Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Décembre 2005

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Jeudi 1 décembre

Obligés de se lever à 4h00 pour être sur le train avant 5h00, c'est dur, surtout que tout est prêt à l'heure dite mais que nous partons quand même avec 40 Mn de retard. Après le « just in time », la SNCF nous invente le « never in time ». J'ai une bonne heure de retard, c'est d'autant plus rageant qu'il y a une réunion des délégués. Je n'ai pas loupé le principal, les collègues m'on attendu, ouf. L'après midi, je récupère ma remorque ( ma mémère à moi) et je fait l'entretien. Le soir dodo dépôt.

 

Vendredi 2 décembre Je fais laver et je descends à Roussillon pour charger un truc qui dégage les bronches (et qui fait des trous dans les chaussures) je suis de retour à la maison à 14h00. Journée de faignant dirons certains ? Ma réponse est :   «  oui et alors ? »  
Samedi 3 décembre Repos  
Dimanche 4 décembre Repos  
Lundi 5 décembre Je pars un peu avant le lever du soleil, à peine 2h du mat. A peine le temps de temps de s'arrêter boire un café avec Philou qui termine sa nuit. Il a trouvé la bonne planque, il forme les jeunes. En clair, il bulle sur le siège passager pendant que le pauvre petit jeune se farci tout le boulot. Bonne place ! Je suis à l‘heure pour embarquer sur le train, 4h30. Pour une fois il part à l'heure, il arrive quand même avec une demi heure de retard. Je vide à côté de Carisio et, le temps de laver, je charge à Trecate pour Toulon. Direction Turin pour changer de remorque mais je m'arrête à Carisio, plus d'amplitude  
Mardi 6 décembre Réveil à 5h, l'autoroute est fermée direction Turin, elle doit rouvrir à 5h et des poussières. Je ne pense pas gagner du temps en prenant les petites routes, donc j'attends. Bon calcul, ça n'ouvrira qu'à 7h, 2heures de perdues pour une organisation de merde. Ces conneries me font traverser Turin en pleins bouchons. Je pose ma remorque pour une autre et je retourne chez le même client qu'hier. Je redescends laver et reposer cette remorque au train et je récupère la mienne pour finir le trajet. Je rejoint Vintimille en coupant par Savonna. Il est tombé trente cm de neige vendredi mais c'est dégagé (on est pas en France). Le soir, je dors vers Brignoles.  
Mercredi 7 décembre Une heure de route et je suis à Toulon pour 9h. Je ne suis pas le premier mais je sors quand même à 11h. Descente sur Vitrolles pour laver et manger, passage au dépôt pour poser mes rapports et me faire payer le café par le chef. Le soir, je dors à Albon (à côté du siège de ND)  
Jeudi 8 décembre Je suis au chargement à 7h00, veine, je suis tout seul. A 9h je roule tranquillement vers Rouen. La traversée de la région parisienne commence bien, mais à St Cyr l'Ecole, je me tape 1h de queue pour 5kms. La CB annonce que le bouchon se termine à Mantes la jolie, je décide de passer par Dreux où je mange le soir.  
Vendredi 9 décembre Je pars à 5h pour rattraper le retard d'hier, et je vide à Bolbec. Une bonne heure d'analyse, ce qui me donne le temps de prendre la douche et de me faire toute belle. Le temps de laver, je charge à Lillebonne et je sors à 16h. Les bouchons d'hier se font sentir, mon amplitude se termine à 19h et je suis obligé de manger au centre routier d'Orléans. Le nom a changer ( Arcotel a posé le bilan) mais la qualité reste médiocre.  
Samedi 10 décembre Pour être rentré avant midi (merci l' ADR ) je dois partir à 4h. Dure matinée mais je suis quand même chez moi pour midi. Quand Phil dit que les citerniers sont des fonctionnaires, j'ai envie de le mordre.  
Dimanche 11 décembre Repos  
Lundi 12 décembre Encore un départ de bonne heure, 2h00 à la pendule et -5 au thermomètre. Depuis ce matin, le train part 20 mn plus tôt, ce qui le fait arriver 2mn plus tôt à Orbassano ( ?). Le calcul de la SNCF est très rentable mais on est partit avec 45mn de retard ce qui ne fait que 20mn par rapport à l'ancien horaire. J'aimerais voir un jour l'intérieur du crâne d'un technocrate de la SNCF, il doit y avoir un merdier là dedans. Nous sommes arrivés avec 2h de retard, la routine. En mangeant juste un panino sur l'autoroute, je suis à Milan à 13h. Je ressors à 15h30. Le temps de laver, je mange à côté de Novara. En 17h, j'ai fait le boulot de 13 (plus 4h de sommeil perdues) merci le train.  
Mardi 13 décembre Une bonne nuit de récupération, je suis à 8h à la raffinerie. Je sors à 10h et je descends tranquillement par Vintimille, je prends même le temps de faire connaissance avec Thomas sur le parking de Novara. Un garçon sympathique, quelqu'un qui aime Pink Floyd ne peut être entièrement mauvais. Le soir, je me fais exploser le ventre avec la soupe de poisson à l'Oasis (RN 113 entre Arles et Nîmes)  
Mercredi 14 décembre Je vide à Sète, une usine d'excités, 2h30 pour vider une citerne. Comme je lave à côté, Fast me rejoint le temps de boire un café. Je recharge l'après midi à Lavéra et je passe au dépôt pour faire le plein et poser mes rapports. Le seul petit problème, c'est l'embuscade qui se termine à 1h30 (et je n'ai pas bu sur toutes les tournées heureusement)  
Jeudi 15 décembre Pour rattraper mes errements de la veille, je me lève à 4h30. Pour les mauvaises langues, je n'ai pas mal au cheveux, j'ai dit que je n'ai pas bu toutes les tournées. Ca fait quand même une petite nuit. Je dors une petite demi heure du côté d'Albenga et j'arrive à Brescia à 15h, juste quand le camion précédent s'en va. Ouf, les conneries de la veille ne portent pas à conséquence. Le soir j'essaie un resto au nord est de Bergamo, bonne pioche, j'ai bien mangé. Inutile de me bercer, je m'endors comme un bébé.  
Vendredi 16 décembre Après une bonne nuit réparatrice, je suis à 8h au chargement, départ à 9h15. Pour attraper le train de 16h, j'ai largement le temps. Miracle, il part à l'heure. Le tunnel est en alternat et nous voyons la queue sur la rampe depuis Bardonechia. Pour une fois que ce tas de ferraille me rend service. 22h dodo maison.  
Samedi 17 décembre Repos  
Dimanche 18 décembre Repos  
Lundi 19 décembre Cette semaine pas de train à prendre, grasse matinée pour partir à 7h00. Je vide dans une cimenterie à Monta lieu et je lave sur Lyon. Chargement à Roussillon pour l'Espagne je perds 20 mn dans un carton vers Livron mais je suis à Narbonne le soir. J'aurais bien été plus loin pour trouver un bon resto mais je n'ai plus d'heure.  
Mardi 20 décembre Je pars de bonne heure, je ne suis pas vraiment pressé, je ne recharge que demain, mais on ne sais jamais. J'arrive à la raffinerie de Tarragone à midi pour en sortir deux heures plus tard. Le temps de passer un coup de vapeur au dépôt qui est à côté, je me présente au chargement à tout hasard. Bon calcul, on veut bien me charger en avance. Le soir je suis au Poêlon à Perpignan.  
Mercredi 21 décembre Départ 6h00 pour monter tranquillement sur Lyon. Je suis chez moi à 14h00 et je profite de cet après midi en famille.  
Jeudi 22 décembre Encore un peu de farniente, j'ai rendez vous à 10h au nord de Lyon pour vider. Lavage et direction Roussillon d'où je sors à 16h30. Direction Thiers, je perds une heure dans un carton à la sortie de Saint Etienne et je coupe le bazar à 20h30  
Vendredi 23 décembre Lever à 7h00 pour être à 8h00 à Vertolaye. Il fait -8, je me demande si on n'est pas en hiver. Et on dit que la planète se réchauffe… moi, je me les gèle. 2h d'analyse plus d'une heure pour vider, je sors à 11h30. Retour à Lyon sans laver, je recharge le même produit lundi. Pour une fois que je rentre de bonne heure. Joyeux noël  
Samedi 24 décembre Repos  
Dimanche 25 décembre Repos (hips)  
Lundi 26 décembre Départ à 7h00 de Lyon avec mon cadeau de Noël (un appareil photo) et la semaine pour ingurgiter le mode d'emploi. Je charge pépère à Roussillon et je descend sans trop de conviction vers l'Espagne. Je n'ai vraiment pas de courage mais j'arrive quand Même à tire jusqu'à Hostalric un peu avant Barcelone.  
Mardi 27 décembre Je déjeune avec un français et nous discutons à la CB jusqu'à la sortie de Barcelone. A 9h00, je suis dans la raffinerie de Tarragone d'où je ressors à 11h00. Petit coup de dégazage au dépôt et chargement sur le port. 015h00 je retourne vers la froidure française et je dors à Sète.

Le Port de Tarragone

Mercredi 28 décembre En me levant de bonne heure, je vide à Roussillon et je suis lavé avant 13h00 ce qui me laisse le temps de manger tranquille. Je recharge pour Vertolaye entre Thiers et Ambert et la neige annoncée m'inquiète, l'A72 va certainement être fermée à partir de 2cm de neige. Je monte jusqu'à St Etienne sans problème mais, au péage, les panneaux annoncent que l'autoroute est interdite eux PL devant moi, un pétrolier du 63 continue quand même, je le suis et advienne que pourra. Bonne pioche, les services de déneigement sont au boulot et ça passe sans trop de problèmes. Je ne sais pas qui est ce chauffeur, mais qu'il soit remercié ici. 0 partir de Thiers, la nationale est traitée aussi. Je me trouve un parking pas loin du client et je rame un max pour me garer dans 25cm de neige.

la DDE à bien travaillé sur la départementale entre Thiers et Ambert.

Jeudi 29 décembre Il a neigé toute la nuit et ça continue. Le temps de l'analyse, une heure mini, je prends la douche et, c »est tout frais tout propre que je vide. Vers 11h00 la neige ne tombe presque plus e je repars le cœur plus léger, une citerne à vide sur la neige c'est une savonnette. Je mange un peu avant Thiers avec un chauffeur qui a été bloqué vers Caen. Une journée perdue pour 5cm de neige, il est vert de rage devant l'incompétence des charlots qui nous gouvernent. Je lui explique que la région normande ne possède que deux chasses neige dont un est en révision l'hiver et l'autre ne peut pas prendre de neige car ça abîme la peinture. Le reste du budget est employé à l'escorte du préfet. Ces médisances terminée , je rentre à la maison. Dodo avec madame, mon sort est certainement plus enviable que celui de tous ceux qui ont ramé dans la neige.

Déchargement sous la neige

Vendredi 30 décembre

Je descends charger la citerne du collègue à Roussillon. Ce flemmard est en vacance et je me tape son boulot. Je sais c'est un copain et c »est moi qui l'ai fais entrer chez nous mais j'aime bien gueuler et puis ça nous permettra de partir ensemble lundi ( il a intérêt à payer le café). Le chargement traîne et je ne pose sa semi à Lyon que vers 11h00. Je récupère vite la mienne et je refais le même circuit mais pour moi cette fois. Ca sent la fin de l'année et je traîne un poil au resto. A 15h00, je sors de l'usine et j'apprends que la circulation des PL est interdite jusqu'à 6h00 demain. Je ne dois pas être le seul illettré car tous les camions roulent. La neige se met à tomber et, la principale difficulté vient du fait que tout le monde se met à ralentir alors que c'est parfaitement dégagé. je rentre au dépôt et, je rame pour rentrer chez moi. Ma vielle Fiat Uno es restée sur la voie de gauche à 80-90 et personne ne m'a doublé. Non je n »ai pas pris de risque c'était parfaitement dégagé mais quand il tombe 2 flocons tout le monde reste en 3°. Comme quoi, la connerie n'appartient pas qu'aux préfets.

AH j'oubliais

BONNE ANNEE

 
Samedi 31 décembre