Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juin 2006

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Jeudi 1 juin

En étant à l'ouverture, il n'y a pas trop de monde. Hier les collègues on passé la journée pour vider, problème de produit parait-il, je croise les doigts. Les problèmes ont du se résoudre, je suis sorti avant midi. Lavage et descente rapide sur Anvers pour essayer de charger aujourd'hui. J'arrive une demi heure trop tard. On se retrouve à trois collègues pour manger en ville. On fait un peu de lèche vitrine avant de se coucher.

Le Crocodile dans l'autre sens

Vendredi 2 juin Il y a la queue à l'ouverture mais ça carbure bien et je ressort rapidement. Descente par Valenciennes pour éviter les bouchons des Ardennes. La SANEF est en grève et l'autoroute est gratuite jusqu'à Reims. Je roule pépère, de toute façon je n'ai pas les heures pour rentrer chez moi ce soir.

Rotterdam, l'entrée du port

Samedi 3 juin Je pars au lever du jour et, comme le temps se met enfin au beau, j'ai droit au lever du soleil dans mes rétros. Un samedi de poésie quoi.

Ils sont en grève et l'autoroute est gratuite

Dimanche 4 juin Repos  
Lundi 5 juin Repos ?  
Mardi 6 juin C'est le jour du diable, je m'attends donc à, un tremblement de terre sous mes roues, un tsunami dans la vallée du Rhône, une météorite sur l'autoroute…. Que des trucs rigolos quoi ! En attendant, je pars bien avant que le soleil ne se lève (se lèvera-t-il aujourd'hui ?) Je suis à Lavéra pour l'ouverture et, comme l'usine est encore debout (comme toutes les autres d'ailleurs) je vide et je charge sur place. Ca me prend la matinée. Je passe à Vitrolles manger vite fait à la station de lavage. L'affiche « fierdetreroutier » a été remplacée par un autocollant encore plus gros. Passage au dépôt pour dire bonjour au chef et faire le plein et je poursuis mon périple jusqu'au bout de mes heures. Le soir, je mange à Imperia. Cette nuit, le diable n'est pas venu me tirer les pieds.

derrière cette montagne c'est l'Italie

Mercredi 7 juin A peine 4 heures pour aller jusqu'à Piacenza. Il y a un parking et on s'inscrit à un guichet automatique et attendre qu'on nous appelle au haut parleur. Cette fois, je rentre directement, je suis donc sorti avant midi. Je dois monter ma remorque au trin et en reprendre une autre qui n'arrivera que cette nuit. Autant dire que j'ai largement le temps. Je vais donc tranquillement au lavage et j'en profite pour faire une belle toilette extérieure à l'ensemble, il ressort tout blanc et je ne le reconnais plus. Je dors sur le terminal où je retrouve un collège

Le Pô

Jeudi 8 juin Nous partons ensemble et nous nous séparons à Parme. Le client se trouve à côté de Brescello (Pays de Don Camillo). Il y a déjà des camions et ils ne déchargent que l'après midi. En clair, je me suis le vé de bonne heure pour des clous. Je rentre quand même dans l'usine à la fin de l'après midi, le temps de laver, il est trop tard pour charger. Une journée de perdue à glander sur un parking. Client de M…. Du coup, je mange en face du lavage.

Brescello ville où ont été tournés les Dom Camillo

Vendredi 9 juin Je suis le premier au chargement et, direction le train. Petit problème, un camion a oublié de s'arrêter à un passage à niveau en Italie et tous les trains sont bloqués. Je décroche la remorque au terminal (elle n'est pas urgente) et j'en reprends une pour l'emmener à Grenoble. Vers le Grand Bosco ; on vois le camion les roues en l'air le long de la voie ferrée. Ca à du taper fort quand même. Je pensais récupérer ma remorque mais elle est partie en urgence pour Le Havre ; Je reprends donc celle du collègue, il est heureux, il a passé deux heures à la nettoyer avant de prendre la mienne. Nous devons nous retrouver lundi pour reprendre nos mémères respectives. Je rentre chez moi à la nuit tombée (est les jours sont longs en cette saison). Mais il fait chaud et je vais pouvoir étrenner ma piscine demain

le terminal sans train

Samedi 10 juin Repos  
Dimanche 11 juin Repos  
Lundi 12 juin Monté pépère, je n'ai à faire que rouler. Le collègue me téléphone pour avoir des nouvelles de sa remorque mais compte tenu des horaires de livraison, il va devoir filer avec mémère sur la Hollande, moi je n'aurai pas les heures. Ma Cathy d'amour me téléphone aussi mais pour m'avertir que le démoulage s'est bien passé, elle va pouvoir enfin m'aider dans les tâches ménagères. Il fait de plus en plus chaud, 34° à Paris. Heureusement les nuits sont encore fraîches.

La Seine.

Mardi 13 juin Je vide au Havre, l'affaire est torchée en une heure. Direction le lavage et chargement. Je fait le contrôle de la citerne avant midi (pour ce produit c'est long on prend un max de précautions). Je vais manger avec sérénité, le contrôle est bon. L'après midi, je charge et je descends jusqu'avant Vierzon. Je me prends un orage en route, ça nettoie les carreaux.

Cet orage sur Evreux va être pour moi.

Mercredi 14 juin Une journée complète de conduite en passant par Clermont et Millau.9a monte sec mais je suis chargé très léger. Le paysage est magnifique et ce n'est pas trop fréquenté. Parce que la vallée du Rhône commence à être chargée avec les vacances qui approchent. Je les retrouve à Béziers. Le soir, je dors un peu avant Barcelone.

Le viaduc de Marjevol en construction. J'ai déjà le vertige.

Jeudi 15 juin Je suis chez le client à l'ouverture et le réceptionniste est un copain (il a une C5). C'est ma semaine de chance, je suis sorti avant midi. Direction Tarragone pour laver (il n'y a personne) ; Ca se corse au chargement, il y en a tris devant moi et je ne sors pas de bonne heure. Je suis quand même chez Béa (avant Narbonne) le soir.

Ils ont pas centré le pont!!!!! Les plans ont du être faits par Amédée

Vendredi 16 juin Départ pas trop tôt et arrivée à Roussillon avant midi ; Il y a un nouveau système de ticket pour s'inscrire, résultat, encore plus d'attente. Du coup je rentre trop tard pour l'analyse, elle ne sera faite qu'après manger. Je ne m'en sors pas trop mal, un collègue espagnol a mis plus d'une heure et demie pour s'inscrire. Du coup, quand il est rentré pour charger, le chargeur étaient partis. Il ne va charger que lundi. Un week end dehors pour une idée à la con de technocrate, il y a des coups de pied au cul qui se perdent. Au lavage, Adrien vient me dire bonjour. Retour dépôt, je suis chez moi pour l'apéro. Il fait lourd et j'attends l'orage avec impatience. J'espère que ça va nous rafraîchir un peu.

Adrien est venu me dire bonjour

Samedi 17 juin Repos
Dimanche 18 juin Repos
Lundi 19 juin Encore levé de bonne heure, avec le soleil quoi, et il se lève tôt ces jours ci. Je charge à Grenoble juste à l'ouverture mais, comme on est lundi, l'analyse à une bonne heure de retard. Direction Sisteron par le col de la Croix Haute et la vallée du Buech qui est magnifique. Il faut une heure pour vider mais, comme je suis le troisième, je sors en fin d'après midi. Le temps de redescendre au dépôt pour dire bonjour au chef (et lui refiler mes rapports) la journée est finie.

La vallée du Buech

Mardi 20 juin Un petit tour de grande route pour commencer la journée, Lavera =>lavera, 8 kms. Le temps de laver et de manger, j'ai un petit creux, et je charge pour Lisieux. En montant, je croise Soaffre qui a du acheter des lunettes car il m'a reconnu. A Lyon, je récupère ma Mémère à moi. Le collègue en a pris soin et elle brille de bonheur en voyant son maimaitre. Le soir je dors à Grenoble. Il n'y a plus de place sur le train et je vais passer par la route.

Les grosses chaleurs arrivent mais, grâce à l'argent du lundi de
Pentecôte, on a installé des ventilateurs (Gag de Thom@s)

Mercredi 21 juin Aujourd'hui c'est l'été et je serai en Italie ce qui va me permettre d'éviter la fête de la musique. Ca merde au tunnel (comme d'habitude ils sont en sous effectif) et je perds une heure à attendre l'escorte. On passe à sept camions à la vitesse de 60 Kms, résultat, 13 Kms en 17 mn et une accumulation de véhicules qui ne respectent plus les distances derrière nous. Bonjour la sécurité ! Le client a téléphoné, il attend la marchandise. J'arrive à midi pile et il me saute dessus (enfin sur la citerne) Il fait 34° à Milan. Je descends sur Livorno, au moins il fait plus frais au bord de la mer. Le soir, je mange sur le port avec un collègue, j'ai eu du mal à finir la côte de bœuf gargantuesque.

Entre Parma et La Spezia

Jeudi 22 juin On attend 9h pour s'inscrire, ce qui permet d'éviter la cohue au bureau. Un collègue qui n'était pas au courant s'est tapé la queue depuis 8 h. Résultat, il est juste devant nous ce qui le fait rager. En chemin, je croise Thom@s à Brugnato, il n'y a pas de souterrain et nous sommes comme deux cons chacun de son côté de l'autoroute à nous faire des signes. Pour traverser Nice, les matières dangereuses doivent sortir de l'autoroute qui est le long de la rivière. On se retrouve donc sur un boulevard, ce qui est complètement débile car il faut repasser sur la rivière quand même. Bien entendu, rien n'est indiqué pour les étrangers mais le préfet du coin est fâché avec la sécurité et il ne sait pas quoi inventer pour emmerder les routiers qu'il n'aime pas non plus. Le soir, je retrouve un copain au Cadet Rousset à Rousset sur la RN7.

Le port de Livorno

Vendredi 23 juin Avant de vider à Lavera, je dois charger une citerne. Ca me prend un bon moment mais ceux qui habitent la lorraine vident en premier (normal ils ont plus de route pour rentrer chez eux). Le temps de laver et de manger, je charge à côté. 10mn pour charger mais 2h dans l'usine. Au retour, on ne parle que du match de ce soir. En overdose de foot, je me mets une cassette. Jimmy Page et Robert Plant me bercent avec Kashmir .

Le jour se lève sur l'étang de Berre

Samedi 24 juin Repos
Dimanche 25 juin Depuis la nouvelle loi, on peut partir à 22h00 même en dangereux. Au moins deux heures de gagnées. A part ça, j'ai toujours horreur de partir le soir, je ne suis pas comme Phil, je ne mange pas un hibou à tous mes dîners.

C'est déjà assez pénible de travailler le dimanche, vous voulez pas une
photo de boulot en plus?

Lundi 26 juin Je me suis autorisé trios heures de sieste, dur de repartir. Doudou me tient compagnie de Limoges à Angoulême. La livraison se passe comme sur des roulettes. Je descends vite fait laver à Bordeaux et, comme il n'y a personne, j'ai le temps de manger au resto avant de me jeter au dépôt. L'après midi, je somnole avant de manger au camion et de prendre une douche. Il ne fait pas trop chaud et je passe une bonne nuit.

Ca sert à rien mais je savais pas quoi mettre comme photo pour cette
journée. (et puis ça fait fumer Dr@zick)

Mardi 27 juin Départ à l'aube, il pleut, ça rafraîchit l'atmosphère. Un peut avant Lacq, la pédale d'embrayage devient dure et le voyant d'air s'allume. Je m'arrête à un resto boire un café et je ne peut plus repartir. Le mécano a un peu de retard, un autre dépannage lui a pris du temps, mais il me change la vanne à 4 voies et je suis au chargement à midi. J'ai perdu une heure mais j'ai le temps. Le soir, Thom@s me rencarde pour un resto garanti sans télé avec des profiteroles au dessert. Ils ont mis une télé et il n'y a plus de profiteroles. Tout fou le camp. Je subis le début du match et je file dans mon camion.

Carcassonne

Mercredi 28 juin

Je pars pas trop tard et Thom@s m'avoue qu'il a regardé le match et qu'il devient supporter par patriotisme. Me dire ça à moi qui suis Lyonnais d'adoption, Normand de naissance et Européen par l'histoire….

Je passe au dépôt me faire payer le café par le chef et, comme j'ai de la marge, je lave mon attelage et je me prend une douche. Le soir, je tire jusqu'à Tortona sous une chaleur de plus en plus lourde. Dure nuit en perspective.

L'ombre est rare

Jeudi 29 juin La nuit à été chaude et je suis aussi crevé au réveil que la veille. Je suis à l'heure pour vider du côté de Parme, j'ai intérêt, ils ont viré le transporteur pas cher à coup de polonais payés à coup de trique. Un orage terrible nous frôle pendant le déchargement. Quand je vais au lavage, je constate les dégâts, il y a des branches arrachées un peu partout. Je dois charger à Livourne ce soir mais je n'y serai pas dans les délais. J'arrive après la fermeture du bureau export mais les consignes sont passées au bureau de chargement et je sors après la fermeture de l'usine. L'Italie dans toute sa splendeur, c'est un beau bordel, mais bordel qui avance. En tout cas je suis chargé et je vais manger à Brugnato. Je prends la douche à la station mais il n'y a plus d'eau chaude, je n'ai pas mis longtemps à me laver mais je dors propre, c'est le principal. La nuit est à peu près fraîche et je dors comme un sonneur.

J'aime ces paysages, c'est pourquoi j'en mets souvent

Vendredi 30 juin Je prends mon temps, le train est à 16h00. Il n'y a plus de place et je rentre par la route, du coup, je suis à Lyon à l'heure ou le train par de Turin. Il y a des jours comme ça…..

Ces viaducs italiens me filent le vertige