Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Novembre 2006

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Mercredi 1 novembre

La météo a vu juste, le froid et la pluie sont arrivés. Je dois organiser ma journée pour être dans les clous, je ne veux pas risquer la contravention….. Première difficulté, sortir du parking qui s'est rempli dans la nuit. En manoeuvrant fin je m'en sors quand même. Je me fais un plan de route comme suis : 1h00 de route pour 2h00 de coupure. En trois étapes, je suis à Meer. Je trouve deux français et nous passons l'après midi à discuter devant des cafés.

Discution passionnante avec Rémi et Minus

Jeudi 2 novembre À part un embouteillage suite à un carton, Je suis à l'heure pour vider. Tout se passe bien et je suis lavé et restauré avant midi. IL n'y a pas un rat chez le client et j'entrevois la perspective de rentrer chez moi pas trop tard. Manque de bol ou connerie hollandaise ordinaire. Le produit qui est parait il très très très très dangereux (pas plus que les autres en tout cas) nécessite une tenue qui ne soit ni en coton ni en tissus synthétique. Un tissus spécial anti déflagrant. Si quelqu'un a vu un pantalon exploser un jour prévenez moi quand même. Finalement le salut va venir d'un allemand qui me prête sa tenue et qui refusera fermement les dix euros que je voulais lui donner pour son sauvetage. Ce qui passe le plus mal c'est le visage rayonnant de contentement du chargeur qui m'a refoulé au poste. Sur qu'il est parti se masturber juste après avoir niqué un chauffeur. J'ai perdu trois heures avec ses conneries et je sors en pleine heure de pointe. Il doit y avoir un dieu pour les malchanceux, je passe Anvers et Bruxelles sans anicroche. Le soir, me voici de retour à Habay.

Hermann mon sauveur

Vendredi 3 novembre Aujourd'hui, pas question de traîner, juste la coupure et me voici en piste. Trois petit quarts d'heure en court de route plus un peu de neige fondue sur Nancy et me voici en début d'après midi au dépôt. Il y a urgence, c'est le salon du cheval et j'ai des invitations pour le dîner spectacle (j'ai du piston hi hi hi) avec le cadre noir de Saumur. Je pense à mon chargeur d'hier, il n'a pas pu m'enlever ça. Si jamais il l'apprend, ça va lui enlever ses érections pour un moment.

Première neige (fondue n'exagérons rien)

Samedi 4 novembre Repos
Dimanche 5 novembre Repos
Lundi 6 novembre Je redécouvre le bonheur de gratter le givre sur les glaces de la voiture. Sinon tout commence bien, je suis à l'ouverture chez le client. Bon d'accord, il est à 4 kms du dépôt mais, bon. Ca tombe bien d'ailleurs, les cuves sont pleines et je ne peux vider que demain. Du coup je n'ai plus qu'à rentrer chez moi. Bilan de la journée, 9 kms.

Le Rhône

Mardi 7 novembre Donc, je reprends. Je suis chez le client à l'ouverture (comme hier quoi) mais aujourd'hui il y a de la place pour vider. 9a ne se passe pas trop mal, enfin mieux qu'hier, je suis vide et lavé pour midi. Pour l'après midi, je dois abattre un travail de romain, charger pas loin de Roussillon pour vider pas loin de Lyon demain. Le seul problème, c'est que pour charger dans cette usine, on peut compter trois heures mini. IL y a une organisation dans ces usines parfois je me demande si Amédée n'a pas des cousin dans l'industrie. Du coup, je sui encore chez moi ce soir
Mercredi 8 novembre 20 kms en deux jours, il serait temps de s'y mettre. Je vide donc mon petit tour de régional et je redescends à Roussillon pour enfin charger un grand tour. Notez que c'est bien de rentrer chez soi tout les soirs mais ce n'est pas un boulot pour moi. Direction Dunkerque. J'en fais un max aujourd'hui et je m'arrête à la Veuve près de Chalon sur Marne. On me sert malgré l'heure tardive (22h), un truc qui devaient rare.

Un terril (très rare vers Lille)

Jeudi 9 novembre Si mes calculs sont bons, je dois arriver chez le client en moins de 4h30. C'est bouché 20 kms avant Lille et je m'arrête prendre la taxe et un crème. Autant perdre du temps en coupure qu'en embouteillage. Une demi heure plus tard, ça c'est bien dégagé et je suis arrivé assez tôt pour vider avant midi. Lavage sur le port et, direction Anvers. C'est ma journée bouchon, je perds une heure pour traverser Antwerpen. Heureusement que ça ferme tard. Un peu de chance dans mon malheur, il n'y a personne. Parce que, chez ce client, on charge en une demi heure mais on peut passer des heures pour s'inscrire (j'en ai déjà parlé) Mon souci est de passer Bruxelles ce soir pour être à moins de dix heures de route de la maison. Eh oui, comme samedi est férié, on ne peut rouler que jusqu'à 22h00 demain. Ca le fait en débordant légèrement sur l'amplitude mais c'est pour la bonne cause.
Vendredi 10 novembre Une journée de route sans histoire. Un petit passage au Luxembourg pour le gaz oil et les cigarettes. UN peu de brouillard dans la traversée des Ardennes et je sui chez moi juste à temps pour taper le carnet de bord.

Lever de soleil sur les Ardennes

Samedi 11 novembre Repos
Dimanche 12 novembre Repos
Lundi 13 novembre Là, je me lève très tôt, si tôt que je me demande même si j'ai dormi. IL est tellement tôt que Phil n'est même pas encore couché. J'ai rendez vous à 6h00 sur un chantier du côté d'Aix en Provence. Je suis à l'heure et les gars aussi. Se mettre en place avec une marche arrière à contre main en pleine nuit noire, c'est dur pour commencer un lundi. On branche et on m'explique le topo, on vide le produit dans une machine qui vient d'être installée. La pompe spéciale filtrante décanteuse etc. a un petit débit, 9h00 pour une citerne. Je crois que je vais avoir le temps de faire la sieste. En tout cas, les gars sont super sympas et j'ai droit au café avec les croissants. Un conteneur est arrivé à la gare avec le reste du produit, je dois aller le chercher quand la citerne est vide. Là, je me dis « in petto » ce qui veut dire dans le dedans des boyaux de ma tête (je ne cherche pas à étaler ma culture mais j'écoute les Grosses Têtes' il faut bien que ça me serve à quelque chose). Donc, je me dis, que si je vais chercher le squelette au dépôt et le conteneur pour le poser devant le chantier, on va bien gagner quelques heures. Le Client est tout à fait d'accord avec moi et je leur laisse ma citerne pour aller faire mon cinéma. Je prends mon temps quand même et je m'autorise même une sieste en attendant que ma citerne soit vide. Une fois le changement terminé, je file laver. Je sors juste à temps pour être au resto à la fin de mon amplitude. Le conteneur sera vidé dans la nuit et un collègue viendra le récupérer demain. Le client est content, il n'a presque pas attendu entre les citerne et moi j'aile bien quand le client est content.

Entre Aix et Vitrolles

Mardi 14 novembre Direction Orgon pour charger et vider dans la foulée à Grenoble. Lavage et passage à l'atelier. C'est bien, j'y étais il y a trois semaines mais les vannes de la citerne ont attendu pour lâcher (les vannes, ça se change de temps en temps et celles-ci ont deux ans) On en profite pour vérifier les soupapes parce que vendredi, je vais chez un client particulièrement exigeant. Je file direction Marseille mais je dois m'arrêter au sud de Valence, cet après midi de mécanique m'a bouffé mon amplitude. Le soir, j'ai Phil au téléphone pendant qu'il est en train de se prendre la tête avec un gardien qui ne se sent plus d'avoir un uniforme. Celui là est franchement gratiné, j'ai pus sentir sa connerie transpirer à travers mon oreillette.

L'armée de l'air à entraînement. Cette année on a que les hélices mais,
dès qu'on a le budget, on achètera le reste des avions

Mercredi 15 novembre Donc, je finis ma descente et je me présente un peu avant le rendez vous pour charger. J'ai bien fais, le système informatique vient d'être changé et ça merde grave. Une queue comme on avait pas vu depuis longtemps. Résultat, 2 bonnes heures de perdues. Avantage, je vais passer Lyon après les bouchons. Je réussi à passer le Bessey en Chaume et je fais le minimum de coupure.

Camion écolo roulant au pétrole vert

Jeudi 16 novembre Si j'ai bien calculé (et si Paris passe bien) je dois être chez le client pour l'ouverture de l'après midi. Calcul parfait et j'ai même le temps de me faire chauffer un petit miam miam avant de vider. Là où ça merde, c'est au lavage à Rouen, que du produit difficile et, quand je suis lavé, il est trop tard pour aller sur Le Havre. Cette heure va me manquer demain. Je Mange à côté du lavage mais, j'ai juste oublié que « la piquette nouvelle » est arrivé. La musique est un peu forte et la viande un peu saoule dans le resto. Moi qui aime bien traîner au bar après manger (je bois que du café), je suis pas resté longtemps ce soir

Matin en Bourgogne

Vendredi 17 novembre Donc je fais cette heure que je n'ais pas fait hier pour aller à Lillebonne. Je me prends la tête avec la nana de la sécurité à l'entrée de l'usine. Décidément, mettez un uniforme d'opérette à un(e) abruti(e), et vous voyez le fond de la misère intellectuelle. Ca doit être la semaine des cons en uniforme. Mis à part ça, on prend une heure à contrôler la citerne (le produit est très inflammable il faut prendre des précautions) mais je suis sorti avant midi. Je calcule que je serai sur Chartres vers 13h00, mais Hakim ne sera pas disponible. Une autre fois. Je descends en prenant mon temps, il me manque une heure pour renter ce soir. Je mange à Digoin au nouveau resto qui est ouvert le vendredi soir (c'est tellement rare) et même le samedi midi. A la télé il y a la Star Ac. Heureusement, le son est pas fort, moi qui aime le musique j'aurai peut être pas supporté.

La vallée de la Seine à Tancarville

Samedi 18 novembre 0 peine deux heures de route pour rentrer. Je me remets du désastre musico télévisuel d'hier en écoutant Nightwish. Un doute me taraude : La remplaçante de Tarja sera-t-elle à la hauteur ?

Arrivée au dépôt

Dimanche 19 novembre

.......

Quand il ne dit pas des bêtises au téléphone, Lagaffe fait du bénévolat pour son club

Lundi 20 novembre Fast et Sumo vont pouvoir me traiter de touriste, je fais la grasse matinée pour ne partir qu'une petite heure avant midi. Je descends donc tranquillement vers Barcelone. L'avantage de rouler avec citerne de dangereux en Espagne, c'est qu'on n'a pas le droit de sortir de l'autoroute. En clair, je mange dans ma cabine alors qu'il y a plein de gastros pas trop chers.
Mardi 21 novembre Je vide à l'ouverture, enfin presque, il y a deux heures d'analyse. Mais ça vide plus vite que d'habitude, ils ont modifié la pompe. Je suis sur le port en un temps record et je suis lavé à temps pour manger peinard. Le chargement se passe impec et je sors de Barcelone avant les bouchons du soir. Je roule jusqu'à Béziers et, comme les panneaux indiquent truc qui tape sur le porte monnaie (Truck étape) je sors là. J'ai du me gourrer dans le rond point, je me retrouve quelques kilomètres plus loin près de la verrerie dans u resto connu pour ses profiteroles. La mauvaise nouvelle, c'est que le resto est vendu et que le repreneur ne veut pas de routier il préfère les banquets.
Mercredi 22 novembre Je vide à Nîmes et comme Zippo est dans le coin, on se fait un petit visu avec photo près de la station de lavage. J'ai rendez vous après manger à Fos /mer. Je prends de la photo de la Camargue et, là, ma carte bugue lamentablement. Je suis obligé de la formater et toutes les photos sont effacées. C'est rageant. Je roule jusqu ‘au bout de mon amplitude pour manger à la fermière au sud de Toulouse.

La plaine de la Crau

Jeudi 23 novembre Je vide le matin mais il y a un exercice incendie et j'y passe la matinée. Pas de panique, il n'y a pas des masses de boulot, je ne dois recharger un petit tour qu'en fin d'après midi. Je viens d'en apprendre une bien bonne, je suis délégué syndical, et je pensais naïvement qu'on pouvait essayer de faire son boulot sans être obligé de se plier aux règles non écrites de l'idéologie de la lutte prolétarienne. Je me suis trompé lourdement. Mais quand je vois ce qu'un  « collègue » d'un syndicat nostalgique des purges staliniennes et de la démocratie à la Kalachnikov est capable de balancer comme saloperie pour piquer un adhérent, je m'aperçois que je ne suis pas fait pour ce jeu où c'est la plus salope qui gagne. Je charge peinard et je file manger à Danguin dans un resto FDR. Le soir j'ai une longue conversation avec Philou, je vais quitter le syndicalisme je ne suis pas assez malhonnête pour ça. J'ai quand même réussi à me mettre la moitié de la boite et mon chef à dos.

Un gastro accueillant

Vendredi 24 novembre Je vide à Pau et je repars à Lacq pour recharger. Coup de chance, il y a une panne au chargement et je ne sors que l'après midi. C'est pas ma semaine je crois. Je me retrouve à Toulouse pour les premiers embouteillages mais je ne m'en tire pas trop mal. Je retrouve le père Sumo vers Béziers et nous continuons jusqu'à Nîmes. L' Arcotel a changé de noms mais on n'y mange pas mieux. Nous nous battons avec des biftecks qui ont du faire une dizaine de corridas avant de finir dans nôtre assiette, mas comme il n'y a pas grand-chose d'ouvert le vendredi soir, il faut faire avec.

Automne

Samedi 25 novembre Nous partons de bonne heure, il n'y a pas grand monde sur la route. UN café en route et nous arrivons à Lyon à l'heure d'acheter les croissant pour ceux qui font la grasse matinée en nous attendant.

Sumo fait le poisson pilote

Dimanche 26 novembre Repos
Lundi 27 novembre Encore un lundi de grasse matinée et un départ pas trop tôt. Je dois vider du côté de Rambouillet demain, c'est dire si j'ai le temps. Je décide de prendre le chemin des écoliers à savoir la RN 7 par le Pin Bouchain. En court de route, j'appelle Hakim histoire de savoir si il y a moyen de se faire un visu. Comme il a une famille et que je ne vais pas arriver de trop bonne heure à Chartres, c'est encore raté. Je n'ai pas tout perdu, car il me tuyaute sur un resto et je dois avouer que le renseignement était bon. Seule ombre au tableau, à table, je suis tombé sur une flèche du genre à tout savoir mieux que les autres. Tant de sornettes débitées en si peu de temps, c'est un record ? On a bien rigolé quand même parce que ce genre de gars ne se rend même pas compte que tout le monde se fiche de lui. Pas tous les jours quand même.

Le col de Pin Bouchain

Mardi 28 novembre Même pas une heure de route pour vider et ça ne traîne pas trop. Direction Le Havre pour laver et charger. Ca fait plus de 20ans que je passe devant cette usine et c'est la première fois que j'y mets les pieds. Comme c'est une première, j'ai droit à la formation sécurité. La même chose que dans toutes les usines mais c'est la nouvelle tendance dans la chimie, le protocole de sécurité. 9a fait pas avancer le schmilblick mais ça fait sérieux. IL me reste de quoi descendre à Chartres ou je retourne au resto d'hier. Je vais finir par devenir un habitué moi. IL n'y avait pas le comique d'hier, ça fait de l'économie en aspirine.

Le château de Robert le Diable

Mercredi 29 novembre Là il faut partir le plus tôt possible pour essayer de vider avant midi un peu au dessous de Montluçon. Pari gagné, sauf qu'il y a déjà un camion en place. Bon le gars me prend aussitôt après et je sors à temps pour prendre le temps de faire chauffer ma gamelle. Retour par La Palisse le Pin Bouchain (2 fois en une semaine). Je lave à Lyon et je dors à La Tour d'Albon.

Brouillard au petit matin

Jeudi 30 novembre Chargement à Roussillon, en général ça va vite mais je dois commencer par vider le bac chez le stockeur à côté. 9a me fait perdre 3 bonnes heures. Ensuite, je complète dans l'usine et je file dare dare à Varennes les Macon pour échanger la citerne avec un collègue. J'arrive à 14h00 et le resto nous fait quand même à manger. Je quitte donc mémère et je descends sur le sud. Le soir, je suis à Nîmes et j'essaye le resto qui est à côté de la sortie Marguerite. Bonne pioche, on mange mieux qu'au centre routier (pire c'est pas possible) et la douche est gratuite.

Bonne route mémère on se revoit quand?