Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Janvier 2007

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Lundi 1 janvier

Repos

 

 

Mardi 2 janvier Cette première semaine de la nouvelle année ressemble furieusement à celles de l'année précédente. Juste quelques problèmes de digestion mais je ne dois pas être le seul. Je vide à Ville franche et je redescends lever à Lyon. Rechargement à Roussillon pour Rotterdam. J'ai le temps alors je passe à la maison manger avec madame avant de charger. Au retour, ça coince au niveau de Chasse, avec les retours de vacance et les travaux, je me tape 15 bornes de bouchon. Je monte par La RN 83, il pleut et mon camion est toujours aussi sale que l'année dernière. Le soir, je suis à Mouchard ou je trouve un resto sympa.

Embouteillage à Lyon

Mercredi 3 janvier J'ai toujours le temps donc je monte tranquillement. En chemin, je trouve un peu de neige sur les hauteurs (pas sur la route) en traversant les Vosges. Passage au Luxembourg pour faire le plein et passer un coup de lavage à cette horreur qui se retrouve tout beau tout propre. Je me mets sur la radio belge « CLASSIC 21 », la meilleure programmation musicale d'Europe et c'est avec « Grosby Still Nash and Young » que je fais mon entrée en Belgique. Cette digression est pour Dr@zick qui me reproche de n'écouter que Nightwish Je coupe à Meer (frontière Belgique Hollande).

Première neige

Jeudi 4 janvier Pour vider, pas de problème sauf que, début de l'année oblige, le fax d'analyse s'est perdu en route. Bilan des courses, une bonne heure de perdue, heureusement qu'il n'y a pas d'urgence pour après. Lavage est chargement chez mon stockeur préféré. Avec cette pluie le parking est un vrai cloaque et, après un passage dans les flaques d'eau boueuse, mon camion est encore plus sale qu'avant le lavage d'hier. Il n'y a pas trop d'attente et je redescends à Valenciennes. J'ai réussi à avoir Superfilou66 au téléphone mais nous nous sommes ratés de peu, une autre fois peut être. J'aurai pu aller plus loin mais je dois faire un petit tour de dépannage sur cambrai demain.

Antwerpen

Vendredi 5 janvier Une bonne douche et je descends à Cambrai. Je pose Mémère et je prends une citerne que je dois charger vers St Quentin. Rendez vous à 14h00, en clair, ce tour va me prendre la journée. Retour a Cambrais et, une fois Mémère raccrochée, je peux enfin penser à rentrer à la maison. Avec la coupure, je suis à Perthes vers 20h30. Le resto est ouvert et je me plante là. Je ne suis pas sur de trouver quelque chose d'ouvert entre St Dizier et Chaumont, je suis même sur du contraire.

La nuit tombe vite en hiver

Samedi 6 janvier Il n'y a plus qu'à faire le reste, c'est-à-dire plus de 4h30 de route. A Chaumont, juste avant l'autoroute, un resto c'est ouvert. Je tente histoire de voir et, surprise, c'est ouvert même le samedi matin. Ils font même à manger jusqu'à 22h00 ; En clair, j'aurai pu y manger hier, je note l'info pour une prochaine fois. Arrivée à Lyon pour manger. Ouf maison.

 

 

Dimanche 7 janvier Repos
Lundi 8 janvier Fini de rire, le grand cirque du matin recommence, embouteillages et compagnie. Comme la semaine dernière, je vide à Villefranche, mais pas chez le même client. Ils ont du partir en vacances pour Noël, ils sont d'un courage exceptionnel et ils ont bien du mal à comprendre que la reprise est arrivée. Heureusement que les citernes se vident avec des pompes, avec un transpal on y serait encore. Peut être qu'en mettent le feu à l'usine on arriverait à les faire courir mais j'en doute. Je suis quand même vidé dans les temps et je file laver à Bron. Chargement à Condrieu pour l'Italie, ce qui me permet de passer par le dépôt histoire de récupérer le colis de Noël (il serait temps). Le train à 2h00 de retard comme d'habitude.

Le pays de mandrin

Mardi 9 janvier Pas de panique, je dois être à Venise demain matin, 5h30 de route, ça doit bien se caser dans une journée. Lavage extérieur du camion en attendant la fin des embouteillages turinois. Je découvre avec surprise que mon attelage était blanc. IL y a du brouillard mais ce n'est pas méchant, tout les anciens de l'Italie vous le diront, il n'y a plus les brouillard d'autrefois où ont avait meilleur compte d'acheter une canne blanche que des antibrouillards. Comme cet hiver est très doux, même pas de givre. Que sont nos brouillards d'antan devenus ? Passage à Milan chez l'acheteur et montée touristique sur Venise. A Marghera, il y a un resto pas très loin de l'ex Montedison, j'y retrouve un français.

Brouillard italien

Mercredi 10 janvier

C'est vraiment un temps de fou, le chauffage n'a presque pas marché dans ce pays connu pour ces hivers assez froids. Encore une usine de nerveux, mais je suis quand même vide et lavé pour midi. Direction Parme pour charger en même pas une heure papiers compris et retour au train. Tout et normal, il a 2h00 de retard. On va encore débarquer dans la nuit et dormir en pointillé.

Environs de Venise

Jeudi 11 janvier Je n'ai pas entendu le réveil, c'est vrais qu'avec ce tortillard à roulette, il vaut mieux être insomniaque, du coup, je me tape la traversée de Grenoble en pleine merde. Pas de panique, le mois de janvier est toujours calme pour les citerniers. Je fais faire le graissage et quelques bricoles et je monte à Monceau les Mines pour vider. Il y a déjà un camion italien en train de vider. Surprise, le chauffeur est italien, une rareté dans cette boite qui est réputée pour casser les prix en utilisant des polonais sous payés. Ils commencent à remplacer les polonais par des roumains encore moins chers, vive l'Europe du bénéfice et des margoulins. Avec tout ça, je ne peux plus aller laver ce soir. Je descends à Tournus manger chez Mario au relais des champs. Le soir j'ai Philou, nôtre vénéré chef (que mille pétales de rose fleurissent sont chemin) il a cassé une tubulure de son « inter colère ». Mois qui croyait qu'il n'y avait que les Renault qui tombaient en panne !

le dépôt en pleine effervescence

Vendredi 12 janvier

Dernière journée d'une semaine pas trop foulante, sauf qu'au péage, j'ai entendu comme un bruit d'un truc qui éclate ; Boum ou paf ou un bruit dans ce style là. Grosse panique, sueur froide. Suis encore vivant ? vite les pompiers, la police, l'armée, un porte avion ….. En clair, AU SECOUR.

Restons calme, ce n'est qu'un coussin de suspension de la cabine qui a rendu l'âme. C'est chiant parce qu'on est secoué mais ça empêche pas de rouler. Lavage chez un des meilleurs laveur de citerne et chargement à Roussillon. Je sors juste à temps pour raconter mes misères au Renault du coin qui me promet de me prendre après manger. La réparation dure une petite demi heure et je rentre à la maison. Semaine de fonctionnaire diront mes détracteurs. Oui et en plus je n'ai même pas honte.

Y sont y pas beaux pépère et mémère?

Samedi 13 janvier repos
Dimanche 14 janvier Partir le dimanche soir, c'est vraiment pas mon truc. En plus, j'ai une crève carabinée, je n'ai même pas pu monter sur le cheval ce matin tellement j'était mal. J'ai laissé un message sur le portable du chef, au moins il ne sera pas surpris si je foire le client. Pour aller à Bordeaux, le mieux c'est de passer par Montluçon, c'est moins cher mais c'est vraiment tendu comme emplois du temps et je prends l'autoroute de bout en bout, mis à part le petit chaînon manquant entre Brive et Périgueux. Le premier coup de barre me tombe dessus à 23h00, heureusement, Phil me tient la grappe un moment au téléphone mais je dors pas loin de 2h00 à Clermont.
Lundi 15 janvier L'autoroute est un vrai désert mais le petit dodo m'a remis un peu mais je rechute un peu avant Brive, 1h30. Je suis quand même vers Arcachon dans la matinée et vide pour midi. Je dois être bien malade, j'ai du fumer 3 cigarettes maximum dans la nuit. Il me reste un peu plus d'une heure pour monter laver à Bordeaux. IL y a un resto pas loin du lavage le temps d'y aller et mon amplitude est un peu explosée mais tant pis. Je me coule dans la couchette et tombe dans les bras de Morphée. Qu'est ce qu'on dort bien dans ces bras là. Fifi, un ancien Debeaux me réveille deux heures plus tard. Je fini la boite de paracétamol et file à la douche. Ca va un peu mieux mais c'est pas la grande forme.

On a trouvé un petit parking avec Fifi

Mardi 16 janvier Debout très tôt pour être à 8h00 à La Rochelle. Il y a un brouillard à couper eu couteau, enfin un couteau en plastique suffirait, 200m de visibilité mais tout le monde met les antibrouillard. Je vais un peu mieux mais le nez coule et je tousse comme un tuberculeux. Le chargement va vite, heureusement parce que pour rentrer sur le port de commerce, avec leur nouveau système de badge, c'est le bazar complet pour celui qui ne connaît pas. Nous filons sur Marseille, passage au dépôt de Bordeaux pour le plein et nous allons jusqu'à Narbonne.

Si j'avais été mieux placé Si j'avais eu une meilleure résolution et Si il n'y avait pas de brouillard... On pourrait apercevoir Fort Boyard

Mercredi 17 janvier J'ai eu du mal à me lever, contrecoup de cette bonne crève mais ça va de mieux en mieux. Il parait que c'est urgent, alors on ne traîne pas. Se garer sur cette autoroute A9 est un enfer, les gars dorment sur la BAU. Avec l'argent de la pub Vinci et celui des chasses neiges qu'on ne voit jamais, ils pourraient faire un effort chez ASF. C'est vrais qu'il on fait des arnaques comme Truck étape et qu'on ne peut pas investir dans la sécurité et se remplir las poches en même temps. Pour vider à Aix, il faut compter 1h30 pour les deux camions (manœuvres comprises) il y a encore des clients ou on aime aller. Retour au dépôt pour récupérer un conteneur et le poser à la gare dans Marseille. Je vais aussi chercher un squelette chez le loueur, on est en train de se mettre au conteneur aussi chez nous. On m'annonce le programme des prochains jours, du régulier entre Marseille et Lyon. C'est vraiment pas mon truc, j'ai rien contre le régulier, mais je ne suis pas fait pour ça. Je mange au Cadet Roussel à Rognac. Ca a changé de proprio et tout a été refait.

Moi aussi je me suis fait voler mon chargement en un clin d'oeil

Jeudi 18 janvier C'est parti pour la location, oh le boulot est pas compliqué je vide à Berre, je recharge à Lavera et je pose tout ça à Lyon où je reprends la petite sœur de la remorque pour refaire la même chose le lendemain. Ca me gave déjà alors que je ne suis pas encore à la fin de la première livraison. Ca se passe pourtant bien sauf qu'aujourd'hui, je fais laver l'intérieur, c'est pas parce qu'on charge toujours le même produit qu'il faut pas laver de temps en temps. Reste du programme conforme aux calculs établis et je dors à Orgon.
Vendredi 19 janvier Il y a un beau merdier à l'ouverture, les usines ne font plus de parkings pour les camions en attente, à cause des gars de l'est qui campaient là, résultat, tout le monde bouche la route en attendant le carton qui arrivera immanquablement un jour. Pourtant c'est bien ces usine qui ont été chercher du routier à pas cher. Je ne suis pas le premier pour vider donc une heure de perdue. En me mettant en place pour vider, je remarque que la grosse rondelle en caoutchouc à l'arrière de la remorque est tout plate. Vous savez celle où il y a écrit Michelin dessus. Encore une heure de perdue pour aller faire changer ce pneu qui s'avère bon à jeter. C'est vendredi et ces retards ne prêtent pas à conséquence, mais en semaine, c'est tout une journée foutue en l'air Et ne régulier comme ça, ça ne se rattrape pas. Quand je vous dis que je ne suis pas fait pour le régulier, je commence déjà à en avoir marre. Je dois tenir jusqu'à mardi soir. Je suis quand même à la maison pour l'apéro. Encore deux tours, bon c'est week end n'y pensons plus.

XZK@$WW routier de la planète &KXZZWH@ salue ses confrères de FDR

Samedi 20 janvier Repos
Dimanche 21 janvier Repos
Lundi 22 janvier

C'est parti pour deux jours de régulier, le problème, c'est que cette ligne est prévue pour un marseillais, ce qui me fait partir de Lyon vers 3h00 dernier délais. C'est déjà dur de se lever le lundi matin mais 2h00 du mat, c'est pas chrétien. Le froid arrive sur la France et j'ai enfin une température de saison. Coup de chance, je suis tout seul pour vider, les autres ont du avoir du mal à se réveiller, ça ne traîne donc pas et je recharge en avance. Je prends le temps de manger à une friterie à Lavéra (j'adore manger un steak à cheval debout au comptoir) et je remonte à Lyon. Je chope la pluie vers valence et la météo annonce la neige pour demain, je sens que ça va être épique. On peut compter sur Amédée et ses acolytes pour mettre le pays dans la merde. Je change de remorque à Lyon, c'est Sumo qui fait l'autre partie de la tournée, il est comme moi, c'est pas son boulot préféré. Seul avantage, je suis le soir à Lyon.

Mardi 23 janvier

Encore un tour, le dernier. Comment font ceux qui font la même ligne tout les jours ? Moi je péterai les boulons en un temps record. Heureusement que nous n'avons pas tous le même tempérament. Il pleut et la météo annonce le début des difficultés sur la Bourgogne et le plateau de Langres. Finalement, cette ligne n'a pas que du mauvais. Je ramasse quand même un bel orage sur Montélimar, des vraies trombes, ça se calme vers Avignon et, à Berre, plus rien. Tout va vraiment bien, je suis le premier. J'ai chanté victoire un peu vite, en montant sur la bascule, un bruit de courroie, une odeur de caoutchouc brûlé et le voyant de batterie qui s'allume ; Et un alternateur,un. Je vide moteur tournant, heureusement, le jour se lève, dans mon malheur j'ai de la chance. Direction Salon pour réparer, mon avance se transforme en retard. J'aime bien mon Renault qui a bien dix ans d'avance sur Scanie au niveau confort mais il commence à tomber en panne presque aussi souvent qu'un Mercedes. Je ne recharge que l'après midi et je remonte sous la pluie qui se transforme en neige vers le Grand Bœuf. La radio annonce qu'Amédée n'a pas déçu mes attentes, tout est bloqué sur l'A6 et l'A31. La neige commence à tenir à Lyon, je sens que demain va être un grand jour.

Mercredi 24 janvier Grasse matinée jusqu'à 3h00. La neige est tombée toute la nuit mais la DDE a fait son boulot et Même l'A7 est traitée. ASF aurait elle retenu la leçon de l'année dernière ? Aujourd'hui, je ne vide pas, je pose la remorque au dépôt et je récupère la mienne (bisou mémère). Encore un grand tour, Lavéra Marseille. J'ai franchement le temps, je mange donc tranquillement à Vitrolles. Il y a un Mistral d'enfer Sur RMC, Dominique Perben, nôtre ministre de transports annonce que les difficultés sont dues aux seuls routiers, bientôt, on va dire que si la neige tombe, c'est de nôtre faute. Je sais bien que le rôle d'un ministre est plus de se remplir les poches que de servir sa patrie mais asséner de telles conneries…. Ceux qui sont bloqués depuis 24h00 sans voir un seul chasse neige apprécieront. Je vide en grelottant sous ce vent d'enfer et je retourne au dépôt changer de citerne. Je vais la laver à Vitrolles et, journée finie, je mange sur place. Nico va encore dire que mon carnet de bort ressemble plus à un guide gastronomique qu'à une vie de routier.
Jeudi 25 janvier

Le vent glacial m'a secoué toute la nuit amis ça se calme un peu au matin. En tout cas j'ai dormi jusqu'à 6h00. Je dois charger deux produits à Lavéra. Ca commence bien mais le deuxième n'est pas prêt. J'en profite pour prendre la douche chez le client, c'est moins cher qu'au resto. Retour au dépôt en prenant le temps de manger quand même. Je raccroche Mémère pour charger le même produit qu'hier, en clair, pas de lavage. C'est ma semaine de régional, je suis un vrai « tourne en rond » mais, vu la tournure que prennent les évènements au nord, je ne vais pas me plaindre. Ce soir, je m'empiffre de soupe de poisson à l'Oasis à Bellegarde. Pendant que j'écris le carnet de bord, RTL2 passe « Since I've been loving you » un bijou de Led Zeppelin.

Vendredi 26 janvier

Il fait vraiment froid, ils annoncent -17 à Chaumont, ici il ne fait que -1, c'est quand même plus supportable. Je vide vers Alès dans une petite usine où on ne nous emmerde pas avec des protocoles et des tenues de sécurité qui nous gênent plus qu'elles ne nous protègent. Retour à Fos/mer, chargement en 45mn papiers compris. Serai je dans un jour faste (Fast). Je remonte à Lyon sous un ciel bleu mais un froid vif. En chemin, je rencontre Petitepomme. Nous discutons un moment à Sorgues mais il n'y a pas de photo, j'ai eu un problème d'ordi en route.

Samedi 27 janvier Repos
Dimanche 28 janvier Ce soir, je suis en forme, pas comme il y a deux semaines, en plus, j'ai fait une bonne sieste cet après midi. Il fait un petit zéro au thermomètre (quoique un grand zéro ça doit faire à peu près la même chose) mais j'espère qu'ils ont eu le temps de dégager les routes depuis mardi. Macon par autoroute et RCEA. Les champs et les arbres sont pleins de neige, ça fait joli dans les phares. Vu l'interdiction de fumer dans les camions qui va bientôt prendre effet, je m'entraîne à changer mes habitudes. Au lieu de mettre mes mégots dans le cendrier que je vidais dans une poubelle, je jette mes mégots par la fenêtre, si on me contrôle sur la route, je ne veux pas prendre le risque de me voir facturer 68 euros si on trouve une clope éteinte dans la cabine. Je tire mes 4h30 jusq'après Montluçon où je m'accorde royalement une sieste d'une petite heure.
Lundi 29 janvier Sumo qui est parti de bonne heure me tient la grappe un moment mais je repique du nez après Limoges vers Etagnac. Re petit dodo, crème et croissant et je fais le reste jusqu'à Angoulême. Ca se vide en même pas une heure, direction Bordeaux pour laver avec un arrêt miam miam, depuis hier soir je n'ai qu'un croissant dans le buffet et j'ai les crocs. Au lavage, il n'y a personne et je suis lavé tout de suite. Je me pose au resto juste à côté pour une petite sieste. C'est bien le dimanche soir, tu fini la journée en début d'après midi avec des yeux qui te sortent de la tête et, si tu dors trop l'après midi, tu n'as plus sommeil le soir. Demain je serai décalé dans mon sommeil et il va me falloir deux jours pour me remettre d'aplomb. Je sais je vieillis. Snif.

La Palisse le port de La Rochelle

Mardi 30 janvier Départ au petit jour même pas levé, et chargement à La Rochelle. Il y a un système de badge pour entrer sur le port, c'est nouveau, pas au point et surtout mal expliqué. En plus il y deux badges différents suivant où on va charger, on ne m'a pas filé le bon, un peu de temps perdu. Je commence à comprendre pourquoi les ports espagnols, belges et hollandais arrivent à vider en un mois le trafic annuel d'un port français. Heureusement que la connerie administrative n'a pas touché les clients, je charge rapidement et, direction Marseille. J'arrive à rouler jusqu'à Lézignan, j'aurais pu manger à Trèbes mais la vue d'une paire de nichon, ça ne rempli pas l'assiette.
Mercredi 31 janvier En partant de très bonne heure, je suis à 8h00 à Aix en Provence. Mauvaises nouvelles, il y a déjà un camion devant et ça n'ouvre qu'à 8H30. J'ai perdu une heure de sommeil. Heureusement, ici il y a une pompe qui assure un max (la marque ça doit être Monika Lewin ski), je file au lavage et je me paye une traversée de Marseille pour aller faire les papiers de chargement vers la valentine. Re traversée pour charger sue le port, deux bonnes heures de perdues pour un bout de papier c'est fort à l'ére des communications par satellite Passage au dépôt pour poser les papiers et remontée sur lyon. Je roule ce qui me reste d'heure pour manger à La Coucourde (Montélimar nord)

Le port de Marseille