Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Mars 2007

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Jeudi 1er mars

Une journée de route donc pas la peine de courir, en plus, je dois passer par Lyon, autant arriver après le bazar. Une envie pressante en route, je m'arrête sur une aire, la France est le seul pays d'Europe où on est sur de trouver des toilettes propres avec du papier sur toutes les autoroutes. En plus, le gars du nettoyage est en plein travail, nous discutons deux minutes et je le remercie de son boulot. Moi qui critiques souvent le laxisme des Autoroutes en matière de sécurité je me dois de signaler ce qui va bien. Passage au dépôt pour faire le plein et je continue mon périple en passant par Orléans. Je prends la pluie après Macon et le vent se lève vers Moulin, la routine printanière. J J'arrive à tirer jusqu'avant Dreux, il ne me reste plus d'heure, ça va faire un réveil tôt demain si je veux être à l'heure pour vider.

Quelques moments de bonheur dans la vie d'u routier, des petits joyaux aperçus furtivement.

Vendredi 2 mars

Je suis en route et il n'est même pas 5h30, la traversée de Dreux avec un rond point tout les 500m se passe bien. Pile poil 8h00 au havre pour vider. Tout se passe comme sur des roulettes je peux rentrer tout de suite, sauf que….. Le fax d'analyse n'est pas arrivé, il est parti jeudi soir, le temps de téléphoner…. Je sens que ça va bien traîner encore. Il est arrivé avant 9h00, ouf je vais être vide avant midi, je dois laver et recharger et on est vendredi…. Le dépoteur me saute dessus, 1heure après je suis ressorti. Tout va bien, je serai lavé avant midi. A la station, un gars me tombe dessus en me disant qu'il aime bien mon carnet de bord. J'ai rencontré mon lecteur Anthony, je savais que je n'écrivais pas pour rien. Mon fan club est petit mais, si je mords une hôtesse de l'air comme l'autre de la télé, je serai peut être en couverture de la presse people. Le chargement va bien, je suis tout seul, et, retour maison sous la pluie. Il me reste de quoi tirer jusqu'à Bourges, il y a des années que je ne m'y suis pas arrêté, les serveuses ne sont plus en mini jupe mais la qualité à bien progressé. Je suis attablé devant mon hors d'œuvre quand l'ami Razeau me rejoint. C'est la journée rencontre. Je m'endors sous une pluie battante, heureusement, ma cabine est étanche.

Anthony MON lecteur

Samedi 3 mars

Rouler un samedi, dur mais c'est quand même mieux que planter le week end (pensez aux polonais qui sont touts les dimanche sur la route) et puis, ça fait partie du boulot. L'avantage, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de monde. La radio annonce encore un samedi chargé sur la route du ski alors, je passe par Roanne, c'est un peu plus long mais ça reste calme. De toute façon, il me faut plus de 4h30 pour rentrer. Je suis à la maison pour le repas.

Il a plu toute la nuit, ça se voit dans l'Allier

Dimanche 4 mars

repos

Lundi 5 mars

Pour le coup, je pars bien avant que Phil ne soit couché, en clair, il ne fait pas encore jour, loin de là. Petite pluie en descendant, il faut qu'il pleuve ils l'ont dit à la télé. En plus, si on veut pouvoir nettoyer nos camions cet été, il faut remplir les nappes phréatiques. Je n'ai pas la grande forme mais je ne vais pas loin non plus, Beaucaire. Arrivée à 8h3O, poste de garde, protocole de sécurité à signer avant de rentrer. Signé mais non lu, de toute façon, les consignes sont les mêmes d'une usine à l'autre mais nous sommes en France pays où on aime la paperasse inutile. C'est comme les fiches de sécurité, lisez en une, c'est la exactement la même que le produit soit toxique inflammable ou corrosif. Deux heures d'analyse, j'en profite pour dormir un poil, le lundi c'est toujours dur. Je devais être bien crevé, la sirène a sonné pour une alerte, je n'ai rien entendu. Je sors un peu avant midi, le chef m'a fait avancer le chargement qui est prévu demain, j'ai donc le temps de manger avant de redescendre sur Martigues laver et charger. Il y a pas mal de monde à Lavéra, ça rappelle l'époque où cette usine tournait à plein régime. Une bonne heure d'attente avant de charger mais je reste zen, je prends de l'avance pour demain. A la sortie, il me reste juste assez d'amplitude pour monter à Sorgues sur la route de Bédarrides retrouver Turbo 51. Nous ne connaissons pas ce resto mais la surprise est bonne, il y a même de la mayonnaise maison une rareté de nos jours. Sur que ce resto va être sur le site.

Les arbres fruitiers sont en fleurs

Mardi 6 mars

J'ai le temps, donc je le prends. Montée sur Lyon pour faire le plein au dépôt, bonne pause gamelle, sieste et, de Dole à Nancy par les petites routes via Vesoul Epinal histoire d'économiser l'autoroute. J'aime les nationales, on est moins stressé que sur les autoroutes et le paysage est bien plus champêtre. Le soir, je m'arrête à la sortie Saint Avold entre Nancy et Metz. Le resto ne m'a jamais laissé de grands souvenirs mais on y voit de plus en plus de camion, la qualité aurait elle changé ? Mauvais calcul, il y a des soirs où on regrette de ne pas manger au camion. Si un plaisantin met ce resto sur le site, sur que je ne parle plus à Phil. .

Le virus H5N1 n'est pas encore arrivé, les poulets sont encore dehors.

Mercredi 7 mars

IL a plu toute la nuit, je sais, c'est la saison mais ça met les routes et les camions dans un état. Début de matinée, je suis à Saint Avold, la réception est accueillante, il fut une époque où ce n'était pas le cas mais le personnel a changé. Livraison express, lavage à côté mais, comme je ne suis pas pressé (RDV 13h00) je laisse passé un collègue qui est juste en temps. Le temps de ça, je prends la douche. J'arrive juste au changement d'équipe, on se demande pourquoi ils programment des rendez vous à cette heure. Descente sur Saint Etienne, j'ai de l'amplitude pour descendre jusqu'à Digoin mais, cette voie express n'a presque pas de place de parking alors je joue la sécurité et je m'arrête au centre routier de beaune. Pas celui de l'autoroute celui qui est dans la ville c'est un ancien Arcotel mais on n'y mange pas trop mal. Je mange en compagnie d'un polonais qui parle bien anglais, il bosse pour une boite hollandaise (je peux pas dire le nom mais leurs camions sont orange). Il m'explique qu'il travaille pour environ 50 euros par jour tout compris, j'espère qu'il en a volé un max à son négrier pour payer son repas.

Entre deux averses

Jeudi 8 mars

L'heure que j'aurai pu faire hier, je la fais ce matin donc lever encore plus tôt ce qui me permet d'avoir Phil qui est en direction du dodo. Descente par Digoin Roanne c'est un peu plus long mais on évite le bordel matinal de Lyon et ça économise l'autoroute et puis, je le dis assez souvent, j'aime les nationales pour les restos et les paysages. Tant pis pour les kékéboubouilles qui sont incapable de faire trois pas en dehors des voies express sans mouiller leur siège. Arrivée pile poil, le camion de 7h00 est fini et tout est prêt pour moi. Ils attendent Cinq camions aujourd'hui, ça débite un max dans cette usine. Retour à Lyon pour laver, je pensais charger cet après midi mais le poste de chargement est en réparation, je rentre donc chez moi pour buller un peu et préparer quelques affaires pour le prochain voyage. Je vais encore passer pour un touriste mais la semaine n'est pas finie et je sais que je ne vais pas gêner beaucoup sur le parking du dépôt cette semaine.

La vallée de la Loire vers Roanne

Vendredi 9 mars

C'est bien de passer une nuit à la maison mais il faut penser à travailler, départ avant 7h00 pour charger à Roussillon. Ca traîne aux papiers comme d'habitude mais je suis sorti avant 10h00 ce qui me permet d'être à Grenoble avant midi. Je fait le plein de G O et d'huile (je ne passe pas souvent alors je fait des réserves) je fais aussi scanner mes disques. Je devais passer par le train mais, le vendredi, il a encore plus de retard que d'habitude et je n'ai pas envie de perdre une journée et dormir à Turin. Mon chef a été sensible à mes larmes, je passe par la route, c'est plus zen. Je mange avec quelques collègues et je file. Il n'y a pas trop de circulation dans la Maurienne malgré la fermeture du Mont Blanc mais je n'échappe pas à l'attente de l'escorte. Sur le parking, un turc accroche le mobile home d'un hollandais en convois exceptionnel, le temps de faire le constat, on perd encore du temps. Vers Bussoleno, je croise un Stralis de chez DELTA, j'aperçois furtivement Petite Pomme qui rentre chez elle, petit échange de textos. Je sors de Turin à 18h00 avec le train je serai arrivé vers 20h00 j'ai donc gagné plus de 2h avec la traversé de la ville. Je passe Bergamo et me mets en chasse d'une place de parking. Je pensais que le vendredi il y aurait plus de place mais je me suis trompé dans mes divinations. J'arrive à me garer vers Brescia, il était temps.

Samedi 10 mars

 

Grasse matinée, et poursuite du périple, si j'ai bien compté, je suis à moins de 10h de Vienne. C'est pas moi qui calcule, c'est l'ordi. La Douche est en panne, la journée commence bien. La circulation est fluide le samedi et Venise passe sans bouchon, ça me change un peu. Je trouve une douche vers Udine et après un panino (j'adore ça) je fini ma traversée de l'Italie allége de ma crasse. Je retrouve la montagne après la plaine du Pô. Il y a plus de dix ans que je n'ai pas mis les pieds en Autriche, je m'arrête pour payer la fameuse GO BOX et je n'ai plus qu'à finir mon voyage sur une route que je découvre. J'espérais trouver un truck stop le long de l'autoroute mais il n'y a rien, le dernier parking est archi plein et je me pose comme je peu.

Premiers pas en Autriche

Dimanche 11 mars

Le temps pluvieux d'hier est remplacé par un ciel bleu mais il y a un vent glacial. Moi qui pensais que, comme en Allemagne, il y aurait des trucks stop ouverts le dimanche, je me retrouve sur l'autoroute. Dans mon malheur, je ne suis pas le seul, il y a des tchèques, polonais, hongrois.. . Et même un portugais avec qui je vais manger le midi. Les prix sont chers mais, un petit extra ça ne fait pas de mal et puis je n'ai pas le courage de faire chauffer ma gamelle. Ceux qui se plaignent de leurs conditions de travail devraient faire un tour sur les parkings le dimanche voir les gars de l'est laver leurs fringues dans des cuvettes au pied de leur camion, manger à l'arrière de leur semi tels des pestiférés. Mais le français est un éternel râleur. Il fut un temps où on avait une bonne chance de trouver un français ce qui permettait de na pas passer le dimanche tout seul. Maintenant, on ne voit presque plus d'occidentaux et j'ai parfois l'impression d'être un des derniers d'une espèce en voie de disparition. Un vieux dinosaure en somme. Un peu de nettoyage de cabine, lecture, mots croisés, un dimanche banal quoi.

J'ai du prendre la dernière place

Lundi 12 mars

Petit café avant de partir (à 2,20euro on prends le temps de le déguster) Si mon ordi ne s'est pas trompé, je ne suis pas loin du client, banco, je le trouve en deux coups les gros, il faut dire qu'il est en périphérie c'et plus facile. Je suis même en avance mais j'ai pris de la marge au cas où, surtout que c'est la première fois que je viens à Vienne. Je suis tombé sur les TGV du chimique, on vide dans des cubitainers, avec un petit tuyau et en pesant chaque container, un temps fou, je reste pas loin de 6h dans l'usine. Moi qui pensais revenir sur Venise en touriste, je n'y serai même pas ce soir. Les joies du boulot, je rentre donc en faisant juste mes 45mn, j'arrive quand même à Latisana dans la limite de l'amplitude mais c'est juste. Je m'offre une ventrée de macaronis à l'arrabiata.

Mon client est au prochain feu

Mardi 13 mars

Contrecoup des retards d'hier, j'ai droit aux embouteillages vénitiens, une demi heure de perdue. La station de lavage est un modèle de rapidité et, le temps d'un capuccino, re route jusqu'à carrare, un quat d'heure pour charger, c'est tout automatique et ça ne traîne pas. IL ne me reste plus qu'à finir mes heures pour aller le plus près possible de la frontière, j'ai espoir de pouvoir finir à Imperia. C'est passé tout juste, mais ce soir j'ai droit à mes spaghettis.

Mieux vaut faire chauffer sa gamelle dans les Apennins que faire chauffer son moteur à Pékin. (Proverbe débile chinois)

Mercredi 14 mars

Toujours le retard de lundi que je n'arrive pas à rattraper, départ à 5h00. Les journées sont plus longues et j'ai droit au lever de soleil sur la Riviera. J'ai traversé Nice avant le rush et je suis devant l'usine vers 7h00 ce qui me laisse le temps de boire mon café et de téléphoner un peu partout, 4 jours sans, j'ai du retard à rattraper. Je suis le seul à vider ce qui augure une livraison assez rapide. Dommage, la cuve est pleine, le temps de transvaser, une demi heure de perdue. Retour sur Marseille (en prenant le temps de manger au Cadet Rousset) poser mes rapports et faire un coucou au chef et je vais à Cavaillon, il y a un monde fou, ça charge mal depuis deux jours et ça s'accumule, je sors vers les 20h00, mon amplitude est foutue il me reste juste de quoi aller jusqu'à Montélimar sur l'autoroute. Il y a un resto avec le panneau « les routiers » mais, comme ils ont des horaires de bureau et qu'ils sont fermés le samedi, je l'évite soigneusement et je fais chauffer ma gamelle au camion. Décidément, c'est ma semaine des retards.

Le panneau qu'on aime bien

Jeudi 15 mars

Pourquoi changer ? Je me lève encore plus tôt pour avoir une chance de passer Grenoble avant le bazar, je suis passé juste mais je suis passé, personne au poste de déchargement, une demi heure plus tard je suis sorti. Je m'offre le café et les tartines au bistro du coin le temps que le coup de feu se calme un peu et je file au dépôt. Ma remorque passe à l'épreuve cet après midi, je la pose avec la liste des réparations, elle a 10 ans mémère et il lui faut bien des soins de temps en temps. Le marchand de pneu me tombe dessus «  puisque tu es de passage, je vais te changer les pneus » Je perds une heure et demie mais je repars avec des chaussettes neuves à l'arrière. Direction Aiton pour accrocher une remorque qui vient d'Italie, je dois la vider demain à Issoudun. Je calcule qu'il doit me rester des heures pour aller jusqu'à Moulin, encore un lever de bonne heure en perspective. Je me suis bien gouré dans mes calculs, je tire jusqu'à Mornay/Allier, je vais dormir un peu plus et puis, on mange très bien à n'importe quelle heure de la nuit, ce qui devient rare et mérite d'être signalé.

Vendredi 16 mars

Pour la première fois de la semaine, je pars après 5h00 du mat, une grasse matinée de routier en somme. Je ne suis pas stressé et j'arrive chez le client vers les 8h00, il y a déjà des camion en attente pour charger, d'habitude, ça va bien mais, aujourd'hui il y a foule et je ne sors que vers midi. Je dois aller à Auxerre changer la remorque avec un collègue. Au téléphone il m'annonce que ça a merdé pour lui aussi, du coup, on est presque syncros. Je monte en prenant juste le temps d'un plat du jour avalé au lance pierre parce que le gars est en vacance ce soir et je ne veux pas le faire attendre. De Bourges à Auxerre, je ne connais pas cette route mais c'est joli. Joli mais tirant, heureusement que je suis à vide. J'ai quand même découvert un resto sympa qui va figurer sur le site. On fait le relais sur le parking des « Six boules » à Epineau, ça fait tout drôle de voir ce resto de légende réduit à l'état de carcasse calcinée. J'accroche une citerne bi tronconique, on appelle ça une banane chez les citerniers. Petite coupure et, retour maison, il me reste 5h de conduite, ça doit suffire. J'arrive tard le soir mais je suis à la maison ça commençait à me manquer.

J'ai la banane

Samedi 17 mars

repos

Dimanche 18 mars

repos

Lundi 19 mars

Je dois vider un peu avant Grenoble, je suis content, je n'aurait pas à me farcir la traversée du lundi matin, une heure de gagnée. Livraison habituelle mais, je rince ce produit qui a tendance à coller en séchant, sans laisser couler l'eau par terre quand même. Ca me prend un bon moment mais le laveur va gagner du temps (et de la sueur) en échange. Je pose la citerne au dépôt et je retrouve « Mémère » qui a reçu un petit lifting. Direction Roussillon sous la neige fondue, j'ai peur, Amédée est bien capable de nous bloquer les routes d'Helsinki à Tamanrasset pour économiser sur le sel. Il y a du monde et ça traîne au guichet, 1h30 pour se faire enregistrer, la queue pour charger et 1h pour faire le papiers, l'après midi est bien entamée quand je sors. Heureusement, il n'y a pas d'urgence mais, si on devait mettre tous les camions qui sont en attente à droite à gauche dans les usines, il y aurait encore plus de monde sur les routes. Je roule jusqu'à Issanka et je me pose pour la nuit.

Neige fondue

Mardi 20 mars

Départ au chant du coq, et j'apprends que les deux collègues qui ont chargé devant moi hier ont fait une grande coupure, Du coup, ils se retrouvent derrière moi. C'est pas grave, ont se retrouvera au dépôt ce soir. La France est sous les averses de neige sauf la côte sud qui a droit au Mistral et à la tramontane. Je prends le temps de faire mes couses à La Jonquière et je fini pépère jusqu'à Tarragone, j'aime bien cette usine, ça ne va pas trop mal si on considère le trafic phénoménal qu'il y a. Je retrouve mes collègues en sortant, je file passer un coup de vapeur au dépôt où je retrouve u autre collègue, décidément, c'est la journée rencontre. Tout le monde se retrouve le soir. Tout le monde ? Non car l'un d'entre nous rentre sur marseille. Les trois restants se rendent à pied au resto dans la zone pendant que les camions restent seuls dans le dépôt Sous le vent qui ne faibli pas et qui nous promet une nuit froide.

Neige à la Jonquière

Mercredi 21 mars

Le vent ne s'est pas calmé et ça pince dur. Un chargement par ce temps, inutile de dire que je sors de la cabine juste le temps nécessaire. En remontant, ça plante d'un coup au péage qui est à la sortie de Barcelone, j'ai vu un gros nuage de fumée dans le rétro, ça a du bien cartonner. J'espère que ce n'est que de la ferraille. Le vent tourne à la tempête un peu avant la frontière mais j'arrive à tenir sur mes roues. A Narbonne, je fais un bout de route avec Sumo, petit visu le temps de la coupure et nous nous séparons vers Nîmes. Le vent est toujours aussi violent et, ça ne se calme que quand je quitte la vallée du Rhône en coupant vers Grenoble. Je pensais manger à l'Ecancière mais c'est fermé le soir, il y a un mois, c'était encore ouvert, je me rabats sur l'autoroute pour faire chauffer ma gamelle. Encore un resto à éviter soigneusement.

Ca coince à la frontière

Jeudi 22 mars

Je suis de bonne heure pour vider à Grenoble mais, il y a pas mal de camions. Il y a des jours où on se dit qu'on ferait mieux de rester couché (snif). Un collègue espagnol devait vider hier mais il est tombé en panne, il va vider en dernier coup de fil à la boite, je n'ai pas d'urgence, je lui laisse mon tour, il va rentrer plus vite chez lui. Cette B A va peut être m'assurer une petite place au paradis. Moi qui devait vider à 9H00, je me retrouve le dernier et je sors juste pour midi, je file laver en mangeant à la table qui recule et je passe au garage faire jeter un œil à mon ralentisseur qui déconne. Le mécano tâtonne, c'est sûrement électronique, mais au passage il remarque qu'un étrier de suspension avant (derrière c'est à air) c'est fait la malle. Camion bloqué on va en profiter pour changer les durites par précaution (il a 500 000 pépère) et réparer toute le bricoles dont la clim (les chaleurs arrivent). J'ai le choix entre prendre le camion d'un collègue qui est en vacance ou prendre des RC, il n'y a pas photo, chacun chez soi et les puces seront bien gardées. Un collègue me ramène à Lyon et, avec ce temps magnifique, je vais encore passer pour un bulleur. OUI et alors ?

la neige arrive enfin sur grenoble

Vendredi 23 mars

Samedi 24 mars

Dimanche 25 mars

Lundi 26 mars

Mardi 27 mars

Mercredi 28 mars

Jeudi 29 mars

Vendredi 30 mars

Samedi 31 mars