Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Septembre 2007

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Samedi 1

 

Dimanche 2

Lundi 3

Dur dur ! Il faut reprendre les habitudes, se lever au chant du coq (sale bête), en clair, travailler un peu pour mériter ses prochaines vacances. J'entasse mes affaires dans le tracteur sans trop ranger, on fera ça plus tard et j'accroche une remorque pour la vider pas bien loin. Ca se présente plutôt bien, je suis tout seul. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que c'est une usine d'énervés. Une demi heure pour s'inscrire et se mettre en place, autant pour que le gars vienne prendre l'échantillon, une heure pour vider et, encore une bonne demi heure entre la fin du dépotage et l'arrivée du gars pour débrancher. Presque une matinée de bouffée, au moins j'ai eu le temps de ranger la cabine, le collègue qui est arrivé derrière moi n'est pas près de sortir. Je descends pour aller laver et, je fais l'échange de remorque avec un collègue qui me refile ma « Mémère ». On ne peut pas empiler les galères, le lavage se fait en un éclair (le produit est facile à laver) et j'ai le temps de manger vite fait pour être au rendez vous pour charger. Direction Brive en prenant la nationale après Clermont Ferrand et, tant que j'y suis, je la garde jusqu'à Ussel en espérant trouver un resto. Depuis l'ouverture de l'A89, la nationale est sinistrée, tout est fermé, heureusement pour moi, il y a un truc qui c'est ouvert à la sortie d'Ussel, il était temps, j'étais en limite d'amplitude. J'ai trouvé un resto sympa, ça va me permettre d'étoffer le site des restos routiers.

Mardi 4

Marrant comme les jours ont raccourci, il y a un mois, je serais parti de jour. J'arrive du côté de Brive à l'ouverture et, comme les jours se suivent sans se ressembler, je reste à peine plus d'une heure. Le programme est on ne peu plus cool, je ne recharge que demain à Lacq. Je musarde donc sur les petites routes, Périgueux, Marmande, Mont de Marsan… Je prends le temps de manger et j'arrive au lavage dans l'après midi. Il y a déjà deux collègues, une bonne douche, entre temps un Moldave naturalisé espagnol de l'agence de Tarragone nous rejoint. Ce gars parle moldave, russe espagnol et français, impressionnant ; Et on dit ces pays arriérés… Nous finissons au resto mais je me suis couché de bonne heure, je n'ai pas encore repris le pli des levers de bonne heure.

Mercredi 5

Il y a un peu de monde au chargement et je suis le troisième. Un peu de temps de perdu mais, il n'y a pas péril en la demeure, j'ai largement le temps. Je monte tranquillement vers Marseille. Il y a un beau ciel tout bleu mais il ne fait pas trop chaud. J'ai encore galéré avec le télémerde à Toulouse, la routine. Arrivé sur Narbonne, la Tramontane et le Mistral s'en donnent à cœur joie. L'avantage de la citerne, c'est qu'il n'y a pas trop de prise au vent (surtout latéral), les collègues en volume n'ont pas cette chance et se font bien secouer. Arrivée à Rognac le soir, le vent est tombé et je dors comme un bébé.

Jeudi 6

Encore une dure journée en perspective, Huit heures de route au plus. Pendant que je me bats avec un pain au chocolat, la télé annonce la mort de Luciano Pavarotti, Ce génie de l'opéra que seul Caruso surpassait nous a quitté. Lui qui avait osé mélanger le bel canto et la pop en n'hésitant pas à chanter avec Bonno, Brian Adam ou Annie Lennox n'est plus. On va en parler quelques temps mais ça va faire moins de bruit que l'anniversaire de la mort de Dalida ou de Lady Di. Plus on a de talent, moins on parle de vous. Je suis au dépôt à l'ouverture, café, petit coup de karsher sur le camion, une bonne douche après et, je me mets en route doucement. Pour la première fois depuis l'installation de mon télémerde, je passe un péage sans ce petit pincement de peur. Il faut dire que les italiens ont un système à la con qui permet de passer vite et bien, ces gens là n'ont aucune notion du modernisme à la française. J'arrive à Fiorenzuela à 20h00 et le parking du resto est déjà saturé, j'ai du prendre une des dernières places libres.

Vendredi 7

Toujours ce timing très cool, je suis le deuxième pour vider donc, j'ai le temps. J'arrive un peu après l'ouverture, le collègue est déjà en place, nous fumons en prenant le café, l'accès du poste est interdit au chauffeur pendant le dépotage. C'est mon tour de vider, je file sous la douche une fois mis en place. Direction le lavage, il est midi et, je trace vers Carrare. Un panino (on ne dit pas un panini comme on ne dit pas un lavabi ou un piani) vite fait et je charge très rapidement comme toujours dans cette usine. Il ne me reste plus qu'à rentrer à la maison. Je suis trop tard pour attraper le train, je vais donc rentrer par la route. Ceux qui trouvent que j'ai un programme cool cette semaine vont remarquer que je ne vais pas pouvoir rentrer ce soir. Comme quoi, je ne suis pas qu'un touriste. J'arrive à Borgonne pour manger et faire le plein de cigarettes. En allant me coucher, j'ai pu voir le train passer avec son heure de retard habituelle.

Samedi 8

C'est mon lever le plus tôt de la semaine mais je veux rentrer de bonne heure chez moi. Il n'y a personne au tunnel et j'arrive en France au lever du jour. J'apprends qu'on a perdu notre premier match, snif. Je vide dans la matinée à Grenoble, je passe un coup de flotte dans la citerne, le produit ne collera pas et sera plus facile à laver lundi. Je pose le camion au dépôt de Grenoble, une voiture m'attend pour rentrer à Lyon où j'arrive pour midi. Il fait beau, c'est le week end, vivement les prochaines vacances.

Dimanche 9

Lundi 10

Départ avec m voiture de fonction, c'est plus rapide qu'en camion et on évite les voies véhicules lents. Les meilleures choses ayant une fin, je pose mon carrosse au dépôt pour reprendre mes habitudes et mon camion. Je ne vais pas très loin, juste sur a piste de lavage, j'ai quand même traversé la cour. Vu que je ne suis pas très souvent à Grenoble, je passe dans les bureaux histoire de mettre les papiers à jour. Une fois la citerne lavée, je passe au graissage et je vais charger. C'est fini pour midi et je mange un morceau vite fait avant d'entamer mon  périple. La nouvelle fait la une des journaux radiophoniques, le ferroutage Luxembourg Perpignan débute aujourd'hui. Fini les camions sur l'autoroute, vive l'air pur et ça se voit. Enfin pas trop, en fait, je n'ai vu aucune différence, il faut dire que le train n'était qu'à moitié plein mais les radios n'en n'on pas parlé. Mais, quand ça marchera bien, 40 remorques par jour, c'est sur que la différence sera visible. Une question me vient à l'esprit, comment on fait l'électricité des trains ? Parce que ça consomme ces bêtes là. Le premier qui me parle d'électricité  nucléaires, je lui balance un épi de mais transgénique sur le pare brise. Quand tous les camions seront sur les trains les anti camion pourront toujours manifester contre les centrales atomiques (qui a dit à comique), ça leur fera une occupation de remplacement. Vers Nîmes, croise Sumo qui remonte déjà. Je vais jusqu'à mes 9h et je me pose vers Saint Gaudens et j'en profite pour essayer un resto.

Sumo remonte déjà

Mardi 11

À peine deux heures pour arriver à Lacq à l'ouverture. C'est l'anniversaire des attentats contre les tours à Nouillorque, je vais passer la journée le nez en l'air histoire de surveiller qu'un avion n'ait pas l'envie de se crasher dans mon point G. Il y a pas mal de monde mais, je suis le seul à vider. Le temps de s'inscrire, déjà une demi heure de passé, en plus, c'est assez long pour vider, la pompe est poussive. J'aime bien venir ici, les usines sont toute les unes à côté des autres donc, lavage à côté et, rechargement, à côté. C'est certainement mon jour de chance, je suis encore le seul sur le poste, je rentre donc le premier (après la pause de midi quand même) et je ressorts une heure après. Au bout de mon amplitude et je mange à Sète ou j'aperçois furtivement Fast et son chauffeur qui font leur ramasses. Rencontre express, la marée c'est un métier, c'est Fast qui le dit.

En France on a un peu de pétrole

Mercredi 12

Lever de bonne heure, je vais essayer de vider aujourd'hui mais, la livraison est prévue le matin et caler 7h de route dans la matinée, c'est pas évident. J'ai calculé que je peux faire la coupure au dépôt en même temps que le plein. Vers Valence, un Pérénot me double en klaxonnant, c'est Maxim 26. Nous prenons à peine le temps de faire une photo qu'il est temps de repartir. Heureusement, le client est prévenu, et je peux vider l'après midi. Je lave à pas très loin et, je n'ai plus qu'à rentrer sur Lyon pour charger demain.Il ne me reste pas assez d'heure pour rentrer au dépôt et je m'arrête à Belleville.

Je voulais faire une photo artistique du lever de soleil, c'est raté.

Jeudi 13

J'ai bien fait de partir tôt (5hOO) pour être à l'ouverture, l'informatique est plantée. Un peu plus d'une heure de perdue. Du coup, je sors pile à l'heure des bouchons. Petit plus, il y a un camion en panne sur une bretelle et ça remet un peu plus de bazar. Je descends jusqu'à Sète, et, encore une emmerde, le télé merde plante. Le temps de remuer un feignant pour me le passer en manuel….

Quand je pense qu'on envoie des machines sur la planète Mars et qu'on n'est pas foutu de régler une antenne…. Moi qui pensais pouvoir vider avant midi, j'arrive après la pause casse croûte des gars de l'usine. Je mange un morceau pendant le déchargement. Cette fois, le péage de Sète daigne fonctionner, j'ai moins de chance à Montpellier, ça rame encore, le polonais à côté de moi n'a pas plus de chance, la pauvre fille du péage a ramassé pour son patron, C'est pas très correct je sais mais je commence à en avoir ma claque de ce pays où on n'est pas foutu de brancher le fil vert sur le bouton vert et le fil rouge sur le bouton rouge. Je passe au dépôt changer de remorque et je file charger à Lavéra. Je rentre juste avant la fermeture et je ressorts le dernier. La radio annonce un concert unique de Led Zeppelin le site a enregistré 20 millions de demandes en une journée. Affolant !!! Les multiples retards de la journée font que j'ai passé une journée à courir. Je me pose au Camarguais à Fos sur mer Dure journée nerveusement.

La technologie française en pleine action

Vendredi 14

Je me présente à l'ouverture, un gars viens me dire bonjour, c'est Lohr 13 qui a été prévenu par Rascal que je venais vider dans son fief. Et hop, une photo devant la machine à café. Livraison standard, même pas deux heures et direction le dépôt pour récupérer Mémère et filer la laver à Martigues. Jean Luc me rejoint puis, un peu plus tard, Rascal. Encore une photo et nous mangeons ensembles. Avec Jean Luc, nous allons à Lavéra pour charger, nous n'avons pas le même produit mais c'est le même guichet. J'entrevois la perspective de ne pas rentrer trop tard ce soir. Mauvais karma, ça merde pas mal aux papiers et nous restons plus d'une heure au guichet. Inutile de préciser que derrière, ça s'accumule. Je finis quand même par charger et, bien sur, je retrouve la queue du début même si elle c'est un peu résorbée. Je n'ai plus qu'à monter mais, je ne serai pas à la maison pour le repas. Je rentre quand même plus tôt que la semaine dernière, comme quoi, il faut rester positif.

Je suis enfin sorti de Marseille

Samedi 15
Dimanche 16

Lundi 17

Journée vraiment cool, je musarde à la maison et je m'offre un plaisir rare dans la vie d'un routier, je dis au revoir à mes enfants qui partent au lycée. Je fait un peu de ménage (c'est ma femme qui va être contente) et je bulle devant l'ordi. Je pars donc après manger et c'est encore plus dur moralement. Je commence bien, il y a des travaux au péage de Villefranche et, bien sur, il n'y que trois cabanes d'ouverts. Bilan des courses, 5 kms de bouchon. Poursuite tranquille du trajet en passant par Moulin. Je fait la coupure vers Nevers et, les ciel qui se charge de plus en plus depuis mon départ, prends la bonne idée de déverser sa pluie et son tonnerre sur nous. Je prends la bonne vieille RN7 au lieu de l'autoroute et je trouve un resto juste avant Briare.

Déjà un embouteillage.

Mardi 18

10mn de route pour être chez le client, l'analyse traîne une bonne heure et, moi qui pensais partir tôt, je perds déjà un peu de temps. Direction Troyes. A la sortie de l'Autoroute, on a tout automatisé, c'est super, surtout quand c'est en panne. Il faut donner son numéro de télé péage à l'interphone et ça prend un temps fou. Au bout d'un quart d'heure, 2 véhicules sont passés et la queue atteint déjà un bon kilomètre. Visiblement, APRR s'en bat les c……. et n'a pas l'intention d'envoyer un dépanneur. Nous finissons par lever la barrière et la coincer avec des pierres, tout le monde est passé sans payer.20 mn de perdues quand même. La station de lavage est au nord de Troyes mais, il y a des travaux sur la bretelle et c'est fermé. Bien sur, c'est signalé au dernier moment. Je reperds un bon moment sur une déviation à la con. Un coup de vapeur vite fait, il n'y a personne devant moi, et je n'ai plus qu'à cavaler vers Saint Avold. Avec une coupure quand même parce que depuis ce matin… Du coup, je ne suis pas à l'heure prévue mais, c'est la fin de la journée et ça ne porte pas trop à conséquence. Je roule un peu et je fini ma journée dans un gastro de M….. mais il y a si peu de parkings dans ce coin que je n'ai pas trop le choix.

Ils le disent dans la pub « Télé péage, plus simple, plus rapide »

Mercredi 19

Je descends tranquillement, j'ai du temps aujourd'hui, ça me change d'hier. Une bonne douche vers Chaumont le temps de la coupure, un arrêt chauffage de gamelle et une petite sieste plus tard, je me présente au train. Il fait beau mais il y a un vent froid, il faut se rendre à l'évidence, l'été est fini sans avoir commencé. Le train est censé arriver à 18 h 50, il arrive pile poil à l'heure à 20 h 45. Je dit pile poil parce que, tant qu'il n y a pas plus de deux heures de retard, on est dans la normalité. On va quand même rester pas loin d'une heure coincé à Modane. Là on va pouvoir parler de retard. Nous sommes arrivés avec 2h30 de retard, la routine.

Un bien joli chargement.

Jeudi 20

Quand le réveil a sonné, j'ai eu l'impression de m'être endormi 5 mn plus tôt. Je me rattraperai sur la coupure. IL fait nuit, pas trop frais, l'idéal pour rouler. A Piancenza, il y a des travaux et les embouteillages du matin qui vont avec, il faut dire que j'arrive à la bonne heure. Je profite des 45 mn pour faire une sieste et régler son compte à un croissant et j'arrive pour midi chez le client. Il est situé dans la montagne aux alentours de Florence. Le temps de me faire chauffer une gamelle et je rentre direct. Ca ne traîne pas, on me branche tout de suite Le genre de client comme je les aime, une fois branché, on s'occupe de tout et je n'ai qu'à aller à la machine à café en attendant que ça se passe. Descente sur Carrare, en prenant le temps de laver en route et, comme on est en fin de journée, il n'y a pas grand monde. Il ne me reste plus qu'à rouler jusqu'au bout de mon amplitude pour me poser une cinquantaine de kms avant Gênes.

Les Apennins

Vendredi 21

Ca commence bien, j'ai mal réglé le réveil et je pars avec une heure de retard. Heureusement qu'il n'y a rien d'urgent aujourd'hui mais il me faut 6h00 plus la coupure pour aller à Marseille, en clair, je vais sauter le repas de ce midi. Je suis très fort, je m'auto puni. La remorque est à vider lundi, je la pose au dépôt et j'en prends une autre pour aller la charger à Lavéra. Je dois quand même la laver d'abord, ce qui me prend un bon moment. Au moins, quand j'arrive pour charger, il n'y plus grand monde et les papiers sont envoyés en un clin d'œil. Je suis le dernier pour ce produit, inutile de dire que les gars me branchent tout de suite, après moi ils, sont en week end. Je fini tout ça en fin d'après midi et il ne me reste que deux heures à rouler. Je suis encore emmerdé au péage de Lançon et je perds 10mn pour aller chercher un ticket au bureau et il fallu que je pousse la barrière avec le camion pour passer parce qu'elle n'a jamais voulu s'ouvrir. Sur la RN7, il y a un resto qui vient d'ouvrir, je décide de l'essayer et j'ai mangé comme un roi. La journée ne fini pas si mal que ça.

La grande bleue est toute ….bleue

Samedi 22

Je fais les deniers kilomètres qui me séparent de la maison, ce qui me prend 2h30. Il fait beau, c'est le début de l'automne et j'ai une sortie à cheval de prévue ce midi. Tout va bien.

Les derniers mètres

Dimanche 23

Lundi 24

L'astre du jour n'a pas encore daigné darder ses rayons bienfaiteurs sur la ville endormie que le pinceau des phares de mon véhicule troue la nuit. Je me la fais écrivain pour dire que je suis parti de bien bonne heure. C'est dur le matin, je me réveille avec un vieux Krokus groupe de hard suisse (si, il y a du hard suisse), inutile de dire que ça déménage dans la cabine. Au bout de trois heures de route, j'arrive aux environs de Thiers. Une petite sieste le temps de l'analyse, et je sors dans la matinée. Comme d'habitude, je reviens par la petite route via Ambert. Retours sur Lyon pour recharger dans l'après midi. Je retrouve Eric qui a vidé ma remorque ce matin Nous sortons en même temps et nous changeons nos remorques à Roussillon. Je retrouve donc Mémère, on ne sera pas restés longtemps séparés. Je n'ai plus qu'à descendre en direction de bagnoles sur Cèze. Vu l'heure où je suis parti ce matin, pas besoin de me bercer pour que je m'endorme.

Une photo d'église, ça change

Mardi 25

J'ai dormi comme un bébé, en plus j'ai le temps, je vide à 9h00, ce qui ne m'arrange pas pour le reste de la journée mais, la livraison ne se passe pas trop mal. Direction le lavage à Martigues. Là, ça coince, il y a du monde et je perds pas mal de temps. Les cheminots menacent de faire grève pour les retraites pour les retraites, ça nous donne du boulot en rab mais ça fait pas mal de monde au chargement. En clair, ça embouteille pas mal et je passe plus d'une heure rien que pour m'inscrire. Je ressorts en fin d'après midi et je monte jusqu'à Valences pour retrouver jean Luc, un collègue. J'ai passé cette journée en attente pour ne rouler que 5h00.

L'étang de Berre

Mercredi 26

J'ai fait le minimum de coupure, et je vais arriver sur Lyon au bon moment pour planter dans les bouchons, je paye mes retards d'hier. Je passe au dépôt faire le plein et, normalement, je mets une demi heure pour faire un km. J'ai de la chance, c'est pas encore bouché et passe relativement bien, ça c'est joué à Quelques minutes près. Il ne me reste plus qu'à aller à Saint Avold, heureusement, c'est une usine aux horaires de réception très larges, il y en a encore en France. Je vide en fin d'après d'après midi et, coup de fil au dispatch, il y a le feu et je dois redescendre sur Lyon. J'ai de la marge, je prends la nationale par Epinal. J'ai de quoi passer Nancy et je m'arrête vers Charmes ou je trouve un resto sympa.

C'est balaise une éolienne

Jeudi 27

Descente par la nationale et sous la pluie, il fait un peu froid, c'est l'automne. J'arrive au lavage de Dole suffisamment tôt pour être avant les gars qui sont encore en train de vider. J'ai donc le temps de prendre la douche et de finir peinard jusqu ‘à lyon. Pas grand monde au chargement, il faut dire qu'une partie de l'usine est en train de s'arrêter, ça fera un peu plus de chômeurs. Il me reste de quoi descendre jusqu'à Nîmes ; Bédie qui a fait un tour à Bordeaux, vient me rejoindre au resto. Je vais dîner en charmante compagnie ce soir.

Petit matin pluvieux

Vendredi 28

Je rame pas mal pour trouver mon Adresse dans Montpellier, heureusement, Rascal qui est du coin, me tire de ce mauvais pas. Grâce lui soit rendue, merci. J'ai perdu un peu de temps pour trouver mais, pas de panique, je recharge Près d'Avignon, ce n'est pas trop loin. Passage Nîmes pour laver et, je prends mon temps pour faire chauffer ma gamelle au soleil. Après tout, je ne suis pas si pressé que ça de retrouver la pluie lyonnaise. IL y a du monde pour charger, j'en profite pour faire une petite sieste. Je sors quand même en fin d'après midi et, il ne me reste que trois heures pour rentrer la maison. Je passe du soleil aux essuies glace en peu de temps mais je suis la maison pour dîner en famille.

Ca vide

Samedi 29
Dimanche 30