Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Novembre 2007

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Jeudi 1

Journée de plantage habituelle sauf qu’il y a pas mal de monde. La matinée, je prends mon temps et le resto est équipé d’une borne wifi, je saurai quoi faire cet après midi. J’ai fait le ménage en grand de la cabine, c’est pas du luxe, c’est fou comme la poussière peut s’accumuler dans les coins peut accessibles

La torchère à craché toute la nuit.

Vendredi 2

Je suis à côté du client, comme ça, j’aurai toutes mes heures pour rentrer à la maison. Je charge dans un petit dépôt où l’ambiance est sympa. Une heure pour tout envoyer et, je n’ai plus qu’à redescendre à Lyon. Avec le pont du 1° novembre, il ne devrait pas y avoir trop de circulation sur Paris. Je suis passé comme une fleur, plus qu’à rouler pour arriver le soir. Ma femme est rentrée de vacance un peu avant moi. Demain, c’est le salon du cheval, inutile de demander ou je serai.

L’ancien quai du paquebot France

Samedi 3
Dimanche 4

Lundi 5

Cette semaine, ça va aller vite pour écrire le carnet de bord. J’ai une sciatique et je vous jure que ça fait beaucoup bobo. Une semaine à ne rien faire, cachets et ostéopathe. Il y a un boulot monstre dans le jardin, avec l’automne il faut nettoyer et je suis comme un con à glander devant l’ordi ou la télé. Moi qui pensais que le lumbago était une maladie de tire au flanc, je constate que c’est pas vraiment joyeux de rester chez soi à ne rien faire. Dans mon malheur, j’ai de la chance, la dernière fois, ce sont les pompiers qui m’ont sorti du camion en pleine nuit sur un parking de la région de Strasbourg.

Mardi 6
Mercredi 7
Jeudi 8
Vendredi 9
Samedi 10
Dimanche 11

Lundi 12

Après une semaine de vacances forcées, il est temps de se remettre au boulot. Il reste une petite douleur mais, j'en ai un peu marre de rester à ne rien faire à la maison. Autant j'apprécie les vacances, autant je me sens un peu coupable d'être aux assurances sociales. Je sais bien que certains usent et abusent sans remord mais, ce n'est pas mon style. J'espère que ça mon dos va tenir le coup. Je retrouve Pépère dans la cour, il m'a attendu sagement par contre, Mémère est partie. Mon chef, qui pense à tout, m'a trouvé une autre remorque histoire de m'occuper. Direction Roussillon, ce matin il y a du monde et je perds déjà une heure rien que pour m'inscrire et plus encore pour sortir. Plus qu'à rouler, le dos à l'air de tenir. Avec tout ce temps passé au chargement, je ne serai pas à destination ce soir du coup, je m'arrête à Bellac. La journée c'est bien passée, je n'ai pas eu mal. Ce soir, je ne prends pas les cachets pour dormir, on verrat ce que ça va donner.

Coucher de soleil

Mardi 13

J'ai bien dormi sans les cachets, c'est une bonne nouvelle pour moi, il y a écrit sur la notice que ça peut induire de l'accoutumance, j'ai assez que la cigarette, c'est pas la peine d'en rajouter. Direction le pays de Ségolène en passant par des petites routes à peine plus large que le camion. Merci au maire de Mézières pour son interdiction, j'ai mis Une heure trente pour faire 75 kms ; Un de ces jours, on va faire Lyon Nantes en passant par Strasbourg et Bordeaux si ça continue. A moins que ça ne fasse partie du plan pour mettre les camions sur les trains. Alors il faudra m'expliquer pourquoi un trafic d'acide entre Lyon et la Rochelle qui se faisait par train se fait maintenant par camion depuis la suppression des petites lignes. J'arrive quand même à l'heure. Je ne sais pas si ça me fait gagner du temps, le produit n'est pas bon. Analyse, re analyse, attente et, je vide en début d'après midi. Je suis quand même parvenu à sortir de l'usine mais, ça m'a bouffé un bon paquet d'amplitude. Je n'ai plus qu'à rentrer sur Lyon sauf que je ne vais pas passer Macon en clair, je vais me présenter à Lyon en plein bordel matinal. J'ai droit à la pluie vers Moulins et même les premiers flocons de neige. Je dors vers Cluny.

La déviation PL de Mézières

Mercredi 14

IL a plus toute la nuit, mais ça n'a pas tourné à la neige, un cm et l'Amédée du coin nous aurait interdit de rouler. Vers Belleville, un camion a brûlé sur l'autoroute mais ça ne ralenti pas trop, avec la grève, ça va être gentil dans quelques temps. Même pas une demi heure de perdue à Lyon, et je vois la queue de l'A7. Queue doublée bien sur avec la grève des trains, je crois que je suis passé juste à temps. Lavage et descente à Roussillon. Je suis resté à peine plus de 2h00, le seul problème, c'est que le collègue qui est rentré un peu après moi ne sort qu'à 13h00. Je me fais chauffer la gamelle en l'attendant. Nous échangeons nos semi et, je retrouve Mémère. Toute la petite famille réunie prend la route de l'Italie en passant par le tunnel, il n'y a pas de train. Il a bien neigé aujourd'hui mais les routes sont dégagées. Petit passage à Grenoble pour le plein et rendre les rapports et j'arrive au tunnel. Bien entendu, toutes les citernes qui sont habituellement sur le train sont à l'attente de l'escorte, Déjà qu'en temps normal on reste une heure minimum, je ne suis pas sorti. Miracle ou efficacité de la direction du tunnel (qui a augmenté les tarifs en même temps qu'elle a réduit le personnel), 2 convois sont passés en une heure. C'est étonnant, il tombe de la neige en France et il n'y a rien côté italien. Une montagne ça arrête bien les nuages quand même J'arrive donc à Suse dans les limites de mon amplitude.

Premières neiges

Jeudi 15

S'il ne neige pas en Italie, le vent glacial s'en donne à cœur joie et il fait un froid de canard. Traversée de Turin avant les embouteillages et lever du jour vers Asti. Cette année, les grèves monopolisent les infos, tout juste si on parle du Beaujolais nouveau, on ne saura pas s'il a goût de banane ou de fraise. J'attends avec impatience l'année où il aura gout de vin. J'arrive en milieu de matinée vers Brescia et, pour changer un peu, j'attends. L'analyse est rapide mais le dépoteur ne l'est pas. On me branche quand même un peu avant midi et, comme on vide par gravité, pas besoin de surveillance, le gars en profite pour aller manger. Il me débranche au retour. Encore une attente interminable, c'est ma semaine « perds du temps ». Lavage à côté et direction Vérone. SI j'étais parti plus tôt hier, SI j'avais perdu moins de temps à l'escorte et SI j'avais pu vider avant midi, j'aurai pu charger aujourd'hui. Beaucoup de SI et une journée perdue en une semaine. Je me pose pas loin sur l'autoroute, je n'ai pas envie d'aller au resto, il y en a pourtant un bon pas loin à Peschiera.

J'ai enfin compris comment fonctionne ce bazar

Vendredi 16

Je n'ai pas eu trop de mal à trouver le client, mais, comme tous les jours cette semaine, on me fait attendre un bon moment avant de s'occuper de moi. Quelque chose me dit que le produit n'est pas prêt. J'avais l'espoir d'avoir au moins une journée sans attente, c'est raté. Le problème, c'est que je devais prendre le train de 16h00, je n'y serai pas et je vais encore me farcir celui du soir. Bonne nouvelle, avec les grèves, le train est annulé et je suis obligé de rentrer par la route. Du coup, au lieu d'attendre 21h00 (plus les 2h00 de retard habituelles) je suis à la maison avant 22h00. Tenez bon les gars et faites au moins 6 mois de grève. Je dois être le seul usager heureux quand la SNCF est en grève. J'ai fouillé un peu dans mes cassettes, il en a quelques unes que je n'ai pas écoutée depuis plus de 3 ans, Tommi Iommi me berce avec sa guitare pendant la traversée des Alpes. Et les berceuses de Black Sabbath, j'avais oublié à quel point c'est génial.

Alentours de Vérone

Samedi 17
Dimanche 18

Lundi 19

Hier, il gelait et il y avait -6 chez moi mais, le redou est arrivé dans la nuit. En attendant, les grèves continuent et la circulation redouble. Je suis parti assez tôt du dépôt pour ne pas tomber dans les embouteillages et, direction Roussillon, enfin, une petite usine dans les environs. Je suis tombé sur un bon jour, personne n'a l'air de savoir où va mon produit. On arrive quand même à mettre la main sur le responsable et j'arrive à livrer. Le vent a la bonne idée de se lever et, retour à Lyon en étant bien secoué. Je suis prêt à charger avant midi ce qui me laisse de la marge, j'ai rendez vous dans l'après midi. Le chargement se passe bien, un peu de flottement pour les papiers, l'usine est en pleine réorganisation, mais je ne perds pas de temps et je roule direction Brive. Comme j'ai de la marge, je me permets la nationale entre Clermont et Ussel. Avec l'ouverture de l'autoroute, tous les restos ont fermé ; heureusement, quelqu'un a eu l'idée d'ouvrir un resto dans la zone d'Ussel, en plus, on y mange très bien.

Mardi 20

Le vent a bien soufflé toute la nuit et, quand il tombe, la pluie arrive. Je suis dans les temps pour vider mais, on me fait attendre, le dépoteur est occupé ailleurs, avec les grèves, tout le trafic ferroviaire se fait par camion et il est un peu débordé. C'est toujours agréable de se lever de bonne heure pour rien, je ne suis pas trop pressé mais quand même. J'en sors avant midi et je descends vers Lacq en coupant par Bergerac et Marmande, j'aime bien cette route, les paysages du Périgord sont magnifiques et puis, à vide, on ne consomme pas trop. Il pleut toujours, aura-t-on enfin un automne normal ? Je suis à Lacq en fin d'après midi. Lavage et douche et, la journée est finie. Pas trop envie d'aller au resto, je me pose devant l'usine où je retrouve Eric, un collègue qui charge avec moi demain.

Le Périgord sous la pluie

Mercredi 21

Il a plus toute la nuit, et, bien sur, je suis réveillé bien tôt, l'habitude. J'ai le temps d'écrire mon carnet de bord en attendant l'ouverture. Nous chargeons tout les deux pour l'Italie, mais pas le même produit ce qui nous permet de sortir ensemble. La pluie de la nuit à fait place à un brouillard qui sera dissipé par le soleil. Nous mangeons tranquillement vers Saint Godens et nous reprenons la route. Le temps se couvre au fur et à mesure que nous approchons de la côte méditerranéenne et nous trouvons la pluie à partir de Montpelier. Eric pose son camion au dépôt et moi, je vais faire ma coupure au Cadet Roussel point d'attache de Rascal. Pour une fois que je suis dans le coin, il est en vacance très loin dans un hémisphère ou c'est l'été. Le vent Qui accompagne la pluie va me secouer toute la nuit.

Le site d'AZF est tout nettoyé

Jeudi 22

Je me réveille sous un ciel nuageux mais, la pluie s'est arrêtée, au moins, je ne suis as trempé pour aller prendre mon café. Pour fêter ça, je m'offre une bonne douche chaude. Passage au dépôt, j'en profite pour discuter un peu le temps de scanner les disques et, direction l'Italie. La pluie me rejoint vers Brignoles et je traverse Nice sous une pluie battante. Déjà que ce pays roule mal, sous la flotte, c'est pire on ne dépasse pas les 50 kms/h. Je n'ose même pas imaginer ce que ça doit être quand il y a de la neige. En fait, c'est facile, on déclenche le plan ORSEC dès qu'il y en a 1 cm. Bon, il faut positiver, ça va remplir un peu les nappes phréatiques qui en ont bien besoin. Je retrouve Eric à Vintimille et nous remangeons ensemble. Le reste du voyage se fait…. sous la pluie. Gênes, Alexandria, Vercelli, Gravelona et je longe le lac Majeur pour vider pas loin de la frontière suisse. L'usine se trouve en centre ville mais c'est bien indiqué et je ne cherche pas longtemps. Dominique est déjà devant la porte, il a tenté de vider cet après midi mais, ça ne l'a pas fait Dommage pour lui et pour moi, je pensais qu'il aurait pu vider aujourd'hui, j'aurai gagné une heure demain. Nous sommes quittes pour aller manger en ville. On a payé un peu cher mais, on s'en est mis plein le ventre. Miam miam, une bonne nuit pour digérer tout ça.

La Côte d'Azur sous la pluie

Vendredi 23

Une nuit sous la pluie et ça n'a pas l'air de vouloir s'arrêter. Heureusement pour moi, ça vide assez vite mais, je ne sors quand même que passé 10h00. Descente sur Carrare sous la pluie battante. Vers la vallée du Po, ça se calme un peu et les essuie-glaces ne marchent plus qu'en mode intermittent. J' ai décidé de passer par Alexandria plutôt que par Milan, avec la pluie, la tangenziale doit être bloquée. Lavage à Tortone et, je continue ma route sous la pluie qui redouble. Au chargement, Guy me rejoint. Vu le temps, le Fréjus dot être bien enneigé, devons nous tenter au risque de planter au bas de la rampe d'accès ? La réponse et toute trouvée, vu l'amplitude qu'il nous reste, nous allons manger à Asti

Le lac majeur sous la pluie

Samedi 24

Départ à 5h30, il pleut toujours pour changer. Petit café à la sortie de Turin et, on attaque la montée, 0à la sortie du Grand Tunnel celui qui fait 5 kms) on trouve la neige mais ça tombe moins fort et la route est bien dégagée ; Il y a même 3 chasses neige en attente au péage, ce qui prouve qu'on n'est pas en France. Une chose est sure, il n'y a pas beaucoup de camions sur la route du retour. Nous arrivons quand même à vider nos deux citernes avant midi et nous les décrochons au dépôt. Je suis crevé et j'en ai un peu ma claque de rentrer le samedi, surtout que c'est souvent les mêmes qui s'y collent alors que d'autres sont systématiquement chez eux le vendredi. Nous faisons chauffer nos gamelles dans la salle chauffeur, vu l'heure, autant rentrer le ventre plein, de toute façon, le samedi est foutu pour les achats de Noel. Je rentre en solo pour accrocher une remorque à Lyon. Une bonne nouvelle quand même, il ne pleut plus

La montée du Fréjus sous la neige

Dimanche 25

Lundi 26

Aujourd'hui, je ne vais pas trop loin de Lyon pour vider, à peine 45 mn de route, la livraison ne devrait pas trop mal se passer. A l'entré, une nouveauté, on doit voir le film de sécurité. C'est vrai qu'il n'y a qu'un peu plus de 15 ans que je viens ici, il faut agir sans tarder. Le film se visionne chez le transporteur qui s'occupe de la logistique ici, Norbert Dentressangle. Je me présente et, bien sur, le chef qui a la clef du local n'est pas là. Une heure de perdue et, le gonze qui à du faire un rejet de sa greffe du sourire arrive enfin. Je vais enfin voir le film qui manquait à ma culture, j'ai intérêt à bien suivre, il y a un questionnaire à la fin. Je sais maintenant que je dois mettre des gants pour débâcher ma citerne et que je dois faire bien attention quand le chariot met une palette par le côté. Je n'ai plus qu'à attendre que le dépoteur vienne me chercher, encore une bonne demi-heure et je vide enfin. Arrivée 8h sortie midi, la sécurité n'a pas de prix. Bon, le lavage est juste à côté et je passe tout de suite. Descente sur Roussillon en mangeant vite fait et, c'est la bonne équipe. Le ticket m'apprend qui il y a 5 personnes devant moi. C'est la nouvelle mode, les tickets comme à la sécu. 1 heure pour s'inscrire, ça va vite aujourd'hui. Une heure aussi pour faire les papiers de sortie (quand je vous dis que ça va vite) et je monte sur Grenoble. Je décroche la citerne et je profite que le grand chef est là pour essayer une discussion. J'ai perdu mon temps, l'époque où les bons chauffeurs étaient considérés est bien finie. J'ai au moins eu cette confirmation. Je l'ai un peu en travers amis il va falloir faire avec. Je prends une douche vite fait et je vais au resto à côté où je retrouve quelques collègues.

Vue splendide d'un champ avec des chevaux, une jolie demoiselle et les Alpes enneigées en arrière plan, mais j'ai du mal cadrer

Mardi 27

Je n'ai pas entendu le réveil et je me lève royalement à 7 h, cette bonne nuit m'a fait du bien. Il y a pas mal de monde au chargement, ils étaient en grève hier, mais ça ne va pas trop mal et je ne sors pas tard. Descente sur Lacq, petite coupure miam miam ver Orange et je finis mes heures sur une aire d'autoroute à Pau, il me manque une petite demi heure pour aller au resto

Au dessus de Narbonne

Mercredi 28

Même pas une heure pour arriver chez le client. D'habitude, ça ne va pas trop mal mais, ce matin, il n'y a qu'une personne au guichet et ça traîne un peu. Lavage juste à côté et, je me présente un peu avant midi pour charger. La fille du bureau me propose de faire mon enregistrement pendant que je vais manger, je n'aurai qu'à prendre le bon de chargement en revenant, c'est toujours ça de gagné. Je n'ai plus qu'à rouler jusqu'au bout de mon amplitude0 ce qui me mène à l'oasis un peu avant Arles. Il est presque 22h00 et je suis presque sur de me faire jeter. Surprise, on me sert sans problème, il y a encore des VRAIS restos routiers.

Lannemezan

Jeudi 29

J'ai intérêt à ne pas traîner, si j'ai bien calculé, je dois pouvoir dormir devant le client ce soir. C'est la dernière semaine que nous le livrons, les trains n'étant plus en grève, le trafic doit se faire par le rail. En attendant, je dois passer la visite médicale du travail, Tout le monde est à l'heure, les toubibs et ma pomme, je n'ai perdu qu'une heure. Je suis apte, je peux encore bosser. Plus qu'à rouler, la même route que jeudi dernier sauf que, il ne pleut pas. Petit arrêt à Vintimille pour faire le plein de cigarettes et je fini mon périple. Montée du Turchino à la nuit tombante et, ma pendule me dit que ça va être juste mais j'arrive chez le client avec un quart d'heure de marge. Il y a déjà un camion, je serai le deuxième demain, il doit y avoir 6 camions d'annoncés, je ne m'en tire pas trop mal. Le resto de la gare allait fermer quand j'arrive, il me sert quand même, il me donne même le N° de téléphone pour la prochaine fois, je pourrai l'avertir. C'est l'accueil italien dans toute sa splendeur.

Vendredi 30

On ne peut pas dire que j'ai bien dormi, juste à côté de la voie de chemin de fer. J'ai bien fait de dormir ici, un camion est arrivé dans a nuit. ça ne traîne pas, on sent que les gars veulent partir de bonne heure. Quand je sors de l'usine, il y a trois camions de plus devant la porte. Je file sur Novara pour laver, j'en profite pour manger à la paneteria du coin et je me présente pour charger juste à l'ouverture. Il faut un peu plus de deux heures pour charger et je sors quand le soleil commence à se coucher. Aujourd'hui, il n'y a plus de place sur le train et je rentre par la route. Je ne vais pas rentrer plus tôt mais, au moins, je dormirai cette nuit. Turin est complètement bouchée et je perds une demi-heure mais je suis à Modane pour manger. J'apprends à la radio qu'il y a des grèves en Italie, ça explique les embouteillages et le fait que je n'ai pas pris le train. Il fait froid et le petit vent n'arrange pas les choses, le Webasto va me bercer cette nuit.

Le lac Majeur sous le soleil cette fois