Mercredi 1

J’adore rouler de nuit, donc je suis un mec heureux, arrivé sur Mende la fatigue ce fait sentir je m’arrête un petit quart d’heure je vais marcher et c’est reparti jusqu’à Bonsecours ou je m’arrête pour prendre un bon petit déj. Je repart à 5h30 j’envoie un texto à José pour lui dire que je serais à Villefranche 7h30.
Je suis à l’heure comme prévu je fais le plein du camion et je cède ma place à José, moi je vais dans mon camion et je plonge dans ma couchette. Franck me réveille à 8h30, je vais boire le café avec lui et me fait rentrer à la maison c’est cool, je vais pouvoir bosser à ma piscine.
Il me ramène mon camion le soir à la maison, et me dit que je part quand je veux, comme j’ai bossé à la piscine au lieu de dormir, je partirai demain matin à la fraîche.

Jeudi 2

Je démarre à 5h ce matin, j’ai dormi comme un bébé cette nuit et maintenant c’est la grande forme. Je vais sur Carcassonne je passe par Albi, Castres et je m’arrête faire ma pose petit déj à Revel.
J’arrive à la boutique de Carca pour 8h, j’ai la moitié de la remorque à vider, ça met en forme pour démarrer, puis je descend à leur dépôt de Lézignan ou je doit décrocher pour vider en porteur. Je descend ensuite à Perpignan par l’autoroute car je ne veux pas prendre le risque de perdre du temps par la natio, c’est les vacances et ça roule pas mal. En repartant de Perpignan je fais ma pose déjeuné à l’aire de Fitou, en arrivant je repaire un camion qui ne met pas inconnu, c’est celui de Mam, que je ne connais pas.
Je mange au camion et quand je vais boire mon café à la station je vois Mam qui est dans son camion, je vais la voir et me présente, nous voilà parti boire le café ensemble, on a bien discuté c’était bien sympa.
Comme il faut quand même bosser, nous voilà reparti chacun pour de nouvelle aventures. Je vide à la boutique de Narbonne tout mon porteur ça c’est nickel, puis je monte vider deux client sur Béziers, et un à Bédarieux. Je compte mes heures il ne me reste pas grand-chose à rouler, j’appelle mon collègue Bernard qui doit être vers Montpellier ce soir.
Vu mes heures de volant on a pas grand choix, on décide de faire notre coupure au sept sur Sète, et là je retrouve encore un membre FDR, l’ami Ardèchois…
Mais non pas le gros chevelu, mais Razeau, hé, hé!!! Je cherchais comment j’allais la placer ma vanne à deux balle…

Vendredi 3

Je décolle à 5h30 ce matin demi heure de retard, faut dire que hier soir on a discuté jusqu’à minuit et demi avec mon collègue et Razeau, quand on est en bonne compagnie on ne dormirai jamais.
Finalement j’arrive avec de l’avance sur Alès, il est 7h quand je m’arrête aux abattoirs pour prendre mon petit déj. Je me pointe à 7h45 pour vider chez mon client et puis je redescend sur Montpellier pour aller vider la boutique du Crès, et là le coffre de mon vico refuse de s’ouvrir alors que j’ai la rallonge électrique du hayon de la remorque dedans. Je peste j’essai tout ce que je peu pour l’ouvrir mais rien n’y fait.
Je doit décrocher ma remorque pour transborder dans le porteur et aller vider mes palettes, je suis vert, je pense en mon collègue Bernard qui appelle son vico made in china, moi je crois que je vais l’appeler made in taïwan, merde fait chier….
Une fois avoir enfin pu vider je vais me mettre à quai chez le transporteur qui me charge vite fait bien fait, 11h30 je prend la direction de l’Aveyron s’en oublier de m’arrêter faire le plein de fruit.
Je me fait une petite pose sur le Larzac pour casser la croûte et je file vider mes deux clients sur Rodez, puis je descend à Villefranche, je passe chez iveco pour mon coffre. Je change de caisses à l’usine et je gare mon vico, lundi direction la grande poubelle donc je rentre avec la voiture.
Bon week-end à tout le monde.

Samedi 4

Dimanche 5

Lundi 6

C’est dur ce matin très dur même je dirais, malgré que je ne démarre pas de bonne heure mais je serais bien resté au lit. J’arrive a l’usine à 8h, je range mes affaires et je passe au bureau avant de partir, ma tête fait bien rigoler Franck, je préfère partir s’en boire le café, voilà ça lui apprendra…
Il y a de la circulation ce matin, ça ce voit que c’est les vacances, comme d’hab mon vico n’est pas à la peine pour monter les côtes, je ne suis pas chargé lourd, mais pour doubler il faut bien calculer son coup avec la circulation qu’il y a.
J’arrive au dépôt de la boutique de Tulle à 11h je vide toute ma remorque, c’est un bon début, je reprend la route jusqu’à l’aire de Bois Mandé pour faire ma pose déjeuné. Il y a Joël un gars d’une boite voisine qui fait ça coupure aussi on discute tout en cassant la croûte. Mes 45mn passé je repart et à Chateauroux je bifurque sur Tours, ça roule pas terrible sur cette route il y a pas mal d’engins agricoles qui circule, ça crée pas mal de bouchons.
J’arrive à 16h chez mon client, il me faut décrocher la remorque dans la zone avant d’aller vider. Une petite heure après je suis sur le départ je compte mes heures je vais arriver à Château-Gaillard ça ira très bien pour aujourd’hui.

Mardi 7

Bon je vais me promener dans la grande poubelle aujourd’hui, je démarre donc à 5h et je monte sur Maule, je passe les feux de Coignière et Trappes nickel, à 7h je suis en place pour vider. Par contre après pour aller sur Drancy c’est un autre problème, comme je suis pas un pro de la région Parisienne je vais me foutre dans les bouchons sur l’A86, un merdier pas possible.
J’arrive sur mon lieu de chargement à 9h15, et ici je me fait chier pour renter toutes mes palettes dans le porteur, Franck m’avait averti que ça allait être merdique, ben je confirme.
Après ce périple je part pour Le Plessis Belleville ou je me pointe à midi, je vais m’inscrire et puis je me gare comme je peux, les places sont chères, comme on ma donné à comprendre que ça allait traîner je mange un morceau au camion. 14h15 je suis sur le départ et je part plein de motivation pour retraverser la grande poubelle et il va m’en falloir du courage, ça bouchonne de partout, j’arrive un peu à la bourre pour enlever mes palettes à Orléans mais finalement je n’attendrai pas.
Un coup d’œil sur mes heures, je voudrai aller à l’Escale mais il ne me reste qu’une heure trente à rouler ça va être plus que juste, j’ai les boules car dedieu ma appelé pour me dire qu’il coupait là bas. Finalement je vais couper à Graçay 4h30 pile quand je m’arrête et la fameuse minute de plus qui passe après mon arrêt.
La bouffe avec dedieu ça sera pour une autre fois, dommage.

Mercredi 8

Encore un départ matinal, 4h30 je sors faire le tour de mon ensemble l’air est fresquet ça réveille. Il faut que j’essai d’arriver sur Albi avant 11h, autant dire que c’est impossible mais bon…
Je ne suis pas chargé lourd donc ça roule bien, pour une fois mon vico ne souffre pas pour passer le limousin. Je fait mes 45mn à l’aire du Jardin des Causses du Lot, il y a du monde au bar pour le petit dèj, j’ai du mal à me trouver une place pour boire mon café et dégommer un chausson au pomme.
Quand je reprend la route je quitte l’A20 à Montauban pour prendre la route de Gaillac, j’ai du bol je ne trouve personne ça roule nickel, j’arrive chez mon premier client à 11h05, il y a un grand panneau qui indique que les réceptions sont jusqu’à 11h15 suis sauvé…
Je vais voir le cariste qui fait la tête, quand je lui annonce que j’ai cinq palettes à vider ça va mieux il m’ouvre la barrière et me fait mettre à quai. Autant dire que ça ne traîne pas, une fois récupéré mes papiers je fonce de l’autre côté d’Albi, j’y arrive à midi pile la barrière s’ouvre, je me c’est cool je vais pouvoir vider mais finalement ça sera pour 14h. Pas grave il y a une brasserie juste à côté, et mon collègue Yvon qui ma aperçue de la rocade c’est arrêté pour venir manger avec moi, c’est sympa.
Je me repointe à 13h55 et le cariste me vide aussitôt. Ma remorque est vidé je rentre au dépôt ou je la décroche pour aller vider mon porteur dans la zone juste à côté, les palettes sont beaucoup plus facile à décharger, je ne galère pas comme hier au chargement.
Je reviens au dépôt je fais mon plein et je vais voir à l’usine ou en est mon chargement, il me faut attendre jusqu’à 19h, il est 17h je vais au dépôt pour laver mon vico.
Mon chargement est prêt à l’heure prévu, mes heures et mon amplitude sont grillées je rentre à la maison.

Jeudi 9

Comme d’hab je part pour le midi ce matin, c’est un tour que j’apprécie bien, vue le programme ça devrait bien ce passer. Comme la semaine dernière je passe par Albi, Castres je coupe à Revel pour prendre mon petit dèj et comme d’hab à 8h je suis à la boutique de Carca. On vide on se boit un café et je file à Lézignan-Corbière puis je descend à Narbonne ou je vais décrocher ma remorque à La Caille qui chante, j’ai le temps alors je passe devant chez Steph11 pour lui dire bonjour, il me propose que l’on mange ensemble à midi alors je fonce vider la boutique de Narbonne et Perpignan et à 13H30 je suis de retour à la Caille.
Je me retrouve à la table du team T.C.S une super équipe on a bien rigolé madame Steph11 est très patiente avec cette équipe de choc. Bref comme Ludo n’était pas là, on l’a habillé pour l’hiver, ça c’est fait, ben ouai ça sert à ça les copains. Mais le temps passe et il faut que l’on reparte au boulot, merci Steph pour l’invitation, à charge de revanche…
Après avoir raccroché ma remorque je vais livrer mes deux clients de Béziers et j’en fait un dernier à St Thibery il est déjà 17h30, j’appelle la boutique du Crès pour savoir quand puis je vider, on se cale pour demain matin. Je prend l’autoroute direction Montpellier et je m’arrête à l’aire de Loupian je vais aller tester les douches, finalement c’est pas mal, j’ai voulu faire mon Régis, je me suis dit que je n’allais pas mètre un euro pour avoir l’eau chaude, après tout il fait super chaud je peux me prendre une douche froide, mais bordel j’ai u du mal.
J’appelle mon collègue Bernard qui devrait être dans le coin, il sera sur Montpellier vers vingt heures ce soir, on se donne rendez-vous sur Fréjorgues pour caler nos camions, avant d’aller ce faire un bon petit resto.

Vendredi 10

Réveil tranquille pour moi ce matin vers 8h, je vais au Chataignier pour me laver et prendre mon petit dèj, puis je vais vider la boutique du Crès, puis je vais faire une ramasse pour l’usine. je m’arrête sur Mauguio pour faire le plein de fruits puis je vais me mettre à quai chez le transporteur, je suis en avance alors je passe un coup de marqueur à mes pneus.
11h30 je suis sur le départ quand je prend l’A9 ça roule fort quand je sors pour prendre Millau ça bouchonne un peu mais ça passe pas trop mal. Je peux rouler je m’étais mis en coupure en attendant mon chargement car la came pour l’usine est très urgente. Je passe à la bonne heure pas de problème dans les travaux de Gignac et personne sur l’A75 je passe Millau vers les 13h après je suis sauvé. J’arrive chez mon premier client à 14h , à 15h30 j’ai vidé les deux, je trouve que mon vico a un drôle de comportement sur la route, je pense que j’ai ma roue avant gauche est dégonflé, je descend à Villefranche de Rgue, arrivé au dépôt je vais voir Franck pour que l’on prenne la pression il n’y a que quatre kilo.
Quand le gars vient faire le dépannage il trouve une belle vis planté dans le pneu, je suis vernis le vendredi moi avec les crevaisons. Une fois réparé je change mes caisses avec l’aide de Ramon et je fonce à la maison car l’on m’attend comme le messis car c’est le rallye du Rouergue ce week-end et ma petite famille et mes amis sont impatient d’aller sur les spéciales. Je gare vite fait bien fait mon vico, je m’occuperai de lui plus tard. Pour le moment le plus urgent c’est d’aller encourager notre vedette locale Jean-Michel Dacunha…
Bon week-end à tout le monde.

Samedi 11

Dimanche 12

Lundi 13

Mardi 14

Mercredi 15

C’est reparti, après ce long et bon week-end me voilà entrain de ranger mes affaires dans mon vico avant d’aller accrocher ma remorque. Il a fait un orage ce matin vers 4h ça fait du bien il fait moins chaud. 6h45 je décolle direction Albi ou je vais vider un complet, autant dire que c’est un début de semaine en douceur.
En route je calcule comment je m’organise pour aller chez le client, car il y a très longtemps que je n’y suis pas allé et je me rappelle que l’accès était galère en camion remorque, j’appelle mon collègue qui y va toutes les semaines, il me déconseille d’y aller.
Je vais être obligé de décaisser, ça ne me motive pas du tout, alors quand j’arrive devant chez le client, je tente ma chance, je rentre avec la remorque. Les gars me font voir ou je doit vider, ça va faire juste pour faire demi tour, mais je pense que c’est jouable. Je leur fait déplacer deux véhicule et cinq ou six palettes et j’attaque mon demi tour, heureusement je ne suis pas lourd.
Je suis bien content j’ai gagné une grosse heure. 8h15 mon ensemble est vide même pas besoin de décrocher, c’est pas beau ça…
Je vais boire un café avec les gars, j’ai même droit au pain au chocolat, c’est sympa ça. Je reprend la route pour revenir au dépôt changer de caisses pour aller vider sur Rodez, en arrivant je vais au bureau et j’ai de nouveau droit au café pain au raisin ce coup ci avec Franck, je rattaque vraiment en douceur moi aujourd’hui.
Une fois mes caisses changé il est déjà 11h, je passe donc manger à la maison, j’ai rendez-vous à 13h30 j’ai le temps. Après avoir fait mon heure de coupure avec ma petite famille, je m’avance chez mon client, j’y arrive un peu avant l’heure, mais ils sont là et je me met à quai aussitôt. J’en repart à 15h et je rentre sur Villefranche pour aller chercher mes caisses pour le midi.
A l’usine une bonne surprise m’attend, tout n’a pas pu rentrer, je commence donc à Béziers, je regarde ma tournée avec Franck, et je vois que je peu me permettre de couper à la maison ce soir, c’est tout bon je fonce au lavage avant de rentrer.
En route vers la maison, je reçois un message d’Alex57 qui est sur l’A75 et va passer par Rodez, je l’appelle pour lui indiquer un des plus beau parking du coin pour son magnifique FH520, et moi je m’empresse de rentrer pour préparer un bon barbeuc pour l’ami Alex.

Jeudi 16

Dur dur de se lever ce matin, on a fait les prolongations avec Alex hier soir, la nuit a été courte, mais on a bien rigolé.
Je démarre il est 4h45 et cette semaine c’est direction Millau via la D911, j’ai du poids cette semaine et mon Vico tire la tronche un peu sur le Lévézou, bref je descend d’une seule traite chez mon client à Béziers, j’y arrive un quart d’heure avant l’ouverture, je plonge dans ma couchette quand même.
7h30 pétante les grilles s’ouvrent je me met en place j’en est beaucoup a vider, j’ai bien fait d’y arriver assez tôt car il y a deux autres camions qui arrivent et ils sont obligés d’attendre. Dès que j’ai fini je file et je décide d’aller sur la N113 à l’Oppidum pour prendre mon petit dèj, je fais ma coupure et je vais à la boutique de Maureilhan, là aussi j’ai un peu de manutention de plus il fait très lourd je transpire comme une grosse vache.
A présent je vais sur Narbonne en passant par Capestang et Cuxac, je décroche ma remorque à La Croix Sud et je vais livrer la Boutique de Lézignan Corbière. Je fini chez eux il est déjà 11h30, j’appelle mon client de Pépieux pour savoir ci je peux le vider à midi, et comme il n’y a pas de problème j’y fonce.
Une fois vidé je part pour Perpignan et j’en profite pour rouler entre midi et deux et descendre par la natio. Je m’arrête pour faire ma coupure à l’aire de Rivesalte, je suis à l’ombre et il y a de l’air que demander de mieux. Je mange au camion, toujours aussi léger le midi ça fait du bien puis je bosse un peu sur mon CDB.
Après une bonne heure de coupure je vais vider la boutique de Perpignan, ça va vite deux palettes et je repart aussitôt en allant ver le péage de perpignan sud je croise Miki57 qui a l’air de chercher son chemin, on s’appelle à la cb, mais comme ça passe très mal on se perd presque de suite.
Je remonte jusqu’à Narbonne par l’autoroute, une fois récupéré ma remorque je reprend l’autopista pour aller sur Montpellier, je croise Alain26 et Benji32 faut croire que le team FDR fait comme les touristes il se promène dans le sud.
J’arrive sur Montpellier à 17h30 j’appelle la boutique du Crès pour savoir si je peu vider se soir, je décroche ma remorque pour vider, puis comme j’arrive au bout de mes heures je vais me caler dans la zone, finish pour aujourd’hui.

Vendredi 17

Je lève à 6h et je démarre aussitôt pour aller sur Alès, je sort à Lunel pour monter sur Sommière, mon premier client est à St Cristol les Alès. Je m’arrête après Lédignan pour boire un café, j’ arrive juste à l’ouverture je vire mes deux palettes ça ne traîne pas et je repart pour vider mon deuxième client qui est de l’autre côté d’Alès sur la route d’Aubenas.
Quand j’arrive il y a déjà un camion mais visiblement il a fini de vider je m’avance au bureau, tout le monde boit le café, j’en profite pour m’en faire offrir un. Une fois vide je doit redescendre sur Montpellier, je reprend la route de Sommière pour prendre l’A9 à Lunel, je sort à Vandargue il me faut décrocher ma remorque au Chataignier puis je revient sur Baillargue, pour livrer une porte d’entrée. Le client se trouve dans une rue vraiment merdique, vue le regard des gens je comprend que je fait chier tout le monde. Comme d’habitude il y a des voiture garé devant l’entrée, je reste dans la rue, je déploie mon hayon et je décharge ma porte avec mon client qui ne sait toujours pas dire bonjour ni merde ni rien d’ailleurs…
Je reste calme malgré les nerfs qui bouillonne en moi, je suis obligé de remonté toute la rue en marche arrière avec tous ces abrutis qui ce plante au milieu de la rue avec leur voiture et qui attende, je ne sais pas quoi d’ailleurs, le déluge peut-être, il y a des fois ou je sortirai bien la boite à claque…
Quand je réussi enfin à sortir de ce quartier de trou du c…, je vais chercher ma remorque et je fonce chez le transporteur pour rechargé, mais la aussi surprise, ils sont a l’arrache complet, pas grave je reviens à ma cabine, j’en profite pour manger et faire le ménage.
Quand ils me lâchent enfin, je fonce sur Rodez, comme ça roule super bien, je décide de passer par Millau malgré mon retard, mais en arrivant sur Rodez c’est la grosse cata, ça bouchonne de partout.
Heureusement mes deux clients ruthénois sont vite expédié, mais il me reste juste une petite heure a rouler ça va être chaud pour arriver à l’usine, surtout que je me tape encore des bouchons pour prendre la route de Villefranche. Finalement je gare mon vico sur le parking 4h35 de volant. Franck vient me voir, il y a du retard sur mon chargement, je doit mettre mon ensemble à quai pour être chargé directement mais comme je suis en coupure c’est José qui ci colle, moi je vire mes affaires dans la voiture. On se retrouve tous dans le bureau pour discuter, mais il faut que je me presse ce soir c’est l’anniversaire de ma filleule et comme d’hab je suis à la bourre, je sais pas comment c’est pour vous, mais c’est toujours moi que l’on attend.
Bon week-end à tout le monde.

Samedi 18

Dimanche 19

Lundi 20

C’est un début de semaine en douceur aujourd’hui, Franck m’appelle à 15h30 pour me dire que mon chargement sera prêt dans la soirée. Fini la piscine avec ma femme et ma petite fille chérie, retour à la réalité, il faut aller bosser.
Je suis vraiment pas motivé mais bon, une fois les affaires dans la fiorino, je quitte ma petite famille pour aller retrouver mon vico qui doit ce demander ce que je fou aujourd’hui. J’arrive à l’usine je met mes affaires direct dans ma cabine puis je vais sur les quais, mon chargement sera prêt vers 18h.
Ils sont presque à l’heure il est 18h30 quand je décolle, je monte faire ma coupure à Issoire demain mon premier client est à 20mn de là. Entre Rodez et Séverac je rattrape un Valette c’est Rémy le pote à Alain et Franck, il m’appelle à la cb lui aussi monte sur Issoire, on fait la route ensemble tout en bavardant à la cb.
On arrive à Issoire à 22h, par chance il reste une place juste devant pour moi, Rémy lui monte sur Paris ce soir, donc il se gare en double file.

Mardi 21

C’est encore un réveil tranquille pour moi ce matin je décolle vers 7h15 et je vais vider la boutique de La Roche Blanche, par contre le déchargement me met en condition direct, il y a des pièces bien balèze a décharger, il commence a faire bien chaud de bon matin. A présent je suis en condition, je file vider la boutique de Clermont, je décroche ma remorque au centre routier avant d’aller en ville. Arrivé là bas j’ai la bonne surprise de voir qu’il y a toute l’équipe de poseur, ça c’est cool tout le monde ce met au boulot, l’affaire est vite plié.
Je suis super content je peu appeler la boutique d’Aubusson je vais pouvoir vider avant midi s’en problème. C’est vraiment pas la joie cette route pour aller sur Aubusson heureusement je ne suis vraiment pas lourd, et comme je suis dans les clous je roule tranquille.
Je repart d’Aubusson à midi je vais rouler encore une heure au moins je pourrai arriver sur Tours s’en refaire une coupure cet aprèm. Je stoppe à l’aire qui est juste après St Vaury, je mange un morceau et je plonge dans ma couchette une heure.
Je vais faire quelque pas avant de redémarrer et je m’aperçois que je suis le seul français au milieu de camion pour la plupart immatriculés dans l’Est.
Je reprend la route pour rejoindre l’A20 ça roule super bien il n’y a pas trop de monde, je quitte l’A20 à Chateauroux pour monter sur Tours et la je rencontre un peu plus de circulation et surtout c’est les moissons donc pas mal de tracteur agricole avec leur benne énorme.
Je met une petite heure pour vider mon client, puis je reprend la route pour monter sur la grande poubelle, en arrivant sur Orléans je dois faire une coupure, je stoppe à l’aire d’Orléans Gidy, je calcule mes heures comme Franck ma donné mon chargement pour demain, je voudrais bien monter au maximun pour avoir des heures pour demain, mais je vais forcer sur mon amplitude, finalement je reste sur ma première décision je vais à Château-Gaillard, j’espère que je ne vais pas le regretter demain soir.

Mercredi 22

Je prend mon temps encore ce matin, je décolle à 8h et je quitte la N20 à Angerville pour monter sur Rambouillet ça roule bien je passe Coignière et Trappes s’en encombre, j’arrive à Maule avec 1h30 de volant, c’est nickel.
Une fois vide je prend le temps de balayer mes caisses et à présent il me faut aller sur Vandôme. Je pensais couper par Nogent le Roi pour rejoindre Chartre, mais le boss m’a dit que je me faisait chiez pour rien, alors je redescend à Rambouillet pour prendre l’A11 à Ablis. Puis je prend la N10 jusqu’à Vendôme, je suis dans les clous, je roule tranquillement à 80km/h. J’arrive chez mon client à 13h j’ai 4h17 de volant, je me gare à l’ombre des arbres et je fais ma coupure.
J’ai rendez-vous à 14h pour charger, je vais m’enregistrer à l’heure pile, on me fait mètre à quai aussitôt. Le cariste qui me charge à l’air novice, il m’explose toutes les palettes, je préfère sortir patienter dehors plutôt que de voir ce carnage. Le seul point positif c’est que ça n’a pas traîné, 14h30 je repart avec mes papiers, je prend la direction de Blois pour aller rejoindre Vierson, il y a un peu de trafic mais ça roule relativement bien. Je vais devoir faire une coupure sur Moulins.
Pendant mes 45mn de coupure mon pote Manu m’appelle il arrive sur Moulins mais de part Digoin, moi je suis juste après Moulins sur la route de Roanne, c’est vraiment les boules on aurait pu manger ensemble, j’en aurai profité pour voir son nouveau scania qu’il a troqué contre son volvo quelle honte…
Ma coupure fini je reprend la route sur Roanne je croise plein d’ensemble de chez Bonnet j’essai de voir ci je croise Fabien mais je ne vois que des scania, donc je ne pense pas qu’il était dans le lot. Mes calculs étaient bon j’arrive au resto routier l’Escale j’ai 9h57 de volant. Trop fort le mec.

Jeudi 23

Ce matin je démarre à 7h30, le temps est maussade il y a du vent il fait lourd ci je m’écoutais je prendrais des douches toutes les heures.
J’attaque la descente sur St Etienne, il y a pas mal de circulation mais ça roule bien. J’arrive chez mon client à 9h30, je m’enregistre, je peu me mettre à quai de suite, puis il me faut attendre, c’est pas bien grave car je recharge sur place et il me faut attendre Bob qui vient en fin de matinée pour compléter son chargement et moi je doit lui récupérer cinq palettes.
Une fois vide je change de quai pour recharger, je met mon porteur en place, la remorque est sur l’aire de stationnement pour que l’on puisse transborder.
Bob arrive à midi, il met son porteur au cul de ma remorque, les palettes sont vite virées, il a fait cinq ou six ramasses, il a démarré ce matin d’un petit bled vers Bourg en Bresse donc pas pris son petit dèj ni douche il lui tarde qu’une chose c’est de foncer au Chaffard pour prendre une bonne douche et ce faire un bon repas.
Ces palettes sont prêtes, quand on va sur le quai pour voir ce qu’il a à charger, on s’aperçoit que ça va être chaud pour que ça rentre, Bob est un peu dépité il va être bientôt 13h et il pense qu’a une chose c’est prendre ça douche, comme je le comprend…
Les caristes sont super sympa ici, donc j’en appelle un, je lui fait bouger deux palettes, je gerbe deux colis et là ça doit le faire. Quand le cariste a fini de charger, finalement il y a la place pour une palette de plus, je dit à Bob qu’il peut appeler Franck, il peu faire une ramasse de plus, ça le fait bien rigolé, mais il accroche ça remorque et fonce au Chaffard.
Pour moi c’est a 14h30 que je sort de chez mon client, je vais me garer dans la rue ou il y a le gars qui fait les casses dalles et je vois Bob passer il va ramasser une palette de plus, ça nous fait bien marrer, je vais couper demi heure, au moins on va descendre ensemble.
Quand je redémarre je me chope un gros orage, ça roule au pas sur l’A86, mais heureusement ça ne dure pas longtemps. Bob est un petit quart d’heure devant moi, mais comme il est chargé lourd, moi j’ai quatre tonnes je devrais le rattraper d’ici Rodez.
Je commence à m’inquiéter pour mon gasoil, je suis dans le rouge et je me demande bien ou je vais pouvoir en mettre. En arrivant au niveau d’Yssingeaux , je vois un sénic qui arrive sur la voie d’accélération, il a largement le temps de passer et une fois qu’il est devant moi, ce mignon ralenti. Là je me fais vraiment peur, je suis debout sur les freins, je lui fait appel de phares je klaxonne, le gars ne réagit pas, je pense qu’il a vraiment envi de m’emmerder, mais je ne sais pas s’il a réalisé qu’il était à moins deux de passer sous le camion. J’ai d’autant plus les boules quand je m’aperçois qu’il y a deux sièges bébé à l’arrière. Je suis très énervé, le gars reste devant moi et à chaque fois que ça monte il me fait tout planter, je garde pourtant mes distances mais cet enfoiré m’attend. On arrive à Pertuis, il s’arrête dans un parking interdit au poids lourd, je suit ce gros naze.
Je m’avance vers la voiture, il a l’air bien surpris que je sois rentré sur le parking, je lui demande s’il a bien réalisé ce qu’il avait fait en ralentissant devant moi, je lui montre ces deux bambinos en lui disant qu’ils pouvaient ce retrouver sous le camion tout à l’heure, et la ça femme ce met les mains sur la tête et ce met à pleurer. Le gars s’excuse et me dit qu’il avait pas vue les choses comme ça. Je lui dit qu’il est en vacances peut-être mais qu’il n’a pas acheté la route, je leur souhaite malgré tout de bonne vacances et je me barre.
Je rattrape Bob à Pradelle on s’appelle au téléphone, car il n’a pas de cb, il me dit que l’on va s’arrêter à la station qu’il y à l’Habitarelle on pourra faire notre coupure car il y a un bar.
Je n’avais jamais fait gaffe qu’il y avait un bar et épicerie à cette station, de plus les patrons sont super sympa et ils offrent une boisson au chauffeur routier quand ils mettent du gasoil.
Une fois notre coupure fini, c’est moi qui repart devant et j’abandonne mon collègue comme un lâche que je suis, je veux rentrer à la maison et ci je ne veux pas exploser mon amplitude, il faut que je roule.

Vendredi 24

Je démarre tranquillement à 8h ce matin je vais chez mon client à Rodez, il n’y a personne devant moi, donc une heure après je repart je vais vider mes cinq palettes à Decazeville , là par contre il ne faut pas être pressé, ils ont l’air de marcher au ralenti dans cette petite boite.
J’arrive pour midi au dépôt, je prend la fiorino et je vais manger au resto juste en dessus de chez nous. Je comptais manger assez vite pour avoir le temps de laver mon ensemble avant que tout le monde arrive, mais je tombe sur Marie de chez Galtier et l’on reste deux plombe à table.
En revenant au dépôt je vais changer ma caisse de remorque et je monte en châssis nue au garage pour faire le niveau d’huile moteur et en profiter pour tout contrôler.
De retour à l’usine je prend la caisse de mon porteur j’attelle ma remorque et je vais laver au dépôt. Il est déjà 18h30 je rentre à la maison.
Comme d’hab je décroche ma remorque sur le parking en face chez moi, je gare le camin chez mon voisin, et voilà fini semaine.
Bon week-end à tout le monde et bonne vacances pour ce qui parte en vacances, soyez prudent.

Samedi 25

Dimanche 26

Lundi 27

Nouvelle semaine, peut-être la dernière avant les congés, l’usine ferme vendredi pour un mois, alors normalement on va suivre le rythme, mais il risque d’y avoir du boulot en début de semaine prochaine pour moi, donc ça sera la surprise.
Il est six heures quand je vais chercher le Vico chez mon voisin, je m’arrête devant la maison pour ranger mes affaires puis je vais accrocher ma remorque et je file sur Rodez pour aller récupérer l’A75 à Séverac, en route j’appelle mon collègue Alain car on doit ce retrouver à Issoire pour qu’il me file une menuiserie, pour lui éviter un détour et pour moi ça ne me fait pas perdre de temps.
Normalement j’aurai du avoir presque trois quart d’heure d’avance sur lui, mais juste avant Issoire il y a un contrôle DRE et c’est pour ma pomme. Tout est passé au peigne fin, pendant le contrôle le gars me dit qu’il a des menuiseries de chez nous, et qu’il est très satisfait, déjà un bon point, je me dit que ça pourrais aller plus mal pour moi. Finalement tout va bien je peu repartir après 25mn de passé en leur compagnie.
J’appelle Alain pour lui dire ce qu’il l’attend, mais finalement quand il passe le parking est plein il passe à travers les maille du filet. Il arrive au chapeau rouge 10mn après moi. Je prend la menuiserie et on va ce faire une cure de café. Une heure de coupure il va falloir penser à bosser. Je reprend la route vers Clermont, j’appelle mes clients c’est beaucoup de petit artisans je peu vider quand je veux ça va bien m’arranger ça. Je décroche ma remorque au centre routier je file à la boutique puis je vais en faire deux vers Riom.
Il est déjà 14h quand je revient à ma remorque je vais en vider encore un dans le secteur, puis je file sur St Eloi les Mines ou j’en est deux à vider, l’heure tourne et je commence à stresser, pour bien aller il faudrait que je puisse vider mes deux clients de Vichy ce soir.
Je les appelle en partant de St Eloi, pour les prévenir de mon arrivé, pour le premier pas de problème mais l’autre fait la grimace, il n’a pas trop envie de m’attendre. Je roule prudemment sur ces routes de campagne, car il c’est mis à pleuvoir maintenant et c’est pas terrible. J’arrive chez le premier à17h40 heureusement j’ai que deux palettes à virer et comme je vide à quai c’est rapide. Je rappelle mon dernier client, je tombe sur la secrétaire qui me dit que tout le monde est parti, j’insiste un peu, finalement elle accepte de m’attendre, il faut que je décroche ma remorque car c’est dans une petite rue que je vais vider.
Quand j’arrive elle tire un peu la tronche, je déploie mon hayon je vire ma palette vite fait bien fait, et quand elle me signe les papiers elle a retrouvée le sourire tout va bien. Je vais raccrocher ma remorque et je stoppe pour la nuit au Guittons sur la route de Lapalisse.
PS: Bon anniversaire Mon petit Rascalito.

Mardi 28

Je n’ai pas besoin de partir trop tôt ce matin, je vide un client à côté de Lapalisse ou je décroche ma remorque avant d’y aller. Arrivé là bas c’est mise en forme direct, j’ai des menuiseries énormes à vider. Il est 8h quand je repart et j’ai déjà mouillé la chemise.
Je raccroche ma remorque et je monte sur Dompierre ou je vide un client vite fait bien fait, puis je vais sur Chevagnes ou là encore je doit décrocher ma remorque. Quand je revient sur le parking il y a trois tracteurs agricole avec des remorques de fourrage garé bien devant ma remorque. Super et je fais comment moi?
Je vais en profiter pour faire un quart d’heure de coupure et me faire payer le café, mais les paysans ce n’est plus ce que c’étaient, j’ai beau plaisanter avec eux et leur faire remarquer qu’ils se sont garés devant ma remorque et que c’est pour cela que je viens me faire offrir le café, je suis bon pour me le payer quand même. Tout ce perd mon pauv monsieur…
Après mes 20mn de coupure, je monte à présent sur Autun, ou le client m’attend, j’ai trois palettes qu’il aimerait bien que je lui pose directement sur le chantier qui ce trouve non loin du dépôt, je vais lui rendre ce service avec plaisir.
Midi tout pile j’ai vidé le chantier et au dépôt, je prend la N80 pour descendre sur Moncenis, je trouve un bon petit parking ombragé et comme je suis dans les clous, je casse une graine vite fait et je plonge une heure dans la couchette. Quand je redémarre je quitte la N80 pour sortir à Blanzy et descendre sur Mâcon, mais c’est une mauvaise pioche, je tombe sur des travaux, route dévié, je perd pas mal de temps, à présent je suis à la bourre.
J’avais rendez-vous à 16h, j’arrive à St Quentin Fallavier à 16h30, on me fait signe de me mettre à quai. J’ai quatre clients pour l’Aveyron, il faut pas que je me plante dans les métrages et l’ordre de livraison.
Je repart à 18h30, je pensais aller à Bonsecours, mais ça va me faire arriver à 23h, pas bon pour mon amplitude, ça commence à me saouler toutes ces conneries quand c’est pas l’amplitude c’est les heures et vice vers ça. Quand je suis en pleine bourre pour rouler il faut que je fasse une coupure, quand je suis crevé et que j’aimerais bien faire un quart d’heure de coupure je ne peu pas, suivant comment je doit faire ma dernière coupure de demi heure derrière. C’est qui que l’on doit remercier pour ce beau bordel???
Je me demande bien pourquoi je suis encore accro à ce foutu boulot…
Je me tape quelques bouchons mais rien de méchant sur Givors et St Etienne, après c’est tout nickel, je m’arrête à Montagnac, je galère pour me garer, le parking est plein, finalement le patron me fait garer en plein devant le resto.

Mercredi 29

Il y a un avantage a faire ça coupure ici l’été, c’est que l’on dort au frais c’est un régal, j’avais laissé mes vitres ouvertes cette nuit le froid ma réveillé, je me suis glissé sous la couette.
Je démarre à 6h15 après avoir pris mon petit dèj, il fait six degré ça réveille, en route c’est à Langogne que ça bat le record 3°, je crois que je vais finir par allumer le chauffage…
Il est 8h30 quand je passe devant Bonsecours j’ai bien envie de m’arrêter pour faire une pose mais j’ai peur d’être à la bourre pour vider mon client à Millau. J’ arrive juste avant 9h, je trouve porte clause, il arrive à la demi, j’avais le temps de faire ma pose tant pis. On vide les 26 colis tout en discutant, il est entrain de construire et il me demande des renseignements sur le menuiseries, je le branche sur la boutique de St Léon. Va falloir que je pense à demander ma com… lol
A présent je monte sur Rodez, je connaît bien le patron du magasin ou je vais, alors là aussi on discute tout en déchargent de plus il a loué un nouveau dépôt, plus besoin de vider au hayon, maintenant on vide à quai, c’est cool.
Je fonce chez mon autre client qui est à 5mn de là, en espèrant vider avant midi, je me met à quai il est 11h30, je sonne à la réception, mais personne ne vient, un cariste se pointe enfin à 11h55, me disant que c’est trop tard pour vider, mais qu’il reviendra à 13h30 au lieu de 14h, ça pourrai aller plus mal.
Je décide alors d’aller manger dans le meilleur resto ruthénois, ben ouais « Le Lion d’Or » le resto de mon beau-frère et ma petite sœur adoré.
J’ai trop bien mangé, je peux repartir bosser. J’arrive en même temps que le cariste et on se met aussitôt au boulot, une bonne demi heure après suis vide et j’ai transpiré comme un bœuf, je suis canné. Il me reste un dernier client à vider dans la zone juste à côté, là c’est cool je me met à quai et j’attend que ça se passe. Les gars n’ont pas l’air bien pressé j’y reste presque une heure pour une vingtaine de colis.
Quand c’est enfin fini je raccroche ma remorque et je rentre à Villefranche de Rgue. Je met mon vico à la pompe et je vais chercher les papiers, tout est prêt et il faut pas que je chôme, je doit vider deux palettes à Villefranche de Lauragais ce soir.
Je m’active pour changer mes caisses, je passe au bureau voir Franck, pour savoir s’il y a des consignes particulières. Il passe un coup de fil au client pour le prévenir que je n’allais pas arriver de bonne heure, il le connaît très bien ça aide.
J’ai 2h de volant et il me faut 2h30 pour aller là bas ci tout va bien. Je me cale du bon rock indé et c’est parti, le 450 donne tout ce qu’il a dans les tripes. Quand j’arrive le client est dehors devant le magasin, je déploie le hayon de la remorque je vire me deux palettes, je les laisse en plein milieu, il les recharge aussitôt sur son fourgon. Il me reste dix minutes à rouler je ressort du bled et je me met en coupure au péage.
Quand mes 45mn sont passé, je redémarre pour aller sur la N113 à Castelnaudary faire ma coupure chez Marie-Jeanne, il y a du monde ce soir je me gare de l’autre côté du rond point je vais être bien là et en plus ça va me faire de la marche. Je vais enfin prendre ma douche tant mérité.

Jeudi 30

Je décolle à 7h ce matin, je pète la forme j’ai super bien dormi il y avait une petite brise qui à bien rafraîchi ma cabine. J’ai pas mal de boulot comme chaque année à la fermeture de l’usine pour les congés il y a tout un tas de petites livraisons. Mais j’ai calculé mon coup je passe quelques coup de fil en route pour m’arranger avec les clients pour regrouper quelques livraison.
Ma première livraison est à la boutique de Carcassone et là je pose la marchandise de Lézignan-Corbière. Je descend donc direct à la boutique de Narbonne et là aussi je pose une porte d’entrée pour un client du coin. J’ai décroché ma remorque à la Croix-Sud et je file sur Perpignan, je descend par l’autoroute ça roule fort et je me chope un bouchon entre Perpignan nord et Perpignan sud, je me cale sur radio trafic qui annonce des manifs des producteurs de fruits, mais plus vers la frontière espagnole.
Je repart de la boutique de Perpi il est 11h ça à trop bien marché, suis content de moi, je remonte par la nationale car tout ce monde sur l’autoroute ça me gave. Une dizaine de kilomètres avant Narbonne je me retrouve dans toute une file de véhicules qui ce traîne à soixante-dix mené par deux camping-car, je dois aller à la boutique de Maureilhan, alors je coupe par Cuxac- d’Aude et j’arrive pile poil avec 4h30 de volant.
Je mange un morceau viteuf, je tape ma journée d’hier sur l’ordi, puis je vais vider et une heure après je repart. Je vais vider un autre client sur Béziers, puis je monte sur Bédarieux, j’adore cette route c’est vraiment un régal.
Il est 15h30 quand j’en repart j’appelle mon prochain client, c’est un nouveau à Bessan qui monte une boutique, je livre dans l’avenue principale et je suis chargé dans la remorque, d’après ce qu’il me dit il va y avoir du sport.
Je fais chemin inverse jusqu’à Béziers et comme je n’est pas envie d’aller me foutre sur l’autoroute je passe par Mont-Blanc et St Thibéry. J’arrive devant chez le client et là, je vois bien que ça va être le gros bordel, je me gare sur le bord mais comme a cet endroit là il y a un terre plein central, je bloque la circulation. Vue la saison ou l’on est pas besoin de faire un dessin. Le client appelle la police municipale pour qu’ils viennent faire la circulation mais personne ne s’affole.
J’ai tout les panneaux publicitaire à vider plus l’expo autant dire que l’on y passe bien une petite demi heure, on se fait traiter de tout le nom d’oiseau, c’est dingue comme les gens sont stressé en vacances.
Une fois fini je saute dans mon vico et je vais faire demi tour à la cave coopérative, je prend l’autoroute au péage d’Agde, j’appelle la boutique du Crès pour voir s’il veut me vider ce soir, il n’y a pas de souci surtout qu’il n’y a qu’un colis, il vient me le récupérer au parking du Chataignier.
Une fois là je me demande bien ou je vais aller faire ma coupure, je vais commencer par aller décrocher ma remorque à la zone de Fréjorgue, Franck m’appelle pour me filer une ramasse sur Vandargues demain matin, c’est con il va falloir que j’y retourne. Puis c’est Bernard qui m’appelle il par juste de Miramas et il va faire ça coupure dans le coin, comme moi il me faut aller à Alès demain matin, on décide de se retrouver à la Source à Vergèze.

Vendredi 31

Après avoir bu un café avec mon collègue, on démarre à 6h30 et je trouve que c’est déjà le bordel pour aller sur Nîmes sur la natio. J’arrive à 7h30 chez mon client il y a déjà des artisans qui attendent devant, je me dit que c’est mal parti, mais ils me laissent la place, c’est cool je vire mes trois palettes au hayon les gars m’aident pour décharger les trois ou quatre colis, quand le client arrive il a juste à me signer les bons et je me sauve.
Je descend livrer un colis sur Nîmes puis je remonte sur la boutique de Lunel et là je me met en coupure, j’ai une menuiserie à poser, puis après je prend le temps de boire le café avec Jean, on parle rugby c’est un mordu et un grand supporter de l’USAP, il me fait voir les photos quand ils sont allé avec le bouclier sur le Canigou, géant!!!
Mes 45mn passé je vais faire ma ramasse à Vandargues, puis je vais raccrocher ma remorque avant d’aller me mettre en place chez le transporteur. Franck m’appelle pour me dire que je suis bien en vacances ce soir, ben voilà une nouvelle qu’elle est bonne.
11h40 je sort de chez le transporteur et quand je passe sur l’autoroute je vois que tout est bloqué, je me met sur 107.7 ils annoncent sept kilomètres de ralentissement, je fais demi tour au rond point et je passe par Lattes pour rejoindre Près d’Arène, c’est un bordel monstre je vais mettre près d’une heure pour sortir de Montpellier.
Je décide de monter d’une seule traite sur Rodez car il y a vraiment de la circulation. J’arrive chez mon client à 15h30, il me vide toujours aussi vite et je passe par la maison pour manger un morceau et vider mes affaires. C’est dingue tout ce que j’ai pu mettre dans ma cabine.
Quand c’est le moment de repartir, ma petite fille chérie fait son caprice et ne veut plus lâcher son papa, je la prend avec moi, elle est trop fière ma petite chérie.
J’arrive à l’usine tout le monde est là, je pose mes caisses je fais mes pleins, mais il est déjà tard et je ne peu pas laver, ça me fou vraiment les boules.
On se retrouve tous au bureau, on se boit une coupe de champagne pour fêter les congés. Mais l’heure tourne, je rentre à la maison avec ma petite fille chérie retrouver l’amour de notre vie.
Bon week-end à tout le monde, bonne vacances pour ceux qui y sont, pour moi c’est le début quel panard…