Mardi 1

Me voilà de retour, après un bon mois de vacances, ou j’ai bien profité de ma petite famille, mais comme toute bonne chose à une fin, il me faut reprendre la route.
Je ne savais pas trop quand j’allais reprendre, j’attendais le coup de fil du boss. Il m’appelle finalement mardi fin d’aprem, je doit aller récupérer l’ensemble d’Alain à Issoire.
Je récupère la voiture de la société et me voilà parti à la rencontre de mon collègue. Je me chope un gros orage entre St Flour et Massiac, c’est un vrai déluge.
J’arrive à 21h15 au Chapeau Rouge, Alain vient juste d’arriver, bien dégoûté d’avoir planté son après midi pour charger. Pour ce remonter le moral on va manger, on prend le temps, mais quand on a plein de choses à ce raconter ça passe vite quand même.
Une bonne heure après il est temps pour moi d’y aller, je laisse Alain aller ce coucher , et moi je reprend la route. Je me cale un bon vieux Nirvana et gaz, je me régale moi qui adore rouler la nuit c’est une bonne reprise. Je vois des éclairs au loin, je me dit que je vais me rechoper l’orage.

Mercredi 2

Je me prend un peu de pluie entre St Flour et Aumont d’Aubrac, mais rien de méchant. Le 450 tourne plein régime, il n’y a que 4T de chargement, il n’est pas à la peine.
Je me gare devant chez moi il est 1h30. José prendra le relais ce matin.


Midi mon chargement est prêt. Je descend donc à l’usine, je met une bonne heure à ranger toutes mes affaires, il fait très lourd, je transpire comme un bœuf. Je vais sur les quais pour saluer tout le monde et je récupère mes papiers. Bonne surprise, j’ai un tour bien cool. Je vais même me payer le luxe de repasser par la maison.
J’accroche ma remorque, je fait le point avec Franck et me voilà parti. Comme prévu je stoppe une heure chez moi, un bon plouf dans la piscine, une douche et c’est reparti. Je passe par Millau pour éviter le pont et je ne paye pas quarante euros. En Route j’appelle Ludo34 pour voir s’il traîne sur Narbonne, lui non mais Niko11 oui, c’est cool on va se retrouver à la caille se soir.
Je trouve quelques ralentissement sur Béziers mais rien de méchant, sinon après ça roule nickel tout le long.
20h fin des hostilités.

Jeudi 3

Comme prévu Fabien vient à 7h me rejoindre. On va boire un café avant d’aller vider au dépôt. J’ai les trois quart du porteur pour lui, encore une bonne sué d’entrée de jeu.
Je monte ensuite à Lézignan-Corbière par la natio, je pose ma palette vite fait bien fait puis il me faut aller sur Perpignan, je garde toujours la natio, mais il y a de la circulation, et je me traîne un peu. Juste après Fitou il y a un contrôle 22 et c’est bon pour moi. Mais ça va assez vite, comme je viens juste de reprendre, il survole les papiers vite fait. L’agent me demande l’adresse de la boutique de Narbonne pour aller faire des devis de fenêtres, bon ben c’est cool, ci ça pouvait être comme ça tout le temps…
Je continue ma descente sur Perpignan, j’hésite à reprendre l’autoroute à Perpignan nord, mais vue l’heure je me dit que ça devrait bien passer, mauvaise pioche, arrivé à l’entrée de perpi comme d’hab tout est bouché, quel dégoût…
Arrivé à la boutique je vire ma palette, et je remonte aussitôt sur Narbonne toujours en gardant la nationale. Toujours pas mal de circulation, je récupère ma remorque à la caille et je vais sur la boutique de Maureilhan. J’y arrive juste pour faire ma coupure 4h26 de volant, je prend mon casse dalle et je vais dans la cuisine des poseurs, il est 13h30 tout le monde est déjà reparti, je suis tout seul pénard devant la télé. Jean-Claude vide les quatre palettes et je lui filerai la main pour descendre le vrac.
Une heure plus tard je reprend la route pour aller sur Alès, je prend l’A9 jusqu’à Nîmes et ça roule plutôt bien. Je passe Nîmes s’en trop de galère, par contre ça commence à bouchonner sur Alès, chez ce client je fini de vider ma remorque. Il est 17h je redescend sur Nîmes et je m’arrête au centre routier pour prendre ma douche. Je galère avec se putain de bouton poussoir que je ne peux pas lâcher sinon j’ai plus d’eau, je vous explique pas la galère…
Après avoir réussi tant bien que mal à prendre ma douche, je reviens au camion et avant de partir pour Carnon ou l’on doit ce retrouver avec mon collègue Bernard et Rascal, je fais mes papiers. Tout ça me fait une bonne heure de coupure.
Il me faut à peine une heure pour arriver à Carnon , et je vais scouater le parking de Rascal et j’attend que mon collègue arrive pour aller le rejoindre.

Vendredi 4

Je quitte le parking de notre ami Rascal à 7h30 et je vais au châtaignier pour prendre mon petit dèj. J’attend tranquillement 9h pour pouvoir aller vider ma dernière palette à la boutique du Crès, puis comme d’hab je vais me mettre à quai chez le transporteur pour mon rechargement, je suis bien en avance mais j’ai de quoi m’occuper, j’ai encore rien foutu sur mon CDB, alors j’ai du boulot.
11h30 suis chargé, je ne perd pas de temps car je veux passer Montpellier avant le bordel, je m’en sort pas trop mal, je coupe 20mn sur le Larzac pour manger un morceau vite fait. Je passe par Millau pour éviter le pont, j’arrive sur Rodez en début d’aprem, je vide mes deux clients s’en traîner et je fonce sur Villefranche, je vais direct au lavage, Domi fini juste, je prend ça place et je me met en coupure.
Maintenant que j’ai passé les rouleaux, je reviens au dépôt et je reprend le lavage à la haute pression pour faire comme il faut mes jantes et le châssis, puis je fini par mes intérieurs de porte, deux bonne heure après c’est nickel chrome, je vais changer mes caisses et là j’ai la mauvaise surprise de prendre une caisse bien crade sur le porteur, pas de bol.
Lundi c’est direction la RP donc mon vico reste à l’usine.
Bon week-end à tous.

Samedi 5

Dimanche 6

Lundi 7

5h ce matin quand le réveil sonne, c’est dur mais à 5h30 suis déjà sur le départ. J’arrive à l’usine je mets mes affaires et les provisions pour la semaine, dans mon vico et c’est parti pour une nouvelle semaine.
Je prend la rocade direction Figeac pour aller sur l’A20, je stoppe à l’aire de Pech Montat pour faire une pose café, qui finalement ce transforme en une demi heure de pose. A présent je suis en forme pour commencer mes livraisons, je pose cinq palettes à la boutique de Brive, elles sont dans le porteur mais il y a de la place pour casser, donc pas besoin de décrocher.
Je file ensuite sur la boutique de Tulle, je vide ma remorque complet c’est cool, en vidant je m’aperçois qu’il commence à faire chaud. Bref je reprend la route pour aller sur Aubusson, je passe par l’A89 jusqu’à Egleton, puis je passe par le plateau de Millevaches, je pensais arriver sans coupure mais je suis obligé de stopper à Felletin, je coupe demi heure et j’en profite pour manger un morceau.
Arrivé chez mon client je doit décrocher ce coup ci, je vide ma palette, je raccroche ma remorque, je compte mes heures pour voir jusqu’ou je vais pouvoir arriver ce soir. Je devrait pouvoir arriver aux Essarts. Je prend la D941 jusqu’à Pontarion puis je file sur Guéret pour rejoindre la N145 et l’A20 à la Souterraine, ça roule vraiment bien et j’arrive à l’aire d’Orléans Gidy en 4h de volant. Je me pose là pour faire mes 45mn il me reste 1h15 à rouler, j’appelle Franck pour savoir mon programme de demain et je décide de pousser au maxi de mes heures, ce qui me fait arriver comme prévu aux Essarts le Roi.

Mardi 8

Je démarre à six heure ce matin, ça roule super bien jusqu’à Maule, je décroche ma remorque sur un parking juste avant le bled et je monte chez mon client en porteur. Trois personne pour vider ça va vite, je raccroche ma remorque et je fais chemin inverse, dans le sens opposé ça bouchonne bien, pour moi ça roule nickel. En arrivant au feu des Essarts j’aperçois l’ensemble de Will, je m’arrête, ça fait je ne sais combien de temps que l’on se croisait, là au moins on va pouvoir ce voir.

On passe une bonne demi heure à discuter et à boire des cafés, quand Will repart, je vais prendre ma douche, finalement ça ma fait une heure de coupure, je reprend la route pour aller charger sur Orléans. J’arrive chez mon client, ils me font mettre à quai aussitôt, les gars qui me chargent au tire palettes électrique se démerde comme des manches, mais bon je laisse faire.
Une petite heure après je suis chargé, il me reste de la place dans la remorque, j’appelle Franck qui me demande patienter du temps qu’il cherche autre chose. 10mn plus tard, il me rappelle et finalement je dois descendre tout schuss sur St Quentin Fallavier car je dois recharger impérativement ce soir là bas.
Je roule jusqu’à la total sur la N7 avant La Charité sur Loire pour me faire un petit casse dalle. Mes trois quart d’heure passé, je reprend la route, ça roule plutôt bien, je ne suis pas chargé lourd donc je tiens une bonne moyenne. J’arrive en 4h20 de volant, je demande si je peux prendre deux quais, comme je suis tout seul, il n’y a pas de problème, et je me met en coupure, car il faut impérativement que je recharge ce soir, il est 18h15 et j’ai jusqu’à 20h00 pour charger.
Ici pour vider c’est comme à Orléans, les gars sont vraiment pas au top pour savoir manipuler leur tire palettes, mais bon j’ai la coupure à faire, je ne m’affole pas. Finalement il me faut attendre 5mn que ma coupure ce finisse. J’en profite pour faire la pub de mon département à un cariste qui me pose plein de question sur la région.
Bon c’est pas tout mais il me faut aller recharger et Jérôme47 m’attend au Chaffard, alors j’attelle ma remorque et je fonce à l’autre bout de la zone pour aller recharger. Tout comme tout à l’heure je prend deux quais, et j’aime autant vous dire que ça traîne pas, je me dit que finalement c’est la bonne heure pour venir charger.
20h30 j’ai mes papiers je raccroche ma remorque, j’ai un message de Jérôme qui me dit que le parking du Chaffard est plein à craquer, j’appelle le resto direct, car il me reste que 2mn à rouler et pour aller au resto il m’en faut cinq petites de minutes, alors je ne veux pas faire cinquante mille manœuvre et me pourrir mes heures.
Arrivé sur le parking, il me fait garer en plein milieu du parking devant des gars qui ne décolle pas avant 7h, moi je serais déjà loin.

Mercredi 9

Je me lève à 5h30, je vais me débarbouiller et boire un café et à 6h je met les voiles, encore une fois ,suis pas lourd alors le Vico roule à la régule quasiment partout. En arrivant sur le Puy je reçoit un appel de Lagaffe lui remonte, il est à Mende, on devrait ce croiser à Pradelles.
On est super bon on se retrouve comme prévu à Pradelle, le seul truc c’est au niveau des parkings que l’on a pas été bon. Mais rien de grave on est garé à 200m l’un de l’autre. On est super content d’arriver enfin à ce voir, mais l’un comme l’autre on est pris par le temps, alors on ne traîne pas trop, 20mn en fait. Quand je remonte au camion je suis vert je ne me suis pas mis en coupure.
Passé la Pierre Planté, je croise Phil, mais comme je l’avoue je sollicite pas mal mon vico et que je calcule et recalcule mon programme de fin de semaine qui est bien tendu du string comme dirait Phil d’ailleurs, je n’est pas u le temps de dégainer l’APN comme lui, trop fort le chef.
Plus bas après Mende plus besoin de passer au Ajustons, ils ont ouvert les nouveaux ouvrages, et c’est vrai que l’on gagne un peu de temps, ça monte d’accord mais ça va bien, je me pose à l’aire de Séverac 4h28 de volant, il était temps. J’en profite pour nettoyer mon pare brise qui est farci d’insectes, puis je fais mon casse croûte, le temps d’aller boire un jus à la station et c’est reparti. Mission arriver pour 14h à Toulouse, j’y serai mais pas chez mon client qui ce trouve à l’opposé de là ou j’arrive, bref je passe devant la maison à 90, mouai, bof, pas cool mais j’ai pas le choix.
Après avoir passé Albi, petit coup de barre et c’est long mais long pour arriver jusqu’à Toulouse. 14h je prend le périf extérieur direction Foix Tarbes, j’arrive chez mon client à14h20. Je vais me présenter avec les papiers, et la monsieur s’étonne qu’on le livre le mercredi…
Ah bon, l’autre fois il avait décidé qu’il ne me viderait pas le matin, aujourd’hui c’est pas le mercredi, la prochaine fois ça sera quoi???
Deux de ces collègues viendront me vider s’en poser de question, bref cinq ou six coup de hayon plus tard c’est posé, je récupère mes papiers et je vais raccroché ma remorque que j’ai laissé dans la rue juste à côté. Je vais faire un client dans une zone juste à côté, là les gars sont super sympa, il me faut sortir le hayon ici aussi mais ça va très vite et il m’en reste un autre à faire dans une autre zone à côté aussi.
Une fois fini, il me reste 1h10 à rouler, ça va pas m’emmener bien loin tout ça, j’appelle Franck, il faut que j’arrive jusqu’à Montauban et il viendra me chercher.
Ces calculs étaient bon, je comprend pourquoi il est chef, 9h de volant tout pile je me gare à Bressols. J’attend une bonne heure avant qu’il arrive ça me permet de bosser mon CDB. Je lui laisse mon vico, je saute dans la voiture et je monte prendre ma douche à l’usine, je vais manger au glacier et quand je reviens je retrouve mon vico prêt pour demain, un coup d’œil au papiers, je prend peur, je repose tout et je plonge dans ma couchette, la fin de semaine va être rock and roll…

Jeudi 10

4h30 le réveil me sort de mon sommeil, c’est dur mais alors très dur, je me traîne tellement que je tourne la clé de contact à 5h, l’équipe du matin de l’usine arrive, ils sont un peu comme moi, la tête dans le gaz.
Je prend la route de Montauban, je me cale sur CFM, toujours du bon rock le matin, ça me donne bien la pêche, ou la patate c’est comme vous préféré…
Aujourd’hui encore c’est pied au planché, j’ai une grosse journée qui m’attend, ça roule super bien, je passe Toulouse avant le grand rush, je sort à Castelnaudary et je m’arrête chez Marie-Jeanne pour prendre mon petit dèj.
Ca ma fait du bien ce petit quart d’heure de coupure, je repart part la N113, je commence à stresser je tombe par deux fois sur des travaux, ça bouchonne un peu. J’arrive à la boutique de Carcassonne, il me faut décrocher, avant de vider, une fois vidé comme d’hab on se boit un café, mais j’ai vraiment pas le temps alors je me sauve comme un voleur. A Lézignan-Corbière pareil, il me faut décrocher, j’ai pas mal de marchandise a vider, et du coup j’y vois plus clair, pour m’organiser pour la suite, Stéphane m’aide à déplacer quelques menuiseries pour réorganiser mes livraisons, car sur ce tour, je suis vraiment pas gâté…
Je décide de monter sur Béziers et de laisser Narbonne et Perpignan pour ce soir, d’une chez eux je peux livrer à l’heure que je veux, et puis j’ai des grandes menuiseries alu qui me pourrissent bien la vie, et je n’est pas envie de les bouger cinquante fois au risque de tout abîmer.
J’arrive à Sérignan à 11h30, je décroche ma remorque à l’entrée de Valras, et je fonce chez mon client, coup de bol , il n’y a personne. Un cariste vient me donner la main pour vider ces grandes menuiseries, à présent j’ai de la place et je revient à la remorque pour transbordé deux palettes dans le porteur pour la nouvelle boutique de Bessan, car en camion remorque c’est carrément le bordel. J’appelle le client pour lui dire que j’arrivais entre midi et deux. Une fois là bas c’est chaud pour manœuvrer dans le dépôt.
Je calcule mes heures, déjà six heure de volant, ça va être vraiment chaud. Je dois aller sur Bédarieux je prend les chemins de traverse, en porteur ça le fait, je rejoint Montblanc pour revenir sur Béziers et prendre la route de Bédarieux, j’arrive à 13h30 chez mon client et je me met en coupure, j’ai une grosse porte d’entrée en alu, vitrage anti-effraction, elle pèse un âne mort, heureusement ils sont nombreux, moi je me contente de la mettre sur le hayon c’est tout.
Puis je vais dans ma cabine pour casser la croûte, je me cale un cd, le best of d’INXS, pas de truc violant aujourd’hui, je suis assez stressé comme ça.
Ma coupure fini je reviens sur Béziers, je doit vider à Thézan, là encore je coupe par des petits bleds au milieu des vignes, heureusement que je suis qu’avec le porteur. Arrivé là bas j’ai qu’une palette pour eux et comme ils ont un clarck , je met ma palette au cul du camion, mais avec la chance que j’ai, plus de batterie donc je dois vider au hayon, putain suis vert. Puis je fonce à la boutique de Maureilhan, là j’ai deux fenêtres, posez à la course et je file sur Narbonne en coupant par Cuxac. Il est cinq heures quand je prend la direction de Perpignan, tout par l’autoroute aujourd’hui, c’est le feu…
Une fois ma palette vidé suis content j’ai fait ce que je voulais, il me reste 37mn à rouler, je doit pouvoir arriver à Fitou. En route j’ai Steph11 au téléphone qui veut à tout prix que je coupe chez lui à Port la Nouvelle, il y a une sacré équipe choc là bas ce soir, ouai mais je veux repartir à 4h moi, alors bon…
Mais c’est impossible de dire non à Steph, alors je vais jusqu’à la Nouvelle.

Vendredi 11

Wouha!!! Réveil difficile ce matin, j’ai passé une super soirée hier soir chez Steph et Delphine, avec Rascal, Ludo et Niko, on a bien rigolé, ça fait plaisir de passer des soirée comme ça. C’est moins marrant le matin…
Je démarre à 4h30, oui je sais, j’ai une demi heure de retard, et alors…lol
Je récupère l’autoroute à Narbonne, et je sort à Béziers Ouest pour aller chercher ma remorque, il y a un convoi garé à côté, je vais réveiller tout le monde mais j’ai pas le choix. J’enquille l’A9 à Béziers Est et là tout shoos jusqu’à Nîmes, Je chope la pochette du dernier album de Ben Harper que ma chérie ma acheté ce week-end mais je suis bien dégoûté, le cd n’y est pas, je l’ai laissé à la maison, mais quel con!!!
Sur le coup je reste sur la radio et je zappe d’une station à une autre. Passé Nîmes, je m’arrête à l’Oasis à St Geniez de Malgoire pour prendre une bonne douche pour me réveiller et un bon petit dèj. Fabienne à vendu mais la nana qui a racheté est aussi sympa, pour le petit dèj j’ai u droit à de la confiture maison avec mes tartines beurrée, un vrai régal.
C’est pas tout mais j’ai du taf, après ma demi heure de coupure je file vider mon client d’Alès, la moitié de la remorque à vider au hayon, puis je file sur la boutique d’Avignon, la route d’Alès à Uzès c’est pas top avec tous ces platanes, je n’ose pas regarder ma remorque dans les rétros. J’arrive à 10h30, hier je lui avait annoncé dix heure, c’est pas mal. Pareil je vide au hayon mes quatre palettes. Maintenant retour sur Montpellier pour aller recharger, j’arrive chez le transporteur à 12h30, je me met à quai et je fais ma coupure. J’en profite pour manger, aujourd’hui c’est du light, deux tranche jambon blanc, et deux yaourt, et oui je vous avez prévenu…
Pendant ce temps, on ma rechargé, je fais mes papiers et je fonce à la boutique du Crès ou je doit vider une palette, obligé encore une fois de décrocher. Jamais il arrive je lui avais dit 14h, il arrive à 14h30, suis pas contant et je crois qu’il a compris…
Je raccroche ma remorque, il me reste 2h à rouler j’appelle Franck pour qu’il envoi quelqu ’ un à m rencontre vers Micropolis. Je passe par les universités ça roule super bien je ne perd pas de temps pour sortir de Montpellier, tout le long c’est le pied dedans, suis pas lourd alors l’Escalette je me la pète et j’enrhume mon pote Roger de chez Trans Prim qui remonte dans le Cantal avec son mercos.
C’est Alain qui vient à ma rencontre, comme il est un peu en retard sur moi, je roule jusqu’au bout de mes heures, ça me fait arriver jusqu’à la route de Ségur, j’ai super bien roulé. Je suis Alain pour lui donner la main, on arrive chez le client à 17h15, normalement c’est avant 17h les réceptions, mais comme ils sont super cool, ils nous vide s’en problème.
Une fois vidé je récupère mes affaires et je rentre à la maison, Alain lui descend à l’usine, et comme lundi je monte sur Clermont, c’est Bernard qui va me le remonter ce soir, une fois chargé.

Samedi 12

Ce matin je vais récupèrer mon vico chez Bernard, et je vais en profiter pour aller au garage car hier j’ai le témoin du niveau d’huile qui c’est allumé.
C’est Pierre le chef d’atelier qui s’occupe de moi, ce gars est super sympa, je m’entend très bien avec lui, du temps qu’il fais les niveaux j’en profite pour faire quelque bricole.
Je suis de retour à la maison vers 11h, et là j’ai la surprise de voir qu’il y a un frigo Espagnol qui est garé sur le parking de ma remorque, c’est pas bien grave les travaux sont fini en face chez mon voisin, je vais donc garer l’ensemble chez lui.
Bon week-end à tout le monde et profité bien de ce beau soleil qui joue les prolongation.

Dimanche 13

Lundi 14

Voilà une nouvelle semaine qui commence, je rame un peu ce matin après avoir passé un super week-end, j’en ai même oublié mon Vico, je voulais laver au moins la cabine, ça la fou mal mon pare brise est bien crado, j’ai une paire d’enjoliveurs à monter mais j’en ai même pas trouvé le courage…
Je prend la N88 direction Séverac le Château, sur Rodez je rattrape un mercos de chez Saillat, je suis persuadé que c’est mon pote Alain, je lui passe un coup de fil pour savoir s’il veut payer le café, mais là surprise je le réveille il est en congés, mais quel con que je suis!!!
Une fois sur l’A75 je me dit tiens, je vais m’écouter le dernier album de ben Harper, et là encore bravo Alex, je l’ai laissé à la maison, je sent que la semaine commence bien…
Je monte jusqu’à Issoire ou je vide mon premier client, j’ai toute la remorque à vider ici, mais il me demande de lui livrer quatre palettes chez un de ces clients ou je vais passer devant. Je lui rend donc ce service, et en repartant il me file 30E c’est cool, finalement la semaine est bien parti.
Il ne me faut pas chômer pour monter chez mon prochain client à la Tour sur Maymont, c’est de la petite route de campagne tout le long, mais avec la remorque vide ça va. Je suis chez le client à 11h30, je décroche devant la boutique, je déploie mon hayon je vire mes deux palettes, raccroche et je roule cinq minutes pour trouver un parking en bord de route pour faire ma coupure et manger.
Ma coupure fini je redescend sur Clermont, il me faut une petite heure, je décroche ma remorque au centre routier, puis je file faire mes quatre clients qui son tous dans le même coin. 16h je suis vide, je reviens à ma remorque et je file à Cournon ou pour recharger 33palettes, il faut charger avant 17h je suis dans les clous un peu limite mais bon les gars son cool et ça charge très vite. Il me reste 5 palettes à charger à Cébazat pour être complet. Quand j’arrive dans la cour du client mes cinq palettes sont déjà prêtent, le gars me charge au clarck ça va vite. Il me faut faire ma coupure alors je me mets dans un coin pour ne gêner personne. Deux gars viennent me voir fond le tour de mon ensemble et me fond que des éloges sur mon attelage, putain moi je suis mal, il est sale comme c’est pas permis, mais bon ça fait plaisir.
Une fois ma coupure faite je reprend l’autoroute direction St Etienne et je roule jusqu’à la sortie Rouanne, pour aller faire ma coupure au routier l’Escale.

Mardi 15

Je démarre à 6h ce matin après avoir pris ma douche et mon petit dèj, il fait pas bien chaud, d’ailleurs j’ai allumé le basto ce matin à 4h. Je file direction Lyon arrivé sur St Etienne ça commence a rouler déjà, et sur Givors ça bouchonne, sur l’A43 pareil, je craint le pire sur Grenoble, quand je bifurque sur l’A48 je chope la pluie jusqu’à l’entrée sur Grenoble, ben au moins je ne pense plus au lavage de mon vico.
A Grenoble pas de surprise c’est bloqué de chez bloqué, je comptais arriver en trois grosse heures de volant chez mon client, au final j’ai mis 3h58 c’est mal parti. Tous les quais sont pris, je vais me présenter avec les papiers, dès qu’il y a un quai qui ce libère je peux prendre la place. C’est vraiment petit ici, pour manœuvrer ça va être chaud. En attendant je fait mon pare brise, vitres et rétros. Pendant ce temps un autre ensemble arrive, à présent on est les uns sur les autres. Un quai ce libère aussitôt je me met en place, un cariste vient voir ma marchandise, il fait la grimace, c’est une nouvelle gamme de produit qu’ils reçoivent, ils ont pas prévu la place. GENIAL!!!
Au final ils me font changer de quai, je vais au plus merdique et moi comme un con je m’exécute, c’est tout en contre main, bref une fois en place je remonte sur le quai, un des caristes me dit que j’ai touché le bardage et qu’il me faut faire un constat, je lui demande s’il me prend pour un con, tous les quais sont défoncé. De plus c’est hyper mal foutu, ils sont trop bas il faut baisser la suspension de la remorque à fond et lever le porteur pour être à la hauteur, donc le haut de la caisse touche le bardage avant les tampons. Bref la responsable arrive pour faire le constat, je lui fait voir l’état des quais tous les chauffeurs qui sont là, lui démontre que les quais sont vraiment mal foutu, elle écoute mais après s’être excusée, elle ne change pas d’avis.
Je vais chercher mes papiers et je prend mon APN pour prendre tout les quais en photo ainsi que celui que j’ai accroché bien sur et j’envoi tout ça au boss par mail. Une fois mon constat fait je demande s’il pense me vider bientôt, ils me réponde toujours oui, mais rien ne bouge, ils vident tout le monde sauf moi, même les camions qui arrivent après moi vide, ça commence à me gonfler sérieusement, j’ai du mal à garder mon calme, j’arrive à choper un tire palette, je commence à vider mes palettes, mais arrivé à la moitié de la remorque j’ai rempli le quai-je suis bloqué, finalement je suis vide à 12h30 il ne reste que moi dans la boite, je pense que l’on ma punie, qu’elle mentalité de merde et quel boulot de merde à bien y réfléchir…
Je remonte sur Lyon mais je passe par Chambery ça roule nickel, j’arrive sur St Quentin Fallavier en tout début d’aprem, je fait une première ramasse, je doit décrocher pour la mettre dans le porteur, pa plutôt arrivé que l’on me fait mètre à quai, j’en profite pour manger une banane et une compote vite fait du temps qu’ils me charge mes quatre palettes, puis je fonce chez mon autre client qui est dans la même zone pour complèter, Alain arrive 10mn après moi, on charge ensemble. Deux heure après on est sur le départ, on calcule nos heures, normalement on devrait pouvoir arriver à Langogne, mais comme il pleut c’est le gros bordel sur l’A43, donc on risque de stopper à Montagnac.
En route Franck m’appelle pour organiser la journée de demain, j’ai trois clients pour Toulouse, mais comme j’ai du boulot pour la fin de semaine en menuiserie pour assuré le coup c’est José qui va aller vider sur Toulouse.
Passé St Etienne les ralentissements sont fini, on roule comme prévu jusqu’à Langogne, Régis qui est dans le sens de la montée c’est arrêté pour manger avec nous, on se gare sur le parking de la superette pour aller manger à l’hôtel restaurant juste en face, on va être peinard là.

Mercredi 16

5h30 pétante je démarre sous la pluie mes chers collègues sont encore au lit, donc je part sur la pointe des pieds. Je roule tranquillement car avec cette pluie je ne suis pas rassuré, passé Mende il ne pleut plus. En arrivant à Séverac, j’appelle José pour lui dire de monter me rejoindre, on arrivera ensemble à La Primaube normalement. A 7h je laisse le manche à mon collègue et moi je rentre à la maison rejoindre ma petite famille, c’est mercredi je vais pouvoir profiter de tout le monde.






















A 19h José me ramène mon ensemble chargé en menuiserie, et c’est parti pour Perpignan, ça roule super bien, je prend le viaduc de Millau aujourd’hui car je ne veux pas arriver trop tard. Je passe par Béziers pour laisser ma remorque, ça m’évite de la décrocher deux fois demain matin, et je fini ma journée au Poëlon garé juste devant et je plonge dans ma couchette.

Jeudi 17

Ce matin c’est grâce matinée, je me lève à 7h30, je vais prendre mon petit dèj et à 8h30 j’attaque ma journée, vue l’heure je me tape les bouchons sur la route de la prison, puis une fois que j’ai pris la rue pour aller à la boutique c’est bon. Je vais boire le café avec Daniel avant de vider, puis je reprend la direction de Narbonne, je monte par l’autoroute car j’ai du taf aujourd’hui, il faut pas que je traîne. Il fait super beau ça me donne la patate.
Je repart du dépôt de la boutique de Narbonne à 10h30 je fonce sur Béziers pour aller récupérer ma remorque et vider chez un marchand de matériaux, quand j’arrive il n’y a personne, c’est bon pour moi ça, j’en repart à 11h30, je passe un coup de fil à mon client de Bédarieux, je peux aller vider quand je veux, j’y cours. Là aussi je ne perd pas de temps pour vider, je redescend sur Béziers ou je dois vider un autre client, je décroche ma remorque avant de rentrer chez mon client, je me met en place et comme il est 13h25 je fait ma coupure, ça chauffe dur, il faut dire que je suis garé en plein soleil. Je mange un morceau, puis je fais le ménage de ma cabine, les vitres et rétros. A 14h tout le monde arrive, le chef vient me vider il y en a pas mal, on transpire comme des bœufs avec cette chaleur.
Une fois fini je vais récupérer ma remorque et je vais à la boutique de Bessan, je coupe par Montblanc, je décroche ma remorque devant le terrain de foot, puis je descend dans le village pour vider. Ensuite c’est direction Montpellier, j’arrive sur Vandargues à 16h30 l’heure ou quand tu sors de l’A9 tu as une concentration de gros abrutis sur le rond point de Baillargues c’est à voir, le grand art de la connerie humaine, bref j’arrive quand même à la boutique du Crès, je décroche une fois de plus ma remorque, pour vider ma palette, et je reviens sur l’A9 pour aller sur Nîmes, il est 17h je dois avoir le temps de vider ma palette, je passe un coup de fil quand je suis au péage de Nîmes Ouest pour dire que j’arrive, et la le grand dégoût c’est non, il est 17h30 j’insiste pas ça me saoule, je vais au centre routier pour transborder la palette que j’ai pour Les Vans, j’ai pas trop envie de prendre ma douche ici c’est pas le top, alors je redémarre et je me tape les bouchons bien sûr vue l’heure et je vais jusqu’à l’Oasis à St Geniez de Malgoire, il y à déjà quatre ou cinq camions, la douche est prise et il y a la queue, bon ben je patiente avec un diabolo anis et un bouquin de bécane…
Une heure et demi plus tard je redémarre après avoir pris un petit repas vite fait bien fait, je monte sur Alès et j’en prend plein les yeux avec ce coucher de soleil sur les Cévennes qui donne de belles couleurs pastel c’est magnifique, heureusement qu’il y a de bon moment comme ça qui nous rappelle que l’on fait le plus beau métier du monde sinon…
Je décroche ma remorque devant chez mon client de demain matin et je file en porteur sur Les Vans, il fait super bon , je me régale vraiment de rouler surtout que c’est un coin que j’apprécie bien. J’arrive devant chez mon client, il y a un parking juste à côté mais ils ont mis un panneau d’interdiction de stationner au poids lourd, je descend sur le parking de carouf au milieu des camping car. Fin de journée il est temps que je m’attaque au CDB.

Vendredi 18

Il est 7h ce matin quand je tourne la clé de contact de mon vico, je me gare devant l’entrée de chez mon client, il arrive juste, j’ai une palette pour lui, il vient la chercher avec l’élévateur. Je retourne sur Alès il commence à pleuvoir légèrement, arrivé sur le plateau j’assiste à un levé de soleil magnifique malgré un ciel bien chargé.
Arrivé chez mon client je raccroche ma remorque, je me met en place et je déploie mon hayon pour vider mes palettes, une petite demi heure après je repart direction Avignon, en passant par Uzès, je m’arrête à l’Escale entre Remoulins et les Angles, un petit quart d’heure le temps de casser la gueule à deux croissants avec un café et de me débarbouiller, 15mn pile je repart ça c’est du timing…
Un coup de fil de l’usine, pour me signaler que le client de Nîmes attend ces fenêtres, ah ouai!!! Ben fallait me vider hier soir…
Comme d’hab ça bouchonne sur la rocade d’Avignon, je reste une bonne demi heure pour vider à la boutique, puis je reviens sur Remoulins pour prendre l’A9 pour aller sur Nîmes, je décroche ma remorque au centre routier et je vais vider mes dernières menuiseries il est 12h30 mais je peux vider, histoire s’en parole et je me casse.
Je récupère ma remorque et je fonce recharger à Montpellier, quand j’arrive les gars sont dehors entrain de boire leur café et fumer leur clope, tout le monde ce fou de ma gueule en me faisant voir la montre, mais aussitôt à quai, on me charge c’est cool, je me met en coupure 20mn et j’en profite pour me venger et aller faire chier mon petit monde.
Une fois reparti je passe Montpellier s’en problème ça roule bien tout le long, je prend le viaduc encore aujourd’hui sinon je ne serais pas à l’heure, je coupe une demi heure au péage j’en profite pour manger. 16h30 je suis chez mon client à Rodez, j’ai pas le temps de descendre du Vico que le cariste est déjà là, autant dire que ça va très vite aujourd’hui, nickel. Par contre je me tape tout les bouchons de Rodez, La Primaube et Baraqueville, le temps est vraiment menaçant j’ai bien peur de me prendre la saucé pour changer mes caisses.
Arrivé à l’usine tout le monde est là, sauf Bernard qui est derrière moi, comme je le craignais il pleut, je change mes caisses bien dégoûté, je fais mes pleins une fois garé je me change, je suis trempe jusqu’au os. Alors que je suis sur le départ Bernard arrive mais il ne pleut plus, je lui aide à changer ses caisses avant que la flotte revienne.
A 20h on sauve pour rejoindre nos petite famille.
Bon week-end.

Samedi 19

Dimanche 20

Lundi 21

Pour ce début de semaine je me suis accordé une grasse matinée, je par de la maison à 7h45. Je part avec le brouillard et comme d’hab c’est vers Rieupeyroux qu’il est le plus épais en attaquant la descente sur Villefranche je retrouve un temps bien clair. Tout le monde est parti il ne reste que mon vico qui m’attend bien sagement.
Le temps de ranger toutes mes affaires et juste comme je part Franck arrive, encore 5mn à discuter et je commence quand même ma semaine, je me cale sur Virgin radio ce matin car il doit y avoir Mickey3D qui présente son nouvel album aujourd’hui. Malgré mon heure tardive je passe Figeac s’en trop galère.
Par contre je suis bien dégoûté, parce que en route vers l’A20 je ne capte plus Virgin et ceux jusqu’à Brive donc j’ai loupé Mickey3D quel dégoût…
J’arrive au dépôt de la boutique de Tulle à 10h02, je lui avait dit 10h je suis trop fort, par contre lui n’est pas là, je connaît bien les habitudes de la maison donc je commence a vider tout seul, je sais qu’il n’y aura pas de problème. Une bonne heure plus tard je file rejoindre l’A20 pour aller sur Chateauneuf-la-Forêt. J’appelle mon client pour le prévenir que j’y serais pour midi, il ne peut pas être là, comme j’ai pas grand-chose je me débrouillerai.
J’arrive en même temps qu’un TRS, deux camions dans cette petite rue ça fou un peu le bordel, j’aide le chauffeur à vider ça marchandise, il me propose de m’aider , je lui dit que c’est pas la penne , pour le peu que j’ai-je me démerde.
J’ai un vitrage en SAV, mais quand je vois la bête et le poids qu’il fait je suis bien dégoûté, j’avais pas fait gaffe à ceux qui était marqué sur le bon, mais quel c.., mais quel c.. je suis. Impossible de le décoller du sol, je sort mon hayon et je le prend avec mon diable, mais j’en chi, mais j’en chi…
Après ces péripétie je vais sur Aubusson, je prend les chemins pittoresque du Limousin un vrai plaisir quand il n’y a personne mais je croise quelque grumiers c’est chaud les marrons pour ce serrer. Je coupe en plein milieu des bois bien tranquille pour manger un morceau, quand j’arrive à Aubusson, le client m’attend, je vide mes deux palettes et ma remorque est vide. Maintenant je file sur Guéret, puis l’A20 je refait une coupure en montant car je n’arriverai pas à Chateaugaillard d’un seul trait. J’en profite pour prévenir Steph2monak de mon heure d’arrivé car ce soir on mange ensemble.
Quand je reprend la route je me cale le dernier cd de Ben Harper avec ça les kilomètres tombent tout seul, à Vierzon je prend la natio jusqu’à Salbris, c’est toujours ça de gagné, à 20h30 suis à Chateaugaillard et steph est là qui m’attend bien sagement.

Mardi 22

Encore un départ tranquille ce matin ça me plait bien comme ça. Je décolle à 8h15 direction Maule, a partir de Rambouillet j’ai quelque ralentissement mais rien de méchant à l’heure qu’il est ça le fait bien. Je décroche ma remorque juste avant Maule, il me faut une bonne heure pour vider, puis il me faut descendre sur Nemours, mais alors que je suis déjà sur l’A6, Franck m’appelle pour me dire que l’on vient de lui annulé le voyage, je suis au niveau de l’aire de Lisse, donc je stoppe en attend d’avoir d’autre nouvelle.
Je mange, puis j’attaque de faire le ménage de ma cabine à fond, ça fait déjà une bonne heure que je suis arrêté, je vais me boire un café, puis je revient au camion et me plonge dans la lecture de mon magazine préféré sport-bikes. Franck me rappelle pour me dire de reprendre la route, j’ai peut-être un chargement sur Auxerre, mais rien de sûr. Finalement le chargement ce confirme, je dois charger en fin de journée pour St Vulbat. J’arrive chez le client vers 16h je vais me présenter on ne sait jamais, et bingo c’est prêt il me charge de suite. Comme d’hab je demande ci je peu prendre deux quais vue qu’il y a de la place mais non il va falloir que je charge l’un après l’autre , que c’est casse c…..
Je préviens Franck, il va me rester de la place, je vais pouvoir aller ramasser une palette dans une rue juste à côté pour Belley, ouai mais là ça va pas le faire avec le rendez-vous que j’ai pour demain, bref l’affréteur s’occupe de tout.
Une fois chargé je part faire ma ramasse, je cherche mon client j’avance au pas dans la rue et je me démerde quand même à me louper le client, je vais bien trouver un rond point pour faire demi tour, ben non quand tu en veux des rond points ben il n’y en a pas et là je chope les grillons mais bien comme il faut, pas moyen de trouver un endroit pour faire demi tour, incroyable, je suis entrain de bien me griller mes heures précieuse pour la suite. J’ai du me taper bien cinq ou six kilomètres avant de trouver un parking, chez mon client ça va très vite, à peine mis à quai la palette est chargé, les papiers et ciao…
Il me reste 5h à rouler, je dois en avoir assez pour arriver à Belley, donc gaz, je croise mich qui monte vers la capitale, appel de phares, coup de clignos, je roule jusqu’à 20h30, je m’arrête sur une aire de repos juste avant Beaune je me fait la popote au camion ce soir, j’ai du bol mon réchaud tiendra le coup juste le temps de chauffer mon plat de petit salé lentille, il faut que je change ma cartouche de gaz. Après ce bon petit repas je reprend ma route vers Belley il me reste 2h30 à rouler il faut pas que je traîne, j’arrive pile poil dans les heures, je tente de trouver mon client mais en vain, je me gare sur un parking de super marché, j’ai bouffé presque 10mn, mer…

Mercredi 23

Je me lève à 8h il me faut attendre que ma coupure soit fini, j’en profite pour aller me renseigner sur mon client mais pas de bol personne ne sais, mais on m’indique ou se trouve la zone, je vais donc dans cette zone mais nada pas moyen de trouver, Franck m’appelle pour me donner deux numéros de téléphone, personne ne répond, wouha!!! je sent que je vais me mettre en forme de bon matin, je trouve enfin un gars qui connaît, en fait il faut pas chercher dans la zone il faut suivre la route de la déchetterie et c’est tout au bout dans un cul de sac. J’arrive chez mon cher client, un coup de hayon un gris gris et je me casse, bon maintenant je fonce à St Vulbat rendez-vous à 9h cet à dire maintenant….
Je redescend sur Ambérieu, je me régale avec ces beaux paysages, j’oubli mon stress, arrivé chez mon client je vais me présenter mais bien entendu pas au bon endroit, ressort et fait le tour du bâtiment pour aller me représenter de l’autre côté. Bien entendu on me dit que je suis en retard, merci je sais et maintenant il faut attendre, jusqu’à quand pas de réponse. J’appelle mon boss, et vue comme il était en forme je pense que ça va bouger…
J’ai pas le temps de lire une ligne de mon magazine, qu’un gars m’appelle pour me mettre à quai, et comme d’hab je demande ci je peu prendre deux quais, et là c’est oui tout ce que tu voudras, j’aime ça merci chef!!!
Une fois vidé je file sur St Quentin Fallavier, il va être midi je m’arrête au Chaffard pour me prendre une bonne douche et manger. Je suis garé sur le parking entrain de préparer mes affaires, je vois un gars qui attend devant le camion, je me demande bien ce qu’il me veut, en fait c’est Vabis530 qui ma vue passer et vient me saluer c’est super cool, on discute 5mn mais comme je suis hyper pressé, je suis obligé d’écourter notre visu bien malgré moi.
Après cette bonne douche et ce bon repas réparateur, je repart plein de courage recharger, en arrivant chez mon client je vois un magnum qui ne met pas inconnu, il me semble que c’est Rucca, je lui passe un coup de fil, oui c’est bien lui, il vient me rejoindre pour boire le café, on discute cinq minutes puis il me faut aller charger et rucca doit reprendre la route.
A 16h j’enquille l’A43 ça roule super bien, je passe Givors tout debout, ça bouchonne à peine sur St Etienne un régal, je me suis calé les BB brunes et roule ma poule, juste avant le Puy je croise mon ancienne collègue appel de phares, cligno , puis à Costaro c’est Pierre son mari rebelote appel de phares klaxon bloqué pour lui pas pour moi vous comprenez pas besoin de vous faire un dessin, c’est pas ma faute ci les ritals ils savent pas faire de vrai trompes…
Je m’arrête juste avant Mende pour faire une coupure j’en profite pour nettoyer mes vitres et rétros, puis je me plonge dans mon magazine. Ma coupure fini je redémarre à l’heure ou tout le monde est chez soi devant les infos ou devant un bon apéro ou son assiette bref moi je me fait vraiment plaisir la descente vers l’A75 tout schoos , la radio sur inter avec l’émission « la route » je suis vraiment zen nickel pour décompressé, à 22h je stoppe le vico devant chez moi.

Jeudi 24

Je décolle à 7h15 ce matin après avoir fait le bisous à mes zouzous qui dormaient encore comme hier quand je suis rentré, pas facile mais bon. Je trace ma route sur Toulouse pas bien motivé, c’est ma bête noire cette ville, je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça, pour moi c’est la punition d’aller à Toulouse. Pourtant tout ce passe bien, à 9h je suis chez mon premier client Balma ou tout ce passe super bien, après je vais dans Toulouse, il y a déjà deux camions qui vide quand j’arrive, je reste planté dans la rue j’ai pas le choix et je tape la cosette avec une petite mamie qui habite juste à côté trop gentille. Une fois fini je vois que j’ai le temps d’en faire un autre, je file sur Portet sur Garonne. Midi je vais au centre routier de Fondeyre pour décrocher ma remorque je mange puis je somnole jusqu’à 13h30 avant d’aller faire un dernier client juste à côté.
Une fois revenu à ma remorque, j’appelle pour savoir la suite, je remonte à l’usine pour prendre deux caisses en menuiseries pour Toulouse.
En arrivant à Villefranche je passe par le lavage, puis je vais changer mes caisses, je me prend une douche, puis retour sur la ville rose, je décide finalement de m’arrêter chez Annie à Montauban, en arrivant le parking est bien plein, mais je vois Jimmy de chez Portal qui me fait signe qu’il y a une place à côté de lui j’ai du bol.

Vendredi 25

6h30 ce matin quand je tourne la clé de contact, je file tranquillement vers Toulouse, j’arrive comme prévu à 7h30 sur Portet, j’attend que les poseurs est fini de charger leur fourgon, puis je me met en place, je touche pas grand-chose, il sont assez nombreux ça me va très bien.
Une fois fini, je vais décrocher ma remorque à Fondeyre et je rentre en ville pour aller vider mon autre client. Je me fais brancher parce que je suis en schort et en claquette, ben ouai j’ai pas envie de trop forcer aujourd’hui, puis ils sont assez nombreux, je veux pas leur piquer le boulot…
11h je suis vide un coup de fil au cas ou, puis je récupère ma remorque pour rentrer. Je m’arrête en route pour casser la croûte. En arrivant au dépôt je passe au bureau pour savoir mon programme de semaine prochaine, je dois livrer des modules pour notre carrossier, donc je décaisse, j’en profiter pour laver le châssis à fond.
Petit à petit tout le monde rentre, moi je suis sur le départ, le temps de souhaiter un bon week-end à mes collègues et je me sauve, je gare mon vico comme d’hab chez mon voisin, fin de semaine.
Bon week-end à tout le monde et profité bien du beau temps qui joue les prolongations.

Samedi 26

Dimanche 27

Lundi 28

Début de semaine en douceur, je démarre à 8h30 toujours avec un super beau temps au rendez-vous, ça fait du bien ça donne la pêche.
Je me rend comme prévu chez notre carrossier, ou je doit accrocher deux modules pour les descendre sur Nîmes. Je passe par le sud Aveyron, c’est toujours un vrai plaisir d’emprunter cet itinéraires, les paysages sont magnifiques, malgré que j’avoue que quand on est chargé lourd, c’est du sport, bref moi je m’en fou je suis à vide.
J’arrive sur Montpellier pour faire ma coupure, il est 13h je m’arrête juste avant le péage de St Jean de Védas, j’ai pas u le temps de faire les courses ce week-end, je vais manger un morceau au Quick. En arrivant sur Nîmes j’appelle Mich comme prévu car il est normalement dans le coin, je l’attrape au vol, il partait juste, je vais poser mes caisses chez le transporteur avant d’aller le rejoindre. On se fait une petite pose de 20mn le temps de faire quelques photos et de taper la causette.
J’ai les heures pour rentrer à la maison, c’est cool ça et de toute façon il n’y a rien pour moi demain donc, home sweet home. Je fait une coupure sur le Larzac, j’en profite pour marquer mes pneus, puis je fini ma route et j’arrive à 20h30 à la maison. Petite journée tranquille je l’avoue.

Mardi 29

Mercredi 30

Je décolle à 10h ce matin je vais à l’usine chercher mes caisses pour le Midi. Une fois tout préparé je vais au plein et je fait ma coupure, je voulais en profiter pour manger mais comme il y a changement d’équipe à l’usine, je n’arrête pas de discuter avec un ou l’autre, bref ma coupure est passé sans que je m’en aperçoive.
Je prend la route de Montauban, sa roule très bien je passe Toulouse tranquille, je sors de l’A61 à Castelnaudary comme d’hab, je suis à la boutique à 16h, pas mal de marchandises à vider, puis je vais à leur second dépôt à Lézignan-Corbière, ou je décroche puis je descend sur Narbonne par la nationale et je vais chez Steph11 ou je retrouve Niko pour faire ma coupure de 45mn. Je reprend la route pour aller sur Perpignan, toujours par la natio et j’arrive au Poëlon à 20h30 et là je me demande bien ou je vais pouvoir me garer, il y a un monde fou. Je réussi à me trouver une place à cheval sur un trottoir, j’ai du bol il y a deux ou trois ensembles qui arrivent après moi qui ne trouverons pas de place.