Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Mai 2008

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Jeudi 1

 

Vendredi 2

Début: 07h30 Fin: 16h13 Conduite: 04h53 km: 339

Ce matin je pars vers les 7h30 et des brouettes. Le RdV étant à 8h30, je ne m'affole pas. D'ailleurs j'y suis à 7h50. A huit heures voila du monde qui arrive. Je me mets à quai et les gars vident. Finalement, rien que du banal. 9h15 je repars. Je passe par la Elf de Theix pour faire le plein. Mais quand j'ai vu le prix, je suis tombé sur le cul. 1€309, alors que le prix du pétrole baisse un peu. C'est malheureux de voir çà. Le cours du pétrole baisse, mais pas le carburant en station. C'est bien de l'arnaque pure, çà. Finalement au lieu de faire le plein, je ne prends que 300 litres.

Je continue ma route et j'arrive à 11h30 chez ATC à la Mézière (35), pour restituer mon container. Une formalité. Je vais ensuite chez Locafroid de l'autre coté de Rennes, afin de rendre ma remorque. Car je ne l'avais pas dit, mais nous avons achetés un chassis porte-container. La marque est Schmitz. Matériel allemand donc de qualité. Enfin je l'espère. Le problème, c'est que pour ne pas perdre la vente à cause d'un délai de livraison très long ( c'était prévu fin aout ), le commercial a trouvé dans le réseau un chassis neuf dont le client s'était désisté. Il va falloir aller le chercher à Calais dans le nord de la France. Je pars donc lundi pour Calais.

Bon j'arrive juste avant midi chez Locafroid afin de la laisser. Rien à signaler hormis que je passe une bonne demie-heure à discuter avec le
personnel.

Je roule en solo pour aller faire laver le tracteur. Pas trop d'attente et une fois propre je peux enfin manger mon casse-croûte. Je repars
direction la maison. Il fait beau et chaud, 19° au compteur, si bien qu'au niveau de Ploërmel je préfère m'arrêter pour dormir un peu sur le volant. Dix minutes plus tard, alors que le sommeil était profond, je suis réveillé par le téléphone. Mince alors.

Inutile de dire que je rentre de bonne heure et que la journée n'est pas des plus rentable au niveau du chiffre d'affaire. Par contre à 19h30, je
vais au devant de mon fils qui va arriver au bout de ses heures de conduite. Il lui manquait 35 minutes pour rentrer ce soir. Heureusement papa est là, sinon pas de sortie ce soir avec les copains.

Photos 08.09 Vendredi A la douche.

Samedi 3
Dimanche 4

Lundi 5

Début: 04h37 Fin: 18h16 Conduite: 10h18 Km : 783

A 3h50 debout ce matin. Ce qui m'a fait partir à 4h30 environ. Pas besoin d'accrocher ma remorque, je n'en n'ai plus. Je file vers Rennes dans la nuit. Il y a un peu de pluie. 6h je suis au centre routier de Rennes. Je repère vire la remorque que je dois prendre. Il n'y a pas beaucoup de camions. Pas de café, car le bar est encore fermé à cette heure là.

Je continue ma route pour arriver vers 7h à l'aire du Mt St Michel. Je rejoins, devinez qui? Chouchen 13 qui venait de Paris, prendre un bon bol d'air pur en Bretagne. La rencontre était prévue d'ailleurs. Même en étant relativement pressés tous les deux, on est restés discuter une bonne heure autour d'un café croissant.

Finalement j'arrive vers 10h30 au centre routier du Havre. Il fait beau et chaud. Je monte alors au bureau pour signaler ma présence et le dépot de la remorque sur le parking. J'attends au bar le fax de la carte-grise en WW de ma remorque neuve. Puis, un peu de gas-oil à Tancarville et ensuite direction Arques. Je m'arrête à la première station sur l'autoroute pour manger. Ensuite je vais prendre un café. Devant la file d'attente au comptoir, je m'oriente vers les distributeurs. Tout l'intérieur de la station est sale, avec des balais dans le hall, pas de poubelles, une palette vide appuyée contre un distributeur. Bref si c'est çà le Nord, ce n'est pas accueillant.

Je garde l'autoroute jusqu'à Abbeville, puis la nationale ensuite. J'arrive au garage avant 16h. Ma remorque est là, parmit d'autres neuves.
Tous les documents étant déja préparés, je reste le temps de l'accrocher et hop retour. En regardant mes heures, il ne me reste que 1h20 sur 10h de conduite. Si je reviens par la nationale, je dépasserais mon temps et en plus je n'ai pas vu de restos avant Abbeville. Je prends alors l'autoroute par Boulogne, ça me fera visiter un peu. Ce soir, c'est arrêt à l'aire de la Baie de Somme, avec un peu de dépassement, mais il n'y a vraiment rien à bouffer avant. Finalement c'est vraiment triste et désert le nord.

Près de Boulogne sur Mer.

Ma nouvelle remorque.

Mardi 6

Début: 06h31 Fin: 19h50 Conduite: 08h46 Km : 617

6h30, après le petit-dèj habituel, je m'en vais. Il fait beau c'est déja çà. la route se passe bien, et j'arrive vers 8h30 au centre routier du
Havre. Aussitôt je sors l'éponge et je nettoie les moustiques du pare-brise et de la calandre, il y en avait besoin.

Je monte au bureau et j'ai confirmation pour aller chez TCSI prendre deux 20 pieds. Sur les deux j'en laisse un à Isigny le Buat (50), et je charge l'autre pour remonter au Havre. Ensuite, je dois reprendre un container pour aller le dédouaner à Vannes demain matin et le livrer après à Carentoir. Ca, c'est la théorie.

Bref il y a du monde devant moi pour avoir les containers. J'y passe près d'une heure et au moment de mettre le deuxième container, on s'aperçoit, que je n'ai pas poussé assez loin le chassis à l'arrière. Panique à bord, mais bon, ce n'est qu'une question de deux minutes, c'est tout pour remettre tout en place.

J'arrive chez le client à 13h45. Le camion qui devait récupérer mon container est devant moi. Normalement c'était prévu que je chargeais le
premier, mais le chauffeur n'a jamais voulu, car il devait rentrer ce soir pour des raisons personnelles. Bref j'en sors à 15h30. Je préviens
l'affréteur et de ce fait, mon tour pour Vannes a été donné à un autre, car je ne pourrais pas le charger ce soir.

En effet, je suis au Terminal de France à 18h30 et celui de l'Europe où je devais prendre le Vannes ferme à 19 h. Le temps de vider et faire la
route pour changer de terminal, c'est foutu. Merde, merde. Du coup on me donne un Dreux à faire pour 10h demain matin et ensuite je reviendrais au Havre pour charger et enfin rentrer. Tard sans doute et surtout au bout de mes heures encore.

Petite frayeur si l'on peut dire, ce midi au moment où la grue à déposée mon container de 25 tonnes à Isigny. Sous le poids le chassis est descendu, et je me suis aperçu qu'il n'y avait plus d'air dans les bouteilles. Bizarre. Une fois ressorti, je fais le tour, RAS. Finalement je suis monté au Havre sans encombre. Au terminal de France, durant les cinq minutes où je suis parti faire les papiers: idem. Une fois sur zone, je vais pour baisser la suspension de la remorque: Rien, pas d'air dans les suspensions. Ca me rappelle quelque chose, il y a 12 ans j'avais eu mon accident avec une remorque neuve encore, à cause d'une fuite d'air à la suspension.

Une fois mon container enlevé, je demande l'aide d'un autre chauffeur pour localiser la fuite, mais nous n'avons pas eu le temps, le cavalier me ramenait mon Dreux. Je suis ensuite aller au centre routier. Il y avait moins de bruit et je me suis allongé sous les essieux. J'ai vu un bout de tuyau qui pendait et qui fuyait. En fait, le tuyau devait se brancher sur un boudin de suspension. A mon avis il devait être mal enquillé dedans. Comme ils se fixent par clips, je l'ai remis à sa place. Ca à l'air de fonctionner, ouf.

Ce soir je mange et je dors ici. Dans la journée, beau temps et 25°. Bref on se croirait en Bretagne en plein hiver. C'est le même temps.

Mes premiers containers.

Mercredi 7

Début: 06h14 Fin: 20h19 Conduite: 10h01 Km : 722

Ayant déja fait ma toilette hier soir, un coup de flotte sur la figure, et ce sera suffisant. Je prends le petit -dèj au centre routier et je file
vers Rouen, Evreux et enfin Dreux. Il fait beau et j'arrive à destination vers 8h30. On est loin des 10h du rendez-vous. Mais une foiis passé au
bureau je suis obligé d'attendre l'heure prévue. Tant pis, je n'ai rien à dire.

A l'heure H, je me mets en place et avec cette nouvelle remorque, le plancher du container est juste à la hauteur du quai. Mon ancienne remorque était toujours trop haute, même en baissant au maximum les suspensions. Une heure plus tard, je repars. Super, pas de problèmes de comptage, ni de casses, on ne perds pas de temps.

Juste un café vite fait sur la route et ensuite un peu de gas-oil au pont de Tancarville. Je suis vers les 13h20 chez TCSI, mais Alizée cette fois. Le dépot n'est pas le même que l'autre du même nom. Il y a 5 ou 6 camions devant. Ensuite je file au terminal de l'Europe. Heureusement il n'y a pratiquement personne, puisque je vais une fois de plus en zone 4.

Le cavalier m'amène mon container pas longtemps après mon arrivée et il me le pose doucement et bien. Superbe manoeuvre de ce docker. Comme quoi ils ne sont pas tous des abrutis, mais hélas il y en a beaucoup.

Je repars vers les 14h45. Je pensais avoir du léger, mais c'est du lourd. Je dois bien avoir les 20 tonnes dedans. Première constation, la remorque roule mieux que la précédente. De plus, mon container est placé plus bas d'au moins 15 centimètres, donc moins de prise au vent. Que du bonheur. Je sens qu'au niveau consommation, je vais être content de mon achat. L'autre me coûtait 890 € HT par mois de location, celle-ci doit être à environ 540 €, et encore dans 5 ans, nous en somme propriétaire.

Traversée de Caen les doigts dans le nez, bizarrement. J'avais une coupure de trente minutes à faire, je la fais sur un parking après la ville.
Il y a une cabane à frites, ça me donnera l'occasion de voir ce qui s'y passe. Un peu de touristes sur le parking, et le temps de ma pause, je
m'octroie deux saucisses frites à la moutarde, agrémentées d'un café en guise de boisson.

Ensuite je reprends la route, j'ai juste le temps au niveau des heures de conduite pour rentrer. L'arrivée sur Rennes, ce passe sans trop de soucis. Mais la rocade est très encombrée à un moment ce qui me fait prendre une initiative heureuse. Je sors et je prends par des petites routes pour contourner tout ce merdier. Je gagne un temps fou. Cette combine commençant à être connue de beaucoup de voitures, je ne dirais pas par où j'ai passé, na!!!

J'arrive ensuite à la maison vers les 8h30, le temps de décrocher ma remorque. Au niveau des heures, je suis pile-poil à ................. 10h01 de conduite. C'est con la vie.

Livraison à Dreux

Jeudi 8

Vendredi 9

Début: 06h53 Fin: 13h05 Conduite: 02h05 Km : 93

Ce sera du vite fait. J'ai vidé mon container à une quarantaine de km de la maison et je suis revenu pour mettre mes affaires dans la voiture. C'est un grand week end qui se prépare avec peut-être des rencontres FdR !!!! Suspens.

Retour à la maison prévu lundi soir et au boulot des 6h mardi matin.

Pause à St Martin sur Oust (56).

Samedi 10
Dimanche 11
Lundi 12

Mardi 13

Début: 05h50 Fin: 18h25 Conduite: 08h55 Km: 570

5h debout. Dur la reprise, mais il n'y a pas le choix, faut aller au boulot. Je vais donc raccrocher ma remorque, alors que les lueurs du jour commencent à s'intensifier. Elle est vide et je la ramène chez mon affréteur à Bazouges (35). J'ai mis le pull ce matin, car il fait relativement frais. Après une route sans histoire ni bouchon, j'arrive à destination vers les 8h. Une fois en place, je change de container et je récupère mes papiers.

Je prends alors la direction de Caen. Mais au niveau du Guilberville, je sors de l'autoroute. Non pas pour aller au relais, mais pour aller à Baupte. Je passe St Lô, puis Carentan. Ensuite je vais à l'usine qui est à l'entrée du village. Il était temps, car le mouchard commençait à clignoter: 4h15 de conduite. Je m'arrête devant le gardien qui m'indique où aller dans l'usine. Je vais donc au bureau et là il faut attendre 20 minutes pour avoir l'autorisation de la douane pour charger. Une fois à quai, il faut 15 minutes pour mettre les palettes. Mais je ne ressors qu'au bout des trente
minutes. Re papiers et ensuite pause déjeuner.

Il est alors environ 12h40 lorsque je m'en vais au Havre. Je rejoins Caen. La route est longue, 78 km. Il fait chaud, très chaud. 28°. Je somnole un peu. J'ai envie de m'arrêter prendre un café, mais il n'y a rien du tout, même pas de parking. Finalement je continue et après Caen, ma mère me téléphone pour m'annonçer une triste nouvelle. Une ancienne copine d'enfance, de Damgan, du temps où nous avions 6 ou 7 ans, que j'avais retrouvée par le site " Mes copains d'avant", il y a 6 mois, vient de se suicider. Je n'y suis pour rien, bien sûr, mais ça fait drôle. En tout cas,
ça me réveille et je continue jusqu'au Havre sans problème. Plus besoin de café.

Je passe au centre routier pour donner mes papiers et prendre mon café quotidien. Je vais ensuite au terminal de l'Atlantique. Il y a du monde. Mais ça avance tranquillement. Par contre un fois sur zone, j'ai pris la troisième et dernière place disponible. J'ai à peine le temps de baisser les suspensions, qu'un cavalier prenait mon container. J'ai passé avant les autres. En sortant je vois que l'attente est plus longue que pour moi, la file s'est rallongée.

Je vais ensuite au France. Il y a aussi du monde. Mais j'ai mon container en 29 minutes. Le temps de faire le tour pour l'attacher et hop je repars au bout de trente minutes. Je dois vider à 9 h demain matn à Loudun (86). Ensuite je ne sais pas trop ce que je fais. Sur mon ordre de mission, il est écrit que je dois remonter à vide, mais en sortant du bureau on me dit que j'irais sans doute le restituer à Rennes. Bah !!! On verra bien. En tout cas il fait chaud, vivement cet hiver.Lol. Ce soir je mange et je dors au Bretagne, près de Bernay (27).

Accès à un nouveau terminal au
Havre.

Mercredi 14

Début: 04h58 Fin: 19h43 Conduite: 09h46 Km: 683

Comme prévu, ce matin à 4h30 debout. Ce n'est pas facile la vie, je serais bien resté dormir. Bon, café etc... Puis je prends l'autoroute à Bernay. Il fait doux, et le jour se lève. Rien à signaler. Du moins jusqu'à Saumur. Car un peu plus loin, il y a des travaux sur la nationale et un bouchon assez conséquent. Circulation alternée qui oblige à monter sur le haricot à la sortie du rond-point. Heureusement que je ne suis pas en voiture.

J'arrive donc chez le client à 8h45 pour un RdV à 9h, donc c'est bon. Seulement il y a déja un container devant à vider. Si j'avais su, je serais resté dormir. Vers 9h30 je prends la place. Un troisième container arrive. Vers 11h, c'est à mon tour de lui laisser la place. J'appelle au Havre et on me dit de remonter à vide. Pas de soucis, j'obéis. J'ai oté le pull, car la chaleur commence à se faire sentir.

A une dizaine de km de Loudun, je m'arrête prendre un sandwich dans un routier. Le type n'a rien de très aimable, mais bon, je suis là pour manger c'est tout. Ensuite je reprends la route. Enfin l'autoroute, car je n'ai pas de temps à perdre. Un peu avant Le Mans, je dors dix minutes sur le volant, camion arrêté quand même. Puis coupure et pause café sur l'aire des Haras. Il y a de l'orage dans l'air, quelques averses qui nettoient le pare-brise, et enfin la température descend. De 28°, ça passe à 19°. C'est déja plus suportable.

J'arrive donc au terminal de l'Europe pour 17h10. Je laisse mon container vide et je file au terminal de France. Il y a du monde et une certaine queue avant de prendre place en zone. Une fois sur place, il faut encore attendre. Puis vint alors de grosses averses avec du tonnere et des éclairs. Entre deux averses mon container arrive. Mais le docker n'arrive pas à le placer correctement. C'est sans doute un nouveau. Autant hier, le gars l'avait déposé tout en douceur et du premier coup, que celui ci le mettait en travers ou trop en avant. Le pire dans tout çà, c'est que j'étais en
chemisette et la pluie tombait. Trempé.

Ensuite il ne me reste plus qu'à aller au centre routier du Havre. Je mange et je dors là. Demain debout à 5h, je dois vider au Mans à 9h.

Travaux avant Loudun.

Il y a de l'orage dans l'air.

Pluie torrentielle au port

Jeudi 15

Début: 05h36 Fin: 19h41 Conduite: 08h31 Km: 566

5h, debout. le temps de faire la toilette et rendre le café et je pars. Je passe le pont de Normandie. La route est belle, pas trop de circulation et je suis en avance. Par contre, dès mon départ du centre routier du Havre, le voyant d'ABS de la remorque clignote, s'éteint, puis se rallume. Ca m'emmerde et c'est gênant pour conduire. Je réfléchi déja aux causes éventuelles de la panne. Finalement c'est au Mans que je regarderais attentivement le problème. C'était le cordon d'ABS, qui du temps de mon anciene remorque, frottait sur la passerelle derrière la cabine. La gaine
était dénudée ainsi que deux fils. J'ai isolé tout çà et ça marche bien depuis. J'arrive donc chez mon client qui se trouve en face du centre routier du Mans à 8h20. Le RdV étant à 9h, on me dit d'attendre, car ce sont trois jeunes intérimaires qui vident le camion.

A 9h ils sont là. Je vais alors prendre un autre petit dèj au centre routier. Puis je tire les rideaux, et je vais dormir. Je suis crevé. Je ne sais pas à quoi c'est dû, mais cette semaine c'est vraiment dur. 11h15 je me lève et vais voir l'état de mon chargement. Comme annonçé au départ, les gars finissent pour midi. Ils avaient trois heures pour vider et ils les ont prises. Comme ils sont payés à l'heure, et qu'il parait que les entreprises ont du mal à les recruter, le chef de quai m'avait prévenu avant.

Ensuite je remonte donc au H avre. Il commence à faire chaud. Je tire au maximum sur l'autoroute avant de manger. Car après je vais encore avoir tendance à m'endormir. Je vais donc à l'aire des Haras. Il n'y a pas beaucoup de place pour se garer. Quatre places poids lourds sont prisent par des camping car. Ca commence bien.

A Honfleur, je prends du gas-oil. Devinez..... ça a encore augmenté. On en est à 1€342 au Leclerc. Ca devient dingue. Il va bientôt falloir négocier des hausses de prix de transports tous les jours maintenant. Je ne sais pas où on va, mais le transport routier français est en train de plonger à fond.

Je vide mon container dans un parc privé, Progéco et ensuite je vais au terminal de l'Europe pour en reprendre un autre. Il s'agit d'un 40 pieds à vider demain matin à Carentoir (56). Ne cherchez pas, c'est par chez moi. Ensuite ce sera direct à la maison.

Je prends la route, ou plutôt l'autoroute vers Caen. Je suis content, car je suis de bonne heure. Mais avant Caen il y a un gros bouchon dû à un camion en panne, parait-il. Je n'ai rien vu, car quand ça c'est débloqué, il n'y avait plus rien. Mais la demie-heure passée à attendre, a été agrémentée par des annonces de routiers, donnant des conseils sur le voitures à regarder, histoire de passer le temps. Enfin, je vois une vraie utilité à la CB. Lol. J'ai d'ailleurs fait une petite photo toute gentille qui sera je l'espère réussie

J'arrive peu après au Guilberville pour manger et dormir. Là rien d'extraordinaire. C'est la routine.

Livraison au Mans.

J'attends......

Vendredi 16

Début: 06h16 Fin: 12h27 Conduite: 03h34 Km: 239

6h debout. Mais je serais bien resté dormir. Cette fois je dormais bien et c'est le réveil qui m'a réveillé. Bon, route vers la Bretagne. Le temps est sec, mais il y a du brouillard. Brouillard en Normandie, torrent de pluie à Lille, grélons à Toulouse, mais soleil en Bretagne. Bah! Nous, on est habitués.

Arrêt deuxième petit-déjeuner à 8h après Rennes. Ce qui me fait arriver chez le client à 9h pile. Pas une minute de plus ni de moins. Mise à quai et hop, on tire les rideaux une fois de plus et je dors. Décidemment.....

11h30, je suis vide. J'appelle mon affréteur, et j'apprends que ma semaine est finie, je rentre à la maison. En route je regarde les prix de gas-oil. Dans certaines stations, le gas-oil est plus cher que le sans plomb 95. Il y a un truc. Quoiquoi qu'il en soit, je vais faire le plein demain matin, quand même. Je sens que bientôt il va y avoir des routes de bloquées par les camions, ça couve. Mais bizarrement, la FNTR et l'Unostra ne bronche pas, l'Otre et TLF sont prêt à le faire et nous aussi, on attends le feu vert.

Donc vers 12h30 je suis à la maison. L'après-midi, je la passe à faire la queue au service des cartes-grises pour avoir le nouveau numéro de ma remorque.

Brouillard en Normandie.

Mais soleil en Bretagne.

Samedi 17
Dimanche 18

Lundi 19

Début: 05h44 Fin: 19h51 Conduite: 09h19 Km: 648

Les journées passent et se ressemblent. Ce matin debout à 5h. Je vais raccrocher ma remorque et je monte à vide à Bazouges au dessus de Rennes. J'arrive là bas un peu avant 8h. Le préposé aux containers, m'enlève le mien et me remet un 20 pieds vide. Entre les deux manutentions, je me dépêche de raccourcir le chassis. Je commence à comprendre le système, c'est bien.

Ensuite je pars toujours à vide à Baupte (50), à coté de Carentan. Arrêt café, avant Avranches et ensuite je ne traîne pas. Pour 10h45 je suis à l'usine. Mais contrairement à l'autre fois, je ne suis pas au bout de mes 4h30 de conduite, j'en suis à 4h10. Par contre, on me fait attendre jusqu'à 11h35 avant de m'envoyer charger. Midi quinze, je suis de retour au bureau, mais c'est fermé. Les dames sont parties. Il va falloir attendre 13h15 pour récupérer mes papiers.

Je passe au centre routier du Havre, vers les 15h30, pour prendre mes instructions. Ensuite restitution du container au terminal de l'Atlantique. Il n'y a pas beaucoup de monde devant moi, mais ça traine pour rentrer. Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs, car une fois sur place, il n'y a pas beaucoup de camions et même personne dans la zone où je suis allé.

Par la suite je vais au terminal de France. idem, il me faut une bonne demie-heure pour avoir mon container. Bizarrement il ne se met pas en place sur le chassis. Par la suite j'ai vu pourquoi: Le longeron droit de dessous le container est faussé, et il bute dans mon chassis. Il ne manque pas grand chose, 5 mm au plus. Finalement je n'accroche que trois points sur les quatre, car le quatrième n'est pas à la hauteur. Au hasard d'un nid de poule, il se remet en place. J'espère qu'il ne sera pas coincé quand il faudra l'enlever.

J'ai donc chargé ma boite pour Laval à 8h demain matin. Ce qui fait que je passe par Caen, et Puttanges, où je suis resté pour manger et dormir.

Il a fait beau aujourd'hui, pourvu que ça dure. Demain il va falloir penser à faire le plein de gas-oil pour la semaine. A quel prix? Mystère.

C'est beau la Bretagne.

Sur l'autoroute à Carentant (50).

Mardi 20

Début: 06h15 Fin: 19h44 Conduite: 10h26 Km: 611

5h55 le réveil sonne. Je me lève et je me bouscule, comme d'habitude. Je vais au café, un croissant chaud m'attends. Ensuite je prends la petite route qui m'ammène à Mayenne. Par la suite, çe sera une voie express sur une quinzaine de kilomètres. Sûr de moi, car je suis allé chez ce client, je me suis trompé de sortie à un rond-point. Résultat, après un savant demi-tour, je suis revenu au rond-point, mais il y avait une dizaine de voitures devant moi. Je suis quand même arrivé à destination avant 8 heures. 8h25, je repartais. Super ce client.

Un petit arrêt dans un relais pour acheter un sandwich et je repars par la même route. Je vais jusqu'à la BP après Caen. Trente minutes de pause, le temps de manger et hop c'est parti. Arrivée ensuite au centre routier du Havre. J'ai mon ordre de mission. Puis je vais chez TCSI pour restituer mon container vide. Je suis dans les premiers à y être, mais je passe une demie-heure à attendre.

Rechargement en zone 4 sur le terminal de l'Europe. Pour une fois, il y n'a pratiquement personne devant. Seulement au bureau, mon affréteur m'avait donné un papier pour un container 20 pieds, et ici je me retrouve avec un 40 pieds hight cub et en reefer, c'est à dire en frigo. C'est encore un lot d'oignons que je dois prendre. Pas de livraison à Macon, cette fois, mais dans un petit village avant Troyes (10). Je pars du Havre vers les 15h. Un plein à faire à la ELF de Tancarville, à: 1.384 €, et me voici sur l'A13.

Un peu après Rouen je croise mon gars qui revenait de Sézanne (51 ou 10, peut-être même le département 77!!!). Une petite pause sur la dernière aire de repos avant Paris, il est 17h passé. Puis j'hésite, ou je dors ici et je pars de bonne heure ou je traverse Paris ce soir. J'opte pour continuer. Je vais donc jusqu'au périphérique. Gros embouteillages, ce qui était à prévoir. Par la Franciliène, ce devait être la même chose.

Finalement je suis arrivé sur l'A5, à une station Carrefour, vers 19h40. J'ai dépassé de 25 minutes mes 10 h règlementaires, mais je ne pouvais rien faire d'autre, il n'y avait pas de parking, rien. D'ailleurs à cette station, pas de resto non plus. Heureusement que j'ai ma petite réserve avec du paté Henaff.

Petite route Mayennaise (53).

Bouchons à Paris.

J'aime les bouchons............

Mercredi 21

Début: 07h02 Fin: 18h21 Conduite: 08h04 Km: 534

6h30, c'est l'heure. Toilette à la station Carrefour, puis café croissant (un seul, je maintiens ma ligne fluette). Je sors ensuite de l'autoroute pour prendre la nationale vers Nogent sur Seine. Je passe devant l'usine Knauff. J'y suis allé l'année dernière, du temps de ma tautliner. Une dizaine de bornes avant Nogent, je tourne à droite, pour aller chez mon client. C'est une petite route et bizarrement je trouve un relais routier là, à Gumery. Je me demande d'où il sort. Mais vu les horaires, 6h / 22h, je pense que ça doit tourner quand même. Donc re café.

J'arrive vers 8h05 chez mon client. Il y a un autre container du Havre qui venait juste d'arriver. Tant pis pour moi. Le chauffeur a du mal à dire bonjour et dès qu'il était à quai, il s'est réfugié dans sa cabine. Quelle mentalité!! Je me mets donc au deuxième quai. Entre temps, deux autres camions de mon affréteur arrivent. Il y a une vingtaine de palmettes de big bags d'oignons dans chaque container. Ca va vite à vider, car à 8h45 je repartais.

Je reprends donc l'autoroute où je l'avais laissée ce matin et roule joli routier vers Paris et son périphe. Au passage je vois que sur la Franciliènne, ça bouchonne. Moi je n'ai rien eu en passant par le périphe. Arrêt casse-croûte à la première station sur l'A13, et ensuite, c'est direct Le Havre.

Je restitue ma boite chez Arnal, et je vais au centre routier. J'ai le choix (si l'on peut dire), entre un Rungis et un St Just en Chaussée (80). Je prends le St Just, . car Paris et moi, ça fait deux, quand je suis en camion. Je vais donc au terminal de l'Atlantique. Personne à l'entrée, et personne dans la zone 6, j'ai mon container aussitôt, mais c'est du lourd, pas de chance.

Retour au centre routier pour faire ma coupure et en discutant avec un collègue, j'ai compris pourquoi je ne vais plus vider à Elven, près de chez moi. C'est un autre transporteur qui se trouve près de Rennes, qui le fait maintenant. Il a sans doute cassé les prix pour avoir le boulot. C'est d'ailleurs chez lui que de temps en temps je vais changer de container. Donc une fois ma coupure finie, il est environ 16h et quelques, je prends la direction d'Amiens par l'autoroute, jusqu'à la sortie des Hayons. Ensuite la nationale direction Beauvais. A Gournay, il y a ce fameux pont à 4m10. Avec mon ancienne remorque je ne passais pas. Avec un hight cub, je faisais alors 4m25. Avec celle-çi, je fais 4m15, et ça à passé. Un peu plus loin il y a un routier, et c'est là que je me suis posé en douceur. Je suis fatigué encore, sans doute les soucis dûs à la hausse du prix du gas-oil. Mais où va t'on aller?

 

Retoure sur l'A13.

Jeudi 22

Début: 06h22 Fin: 18h03 Conduite: 07h49 Km: 524

Réveil à 6h ce matin. Rien à signaler. J'arrive à l'usine vers 7h30, donc bien en avance. Une usine de produits chimiques, je crois, vu les citernes hollandaises qui sont sur le parking. Le gardien me fait attendre 8h, car personne ne sait ce qu'il y a dans le container. Une fois ouvert, il se trouve que ce sont des sacs sur palettes. Dans l'usine, je suis plaçé juste derrière une citerne. Pourvu qu'elle n'explose pas.

Une heure plus tard, je suis vide. C'est donc un retour au Havre à vide. C'est beaucoup mieux que l'aller où j'avais 24 tonnes dedans. Je m'arrête une fois de plus au routier où j'étais hier soir, afin de manger un sandwich. Ensuite le fameux pont à 4m10. Normalement ça doit passer, mais à vide, il y a l'écrasement des pneux en moins, donc on ne sait jamais. J'entends mon antenne de CB qui frotte, mais il n'y aura qu'elle, tant mieux.

Vers 13h, je vide mon container chez ILS au Havre. Il n'y a personne devant. Ensuite je file au centre routier pour avoir mes instructions. J'osais espérer un tour vers la Bretagne, mais pas de chance, ce sera un export à faire au Mans. Par la suite, je devrais ramener le container plein au Havre et ensuite en reprendre deux petits, dont un sera à laisser à Bazouges (35), l'autre étant à vider lundi à Lorient. C'est la théorie, car d'une part au niveau des heures, je ne pourrais sans doute pas vider le Bazouges demain soir, et d'autre part, on a un litige au niveau du prix du transport de ce deuxième container. Moi voulant un prix normal, donc multiplié par deux pour deux containers, ce qui est logique et l'autre ne eut me donner qu'un "stop", soit 30 € de plus. On verra bien demain. Mais déja que c'est difficile de faire augmenter le prix du km, je crois que l'on va vers un "bras de fer".

Je vais donc chez TCSI récupérer un container vide et je file vers le Mans. Un arrêt café à l'aire de la dentelle d'Alençon, et je suis dans un routier près de Spay (72). L'usine est à 2 km et mon RdV est à 9h demain matin. Je vais y aller avant, histoire de gagner du temps, si je peux.

Pourvu que ça ne pète pas, tout çà!

L'ensemble du jour.

C'est la première que je vois.

Vendredi 23

Début: 07h09 Fin: 22h19 Conduite: 09h31 Km: 637

Décidemment, cette semaine je fais des bonnes nuits. Je me lève tranquillement vers 6h30 et je vais au café. Ensuite n'étant pas loin de l'usine, j'y arrive vers 7h15. Il y a quand même 3 Espagnols qui attendaient devant, deux pour Logrono et un pour Cadix, c'est beau des voyages comme çà. Par contre il y avait aussi deux Polonais qui allaient je ne sais où, car je ne comprenais rien de ce qu'ils disaient. Ensuite ce fût le défilé de camions. Mais ça ne change rien, car il y assez de quais et les containers sont prioritaires. A 8h le chef arrive et mets tout son petit monde en place.

Pour 9h j'étais chargé, mais il a fallu attendre 11h pour avoir les papiers de douane. Je sortais de la cour, quand j"ai eu un coup de fil de mon fils. Il passait au niveau de ma sortie, sur l'autoroute. J'ai donc poussé jusqu'à l'aire des Haras, au dessus d'Alençon, où je l'ai rejoins avec un copain à lui. Ils avaient commençés à manger, j'ai donc fini tout seul. Ensuite je me suis arrêté au Leclerc d'Honfleur, histoire d'avoir un peu de gas-oil pour rentrer à la maison. Puis le pont de Normandie, où les pêcheurs faisaient passer les véhicules gratuitement; Merci les gars.

Passage au centre routier, où je rejoins mon gars. J'ai un changement de programme, ce qui n'est pas plus mal. Je vide donc à l'Atlantique où il n'y avait personne, puis je suis allé à l'Europe où c'était presque pareil. J'ai pris une boite à vider à Nantes lundi après-midi. Ca ne fait pas de bonne heure pour commencer la semaine, mais il n'y a pas le choix.

Il est près de 17h quand je sors du port. Cette fois il faut payer le passage au pont de Normandie, les pêcheurs sont partis. Il fait beau et la clim tourne à fond ou presque. Le passage à Caen s'éffectue sans soucis, malgré l'heure, 18h. Arrêt de trente minutes plus loin dans la cabane à frites tenue par des Roumains, parlant Français et bien intégrés. Ensuite c'est direct la maison. Enfin je retrouve de la pluie en passant Rennes. Ca fait bu bien, je ne me rappellais plus comment c'était la pluie, ça faisait tellement longtemps..... Au moins je n'aurais pas la pelouse à tondre ce week end.

Manif au pont de Normandie.

Au moins on est prévenus.

Samedi 24
Dimanche 25

Lundi 26

Début: 08h44 Fin: 20h18 Conduite: 06h00 Km: 401

Levé vraiment relax ce matin. Je pars vers les 8h30, et je prends la direction de Nantes. Rien à signaler, hormis un bouchon sur la voie express, mais de l'autre coté. Les hommes de la DDE coupaient l'herbe sur les bas-cotés. Finalement j'arrive dans la base Système U vers les 10h15. Manque de chance, il faut attendre 13h comme le RDV l'indiquait.

Il y a du soleil et je me mets alors à l'ombre. Je lis les revues arrivées dans la semaine précédente, à savoir Micro hebdo, l'Officiel et autres bouquins du même genre. Ensuite vint l'heure de manger. J'ouvre alors ma petite glacière et horreur, je m'aperçois que j'avais oublié la fourchette, le couteau et la petite cuillère. Mince alors. Ma femme avait
fait une salade composée, et j'ai dû la manger avec les mains. Ce n'est vraiment pas pratique. Le sandwich lui ça l'a fait, par contre le yaourt en dessert, pas de solution, tant pis pour lui.

12h45 on vient me chercher pour me merttre au quai. Une fois le container ouvert, je vois que les cartons sont en vrac. Il aura fallu deux bonnes heures à deux gars pour le vider. 15h15 je m'en vais. Un petit coup de fil à l'affréteur, et j'apprends qu'il me faut monter à leur siège social à Bazouges (35). Je refais mon plein dans une Elf sur le prériphe de Nantes à 1,409 €. Ensuite je monte direct au dépot pour changer de container.

A 17h45 le Mercedes rentre dans la cour. L'opération s'éffectue sans problème. Puis je reçois par mail du Havre, ma feuille de mission. Je dois charger au Mans du tabac pour Le Havre, comme vendredi quoi. Cette fois mon RdV est à 10h, mais je vais aller avant là encore. Sous la pluie, je rejoins alors Fougères, puis Laval et là je prends la route du Mans. Je me suis arrêté dans un relais à mi-chemin entre les deux villes. Il y a eu encore de la pluie, les routes sont trempées. Par contre, en ce moment, ça à l'air de se calmer, je vais pouvoir dormir tranquille au calme.

Pénible les vieux en
camping-car.

Mardi 27

Début: 07h34 Fin: 20h33 Conduite: 08h08 Km: 573

Finalement ce matin je me suis levé à 6h45. Pour 7h30 je partais. Une petite photo du resto, que je conseille à tous. Me voila donc sur la route. En arrivant sur Le Mans il y a un peu de brouillard, mais rien d'extraordinaire. J'arrive vers 8h15 à l'usine. Pas un camion devant, rien, je suis seul. Je vais donc au bureau et j'apprends qu'il faut vraiment
attendre 10h, car ils n'ont pas la commande. Mince.

J'attends donc sur le parking et je vois arriver des containers, certains se mettent à quai, chargent et s'en vont. A 10h pile je vais au bureau et on me donne un quai, enfin. Pour 11h45, j'ai mes papiers et je m'en vais. Je n'ai pas faim, c'est bizarre. De ce fait je monte directement au Havre, sans manger. Sur l'autoroute je me fais enrhumer par un vieux Scania belge qui tracte un container. C'est grâce à des mecs comme çà, que nous sommes bridés et contrôlés. Par contre, eux personne ne leur dit rien.Au pont de Normandie, pas de péage. Les marins sont encore là et c'est la
distribution de barquettes de saumon d'importation. Marque "Leader price", saumon d'élevage. Sur l'étiquette il est écrit que les filets viennent, de Norvège, d'Ecosse, d'Irlande ou du Chili. Le pire, c'est quand on regarde le n° de l'abattoir et son lieu d'emballage, c'est la Pologne. Autrement dit, comme dirait Jean Pierre Coffe: " C'est de la merde !!!". Surtout au prix où ça doit être vendu.

Bref j'ai eu mes 4 barquettes qui étaient congelées. Ne rentrant pas à la maison, j'ai tout mis dans ma glacière, mais elles vont sans doute finir à la poubelle. Sébastien qui est passé là mais dans l'autre sens a eu un carton complet de barquettes, soit une quarantaine. Il a fait du troc au restaurant ce soir, ça lui a payé son repas. Plus loin dans un carrefour, c'est carrément 20 tonnes de poissons entiers qui sont en tas sur le bord de la route, vidés d'un camion certainement.

Bon après tout çà, je vais au centre routier, pour les papiers et ensuite au terminal de l'Europe, zone 4, pour vider. Cela se fait vite et en douceur, bravo le grutier. Je vais alors au terminal de France. Il y a du monde, et j'attends une demie-heure mon container, ce qui dans un sens m'arrange quand même. Je dois vider à 10 h demain matin à Plouhinec dans le 29. Ca se trouve chez les Bigoudens de l'autre coté de Quimper. Mon gars y va aussi mais il est devant moi. Lui il vide à 8h.

Au retour, sur le pont de Normandie, plus personne, tout est nettoyé et il faut payer le passage cette fois. Ensuite je m'en vais sous la pluie vers Rennes. J'y arrive à 20h25. Le parking du centre routier est plein, mais je me serre derrière les autres. Si dans la nuit il n'y a pas un chauffeur qui arrive avec 4 grammes d'alcool dans le ventre, je pourrais dormir tranquille. En revenant du resto, je vois qu'il y en a eu d'autres qui ce sont garés derrière moi, ça va me protéger un peu. Et il pleut toujours.

Un très bon relais
routier.

Garé en travers
derrière.

Mercredi 28

Début: 06h21 Fin: 17h04 Conduite: 06h01 Km: 452

Sommeil sans soucis. Après le rituel du café, je m'en vais. Vers 7h30, comme convenu, j'appelle Razeau au téléphone et on se donne RdV à Josselin. Le hasard fait que l'on sort de la voie express en même temps. Un petit café
dégueulasse, et au bout d'un quart d'heure on a du se séparer. J'étais à la bourre. ha! j'oubliais, il parait que le temps était humide ce matin.

Je reprends donc la route, le coeur léger. Encore un gars qui a l'air d'être bien ce Razeau, dommage qu'il y a toujours la montre dans les rencontres comme çà. Je passe donc à Lorient, puis j'arrive à Quimper. A Troyalac'h exactement. Je m'arrête prendre un sandwich pour ce midi, car vu l'heure et connaissant le lieu de livraison, qui est perdu dans la campagne, je n'aurais rien à manger.

Après avoir fait le tour de l'agglomération de Quimper par la nouvelle rocade, j'arrive à 10h05 chez le client. Je rejoins donc le deuxième SLBS qui était en train de vider. Les deux containers étaient remplis de vêtements bretons de la marque PenDuick, mais fabriqués en ....... Chine.

A 13h45 je suis vide, j'appelle mon chef et finalement je fais comme Sébastien, je dois aller charger à Cholet (49). Seulement lui étant parti à 11H, charge aujourd'hui, et moi demain matin. Donc, je rentre à la maison. Le temps est redevenu beau et en arrivant je suis accueilli par ma petite fille, qui grandit, qui grandit, mais qui parle aussi, quelle pipelette!!!

Village Bigouden.

Rencontre SLBS.

Jeudi 29

Début: 05h29 Fin: 19h58 Conduite: 10h19 Km: 739

Revers de la médaille, ce matin debout à 5h. Vite fait, bien fait à 5h35 je mettais les voiles direction Cholet. Pas de café en route. J'arrive à 7h40 chez le client, une boite de recyclage. J'y étais déja allé deux fois. Pour 8h, après une savante marche arrière à contre-main et sans trop de place, je suis à quai. Pendant une heure et demie, le gars me charge des balles de déchets plastiques et autres saloperies du même genre. J'en ai pour 18 tonnes.

Je prends ensuite l'autoroute pour monter au Havre. C'est cher, mais je n'ai pas de temps à perdre, car la semaine n'est pas finie, loin de là. Arrêt à Chemillé au Leclerc pour prendre du gas-oil. Le cour du pétrole a baissé un peu mais pas le prix dans les stations, à ce que je vois. Ensuite arrêt repas avant Le Mans. Puis direct le terminal de France au Havre où j'arrive à 14h45. Donc résumons, Cholet / Le Havre par l'autoroute, 4h45 de conduite, et seulement 29 litres au cent en consommation de gas-oil.

Un peu d'attente pour vider la boite et ensuite je vais au terminal de l'Europe pour en charger une autre. Là c'est plus rapide, il est vrai qu'il y a moins de monde. après, je vais au centre routier pour des papiers. J'ai chargé pour le port de la Pallice à La Rochelle. vu les blocages avec les pêcheurs, je vais peut-être m'engager dans la gueule du loup. Mon soucis, c'est que je dois être là bas à 8h45. Ca ne va pas le faire. Comme je le disais plus haut, la semaine n'était pas finie, il y a du boulot à faire. Je termine ma coupure devant un café au bar en discutant avec une femme
chauffeur de mon affréteur.

17h05 c'est l'heure de partir. Je suis ma collègue jusqu'à Caen, où nos routes diverges. Je ne sais pas ce que j'ai dedans, mais c'est lourd, très lourd. Je calcule en gros mes temps et je fonce à l'aire du Mt St Michel, pour manger et dormir. Ce soir, pas de Chouchen 13. Normal; ce n'était pas prévu qu'il revienne non plus. Lol.

Malgré la pluie torrentielle qu'il y a eue à Caen, je suis actuellement aux portes de la Bretagne et il fait beau ce soir. Demain départ de bonne heure, encore.

Savante marche
arrière.

Les pictogrammes
sont très compréhensibles, la preuve:

Renault en panne à
Pt Farçy.

Vendredi 30

Début: 05h01 Fin: 19h05 Conduite: 08h07 Km: 593

Après une mauvaise nuit, dûe à un frigo non pas du sud, mais un de l'est ( un Polonais ), qui tournait, je me suis levé à 4h40. Le temps de prendre un café à la station, et je pars dans le brouillard. Pas de chance pour moi. Bon il n'était pas trop dense, mais suffisament pour pouvoir avoir un accident. Avec la levée du jour, c'était mieux, mais quand même.

A Nozay, arrêt petit déjeuner, il était 6h45 et il y avait tout un troupeau de flics sur la bretelle de sortie. Bizarre. Enfin, ce n'est pas grave. je passe Nantes sans problème, malgré une forte circulation. Manifestement je ne ferais pas l'heure. J'enquille l'autoroute vers Niort, mais je sors au niveau de St Jean de Beugné, par l'ancienne nationale, qui
passe par Marans. Normalement c'est interdit aux Poids-lourds, mais vu le nombre de camions qui ne veulent pas faire le détour par Niort, 100 km de plus et le péage, beaucoup prennent par là.

Finalement j'arrive au port de la Rochelle à 9h45. C'est comme au port du Havre, c'est gardé et il faut montrer patte blanche pour y accéder. ca me fait perde encore du temps. Mais je m'aperçois qu'il y a là un autre container qui vide comme moi. Une fois à l'intérieur il faut aller voir le transitaire et ensuite aller au hangar 21. J'ai une heure de retard mais
personne ne dit rien. par contre une fois au hangar il y a 5 autres containers devant. Finalement les dockers prennent les camions dans l'ordre où ils viennent. Ceux qui étaient prévus l'après-midi sont passé devant etc.. avec une préférence pour un local ( Sarrion ), qui a eu le droit de passer avant tout le monde. Bref pour midi, mon container était à terre près à être vidé de ses bobines de papiers. Mais à midi les dockers étaient déja partis depuis un quart d'heure. Retour à 14h. Finalement je repartais à 15h20 de là bas. Mon affréteur gueulait car c'était le bordel, les autres
fois c'était pareil. Heureusement que je n'avais pas de chargement de prévu après.

Il fait chaud et je mets la clim. Je reprends la nationale et j'arrête cette fois à St Jean de Beugné, capitale de la Brioche Vendéenne. Je fais mon stock pour la famille et c'est retour à la maison. Un gros coup de blues encore sur la route du retour, en me remémorant mes retours de voyages du grand sud il ya .................. longtemps déja.

19h00 je rentre le tracteur dans la cour, il est temps, je suis fatigué. Depuis 4h30 ce matin, la journée a été longue, surtout à attendre

Brouillard le matin.

Très beau temps à La
Rochelle.

Samedi 31