Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!
Juillet 2008
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Mardi 1

Début: 07h00 Fin: 16h27 Conduite: 06h24 Km: 429
Conso du jour: 28.3 L
Par habitude, j'étais réveillé vers 4h ce matin. Mais je suis resté dans la couchette, et j'ai du me rendormir, ou somnoler. A 6h30, debout et petit-dèj au centre routier. Vers 7h10 je suis chez Inchcape pour restituer mon container. Ca ouvre à 8h et il y a un autre camion devant. Une fois vide, je retourne au centre routier, j'ai mon ordre de chargement. C'est confirmé, il faut aller à Chasseneuil du Poitou, près de Poitiers (86), mais pour charger.
Je vais alors chez TCSI pour prendre un container vide. Je dois sans doute arriver trop vite, car la commande n'était pas encore prévue dans leurs ordinateurs. Quelques coups de téléphone et l'affaire est faite. Je ne reste pas traîner au Havre, je prends la route aussitôt.
Une fois passé le pont de Normandie, j'oblique vers Bernay. Je prends l'autoroute, et arrêt sandwich à l'aire des Haras. J'en profite pour faire une coupure. Le camion d'à coté étant à peine partit, je vois arriver mon fils qui allait au Havre. Comme quoi, le hasard.....
Cinq minutes plus tard, je m'en vais à mon tour. Il fait chaud. Heureusement qu'il y a la clim. Je sors au Mans et je prends la nationale, par La Flèche, Saumur, et enfin j'arrive à Poitiers. Le centre routier, étant à l'entrée de la ville, je me gare là, jusqu'à demain. Après être passé au bar reconnaitre les lieux je me suis permis d'acheter un ventilateur. Cette nuit, ça va être chaud, au sens climatique du terme. En effet, il est 17h30, il fait 34°, et il n"y a pas de vent. Par contre demain, il devrait y avoir des orages et le temps va se raffraichir.
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Où il est, mon container?
Rencontre avec mon "patron".
De grandes lignes droites, Poitiers.
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Mercredi 2 .
Début: 07h20 Fin: 20h04 Conduite: 09h27 Km: 638
Conso du jour: 35.0 L
Ce matin, j'ai été réveillé par l'orage. Il a fallu fermer vite fait la trappe du toit. Puis vers 7h je me suis levé. Un café croissant au bar. J'ai trouvé ça cher: 3,60 € pour un grand crème et un croissant industriel décongelé, alors qu'au centre routier du Havre le tout est à 3,10 € avec un vrai croissant. Mais d'une manière générale, je ne vois vraiment pas ce qui vaudrait le détour pour manger là. Evidemment, le seul avantage c'est le parking, car au point de vue bouffe, c'est de l'industriel. Au point de vue accueil, c'est vraiment pas terrible non plus. Franchement il manque un vrai relais pas loin, histoire de faire marcher la concurence.
Après cet intermède, j'arrive donc aux portes de mon usine vers 7h30. La barrière est fermée et il, y a devant moi deux bachées, un Italien et un Polonais qui tire une remorque Belge. Le hasard fait que l'usine se trouve juste à coté de la maison de la mère de Raffarin l'ex premier ministre. 7h45 on rentre. Le temps de faire les formalités, et on vient me chercher pour me mettre à quai. Il faut donner les clefs du camion au cariste. Je vais alors prendre un café dans le local adéquat, et j'attends. Une petite heure plus tard, c'est le départ. Le camion passe à la bascule, et ça fait 42 tonnes.
J'appelle au Havre pour prévenir que je pars, et j'apprends que pour demain je vais devoir aller à Reims. Je reprends donc la nationale vers La Flèche. le camion est lourd, mais ça roule mieux que je ne le pensais. Dès le départ, la consommation affiche un 41 litres au cent. Ce qui est normal, car cela va aller en diminuant. Le temps est pluvieux, la température a baissée. Vers Loudun, je m'arrête prendre un sandwich pour midi. En arrivant à La Flèche, il y a le marché. Du coup je continue vers Sablé et je prends l'autoroute à mi-chemin. Arrêt pour manger le sandwich et j'arrive vers les 15h30 au centre routier du Havre. Il pleut et il fait 15°. Hier j'étais en nage, aujourd'hui, j'ai mis le pull over.
Changement de programme, je ne vais plus à Reims, mais à Nantes, ce qui n'est pas plus mal, d'ailleurs. Je vais donc au TPO pour vider, personne. D'ailleurs le cavalier attendait mon arrivée. A peine vais je déboqué le container, qu'il venait le prendre. Et cette fois, il ne m'a pas fallu appuyer sur la pédale de sécurité. Ensuite je file au France pour prendre mon container pour Nantes. Rien à signaler, que du classique. 40 minutes d'attente, d'autres qui ont leur boite avant, bref que du banal.
Il ne me reste alors qu'à rouler. Un peu après Caen il commence à faire beau. J'enlève le pull, la Bretagne approche. Il est 20h04 quand je me gare sur l'aire du Mt St Michel, je vais manger là et dormir aussi. Par contre demain, je partirais vers 5h05 pour être à l'heure à Nantes.
Au niveau de la conso, je suis arrivé au Havre en faisant du 37,5l environ. J'avais pris la nationale de Poitiers jusqu'à Sablé puis l'autoroute jusqu'à Bernay et ensuite la nationale jusqu'au Havre. Un peu de brouettage dans le port, le tout en étant à 42 tonnes. Ensuite mon nouveau container pesant 12 tonnes, et comme j'ai pris l'autoroute du Havre jusqu'ici , la conso a pu redescendre à une valeur plus acceptable pour nos finances, soit 35 l..
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La maison de la mère de Raffarin.
A quoi sert une bande d'arrêt d'urgence?
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Jeudi 3

Début: 05h11 Fin: 19h10 Conduite: 09h24 Km: 711
Conso du jour: 28.5 L
Départ à 5h15 ce matin, sous la pluie. Mais on s'y fait, faut pas s'inquiéter, surtout que ça n'a pas duré longtemps. Arrivé vers les 7h à Nozay, je m'arrête dans un relais pour prendre un petit-dèj et pour enlever le pull. J'arrive ensuite en avance chez mon client, une boite qui vend du matériel médical. Il est alors 7h40. Aussitôt les gars commencent. Ils enlèvent la première palette et je vais au quai.
A 9h10, je suis vide. C'est beaucoup trop tôt pour appeler au Havre, alors je vais au "Carrefour" du coin, faire le plein de gas-oil et aussi pour acheter du pain et des fruits. Ce n'est qu'ensuite que j'appelle. Il faut alors remonter à vide au Havre. La suite est donc classique et je roule sous le soleil. J'arrive vers les 15h30 au terminal de France, lieu où je dois restituer mon container. J'apprends par la même occasion que je dois reprendre là aussi un autre plein pour vider à Bouguenais ( banleue de Nantes ) à 8h demain matin. Pas de temps à perdre.
Je vais donc sur la piste des containers vides. Sur la borne, il y a un papier comme quoi le docker est en pose. Ca ne m'étonne pas. Il était déja en pause avant que j'arrive, et j'ai attendu 45 minutes. Un jeune blaireau de base, les cheveux longs tenus par un foulard, et les lunettes de soleil. Non seulement, pas aimable, mais à la limite insultant. La tare, quoi. Il y a vraiment de tout chez eux.
Une fois vide, je vais en place pour avoir le plein. En cinq minutes c'était bon. Sur le ticket de sortie, ma boite est annonçée pour 29 tonnes, ça craint. Mais d'après l'ordinateur du camion, il n'y a que 21 tonnes. Une chose est sûre en tous cas, c'est que c'est mal chargé. J'ai tout le poids à l'avant sur le tracteur. Si c'est 20 tonnes, il y a bien 15 sur le tracteur. On verra bien.
Au retour, je mange une grosse averse avant Caen, et je fais une coupure en route. J'arrive un peu après 7h au Guilberville. J'ai mal aux dents. Une pêche de ce midi, n'était pas trop mure et ma dent cassée a portée dessus. Résultat, j'ai mal depuis ce matin, pas rigolo du tout. Le RdV chez le dentiste est prévu dans 8 jours.
Pour le gas-oil, j'ai donc fait ce matin le trajet à Nantes avec le même poids qu'hier, puis une remontée à vide au Havre, cela pour 25,2l. Ensuite le trajet Le Havre / Guilberville, qui n'est pas extrêmement plat, c'est le moins que l'on puisse dire, avec 21t ou 29T, mais en tous cas mal chargé. Sur l'ensemble de la journée, j'en suis à 28,5 l.
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Toujours de beaux paysages, en Bretagne
2 Places PL, pour le blaireau de base en Citroen.
Les mecs courageux....... sans commentaires.
Photo 11 Jeudi En arrivant à Caen.
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Vendredi 4

Début: 4h42 Fin: 16h42 Conduite: 05h27 Km: 398
Conso du jour: 31.5 L
4h15, debout!! je vais au café et je pars un peu après 4h35. Il fait nuit, mais plus pour très longtemps. Il pleut en Normandie et quand le jour est levé, je suis en Bretagne et il fait beau. Ben oui, quoi !!!
Bref cette fois, je ne m'arrête pas prendre un autre petit-dèj comme hier. Mon client se trouvant de l'autre coté de Nantes, je préfère assurer l'heure. D'ailleurs la contournement de la ville se passe bien, et j'arrive pour 7h40 dans leur cour. Le RdV étant à 8h, les deux gars qui vont s'occuper du container arrivent. Ils font sauter le plomb et il faut reculer dans une espèce de fosse qui sert de quai. Rien de bien compliqué, mais auparavent, il faut ouvrir les portes du container. Celles-çi étant faussées, tout est bloqué, et par le haut. Donc ma barre en fer que j'essaye de glisser en bas des portes, ne sert pas à grand chose. Finalement j'y arrive quand même.
Mise à quai: Les pneux de la remorque font la gueule. En fait le chargement est composé de caisses en bois remplies de pièces en fonte. Il y a 26 tonnes de marchandises, plus le poids du container, cela fait bien 29 tonnes comme annonçé au départ. Seulement, le chargement est tellement mal fait, que le peson de la remorque, n'a rien compris au film. En effet sur les 6 mètres arrière du container, il y avait 6 caisses étalées, soit environ 7 tonnes, le reste était bien tassé à l'avant du container et sur deux rangées de haut. Si bien que j'avais près de 20 tonnes sur l'essieu arrière du tracteur. Moi qui n'avait pas jugé utile de mettre les gyrophares, heureusement que je n'ai pas passé sur une bascule de la DRE. Ce qui est bizarre, c'est que même dans les côtes, je ne me suis pas rendu compte du poids. Je savais que j'avais le poids à l'avant, mais j'étais persuadé d'avoir à peu près 20 tonnes en tout. Certaines côtes se sont mieux grimpées qu'avec un chargement lourd habituel.
Bon, une bonne heure après, je suis vide. C'est quand même beaucoup plus facile pour rouler. Pour fermer les portes, une fois sorti du quai, mes deux assistants étaient là avec leur chariot pour m'aider éventuellement. Mais point besoin de tout cela, les portes se sont bien refermées.J'appelle l'affréteur qui me propose un chargement à Angers lundi. Le container devant initialement être restitué à Rennes, le trajet Nantes, Rennes Angers est facturé, et compense mon trajet pour rentrer à la maison.
Je passe au lavage un peu avant Pontchâteau, puis je rejoins Vannes sous la pluie. Il est midi quand j'arrive là bas. Je m'arrête pour aller au resto et je vais ensuite au garage Mercedes, pour voir s'ils ont reçus la valise pour pouvoir trouver la panne qui fait que le chassis de ma remorque ne se déverrouille pas. Le mécano vérifie le circuit électrique et il n'y a pas de fils coupés. Donc c'est un calculateur qui merde. Il va falloir aller chez Mercedes à Rennes qui est concéssionnaire officiel de Schmitz, afin de faire passer çà sous garantie.
Au niveau de la consommation, j'arrive donc avec mes 29 tonnes à Nantes en faisant un 35,2 L, ce qui est très bien vu, la route et le poids. C'est d'ailleurs pourquoi je suis étonné. Pour le reste du voyage, c'est un classique retour à vide à la maison. Donc la conso du jour baisse pour arriver à un petit 31.5 L
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La seule photo potable de la journée.
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Samedi 5 |
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Dimanche 6 |
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Lundi 7

Début: 07h16 Fin: 20h33 Conduite:
09h26 Km: 643 Conso: 33.3 L
Je me suis levé à 6h, et j'ai certainement du trainer, car je suis parti
vers les 7h30, et sous la pluie. Mon idée initiale, était d'aller à Angers
par la voie expresse jusqu'à Nantes et par la nationale ensuite, histoire
d'économiser le péage. Mais Déja n'ayant pas reçu le fax à la maison
vendredi, je me suis arrêté à Pontchâteau prendre un café et téléphoner. 18
minutes de perdues. Puis plus loin, un gros bouchon, il y avait un accident.
Ce qui fait, que non seulement j'ai pris l'autoroute de Nantes à Angers,
mais je me suis permis, involontairement d'arriver avec un quart d'heure de
retard chez le client, un gros équipementier automobile.
Personne n'a rien dit, et avec juste 15 minutes, ça ne va pas chercher
loin. Je me suis mis à quai sous un hanger et en trente minutes, les 42
palettes étaient dedans et j'avais mes papiers. Il ne me restait plus qu'à
remonter au Havre, avec 21, 5 tonnes.
Pour 15h30, j'arrivais au centre routier du Havre. Le temps de passer au
bureau pour les papiers, je filais à l'Europe en zone 4. Il n'y avait
pourtant pas grand monde, mais j'ai attendu quand même. Une fois au Havre,
ma conso s'établie à un petit 28,2 l, ce qui est sympa. Ensuite ce fut le
France. Là beaucoup plus de monde, et j'ai même pu faire une coupure de 45
minutes en attendant mon container. Une fois sur le dos, il était lourd,
très lourd. Sur le ticket de sortie, il affichait un confortable 30 tonnes.
Ce qui me fait un ensemble à 45 tonnes. Il n'y a plus qu'à sortir les
lumières une fois de plus.
Je reprends le route de la Bretagne, c'est une livraison à Torcé, entre
Rennes et Laval, pour 10h30 demain matin. Ca me laisse de la marge, car dans
les côtes, je me fais allumer par tous les camions, et pour cause. J'arrive
vers 20h30 au Guilberville. Je traine, je traine. La conso de la journée est
de 33,3 L. Normal vu le poids que j'ai en fin de journée.
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Début de semaine sous la
pluie.

50 km et déja un bouchon.

Il pleut aussi en
Normandie.

Retrouvailles au TDF.
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Mardi 8

Début: 07h33 Fin: 22h23 Conduite:
10h08 Km: 734 Conso: 28.3 L
J'ai hésité à prendre mes 11heures de coupure journalière cette nuit.
Finalement, je l'ai fait. Comme ça, je devrais être tranquille le reste de
la semaine. Donc je redécolle à 8h30 du Guilberville. La côte pour rejoindre
l'autoroute est dure à monter, mais bon, ce n'est pas le Mont Blanc non
plus. Faut pas exagérer. Je descends donc jusqu'à Rennes pour ensuite
obliquer vers Laval. J'aurais très bien pu couper par Vitré, mais alors j'y
serais encore. J'arrive chez le client pour 9h30. Il y a déja un autre
container en place, mais le temps que je me présente, il partait. J'ai donc
pris sa place.
Une bonne heure plus tard, j'étais vide. Ca allait beaucoup mieux pour
monter les descentes dans l'autre sens. Retour à vide au Havre. Je m'arrête
pour prendre un café à l'aire du Mt St Michel, mais je ne mange pas. Donc
juste un quart d'heure de pause. Mon intention était de prendre du gas-oil
chez Leclerc à Honfleur en passant. Mais au niveau de Caen, mon affréteur
m'appelle en me disant que le parc privé où je dois prendre mon container
vide ferme à 17H. D'habitude, c'est 18h30, mais là c'est exceptionnel. Mince
le gas-oil je prendrais après. J'arrive comme un malade au France pour
restituer mon container, à 15h25. Il y avait un monde fou là dedans. J'en
suis sorti à 17h20. A tout hasard je vais au parc privé, fermé. Je rappelle
l'affréteur qui me dit d'aller dans un autre parc, mais à l'autre bout du
port. Le temps d'y aller, et que le gars ( sympa ), déplace 6 containers
pour avoir le bon, je repars à 18h30.
J'ai faim, j'ai les nerfs. Je ne sais pas trop par où descendre à
Clermont Ferrand, il me reste trois ou quatre heures de conduite à faire,
plus mon plein. Le pont rouge étant fermé, je prends direction le pont de
Normandie. Je voulais depuis longtemps tester la route par Le mans et Blois,
plutôt que par Orléans. J'arrive donc au Leclerc à 18h50, ça ferme à 19h.
Une fois le plein fait, je continue vers Bernay. Mais en passant devant la
cabane à frite de Rémy, je m'arrête pour la première fois, et je prends une
saucisse frites, vite fait bien fait. Ensuite je roule vers Le Mans.
Je m'arrête sur l'autoroute à Sargé ( je crois ). Mais le parking est
plein, il est 21h30. Donc je vais faire ma deuxième période de conduite de
10h. Plus loin, je suis un frigo de la STAT. En me rapprochant de lui, je
reconnais les autocollants FDR que mon gars avait collés sur cette remorque,
du temps où il était chauffeur chez eux. Les quatre autocollants ont tenus,
mais sur un, il ne reste plus que le tracteur. La remorque frigo a due être
réparée à cet endroit. Je passe, St Calais et avant Epuisay, je trouve enfin
le relais où je vais passer la nuit. Le hic, c'est que j'ai un peu plus de
10h.
Au niveau conso, en arrivant à Torce, ce matin ,j'ai fait du 37,5 L. Ca
calme. Mais le reste de la journée étant fait à vide, la moyenne journalière à baissée à 28,3 L.
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Bouchon à Caen.

Ca me dit quelque chose ces
autocollants.
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Mercredi 9

Début: 07h23 Fin: 18h38 Conduite:
08h35 Km: 662 Conso: 25.7 L
Debout à 6h30. J'ai eu le temps de prendre un café et de me raser. Après
mes 9h de coupure je reprends la route. Il fait beau et les premières
chaleurs commencent. Finalement je pense avoir choisi une bonne option en
passant par là. Au niveau temps, c'est je pense pareil. Mais il doit y avoir
un surcoût en péage, car les ponts au Havre ne sont pas au même tarifs et il
doit y avoir plus cher d'autoroute par ici. Un petit arrêt café à la Total
avant Bourges. Café gratuit, car malgré qu'il n'y avait pas beaucoup de
monde au bar, à deux serveurs, c'était la panique. J'ai bien attendu 10
minutes à faire la queue à la caisse pour payer. Du coup je suis parti.
Il fait beau et chaud. J'arrive à Clermont-Ferrand à 12 h53, chez
Michelin Compétition. et oui, je viens charger des pneux courses dans mon
container. Carte d'identité à l'entrée etc, et me voici dans l'antre des
Renault bleus.
Mon RdV étant à 14h, on me fait mettre à quai un peu avant et hop, à moi
les slicks. J'ai profité du chargement pour commencer mon carnet de bord de
la journée, mais j'ai eu à peine le temps de finir, le camion était déja
chargé. J'ai discuté un peu avec les gars, et à 14h30 je repartais avec 4
tonnes.
Ensuite retour classique vers Orléans. Je devrais avoir assez de temps
pour y aller. Il fait chaud, très chaud. 27° à Clermont, avec une pointe à
29 ° en passant à Bourges. Arrêt à l'aire de Marmagne, en face de la Total
de ce matin, mais ici c'est une Shell. Baucoup plus accueillant, d'ailleurs.
J'arrive donc au centre routier d'Orléans comme prévu et dans les temps.
Là encore, il fait 27 °, mais il y a un petit vent, pas dégueu, qui fait du
bien. Demain ce sera une remonté au Havre, tranquille. Prévue vers midi, je
devrais vider mon container à l'Atlantique et en reprendre un autre, je ne
sais où, pour rentrer vers la Bretagne.
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Photo 07 Mercredi Arrivée sur Clermont-Fd.



Dans l'antre de la compétition.

Pare-brise sale, dommage.
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Jeudi 10

Début: 06h58 Fin: 17h34 Conduite:
08h21 Km: 565 Conso: 29.0 L
Beau soleil au réveil, c'est bien, çà! Je vais prendre mon petit-dèj au
centre routier. Un grand crème et un croissant. Sur mon ticket, pour payer,
j'ai un petit café de compté. Pas de soucis, je donne 1,20 €. Je ne suis pas
contrariant dans ces cas là.
Je reprends donc la route à 7h. Enfin l'autoroute jusqu'à Artenay,
ensuite la nationale jusqu'à Dreux. Quelle galère cette route. Entre un
convoi exceptionnel, un vieux qui attends d'avoir deux ou trois kilomètres
de visibilté pour doubler un camion, mais qui accélère quand je veux le
doubler, les citernes d'essence, les bouteilles de gaz. Pfuuuuu!!! On n'en
fini plus. Ensuite entre Dreux et Evreux, c'est une quatre voies. Mais sur
l'unique parking, contrôle de la DRE. Et c'est reparti, décidemment, je vais
finir par regretter de ne pas être revenu par Le Mans. A partir de Rouen, il
tombe de la pluie, la totale quoi.
J'arrive enfin vers 11h au centre routier. J'ai mon retour sur la
Bretagne. Puis comme j'ai ma coupure à faire, je vais manger un sandwich au
bar en bas. Je prends alors le chemin qui mène au terminal de l'Atlantique.
Je passe bien le pont rouge, mais tous les autres feux sont au rouge aussi.
Une fois à l'entrée du terminal, il y a 4 camions devant moi, dans ma file.
Mais ça va le faire quand même. Tens il y a à coté, 5 camions Allemands qui
ramènent des containers. Ce n'est pas souvent que j'en vois.
Je vais en zone 2, personne. Au bout de 2 minutes, je vois arriver un
cavalier en face de moi. Il ne manoeuvre pas pour prendre mon container par
l'arrière. Je suis inquiet, il arrive assez vite et, juste en face à 10 m de
moi, il ralentit. Il recentre son appareil et il me passe au dessus. Je
flippe à mort, les "pattes" passent à 20 cm des rétros. Le moindre coup de
volant et ma cabine est à refaire. Je n'ai même pas eu le réflêxe de prendre
une photo, je ne m'y attendais pas du tout à celle là. Fnalement c'est
passé; mais une fois que le container était levé, je me suis barré aussitôt.
Dès fois qu'il aurait voulu me repasser par dessus avec mon container.
Je dois reprendre ensuite un 40 pieds hight cub à l'Europe. Pas grand
monde là non plus, Zone 3. Les trois camions de dockers sont servis en
premier, puis deux qui étaient devant moi. Pour les 3 qui restent, dont moi,
il y a la relève. Il faudra attendre 15 minutes de plus. Finalement, c'est à
13h30 que je repars. 11 tonnes dedans, et c'est à vider à Vannes demain
matin à 8H. Ensuite la semaine sera finie.
Je m'arrête chez Leclerc à Honfleur. Non pas pour du gas-oil, mais pour
visiter le magasin. Pour une fois que j'ai le temps. Ensuite je tire d'une
traite jusqu'au centre routier de Rennes. Je n'aurais pas assez d'heures
pour rentrer à la maison, donc ce n'est pas la peine d'aller plus loin.
Par contre, je vais finir par croire que le métier de conducteur routier
est envahie de blaireaux. Il n'y a qu'à voir le comportement de certains.
C'est hallucinant. Sur l'autoroute, deux mecs de la même boite roulent à 80
environ. J'arrive, je double le premier et aussitôt celui qui était devant
accélère et non seulement j'ai un mal fou à passer, mais son copain derrière
se fait larguer, ce qui prouve bien que l'autre accélèrait. Une fois devant,
il a du ralentir, car c'était à mon tour de lui mettre des kilomètres dans
la vue. C'est à longueur de journées que l'on voit des comportements
pareils. Je vais finir par devenir anti-routiers moi aussi.
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Jeudi Contrôle DRE.

Tancarville aux
couleurs de l'Armada.

Il pleut toujours en
Normandie.

Et encore un Scania,
le 3° depuis le début de semaine.
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Vendredi 11

Début: 05h40 Fin: 11h07 Conduite:
02h27 Km: 154 Conso: 28.6 L
J'étais réveillé à 4h30 ce matin. Du coup je me suis levé vers 5h. Le bar était ouvert à 5h20, soit avec 10 minutes d'avance. Après le café je prends
la route. Rien à signaler, j'arrive chez le client à Vannes, à 7h15. Je
savais où cela se trouvait.
Comme c'est un transporteur, Ziegler, les quais étaient ouverts. Mais ce
n'était que pour la messagerie. La logistique quant à elle, ouvre à 8h30.
J'attends. A l'heure dite, on me fait mettre à quai. Un gars sort les
palettes et à 9h10 je suis prêt à partir. Comme il fait beau, je profite
pour aller au fond du parking et je bricole sur mon camion. La semaine
dernière j'avais monté un "sifflet turc", mais le tuyau d'air ne tenait pas,
il manquait un Cerflex.
Ensuite je suis rentré tranquille à la maison, et la semaine de route est
alors finie. Commence la semaine de papiers, ou du moins le week-end de
papiers, mais là c'est plus discret et ça ne rentre pas dans le cadre de
Carnet de Bord.
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A gauche ou à droite,
mais on rentre.
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Samedi 12 |
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Dimanche 13 |
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Lundi 14 |
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Mardi 15

Début: 06h12 Fin: 20h29 Conduite: 09h12 Km: 629 Conso: 27,1 L
Départ à 6h10 ce matin. Après un long week-end, c'est un peu dur, mais enfin, il n'y a pas le choix, il faut y aller. Donc j'arrive chez Bertin près de Rennes vers 8h et quart, après avoir pris un petit café à coté de Bain de Bretagne
Je laisse alors mon container vide, puis je vais chez Mercedes à Rennes, qui font aussi la concession Schmitz. Je vais les voir au sujet de ma remorque dont le chassis ne se débloque qu'avec difficultés. Les gars branchent un ordinateur dessus, mais comme c'est une nouvelle sorte de remorque, ils n'ont pas les mises à jour. Quoiqu'il en soit, ils passent près d'une heure trente dessus. Puis comme la semaine prochaine j'arrête du jeudi au mardi suivant en raison du mariage de ma fille, je prends donc un RdV et je leur laisserais la remorque en passant. Comme çà, ils auront le temps de faire ce qu'ils veulent avec.
Je passe donc ensuite chez ATC à la Mézière, pour prendre un autre container. Puis je prends l'autoroute qui monte vers Avranches. Pause repas à midi sur l'aire de la Chaine. J'ai alors un coup de fil de mon affréteur pour me signaler que mon chargement est annulé. Mais par contre, il faur quand même passer voir le client, afin de faire signer ma feuille de route, pour pouvoir être payé. J'y vais donc et j'attends 14h que la fille arrive, pour régulariser l'affaire. Puis je remonte à vide au Havre. C'est vraiment du pognon foutu par la fenêtre, mais enfin, je suis payé pour.
J'arrive donc chez TCSI pour restituer mon container vide. Ensuite je vais au terminal de l'Europe pour en reprendre un autre plein. c'est encore la zone en zone 4, mais pour une fois, je vais à la 3 où il n'y a presque personne. Le temps de remplir ma feuille de route, mon container arrivait. Je passe au centre routier, pour donner mes papiers et faire ma coupure de 45 minutes.
Il est alors 18h45 et je pars en direction de la Bretagne. Fin de la journée à 20h30 au Guilberville pour manger et dormir. Vu les vacances je pensais voir beaucoup moins de camions que d'habitude. Manque de chance, c'était le contraire, et j'ai du me mettre à proximité du parking des frigos pour dormir.
Au point de vue consommation, étant donné que je suis monté au Havre à vide, une fois là bas j'en étais à 25,5 L. Mon container à ramener en Bretagne doit avoir environ 11 tonnes dedans. Sur l'ensemble de la journée, j'en suis à 27,1 L
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Petite brume matinale

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Mercredi 16

Début: 05h30 Fin: 18h01 Conduite: 08h19 Km: 662 Conso: 25,3 L
A 5h30 c'est le départ. La route est toujours la même et j'assiste à un beau levé du jour, sous les nuages. Mais il ne pleut pas. Je me permets d'insister ce fait: Il ne pleut pas. Comme je n'ai pas trop lourd, ça se passe bien. Un peu avant Locminé, je m'arrête reprendre un petit-dèj au Bardeff. Ce n'est pas la même personne qui sert. Celle-ci est plus prompte à discuter avec les habitués, que pour servir les routiers. Enfin, disons que l'impréssion est mauvaise par rapport à d'habitude.
Je reprends donc la route et j'arrive à 9h50 chez le client pour un RdV à 10h. Heureusement qu'il n'y a qu'une seule usine dans cette zone, car le nom que j'avais ne correspondait pas du tout à celui de l'usine. Il doit y avoir une dizaine de sous-sociétés dans celle-ci. Bref j'appelle çà de la magouille, mais ce n'est pas mon problème. On me fait mettre à quai, et le déballage commence.
13h, je suis enfin vide. J'ai pu manger dans le camion en attendant. Je téléphone à mon affréteur et j'apprends que je recharge avec le même container de la poudre de lait demain matin à Mayenne. Je passe à Brandérion faire le plein de gas-oil et je fais le détour par Muzillac, pour mettre un chèque à la banque. C'était hier, le 15, qu'il y avait le prélevement des mesualités des deux tracteurs. A titre indicatif, c'est environ 4800 € TTC par mois.
Une fois le chèque entre de bonnes mains, je passe par la maison et je m'arrête pour la douche. Je ne peux même pas faire un bisou à ma femme, elle avait une cliente dans son salon. J'ai quand même discuté avec elles deux, cinq ou dix minutes. Puis j'ai repris la route de Rennes et ensuite Laval,. Je ne ferais pas de commentaires sur la conduite d'un Polonais qui tirait une remorque belge, ni d'un jeune chauffeur de chez Breger qui se traine derrière un camion, mais qui accélère et qui ne lâche pas le morceau quand il voit mon camion le doubler. J'en ai eu pour au moins trois kilomètres facile. Soit entre la sortie de la route de Nantes et celle de Chantepie. C'est grâce à un camion plus lent, qu'il a été obligé de ralentir. Ha!!! Elle est belle la nouvelle génération.
Ce soir je me suis posé à l'International avant Laval. En route j'ai eu mon programme pour la fin de la semaine. Je charge donc à Mayenne demain matin, je vide au Havre. Ensuite je recharge au Havre pour Anvers sans doute vendredi matin. D'Anvers, je reprends un container pour rentrer à la maison.
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Que c'est long à doubler
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Jeudi 17
Début: 06h12 Fin: 21h14 Conduite: 09h52 Km: 657 Conso: 33,7 L
Je me suis fait réveiller par le camion d'à coté. Finalement je suis parti avant l'heure. Ce qui m'a fait arriver à la laiterie de Mayenne avec une heure d'avance. J'ai eu le temps de faire un peu d'ordinateur. Ensuite, je suis allé au bureau et j'ai été charger à la "ferme". C'est un dépot qu'ils ont à une petite dizaine de km. 9h15, je repartais de Mayenne avec un PTR de 42 tonnes et quelques. J'ai pris alors la route des vaches, de Mayenne à Bognoles de l'Orne et Falaise.
Après avoir mangé un sandwich à Puttanges, je suis arrivé au terminal de l'Europe vers les 13h. Direction zone 4. Un petit bouchon dû au fait qu'il n'y avait que deux cavaliers. Je suis resté plus d'une heure quand même et en repartant, il n'y avait plus de bouchon. Grrrrrr!!!
Je file alors au bureau qui se trouve au centre routier. J'ai mes instructions pour mon tour d'Anvers. Je vais me faire mettre un container plein dans une ZI autour du Havre. 15h05 je repartais avec 21 tonnes. Ce qui me fait un ensemble à environ 39 tonnes. Direction Amiens et Lille. Au niveau des Hayons, je suis obligé de faire une coupure de trente minutes. Rien de spécial, puis je continue ma route. Je m'arrête en coup de vent à Dourges, pour manger et pour acheter la fameuse vignette Belge. Il pleut et le temps est sombre. Ca ne me remonte pas le moral, car je sens que je vais rentrer samedi et le hic, c'est qu'on n'a pas le droit de rouler. J'ai ma femme au téléphone, il fait beau et chaud dans le sud morbihan. Mais qu'est ce que je viens foutre ici.
Je reprends ma route. L'amplitude me fait aller jusqu'à 21h15. Il n'y a pas beaucoup de parkings en belgique et ils sont archi pleins. Sous la pluie, je m'arrête à la Texaco avant Gand. J'arrive à faire une belle manoeuvre pour me ranger à la place des voitures. Je ne suis pas le seul, il y a d'autres camions qui ont fait pareil. Je vais pour téléphoner à mon fils qui me suis à deux heures d'intervalle, mais: Pas de réseau de téléphone. Je ne comprends pas, on a l'option Europe dans l'abonnement. Depuis la France j'ai déja appelé l'étranger et là je n'ai rien. Je suis isolé du monde. Mince alors; qu'est ce qui se passe? Du coup je vais dans une cabine avec les 1,20 € en pièces de monnaie qu'il me reste et j'appelle à la maison pour prévenir et demander à ma charmante épouse d'appeler, demain le service concerné. Pour des demandes de services, elle est toujours charmante, ma femme.
Bon on verra bien demain. Au niveau conso, vu le poids et la route, je suis arrivé au Havre en faisant du 38,5 L. Mais ce soir, c'est retombé à 33,7 L. Etant donné le poids que je vais avoir demain, en général je suis à 45 tonnes minimum, je serais bien passé par Paris. L'autoroute est plus plate que par la Normandie, et je suis sûr de gagner du temps. Mais je vais tomber un vendredi après-midi avec les départs en vacances. Pas terrible. La prochaine fois je comparerais les deux intinéraires.
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A mon tour d'aller sur les parking VL.
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Vendredi 18

Début: 06h17 Fin: 17h58 Conduite: 09h28 Km: 683 Conso: 36,2 L
A 4h30 ce matin, une envie pressant m'a réveillé. Ensuite pour me rendormir: Nada. Déja sur l'autoroute c'était un flot incessant de camions et de voitures. C'est dingue la Belgique. Les dernières fois où j'y allais régulièrement, c'était au début des années 80. Ca a bien changé depuis. Bref, vers 6h je me lève. Le resto de l'aire de repos est fermé bien sûr. Je vais à la station, pour prendre un café à la machine. N'ayant toujours pas de monnaie, je vais à la caisse. Mais il y a 6 personnes devant devant moi qui attendent pour payer leur essence. Du coup je m'en vais sans café. J'avais dans la cabine un pain au chocolat d'hier, et hop! dans mon bibi à moi.
Direction Anvers Haven. C'est bien ce qu'il me semblait, malgré l'heure matinale, c'est dingue la circulation qu'il y a. Sur les trois voies, celle de droite est pratiquement saturée de camions en permanence. Celle du milieu est très chargée aussi, du fait que la majorité des camions ont le limiteur sauté, donc ça double. Les quais du port ont leurs numéros marqués sur les panneaux, ça aide. Direction le 1700, pour moi. Je suis un peu déçu, car au niveau photos, il n'y a rien de bon à faire. Il est loin le temps des petits quais en pavés, près de la ville d'Anvers. C'était il y a 28 ans. J'étais alors chez Schambourg, et j'avais un F89. On venait charger des paquets de bois chez Hessenatie sur le port, ou alors des bobines de papiers pour Carhaix.
Bref le principe est pratiquement le même qu'en France; il y a un ordinateur, etc... Le problème, c'était que mon n° de booking ne passait pas. Ouahhhh!!! les boules. Je n'ai plus de téléphone pour appeler au Havre, et pas de monnaie, si je trouve une cabine. Je vais dans un guichet et la dame me sort mes papiers quand même. Ouf. Reste à suivre le mouvement. Et là je peux vous garantir, que les ports Français sont loin d'être à la hauteur à tous les niveaux. Tant rapidité, qu'organisation et autres. Malgré un nombre important de camions, une fois que je suis rentré dans le parc, j'y suis resté moins d'une heure pour vider et recharger sur place. Cela en venant pour la première fois et sans repère. Le même nombre au Havre, on reste bloqué une demie-journée.
9h, je repartais tranquillement du port, avec le même container, un Hamburg süd, mais pas le même numéro. Toujours du lourd, du très lourd. Je vais donc en France. Vu la circulation, je n'ai pas trop envie de m'arrêter acheter des frites ( Phil comprendra, lol ). Vers 11 h je passe de ce coté de la frontière. Mon téléphone remarche, enfin. Je compte m'arrêter manger sur l'autoroute. Déja, je loupe la sortie de la Total à Dourges. Il n'y a rien de marqué sur les panneaux. Ensuite tous les parkings sont pleins de touristes. C'est vraiment la folie. J'arrive enfin à me trouver une place, juste après le péage à Amiens. Normal, il n'a rien là bas, c'est le néant. Du coup je me trouve deux boites de riz au lait dans mes coffres. Ca ne remplis pas le ventre, mais ça aide................. à maigrir.
Je repars sous la pluie. Je passe Le Havre et j'atterri une fois de plus à 18h au Guilberville. Je suis crevé, j'ai faim, je ne suis pas rasé. J'arrête là ce soir. Demain, debout à 4 h. Il me faut 3 bonnes heures de route pour rentrer. Donc pour 8h, je devrais être à la maison. Une bonne douche et j'irais chez le dentiste, pour 9 h. J'ai deux dents à arracher. J'en ai mal d'avance.
La conso, évidemment ce n'est pas triste et pourtant je l'a joue à l'économie, mais quant on sait le poids du camion: 36,2 L.
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Sortie du port d'Anvers.

C'est infernal, les camions en Belgique.

A1 en France, c'est le bordel.

Quetteville, normalement avec les badges on gagne du temps!!!!

Sur le périph de Caen.
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Samedi 19

Début: 04h34 Fin: 08h00 Conduite: 03h11 Km: 242 Conso: 38,0 L
Ce matin réveil à 4h10. D'habitude l'ouverture officielle du bar est à 4h30, mais souvent il est ouvert un peu avant. Donc j'attends. A 4h35, c'est toujours fermé. Tant pis je m'en vais sans café, encore une fois. En tirant les rideaux, j'ai vu un papier sur le pare-brise. L'ami Vonvon 29 est passé hier soir. Le pire, c'est que je devais être en train de dormir sur le volant avec les rideaux tirés. C'est d'ailleurs le bruit de sont V8 Berliet, qui m'a réveillé. Mais non, c'est un Scania!!! Il était juste devant la cabine. Du coup je me suis mis à faire un peu de FdR. Pas longtemps, car j'ai fait une pause sur la couchette. Mais la pose a durée un peu plus longtemps que prévue, car à 2h30 du matin, je me suis réveillé avec le froid. Le toit était ouvert et les vitres entre-ouvertes, ça faisait courant d'air. Donc j'ai éteinds tous mes appareils et au lit jusqu'à.................... 4h.
Il n'y a pas beaucoup de camions sur la route, trois jusqu'à Rennes. Je m'arrête à la Total route de Lorient pour mon café, enfin. Je prends en plus un chausson aux pommes pour la route et un autre pour ma femme. Histoire de ne pas arriver les mains vides à la maison, c'est une question de politesse.
Le reste de la route c'est bien passé. Pas un bleu à l'horizon et pas de circulation du tout, rien. Mais où sont passés les touristes? Si au moins ils étaient restés chez eux.
La conso est la suite logique d'hier: 38 L.
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Vonvon 29 est passé dans la nuit.

week end au soleil en Bretagne.
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Dimanche 20 |
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Lundi 21

Début: 07h40 Fin: 20h16 Conduite:09h18
Km: 686 Conso: 30,8 L
Ce matin il fait beau. Ce n'est pas un temps à aller travailler. Et pourtant il faut y aller. Je vais donc raccrocher ma remorque et je m'en vais à Elven. Comme prévu je vais à la bascule publique dans la ZI avant d'aller chez le client. La pesée me coùte 6€, mais au moins j'en ai le coeur net. Verdict 43T200. A cela il faut ajouter le poids du conducteur, et surtout le poids du gas-oil, car mes réservoirs sont à moitié vides. On arrive largement à 44 tonnes, qui est la limite pour mon ensemble. Au dela, il faudrait un tracteur à 3 essieux. Donc le fait que l'on se traine avec çà, c'est certainement dû au chargement. Des big bags sur palettes, mais sur deux hauteurs. La hauteur du haut ne comporte qu'une dizaine de palettes, mais ils sont à l'avant. La charge est mal répartie.
Donc une fois vide, vers 10 h je m'en vais tranquillos au Havre. D'autant plus tranquille que je savais ce que je faisais après, et ce serait du bon boulot. Route habituelle avec les arrêts habituels à l'aire de la Chaine et à celle du Mt St michel.
J'arrive donc sur le coup des 15h chez ILS qui reprends mon container. Encore heureux, ils sont là pour çà. Ensuite, un tour au bureau de mon affréteur, qui se trouve au centre routier. Je reste bavarder une bonne demie-heure et quand j'en ressors, ma coupure est faite. Je roule jusqu'au terminal de France. Presque personne là bas, et en peu de temps, j'ai récupéré mon container plein. Il doit être vidé au Guilvinec (29), demain matin à 8h30.
Descente relaxe vers la Bretagne. En une seule traite (3h15 de route tout de même !!), je vais au centre routier de Rennes. J'y suis à 20h15, pour manger et dormir. Bref une journée banale, mais banale.....
Pour la conso, j'ai fait une vingtaine de bornes ce matin avec mes 44 tonnes. Mais ensuite c'est une remontée à vide au Havre. A vide oui, mais avec du vent, malgré le beau temps. En arrivant là haut, le compteur affichait 28,2 L. Ce soir on en est à 30,8 L. J'ai à peu près 20 tonnes de cordages dedans, ce qui me fait un ensemble à 38 tonnes.
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On vient de loin pour les vacances en Bretagne.
Convoi scolaire pour la plage.
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Mardi 22

Début: 05h48 Fin: 19h02 Conduite: 09h27
Km: 710 Conso: 27,1 L
Comme c'est la dernière journée de la semaine, déja, je ne me lève pas trop de bonne heure. Finalement je décolle de Rennes à un peu avant 6h. La route se passe normalement jusqu'au Guilvinec. J'arrive à l'heure, mais le gars qui vide d'habitude est malade. Comble de malchance il y a du vrac avant d'avoir les palettes. Donc j'en sort à 11h bien tassée.
En retraversant Quimper, je prends un peu de gas-oil, et un failli sandwich de merde Sodebo. Il peuvent bien aller vite les bateaux sponsorisés par Sodebo. Vu le prix où l'on achète leurs merdes, ils ont les moyens de faire des bateaux de courses.
Bon sans trainer, j'arrive vers les 15h 15 à Bazouges près de Fougères. Je laisse mon container et j'en profite pour faire une coupure. Résultat, moi qui comptait faire laver le camion à Rennes, je n'ai plus le temps. J'arrive à 17h à la Sami de Rennes pour laisser ma remorque, et je rentre tout gaillard en solo.
Evidemment tout cela se ressent sur la consommation. En arrivant chargé au Guil, je suis à 33,1 L. Mais en arrivant le soir à la maison, ce n'est plus que du 27,1 L.
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Ouais ! Bof !!
3,50 m de large et tous les droits.
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Mercredi 23
Encore un COUP DE GUEULE
J'ai appris mercredi, qu'il y a des lecteurs assidus de mon carnet de bord. J'en serais très heureux, si c'était des gens honnêtes. Mais comme partout, et dans tous les milieux, surtout dans celui des chauffeurs, ont trouve de tout. Particulièrement des jaloux, ou des mecs qui, excusez l'expression n'ont pas de couilles au cul.
Sur le coup, j'ai pensé qu'il serait mieux d'arrêter ce carnet de bord. Mais ce serait une victoire pour eux. Malgré les contraintes, subies par son écriture, je vais continuer. Ne serait-ce que pour les inciter à lire, encore et encore. Malgré tout, certains de mes détracteurs sont repérés, alors méfiez vous un petit coup de remorque mal placé, est vite parti. Ce la dépendra de mon humeur du jour.
En effet il y a certains chauffeurs bretons et normands, qui font bien sûr du containers au Havre ou ailleurs, qui savent régulièrement ce que je fais, où je vais etc. Au lieu de garder çà pour eux, et de lire mes "aventures" à titre anecdotique, ces messieurs, et je pense en particulier à certains chauffeurs de chez Interland (Normandie, je l'espère), se permettent de critiquer à tout va, et de raconter des conneries sur mon dos.
Evidemment l'exercice est simple et facile, sans doute sans danger. Alors je conseillerais de bien lire, car s'ils savent éffectivement ce que je fais à la minute près, ils doivent aussi savoir maintenant, les consommations que je fais. Le genre de conso qu'ils ne feront jamais avec leurs 500 Volvo qui roulent à 80, de peur de faire du 45 L au 100. (Moi aussi je connais des choses). A titre indicatif, mes deux Mecedes ne sont pas débridés, ce qui n'est pas le cas de beaucoup de camions qui font du container au Havre. S'ils le veullent, je peux citer des n° d'immatriculation.
Quand on se cache derrière l'anonymat, c'est facile de raconter n'importe quoi, autant sur moi, sur mon fils ou sur mon affréteur. Sachez, messieurs les détracteurs, que je suis payé régulièrement et à un prix au kilomètre, qui ferait baver d'envie, plus d'un.
Alors, à tous ces "faux culs", je leur dirais une seule chose: Quand ils me verront, ce sera plus simple de venir se présenter et me demander les renseignements directement à moi. Au pire, s'il veulent en savoir beaucoup plus, il y a sur le site à la rubrique "portrait de chauffeurs", de quoi raviver tous leurs fantasme.
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Jeudi 24 |
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Vendredi 25 |
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Samedi 26
Comme beaucoup le savent, s'il n'y avait pas de carnet de bord en fin de semaine dernière, ce n'est pas à cause des vacances, mais du mariage de ma fille, samedi. Les préparatifs étaient déja en route depuis des mois, mais je ne m'attendais pas à un week end comme ça. Samedi matin, debout à 5h. ma femme étant coiffeuse, c'est elle qui coiffe la mariée, donc sa fille, et plusieurs personnes de la famille. Plus de deux heures de coiffure pour la mariée.
9h, il faut aller à la salle des fêtes voir si tout ce passe bien, pour accueillir les premiers invités avec le café, et les petits gâteaux. Il y a aussi les derniers préparitifs dans l'église, au sujet des fleurs etc. Heureusement que pour tout cela, il y a des voisins qui donnent un sérieux coup de main. Vers 10h00, il faut retourner à la salle pour toujours accueillir les nouveaux venus et regrouper tout le monde. Je suis en tête de cortège avec la mariée au bras. Ma petite fille est devant toute fière. Nous allons à la mairie. Le mariage est officialisé. Vient ensuite l'église. Enfin une fois la cérémonie terminée, nous revenons tous à la salle pour le vin d'honneur et les petits fours (1800 de fait et qui vont tous partir ). Evidemment nous avons le droit au cortège de félicitations et de bisous. Je passe sur divers trucs désagréables, plus ou moins familliaux, mais dans l'ensemble, que du bonheur. Photos de groupe et direction le restaurant. Environ 140 invités à la noce. Vers 18h petit tour dans la campagne histoire de digérer, puis à 19h30, on remets çà avec un buffet campagnard. 22h, l'orchestre attends dans la salle du bas et c'est le bal. Je commençais déja à en avoir marre.
1h30 dimanche matin, extinction des feux pour le bal. Mais la fête n'est pas finie, il faut retourner à la salle pour la soupe à l'oignon. Si bien qu'on va se coucher à 5h du matin quand même. Inutile de dire, qu'il n'y a pas d'internet, ni de chat en arrivant.
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Ils ont signés.
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Dimanche 27
8h30, debout. Il faut aller à l'église pour récupérer les fleurs et diverses choses, puis de nouveau accueillir les invités du retour, avec le ponch à la bretonne. C'est à dire très peu alcoolisé, lol. Pour midi tout le monde rentre dans la salle pour le repas. Plus tard dans l'aprèm, ce sont des jeux divers, une petite ballade aux alentours, histoire de pouvoir débarrasser la table pour monter le buffet du soir. Buffet qui se termine vers 1 h du matin. Puis il ne nous reste plus qu'à faire la vaisselle, tout ranger et passer la serpillère. Heureusement, quatre ou cinq personnes nous ont aidés à tout faire. Nous rentrons à la maison, pour 3 h du matin. Je suis sur les genoux, mais ma femme veux voir toutes les photos que nous avons faites et celles de certains membres de la famille qui nous ont confiés des cléfs USB. Finalement c'est à 4h30 lundi matin que l'on va dormir.
Tout est fini, tout c'est très bien passé et avec un temps superbe. Dommage que la semaine à suivre, il faut bosser. Cette année, pas de vacances. Cela pour des raisons financières. Je n'ai pas encore le total de l'addition, mais rien que le traiteur du dimanche midi, pour 80 personnes, on en a pour 1800 €. Il faut rajouter, les vêtements dont la robe de mariée, les apéros, la messe, les fleurs, les locations de salles, les orchestres, les repas, les amuses-gueules, des fruits, de la boisson, et le défraiment des aides ménagères qui se sont occupées du café, des vins d'honneur et autres gracieusetés.......Bon pensons à autre chose.
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Petit paragraphe ajouté mercredi. L'ensemble des factures est pratiquement arrivé à la maison, et il y en a pour environ 13 000 €, à partager entre nos deux familles. Donc les vacances à Tahiti, elles attendrons. lol.
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Lundi 28

Début: 10h15 Fin: 19h54 Conduite: 03h45
KM: 319 Conso: 23,9 L
Donc lundi matin, ma femme nous emmène à Vannes, mon fils et moi pour récupérer nos tracteurs qui étaient à l'entretien. Normalement je devais reprendre ma remorque à Rennes mardi à 8H, puis un container, et aller à Nantes pour 11H. Seulement à 15H on m'appelle pour me demander si je peux aller à Scaër, dans le 29. Le tour est plus intéressant et je dis oui. Mais le chargement est à 10 H mardi. Ce qui implique d'avoir le container dès ce soir. Il ne reste plus qu'à sauter dans le camion et se dépêcher pour aller à Rennes récupérer la remorque et mon container. Ma femme est venue avec moi.
Nous sommes revenus pour 20h. A 21h j'étais encore à faire les pleins d'Ad Blue et à nettoyer ma cabine. Même pas le temps de souffler.
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La co-pilote
Le pilote.
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Mardi 29

Début: 07h57 Fin: 20h23 Conduite: 09h10
KM: 684 Conso: 27,7 L
Départ vers les 8h. Il faut se remettre dans le bain. Mes idées sont claires, mais c'est sûr que j'aurais du prévoir la semaine en repos. Je file directement chez le client. Arrivée à 9h50. Mise à quai etc. Je calcule mes heures restantes en me disant que ce serait bien si je vidais demain matin. 11h20, je suis prêt; 7tonnes de charge. J'appelle au bureau et je comprends qu'ils s'attendent à ce que je vide ce soir. Déja çà, ça m'a donné un coup de barre. Puis finalement, en regardant bien, c'était faisable quand même. Seulement j'ai tellement mal géré mes heures de pause, que je suis obligé de faire une coupure de 45 minutes sur un parking paumé dans la campagne. Heureusement que j'avais de quoi manger.
Bon ensuite c'est une remontée directe au Havre, et j'arrive à l'Europe à 18h. Coup de bol, pas beaucoup de monde et je peux faire une coupure de 15 minutes en attendant qu'on m'enlève ma boite. Je vais ensuite au France, et là aussi pas trop de monde. J'ai mon container assez vite. Donc je ne peux pas faire les trente minutes règlementaires sur place. Je vais jusqu'au pont de Normandie pour les faire.
Comme je pars au Mans, j'arrête vers 20h20 au Bretagne près de Bernay. Cela fait longtemps que je ne me suis pas arrêté là.
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Pause café.
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Mercredi 30

Début: 05h45 Fin: 20h29 Conduite: 09h45
KM: 634 Conso: 32,6 L
Départ ce matin à 5h45. Le levé a été dur. Je serais bien resté dormir. Bon, une fois parti, ça ne pose pas de problème. Beau temps, belle mer. J'arrive deux heures après à l'usine. Il y a quatre containers devant moi, qui viennent d'Anvers. Les quatre vont vider dans un dépot à l'autre bout du Mans. Moi j'ai eu de la chance, je vide à coté du bureau. Cool.
Pour 9h30 je suis prêt. J'appelle mon affréteur qui me confirme mon chargement à Blois. Je repars tranquillement par Vendôme. Le GPS m'amène directement à l'usine. Quand je pense qu'il y a ici, certains qui ne veulent pas entendre parler de GPS. Combien de temps auraient ils passés à chercher la rue?
J'arrive à 11h40 dans une usine désafectée. Il y avait un container à quai, mais il partait juste à ce moment là. Je vais voir les gars et on me fait mettre à quai. En fait, c'était une ancienne imprimerie en faillite, qui a été rachetée par un Tunisien et qui était revendue en Inde. Il fallait tout vider et il y a du boulot. Bref vers 12h30 je repars de là avec mes 23 tonnes.
C'est alors que j'ai un coup de fil de l'affréteur qui me propose deux chargements à Anvers pour Elven. Comme il y a deux semaines. Du bon boulot, mais d'une part je pensais que ce serait ce soir le tour. Et à vider en Belgique demain jeudi. D'autre part je ne me rappellais plus que nous n'avons pas le droit de rouler samedi. Quand mon fils à apprit la nouvelle, il a fait des bonds. En effet demain nous avons un "petit" tour à faire, et le chargement pour Anvers se ferait demain soir, à vider vendredi là bas. Donc retour samedi en début d'après-midi. Dur dur. Finalement vers 17 H, après d'âpres négociations, on ne fera pas le Anvers. Cela aura pour conséquences moins de chiffre d'affaire, mais aussi moins d'amendes pour conduite alors que ce sera interdit. Et puis, on n'a pas encore récupérés de notre week end de mariage.
Donc montée sous le soleil et la chaleur, par Chartres et Rouen. J'arrive au pont de Normandie avec 4h33 de conduite. Coupure de 45 mn au pont de Normandie, alors que le terminal où je vais est à 5 minutes. Difficile la gestion des heures, cette semaine. Je rentre donc au terminal vers 18h20, il y a des bouchons. J'en ressors à 20 h avec un autre container pour Le Mans, à vider pour 8h15 demain matin. Je suis pratiquement au bout de mes heures. Je vais au centre routier. Mais comme le fameux pont rouge est en travaux jusqu'à la fin aout, je fais un détour jusqu"au niveau du pont de Normandie pour revenir de l'autre coté. Donc fin de la journée à 20h30. Il faut 3 h pour aller demain et je ne partirais qu'à 5h30. Dire qu'après je devais revenir au Havre et charger pour Anvers............ Demain soir, je n'aurais même pas pu aller jusqu'à Amiens.
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Passage près du circuit.
Faut ramasser les balles.
Il fait chaud.
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Jeudi 31

Début: 05h30 Fin: 17h03 Conduite: 08h41
KM: 618 Conso: 27,2 L
Départ à 5h30. Une fois de plus le levé du pilote, à été dur. Bon mais comme le travail, c'est la santé, on y va. Debout dessus sans arrêter et j'arrive à l'entrée de l'usine près du Mans à 8h20. Du beau boulot. D'ailleurs à la réception le gars n'a rien dit. Il y avait d'autres camions à attendre, et je suis parti du bureau le dernier, vers les 9h. Je n'avais qu'une envie: me mettre à quai et plonger dans la couchette pour dormir. Il faisait déja chaud, mais tant pis. Pour vider, je devais aller dans un dépot à 5 ou 6 km de l'usine, mais juste à l'entrée de l'autoroute, sur le chemin du retour. Une fois à quai, hop, à dodo.
A peine trois quarts d'heure plus tard, j'entendais le pont se lever. Je me suis donc levé aussi. Il fallait remonter le container au Havre. La température extérieure est de 30 ° encore. Heureusement, qu'il y a la clim. Je m'arrête à l'aire des Haras pour manger un repas normal. Je ne dirais pas un bon repas, car c'est de l'industriel. En mangeant, je regarde les touristes. Beaucoup d'Anglais, et de vieux. Qu'est ce qu'ils sont mal habillés! Pourtant l'Angleterre était la patrie de la mini-jupe, il me semble.
Au Havre j'arrive au bureau vers les 13h45. Hisoire d'offrir des dragées à mes affréteurs, pour me faire pardonner du fait que je n'ai pas pris les deux tours d'Anvers. Puis j'ai ma commande pour repartir.
Je vais donc au terminal de France, en faisant le grand tour. Une fois sur place, il n'y a presque personne. Ca passe sans problème. 5 minutes, pas plus à attendre pour qu'on m'enlève mon container. Je vais ensuite dans un parc privé, chez Medrepair pour prendre un 40 pieds Hight Cub vide. Je dois charger à Scaër, en Bretagne, comme mardi dernier. Cela à 9h demain matin. Ensuite ce sera le retour à la maison. Du moins, je l'espère.
Je suis arrêté ce soir au Guilberville. Heureusement qu'il existe ce resto, sinon, je ne sais pas où j'irais manger. Ailleurs certainement.
Donc en conso, j'ai fait un Le Havre / Le mans avec 14 tonnes et une Le Mans / Le Havre / Guilberville à vide. Sur l'ensemble du mois de Juillet la moyenne est de 29,7 L.
Il y a aussi deux rencontres FdR à moitié loupées. Ce matin sur l'autoroute j'ai croisé Coco 72. On a discuté un peu à la CB. Au retour dans la même régions c'est Soafre que j'ai vu avec un beau Volvo tout blanc. Là c'est avec le téléphone que l'on a parlé.
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J'y vais, j'y vais pas?
Un vieux en Citroen et Italien, la totale.
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