Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Janvier 2009

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Jeudi 1

 

Vendredi 2
Samedi 3
Dimanche 4
Lundi 5

Mardi 6

Début: 07h14 Fin: 20h08 Conduite: 09h28

Km: 698 Conso: 30.2 L

Ca y est, c'est fini les vacances. Enfin, depuis vendredi dernier. Ce jour là, j'ai été chez mon affréteur au dessus de Rennes, pour changer de container. Il faisait beau et je n'étais pas pressé. Heureusement, car il a
fallu me remettre dans le bain, comme on dit. Pour dire: J'avais non seulement oublié mon appareil photo, mais même les papiers du camion. Heureusement qu'il n'y a pas eu de contrôle.

Bon alors mon chargement de lundi étant reporté à Mardi, c'est à dire aujourd'hui, il a fallu se lever ce matin, vers les 6h30. Hier matin nous n'avions pas eu de neige, mais du verglas. Quand on est rentré en voiture
hier soir, la chaussée était humide et ça recommençait à geler. Bref je n'étais pas tranquille quand même.

Ce matin au réveil, je regarde la température dehors, +1°. C'est déja bien. Mais une fois sur la route, tout était sec et il n'y a pas de verglas. Trop beau. Je ne traine pas et je prends la direction de Brest, au bout du monde. La nuit est noire, et une fois sur la voie express, le moral est meilleur. Il n'y a pas de glace, la température oscille entre +1° et +3°, donc que du bonheur.

Vers Lorient le jour se lève enfin. Puis plus loin, la température diminue, mince alors. Vers Quimper il y a eu du -2°. Mais la route est toujours belle. J'arrive donc à Brest et je reprends la route de Morlaix. Finalement je fais le tour de la Bretagne. Une quinzaine de bornes plus loin je sors et la zone artisanale où se trouve le client, se trouve juste à la sortie . J'ai donc 300 m à faire dans la zone avant d'y arriver. Là par contre, faut se méfier, il y a encore des plaques blanche au sol.

Il est donc 10h20 quand j'arrive, mon RdV était à 11h, mais j'avais pris de l'avance, vu l'incertitude des conditions météo. Une fois à quai, il y avait une dizaine de palettes à mettre dedans. Bref pour 10h45 je repartais. Méfiance encore pour sortir, ça patine par endroit. Il est vrai qu'avec un 20 pieds et 2T5 dedans, ce n'est pas terrible sur la glace.

Sinon, il y a toujours du soleil, mais il fait froid. Je renquille la voie express, vers St Brieuc, et Avranches. Sur une petite route parallèle, il y a un camion dans un fossé et deux cents mètres plus loin, c'est une grue qui y est aussi. Sans doute celle qui devait tirer le camion. Sur ma route, rien à signaler. Après la pause casse-croute à 11h30, je file directement jusqu'à la BP à la sortie de Caen. Il est environ 16h20. Je fais ma pause de 45 minutes et j'appelle pour avoir la suite du programme.

Vers 18H15 j'arrive au TPO. Il y a du monde et je croise alors mon associé, qui lui, en sort. Il a fallu environ une heure pour restituer mon container. Il fait nuit, le temps est clair, puisqu'on voit les étoiles, mais il fait du -3°. Il faut ensuite aller au TDF, terminal de France. Là c'est encore le bordel, il y a une file de camion. J'en ressors à près de 20h. C'est sûr que je ne serais pas à 8h à Ancenis (44), demain matin. je suis déja au bout de mes heures. Heures plombées à cause des nombreux arrêts dus aux attentes dans les terminaux. Je vais donc au centre routier du Havre, et demain à 5h debout............................. Si je ne suis pas gelé entre temps.

Arrivée sur Brest

Presque plus de neige.

Mercredi 7

Début: 05h22 Fin: 18h55 Conduite: 10h27

Km: 789 Conso: 31.1 L

Ce matin, je faisais un beau rêve et le froid m'a réveillé. J'allume donc le wébasto, histoire que la cabine soit chaude quand je me lèverais. Mais à peine avoir appuyé sur le bouton, le réveil sonna. Merde, obligé de me lever dans le froid. Tant pis, il faut y aller. Il est 5h05 quand j'arrive au bar du centre routier. Mais le boulanger est en retard, il a fallu attendre les croissants.

Bon, alors je reprends la route direction Ancenis (44). Il fait froid, -8°. Le temps est sec. J'enquille l'autoroute. La chaussée est blanche, mais c'est à cause du sel déversé hier et dans la nuit. Rien à craindre. J'arrête au levé du jour sur l'aire du Mt St Michel. J'en profite pour faire une coupure, car il faut plus de 4h30 pour aller chez le client.

Une fois à Rennes, plusieurs routes vont là bas. Je prends la voie express qui va vers Nantes. Ca rallonge, mais ça roule bien. Ensuite je passe à Nort sur Erdre. Mais sur une dizaine de km, un convoi exceptionnel
m'emmerde. Il roule à 50, 60 pas plus.

Ensuite c'est direct le client, qui comme par hasard est Jibehem, de la famille Moreau ou Bomex. Sujet d'on on parlait sur le forum. J'arrive dans la cour à 11h10. Les gars attendaient. Je me suis fait tout petit, et
humble. Mais ce n'était pas de ma faute si j'étais en retard.

A, je repartais. Pour remonter j'ai choisi un autre itinéraire. J'ai donc remonté par Pouançé et ensuite Rennes. Plus court, mais j'ai gagné un quart d'heure en étant à vide. Donc ce n'est pas sûr que ça vaut le coup. Au
niveau des heures de conduite, je suis aussi trop court pour aller à l'aire du Mt St Michel. Je m'arrête donc sur un parking banal, et je n'ai rien à manger. Ensuite, c'est pied au plancher jusqu'au terminal de France pour
ramener et reprendre les containers.

J'y suis pour 17h30. Je suis trop juste en heures, puisque en arrivant je suis à 9h50 de conduite. Le temps de faire la queue et les manutentions et de revenir au centre routier, j'ai dépassé le temps imparti. Excusez moi,
messieurs les gendarmes, je n'avais pas le choix.

La surprise est arrivée en arrivant au TdF, je reprenais un container pour Aubervillers dans la banlieue de Paris. Je n'ai jamais fait ce client là, mais d'après ce qu'on m'a dit, ça va pas trop mal. Moi qui comptait
rentrer en Bretagne. Enfin, je verrais bien. Du moment qu'il n'y a pas de neige.

Beau temps près de
Chateaubriand.

Jeudi 8

Début: 05h19 Fin: 17h27 Conduite: 07h31

Km: 538 Conso: 28.9 L

A quoi bon changer l'heure du réveil. Je l'ai donc laissé sur 4h55 du matin. La nuit a été douce. Enfin, douce par rapport à la nuit précédente. Au levé, il faisait +5°, quand même. Qu'est ce que c'est agréable!! Cette
fois le boulanger était à l'heure. Donc j'ai eu mon croissant.

Ensuite je prends l'autoroute vers Rouen et Paris. J'arrive sur Paris en plein aux heures d'embauche, mais je prends l'A 14. Celle qui coûte très cher. Je n'ai pas trop le choix d'ailleurs, car je vais au port de Gennevillers. Jj'arrive près de chez le client vers 7h45. C'est pour dire si j'ai bien roulé. J'ai écrit, "près de chez le client", car si le Gps m'a bien amené à proximité, au top, j'ai pris une espèce d'impasse sur la droite. Au bout de la rue, je suis tombé sur le centre de tri postal. Le gardien, un noir avec un fort accent que j'ai eu du mal à comprendre, m'a expliqué que Schenker était juste à coté. Il m'a laissé rentrer et faire le tour du bâtiment, pour repartir. Comme quoi, il y a des Parigots noirs sympas, quand même.

Une fois dans la bonne rue, je prends mes repères en suivant les indications que m'avait donné mon gars. Méfiance, il y a de la neige tassée plein la cour et ça glisse. Je me pointe au guichet de service et j'apprends
que mon RdV était à 10 h. Entre temps un autre container était arrivé, celui de 8h. Je retourne donc dans ma cabine, faire mon ménage.

A 9h30, je reviens au bureau et on me donne un n° de quai. Une fois les portes ouvertes, je m'aperçois que tous les cartons sont en vrac. Au boulot, messieurs. Je vais à pieds au bistrot du coin, chez Paul. C'est près de
Grands Moulins de Paris. J'en profite pour prendre un sandwich. Il fait beau dehors, mais 2° maximum. Ne pas oublié le manteau en sortant.

11h30, je suis vide. Un petit coup de téléphone à l'affréteur, et je remonte à vide au Havre. Je reprends donc l'A 14, mais qui vu l'heure est en tarif réduit. Du moins, c'est ce qu'il me semble avoir vu sur les panneaux.
Le retour au Havre est fait sans escale, et c'est vers 14h10, que j'y arrive. Il n'y a pas grand monde au terminal de France. C'est mieux que le soir. Je demande à l'affréteur la suite du programme: Je dois reprendre un
container sur place, pour la Bretagne.

Une fois sur la zone, mon container vide est enlevé au bout de 5 minutes, mais le plein n'arrivera qu'un bon quart d'heure plus tard. Ce n'est pas grave, je ne suis pas pressé. Avant que j'arrivais dans ma case, il y avait
juste à coté un camion qui attendait son container. Quand je suis reparti, il attendait toujours. A sa place, je me serais inquiété.

Une petit coupure de trente minutes au pont de Normandie et c'est parti, cap à l'Ouest. Au niveau des heures, je n'en aurais pas assez pour aller à Rennes. Donc j'avais prévu d'aller manger et dormir à l'aire du Mt St
Michel. Mais en arrivant au niveau de Guilberville, je me suis arrêté là. D'abord on mange mieux, et c'est plus sympa qu'une vulguaire cafette d'autoroute. Demain mon RdV pour vider est à 14h. Sachant que du Havre à
Ploermel, il faut à peine 4h30 de conduite, et que j'en ai fait près de 2h, j'ai le temps pour une fois.

Le seul truc, ce soir, ici, c'est qu'il ne va sans doute pas faire chaud. On n'est plus au bord de la mer, mais dans la Cordillère des Andes, heu!, non, la Cordillère Normande. Bref presque la haute montagne. Il est 18h, et il fait déja 0°.

La cour est gelée chez
Schenker.

Les Grands Moulins de
Paris.

Un morceau de l'A14.

Vendredi 9

Début: 06h27 Fin: 15h20 Conduite: 03.58

Km: 276 Conso: 29.3 L

J'avais mis mon réveil à 6h30, mais pour 5h, j'étais déja réveillé. J'ai allumé la radio et le chauffage. Puis à 6h: Hop!! Debout. Je vais au café et me laver, ça m'arrive de temps en temps, quand même. Vers 6h30 je reprends la route. le temps est sec, mais il fait quand même -5°. La boite de vitesse est froide et dans la petite côte qui rejoint l'autoroute, monsieur le Mercedes a fait un caprice pour passer l'étage. Si bien que j'ai du presque m'arrêter et repartir à zéro.

Descente de Pont-Farçy tranquillement à 80, on ne sait jamais, une petite plaque de glace est si vite arrivée. Par contre la montée de l'autre coté, c'était plein pot à 70, avec 15 tonnes dedans, c'est pas mal.

J'arrive à Rennes pile pour 8h. Malgré la circulation, ç'a passe bien et je ne suis pas emmerdé. Arrêt à la Total route de Lorient, histoire de prendre un café. Pendant ce temps, le jour s'est levé et c'est alors un beau soleil qui m'accueille en Bretagne. D'accord, il fait -6°, mais je ne voudrais pas être médisant, seulement l'occasion est trop belle, pour signaler à ces personnes du sud et sud-est de la France, que malgré le froid, depuis plusieurs semaines ont a le droit à un beau ciel bleu et du soleil en Bretagne. Je ne critique pas le PACA et sa neige, je constate simplement. Lol.

J'arrive donc chez un transporteur de Ploërmel pour 9h15. Mon RdV était à 14h. seulement pour eux, c'était à 9h. En fait je crois qu'ils étaient content d'avoir le container ce matin, car étant donné que tout était en
vrac dedans, ils auraient sans doute vu arriver l'heure de la débauche du vendredi soir bien vite.

Pour midi et quart, le container était vide. C'était l'heure de manger et je suis aller au buffalo Grill qui est à 2 km de là. Pour une fois que j'avais trouvé de la place pour mon camion, que je n'étais pas du tout pressé, ni stressé, j'en ai profité. C'est sûr que l'addition (29?) n'était plus la même qu'au relais roitier du coin, mais la qualité non plus.

Ensuite je pars sous la canicule à Vannes au garage où je dois faire changer 5 ailes de ma remorque. Je ne vous avait pas dit? Diable!

Au mois de Novembre, j'ai cassé une aile que j'ai fait changer à mes frais, enfin à ceux de la sté. Je me suis alors aperçu, que toutes les autres étaient fendues au même endroit, au niveau du support arrière. Une
semaine plus tard, j'avais perdu un morceau de l'aile arrière droite. Je sais, ça fait sport, mais ce n'est pas le but non plus. J'ai donc été au garage et j'ai monté un dossier pour la prise en charge de la garantie. En
fait c'est un défaut de conception au niveau des fixations du garde-boue sur son support. En décembre le matériel est arrivé au garage, mais à cause des fêtes, il n'y a pas eu de possibilité de les changer, alors que je ne travaillais pas. Donc j'ai envoyé la remorque cet après-midi. Comme en plus cette nuit, j'ai perdu un deuxième morceau , il y a lieu de s'affoler un peu pour changer tout çà.

De Vannes, je suis donc rentré en solo à la maison. Demain midi je vais retourner la chercher, mais je ne vais pas ouvrir une autre page du carnet de bord, rien que pour çà. Donc la suite des aventures ce sera samedi
prochain.

C'est beau et c'est dans le
56.

Samedi 10
Dimanche 11

Lundi 12

Début: 06h23 Fin: 19h07 Conduite: 10h10

Km: 681 Consommation: 30.7 L

Après tout un week-end passé à la plage, à bronzer, il faut penser à reprendre le travail. Donc debout à 5h30, et départ un peu avant 6h30. Dehors il fait nuit, mais pas de givre, pas de verglas et encore moins de neige. Il fait +8°.

Une fois la remorque derrière moi, je remonte chez Bertin à Brie, près de Rennes. cette fois je prends la voie express qui passe par Ploërmel. Un peu avant Rennes, je veux prendre un raccourçi, car il est presque 8h et il y a de la circulation. Manque de chance, je prends la mauvaise bretelle de sortie. Je m'aperçois de mon erreur aussitôt, mais la seule solution que j'avais, c'était de faire demi-tour, revenir dans l'autre sens, direction la maison, reprendre une sortie et refaire encore demi-tour. Bref dix bonnes minutes de perdues bêtement.

Bon, je restitue mon container quand même et je dois ensuite monter à Bazouges (35), au dessus de Rennes en reprendre un autre. Seulement je tombe sur les bouchons de la rocade Rennaise. Une fois à destination, le gars me file un 40 pieds vide à ramener au terminal de France au Havre. J'obéis, car je suis bien élevé. Petit arrêt café à la sortie de la Bretagne, et juste après, la pluie commence à tomber. Si, si , c'est vrai juste quand on rentre en Normandie. Ca ne m'étonne pas, que les champs sont toujours verts chez eux.

Au bout de mes 4h30, je m'arrête manger en trente minutes, et je continue ma route. J'arrive vers les 14h au centre routier du Havre. Je donne mes papiers au bureau et je prends mes instructions. Puis je vais au terminal de France pour ramener mon container vide. Le temps est bouché, il pleuviotte. Il n'y a pas beaucoup de monde, mais 8 camions sont devant moi pour rendre des containers vides. Evidemment le mouchard tourne plein pot pour faire les 200 m afin d'arriver sur le lieu de manutention.

Ensuite je vais au terminal de l'Atlantique. Ce qui me fait des kilomètres parasites en plus et surtout des minutes, mais je n'ai pas le choix. Là par contre, non seulement il n'y a personne, mais mon container est bon à sortir. Je vais de suite sur la zone 6, la plus loin. Dans les minutes qui suivent, le cavalier m'apporte ma boite. Dans ce terminal, on n'a pas le droit de descendre du camion. D'habitude je le fais, comme certains chauffeurs. Aujourd'hui je veux respecter les règles et je laisse le cavalier se d'emmerder tout seul. Du coup, il l'a mal positionné. L'arrière du container était donc bien en place, mais pas l'avant. Il a fallu attendre qu'il revienne et par des gestes, je lui ai fait comprendre ce que je voulais.

En repartant, j'ai croisé le deuxième SLBS qui doit faire une fois de plus le même voyage que moi. Ayant sur le dos mes 15 tonnes de déchêts de tabac, pour aller près du Mans, je retraverse le port, afin d'aller au pont
de Normandie faire mes 45 minutes de coupure. Ca a tellement bien marché sur le port, que je n'ai même pas pu m'arrêter un quart d'heure.

Puis je prends la direction de Bernay et l'autoroute jusqu'à Le Mans Sud. 8 kilomètres environ plus loin, j'oblique direction La Suze, et je marrête au relais routier, avec 10h10 de conduite. Je m'en veux de m'être trompé de route ce matin, car j'aurais eu juste mes heures.

Passage à Sens de
Bretagne.

Petite route Bretonne.

Mardi 13

Début: 07h04 Fin: 20h27 Conduite: 09h05

Km: 639 Consommation: 34.7 L

Ce matin, c'est la pluie qui m'a réveillé. Ce que je n'aime pas à cet endroit, c'est le noir. Quand il fait nuit, c'est noir, noir, il n'y a pas de lumière, hormis l'éclairage du bar. C'est d'un lugubre, surtout quand il pleut en plus.

Bien sûr j'arrive en avance chez le client. Je me gare sur le parking réservé à cet effet, mais je ne suis pas seul. Vers 7h30, les gars arrivent et je vais au bureau. Cette fois encore, je vide dans le batiment où il y a
le bureau. Souvent il faut aller dans d'autres entrepôts autour du Mans. Ca vide bien aussi, mais c'est chiant de perdre du temps pour çà.

Vers 9h45 je suis vide et je remonte sur Le Havre. Il y a des averses. Arrêt à l'aire de la Dentelle d'Alençon, pour acheter une baguette et je la mange à la sortie de l'autoroute à Bernay. Un peu de gas-oil à Honfleur et
me voici chez Arnal pour restituer mon container.

Je passe au bureau pour la suite du voyage. J'apprends alors, que je dois aller chez un transporteur récupérer un container Hamburg süd, qui vient d'Anvers. En fait il y en a deux et je rejoins mon fils qui est déja sur place. Toujours 26 tonnes dedans, plaques et gyrophares indispensables.

On fait la route ensemble et quoique nous sommes pas trop pressés, on se dépêche pour rentrer à la maison le soir. Plutôt que de prendre des petites routes pour rentrer à la maison et repartir le lendemain, j'ai préféré
décrocher ma remorque sur le parking d'un relais routier à Questembert. Il n' y avait qu'un seul camion dessus. Quand je suis reparti en solo, j'ai vu le patron du bistrot me regarder par la fenêtre. Un client qui ne viendra pas manger ce soir.

Retour au Havre sous la
pluie.

Oh!!! Les beaux camions.

Mercredi 14

Début: 07h51 Fin: 21h18 Conduite: 08h28

Km: 617 Consommation: 28.9 L

Mon RdV étant à 9H, j'ai le temps de me lever tranquille. De plus je prends les petites routes en solo, pour rejoindre ma remorque. Elle est toujours là. Une fois raccrochée, je vais prendre un café au relais. Personne ne me dit rien. Ce n'est même pas sûr qu'ils se sont aperçus que c'était moi qui avais la remorque.

J'arrive donc vers 8h20 à l'usine. Je vais voir le chef, qui me fait les papiers et ensuite je vide chez les Transports Denoual à Elven, comme souvent. En fait le cariste de Denoual attendait en premier les Polonais qui étaient à l'usine, mais comme un Polonais, ça traine, c'est moi qui suit arrivé avant eux.

Pour 10h je suis vide, et je dois remonter au Havre à vide. Le jour s'est bien sûr levé, et il y a du soleil. Par contre le soleil va vite être caché par le brouillard. Hormis quelques passages par temps clair, le brouillard,
je vais me le payer presque jusqu'à Caen. C'est long, mais c'est long....

Toujours est il, que j'arrive chez ILS au Havre vers 15h15 pour restituer mon container. Il y a 8 camions devant moi. Merde, et en plus j'ai mon programme à suivre et je suis pressé C'est la première fois que je vois çà.
D'habitude il n'y a que deux camions pas cette fois.

Passage au centre routier pour avoir les instructions et à 16h, j'arrive au terminal de France. En arrivant, j'entends un coup de klaxon d'un camion de chez TCM Laval. Je devine que c'est pour moi. Encore un visiteur du site, qui ne vient pas souvent hélas. Bon c'est le bordel au TdF. J'ai fait mes papiers pour rentrer, mais je ne peux pas rentrer. Il y a plein de camions. Il a fallu plus d'une heure avant de pouvoir décoller de ma place de parking. Ensuite, il faut faire la queue. Pour passer les "games boys", nous sommes à 6 de front. Seulement les dockers qui tapent les n°, prilivégient les camions de dockers, ça on le savait depuis longtemps, mais j'ai l'impréssion que les 76 et les Normands passent bien vite par rapport aux autres. Ils sont chauvins les normands!!!

Bref en rentrant dans le terminal à 16h, et en sortant à 19h, je serais en retard chez mon client demain. Il faut 7h de route pour aller à Plouhinec (29), près de la pointe du Raz. Si je compte les 9h de coupure, houla la!!!!!!!

Je pars donc plein pot en direction de la Bretagne et je m'arrête à l'aire du Mont St Michel à 21h15 pour manger et dormir. Je me serais bien arrêté au Guilberville, mais demain, il aurait fallu faire une coupure avant d'arriver chez le client. En résumé, Mes affréteurs sont chez eux, le personnel des compagnies maritimes est chez lui, les dockers sont chez eux, le personel du destinataire est chez lui, et le con c'est toujours le même. A cause de la RSE, je roule comme un fou, je mange à 21h30. où est la sécurité dans la RSE?

Rennes dans le brouillard.

La Normandie dans le
brouillard.

Jeudi 15

Début: 06h19 Fin: 17h29 Conduite: 07h04

Km: 532 Consommation: 29.5 L

Pour 6h, j'étais debout. J'ai donc été chercher mon café croissant. Pas donné, c'est encore plus cher qu'à Rennes. Je reprends la route, non pas sous la pluie mais dans la nuit et par temps sec. Il n'y a rien de spécial,
mais je ne perds pas de temps quand même.

Finalement je passe à Quimper vers9h30. Je m'arrête à Troyalac'h, pour prendre un café et me dégourdir les jambes. Putain, que ça fait du bien de marcher un peu. Juste le temps de finir ma tasse, d'acheter un sandwich et au bout de 9 minutes, c'est reparti.

Après Quimper, je prends des routes départementales, pour aller à Plouhinec, près de la pointe du Raz. Je me surprends par moment à rouler vite. C'est vrai qu'elle tiens bien la route ma remorque, mais quand même.
J'avais annonçé mon arrivée à 10h30 et je rentrais dans la cour à 10h26. Je suis content de moi, quand même, malgré mes deux heures de retard, qui ne sont pas de ma faute.

D'ailleurs personne ne m'a rien dit et les gars ont sautés dans le container aussitôt. Tout était en vrac comme d'habitude, et à 11h45, c'était vide.

Au programme, il était prévu que je remontais à Bazouges près de Fougeres changer de container et que j'attendais mon fils là bas, pour inverser nos remorques. Lui, prenant la mienne pour charger demain à Loudéac des produits dangereux (moi je n'ai pas le droit), quant à moi je retournais avec sa remorque vider à Plouhinec. Autrement dit, ça me faisait une super semaine.

C'était trop beau. D'abord le Loudéac était reporté à Lundi, et le Plouhinec c'est transformé en Pluvigner (56). Ca changeait tout. Il ne me restait plus qu'à rentrer à la maison directement. Mon fils ira vider sa remorque demain matin et on l'échangera ensuite à la maison.

Au retour, je me suis arrêté à Vannes pour laver mon camion. Devant moi il y avait trois poubelles de chez Legal. On se demande comment ça peut rouler çà. Surtout comment ça peut passer aux mines. C'est facile quand on a du pognon et de bonnes relations............

Vers 17h30 j'arrive donc à la maison. A défaut d'avoir fait une très bonne semaine, j'en ai fait une normale, c'est déja çà. La journée de vendredi sera consacrée au travail administratif principalement, et surtout
ne pas oublier d'aller chercher ma petite fille à l'école demain après-midi. Ce sera la première fois.

Moi, j'appelle çà des
poubelles.

Vendredi 16
Samedi 17
Dimanche 18

Lundi 19

Début: 06h38 Fin: 19h35 Conduite: 07h09

Km: 488 Consommation: 29.3 L

Après un long week-end, dû à des modifications dans mes voyages, je redémarre donc ce matin un peu avant 7h, avec la remorque de mon fils. Je ne m'affole pas trop, car j'ai vu la météo à la télé hier soir, et ils
annonçaient du grand vent, 100 et 110 km/h sur la Bretagne et la Normandie.
Ce qui doit entrainer la fermeture des terminaux au Havre.

Chez nous, il y avait du vent, mais pas de pluie. La pluie, elle est tombée dans la nuit, je l'avais entendue. J'arrive donc à Rennes, sur les coup de 8h15 du matin. Le jour pointait déja depuis longtemps, mais les gros
nuages noirs assombrissaient le ciel. J'arrive chez ATC, pour restituer le container. C'est calme, pas un camion devant. Ensuite je vais prendre mon petit café habituel et je remonte vers Bazouges.

Sur la rocade de Rennes, il y a de la circulation, mais c'est potable. Par contre sur la bretelle de sortie, qui permet de prendre la direction de Sens de Bretagne, il y avait un méga bouchon. Finalement, j'ai continué,
pour prendre l'autoroute qui monte vers Caen. Puis j'ai coupé au travers par la suite.

Arrivée chez mon affréteur, j'apprends que je dois prendre un container vide pour remonter au Havre. Mais le chariot qui doit me le mettre, est en réparation. Finalement au bout d'un quart d'heure, Tout remarche, et le gars me le transvase d'une de leur remorque sur la mienne. A moi maintenant, d'affronter la tempête. Car un peu après Avranches, c'est vraiment la tempête. Je m'arrête en route pour manger et prendre des nouvelles de ma remorque, la Schmitz. Manifestement, vu le temps; les terminaux seront fermés. D'ailleurs en route, je ne croise pas beaucoup de containers. Mauvais signe.

Je passe le pont de Normandie toujours sous le vent. Puis plutôt que d'aller au centre routier pour attendre les instructions, je passe par le port avant. Quitte à faire un détour pour rien, j'en aurais le coeur net. J'ai d'ailleurs bien fait, car sur l'autre rive de la Seine, il n'y a pratiquement plus de vent. Les terminaux sont ouvert, il est 14h. Au TdF, il n'y a pas grand monde. Ce matin par contre, c'était une autre histoire. Tout était bien fermé comme prévu.

Je restitue ma boite. Malgre le faible nombre de camions, il me faut près d'une heure avant de ressortir. Je dois ensuite aller au terminal de Bouguainville pour recharger. Mais je suis prévenu que le container n'est
pas encore autorisé à sortir. Mon fils qui suit loin derrière, avec ma remorque devra recharger là aussi. Une fois à l'intérieur, je me range et j'attends. De temps en temps je vais au bureau voir, mais toujours rien. 17h
le deuxième SLBS arrive et je peux enfin changer de remorque et récupérer mon bien. Ce sera vers 18h05 qu'on sera autorisés à prendre nos boites. Un chauffeur de notre affréteur qui vient aussi faire le même voyage que nous, nous apporte les papiers de douane, ce qui nous évite d'aller les chercher au centre routier.

Je sors le premier des trois, à 18h35, il fait nuit, il pleut à moitié. Je me dépêche d'aller au Bretagne à Boissy, près de Bernay. Je mange là bas. Durant le repas je vois arriver Coco 72, il rejoint un de ses collègues de
travail. En sortant de table je les retrouve au bar. Mais stupeur!!!! Coco 72 a un Diabolo fraise devant lui. Bizarre, bizarre. LOL.

Demain j'ai un rendez-vous à Spay, près du Mans à 9h. Ca devrait le faire, même avec les 11h de coupure. Les deux autres camions vont pour 10 et 11 h.

Lundi C'est triste.

Lundi J'attends au
Bouguainville.

Mardi 20

Début: 06h36 Fin: 19h29 Conduite: 09h31

Km: 632 Consommation: 30.7 L

Comme d'habitude, je me suis levé. Mais un peu avant j'avais mis le chauffage. Ensuite, ç'a été dur de se lever. Dommage que j'étais le premier à livrer. Sinon j'aurais fait la grasse matinée. Au lieu de çà, il a bien
fallu s'aventurer dans le froid et dans la nuit.

L'autoroute n'étant pas loin, il m'a quand même fallu passer les vitesses pour y aller. Ensuite, c'était cool, juste la radio à écouter, le régulateur faisait le reste. J'arrive donc avec vingt minutes d'avance chez Calberson. Ce sont eux qui maintenant s'occupent de la logistique du client. Je passe au bureau, et je m'aperçois que cette série de vingt containers, non seulement avait des problèmes de douanes au port, mais en a aussi à la livraison. Diable!!!

Après plusieurs coups de téléphone du préposé à la logistique, j'apprends que je dois aller à l'usine peser le camion en charge et ensuite retourner le peser à vide. Ce qui fut fait. Il est quand même 9h40 quand ils
commencent à me vider. Mais auparavant, une fois à quai, il y a eu des photos du container, des plombs et de la marchandise. Un gars que je suppose être de l'usine était là en permanence et prélevait des échantillons. Une fois vide, il y a même eu une photo de l'intérieur du container. Et pour toute la série ce sera comme çà. Sachant qu'ils viennent de Turquie, y aurait il une histoire de drogue?

Bon, en tout cas, une fois parti, je vais à l'aire de la dentelle d'Alençon pour manger. A L'Arche, on a maintenant le droit à la carte de fidélité, bonne nouvelle, c'est toujours çà de pris.

Aux infos de 13h, à la radio, le météorologiste parlait d'une température de 7 à 10°. Je ne sais pas où il a vu çà, moi j'avais +2°. Dans la grande côte près de Gacé, j'ai même eu le droit à un 1° avec de la neige fondue
http://fr.youtube.com/watch?v=ZL4QxpYznfc. Ensuite, c'est direct un parc privé au Havre, Medrepair pour restituer mon container. Je vais ensuite à l'Atlantique pour en reprendre un autre. Il y a un peu de monde, et il me faudra plus d'une heure pour avoir ce que je veux. Passage au centre routier vers 16h, pour faire une demie-heure de coupure, pour donner mes papiers et pour prendre un café. Anthony, le Suisse, y était deux heures plus tôt, on s'est donc loupé de peu. Tant pis pour nous.

Ayant chargé pour la région d'Orléans, je prends la direction de Tancarville. Un peu de gas-oil à la Elf. Juste un peu, car le décompte par la banque des cartes bancaires de Janvier se fait demain soir. Donc si je fais le plein demain, je paye le 31 Janvier, si je le fais Jeudi, je paye à la fin de Février.

Je prends la route de Rouen, puis Dreux et Chartres. Durant la traversée de Chartres, j'ai hésité à continuer. Il y a bien un petit resto plus loin, mais vu l'heure, il risque d'être plein. Finalement je choisi la sécurité, et sur la rocade de Chartres, au lieu de prendre la route d'Orléans, je prends celle de Tours. Il y a un resto super bien et renommé depuis.............bien avant que je roule. Il est à la sortie Thivars. Je reviendrais sur la rocade demain matin. Ca me fait quelques km parasites, mais au moins je suis tranquille avec mes heures de conduite

Neige fondue

Mercredi 21

Début: 06h24 Fin: 19h45 Conduite: 07h09

Km: 461 Consommation: 28.3 L

Vers 5h du matin, je me suis réveillé à cause des bruits de camions. C'est bruyant un moteur de camion. J'ai écouté la radio et à cause d'une envie pressante, je me suis levé à 6h au lieu des 6h30 prévue. Dehors, ça
caille. Température: +2°, et il y a du brouillard.

Je vais donc au bar pour le café. Au moment d'aller me raser, les deux lavabos étaient pris. Pas de chance. Du coup je ne reste pas glander et je m'en vais. Une centaine de mètres de visibilité dans la nuit. Je reviens
donc sur Chartres et je reprends la bonne route. Je passe devant le fameux relais où je devais m'arrêter hier soir. Il est encore fermé et il est 7h du matin. Pas terrible comme horaire d'ouverture. Le brouillard se transforme alors en brume de nuit.

Je traverse Orléans et je vais dans la banlieue sud. Mon gps m'envoie direct dans la rue. Il fait nuit, on est dans une espèce de bois ou de parc paysager. Au top du gps, il y a une usine à droite. La voiture devant y
rentre d'ailleurs. Je la suis, c'est bien la bonne usine. Manifestement, je ne dois pas rentrer où il faut, car c'est étroit. Mais il est 7h50, c'est l'embauche. Dans la lueur des phares un mec me fait signe d'avancer et de
contourner l'usine par la gauche. Je m'arrête plus loin devant des quais. Bien sûr il y avait un grand portail plus loin, mais il était fermé et de toutes façons je ne l'avais pas vu dans le noir.

Vers 8h05, le réceptioniste arrive, on ouvre les portes du container. Surprise, que des petits cartons léger d'environ 20 cm de coté. Mais tout en vrac. Bonjour le boulot, complet, raz la gueule. Je me mets à quai. Ils se
mettent à trois pour vider çà. On m'indique gentiment où sont les toilettes et la cafeteria. Une fois propre, je vais me coucher un peu.

Finalement ce sera vers 12h25, que le container sera vide. Je prends alors la route du Havre. Je ne sais pas où je vais manger, ni si je vais manger. Je roule et on verra bien. En passant devant le centre routier
d'Orléans, j'ai une pensée pour Duduche qui doit y être. Mais si je vais le voir, c'est fini, je ne pourrais pas vider, ni recharger au Havre ce soir.

Je repasse donc devant le fameux relais de ce matin. Il est carréement fermé. J'ai donc bien fait de ne pas venir hier soir, j'aurais été dans la merde, vu l'état du parking, c'est le cas de le dire. Je continue donc, et
c'est vers 14h15, que je m'arrête manger à la Total à la sortie de Dreux. J'avais une coupure à faire. Si ce n'était pas là, c'était au port. Une fois mangé et en attendant les 45 minutes fatidiques, je me suis aperçu qu'il y a beaucoup d'hommes qui vont se promener dans le bois voisin. Bizarre. Je n'ai pas osé y aller pour savoir ce qu'il s'y passe, mais si un jour j'aurais le temps, j'irais voir. Sans participer, normalement.LOL.

J'arrive donc vers 17h10 au TPO sur le port du Havre. Il y a un peu de monde et ça n'avance pas. D'ailleurs j'ai entamé une autre coupure. Je suis resté 25 minutes sans bouger. Une fois aux barrières il y a trois files.
Evidemment je prends là où ça va le moins vite. Une fois sur la zone d'échange, je suis servi le dernier. Merde alors.

Je vide donc ma boite ici et je reprends une autre au même endroit. Pas de perte de temps; Gentil affréteur. Le container que je reprends doit être vidé à Angers (49), demain matin à 8h30. Comme je repars vers 18h50, ça devrait le faire. Je file ensuite au Bretagne, près de Bernay, comme lundi soir. Mais à la différence que lundi, il n'y avait presque personne sur le grand parking, et le gardien de nuit m'a fait chier à manoeuvrer pour me serrer contre le camion d'à coté. Ce soir, le parking est archi complet, plein de camions et il n'y a même pas de gardien de nuit. Ce n'est pas plus mal d'ailleurs.

Demain 4h30 debout.

Trio gagnant: Deroo.

Brouillard, brouillard.

Jeudi 22

Début: 05h01 Fin: 19h50 Conduite: 08h24

Km: 585 Consommation: 35.5 L

4h30 debout ce matin. Il pleut, ça remonte le moral. Café, etc.. Puis direction l'autoroute. C'est reparti pour un tour. Rien à signaler, la routine, quoi.

Pourtant vers Le Mans, ça commence à tirer un peu. Si bien que vers la sortie de Sablé, je m'arrête reprendre un café. Donc petite coupure d'un quart d'heure. On ne sait jamais, des fois, que mon chargement serait sur
palettes, je n'aurais pas le temps de faire les 45 minutes règlementaires.

J'arrive dans la rue idoine, et je vois une gendarmerie. Pas de complexe, je vais demander où se trouve mon client. Il est 8h15, et il fait encore nuit. Le flic m'explique gentiment et il ne me demande même pas mes papiers. C'est dingue, çà !!! Finalement c'est dans une ancienne usine désaffectée que je vais. Il y a déja des camions devant moi et chacun a un nom de client différent.

8h30 la réception ouvre. Quoique étant arrivé le dernier, j'ai un rendez-vous à 8h30, on me fait mettre à quai aussitôt. Il y avait un Polonais qui vidait des vêtements. Il a eu des réserves, car son chargement avait été "visité". Enfin, un truc bizarre, visité ou vendu en cours de route, vu les circonstances. Un autre était arrivé à 16h hier soir, mais avait un RdV à 11h ce matin. Les gars l'ont fait attendre jusqu'à 11h. Où va la France, on se demande.

11h40, je décolle de là. Je vais à la sortie d'Angers faire le plein chez Elf. Puis il me faut faire demi-tour pour revenir à Avrillé. Je dois recharger dans mon container. J'avais déja été chez le ferrailleur qui se trouve en centre ville. C'est interdit au plus de 9t, mais j'y vais quand même. Seulement il y a des travaux. La rue est barrée à 200 mètres de celle où je vais. Je prends la déviation qui me fait visiter la ville et je reviens de l'autre coté. Le problème est le même. Je vais à pieds jusqu'à chez le client. Mais il est près de 13h et c'est fermé. J'avise une boulangerie et je demande à la dame comment faire. Elle m'explique bien, en me signalant qu'il faut prendre une petite route pas large. J'y vais; la petite route est interdite au 3t5. Pas de complexes, j'y vais. Il y a 1 km à faire et je me retrouve à proximité de chez mon client. Gagné.

A 14h, je rentre et je me fais charger des gaines de fils électrique pour la Chine. Une grue à grappin met les fils dans le godet d'un Manuscopique, et un troisième gars avec une méga pince, coupe les fils qui dépassent. Le tout est envoyé au fond du container et bien tassé. Si bien tassé, qu'à la première pesée, j'ai 47 tonnes. On reviens. Deuxième pesée 44t7. On revient, la troisième sera la bonne, 42t5. Le problème, c'est que maintenant tout le poids est à l'avant. J'ai trois mètres de libre à l'arrière. L'autre fois c'était pareil. Les ouvriers maintenant ne savent même pas charger un camion.

Je m'en vais à 15h45. Ayant mon programme pour demain, je sais que je dois vider au TPO au Havre ce soir; Mais comme il y a de la tempête, ça risque de fermer dans la journée et ce soir ce serait cuit. Alors mon
affréteur a fait charger une de leur remorque avec un container pour Plouhinec (29). C'est à vider à 13h. Normalement je devrais vider la mienne ce soir et la laisser au centre routier pour le week-end. S'il vous plait,
n'en profiter pas pour faire des conneries sur ma remorque, ce serait dégueulasse.

En route, je rappelle à 18h pour avoir des précision et j'apprends que je dois directement laisser ma remorque avec son container au centre routier. Elle sera vidée demain par un de leurs chauffeurs. J'arrive vers 19hO0 au Havre. Le terminal normalement ferme vers 20h. Il n'y a pas beaucoup de vent. donc je fais mon boulot, et pour 20h je suis au resto.

Chargement de
nouilles en plastiques.

Vendredi 23

Début: 05h17 Fin: 18h13 Conduite: 08h56

Km: 724 Consommation: 32.7 L

Donc, ce matin à 4h50 debout. J'arrive sous la pluie au bar, juste au moment où la dame ouvre les portes. 5h15 je pars. Il y a 12 tonnes dedans et ça roule bien. En montant le pont de Normandie le vent se lève.
Finalement je crois que la météo hier s'était trompée. Ce n'était pas 6h hier soir la tempête, mais 6h ce matin. Une fois de l'autre coté, les éléments se déchainent, c'est la tempête. Ca secoue, ça mouille, mais le
Mercedes est brave et puissant. il maintient le cap à 90.

3h30 plus tard, je suis à Rennes. Le jour se lève et je fais une coupure de 45 minutes à la Total. Qu'est ce que ça fait du bien de marcher. Il y a toujours du vent, mais la pluie Normande est remplaçée par du soleil Breton.
http://fr.youtube.com/watch?v=euc9vclcOpk

En sortant de la ville, suite à un départ au feu rouge, je double un frigo et un grumier, et c'est parti pour la dernière étape. Mais ça n'a pas été loin, deux cents mètres plus loin, étant le premier des trois camions,
je me fais arrêter par la gendarmerie. Merde. Première des choses, la carte du mouchard. Résultat le flic a bien vu que le 7 janvier, j'avais fait une journée de 10h30. Sur le son écran, le dépassement qui était dû aux bouchons dans le terminal se sont traduit par 25 minutes de conduite continue. D'où le supplément. On a discuté de tout et de rien, ça été sympa, mais comme de toutes façons j'étais fautif, je n'avais pas à gueuler non plus. D'ailleurs en raison de la minute indivisible il m'a retiré dix minutes d'excédent. Ca ne changeait rien à l'amende, 135 ?. J'ai fait un chèque aussitôt et maintenant c'est classé.

Dans l'histoire, j'ai perdu 30 minutes avec lui. La marge de manoeuvre que j'avais pour être à 13h chez le client s'est réduite à rien du tout. Maintenant, pas de sandwich en route, pas de café et c'est pied dedans qu'il
faut y aller.

Ce que je fais et en faisant au mieux j'arrive à 12h58. Mission accomplie. Le havre / Plouhinec (29), 6h30 de conduite et 80,2 km/h de moyenne. Le RdV initial était à 14h, mais il avait été avançé, car à 13h30 il y avait une coupure de courant pour cause de travaux, donc le quai ne fontionnerait plus.

Une fois au quai portes ouvertes, je vais dormir, c'est plus utile que manger. Il fait 10°, il y a du soleil, c'est bon. 15h je suis vide, j'appelle au Havre, et on m'indique que lundi je vais vider la remorque de mon gars à Elven. Lui il est encore à Anvers en Belgique avec un container Hamburg Sud. Il ne rentrera que demain midi, puis il a deux jours de stage pour les produits dangereux. Tiens en passant, les Hamburg Süd, encore un
contrat qu'a fait perdre au port du Havre, la CGT, suite à leurs grèves à la con. Avant on les chargeait là, maintenant il faut soit aller les chercher à Anvers, soit c'est un Belge qui nous les ramène au Havre, quand on a rien à monter chez eux.

Puis je rentre tranquillement à la maison sous le soleil. Mais, ce soir il est 23h11 au moment où je fais mon CdB, la tempête se relève, il pleut, ça souffle.

Un Scania peut être beau.

Cher client, j'arrive
dans 1 minute.

Samedi 24
Dimanche 25

Lundi 26

Début: 07h55 Fin: 11h48 Conduite: 02h02

Km: 100 Consommation: ???? L

La journée n'est vraiment pas extraordinaire, mais dans un sens, ça m'arrange sérieusement vu les emmerdes du week-end. Les trois quarts de la famille étant malade. A cela s'ajoute une "sortie de piste" à cause du
verglas. Mais ce n'est pas moi. Bref il y a de quoi faire.

Bon alors mon job aujourd'hui, consiste à aller vider la remorque de mon fils, c'est tout. Comme lui revenait d'Anvers avec son container, en étant très lourd, comme d'hab, il l'a laissé en passant à Vannes, au garage où il a l'habitude de laver son camion. De ce fait, je suis donc aller en solo raccrocher sa remorque et je suis aller à Elven pour la faire vider. Je ne me suis pas emmerdé à mettre les gyrophares pour dix kilomètres.

Une fois vide, j'appelle mon affréteur par conscience, dans les cas où il y aurait du changement. Mais non. Donc je repasse par Vannes, non pas pour laisser ma remorque, mais pour des courses personnelles à faire. Ensuite je ramène sa remorque dans la zone artisanale, chez moi, où j'ai l'habitude de décrocher. Juste à coté de mon ancien terrain, d'ailleurs. Terrain qui est en friche, et que le voisin avait acheté pour une bouchée de pain, il y avait quelques années lors de la liquidation, et qui ne veut plus me le revendre. Sympa, quoi.

Bref je me retrouve là avec deux remorques, et ça prends de la place.

Mardi 27

Début: 06h39 Fin: 20h39 Conduite: 09h59

Km: 713 Consommation: 28.8 L

Résumons les faits: Je suis en présence de deux remorques avec des containers vides dessus. Une des remorques appartient à mon affréteur et je l'avais vidée la semaine dernière à Plouhinec. La seconde est celle du deuxième SLBS. Donc je raccroche celle de mon affréteur, et je pars de bonne heure pour aller charger à coté de Pontivy (56). Il fait nuit, froid, et il y a du brouillard. Je m'arrête à la Elf de Theix pour faire les pleins. Comme çà je serais tranquille pour la semaine.

J'arrive à l'usine et on me donne un badge pour aller peser. Je sais alors que ce sera des balles de plastiques que je vais prendre. Dans la petite guitoune qui sert à la pesée, il y a de belles choses d'écrites. Au moins je ne suis pas tout seul à penser cela.

Au chargement, je préviens le gars, que je ne prends pas plus de 24 tonnes. En fait il y en aura 21 tonnes. C'est suffisant. D'autant plus que cette remorque là à des grandes roues, et ça fait bizarre de rouler avec. Je
ne suis plus habitué. Avant 10h, je suis parti. Je retourne une fois de plus sur Vannes, et je décroche cette remorque au garage. Ce sera mon gars qui va la remonter au Havre mercredi. Quant à moi, je rentre en solo pour récupérer sa remorque avec le container Hamburg süd qui vient d'Anvers. Ce container est à restituer au Havre en priorité. Il est 11h45, je pars de la maison, et je reprends la route du Havre, dans le brouillard. Jusqu'au bout, il ne me lacheras pas ce brouillard. C'est fatiguant, triste.

Je m'arrête vers 13h pour manger mon casse-croute, alors que j'ai faim depuis 10h30. Mais je n'ai pas le choix, à cause de la RSE, il faut décaler les repas de façon à faire le travail tout en respectant les heures.

Pour 17h30, je suis chez ILS, pour la restitution. Manque de chance, pour une fois qu'il n'y avait personne, on me fait aller dans un dépot voisin. Là non plus, il n'y avait personne. Comme ça se trouve derrière le centre
routier, je suis donc allé chez mon affréteur pour avoir la suite des voyages, car je n'ai même pas appelé de la journée. Sur le parking, je m'aperçois que ma remorque, la vraie, la Schmitz, que j'avais laissée jeudi
soir, n'est plus là. Une fois au bureau j'ai donc confirmation, qu'un chauffeur de mon affréteur est parti au terminal de France me chercher un container. Merci, gentil affréteur.

Je décroche donc la remorque de mon fils et j'attends l'arrivée de la mienne. J'ai juste le temps de faire ma coupure, et le voilà qui arrive. Ensuite je regarde mes heures. En fait ça fait longtemps que je les ai regardées. Comme je dois être à 10h à Guigamp (22), demain matin, ce serait bien si j'avançais un peu ce soir. Décision est prise d'aller au Guilberville ce soir. Comme c'est limite au niveau des heures, c'est à 90
que je fais les derniers kilomètres. La température est de +3° et le brouillard retombe. Si c'est comme çà en Bretagne demain, je connais un petit jeune, qui ne va pas être content pour venir au Havre.

Pesage à l'usine.

Brouillard encore et toujours.

Economies à la Polonaise.

Mercredi 28

Début: 06h44 Fin: 16h50 Conduite: 05h12

Km: 400 Consommation: 29.4 L

Rien de sensationnel, dans ma nuit passée dans la couchette. Il faisait froid et il y avait au loin un bruit de moteur de frigo, qui me parraissait bizarre. Vers 6h45 je repars dans le brouillard. Enfin disons dans la brume
de nuit. Je comptais voir Pingouin 06, qui normalement devait livrer dans le coin, mais tant pis, pas de Pingouin.

Plus loin sur la route, la brume se transforme à moitié en pluie. Ca n'avance à rien sur la route et les gens en voiture ont peur de rouler. Par contre, coup classique dès qu'ils voient un camion les doubler, ils accélèrent. Sur 15 kilomètres autour de St Brieuc, j'ai doublé trois fois une Logan.

Mon RdV à Guingamp était pour 10h, et je suis arrivé avec plus d'une demie-heure d'avance. Pour rien d'ailleurs car il y avait un autre container en livraison. J'ai donc attendu mon tour. C'est alors qu'en faisant le tour du camion, je me suis aperçu qu'il y avait une goupille qui pendait sur le chassis de ma remorque. Ne voyant pas ce qu'elle faisait là, j'ai été voir de l'autre coté et c'est ainsi que je me suis aperçu, qu'il me manquait une cale en plastique jaune. Donc j'en déduis que pendant le week-end où ma remorque était au centre routier, il y a un chauffeur qui a dû me la subtiliser par mégarde. C'est bien une proféssion de pourris, çà. Ca ne peut être que des routiers, tout comme ceux qui coupent les bâches.

A midi, j'ai été manger. Pas besoin de décrocher, ni même de mettre le manteau. Je n'avais que 5 mètres à faire avant de rentrer au restaurant. Il était juste à coté du quai où se trouvait mon camion.

Le temps de manger et vers 12h30, quand je suis revenu, les gars enlevaient le transpalette. Pile poil, que demander de mieux! J'appelle au bureau et j'ai alors la confirmation de ce que l'on m'avait dit hier: J e ne
rechargeais que demain matin à Nantes avec ce container.

Finalement, je suis rentré à la maison, en trainant un peu. Pour une fois que j'avais le temps et les heures pour rouler, autant profiter. En fait de trainer, je n'ai fait qu'arrêter une heure en route pour faire un peu
d'Internet.

Il paraîtrait qu'il pleut en Bretagne.

Le ptit resto de Guingamp.

Jeudi 29

Début: 05h42 Fin: 17h18 Conduite: 06h17

Km: 496 Consommation: 31.8 L

Aujourd'hui, c'est 5 heures debout. Départ un peu avant 6H. Il fait nuit noire, +5°, la route est sèche. Je sais que Greg 85, le viandard de poulets est par chez moi. Je prends la décision de m'arrêter prendre un café peu
après Pontchâteau. Juste avant d'arrêter on s'appelle, mais il est assez loin derrière. Comme en plus on est pressés tous les deux, surtout lui, on n'aura donc pas le temps de se voir. Après mon café, je repars certainement devant lui.

Le contournement de Nantes se passe sans problèmes, malgré les grèves des fonctionnaires en général et des transports en commun en particulier. Moi, qui d'habitude écoute toujours France Inter, je me sens isolé du monde, car il n'y a plus que des chansons. Je passe alors sur Europe et Rtl, mais j'éteins vite fait car je suis écoeuré par les publicités. C'est pénible de supporter çà.

Mon client se trouvant près de l'aéroport de Nantes, j'arrive sans encombre à 7h25. Il n'y a personne et je choisi un quai sur les trois. Puis viennent à suivre 4 autres camions. A 8h, nous allons au bureau et on fait
attendre le container (moi). Soit, de toutes façons ils ont 3 heures pour charger. Les autres sont chargés ou vidés avant moi, et il y avait une navette qui m'amenait de la marchandise. Un peu avant 9h, on me dit de me
mettre au quai d'à coté. On me charge des palettes, mais comme il faut rentabiliser la place, il y a du vrac par dessus.

Ca marche bien quand même, puisqu'à 10h30 je repartais. De plus je n'avais pas de douane à faire. La livraison se faisant à Malte, qui théoriquement fait partie de l'Europe.

Je retraverse Nantes sans encombre. C'est à croire que tous les fonctionnaires sont en ville à manifester et les ouvriers chez eux en RTT. Sachant qu'il faut 5 bonnes heures pour monter au Havre et que j'ai le temps, car c'est confirmé que les dockers eux font grève, je calcule ma coupure à faire. Je m'arrête donc pour manger juste après Nantes. En général ça me prends moins d'une demie-heure, qui comptera alors pour le premier
quart d'heure de coupure. Manque de chance, ai-je trop trainé? Je me suis retrouvé sur le parking pour plus de 45 minutes. Je repars donc à zéro dans mes heures, soit. Mais il va falloir refaire 45 minutes de coupure avant Le Havre.

Je n'ai que 12 tonnes, ça roule bien, il fait beau. 8 à 9° de température, impeccable. Je ne croise pas beaucoup de containers, seulement 5 ou 6 sur tout le trajet. En général ils ont l'éssieu avant relevé, donc
vide. Ce sont donc des containers qui sortent des parcs privés qui eux travaillent.

Vers 17 h j'arrive au Pont de Normandie et je suis étonné de voir sur le panneau à l'entrée du pont une température de 2°. Pourtant c'était vrai. Si le temps était toujours beau, au fur et à mesure que j'avançais, la
température chutait. Où est elle ma Bretagne et son chaud soleil?

Je vais directement au centre routier. Il y a du monde sur le parking, mais beaucoup de provinciaux ne sont pas remontés au Havre, je pense. Je rejoins mon fils qui était là lui aussi. Mais avec un peu d'avance car il
avait vidé son container vide chez Tcsi. Ensuite, je vais au bureau pour demander la suite du programme, puis on glande en attendant l'heure du repas.

L'aéroport de Nantes.

Quel dur métier.

Vendredi 30

Début: 05h17 Fin: 16h42 Conduite: 07h27

Km: 415 Consommation: 38.9 L

Ce matin, ça caille vraiment. Pourtant il y a eu pire, il ne fait que +1°. Je n'ai pas beaucoup dormi, à cause du froid, du stress de ne pas se réveiller à l'heure. Bref je ne sais pas, mais je suis encore une fois à moitié malade. Ce n'est pas la forme, et en plus j'ai un mal de gorge.

Malgré tout, il faut y aller. Je passe à coté du deuxième SLBS qui lui dors bien. Comme l'affréteur n'avait pas reçu son n° de container, il était obligé d'attendre 9h pour aller au bureau. Pure connerie, puisqu'il savait
dans quel terminal il allait le chercher. Il aurait pu se lever de bonne heure, faire la queue et à 9h, il appelait. Comme çà il aurait été déja sur place. Car ce matin, comme à chaque fois qu'il y a une grève, c'est l'affluence de camions dans les terminaux. A titre indicatif il a commençé la queue pour le TPO à 9h30 et il est sorti de là à ....................... 16h. C'est dingue çà. Le pire, c'est qu'une fois passé l'affluence de l'ouverture, il n'y avait presque personne dans les autres terminaux.

Bon alors, pour moi, vers 5h30 je suis aux portes du port. Il y a une dizaine de camions sur deux files. C'est bon. Ensuite, au fur et à mesure que l'heure tournait, les camions s'accumulaient derrière. A 6 heures, la
barrière s'ouvrait, la colonne d'à coté avance, pas la mienne. Evidemment dans ma file il y avait un camion qui n'avait plus de chauffeur. Résultat il y en a plein derrière moi qui sont passés devant. Une fois passé cette
barrière, on a le choix entre le TPO, le Normandie ou le terminal de France. Je vais donc au France et il y a15 camions devant. Il faut attendre 7h, pour que la barrière du France ouvre.

Le parking se rempli vite. Je fais mes papiers et je vais dans le port. Au dernier contrôle, les Aubettes, on me fait mettre sur le coté, ma feuille d'enregistrement est à rééditée. Ca dure 5 minutes, mais c'est chiant de
voir les autres passer. Enfin je vais sur zone pour vider. A 7h35 je ressortais du terminal. C'est alors que je vois la queue immense derrière. Beaucoup plus importante que la fois où j'avais fait un petit film.

Je traverse tout le port, car je dois reprendre un container à l'Atlantique, pour rentrer à la maison. En passant devant l'Europe, il n'y a pas grand monde, puis à l'Atlantique, il y en a un peu plus, mais ça avance bien. Sur les trois files d'attente, la mienne sera pour une fois la plus rapide. C'était malgré tout trop beau. Mon container n'était pas bon à sortir. Me voila bloqué, mais au moins je suis dans la place. J'appelle au
bureau. On me dit que la compagnie maritime ouvre à 9h, donc il va falloir attendre. J'en profite pour bouquiner. Vers 9h30 je retourne voir et avec joie je m'aperçois que je peux aller prendre ma boite. Un 20 pieds lourd. 22 tonnes.

La mise en place de la boite se fait sans soucis et en sortant je vois qu'il n'y a pas tant que çà de monde. Par contre j'ai mon fils au téléphone et lui il fait la gueule (voir plus haut). Il n'y a qu'au TPO que ça merde.
Le terminal dernier cri, tout électronique comme à Anvers, ben ce n'est pas une merveille. Ca merde comme toujours.

Je repasse au centre routier pour mon café et prendre un sandwich. Ensuite je pense au camion en prenant du gas-oil. Je file vers mon pays. A Caen je m'arrête non pas pour manger, mais pour dormir un peu. Mauvais
signe, j'ai vraiment la crève. Une fois réveillé, je mange mon cassecroute et je vais pour la première fois aux toilettes du parking. Je vois alors des graffitis, dont un avec le n° de téléphone, qui me fait penser à quelque
chose. Maintes fois à la CB sur Caen j'entends un mec dire " je fume le cigare gratos sur le 23". Ben, là, il y avait la même phrase et en plus son téléphone. Si ça peut interresser quelqu'un je pourrais le noter la
prochaine fois.

A l'aire du Mt St Michel je m'arrête encore. Je suis crevé. Enfin, pas les roues, le chauffeur seulement. Je sens que le week end va être dur. Vers 17h je suis enfin arrivé à la maison, et c'est direct au lit. Pourvu que mon
gars ne m'appelle pas pour aller le chercher en route, à cause de l'amplitude ou d'une connerie comme çà.

Je n'étais pas le premier.

Lever du jour sur Le Havre.

Samedi 31

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