Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Février 2007

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Jeudi 1er février

Comme prévu je me suis réveillé le matin.

J'avais bien fait de m'arrêter avant Nantes, car il m'aurait encore manqué cinq minutes, pour rejoindre le relais routier, où je fais laver mon camion ce matin.  Malgré le fait qu'il pleut, il faut le laver, car il vraiment crade.

Puis je vais au centre Lerclerc de Pontchâteau pour remettre un peu de gas-oil, histoire de finir ma semaine.   

J'arrive à Caudan, près de Lorient, vers 11h. Ils se sont mis à trois chariots, pour me vider. Je n'arrivais plus à fournir, pour aller de chaque coté, tirer les bâches et enlever les planches.   

Ensuite, je ne mange pas, et je file direct à Arzal, pour recharger. Je suis en avance, car malgré le fait que l'usine était ouverte, le cariste n'arrivait qu'à 14h.    Bon alors, il me charge, et je rentre à la maison. J'habite à une dizaine de kilomètres de là.   

Dès que je suis rentré, dessus l'ordinateur pour chercher un retour de La Rochelle. Le La Rochelle, qui c'est transformé, entre le coup de téléphone de l'affréteur et la prise en charge de la marchandise, en un Rochefort, soit 30 bornes de plus.

Lavage du Kenworth au truck stop de Los Angeles

Vendredi 2 février

Pour le dernier jour de la semaine, je fais fort, debout à 4h du matin.   

Un petit arrêt café à Marans, peu avant La Rochelle. Petite anecdote, j'ai payé mon café croissant avec un billet de 10€, et le gars me rends la monnaie sur 5€. Bon, il s'est excusé après, mais cela fait mauvais genre quand même.   

Pour 8h45, je suis près à vider, chose qui se fait dans les minutes qui suivent. Ensuite comme je n'avais pas trouvé de retour hier, je cherche. J'ai quand même récupéré un chargement en Vendée pour Lorient. Un complet pour 5 tonnes. Impec. Donc à la suite de cela je rentre à la maison, à la recherche d'un départ pour lundi.

Alors voila ce qui est prévu. Lundi matin je vide de bonne heure et de bonne humeur à Lorient, puis je recharge une quinzaine de palettes, pour Béziers. Ensuite je complète près de Varades pour Alès. Le problème avec tout ça, c'est que je ne partirais pas de bonne heure, et sur le Béziers j'ai un rendez- vous pour la livraison mardi. Initialement, il est à 7h. Mais j'ai plutôt intérêt à le faire reporter le plus tard possible dans la journée. On verra lundi.

Lavage de son chauffeur

Samedi 3 février repos  
Dimanche 4 février repos  
Lundi 5 février

Et c'est reparti. Donc vers 7h15, je démarre de mon village. Il fait nuit, mais le temps est sec, 8° au thermomètre.   

J'arrive à Lorient pour vider, à 8h15. Un Polonais avec une remorque Hollandaise est devant moi. Malgré le fait qu'il y a deux quais, il faut attendre. A un moment j'ai failli me prendre la tête avec un chauve qui était dans le bureau, car ça n'allait pas vite, et j'avais donc pris un transpalette électrique pour tout vider sur le quai. Le gars, qui me vidait avait un Fenwick, mais il allait à l'autre bout du hangar à chaque palette, et j'en avais 60. Bref pour 10h15, je partais.   

Mon premier rechargement était chez Nexia à Branderion, 15 palettes de gâteaux. J'ai hésité, car ils viennent de faire un dépot de bilan, mais comme ils sont sous syndic, maintenant, le transport devrait être payé. Puis je reprends la route direction Nantes. J'arrête à midi pour le casse-croûte, puis à Ancenis pour le plein de gas-oil. Encore 580 €. Enfin j'arrive chez mon deuxième client, pour prendre deux palettes de tubes de 6 mètres. Pour ceux qui connaissent, je coupe par Vallet et Clisson pour rejoindre l'autoroute à Montaigu. Je passe par le sud, car j'ai compté sur la carte le nombre de kilomètres en passant par là et par Lyon. Par en bas j'ai 20 bornes de moins, alors tant qu'à faire.   

J'ai oublié de vous dire, que mes gâteaux je les vide à Béziers mercredi à 7h, et les tubes à Alès, demain j'espère, sinon, je suis dans la merde. Je pensais passer Bordeaux ce soir, mais non. Je suis à St Genis de Saintonge près de Mirambeau. J'ai déja mes 9h de conduite. Donc demain, à 4h30 debout, et ensuite, debout dessus pour vider mes barres. Je viens de voir deux petits lots à prendre vers Montpellier, mais comme je ne sais pas à qu'elle heure je serais vide. J'hésite à prendre. on verra demain. Au cours d'une coupure de 45 mn, je regarderais s'ils sont encore dispo.

Les empécheurs de rouler

Mardi 6 février

Donc pas problèmes pour se lever à 4h30. Un café crème, avec un croissant tout chaud sortant du fournil, et c'est reparti dans le brouillard. Je récupère l'autoroute  à Mirambeau. En fait c'est plus de la brume que du brouillard, heureusement. Une fois passé Bordeaux, c'est de la pluie, pluie que je vais avoir jusqu'à Carcassone.

Donc après Bordeaux sur le coup des 7h du matin, un Scania de chez Jantet à Bordeaux (ben oui, désolé, mais je balance), me double avec un container. Il y va tranquillement, malgré que je roule à 89. Arrivé au niveau des essieux de la remorque, la voiture derrière lui, lui fait des appels de phares, sans doute pour lui signifier son impatience. Alors l'autre couillon tranquillement, croyant sans doute que c'est moi qui avait fait les appels de phares, se rabat d'un seul coup sur moi. J'ai tout pilé et heureusement qu'il y avait une bretelle d'entrée de parking, autrement, il m'envoyait au talus ce con. A 90, j'aurais été dans un bel état. Je lui ai fait des appels de phares après, mais j't'en fous, il a filé, vite fait. Ca réveille des conneries comme ça.   

Ensuite j'arrive donc à Toulouse, je comptais faire ma coupure sur la première station après Toulouse, il était 8h45. Mais ça bouchonnait encore. Bref j'y suis arrivé au parking avec 4h28. Juste mais bon. Je repars, après Carcassonne, donc le soleil se lève, c'est déja mieux. Petite pose de 25 minutes pour manger et on file. Un peu avant Nîmes, idem, histoire de solder la deuxième coupure de 4h30.    J'arrive donc pour 15h sur le chantier du Cora d'Alès. Non seulement c'est pas facile pour rentrer dans le chantier, mais il y a en plus de la circulation, et deux camions qui viennent aussi dans le chantier. Bon, ça se vide quand même.    Ensuite ayant pris mes points de repère à l'aller, je reprends la direction de Béziers où je dois vider demain à 7h. Théoriquement j'ai juste le temps d'arriver sur l'aire d'autoroute de Montpellier, en ayant juste mes 10h de conduite journalière. J'ai bien dit théoriquement. Dans la pratique, je tenais la moyenne, mais dix bornes avant d'y arriver, il y avait un bouchon annonçé de 3 km, à cause d'un camion en panne. Résultat, j'ai 10h09 de conduite. Mais que pouvais je faire? Rien de plus, je ne vais pas m'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence, toute la nuit.

Ce soir j'ai regardé la bourse de fret, rien d'extraordinaire au départ d'ici, je crois que je vais remonter sur Lyon, demain, pour charger.

Livraison difficile au Cora d' Alès

Un Paris-Dakar rentre en Espagne

Mercredi 7 février

J'ai passé une mauvaise nuit, le bruit des camions, sur l'autoroute, des camions sur le parking, etc.. Bref je me suis levé à 5h du matin, un petit café dégueulasse à la machine et me voila parti. J'arrive au dépot DLP de Sauvian, il est 6H10 environ. Je donne mes papiers au gardien, et 2 minutes plus tard, il m'appelle pour me faire rentrer. Je vide mes palettes seul, puis un contrôleur arrive, en cinq minutes c'est contrôlé. Les papiers signés, les palettes vides remises et hop, c'est une affaire qui marche. J'ai même le temps d'aller me laver, et à 6h45 j'étais parti, alors que mon rendez-vous était à 7h.   

Je me jette sur l'autroute, direction Montpellier, et je cherche du fret. Il y en a un peu, les merdes habituelles du genre 25 tonnes d'acier d'Arles à Nantes, pour 700 € (il y a plus de 900 km). Par contre j'ai loupé des bons voyages, un Marseille Vannes, et quelques autres. Dès qu'ils sortent ces voyages là, tout le monde se jette dessus. Bref je remonte, et malgré le fait que je suis vide, et que je roule à 90, je me fais doubler par tous les étrangers et même quelques Français. Mais au bout d'une vingtaine de kilomètres, un girophare bleu me double, avec la sirène. C'est bon pour moi. Contrôle. C'est quand même dingue, la pauvre cloche, c'est moi, et ça va être ma fête. Les flics gentils et polis, me demandent ma carte, puisque je n'ai pas de disques. Puis ils mettent une clef dans l'appareil, afin de voir si je n'ai pas roulé sans carte, et de recouper les infos. Puis ils lancent sur leur ordinateur la liste des infractions sur les temps de conduite. J'en ai deux, un dépassement de conduite journalière de 9 minutes, hier soir, et un autre de 10 minutes le 26 janvier. Mais bon, ils ferment les yeux, car comme ils me l'ont dit, "c'est à nous d'apprécier la situation et la conséquence des infractions". Bref c'est tout bon. Ils me laissent partir en me souhaitant une bonne journée. Mais sur le même parking, il y avait aussi la douane. Il a fallu que j'aille ouvrir les portes de la remorque, elle était vide.   

Ensuite, plusieurs arrêts pour rechercher du frêt, jusqu'au moment où je m'aperçois que mon téléphone neuf n'a plus de batterie. C'est d'ailleurs à cette occasion, que je vois aussi, que je n'ai plus le cordon d'allume-cigare pour le recharger. Il était resté à la maison. Je me retrouve donc comme un con encore, sans téléphone. Je me débrouille quand même à trouver un lot à prendre  vers Lyon pour Lorient, et un complément à prendre demain, vers Montluçon. C'est pour cela que je suis ce soir à Moulins, où devrait être le repas du mois de mai de FdR.   J'y suis arrivé à 19h10, et j'ai eu du mal à trouver une place de parking, c'est pour dire la renommé du lieu.

serré par la douane

serré par les keufs

Jeudi 8 février

Après une bonne nuit, debout pour 6h30. Je passe sur le café, le rasage etc..    Ensuite je pars sous la pluie par une route que je ne connais pas du tout, celle qui va de Moulins à Montmarault. Donc il fait nuit, il pleut, il y a plein de camions, pfffuuu, la galère. A moitié route, je coupe au travers pour rejoindre Villefranche d'Allier, où se trouve un abbatoir, dans lequel je récupère des cagettes vides. Mon arrivée était prévue, et cela ne traine pas pour charger. En repartant, j'ai un regard compatissant envers les vaches qui attendent leur tour pour se faire tuer. Mais c'est bon, un steack.  

Ayant un autre lot à prendre à Doué la Fontaine près de Saumur, dans l'après-midi, je passe donc par Bourges et Tours. N'ayant peur de rien, j'enquille l'autoroute d'un bout à l'autre. Je n'ose même pas faire le total de mes factures d'autoroutes de la semaine. Après Vierzon, j'ouvre une boite de salade de thon, à manger sans pain. Cela va être un peu juste pour mon gros bidon, mais tant pis, on fera avec.   

Un peu avant Tours, je m'arrête dans un Leclerc pour prendre du gas-oil, et vers les 15h15 je suis en vue de Doué la Fontaine. J'arrive donc dans le petit village où se trouve l'usine. Mais une fois sur la place principale, je ne vois rien du tout. Un petit vieux qui me suivait en voiture me fait signe, et me demande ce que je cherche. Après quelques explications, il me dit "ho!!  et puis suiver moi ce sera plus simple et ce n'est pas loin". Ce qui est beaucoup mieux en effet, car il y a des rues où j'aurais hésité à passer, ne sachant pas ce qu'il y a au bout. Bref comme il y avait déja un camion à quai, j'ai été obligé de me mettre le long d'un autre quai pour charger latéralement. La maneuvre qui en elle même n'est pas compliquée, le devient par peur de casser quelque chose sur la remorque.    Ensuite c'est un retour direct à la maison, où j'arrive pour 19h15.

 

Vendredi 9 février

A 7h, je mets le contact, puis je démarre les 430 chevaux de mon V12 Iveco.Puis dans un feulement digne d'une formule 1, je pars livrer mes clients.   

Le temps n'est pas au plus beau, ce qui est une manière de dire, sans le dire vraiment qu'il pleut. Voila le mot est lançé.   

Un peu après Ploermel, je m'octroie une pause café, et je reprends la route. J'arrive donc à Merdrignac, afin de livrer ma menuiserie. Donc rien de spécial, hormis qu'entre temps, le soleil est revenu.   

Puis sans trainer, je file près de Lorient pour finir de vider ma remorque. Pour 11h30, je suis prêt, mais il n' y a pas de frêt, à recharger.   Je regarde donc dans tous les sens, les voyages qui pourraient m'intéresser. J'ai donc réservé un petit lot à prendre à Ancenis (44), lundi pour Lorient. C'est un début. Je ne m'affole pas, car toutes les fins de semaine, c'est pareil. Les bourses de fret se vident.   

Pour la semaine prochaine, je me suis donc décidé à faire du régional, Pays de Loire / Bretagne. Donc j'ai eu le courage de refuser de charger un lot de cuves plastiques pour Lyon. Ca m'a foutu les boules quand même, mais je me dois d'essayer de faire du régional, juste pour comparer.   

En début d'après midi, une charmante dame m'appelle, c'est celle de l'usine où j'avais chargé un lot la semaine dernière pour Rochefort. Elle me propose une moitié de remorque à prendre en fin de semaine prochaine, pour Béziers. Je lui ai donné un tarif qui me semblait correct, j'attends sa réponse. Je ne l'ai pas arnaquée, en espérant l'avoir en direct. Si c'est bon, il va me falloir trouver un complément. Mais on verra ça en temps utiles.   

Un peu plus tard dans l'après-midi je trouve deux autres petits lots. Puis je rentre à la maison pour 17h. là je continue mes recherches et j'ai un quatrième lot.    Donc pour l'instand j'ai quatre lots à prendre pour remplir la moitié de ma remorque. Au niveau du prix, j'ai déja presque le trois-quart d'un aller simple sur Lyon. Je devrais pourvoir compléter lundi et même rentrer le soir à la maison.

 

Samedi 10 février Repos  
Dimanche 11 février Repos  
Lundi 12 février Après des nuits blanches passées à la maison au chevet de ma femme qui a la grippe, je décolle de bonne heure le matin, avec les yeux qui ne sont pas du tout en face des trous.

J'arrive à Cholet, pour mon premier chargement, en fait c'est une faillie porte en plastique. Mais c'est très bien, ça ne prends pas de place et le prix n'est pas du tout mauvais.

Ensuite j'enquille l'autoroute Cholet / Angers, et je suis impatient, car je veux essayer le nouveau badge de télépéage pour pois-lourds. Il marche, mais contrairement aux voitures, les camions doivent s'arrêter devant la barrière pour raisons de sécurité.

Donc à Angers, je vais au marché gare prendre deux palettes de vin. Il a fallu faire une savante mise à quai entre une remorque déja à quai et un poteau en ferraille qui se trouve dans le milieu.

A suivre dans l'après midi, je vais à Ancenis prendre des échafaudages. Là il m'a fallu attendre, car il n'y avait rien de préparé.

Ensuite dernier enlèvement, à Donges. Il s'agit de plusieurs palettes de ciment. La tempête souffle et j'ai du mal pour ouvrir les cotés. Enfin, pour tenir la bâche, car le vent s'en chargerait bien vite d'ouvrir les cotés.

Puis je me suis permis de rentrer à la maison. En fait, c'était sur la route du retour. De toutes façons ma place était de rester si possible avec ma femme, c'est je pense plus agréable pour elle de ne pas être seule en cas de maladie, si bégnine soit-elle.

Non il n'y a pas eu de catastrophe, c'est l'architecture qui est comme ça. ( Baud 56).

Mardi 13 février Ce matin, je pars avec ma Ferrari de 40 tonnes, sur le coup de 7h.

Je fais une petite halte au niveau de Landévant, où je comptais faire une rencontre avec Scania 56. Mais pas de chance, on nétait pas loin l'un de l'autre, mais on ne s'est pas vu.

Mon premier client à vider est à Ploemeur près de Lorient. Au niveau adresse, ce n'est pas terrible, juste un lieu-dit, qui n'est pas mentionné dans mon GPS. Je m'arrête en ville à une station.... Total, et je demande au gars. Gros coup de chance, j'étais sur la bonne route et il m'indique que c'est à 4 kilomètres plus loin. Donc la vie est merveilleuse, et je vide les échaffaudages.

Puis je me dépèche pour aller à Gaël dans le centre Bretagne pour vider mes deux palettes de vin. C'est pour une centrale d'hyper marché. J'ai un Rendez vous à 11h. J'y suis pour 10h30, et on me fait rentrer tout de suite. Donc cinq minutes pour vider, mais une heure pour contrôler, car le contrôleur doit finir son travail avec les autres chargements.

Ensuite je vais vider mon ciment à une vingtaine de bornes plus loin. J'arrive pour 11h50, c'est un petit magasin de bricolage. En rentrant dans le magasin, je vois un panneau: ouvert jusqu'à 12h15. Je me suis dit que c'était bon.

Seulement, le problème, était qu'il y avait une erreur, sur l'adresse de livraison et qu'il fallait livrer au siège, à savoir une petite coopérative qui se trouvait à 10 minutes de là. Ni une ni deux, le type prends son fourgon et me dit de le suivre. Nous avons vidés juste pour midi et demi.

Après un petit casse-croûte, je vais à Dinard, où je vide ma porte.

Ensuite je devais charger 25 tonnes d'engrais à la Timac de St Malo, pour La Rochelle. J'y arrive vers 15h30, mais il y a une trentaine de camions devant. Je m'affole. Déja que le prix de transport est très bas, à savoir 300? pour 330 km TRO, et voyant la file devant, je profite de l'occasion, qu'au bureau ils n'ont pas mon ordre de chargement pour tout annuler et partir. Entre temps d'autres camions arrivaient et seraient encore passés devant. Parmi ceux là, des Espagnols et un Portuguais qui chargeaient pour le sud-ouest...... de la France.

Du coup, j'ai chargé pas loin un lot de deux palettes pour la région de Nantes, qui payait moitié moins, mais avec beaucoup moins de poids et kilomètres à faire.

Ensuite retour à la maison, pour les mêmes raisons qu'invoquées au dessus.

150 quais tout neufs. Bonjour le prix de l'entrepôt.

 

Mercredi 14 février Ce matin, je m'en vais chez Fraikin à Vannes, afin de faire remettre de l'huile dans le moteur, installer une soufflette, pour chasser la poussière.

Il pleut des cordes et la tempête se lève. Je vide donc avant midi. Il n'y a rien de bon ce matin au niveau frêt. Le moral est bas, ma semaine ne sera pas terrible. Il me faut donc tenir le coup jusqu'à vendredi jour où je devrais théoriquement charger pour un faire un voyage en grande distance.

Je fini par trouver un complet de cartons à prendre pour la Bretagne. Pourvu que ma bâche tient le coup malgré le vent.

Donc je file chez mon futur client, près de Clisson (44). Je me mets à quai aussitôt et le type me mets 22 palettes de cartons d'emballage. En une heure l'opération est faite. entre-temps, le temps est redevenu beau, il y a du soleil et un peu de vent, mais rien d'extraordinaire.

Je rentre donc à la maison.

Surtout ne pas perdre de vue le fourgon pilote, si je veux vider.

Toujours les mêmes qui passent avant.

Jeudi 15 février Je pars tranquillos le matin, il n'y a pas le feu comme disait mon ancien patron.

J'arrive donc à la laiterie de Pontivy, en même temps qu'un camion italien. Lui chargeait de la poudre de lait pour son pays. Quant à moi, je me mets à quai, et un gars me vide, sans problème.

Ensuite, je reviens sur Vannes, où je vends les 13 palettes europes que j'avais, et qui m'emmerdaient depuis longtemps dans ma remorque. J'en ai d'autres à la maison, le cas échéant. A titre indicatif, le prix de vente a été de 4? par palette en bon état. On est donc loin des 10 ? que j'avais vu dans un post sur le forum.

J'arrive un peu avant midi chez Fraikin, et je leur laisse le tracteur car ils avaient reçus le bout de plastique pour remplacer le mien qui était cassé autour du pare brise.

Je pars à pied dans le centre de Vannes, où je mange tranquillement et vais pour 14h00, chez mon marchand de téléphone, pour prendre des nouvelles de celui qui était en panne il y a trois semaines. Comme quoi, j'ai toujours de la chance, il a été perdu chez le réparateur, donc il faut attendre. Heureusement que j'en ai un autre.

Je reviens donc pour 15h00 chercher mon camion. Ma petite virée à pied, environ une dizaine de kilomètres, m'a faite du bien, mais j'ai un mal de reins terrible.

Suite à cela je rentre à la maison. Car la journée et même la semaine est foutue de toutes façons. J'ai un rechargement; comme je l'avais signalé, en prévision pour demain.

Photos pour Jack Selere, il comprendra. Du moins je l'espère.


Vendredi 16 février Bon, la journée n'est pas compliquée à écrire: Je n'ai pas roulé.

Enfin, si, j'ai changé mon camion de tour, et je l'ai décroché pour rentrer le tracteur dans la cour devant la maison.

En effet, le chargement que je devais prendre aujourd'hui, sera finalement prit lundi, ce qui m'évitera de faire 60 kilomètres pour rien. Donc lundi je chargerais vers St Nazaire pour Sens.

Cela ne m'a pas empêché de bosser quand même, mais sur la comptabilité. J'ai donc passé voir le comptable qui est en train d'officialiser le bilan 2006. Et aussi j'ai passé du temps sur ce putain de logiciel qui doit archiver les données du mouchard. Il n'enregistrait plus rien du tout.

J'avais appelé plusieurs fois la hot-line à 0.33 ? la minute, pour avoir un disque comme quoi les techniciens sont tous occupés. J'en ai pour près de deux heures en plusieurs fois dans la semaine. Du coup j'avais envoyé jeudi soir un mail vengeur à la société. Elle m'a répondue le lendemain matin, en me disant de s'inscrire et de télécharger les mises à jour. Chose impossible car le serveur de leur site est indisponible. Donc re email et un technicien devait me téléphoner dans la matinée. J'ai donc attendu, et à Midi toujours rien.

Je leur envoie un autre e mail. A midi et demi enfin un gars m'appelle, pour voir ce qu'il en ai. Il me donne un autre lien pour faire une mise à jour, car mon logiciel est un vieux modèle. Je proteste alors, parce que je l'ai acheté en Novembre 2006, au prix fort alors que la dernière version date de Juillet 2006. Donc j'ai eu le droit d'écouler leurs vieilleries.

Maintenant, ça marche, mais pour combien de temps encore?

Clef de chargement du mouchard

Samedi 17 février Repos  
Dimanche 18 février Repos  
Lundi 19 février

Bon ce matin, j'ai été obligé d'attendre 8h30 pour partir. En effet, durant le week end, j'ai fais la déclaration de TVA, et il me fallait les chiffres de celle du mois de décembre, qui était chez le comptable. Donc j'ai été obligé de l'appeler et de finir ma déclaration avant de partir.

Ensuite en passant à Pontchateau, j'ai fais mon plein chez Leclerc. Encore 550€ à payer.

Puis j'arrive chez mon client près de Pornic. il n' y avait personne devant et disons trois quart d'heure plus tard je repartais. Le poids annocé était de 10 tonnes, mais à mon avis, si il y en avait 5, c'était un maximum.

Ensuite rien de spécial, si ce n'est que je me suis arrêté à Nantes pour manger et que j'ai passé par Cholet Saumur et Tours. Cette route là je commence à connaitre.

Puis l'autoroute Tours Orléans. A suivre Orléans Montargis Courtenay, et arrivée à l'usine Renault de Feuchères. A noter que Florent m'a expliqué où était l'usine, et il n'y a pas eu de problèmes pour la trouver.

Donc j'arrive vers 19h10, mon rendez-vous était à 7h mardi matin. A tout hasard je vais voir le gardien, enfin, la gardienne, et coup de chance, elle me fait les papiers, et je pars vider ce soir même.

J'ai donc bien fait de venir direct au lieu de m'arrêter manger avant de venir. Du coup je suis sorti vide à 20h10, et j'ai mangé au camion. Heureusement que j'ai quelques réserves. Pour cette fois, cela va me faire gagner un peu de temps demain.
J'ai donc mangé sur le parking de l'usine. Puis j'ai tiré les rideaux, pour dormir. Mais à 9h45, un vigile c'est pointé pour me faire sortir du parking, moi et deux autres camions. C'est une nouvelle manie maintenant, de ne plus voir les camions sur les parkings d'usine. Il a fallu aller à la station Esso à 500 m. Mais ce con à niqué ma coupure, en me faisant bouger à cette heure là.

Ha oui, j'ai oublié de vous dire, que demain je dois charger à Sully sur Loire pour Angers. Il parait que c'est du bois. Mais demain sera un autre jour.

 
Mardi 20 février Ce matin, debout à 6h30. J'ai pris le café à la station Esso à coté et hop la route.

C'est marrant car la route d'Orléans à Sens a complètement changée depuis 20 ans. Je ne connais plus rien, mis à part le relais routier situé à Begnets sur la RN60. Mais la route et le carrefour à coté ont complétement changés aussi.

Juste avant justement je devais tourner à gauche pour prendre la direction de Sully. Manque de pot il y a une déviation et il faut aller jusqu'à Chateauneuf.

Donc j'arrive pour 9h10 à l'usine de bois. C'est un truc immense, avec plein decamions des pays de l'est. Il y a un camion devant moi dans la file d'attente du lieu où je charge. Mais quatre dans le hangar à charger. Dix minutes après mon arrivée, il y en a encore cinq qui arrivent derrière. J'ai eu chaud.

Ce sont des plaques d'agglomérés qu'il il y à prendre. pour cela; il faut ouvrir les cotés et sangler. Le hasard fait que le "chef" en voyant l'immatriculation de mon camion m'a demandé d'où j'étais. lui est originaire de Vannes, et est venu ici pour le boulot. Ca m'a fait plaisir de voir un du pays.

Pour midi j'étais près à partir. J'ai hésité sur la route à prendre, et j'ai opté pour la plus longue mais la plus sécurisante étant donné que mes plaques doivent être glissantes. Donc j'ai repris Chateauneuf et l'autoroute Orléans Tours.

Au cour d'une petite coupure au niveau de Blois j'ai calculé que si je continuais jusqu'à Angers par l'autoroute, je devrais arriver vers 16h30, donc peut-être pourrais je vider.

C'est ce que je fais, et j'arrive au dépot Dentressangle ( hé oui), qui gère la pate forme des magasins de bricolage pour 16h10. Je me voyais déja rentrer à la maison le soir.

Le gars me dit que c'est pour 6h demain matin. Ca m'a coupé mon élan. Vexé que j'étais. Enfait les livraisons c'est de 6h à 13h, et l'après-midi les expéditions. Moi qui n'avait même pas mangé à midi et qui avait pris l'autoroute d'un bout à l'autre, ça m'a anéanti. Du coup je suis revenu sur mes pas sur dix kilomètres pour retrouver un relais routier.

Demain je me lève à 5h30, et je retournerais. Je suis sûr qu'il y aura du monde devant mais maintenant je m'en fout.

Après je dois charger un client sur Angers, mais pour vider en deux endroits dans la banlieue de Paris. Et il me restera de la place, donc je ne sais pas encore de quoi sera faite ma journée.

Paysage près de Montargis (45).

File d'attente pour charger

Une boite très connue de Vannes. Il a de la chance, il y en a qui ont déja  roulé sans porte et sans complexes. 

A Tours on dirait bien qu'il a un autocollant FdR, mais je n'ai jamais pu le rattraper.

Mercredi 21 février A 5h25 debout. Ce n'a pas été trop difficile, vu que mon voisin de parking est parti à 5h et cela m'a réveillé. J'ai été prendre le petit dèj, vu que le routier ouvrait à 5h30.

Je reviens donc chez Dentressangle à 6h05. Il y avait un camion à eux devant, qui était déja prêt à vider. Me voyant le chauffeur n'a même pas eu un bonjour, rien. Un vrai ours. Le gars qui vidait est arrivé à 6h15 et il a commencé à vider à 6h30 pile.

Donc rien à signaler, j'ai été vide pour 7h45. Puis comme je devais recharger près d'Angers pour Poissy et Moissy cramamachin, à 11h30, j'ai patienté.

Donc pour 11h je me suis pointé chez Géodis et le mec m'a chargé...... 3 palettes pour Poissy et 3 palettes pour Moissy. Bref 2 mètres de placher pour 1tonne. Heureusement que le transport est payé pour un complet.

Du coup je suis arrivé vers 16h30 chez Peugeot à Poissy alors que j'avais un rendez-vous à 7h30 Jeudi matin. J'ai fait l'innocent. Mais les gars ont bien vu que j'avais de l'avance. Ils m'ont vidé quand même vu ce qu'il y avait.

Ensuite, ne voulant pas me risquer inutilement à traverser Paris le soir, sans savoir où aller pour dormir, j'ai choisi de rester sur le parking de l'usine tranquille jusqu'à demain matin. Donc ce soir ce sera encore une soirée conserves. Ce n'est pas très conviviale, c'est sûr, mais au moins ça pose beaucoup moins de problèmes "logistiques". Sinon où aurais je été manger? Et où garer le camion? Et quid de la coupure journalière?

Citroen, attente de la levée du jour

Une structure sur l'autoroute A5, à la sortie Moissy Cramayel.

 

 

Jeudi 22 février Quelle journée!!
Donc ce matin à 5h debout. Le centre Gefco étant ouvert toute la nuit, j'ai donc accès aux toilettes et à la machine à café.

Ensuite direction le périphérique de Paris. A 6h du matin, il n'y a pas trop de circulation, et heureusement. Cela faisait un bon moment que je n'étais pas passé par là. donc sortie au nieau de la Porte d'Orléans pour rattraper l'autoroute du sud.

J'arrive donc tranquille sur le coup de 7h chez Citroen à Massy Cramayel. Le temps de frapper à la bonne porte, de faire un minimum de formalités et mes trois palettes sont vides. Je traine un peu encore avec un gobelet de café, histoire d'attendre la levée du jour et je file à mon rechargement.

J'arrive donc vers 9h chez  Knauf à Marolles sur Seine. Enfin je passe devant comme un con et je suis obligé de faire demi-tour plus loin. Mais le plus loin il est à cinq ou six kilomètres.

Quand je suis arrivé, il y avait un camion en chargement. Je vais voir le cariste, vraiment pas aimable, ni bonjour rien. Une vraie tête à coup de poing.

Vu que la cam est vite chargée, il me dit quand même de me mettre à la place de l'autre. Je le fais, j'ouvre un coté et j'attends. Derrière moi, il y avait un Grimonprez. Un coup de chance, serais-ce ???? Et non, ce n'était pas lui. Donc on a attendu une bonne demi-heure que ces messieurs revenaient de leur pose.

En un quart d'heure j'ai eu mes 42 paquets de plaques de polystirène. Complet pour une tonne, impeccable.

Je rejoins donc Montereau puis Nemours et Bellegarde. En route je m'arrête dans un relais prendre un sandwich et je continue jusqu'à Orléans. Coupure.

Puis je prends la route du Mans. Au passage de Rn 10, il y a Morée. Un peu avant il y a une déviation pour les plus de 19 tonnes, qui descends vers Vendôme. Je la prends, mais pas longtemps. Je regarde ma carte et je fais demi-tour. Je prends quand même la route de Morée et je crois plusieurs semi de 44 t. Le fameux petit village qui est interdit aux plus de 19T, est en fait un village comme les autres et avec une belle route. Donc leur interdiction n'est pas du tout justifiée, et à mon avis en cas de problèmes, certainement qu'il y aurait moyen de faire sauter les contraventions devant un tribunal.

Donc une fois sur l'autoroute au Mans, re-coupure et goûter. Au moment de repartir je m'aperçois que je n'avais pas mis le curseur du mouchard sur le lit. Donc je n'ai plus qu'à éteindre le moteur et attendre encore un quart d'heure.

Puis après quelques averses (coté français), j'arrive pour 18h au centre routier de Rennes. Là c'est la coupure journalière, avec repas du soir, etc....

pluie sur Le Mans.

Photos pour Seco prisent au Centre Routier de Rennes

Vendredi 23 février Donc ce matin 6 h debout. Ca n'a pas été facile, mais je n'avais pas le choix. il ne fallait pas tchater jusqu'à minuit hier soir.

Le turc à coté partait en même temps que moi, mais comme son voisin de gauche était trop avançé sur son parking, le turc ne pouvait pas sortir. Donc j'ai reculé et il a pris plus large pour sortir. Ensuite c'était à mon tour de sortir.

Sous quelques averses de pluie, cap à l'ouest. J'arrive un peu avant St Brieuc à la levée du jour et je coupe à travers champs pour rejoindre la route de Loudéac. Au routier à la gare de Plaintel, re-café et je demande où ce trouve mon client.

Il s'agit encore d'un magasin de bricolage. Je donne un coup de main au gars, pour pousser les piles de polystyrène sur ses fourches. En gros pour 10h je suis vide.

Puis je pars en direction de la maison, jusqu'à L'hermitage Lorge, petit village breton à 100 m de la route qui fait St Brieuc / Loudéac. Il y a dans le bourg trois restos et des parkings. J'ai choisi celui qui se trouve près de la boulangerie. C'est d'un calme surprenant. Comme il n'y avait pas de fret j'ai attendu midi pour manger.

Une bonne adresse, j'ai été au " Le paly". La salle et la déco n'ont rien d'extraordinaire, mais la bouffe très bonne.

Buffet d'entrée classique mais à la Bretonne, donc copieux - Puis plat principal soit queue de lotte ou tartiflette - Assiette de fromages déja sur la table avec trois fromage différents et quatre parts de chaque pour une table de deux. Buffet de desserts - Café servi à table compris, et bien sûr la bouteille d'eau et le litron de rouge.

Pour combien? 20€ non, 15€ que nenni. Le tout pour 10€. Et oui c'est la Bretagne. Donc si vous passez n'hésiter pas. le cas échéant voici le téléphone; 02 96 42 11 39.

Bon ce n'est pas le tout, mais le boulot?
Pour aujourd'hui c'est fini on rentre à vide. Mais lundi je vais charger chez Bibemdum à Vannes pour Montceau les Mines.  Par contre comme il faut plomber, il m'a fallu acheter un cable TIR. Ca va frimer, il manque juste une plaque TIR et à moi la route de Téhéran. Non je blague, je fantasme.

Toujours est il que le cable TIR de 45 m ne coûte que 30€, c'est une agréable surprise.

Complet pour 1 tonne que demander de plus.

Samedi 24 février repos  
Dimanche 25 février repos  
Lundi 26 février Il a fallu avant de partir, que j'appelle mon affréteur. En effet, je savais que je chargeais chez Michelin à Vannes, mais pas à quelle heure. Il m'a donc fallu attendre neuf heures que la personne embauche. Là j'ai donc appris que je chargeais à 10h15. Donc le temps de me préparer, de faire le plein et je suis arrivé à l'usine avec dix minutes d'avance.

Le gardien me sort mes papiers et je vais au quai six. Je vois le gars qui me charge, poignée de main et un bonjour. Ce n'est pas courant, mais agréable.

Par contre il me dit d'aller mettre mes chaussures de sécurité et de sortir six sangles à mettre sur les palettes. Merde alors, moi qui avait mis le cordon TIR samedi, je n'ai plus qu'à l'enlever pour accrocher mes sangles. Puis il a fallu le remettre. Bref pour 11h30 je partais avec 23 tonnes.

Les palettes étant en ferrailles, il vallait mieux les sangler quand même, c'est plus sûr, car ça glisse bien. Une demi-heure après mon départ, je m'arrête au pont de La Roche Bernard pour casser la croûte.

Ensuite direction Cholet, puis Saumur. là encore une demi-heure de coupure. j'en profite pour faire mon petit lit. Je passe vers les 17h à Tours, et je stoppe encore un quart d'heure pour solder ma coupure.

Pour 19h je suis à Bourges. J'hésite à m'arrêter au resto et y dormir. Mais je prends le risque de continuer jusqu'à Moulins. Risque en effet car sur le parking du resto, celui où aura lieu notre repas, il n'y a plus de place à 20h45. J'arrive quand même à en trouver une devant la station Shell, mais je coince un autre camion. Ses rideaux sont tirés. S'il part avant moi, il n'aura qu'à me réveiller.

Donc demain 6h debout. J'ai un rendez-vous chez Michelin à Montceau les Mines à 9h et il me reste une centaine de bornes à faire. Donc c'est bon.

Demain je dois recharger à Digoin, pour la région de Pithiviers. Dans le centre il y a du fret, et il paye plus que dans le sud. mais il y a moins de kilomètres aussi.

Paré pour le Moyen Orient

Mardi 27 février Comme prévu, j'entends vers 5h30 le camion d'à coté qui démarre. Donc je m'habille et je descends. Le mec n'est pas content, non pas après moi, mais après le chauffeur qui est devant moi. La boite est du 62, CL avec seulement ces deux initiales. Par contre le chauffeur est un polonais, et il ne veut pas déplacer son camion, malgré le fait qu'il est levé et qu'il boit son café dans son camion.

Bref je me déplace et comme la station Shell est fermée je me mets devant les pompes, pour aller boire le café. La gonzesse de la station arrive et me dit d'aller ailleurs, car elle ouvre la station. Décidemment on est vraiment des chiens partout où on va.

Ensuite je prends la route de Montceau les Mines. j'arrive en gros pour 7h30 chez Michelin. Mon rendez-vous étant à 9h, je prends mon mal en patience. Mais quand je vois l'équipe de bras cassés qu'il y a pour vider, ça me dégoute. Ils passent plus de temps les mains dans les poches à discuter, qu'à travailler. Et il faudrait être complaisant avec eux quand il y a des licenciements chez Michelin? ne compter pas sur moi.

Bref pour 10h15 je suis vide quand même. Direction Digoin, où je dois charger des sanitaires. Là c'est le jour et la nuit par rapport à la précédente usine. A peine arrivée un chef me place entre deux rangées de sanitaires, qui se trouvent être mon chargement. Une demi-heure après mes 66 palettes sont dans la remorque et je partais.

J'arrête un peu plus loin sur un parking pour manger. Mais ça ne passe pas, la digestion. Je ne sais pas ce que j'ai. j'ai des lourdeurs d'estomac, des nausées.

Je reprends donc la route vraiment patraque. je passe par Moulins, Nevers et ensuite l'autroute jusqu'à Nemours. Mon lieu de livraison étant Malesherbes, je fais donc étape à Nemours. J'y arrive vers les 17h après plusieurs arrêts. Mon état ne s'arrange pas et je m'inquiète. Est ce la grippe? Suis je enceinte? En tout cas, ça ne doit pas être la deuxième explication.

Je redors une fois de plus jusqu'à 19h. Puis n'ayant rien mangé à midi je vais quand même au self. Je prends un steack haché, et une pomme. Dès que j'ai commencé à avaler le steack. J'ai eu des boufées de chaleur, des vertiges. je n'étais vraiment pas bien. Du coup j'ai tout laissé dans l'assiette et dès que ça été un peu mieux, je suis parti me coucher.
 
Mercredi 28 février Ce matin, ça allait beaucoup mieux. Je n'avais pratiquement aucun symptome de la veille. Par contre un mal de reins et de dos terrible. Donc je prends un café et un croissant; Ca passe.

J'arrive vers 7h30 chez mon client. il y a un autre camion à vider avant. Mais pour 10h je m'en vais.

Ensuite je vais à Sully sur Loire, pour charger des plaques d'agglomérés comme la semaine dernière. Cette fois-ci il y amoins de monde. je me suis arr^té prendre un sandwich avant et je suis à l'usine à midi. J'en ressort à 14h. J'ai chargé pour La Roche sur Yon.

Je reprends donc l'autoroute à Orléans jusqu'à Saumur. Il y a du vent de face. Je m'aperçois bien que je n'ai pas de déflecteur. Ca me ralentit presque tout le long de la route. De plus je fais gaffe car les plaques ont tendance à glisser, malgré les sangles.

Ce soir je suis à Cholet. Demain sera encore une longue journée, mais si je veux faire une bonne semaine, je n'ai pas le choix.

Donc demain après avoir vidé, je dois recharger pas trop loin pour Pouancé dans le 49. Puis demain après midi, je recharge à Angers pour Poissy et Moissy vendredi matin. En espérant que tout ça se passe bien. Pour le retour, je n'en sais rien. J'aimerais bien un autre tour de polystyrène, mais...

Camion en remorque

Les tas de bois à Sully