Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Mai 2007

Retour menu

Mardi 1er mai

Mercredi 2 mai

 

Jeudi 3 mai

 

Vendredi 4 mai

 

Samedi 5 mai

 

Dimanche 6 mai

 

Lundi 7 mai

Mardi 8 mai

 

Mercredi 9 mai

Bon, les vacances sont finies et il faut reprendre le boulot. Donc à 5 heures debout.

   Je pars de la maison pour 5h40 en solo. Je vais à coté de Fougères pour récupérer un chassis et un container de 40 pieds, soit environ 12 mètres.

   Il est 8h15, quand je pars avec ma boite. Je devais charger à Mayenne de la poudre de lait, pour 10h45. En fait je suis arrivé pour 10h. Le temps de faire les formalités et on me charge pratiquement aussitôt.

   Pour midi, je suis non seulement parti, mais aussi sur un paking à casser la croûte.

   Devant aller au Havre, j'appelle mon fils afin de lui demander conseil sur l'itinéraire à prendre. La route de Mayenne à Caen étant très mauvaise et dangereuse, il me dit de prendre l'autoroute à Alençon, malgré le péage. Chose que je fais, car j'ai 24 tonnes dedans. Je mets donc près de 3h pour rejoindre le centre routier du Havre.

   Petit passage chez l'affréteur, afin de me renseigner sur le retour. J'ai de la chance, je reprends un autre container dans le même terminal. Il faut préciser que le port du Havre est immense et qu'il y a cinq grand terminaux, pour les containers, plus des petits dépots. Bref c'est une vraie ville à coté de celle du Havre.

   J'arrive donc au fameux terminal. Pour faire les formalités, je demande à un chauffeur. Mais un autre se présente et m'explique tout de A à Z. Puis il me dit de le suivre, car il va au même endroit que moi, du terminal. En sortant il me demande ce que j'ai comme camion, puis il se présente; Globule 16. Pour lui c'est la première rencontre, avec un membre de FdR. Là c'est
vraiment le hasard, il m'avait reconnu, car il y avait ma photo sur le site.
Très rapide, comme rencontre, mais super sympa, le gars. Il gagne à être connu. Pas trop bavard sur le forum, mais fidèle, c'est le principal.

   Donc grâce à ses renseignements, je n'ai pas perdu de temps, et pour 17h30 je repartais, après une coupure. Ma destination est Evron dans le 53.
J'ai donc profité que je ne suis pas chargé lourd, pour prendre la fameuse route pourrie. C'est sûr qu'avec 24 tonnes, se doit être la galère. J'ai bien fait d'écouter le p'tit jeune.

 

rencontre avec Globule 16

mon premier container

Jeudi 10 mai

Encore une rude journée. Je me suis levé à 5h50. Le relais ouvrant à 5h, pas de problèmes pour le café.

  Heureusement que j'avais calculé large mon temps de conduite, car je suis arrivé à 7h55 à l'usine d'Evron (53), pour un RdV à 8h.  Le gars de service n'était pas au courant de l'arrivée de mon container. N'ayant pas le détail de ce qu'il y avait dedans, ils l'ont ouvert. Et stuppeur, c'était des ocjets publicitaires, venant sans doute de Chine. Mais le plus rigolo, c'est que les cartons étaient en vrac, et non sur des palettes filmées.

   Donc, coups de téléphone à droite et à gauche, car comme par hasard, il n'y avait personne pour vider la boite. Au final, ils ont pris une centaine de cartons, puis replomber le container. A 10h15, je repartais pour le déposer dans un dépot de la région de Rennes. Vu le tour que j'avais à faire ensuite, cela ne m'a pas arrangé.

   J'ai donc laissé mon container vers 11h45, puis je suis remonté près de Fougères, où l'on m'avait préparé une autre remorque avec un 20 pieds. Je l'ai accroché vers les 13h et debout dessus, pour retourner à la même usine qu'hier, à Mayenne. Le RdV était à 14h15, et je suis arrivé à ......14h16.
Le tout sans manger et sans arrêter.

   Une fois le chargement fini, j'ai été obligé de trainer un peu pour finir la coupure. Ensuitej'ai repris la route d'Alencon, et l'autoroute. En arrivant au Havre, j'apprends que mon fils est à une dizaine de km devant moi.. Le temps que je m'arrête pour appeler l'affréteur pour demain, et le temps de prendre un badge pour entrer au terminal de France, Sébastien avait
déja vidé ses containers dans un autre terminal, et je l'ai retrouvé juste devant moi à celui de France.

   Manque de chance pour lui, le sien ne sera disponible que demain matin.
Quant à moi j'ai pu vider le mien, il était près de 20h. Ensuite nous nous sommes retrouvé, avec un copain à lui au centre routier pour manger et dormir.

   Au programme demain, je dois donc prendre un petit container pour aller le vider au Mureaux près de Paris. Ensuite je reviens au Havre, pour en reprendre un autre afin de rentrer à la maison. Une chose est sûre, je n'ai pas de temps à perdre demain, au niveau des heures.

petite pause avnt la remontée au Havre

les deux Stralis de notre multinationale et un copain en Volvo

 

Vendredi 11 mai

Ce matin, debout à 6h. Après le café, je file au terminal de l'Europe. Un coup de chance, c'est celui qui ouvre le plus tôt.

   Il n'y a personne devant. A peine ai-je eu le temps de me garer, que mon container était là. J'ai pris ensuite le pont de Tancarville, et l'autoroute direction Rouen et Paris.

   Je ne savais pas ce qu'il y avait dedans, mais c'était lourd. Vers les 9h15, j'arrive aux Mureaux chez le client. Il y a déja deux autres containers comme le mien avant. Mais ça va vite à vider. Ce sont des pavés en palettes. D'ailleurs pour 10h15 je repartais. Le retour à vide était beaucoup plus facile.

   Un petit arrêt coupure et casse-croute en route. Puis un autre arrêt au pont de Tancarville, histoire de mettre un peu de gas-oil.


   Vers 13h30 je suis de retour au terminal de l'Europe pour laisser mon container vide. Ensuite je file à celui de France pour en reprendre un autre. Par contre pour entrer dans ce dernier, il faut encore montrer patte blanche. Il faut donc présenter la licence, et le permis pour obtenir un badge provisoire. A chaque fois il faut le faire, ce qui me fait perdre un bon quart d'heure.

   Ensuite, je vais chercher ma boite. Bref pour 15h pile je suis prêt à partir.

   A fond, à la manière des frigos du sud de la France, je roule. Je mets 3h16 pour aller au centre routier de Rennes.

   Je fais une coupure détente, et il faut bien penser à rentrer à la maison.

   A priori ce premier contact est bon, mais il faut toujours avoir l'oeil rivé sur la montre, pour jongler entre les heures de conduite, de repos et les rendez-vous de livraison ou de chargement.

 

 

Samedi 12 mai

 

Dimanche 13 mai

 

Lundi 14 mai

Déja des soucis pour commencer la semaine. Je suis parti tranquillos, car j'avais un rendez-vous à la douane de Montoir de Bretagne (44), pour 8h. Je voulais faire mon plein en passant au Leclerc de Pontchâteau, mais manque de pot, il y avait une citerne sur place pour remplir les cuves. Donc j'ai passé mon chemin.

   Plus loin sur la voie express, au niveau de l'échangeur avec la route de St Nazaire, il y avait un bouchon monstre. Sans doute du à un accident. Si bien que je suis arrivé à la douane à 9h.

   J'en suis ressorti vers les 10h45. Une demi-heure plus tard, j'étais sur place chez mon client. En fait c'était une centrale EDF. Il fallait montrer patte blanche pour rentrer, avec carte d'identité et papiers du chargement.
C'est alors que j'ai appris, qu'il y avait une grue qui était commandée pour 14h, afin de déposer mon container par terre, pour pouvoir le vider. J'ai donc pris mon mal en patience.

   A 14h, la grue est arrivée de St Nazaire, soit environ 35 km aller et autant au retour. Pas étonnant que le courant coûte cher, quand on voit les dépenses inutiles. En fait il s'agissait de poutrelles en acier de 5m de long.
Les gars ont vidés ça avec un Manitou téléscopique. Comme le disait le grutier, ils auraient très bien pus vider directement le container sans le déposer par terre. C'est sûr, mais nous, on n'est pas chef, donc on obéit.

   Pour 15h45, je sors de là. Je passe devant un magasin Champion, qui a une station service avec une piste poids-lourds. Je ne la loupe pas, d'autant plus que le gas-oil est à 0.999 ? le litre.

   Ensuite, je me dépêche pour aller dans un des trois parcs à containers de la région de Rennes. Parcs tenus par des transporteurs qui font eux-mêmes du container. J'arrive donc vers 17h30, et après les formalités d'usage, on me demande si ça m'intéresserait de faire de la traction pour eux. Pour l'instand, c'est non, mais on verra par la suite. Donc je laisse ma petite
boite, et j'en reprends une autre, mais une grande pour charger demain de la poudre de lait à Mayenne (53), comme la semaine dernière.

   Ce soir, je suis donc dans un relais qui gagne à être connu, c'est"l'International", sur le bout de route entre le péage de La Gravelle et Laval. Accueil sympa, grande salle de resto, non fumeur, avec une grande télé. De plus la place à table n'est pas imposée, on peut se placer où l'on veut, ce qui est quand même plus agréable.

 

   Dépose et repose du container.

Arrivée sur le pont de Normandie.

Après le pont de Normandie, il y en a un autre.

Mardi 15 mai

Ce matin, j'ai été réveillé par des bruits de camions à 5h30. Ils font chier les routiers, à se lever tôt , on ne peut même plus dormir tranquille.
Bref je me suis levé à 6h45. J'ai pris le café comme d'hab. Puis j'ai pris la route.

   La traversée de Laval, sans problème, puis un peu de 4 voies et j'arriveà Mayenne. Le centre ville est barré à cause d'une réfection de chaussée.
Mais cela ne me dérange pas puisque je passe juste à coté pour aller à la laiterie. C'est marrant, on dirait que je suis abonné à cette usine. Ce qui m'ennuie le plus, c'est qu'un autre container est arrivé juste devant moi à un carrefour. Puis deuxième mauvaise surprise il y en avait encore un autreà l'usine. Mais ce n'était pas trop grave, puisque d'une part, ça va vite à
charger et d'autre part, les deux camions avaient un rendez-vous avant moi.

   Toujours est il que j'ai remarqué le système qu'ils ont pour sortir les sacs de dessus une palette, sans défaire la palette, c'est ingénieux. Il va falloir que la prochaine fois je fasse une petite vidéo. C'est tout con, mais ô combien pratique. Bref pour 10h je repartais.

   Etant donné que je suis encore à 41 tonnes et qu'il pleut des cordes, je passe par Alençon et par l'autoroute jusqu'à Bernay. Une fois sur l'autoroute, un peu avant l'aire du haras, je croise Globule 16. Coup de claxon, coup de cligontant, puis je lui téléphone pour lui dire que je
l'avais bien vu. Ensuite pause café à l'aire de repos sus nommée.

   J'en profite pour appeler mon "affréteur", au sujet du prochain containerà prendre. C'est pour Lorient, mais il faut passer au bureau en arrivant.
Chose que je fais à 14h. le temps de discuter et d'acheter un gilet fluo jaune au centre routier, je repars vider.

   je commence à connaitre, et j'ai vraiment à peine eu le temps de taper à l'ordinateur le n° de la voie où était mon camion, qu'un grand machin venait prendre mon container. Puis je suis aller au terminal Atlantique. je ne l'avais jamais fait encore. un peu d'attente à l'entrée. Disonc cinq minutes maxi, mais j'ai alors commencé à m'affoler un peu, car j'ai soudain été pris d'une envie très préssante, celle du genre que l'on ne contrôle pas. c'est con, mais quand ça arrive, c'est pénible. Evidemment pas de toilette à l'horizon et pas question de laisser le camion au milieu de la file. Ca fini par passer quand même grâce à un travail musculaire du postérieur, c'est çà un sportif. merci pour moi. Ensuite je me suis placé en position pour avoir
mon container. Mais à priori, il devait être dessous une pile car il m'a fallu attendre près de 20 minutes avant de l'avoir.

   Si bien que je suis parti du Havre pour 16h, sous la pluie. Pluie que je vais avoir jusqu'en Bretagne. J'hésitais à rentrer ce soir à la maison, mais j'aurais encore été à cours de mes heures. Ce soir je suis à Ploermel, soità 40 km de la maison, et il me restait vingt minutes de conduite. Donc autant rester ici, comme demain je rentrerais ce n'est pas bien grave.

Retour en Bretagne.

Mercredi 16 mai

Donc ce matin, debout à 6h. Je me lève et vais avec ma trousse de toilette au relais routier. Manque de pot, il était encore fermé. Pourtant ce resto est renommé dans la région, mais manifestement, ils ont du mal à se lever le matin. Résultat, le parking se vide à la vitesse grand V.     Moi de même; je m'en vais direction Lorient. J'arrête une bonne demi-heure plus tard, au Bardeff, près de l'usine D'Aucy. C'est dur de rouler le matin sans mon café.     J'arrive ensuite pour 7h40 sur le port de Lorient, où se trouve mon client. J'ai le temps de faire un tour pour me mémoriser les journées où je venais charger de la ferraille pour l'Espagne. Puis à moins dix, je vais voir le client. La petite affichette m'annonce une ouverture à 8h, donc je patiente. Il n'y a là que les bureaux, et je sais que le dépot est dans l'ancienne base sous-marine qui est à 500 m. mais comme j'ai des papiers de douane, et que l'adresse est ici, je suis venu ici. pour rien puisqu l'on me dit d'aller à la base.     Il y a quelques années, les militaires avaient vendus tout le site à des industries, dont celle où je vide. Après quelques minutes d'attente, pendant lesquelles j'en profite pour reculer mon petit container à l'arrière du chassis, on me dit de rentrer dans un batiment de la base. Impressionnant, on dirait une cathédrale. le camion est tout petit là dedans. Et encore l'effet est gommé par le fait qu'il y a plein de racks de rangemlent partout.    Je comptais prendre des photos discrètement pour le site, mais j'ai eu deux coups de téléphone, un de mon gars et un autre des impôts concernant la déclaration de taxe proféssionnelle. Ces appels ont durés un bon quart d'heure et quand j'ai raccroché, le container était vide; il y avait 100 cartons de bottes en caoutchouc.  Donc il a fallu ressortir aussitôt.     Ensuite, je demande conseil à mon affréteur pour savoir où déposer son container. il me faut alors aller dans un dépot près de Rennes, donc 180 km à faire. J'y arrive avant midi. Puis retéléphone pour apprendre qu'il faut en prendre un autre, plus grand dans un autre dépot. Mais cela à 14h.    Donc je retourne à la station Total pour manger un steack-frites. C'est dommage, car en arrivant au fameux dépot je m'aperçois qu'il y avait un relais à proximité, je l'aurais bien essayé.    Donc je récupère mon container, et je rentre à la maison. Ce qui ne m'empêche pas d'arrêter à Questembert prendre un café et une.........tarte aux pommes (faut pas dire au docteur, à cause du diabète). Je pensais comme mon gars était derrière moi qu'il m'aurait rattraper pour me payer un café, mais je n'ai vu personne.     Ensuite, la maison.

Paysage de la région de Ploermel.

Encore une Citroen.

Pause repas.

Jeudi 17 mai

Vendredi 18 mai

Après une journée de repos, pour cause de jour ferié, je repars de bonne heure. Hier, d'après la météo, il devait pleuvoir sur la Bretagne. En fait il a fait un très beau temps chez nous. A la température de la voiture, il y avait 27° en plein soleil. Je précise çà en passant, comme çà.

   Donc debout à 6h, et je pars à 6h40. Je dois charger à Quimperlé et rentré après. Mon rendez-vous pour charger étant à 9h, je me suis pris un peu en avance. Donc j'ai eu le temps de prendre un café dans une station Total, après Lorient.

   Ce que je trouve rigolo, c'est que je roulais tranquille à 85 sur la voie express, quand un camion de chez Rouxel (le groupe de mon ancienne boite), m'avait doublé à fond les gamelles vers Auray. Il était en plateau et chargé, donc à la première côte, il ramait et il m'emmerdait. Malgré cela, je ne l'ai pas doublé, et ensuite il est parti devant. Quand je suis arrivé à la station, le gars descendait seulement de son tracteur. Le temps que je me gare et que je vienne prendre un café, il était appuyé à la table à draguer la gonzesse de la station. Celle là même qui avait fait l'objet d'un petit film. Manifestement elle s'en foutait, et lui je le dérangeais, ce qui au fond de moi-même me faisait plaisir.

   En sortant, j'ai eu un appel de mon affréteur qui me demandait de passerà l'usine en premier plutôt qu'au dépot comme prévu. Soit, c'est ce que j'ai fait.

   Etant donné qu'il y a une interdiction aux poids-lourds dans Quimperlé, il faut faire deux fois le tour de la ville pour y aller, soit deux fois 15 km (aller plus retour), alors que les deux dépots sont en gros à deux ou trois km l'un de l'autre. Et après ils se plaignent de la pollution!!!

   Donc j'ai chargé la moitié du camion là, et j'ai complété dans l'autre dépôt.

   Ensuite il ne me restait plus qu'à faire le plein et rentrer. On m'a demandé d'essayer d'être vers 8h lundi matin au Havre, car il y a un grand tour à faire après, et cela risque d'être short au niveau des heures. Enfin, on verra.

Paysage de la région de Quimperlé.

Vue du resto de Plougoumelen (56), cité dans la rubrique FdR, les restos.

Samedi 19 mai
Dimanche 20 mai

Lundi 21 mai

La nuit a été courte, c'estle moins que l'on puisse dire. Debout à 1h50. J'ai rejoins mon camion dans la nuit et sous la pluie. De la pluie du genre de celle qui mouille beaucoup. Départ à 2h20.

Le route de nuit sous la pluie, je n'aime pas beaucoup, c'est fatiguant et pénible. Mais par contre, comme disait Phil, rouler de nuit, c'est tranquille. En effet, pas un chat, pas une voiture, rien ou presque.

Vers 6h j'arrive à Caen. J'ai été obligé de prendre la rocade par le coté le plus long, puisque par l'autre, il y a un pont à 4m10. Etant donné que j'avais un container Hight cub, ma hauteur faisait 4m30. Ce n'était pas la peine de prendre des risques inutiles.

Dès la ville de Caen traversée, je m'arrête à la Bp, faire un petit somme d'une demi-heure et ensuite reprendre un café croissant. En sortant je croise un gars de chez moi, Jojo. On n'a pas eu le temps d'aller au café ensemble, mais l'heure c'est l'heure. Si tu lis, excuses, Jojo, ce sera pour la prochaine fois.

Donc j'arrive au centre routier du Havre pour 8h, comme prévu. Je dépose mes papiers chez l'affréteur et je file au terminal Atlantique pour vider ma boite. J'ai un peu d'attente, mais c 'est tout bon quand même. Une fois ressorti de la dedans, j'appelle pour savoir où aller en reprendre un autre. Cette fois-ci, c'est à celui de l'Europe. Pas un chat non plus, en 5 mn c'est réglé.

Bref pour 10h j'étais déja parti du Havre. je me suis arrêté au pont de Normandie pour récupérer nos deux cartes d'abonnement pour les péages. En allant au bureau, j'ai pris une sauçée terrible. Le haut était sec, avec mon blouson, mais le pantalon, il était trempé.

En arrivant à la Esso avant Caen, le temps s'est éclairci. On voyait dans le ciel, des lueurs de soleil du coté de la Bretagne. Pose casse-croûte et on repars.

Du coté de St Farcy, je croise mon fils qui monte au Havre.

Enfin j'arrive vers 14h50 à la Total à moitié route entre Rennes et Nantes. j'ai alors 9h58 de conduite.Je vais faire ma grosse coupure de 9h. Et à minuit on repart.

J'ai donc un grand container 40 pieds, pour Nérac dans le 47. Le rendez-vous est à 9h demain matin. C'est juste, juste. Je passe par Rennes, La Rochelle, pour éviter au maximum les autoroutes, sinon c'est par Alençon, Tours, Poitiers, alors, bonjour l'addition.

 

 

Vue d'un bateau au Havre

De la pluie encore et toujours

 Photo presque réussie

Mardi 22 mai

Ce matin à Minuit le réveil sonne, c'est l'heure de se lever. je prends un café vite fait au distributeur de la Total et en avant sous la pluie.  Au niveau de Nantes, la pluie cesse. je ne dirais pas qi'il fait beau, car il fait encore nuit. A l'hyper marché près de la voie express de La Rochelle, le gas-oil s'affiche à 0.999€. Dommage que vu l'heure, c'est fermé.  

J'arrive à St Genis de Saintonge, un peu après 4h du matin. Le relais n'ouvrant qu'à 5h, je me permets de faire une petite sieste. Puis café croissants et 250 litres de gas-oil pour le camion.  Ensuite je prends l'autoroute à Mirambeau, jusqu'à la sortie Marmande. Je passe Casteljaloux. Puis je prends la route de Nérac. La route est rectiligne, mais elle est pleine de trous et de bosses.  J'arrive enfin chez mon client, ce qui me permet de voir ce que je lui ai ramené. Des big bags de semences en provenance du Chili. J'en ai 23 tonnes. Moi qui misait sur 15 tonnes, je m'aperçois qu'il tire bien mon petit Stralis.  Autre déconvenue. je pensais une fois vidé remonter tranquillement le container vide au Havre. Manque de pot, il a fallu le laisser à Bordeaux. Ce que j'ai fait juste avant midi. Ensuite j'ai attendu 13h30 pour en récupérer un autre.

Demain je dois aller charger chez Michelin à La Roche sur Yon, à 7h du matin.  Etant au bout de mes heures et de mon amplitude, je suis venu squatter le centre routier de Bordeaux, où je suis en train de cuire au soleil. Vivement la pluie.  Demain 3 heures debout.

Centre routier de Bordeaux, ça manque de poubelles

Lever de soleil près de Marmande

Région de Casteljaloux

Entrée triomphale à Casteljaloux

 Belles lignes droites vers Nerac

 

Mercredi 23 mai

Comme prévu, le réveil sonne à 3h du matin. mais problème: je ne peux pas sortir du parking. En effet les places de parking sont en épis. A ma droite il y a un camion-remorque de chez Buffa, qui prend toute sa place et donc qui est bien avancé. Derrière il y a une semi qui est collée en travers, et devant une autre semi qui est collée contre le cul des camions de la rangée en face. C'est donc celle ci, un français de chez Gefco, qui m'emmerde. Je frappe à sa vitre. Le gars se lève et recule gentiment son ensemble sans rien dire. Il sort même en short pour me guider par rapport au camion Buffa. Sympa quand même.

Par la suite, je me suis posé la question: comment faire, si le gars ne se lève pas? Mystère, car vraiment je ne pouvais rien faire. Ensuite bonjour les problèmes pour être à l'heure chez le client.  Bref pour 3h15, je m'en vais. je passe le pont d'Aquitaine. Depuis la dernière fois, je m'aperçois qu'il a été rénové. Les palissades ont dues être changées et il y a des lumières bleues sur les cotés.  Je prends l'autoroute. Pied au plancher, je passe Saintes, puis Rochefort. J'arrive à St Jean de Beugné (85). Le relais est ouvert, je peux enfin prendre un crème et un croissant. puis un bout d'autoroute, et j'arrive chez Michelin à La Roche sur Yon. Il est 6h50, mon rendez-vous est à 7h.

 Il y a déja là un camion turc à charger. Je me mets au quai à coté. Pour 8h c'est chargé, mais il faut attendre la douane. 8h30 je pars.  J'ai plusieurs solutions pour monter au Havre, soit prendre par Nantes Rennes Caen, ce qui me coûtera moins cher en autoroute, mais je ferais alors 50 km de plus. Soit je prends l'autoroute par Cholet LeMans etc, soit et c'est ce que je vais faire aller jusqu'à Nantes par la RN, puis jusqu'à Ancenis. Là je vais faire mon plein chez Leclerc, puis je rattrape l'autoroute via Angers Le Mans.  

Je vais tester le temps qu'il me faut par rapport à l'autre coté. Car je n'ai droit qu'à 9h de conduite maintenant. De toutes façons je ne pourrais pas aller au Havre ce soir.  Dans l'après-midi, en Normandie, j'ai pris la sortie Bernay et il y a un relais à 3 km plus loin. le lieu-dit s'appelle " la Bretagne". C'est prémonitoire. Il est 15h ma journée est déja finie.  Ce matin, j'ai mis le pull over léger et un brin de chaufage. Cet après midi ce serait plutôt le short, il fait beau et chaud. Mais un peu moins qu'hier à Bordeaux, c'est plus agréable.

Le Turc qui chargeait avec moi

Autoroute vers Alençon

Mon avion au "Bretagne"

Jeudi 24 mai

Ce matin, je me suis levé un peu avant l'heure prévue. Il était 5h . A 5h33 je prenais la route. Du fait que j'étais en avance, j'ai donc passé par le Centre Routier au Havre, afin de récupérer des papiers pour le container à livrer.  Puis je suis aller au terminal de France. le temps d'avoir un badge provisoire pour rentrer, quelques camions m'ont passés sous le nez. mais ce n'est pas grave. A 6h55 j'étais dans la file d'attente. Le terminal ouvre à 7h et à 7h45, j'avais vidé mon container et repris  un autre. Bref je repartais pour Dreux.  J'ai passé le pont de Tancarville, puis j'ai pris l'autoroute vers Rouen. Ensuite Evreux et Dreux. Le GPS m'a envoyé directement à l'usine. Finalement c'est un bon investissement quand même.  

Mon rendez-vous était à 11h, je suis arrivé à 10h15. Mais on m'a fait attendre pour me mettre à quai. Donc rien à signaler, pour midi, j'étais vide et je cassais la croûte sur leur parking.  

L' affréteur m'avait appelé en me demandant de recharger ce même container près de Rouen pour l'envoyer au Havre ensuite. Je ne peux pas dire non, donc vers 13h30 je suis chez Paprec sur le bord de l'autoroute. Première déconvenue, il y a 4 containers devant moi, et quelques bachées.  Finalement j'en sors à 17h. Il était temps, j'en avais marre de glander, en plein soleil. Du coup je suis arrivé pour 18h30 au centre routier du Havre. Il y avait un autre container de sorti du port, sur une autre remorque. J'ai alors changé de remorque. Celle-ci est chargée pour Le Mans, avec un rendez-vous demain à 10h.

 Dans l'histoire, ce qui m'embête le plus, c'est qu'ensuite je vais remonter ce container au Havre et en prendre un autre pour Caden, près de chez moi. Mais à cause des heures, je vais encore être bloqué à Rennes demain soir. Soit à une heure et demi de route de la maison. Enfin on verra bien.  Vu le nombre de kilomètres que je fais, il va me falloir deux pleins de réservoir à faire. Avant, avec un ça suffisait, mais deux pleins, c'est 600€ de plus à sortir toutes les semaines. De plus ma consommation est passée de 32 litres au cent à 36 litres. Car je sens bien qu'il y a de la prise au vent derrière la cabine. Il est temps de changer de matériel.  

Donc ce soir, je suis au même resto qu'hier soir, au Bretagne.

Arrivée sur Evreux 27

 

Vendredi 25 mai

Encore debout à 6h ce matin. De ce fait je m'en vais vers les 6h25 du parking. Je prends l'autoroute direction Alencon et Le Mans. Rien à signaler, le temps est beau. A l'aire de la dentelle d'Alencon, je m'arrête pour la pause café, et pour acheter une baguette, pour le casse-croûte du midi.  

J'arrive quand même à 9h10 à l'usine près du Mans mon RdV étant à 10h. Evidemment il faut faire le tour du Mans, car l'usine se trouve près du circuit des 24h. Ce qui dans l'histoire me fait perdre 20 mn à l'aller et autant au retour.  

Bref il y a déja des containers devant et d'autres qui arrivent. Il y a aussi le rigolo de service qui avait un RdV à 13h30 et qui c'est pointé à 8h. Lui il a vidé de suite et il partait. Donc en fonction des marchandises les containers étaient dispachés dans divers entrepôts publics du coin. Par chance le mien allait chez Calberson à 3 km. Puis une fois vide, retour pour les papiers. Bref vers 11h10 je repartais.  Sur l'autoroute qui remontait vers Le Havre, j'avisais une petite aire de repos. Bien sûr, pas de place. Je continue, mais dans ma lançée, trois autres camions me passent devant. Le fait que je suis vide me permets de les suivre, puis d'en passé un, mais le deuxième, accélère. Tant pis. Voyant cela, je ne m'arrête pas comme je l'avais prévu, au parking suivant. J'ai donc continué de rouler une heure et demi derrière lui, afin de pouvoir le passer les doigts dans le nez dans une grande côte, à la fin de l'autoroute. Ben mince, alors, j'ai mon honneur à défendre!!!!!  Vers 14h30 j'arrive au centre routier du Havre, afin de prendre mes instructions. il me faut alors vider le container vide au terminal de l'Europe, puis en ressortir un plein. Pour le vide ça été vite, mais pour avoir le plein, j'ai attendu près de trois quart d'heure. Mais je n'étais pas tout seul non plus, il y avait du monde.  Le plus ennuyeux dans l'histoire, c'est que mon container était à vider à Caden, soit 5 km de chez moi. Seulement mardi il n'y a personne pour le vider et la livraison est repoussée à mercredi après-midi. Du coup comme pour l'instant je roule avec des chassis de mon affréteur, je dois envoyer le tout près de Rennes dans leur dépot et récupérer une autre remorque avec un container vide, pour charger mardi matin à Pontchâteau(44). C'est bon quand même, je rentre à la maison.................. demain midi. Au départ, j'avais prévu de dormir en route et de me lever à 4 ou 5 heures du matin, de façon à arriver à la maison vers 7h, pour faire le café et apporter des croissants à ma femme, mais c'est loupé. j'enrage.  Le chassis qui remplace ma tautliner devant arrivé en fin de mois, c'est je pense mon gars qui va le prendre. En général, il garde toujours la même remorque, et à priori pas moi, pour l'instant.  Et oui, car avec ces merdes d'heures de conduite, en partant du Havre il ne me restait que deux heures trente à rouler. Moi qui pensais aller jusqu'à l'aire du Mt St Michel, au niveau de Fougères, je ne vais même pas pouvoir. Du coup, comme en plus il faut changer ma remorque, il est hors de question de tenter l'impossible. Ce qui fait que je me suis arrêté ce soir au centre routier de Caen. Et je partirais demain matin vers 6h, le ventre vide. Car le samedi le centre est fermé.  Je verrais combien j'ai fait de kilomètres cette semaine, mais c'est sûr que ça fait des années que je n'en ai pas fait autant. Le principal, c'est que le chiffre d'affaire suit.

 GPS un peu décalé

Dentelle d'Alençon

Bras coulissants

  Chercher l'erreur

Samedi 26 mai

Vers les 4h du matin, mon voisin de parking a eu la bonne idée de dételer sa remorque avant de partir chez lui. Si bien que ça m'a réveillé. Puis ensuite, j'ai somnolé jusqu'à 5h10. Là, debout le vieux.   Evidemment, pas de café. j'ai donc pris la route sans.     

Une bonne heure après, je me suis arrêté à la Shell de la Vire Gouvets, pour enfin prendre mon petit-dèj. la suite est classique, j'ai pris la direction de Pontorson, puis Bazouges. C'est dans ce charmand village breton, que j'ai décroché ma remorque et repris une autre vide. Ca m'a fait du bien, car celle que j'ai ramenée du Havre était chargée lourd. Je ne sais pas le poids exact, mais en tout cas, c'était du lourd.   

Suite à cela, je me suis arrêté à Sens de Bretagne, patrie du tracteur pulling, pour prendre un café. Je voulais aussi acheter le " Canard Enchainé" et "Micro Hebdo", mais je n'ai rien trouvé. Il va falloir que je pense à m'abonner, ce sera plus sûr pour les avoir. Donc là un quart d'heure de coupure.    

Encore une demi-heure de coupure à la Total à la sortie de Rennes; j'en profite pour nettoyer une fois de plus mon pare-brise et donner un coup de soufflette dans la cabine.     Vient alors la dernière ligne droite, celle qui va directe à la maison. Enfin .    

Pour 11h et des brouettes j'y arrive après un périple de 3345 km dans ma semaine. Ca fait beaucoup quand même.

Paysage normand

             Avranches 50

Pas le temps de faire du tourisme

Enfin je rentre à la maison.

Dimanche 27 mai
Lundi 28 mai

Mardi 29 mai

Encore un bon week-end de passé. Je pars donc ce matin à 7h20 , il fait beau, comme d'habitude. Une demi-heure après, je suis chez le client. une usine qui fabrique des chariots téléscopiques, genre manuscopic. Enfin, je dis que j'étais, j'étais à coté, car j'avais loupé l'entrée. Le temps de faire demi-tour, un autre container est arrivé, et il m'a grillé la première place. Mais ce nest pas grave.  On a attendu un peu, puis un troisième container est arrivé. Entre temps le gars du premier nous paye un café au distributeur. Cela a duré dix minutes le temps de son chargement. Car pour charger vite, c'est vite. Deux chariots dans un grand container et c'est tout. Ca fait quand même 21 tonnes. Mon chargement n'étant pas près, j'ai attendu un peu. Ce qui m'a permis de discuter avec le troisième chauffeur, qui tout en roulant pour une boite de l'Eure, habite à 5 km de notre entreprise. Comme il cherche ou va chercher du boulot, j'ai pris ses coordonnées, au cas où.  

Dix heures je suis enfin prêt. je vais au relais du Tillon, pour un café et ensuite à Savenay pour faire le plein. Il y a quinze jours le pris du gas-oil était de 0.999€, mais aujourd'hui, il est à 1.035€. Ca ne s'arrange pas, décidemment.  Puis je file car l'heure tourne. Je vais donc jusqu'à l'aire du Mt St Michel, près de Fougères pour manger. Il est alors 13H30. J'en profite pour faire la coupure de 45 mn. Puis c'est Le Havre.

 J'arrive au terminal de France à 16H15. Sur le parking pour les formalités, il n'y a pas beaucoup de monde. mais la surprise vient après. Une fois passé les "portes" du parc à containers, il y a une file de camions pas possible. C'est à cause des lendemains de jours feriés, çà. Bref entre le temps d'arrivée,  et de départ, après avoir vidé mon container et repris un autre sur place, il m'a fallu une heure trois quart. Vu le nombre de camions, faut pas se plaindre non plus.  Je passe par chez mon affréteur pour laisser les papiers de douane, et prendre mes ordres pour le prochain tour. J'ai un container de chaussures pour Fougères (35), 5 tonnes, à livrer demain à 10h, puis je ramène le container vide au Havre, cooool.  Ce qui me fait 18H30 au centre routier du Havre.

Ne voulant pas perdre trop de temps, je ne mange pas là bas. Je reprends la route, ayant l'intention d'échouer au Centre routier de Caen. J'y arrive une heure après, mais vu le nombre de camions, je fais demi-tour et je reprends ma route.  Ayant l'oreille fine, de temps en temps, j'ai déja entendu qu'il y avait un relais du coté de St Farcy. Donc j'y vais. Il est 20H23, quand j'y arrive. Il y a du monde; mais le parking est grand, et cela se trouve à 200 m de l'autoroute. Je crois que je passerais souvent.

            Vue du Pont de Normandie

Entrée du Terminal de France

                Bouchon sur le terminal

         Parc à containers

Mercredi 30 mai

Donc ce matin départ normal, après une nuit calme. le hasard m'a fait trouver une place de choix dans le parking.  Je me suis arrêté sur l'aire du Mt St Michel pour un café. Je n'étais pas trop pressé. D'ailleurs je suis arrivé chez mon client à 9h10, pour un RdV à 10h. C'est un grossiste en produits chinois. J'emmenais des chaussures.  Bref ils m'ont pris de suite. Pendant le temps de déchargement, j'ai nettoyé ma cabine, et avancé un peu sur mes papiers comptables. Mais ce n'est pas pratique d'écrire sur le volant et d'étaler des papiers partout dans la cabine. Donc c'est le genre de travail à éviter.  En deux heures l'affaire était classée.

Comme je  devais remonter le container vide au Havre, j'ai donc repris la route du retour. sous la pluie.  Re arrêt à l'aire du Mt, pour manger. Puis direct Le Havre. Comme je suis un petit garçon gentil et ordonné, j'ai ramené le container là où je l'avais pris. C'est à dire au terminal de France. Le problème, c'est que j'ai attendu plus d'une heure que l'on veuille bien s'occuper de moi.  Puis j'ai été dans un autre terminal, un que je n'avais encore jamais fait, celui de l'Océan. Là par contre ça n'a pas trainé. Point de badges, ni d'inscription par ordinateur. Tout à la main, et comme il n'y avait pratiquement personne, un quart d'heure après je repartais avec un petit container.

 Petit container, oui, mais gros poids, 19T5. Je passe au Centre routier pour prendre des papiers et en avant la musique. Deux kilomètres plus loin, je croise mon fils qui arrivait. Tant pis, il prendra un café tout seul. Au fait, mon container est pour Caden (56). Comme celui que j'ai ramené vendredi dernier. Mais celui-ci, je vais le vider demain matin à 8h. Le pire c'est que c'est à 10 km de la maison, mais je ne pourrais pas rentrer pour autant. Cela me ferait arriver vers les 23 h ce soir pour repartir à 7h. Donc ce n'est pas la peine d'emmerder ma femme pour rien. Et demain, une fois vide si je rentre, elle sera à son salon de coiffure, donc plus occupée par ses clientes, que par moi.  

Ce soir je suis donc retourner au relais routier d'hier soir, pour manger. J'y suis arrivé à 19h10, et reparti à 20h. Je me suis mis par hasard sur une table avec deux routiers allemands, dont un parlait français. Puis un belge est venu ensuite. Discution intéressante, mais l'heure tournait, j'ai du les laisser.  Je viens donc d'arriver à Ploermel (56), dans un relais aussi. Je vais dormir là. Demain en 20 minutes je devrais être arrivé chez le client.

  Le resto est à 200 m Photo

Autre vue du pont Photo

un cavalier prend un container

Pluie en Normandie

Jeudi 31 mai

Ce matin, debout pour 7h. le relais ouvrait d'ailleurs à 7h pile,. Pas une minute après, mais pas une avant non plus. Bref pour 7h30 je partais. Malgré le fait que j'habite pas loin de l'usine, je ne la connaissais pas.

Mais dans le bourg du village, il y avait de panneaux. Heureusement, car c'est un ancien moulin, perdu dans les champs. Quand on connait c'est facile, mais seulement quand on connait.  Bref je suis arrivé avec dix minutes de retard, mais personne n'a rien dit. De toutes façon il pleuvait des cordes, donc ça du les calmer un peu. La fille qui est à la compta et qui avait controlée mon chargement est une copine de ma fille. Le "chef" avait l'air étonné que je savais comment elle s'appelait. J'ai été bien content qu'il fut surpris.  Pour 10h environ le camion était vide.

J'ai donc ramené le petit container en position centrale, pour faire la route du Havre, à vide. Dix bornes plus loin, je m'arrête pour un café et aussi pour téléphoner au sujet du chassis qui remplace ma tautliner. Ce n'est pas évident de s'organiser car le loueur est fermé le samedi et nous on ne rentrera que tard le vendredi, donc on verra demain.  Près du relais de ce matin, il y a un Super U avec une piste poids-lourds pour le gas oil. J'y avais, mais la pompe est en panne, évidemment. Du coup je continue. Finalement je vais mettre 400 litres chez Bp après Caen. Le prix au litre est de 1€15. Ca devient pénible de faire les chèques.  

J'arrive enfin vers 16h30 au terminal de l'Océan pour vider mon container. En cinq minutes l'affaire est faite. J'appelle l'affréteur. Mais je ne recharge pas pour Le Mans comme c'était prévu, mais pour Noyon dans le 60. Ca ne m'arrange pas trop pour les heures, et surtout par le fait que je ne connais rien sur la route au niveau resto et parking. Le Rdv pour vider est demain à 8h. Je vais donc au terminal de France et je récupère ma boite relativement vite. Un petit café au centre routier, avec un quart d'heure de coupure et me voici sur l'autoroute d'Amiens.  Ca tire un peu, j'ai 22t5 dedans, mais ça roule............................ pas longtemps. Il y a un bouchon du à des travaux sur l'autoroute.

J'ai perdu 45 minutes là dedans. Résultat, moi qui arrivait au bout de mes 4h30 de conduite, je les ai dépassées. Ne trouvant pas de parking potable ensuite, j'ai continué jusqu'à une Total, où je viens de manger. Dégueulasse, en passant, et pas aimable du tout. Mais pas le choix.  Donc au lieu de 4h30, j'ai 5h03. Je suis obligé de faire marcher le fameux article 12 pour ce dépassement d'heures.

On verra bien s'il y a un contrôle.  Une fois arrêté, je compte mes heures. il me reste une demi-heure à tirer, mais pour aller où? Mystère. Du coup je reste dormir sur place. 20h01 plus 9 h, ça me fait partir à 5h01 demain matin. Ca va le faire. Par contre demain soir pour rentrer à la maison, je n'aurais sans doute pas assez de mes dix heures de conduite. Je vais finir par amener ma Twingo à Rennes, et la prendre le vendredi soir, si ça continu. Je laisserai le camion, et le samedi matin, je reviendrai faire l'échange pour rentrer.

Toujours de la pluie

   Bonjour les prix chez Total Photos

Bouchon audessus du Havre

     Hakim est ausis un patron!!!!!!!