Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juin 2007

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Vendredi 1 juin

Comme prévu, je me lève à 4h50 du matin. Petit café à la Total avec croissants tout chaud. Ensuite pied dedans comme on dit. le jour se lève et je vais jusqu'à Amiens par l'autoroute. Ensuite la 4 voies pour aller à Roye. je passe par dessus l'A1, et j'arrive à Noyon. Je suis obligé de faire le tour de la ville pour aller de l'autre coté. Encore deux fois un bon quart d'heure de conduite de perdu. Dans la zone industrielle je trouve l'ancienne usine Jacob Delafond, il est 7h10. Elle est dans un triste état. De vraies ruines. Pour l'instant elle sert de dépot. Je vide mon container, en une demi-heure. Puis un petit coup de téléphone et je rentre à vide au Havre.

 Au retour, à Roye je vois qu'il y a une espèce de centre routier avec une BP. Je m'arrête reprendre un petit-dèj. Puis j'arrive au Havre pour midi.  Au terminal de France, il y a quelques camions et je vide mon container sans trop d'attente. Je rappelle pour avoir les coordonées de celui que je dois reprendre. C'est au terminal de l'Europe, mais il va falloir attendre 13h30 pour avoir les n°.  A 13h25, je reçois mes renseignements. Je vais dans le parc n° 3 du terminal, personne. mais vraiment personne. Je voulais faire une photo, mais je n'ai pas eu le temps. le docker m'emmenait mon container aussitôt. Bref à 13h45 je ressortais du terminal, c'est pour dire la rapidité.  

Petit passage au centre routier, et donc café. Il est alors 14h15, je rentre. Mon container n'est pas trop lourd. Je ne vais pas m'avencer à pronostiquer un poids, mais il n'y a pas 24 tonnes en tous cas.  Je passe à la Esso de Caen pour faire ma dernière coupure d'une demi-heure et aussi pour récupéer une enveloppe que mon fils avait laissé en passant à midi. La route est belle il fait beau sur la Bretagne. Plus beaucoup de camions, mais beaucoup de voitures, qui elles sont pressées de partir en week-end.

 Enfin j'arrive vers les 20h à la maison. Au niveau des heures c'est disont très chargé. Mais faut pas le dire. C'est réglo quand même.

region de Neufchatel en Bray

 

un train double ou "Road train"

  Arrêt à la BP de Roye

Une déco simple peut rendre beau un Scania

 paysage entre Roye et Amiens 

arrivée sur Le Havre

route coupée, ne pas forcer le passage          

Samedi 2 juin

...

Arrivée de mon fils avec notre nouveau chassis

Dimanche 3 juin

repos

Lundi 4 juin

Départ de la maison à 5h59 précise, sous la pluie encore. Tout pour remonter le moral, quoi. Ce qui fait que j'arrive en avance à Pluméliau (56), dans l'entrepôt où je dois vider. En fait j'arrive pour 7h30 au lieu de 8h. D'ailleurs les gars du dépot me demande d'où je suis en voyant le tracteur immatriculé en 56. ils n'attendaient pas le container avant le milieu de matinée, croyant que ce serait un Normand qui viendrait.  Bon tout le container est rempli de cartons en vrac. pas lourd, mais du vrac quand même. Pour 11 h c'était vide quand même. J'ai eu ordre de monter à Janzé (35), pour laisser mon container vide. J'y suis pour 13h15. Mais il va falloir attendre jusqu'à 14h, pour que le gars vienne me l'enlever.  Puis je dois en reprendre un autre à Bréal (35), près de Rennes, chez un transporteur. mais comme je n'ai pas les coordonées du container à prendre il va falloir attendre. Je vais donc à la station Total route de Lorient et je glande.  

Enfin vers 16h j'ai des nouvelles. Je fonce me faire mettre.....................un container vide (lol)..  Il me reste alors, plus qu'à rentrer à la maison. Car je ne recharge que demain à Quimperlé (29).  J'arrive sur les coups de 18h. Ma femme n'est pas rentrée de ses courses hebdomadaires. J'en profite pour essayer de passer un fax  pour ma remorque, mais la feuille part en travers. Je me prends la tête, car il y avait des bouts de papiers dans le système où passe la feuille. Bref le fax ne passe pas et je confie le problème au petits doigts de fée de mon épouse. Finalement à 22h, on décide de mettre le combiné téléphone fax à la poubelle, et on en rachètera un autre plus moderne.

Livraison à Pluméliau

Mardi 5 juin

On remets ça, à 5h30 debout et à 6h on décolle. Il ne pleut plus, c'est déja une bonne chose. je prends la route du Finistère. Entre Lorient et Quimperlé, je m'aperçois que je suis en avance. j'ai donc le temps de prendre un café dans la station où il y a une jolie dame blonde. Elle est toujours là, toujours en mini-jupe. Mais c'est toujours les mêmes vêtements, la tenue Total pour dames.  J'arrive à l'entrepôt à 7h45 pour un RdV à 8h. Donc j'attends. On me dit de me placer à un quai et j'attends jusqu'à 9h avant de sentir bouger dans la remorque. En fait il fallait attendre que le client donne l'ordre au dépot pour charger.  

Entre temps je vois passer un autre container avec une belle remorque Krone. je vais le voir et on discute de beaucoup de choses. Ayant des points communs. Bref il me donne les coordonées du vendeur de chassis Krone.  Puis à un moment comme le dépot donne directement sur la voie express, j'entends des coups de klaxon. Le téléphone sonne. C'était Julien 44 qui venait de passer devant moi. Pas de rencontre aujourd'hui, car je serais parti avant que lui ne repasse, mais le coeur y est.  Ensuite je m'en vais. J'ai 24 tonnes dans ma boite. le Stralis fait la gueule mais il n'a pas le choix. Je monte jusqu'au niveau de Fougères, ce qui va me faire mes 4h30 de conduite. Il est alors plus de 13h et je casse la croûte. Ensuite direct au Havre. En route le concessionnaire Krone m'appelle. Le collègue de ce matin, lui a donné mes coordonnées. Mais on verra plus tard pour en acheter une, ce n'est pas urgent.

 J'arrive au terminal de l'Atlantique pour 16h15. Il y a un peu de monde à l'entrée mais ça passe bien. On me fait aller à la voie 3. J'y arrive, il y a juste un camion, impec. Un cavalier vient lui prendre son container. Mais ensuite plus personne. D'autre camions sont arrivés. Mais il a fallu attendre trois quart d'heure avant de voir revenir un autre cavalier. Les boules !!!!!!!!  Je file après au terminal de l'Europe. Pratiquement personne à l'entrée. Je vais là aussi voie 3. Toutes les places sont prises, j'attends un peu. Je vois alors Globule 16 qui est là aussi. On discute bien sûr. Pas de photos cette fois-ci. Car sinon il y en aurait toutes les semaines ou presque. Vu le nombre de camions, je m'en vais assez rapidement.  Je passe chez l'affréteur au centre routier, il est 18h45. Ensuite le temps de bavarder je reviens à mon véhicule poid-lourd, il est 19h10. Cruel dilemme. Sachant que j'ai une livraisonc demain à Vitré (35), à 8h30, qu'il est plus de 19h, que je dois m'arrêter à 21h à cause de l'amplitude: Où est ce que je vais manger et dormir ce soir?  Ici au Havre, je redécolerais à 20h, pour aller dormir où à Caen. Le centre routier de là bas, sera complet depuis longtemps. Donc la seule solution serait de reprendre la route et d'arriver avant 21h à Gilberville près de la côte de St Farcy.  C'est ce que j'ai fait. Le voyage à été agrémenté par la conversation téléphonique avec Globule 16. On avait deux directions différentes, mais les ondes nous reliaient.

La journée s'est donc achevée avec 9h55 de conduite. Je me mets donc à table, tranquille quant un jeune vient me voir. "Tu ne serais pas Pat 56? ben oui." C'est donc Coco 72, qui est là. Donc nouvelle rencontre FDR. Comme il avait déja mangé, on a discuté ensemble, pendant que moi je mangeais. Encore une rencontre agréable.  Bonne journée que celle d'aujourd'hui, deux rencontres et une troisième disonc presque loupée.

..

La nouvelle twingo

Paysage Normands.

Road train à la française.

Le même mais vide.

rencontre avec Coco72

qui fait de l'espionnage

Mercredi 6 juin

Donc au petit-dèj, du relais, je retrouve Coco 72. Par contre, là on ne traine pas à discuter, car la journée de travail commence. Je prends donc la route de Fougères et j'arrive à Vitré vers les 8h15 pour un RdV à 8h30. En fait j'ai été à l'adresse indiquée, mais ce n'était pas le bon dépot. Le bon était à deux ou trois rues de là. Donc je suis arrivé à l'heure.    Comme de bien entendu, tous les cartons étaient en vrac. Et c'est vers 11h que je me suis retrouvé avec le container vide. J'appelle mon "chef", qui me dit d'aller déposer ma boite chez ATC à la Méziere (35). Comme sur la route je passe chez Locafroid, le loueur de remorques, je m'arrête pour les signatures des contrats d'échange entre la taut et le chassis porte-container.   

Bref j'arrive chez ATC, (je me permets de dire le nom), à midi et quart. il y avait deux containers devant moi. Je prends la file et je vais dans la cabane à chien, qui sert de bureau. J'arrive à deux mètres de la porte, quand le gars à l'intérieur hurle " à 14h!!". Comme je suis un peu dur d'oreille, je rentre et je dis bonjour. Pas de réponse, si ce n'est qu'il faut que je revienne à 14h et que je dois sortir du dépot. Sachez que le seul boulot qu'il avait à faire, c'est de noter sur un feuille le n° du container et signer. Ce n'est pas lui qui le vidait mais un autre gars, qui était sur le parc.  Bref, on s'est gentiment engueulé. Déja qu'il a une sale gueule en temps normal, ça ne c'est pas arrangé. Je crois savoir pourquoi. Car il m'avait déja proposé de faire de la traction pour sa boite, mais comme non seulement j'avais refusé, il venait de s'apercevoir que je roulais pour un concurrent. Mais je m'en fout.   

Donc puisqu'il fallait sortir, je suis sorti, pour me garer juste à l'entrée de leur terrain, près de la barrière. Je n'ai pas mangé, mais ce n'est pas grave. J'ai attendu 14h. Entre temps il y a eu deux autres camions qui sont rentrés. Ce qui fait que j'ai perdu mon tour. Dailleurs, en entrant à 14h, le troisième, je ressortais à 14h10, donc on voit bien que c'était de la mauvaise volonté. mais comme je vais avoir encore l'occasion d'y retourner, je crois que je vais rigoler de temps en temps, histoire de lui montrer lequel de nous deux est un blaireau.    Bref après cet intermède, je suis parti chez Aubin à Breal, autre endroit de stockage de container, pour en prendre un autre. Là, pas de soucis. Puis je suis rentré à la maison, car j'avais des papiers à remplir.

Arrivée sur Vitré (35).

faut pas avoir le vertige

Pas de contrôle aujourd'hui.

 

Jeudi 7 juin

Ce matin je me suis levé à 5h30, bien trop tôt, mais c'est comme çà. J'avais un RdV à 9h à Quimperlé pour charger la même chose que mardi. Donc j'avais le temps. J'ai fais mon plein à la Elf de Theix. Encore une augmentation de 5 cents par rapport à lundi. Puis je suis arrivé à 8h15 pour charger.    Il y avait là un autre container de mon affréteur. Il était devant moi. Donc je suis parti à 10h15. La suite n'est pas compliquée, c'est exactement le même parcours et les même horaires que mardi.   

Je suis arrivé au port à 16h30. Attente encore. Puis juste quand c'était mon tour de me faire enlever le container, plus personne. En fait les dockers doivent s'autoriser une pause de 17h30 à 45. Puis je vais au terminal de l'Europe, pour en reprendre un autre pour le 22.   

Comme mardi, je me retrouve à 19h au centre routier. Mais comme j'ai un RdV à 8h30 pour vider demain matin, je suis obligé de calculer juste mes heures.    Si je fais ma coupure de 45mn ici, étant donné l'amplitude de 11h, je dois m'arrêter à 21h. Bref à la fin de mes calculs, la meilleure solution que j'ai trouvée, est celle de me mettre en repos dès 19h, et de rester dormir ici jusqu'à 4h du matin. Ce qui me permettrais d'arriver à l'heure et en respectant les heures.   

Donc, après le diner, je vais me laver et au lit. Bonne nuit.

Petite brume.

Arrivée d'un porte-containers

Entrée du terminal de l'Atlantique.

Vendredi 8 juin

Sacré journée que celle d'aujourd'hui, encore. Comme je devais me lever vers 3h50, je me suis en fait réveillé à 3h15. Du coup, je me suis levé, mais pas de café, pas de toilette. Le parking était désert, mais malgré tout rempli de camions endormis. J'ai donc glandé jusqu'à 4h02. Comme le camion de mon fils n'était pas loin, je lui ai mis un petit mot sur son pare-brise. " Dors bien, ton "chauffeur" travaille pour toi". Bon c'est rigolo, et j'aime bien les plaisanteries de ce genre, ça mets en forme au réveil. Enfin 4h, je prends la route. Je n'ai pas lourd dedans, c'est impeccable. Une fois passé le pont de Normandie, il ya du brouillard, mélangé à de la pluie. la visisbilité n'est pas terrible, mais ça roule d'autant mieux, qu'il n'y a personne sur la route. Entre Le Havre et Caen, je n'ai doublé que deux camions, c'est pour dire.

A Caen, je me suis décidé à passer sous le pont de la rocade. J'ai un container hight cube, qui fait 2.9 m et mon chassi est à 1.32 m du sol. Donc la hauteur réelle, est de 4.22 m. Le pont est annoncé à 4.15 m, mais j'ai entendu dire que tout le monde passe par là. Donc j'y vais. En arrivant sur le pont, je flippe à mort. Je rentre machinalement la tête dans les épaules et ça.........................passe. Ouf. Il me faut, du Havre pour aller à Gilberville, au relais routier 1h45 de route. J'y arrive donc pour enfin boire le café; Il était temps. Que ça fait du bien. Puis je reprends la route direction les Côtes du Nord (de la Bretagne). Une fois passé Dinan, je bifurque vers la gauche pour aller à Caulnes. je trouve sans trop de problèmes mon client. la barrière est ouverte, je rentre, mais ça ouvre à 8h30. Il me reste un bon quart d'heure à attendr. je doooooors.

Puis je vais aux nouvelles. Je fais une savante manoeurve et je laisse les dames de l'usine vider mon camion. Les cartons ne sont pas lourds, et elles le font bien. D'ailleurs vers 10h30, c'est fini. Entre temps j'ai eu des coups de fil, pour les assurances, pour un éventuel chassis. J'en ai donnés aussi, pour organiser mon changement de chassis. Donc:Voici ce qui était prévu.

A/ Je vidais à Caulnes (22).

B/ J'allais à Janzé, posé mon container vide.

C/ J'allais charger deux petits containers vides chez mon "copain" de chez ATC.

D/ J'allais décrocher la remorque chez mon affréteur à Bazouges.

E/ Je rentrais en solo, à Vannes pour me faire expliquer par le détail le fonctionnement des téléchargements du mouchard.

F/ Entre-temps mon fils prenait à 7h ce matin un container au Havre et il devait rentrer ver 13h.

G/ Il devait remonter avec notre chassis à Rennes chercher un container vide pour moi, pour lundi, et il rentrait.

Bon, ça c'était les prévisions, mais il y a eu comme un gros grain de sable. Il était près de 11h, et il arrivait sur Rennes, quand on l'a appelé, pour le prévenir qu'il y a eu une erreur de la douane au port du Havre. En fait il n'avait pas le bon container. Donc retour à l'envoyeur. le trajet étant payé, ce n'est pas un problème, mais du coup ça m'a foutu ma journée en l'air. Donc, une fois déposé mon container à Janzé, il était 11h45, je n'ai pas pu aller mettre les deux vides. Je suis donc aller renvoyer mon chassis chez son propriétaire. Puis je suis redescendu en solo à la station Total, route de Lorient à Rennes. il était près de 14h. J'ai donc fait une coupure de 45 mn là. Et j'ai pris un steack frites. Le croissant de ce matin était bien loin. Puis à 14h30, pied au plancher jusqu'à la maison. Petit bisou vite fait à ma femme et au revoir. Je prends mon nouveau chassis, et je remonte à Breal chercher mon container vide avec lequel je dois charger lundi. Puis toujours à fond, je rentre à la maison. Il est alors 18h45 quand j'arrive. Au niveau des 4h30 de conduite, c'était bon toute la journée. Au niveau de l'amplitude c'est bon, j'avais jusqu'à 19h02 pour travailler. Mais au niveau de la conduite journalière, je m'en sors avec un quart d'heure de trop. Si on considère la nouvelle tolérence d'un quart d'heure dûe au comptage par minute entière des mouchards numériques, ça peut passer. On verra bien quand j'aurais un contrôle.

Quant à mon gars, il est remonté changer de container, et ce soir il est planté à l'aire du Mt St Michel, près de Fougères (35). Pour moi, demain matin je reprends le tracteur pour aller à Vannes, me faire expliquer les trucs et astuces du tachygraphe. Ce soir, je suis crevé, sur les genoux. Une bonne douche et au lit de bonne heure.

Brouillard, brouillard

Ancienne route sur la Rance (22).   

Terroir breton

Et pendant ce temps, les femmes vident

Petite route de la campagne bretonne. Et pas de péage.

Samedi 9 juin

repos

Dimanche 10 juin

repos

Lundi 11 juin

Donc comme d'habitude, je me lève beaucoup trop tôt. Cette fois il est 5h15. Je prends mon temps et je démarre le camion à 6h06. Je voulais faire mon plein à la Elf de Theix, mais il y avait une citerne à dépoter. Ca devient pénible, c'est tous les lundi pareil. Je sens que je vais faire le plein le samedi au Super u du coin.    Je continue ma route. Arrêt café à la Total après Lorient, où il y a ..................... Mais je ne vais pas répéter la même chose. Puis, comme à Quimperlé je passe pas loin d'un Intermarché où je faisais mon plein dans le temps, (du temps où j'envoyais de la ferraille sur l'Espagne avec mon Daf). Je fais donc le détour. Ca existe toujours et la piste PL est toujours là, mais ça ouvre à 8h30. Comme il n'est que 7h50, je préfère aller charger d'abord.    Cette fois, il me faut aller à l'usine. La semaine dernière c'était pour le même client, mais j'allais dans des entrepôts, aujourd'hui, c'est l'usine. Il faut donc faire le tour de Quimperlé en suivant la déviation PL. Mon RdV étant à 9h, j'ai largement le temps. D'ailleurs ce n'est qu'à 9h que l'on m'a dit de me mettre à quai.    Coup de bol, pour ce tour-çi, pas de bobines de papiers mais des cartons sur palettes. Ce qui fait qu'à 10h je partais avec 10 tonnes au lieu de 24 la semaine dernière.    Malgré le chargement qui n'est pas trop lourd, je m'aperçois que ma remorque roule mieux que les autres avant. Ce n'est peut-être qu'une impréssion, mais je ne la sens pas derrière.   

Je m'arrête manger après Rennes, comme les autres tours. Puis au niveau d'Avranches, je me suis pris la tête avec un "guignol" de chez Garnier à Loudéac. Je roulais tranquille à 90, des voitures me doublaient, donc RAS. Puis l'autre arrive par une bretelle d'entrée. Il roulait plus vite, limiteur sauté ou presque, et arrivait côte à côte avec moi. Il ne voulait pas lacher et comptait passer devant moi. Seulement à 100, le bout de la bretelle d'entrée arrivait vite. Comme je ne pouvais pas me déporter à gauche, il a du piler au dernier moment, en klaxonnant et en gueulant. J'ai continué ma route, mais des voitures derrière ont dues baliser, car elles ont mis du temps à passer après.    Puis l'autre arsouille m'a doublé toujours à fond. J'avais le pied au dessus du frein au cas où. J'étais décidé à la moindre queue de poisson à téléphoner à sa boite. Y a des fois où je suis con, mais c'est comme ça. Toujours est il qu'il est passé sans rien dire. Il n'a pas bronché, heureusement pour lui.   

Quelques kilomètres plus loin une pulvé hollandaise m'a doublée aussi mais plus vite, beaucoup plus vite, disons 100/110. Y a des fois où vraiment j'en ai raz le cul de ces routiers de merde.    Bon je fais le grand tour à Caen, et j'arrive à 16h15 à l'entrée du terminal de Normandie. Le seul que je n'avais pas encore fait. Il y a une petite queue devant, mais j'ai attendu une heure et demi avant de déposer mon container. Tous ces contre-temps sont dus aux dockers. Ils sont peu nombreux à travailler, et ils sont souvent en pause. par contre il y a des terminaux, où ça bosse sans problème.    Ensuite comme j'avais eu une convocation pour me faire prendre en photo afin d'avoir un badge d'entrée dans les terminaux, je vais voir la dame photographe. Bien jolie mais au niveau amabilité, ce n'est pas terrible. Puis je vais chercher mon container plein. Vite fait, bien fait et pas lourd, ce qui n'est que meilleur.    Je passe dire bonjour à mon affréteur et je prends le chèque de ma première facture chez eux. Le montant?    .......................... Vous ne saurez pas, na!     Puis je mange au centre routier, histoire de faire une coupure, et je file pendant 1h45, pour arriver à Guilbervile (50).

 

Qui a dit qu'il pleuvait en Bretagne?

Par-contre en Normandie.............

Arrivée au relais de Guilberville

Mardi 12 juin

Ce matin, je me suis levé pour 6h et je suis parti à 6h36 pile, de façon à avoir mes 9H de coupure. Encore du brouillard sur la route et de la pluie. Une espèce de pluie fine qui est chiante, car si je mettais les essuie-glaces en intermitent, la pluie arrêtait. Si je les éteignais, la pluie retombait.   

Bref à 50 km de chez le client, mon affréteur m'appelle pour me demander des nouvelles. Sachant que mon rendez-vou était à 8h30, je ne suis arrivé à Pluvignier (56), qu'à 9h55, soit près d'une heure et demi de retard. Mais ce n'est pas de ma faute, j'aurais perdu moins de temps au port hier, ça serait bon aujourd'hui. Le chargement était composé de petites palettes gerbées sur trois. Mais pas lourdes, car on les bougeaient à la main. Vu la différence de hauteur due à ma remorque qui est haute et leur quai qui est bas, j'ai donné un coup de main au gars qui vidait, en retenant les palettes lors de la descente sur le quai. Donc pour 11h j'étais vide.   

J'appelle l'affrêtement et on me dit de remonter sur Rennes pour changer de container et de monter au Havre. Donc je prends la route du retour. Puis trois quart d'heure plus tard, contre-ordre. Il fallait attendre car j'avais une possibilité de charger à Pontchâteau (44). A 14 h en effet on m'appelle pour me dire d'aller chez Bob cat prendre un chariot. Une heure après j'y suis. Il y a un camion espagnol devant à charger. Gros hasard, c'est un Mercedes 1846 en Mégaspace. J'aurais bien discuté avec le gars, mais il ne comprenait pas un mot de français et inversement. Mon chariot n'était pas encore préparé pour être mis en container. Mais à 16h45 je repartais quand même. Un chariot pour près de 12 tonnes.   

Le Stralis roule bien. Je suis de plus en plus persuadé que cela vient de la remorque Quoique n'étant pas chargé lourd depuis le début de la semaine, ma consommation depuis le 1° juin est redescendue à 33.5 litres.    En parlant de gas-oil, j'ai fais mon plein dans un Super U, à 1€05. Puis comme je suis aller à Pontchâteau, je suis passé devant le Leclerc où je le faisais avant. Résulat 1€039. Si j'avais su!!! La différence soit 300 litres multipliés par 0€011, donne 3€3. Avec çà, je me payais un grand crème et un croissant. Bah! Tant pis, c'est trop tard.   

Moins de trois heures plus tard, sous un beau soleil, je quitte l'autoroute pour aller au routier de Guilberville. On a de la chance, il est bien à tous points de vue. Digne de figurer dans le site des restos de Jack Selere. Heureusement qu'il est bien, car il n'y a rien d'autres entre Rennes et Le Havre.    Aujourd'hui, j'ai moins de 9h de conduite, et je vais sans doute repartir à 6h40 demain matin, ce qui me fera une période 11h de repos. Normalement demain, je vide au terminal de France et je recharge sur place pour vider à Dreux en début daprès-midi.

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Les orgues de Staline,   Portes ouvertes pour les étrangers

Brouillard quand tu nous tiens!!

Entre Nantes et Rennes

Petite pause

Et les distances de sécurité?

Mercredi 13 juin

Chose devenue classique, ce matin je me suis levé et j'ai pris un petit-dèj. Ensuite à 6h39 départ. J'ai passé sous le pont en face du centre routier de Caen. pont limité je le rappelle à 4m15. Ma remorque avec un grand container fait 4M26. Donc dans ce sens là ça passe.   

J'arrive donc au Terminal de France au Havre un peu avant 8h30. J'appelle l'affréteur pour avoir les renseignements afin de sortir un autre container de ce terminal. En début de semaine j'ai eu enfin mon badge d'entrée. Ca me fait gagner du temps, car avant il fallait à chaque fois, se garer sur un parking à l'entrée, sortir le permis, la licence et l'avis de mouvement portuaire du container. Avec tout ça il fallait aller dans une guitoune où le préposé de service faisait une copie de tous les papiers et me remettait ensuite un badge. Là il y en avait pour environ un quart d'heure à chaque passage. Pour un peu qu'on rentre deux ou trois fois dans la journée au terminal, il faut recommencer l'opération à chaque fois. Maintenant, je rentre direct.

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Incitation aux voyages

Bon alors pas trop de monde ce matin. mon container est relativement vite enlevé, mais le plein que je dois reprendre est long à venir. Sans doute que le gars ne le trouvait pas, car j'ai attendu plus de 20 minutes avant qu'il ne revienne.    Vers 10h je partais enfin du Havre, direction Dreux. Je ne vous dirais pas le contenu, ni le nom du destinataire, car c'est de la marchandise à haute valeur ajoutée. Mais de toutes façons, quand vous lirez ces lignes, cela fait longtemps que le container sera vide.   

J'arrive sur le parking du client vers 12h20, mon RdV étant à 13h30, je suis obligé d'attendre. Le parking est composé de plusieurs ensembles Polonais et Hongrois. D'ailleurs un Polonais s'est fait rappelé à l'ordre par un gardien. Pour aller aux quais, il voulait couper au plus court, en "grillant" les sens interdits et en ne faisant pas le tour des batiments.    Vers 14h40, je sortais de la boite. Il fallait revenir à vide au Terminal pour rapporter mon container vide. Donc pas le temps pour prendre un café, rien.   

Je suis pour 17h sur le port. Je téléphone à l'entrée comme ce matin, et je me mets en place pour vider et recharger. Cette fois-ci, ça na pas trainé, en vingt minutes l'opération était faite. D'ailleurs, on s'est occupé de moi avant d'autres camions qui me précédaient. Mais ce n'est pas de ma faute.    A 18h je suis au centre routier pour mon café habituel. Puis aussi pour étudier mon voyage. En effet je vais à Loches dans le 37, entre Tours et Chateauroux. En gros je calcule 5 h de route. Sachant qu'il me reste 1H30 à rouler, je vais au routier près de Bernay (27). Je repartirais vers 5h demain matin. J'ai un RdV à 8h, mais je sais que je n'y serais pas.   

J'ai appris que mon affréteur est à la recherchre de cinq ou six tractionnaires, et pas forcément des Bretons. Je repense donc sérieusement à prendre un troisième camion. Mais on verra après l'été.    Sur la route du Havre à Bernay, j'ai essuyé un orage avec des trombes d'eau. Au moins ce soir il fait plus frais pour dormir.    Normalement je vide demain matin, puis je remonte au Havre. Là j'aurais sans doute mon compte d'heures. Vendredi je vais certainement faire un petit tour de Dreux, puis reprendre un autre container pour rentrer.

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un vrai cyclone près du Havre

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Brouillard, brouillard

Sur le pont de Tancarville

Travaux à Rouen

Déja des voitures, direction Le Mans

Le pont de Tancarville

  J'adore les bateaux

Jeudi 14 juin

  Ce matin, à 4h30 debout. j'ai fait l'ouverture du relais. Mais je n'ai pas réveillé Globule 16 qui dormait sur le même parking. Puis j'ai repris la route dans la brume, et le brouillard. J'ai donc pris l'autoroute de Bernay jusqu'à Tours.    Mais entre-temps, je suis passé à l'aire de Sargé Le Mans pour reprendre un petit-dèj. ensuite direction Tours. J'arrive là bas vers 8h30. La pluie et l'orage commence à tomber. il pleut des cordes encore. Malgré tout j'avance, c'est le principal.   

Je suis pour 9h11 chez mon client. le GPS m'a envoyé directement chez lui, n'en déplaise aux détracteurs de ce système. On m'a quand même fait la remarque, que je devais être là à 8h. Vers 9h40, après leur pause, je sens le camion bouger, ca y est, ils commencent. Vu que c'est des petits cartons en vrac, je ne suis pas sorti de l'auberge.   

Vers 11h je retourne voir, il y a à peine un quart de la remorque de vidé. De plus ils arrêtent à midi. Je sens que je vais m'abstenir de manger ce midi. Car ils ne sont pas du genre convivial. Ils vont bien se barrer et me laisser seul comme un con.    11h45, je vais voir et surprise, il ne reste que deux rangées de cartons à vider. Plus de la moitié de la remorque était composé de gros cartons. Ca me soulage, car à midi je partais. Sans au revoir ni rien. Autant dire que les mecs là bas, ne doivent pas faire une minute de boulot en plus. Qu'est ce qu'on dirait nous!!!    Pour repartir ( toujours sous la pluie ), je passe par Bléré, afin de refaire encore du gas-oil à La Ville aux Dames ( c'est le nom de la commune), près de Tours. Evidemment avec la chance que j'ai il y a deux camions qui arrivent à la pompe juste devant mon nez. Ca me permet quand même de me mettre un quart d'heure en coupure.   

Puis j'enquille l'autoroute jusqu'à l'aire de Sargé Le Mans, mais dans l'autre sens, pour prendre un casse-croûte au bar. J'ai été le manger dans la salle de repos, où il y a une télé. manque de chance, c'est un film américain à la con. Une jeune fille qui a eue un accident de voiture, qui est dans le coma et qui sera handicapée. Ce n'est qu'un film, mais au fond de moi, les souvenirs reviennent, et les larmes me montent aux yeux. Je ne peux pas rester. Je me lève et je vais finir mon casse-dalle dans le hall d'entrée, en essayant de chasser tout ça de mon esprit. Ensuite un café et je taille vite fait dans le camion,  pour reprendre la route, et me changer les idées.   

Ce week-end ce sont les 24 heures du Mans voitures. De ce fait entre Le Mans et Bernay, je croise sur l'autoroute des centaines de voitures de sport anglaises. Des Porsche, Ferrari, Chevrolet, Morgan, etc.. C'est dingue les voitures qu'il y a, dommage que ce soit de l'autre coté. Il y a aussi des radars, histoire de calmer tout ce beau monde.   

J'arrive donc au Havre à 17h45. En fait je vais laisser mon container vide dans un dépot privé, ce qui me prends une vingtaine de minutes. Puis je vais à L'Europe pour en reprendre un plein. Comme souvent dans ce terminal, la voie 4 est saturée de camions, environ une cinquantaine. Moi je suis content, la machine me dit d'aller voie 2. J'y vais et .....personne. Pas un camion, je suis seul. Donc en, aller: 3 minutes j'ai mon container et je sors. En sortant je vois le six roues qui était entré juste devant moi, il est toujours à l'entrée à attendre son tour.   

Je vais donc au centre routier, apporter mes papiers et prendre mes instructions pour demain. En fait je ne fais pas un petit tour de Dreux avant de rentrer au pays. Je vide mon container à Fougères pour 8h demain matin. Ensuite je vais l'envoyer vide à mon "copain" de chez ATC. Je vais voir s'il sera de bon poil. A suivre, j'en reprends un autre vide à Breal et soit je recharge dans la foulée à Quimperlé, et je rentre, soit je rentre et je recharge lundi.    En tout cas, il est maintenant 21h, et je vais dormir, il pleut, je suis fatigué et demain à 4 h debout encore.

..

  Quelques Anglaises   

Angoissant, seul dans le brouillard et la nuit

A Loches, j'attends qu'on me vide

La queue chez Leclerc

Typhon en préparation?

Seul, voie 2, que du bonheur!

Vendredi 15 juin

Ce matin c'est encore à 4 heures que le réveil a sonné. Je ne vais pas vous refaire le coup du parking endormi, sous les lumières blafardes , mais c'est pourtant comme ça. Bon évidemment, pas de café, juste une toilette de chat, c'est à dire un coup de flotte sur la figure. Mais j'avais enticipé, hier soir j'avais été me laver et me raser.   

Bon, route classique par Caen et arrivée à Guilberville au routier à 6h. Je prends le petit dèj. Mais je ne réveille pas mon gars qui est sur le parking. Décidemment, lui il a eu la planque toute la semaine. il doit vider à Nantes ce matin et il rentre. Lundi il remonte à vide au Havre.   

Revenons à nous. J'arrive chez mon client à Fougères à 7h30, pour un RdV à 8h. Rien à redire. Je suis le premier et ils m'attaquent aussitôt. Enfin, ils attaquent le déchargement. Entre-temps viennent trois autres camions. Je suis crevé et je dors un peu sur le volant en attendant. Puis je regarde un film avec Belmondo ( "Itinéraire d'un enfant gaté". Film que j'avais enregistré sur l'ordinateur. Mais cela fait deux semaines que j'essaye de le voir, et soit je dors devant l'écran, soit je n'ai pas vraiment le temps. Là c'est pareil, mais j'en suis à la moitié du film, il y a de l'espoir.   

Vers 10h30, je suis vide. Je dois donc aller voir mon pote, chez ATC. Sans le faire exprès, j'arrive un peu plus tôt que l'autre fois. Il est donc 11h45. Il y a encore deux camions devant, mais trois arrivent derrière. Point de bonjour de sa part, de la mienne non plus d'ailleurs. Au niveau dialogue, c'est vraiment le strict minimum commercial. J'étais à l'affût, la moindre dérive et il y avait le droit. le droit à quoi? je n'en sais rien, mais j'étais prêt.    J'ai donc été vidé de mon container quand même. Je suis parti à la Total route de Lorient à Rennes pour manger, et je suis aller chez Aubin à Bréal pour reprendre un autre container vide. J'ai attendu gentiment que ça ouvrait, à 14h.   

Vingt minutes plus tard, je m'en allait recharger à Quimperlé. Dieu que la route était longue. Enfin pour 16h10 j'étais sur place. Mon arrivée était annonçée et aussitôt, le chargement commence. Toujours des bobines de papiers sur palettes, pour la Chine. Le temps  est beau comme d'habitude en Bretagne. Une fois les papiers en main, j'ai 21 tonnes et il est 17h30. Normalement mon amplitude va jusqu'à 19h15.     De façon à être prêt pour lundi, je fais mon plein à la Elf de Brandérion (56). J'en profite pour prendre un café, car ça tire un peu du coté des paupières, et en plus il y a de la circulation.   

J'arrive enfin à la maison à 19h. Le temps de décrocher, et de rentrer en solo dans la cour, il est.......................19h14. Rien à redire je suis dans les clous. Cette semaine, c'est 3200 km au compteur.

La pluie, c'est un trucage de ma part ( lol).

Un camion de mon affréteur

Pas de contrôle en frontière

Encore une Angalise débarquée à St Malo

Une relique

Samedi 16 juin

Dimanche 17 juin

Lundi 18 juin

Et c'est reparti pour une semaine. la dernière avant les vacances. Enfin, si on peut appeler ça des vacances, car je vais arrêter une semaine c'est tout. Donc je pars de bonne heure, 5h05, et sous la pluie. Car exceptionnellement il pleuvait chez nous ce matin.   

La route se fait sans problème, mais j'ai certainement plus de 21 tonnes.Ca tire dur dans les côtes. Au bout d'une heure de route, mon fils m'appelle, il est derrière moi à plusieurs dizaines de kilomètres, mais lui est à vide.   

Je passe Rennes sans encombre, puis j'arrête à l'aire du Mt St Michel pour une pause d'un quart d'heure et un café. Le prochain arrêt est la station BP après Caen. D'ailleurs en sortant, après 25mn de pause je vois arriver le vaillant Stralis de Seb. Il ira boire son café seul, car pour moi c'est l'heure de partir.   

Une heure après, j'arrive au terminal de Normandie au Havre, il est presque 11h. Manque de chance mon container n'était pas annoncé. Le temps de téléphoner à l'affréteur, je perds dix minutes. Mince, pour une fois qu'il n'y avait personne. Puis il faut attendre un peu qu'on vienne me l'enlever du chassis.    

En ressortant, je vois mon fils qui arrive. Je vais ensuite au terminal de France, afin d'en prendre un chargé.  Pas trop de monde, mais j'ai attendu une bonne demi-heure sur place avant de l'avoir. C'est un chargement pour Orléans (45), mais avec un RdV à 4h du matin. Ils sont fous de travailler à ces heures là.   

Il fallait récupérer des papiers de douane au centre routier, mais avant d'arriver, le pont rouge s'ouvre, ou se ferme, c'est au choix devant mon nez. Là encore je perds un bon quart d'heure à attendre.    Vers 13h15 je m'en vais enfin. j'ai 6T5, autant dire que ça roule bien.  Au fait, il ne pleut plus depuis longtemps, il fait même chaud.   

Je passe donc par Dreux, Chartres, où j'ai une petite pensée pour Hakim, et j'arrive au centre routier d'Orléans vers 17h15. Mon client est à 400 m. Je vais voir à pied. Il y a un gardien et évidemment je ne peux vider que demain matin. C'eut été trop beau de le faire ce soir. Je commence à être fatigué, et il fait chaud, chaud, chaud.   

En arrivant, j'ai des nouvelles de notre site préféré, il y a encore des problèmes sur le forum. Je vais aller voir çà. Mais Diable, que faire? Ce n'est pas possible, qu'il y a toujours des mecs impolis, qui foutent en permanence le bordel. Ce sont des jaloux ou quoi? Faut toujours qu'il y en a qui se prennent pour ce qu'ils ne sont pas.

Un reste des 24 h du Mans.

Paysage de la .....Beauce? La Brie?

Entre Chartres et Orléans      

Nostalgie, pour les initiés.

Mardi 19 juin

Après une mauvaise nuit, due  autant au stress de ne pas se réveiller, qu'au bruit des alarmes de recul de Fenwick des usines voisines, je me lève à 3h35. Bon pas de café, rien. Alors je pars direct à l'usine, maintenant que je sais où elle se trouve.   

En sortant du parking, un autre container me suit. En fait il va au même endroit que moi. Etant le premier, je me retrouve seul à la réception. De ce fait je n'est pas vu la tête des collègues, car en fait un troisième container a suivi. Une fois ma mise à quai éffectuée dans la douleur. Cela à cause des bordures hautes de 30 cm, et qui ne laissent pas beaucoup de place pour le passage. Je vais à la machine à café. Là aussi je suis seul. Les deux autres chauffeurs ont du sauter aussitôt dans leur couchette, je ne les ai jamais vu.   

Ils ont commençés à me vider vers 4h20, et pour 6H je partais. Je suis passé au centre routier, pour me laver correctement et prendre un café croissant. Mais au moment de repartir, il y a une grosse averse, avec de l'orage. Je n'ai plus qu'à attendre un peu.   

Puis je remonte à vide au Havre. Il est alors 6h30 et jusqu'à Rouen il pleut des cordes. je ne fais pas le fier, à vide sous la pluie sur des routes vraiment pas terrible et gorgées d'eau.    Pour 10h30 je suis au terminal de France pour y déposer mon container, ce qui se fait après une vingtaine de minutes. Puis sans bouger de place, j'attends celui que je dois reprendre. J'attends longtemps, longtemps, si bien que vers 12h25, j'appelle mon affréteur qui me demande de choper une voiture qui passerait sur le port, et de demander gentiment au gars de se renseigner. J'ai encore mis du temps avant d'en voir une. Puis ayant trouvé mon bonheur, j'expose au gars mon soucis. Vla ty pas qu'au même moment le cavalier qui m'avait vidé mon container revient avec le bon. plus d'une heure et demi après. Je ne sais pas s'il ne le trouvait pas, mais ça fait long, et j'ai faim.   

Ensuite je passe au bureau et je descends au bar prendre un sandwich, il est alors 13h15. Puis je vais au "PIF", qui est un lieu où se font les contrôles phytosanitaires. Car évidemment, j'ai ça à faire en plus. Le RdV à lieu à 14h, le déclarant arrive à 14h40. je m'aperçois que dans le lot de camion, un gars du 49 , a le même déclarant et la même marchandise. Alors on a le temps de discuter. Ca créé des liens.    Bref je sors de la dedans à 15h40.  Mon chargement de bois est à vider en dessous de Nantes pour 8h demain matin. Il me reste alors près de 4h30 de conduite à faire, donc en partant pour midi c'était cool. Mais maintenant, avec l'amplitude, je suis à la bourre . J'arrive donc un peu avant 19h au centre routier de Rennes. Demain je me lèverais à 5h20, histoire de faire l'ouverture du bar.    Autour de Caen, j'ai encore essuyé deux grosses averses, avec du Mistral. Mais c'est fini maintenant ici il fait beau et frais, bref un temps bien de chez nous.   

Normalement demain, une fois vide je dois remonter au Havre ( à vide ). Mais avant je dois aller prendre du gas-oil, et je vais sans doute faire un détour à la maison pour des papiers importants. A ce sujet, il y a eu plusieurs coups de téléphone ce matin, en revenant de Rouen. pas facile de négocier et etudier des choses, quand on est au volant et que tous les documents sont à la maison. Ce détour à la maison, ne va pas arranger mon stock d'heures de conduite, mais je n'ai pas trop le choix.    Vu mes horaires, je crois que ce n'est pas encore ce soir, que je vais finir de regarder mon film.

Temps pourri

Encore des bateaux, je rêve de pays lointains.

Mercredi 20 juin

Comme je l'avais signalé, j'ai donc fait l'ouverture du centre routier ce matin. A 5h30 j'étais devant la porte fermée. Puis deux autres clients sont arrivés. Mais la fille qui a ouvert le bar est arrivée, elle à 5h40. Bref je ne voudrais pas critiquer, mais comme l'a dit discrètement un chauffeur: " Elle vient parce qu'elle est obligée de travailler". Car dans le genre nerveuse ce n'est pas du tout çà.   

Bon finalement je pars à 6h moins cinq. Je suis dans les temps. Comme il y a de la voie-express tout le long, pas de problème. J'arrive même chez mon client à 7h40, soit vingt minutes d'avance.    Comme c'est déja ouvert, je me présente. c'est une scierie. On voit que c'est une vieille entreprise. Il faut donc reculer sous un hangar. Dans le container, j'ai des paquets de planches en bois. Etant donné que les cotés ne s'ouvrent pas et qu'il est impératif de vider par l'arrière, je me suis posé des questions pour savoir comment ils vont faire.    En fait c'est tout con, mais ça marche, leur système. On voit bien qu'ils n'en sont pas à leur premier container. Dans un premier temps, il faut se mettre en ligne et " cul à cul " avec un vieux Mack, qui est enseveli sous la sciure. Sur le chassis du Mack, il y a un treuil électrique, qui à l'aide d'un cable sert à tirer, les paquets vers la sortie du container. Dans un premier temps Ils passent un autre cable autour des paquets. Ce cable est accroché à un palan. Puis le treuil tire encore de façon à accrocher un troisième cable sur un deuxième palan, et vogue la galère. En vingt minutes le container est vidé et balayé, portes refermées. Du travail de pro, et dans la bonne humeur. Chapeau les gars.   

Puis ensuite je dois remonter à vide au Havre. Seulement je dois aussi pour des raisons personnelles passer à la maison. Donc je reviens sur Nantes et je reprends la route de Vannes. J'en profite pour faire mon plein chez Leclerc à Pontchâteau. Un petit café  vite fait au Relais de Beaulieu , j'arrive ensuite à Muzillac. Je dépose le chèque de ma deuxième semaine de containers, à la banque. Je prends du pain et un beau dessert pour ma femme, et hop à la maison. Juste le temps de dire bonjour et de régler mes affaires.   

Vers 11h je repars. Trois quart d'heure plus tard je fais une pause casse-croute, à Ploermel. C'est là que je m'aperçois qu'une des deux plaques réfléchissantes de la remorque à disparue. En fait c'est sans doute à cause du vent, car les espèces de rivets, ont l'air bien fragiles. D'ailleurs la deuxième plaque est en train de remuer, et je ne sais pas si elle va resté en place bien longtemps. Il y a aussi le truc en plastique autour du pare-brise, coté gauche, qui est encore cassé. Il avait été remplacé il y  a trois ou quatre mois, et c'est encore pareil.    Bref je reprends la route. une autre pause d'un quart d'heure sur l'aire du Mt St Michel. Il suffisait que je m'absente quelques minutes pour qu'un membre du site m'appelle. Donc je l'ai rappellé ensuite, et nous avons conversé longtemps, très longtemps, ce qui m'a aidé à rouler. Car je commencais sérieusement à fatiguer.   

Enfin j'arrive au Terminal de France pour 16h30, je dépose mon container et toujours au même endroit j'attends qu'on veuille bien m'en remettre un autre. Il y a du monde ce soir. Mais ça tombe bien, car j'ai attendu une demie-heure, ce qui correspondait au solde de ma coupure. Ensuite dépot et prise de papiers au centre routier, re-café ( obligé ). Comme il est 18h, et que je dois revider à Orléans, au même endroit que Mardi, mais à midi cette fois, je vais aller au "Bretagne", près de Bernay, pour manger et dormir. Demain je rejoindrais Evreux par la nationale.   

Il y a encore eu quelques averses, et le temps ne s'annonce pas terrible pour le week-end, mais on n'a pas le choix. Une fois vide demain, je dois retourner de nouveau à vide au Havre et j'espère avoir le temps de reprendre une autre boite pour livrer en Bretagne vendredi matin. C'est pour cela que j'ai l'intention d'arriver bien avant midi chez le client demain, mais ce n'est pas sûr qu'ils vont me prendre aussitôt.

Déchargement au palan.

Un Mack tout neuf.

Un road train de cirque.

Toujours des bateaux.

Jeudi 21 juin

Encore une journée de finie. Ce matin, je suis parti du routier à 7h. J'ai pris aussitôt à gauche, direction Evreux. La route est belle, pas trop circulante. Bordée de plusieurs relais routiers. Bon à savoir. Il y a malgré tout une bonne descente et aussi une bonne montée avant d'arriver dans la ville. Je pense quand même que du Havre, il vaut mieux prendre Tancarville et l'autoroute de Rouen. la prochaine fois j'irai au relais de la Maison Brulée à Rouen.i    Je vous fais grâce des quelques petits ralentissements pour traverser Evreux. On arrive ensuite au carrefour de Nonencourt sur la RN 12. Il y a dans le milieu du rond-point une camionnette de douaniers. Ils sont au chaud, laissons les.   

Traversée de Dreux, puis de Chartres, où il y a quelques petits bouchons sur la rocade, dûs aux feux tricolores. Bref j'arrive vers les 10h10 chez mon client à Orléans. Le rendez-vous étant à midi, je n'ai pas eu de chance. Je me suis fait gentiment refoulé. Du coup je suis allé au centre routier pour faire du internet dans le camion et attendre l'heure.    11h45 je retente une entrée en force et ça marche, Ensuite la réception, le quai 57, les plombs etc, et j'attends. Re-internet, sandwich, café, blabla avec d'autres routiers. A 14h je regarde dans la remorque, il n'y a que la moitié de vidé. Je m'inquiète un peu. Un manutentionaire me dit, dans vingt minutes c'est vide. J'ai comme un doute là. Malgré çà, à 14h40 je m'en allais.   

J'appelle mon chef, qui me dit de ramener le container, et d'aller en sortir un autre à l'Europe. Mais comme il faut quatre heures de route, ça va être short. Je me vois déja dormir tranquille toute la nuit et récupérer mon container demain matin, pour le vider dans l'après-midi et rentrer à la maison.   

La réalité est toute autre. Il faut rouler. J'arrive dans un dépot privé à 18h45, ils arrêtent les receptions à 18h50. Je passe, pour vider le container. Puis je téléphone à l'affréteur. On me donne les coordonnées du container à prendre, mais ce n'est pas sûr que je vais le sortir.    J'arrive juste avant 19h, les barrière sont ouvertes. Il y a encore la queue pour aller zone 4. Il parait que certains sont là depuis 16h30. Je fais ma commande, et je vais zone 2; Comme l'autre fois, je suis servi de suite. A 19h08, je sort du terminal. J'ai un petit container (20 P), mais lourd. D'après les documents de douane, il y a 21 tonnes, donc faire gaffe dans les virages.   

Ensuite, je vais au centre routier, pour les papiers. J'y mange, et j'y dors. Demain mon rendez-vous à Nantes est à 10h. J'ai juste le temps d'y aller. Donc 19h35 plus 9h, c'est à 4h35 que je dois repartir demain matin.

Livraison à Orléans. Laborieux la nuit.

Evreux, de la pluie encore et toujours.

Vendredi 22 juin

Le réveil sonne à 4h24. Je sais qu'il faut se lever, et sans trainer. A 4h35 pile je démarre la bête, et on s'en va  Bien sûr pas de café, c'est comme d'hab. le rasage et le lavage du chauffeur, ont eu lieu hier soir. il y a encore de la pluie. Enfin, des averses.   

Mon container est lourd, c'est sûr. C'est la première fois que j'en ai un petit en position centrale sur ce chassis. Une fois lançé ça roule bien, mais le tracteur secoue un peu sur les mauvaises routes.    Arrêt pour le petit-dèj au Guilberville, vers les 6h20. Je ne reste pas longtemps, juste le temps de faire une coupure d'un quart d'heure. D'après mes calculs, comme mon client est dans la banlieue sud de Nantes, il va me falloir 5 heures de route pour y aller. Donc une coupure de 45 minutes à faire. J'ai fais celle de 15 minutes, et je compte faire celle de 30 minutes à la station Shell juste avant Nantes. Ce qui me ferait arriver vers les 10h15, au lieu de 10 heures. Donc petit retard, mais pas de quoi fouetter un chat.   

En ressortant de Guilberville, il y  a sur l'autoroute une grande descente et automatiquement une grande côte à suivre. La descente je la fais à 90, et pas sur la voie des véhicules lents. D'ailleurs je suis étonné de voir beaucoup de camions emprunter les voies pour véhicules lents, alors qu'ils roulent à 90 ou même 80. Sachez que pour le code de la route, cette voie est réservée aux véhicules ne dépassant pas 60 km/h en palier. Donc ne soyez pas surpris de vous faire "coincer", derrière un camion qui monte à 30 à l'heure.    Bref ce petit intermède pour vous dire qu'un camion de chez ATC, un breton avec un container comme le mien, m'a suivi dans la descente, mais dans la montée, il me grattait petit à petit. Il avait un Volvo 460. Puis dans le faux-plat en arrivant vers le haut, je me suis fait larguer comme une merde.   

Ensuite traversée de Rennes rien à signaler. Toujours quelques averses. J'arrive alors à quelques kilomètres de la station, et aussi à 4h26 de conduite. J'étais content, car j'avais calculé juste. Manque de chance, il y avait un bouchon au loin. Merde!!!  J'avise alors la sortie qui était à mon niveau et je fais comme les autres voitures, je sors, pour prendre l'ancienne nationale, qui faisait Rennes / Nantes. Cela aura le mérite de me rappeler quelques souvenirs. Premier parking, je m'arrête pour la demi-heure de coupure. Seulement là, pas de toilettes, pas de café, rien quoi, la campagne.   

Après avoir dormi un peu sur le volant, et appeler l'affréteur que je serais un petit peu en retard, je redécolle. Pas pour aller loin. En effet, sur cette route il ya avait aussi un bouchon,  du cette fois à des travaux. Devant l'affluence de la circulation, ça bloquait. Le pire, c'est que cette route longeait par endroit la voie express, et que maintenant, cela roulait très bien sur la voie express.    Ensuite je fais le tour de Nantes, et j'arrive enfin chez le client, avec 45 minutes de retard. Personne ne dit rien, mais je m'aperçois qu'il y a 5 containers devant, dont celui qui m'avait doublé ( on avait donc le même chargement ), et que tous étaient en retard à cause des bouchons. En fait il y avait eu un accident et voila le résultat.   

Après contrôle de leur labo et dédouanement, on a vidé un par un. Ca allait vite quand même, malgré la pluie. Le gars sur le Fenwick était trempé, mais il a vidé. J'étais le dernier de la série, et j'étais vide à 12h45. Heureux.    Ensuite je remonte direction Rennes, à la Total qui est la station en face de celle où je devais m'arrêter ce matin. Vite fais j'avalle un steack frites et c'est reparti sous la pluie. J'arrive à Janzé dans un dépot privé pour laisser mon container.    Comme convenu, j'appelle l'affréteur, qui me souhaite de bonnes vacances. Enfin on approche, il ne me reste qu'à rentrer à la maison.   

17 heures. C'a y est j'arrive. C'est presque les vacances. Les valises sont prètes, mais il faut attendre que Madame Pat aie fini son travail, soit demain après-midi. Pour ne pas perdre la main, je vais quand même faire mes paperasses demain, comme d'hab.    Donc la semaine prochaine, pas de carnet de bord. L'embauche est prévue pour mardi en 8, soit le 3 juillet. Juste un grosse semaine, et les prochaines? Je n'en sais rien, mais ce sera dans longtemps.

Gros bouchons avant Nantes.

Pluie sur la tengenziale de Nantes.

Pluie pour vider le container.

Encore de la pluie pour revenir vers Rennes

Samedi 23 juin

Dimanche 24 juin

Lundi 25 juin

Mardi 26 juin

Mercredi 27 juin

Jeudi 28 juin

Vendredi 29 juin

Samedi 30 juin