Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Aout 2007

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Mercredi 1

Aujourd'hui, c'était la grasse matinée. je suis parti à 7h10pour arriver quelques minutes plus tard au terminal de Normandie. Il y avait juste trois camions devant, c'est tout. Mais le temps que je vais au bureau, une demie-douzaine de dockers sont arrivés en camions. Comme ils sont prioritaires, il m'a fallu attendre. Mais ce n'était pas méchant. Ensuite je me placé à l'endroit désigné. Dans ce quartier du terminal, il n'y avait qu'un camion de docker à coté, personne d'autre. Lui attendait pour avoir un container et moi pour en enlever un. Je vois alors au loin arriver un cavalier avec un container. Je me doute que c'était celui du docker, je replonge dans ma lecture. Puis j'entends un gros boum, mon camion est secoué dans tous les sens. J'ai eu peur, car pour moi, c'était le gars qui me mettait un deuxième container par dessus le mien. Je saute de la cabine en vitesse. En fait non, le cavalier que j'avais vu mettait son container sur mon voisin. Seulement il y avait un deuxième cavalier qui était arrivé de l'autre coté et qui enlevait le mien normalement. Ca m'a fait drôle car je ne l'avais pas vu arrivé celui là.   

Ensuite je file au terminal de l'Europe, pour prendre une autre boite, mais pleine de chutes de tabac. Là cela n'a pas posé trop de problèmes, en une petite demie-heure j'étais parti.   

Direction le centre routier pour récupérer les papiers de douane, un café et hop je roule. Mon RdV était pour 13 h près du Mans. Je suis arrivé à 11h30. Il y avait un autre container qui était en retard, qui avait repoussé son RdV, mais qui n'était toujours pas là. J'ai donc pris sa place à quai. Mais les gars n'ont commencés qu'à 13h. Trente minutes après j'étais vide.   Il faisait chaud, ciel bleu et soleil, vivement cet hiver. Je remonte ensuite au Havre. En cours de route un petit quart-d'heure de coupure et pour 16h45 j'étais à l'entrée du terminal de l'Europe. Bloqué, non pas par les camions, mais parceque le container que je devais prendre n'était pas validé. Ce sont les bureaucrates des compagnies maritimes qui n'avaient pas fait leur boulot. Du coup je perds une bonne vingtaine de minutes. Mais comme il n'y avait pas beaucoup de monde, ce n'est pas important.   

Donc je vide, et je recharge une belle boite toute verte. Re papiers au centre routier.   

Vous vous demandez: " Mais où va t'il aller?". Très bonne question.   

Je vais dédouaner à Trappes (78) dans la banlieue de Paris, et je vide à 14h dans un château près de Chateauroux (36). Oui dans un château, il parait que c'est un couple d'Américains qui l'a acheté, et ils doivent  recevoir 14 containers grand volume qui contiennent leur déménagement. Je ne sais pas ce qui m'attends demain, mais je crois que ça va être du spécial.   

Bon comme il me restait une heure et des brouettes de conduite à faire, j'ai pris l'autoroute direction Rouen. Je comptais manger à Maison brulée, mais une fois sur place, c'était fermé. Du coup j'ai échoué sur un resto d'autoroute un peu après Rouen.   

Petite anecdote, j'ai eu le résultat de l'évaluation comptable du premier semestre de la société. Il y a un bénéfice pas dégueu pour les 6 premiers mois. J'attends d'être rentrer pour avoir le détail, mais ce soir je sens que je vais bien dormir.

Autoroute Le Mans Bernay.

Putain de tracteurs, mes heures tournent.

C'est la moisson.

Jeudi 2

Hier soir, après avoir écris mon carnet de bord de la journée, j'ai cherché sur internet le château en question. J'ai eu le droit à l'historique, les photos etc. Puis j'ai fait une recherche sur le nom du destinataire. A ce nom, je trouvais un ressortissant Russe, ayant émmigré aux Etats-Unis et ayant l'intention d'habiter en France. Le type en question est un Sculpteur et peintre de renommé mondiale.       

Ce matin, après avoir bu un café dégeulasse sorti d'un distributeur, je m'en vais. Il est alors 5h55. Vers 3h du matin il y a eu un peu d'orage, j'ai du refermer le toit ouvrant. Direction Paris, ça roule un peu malgré l'heure matinale. En arrivant près de la capitale, je bifurque à droite direction la RN 10. Trappes n'est pas loin, mais le carrefour avec la 12 venant de Dreux et la route de Versailles, à été repensé et refait. Il est vrai que mes derniers passages datent un peu.   

Grâce au Gps j'ai pu aller directement dans la rue du transitaire en douane. Je ne reviendrais pas sur la fonction d'un Gps, mais je me voyais mal frapper à toutes les portes à 7h du matin en demandant mon chemin. Bref à proximité de ma rue, je vois toute une floppée de camions bennes des deux cotés de la rue. Je suppose donc qu'il y a un bistrot pas loin. Exact. je vais donc garer mon camion devant les bureaux, il est un peu plus de 7h. J'ai alors le temps de prendre un petit-déjeuner.   

A 8h un homme arrive au camion, et me demande mes papiers de douane. J'ai juste le temps de nettoyer mon pare-brise qu'il revient en me disant que c'était bon pour la livraison. On discute un peu et j'apprends qu'en fait je suis le 18eme et avant dernier container de ce déménagement. Hé bé, couillon!!!!    Donc vers 8h15, je reprends la route. Entre Trappes et Ablis, il n'y a que des travaux. La route est en train de passer en quatre-voies. C'est triste pratiquement partout où je passe, je ne trouve plus mes points de repaire, ni mêmes mes souvenirs. Le pire étant la place des Jacobins au Mans, où il y avait le resto de la mère Vallée. Je sais qu'elle doit être décédée la pauvre, mais tout le quartier avait du être rasé, je ne reconnaissais plus rien non plus là bas.   

Je prends mon temps pour aller à Chateauroux. Il y a de la circulation, essentiellement des touristes. Car depuis Ablis, j'avais rejoint l'autroute vers Orléans. Après Vierzon je m'arrête manger dans le camion. Mais c'est pareil plein de voitures et de caravanes garées n'importe comment. De préférence sur les places des poids-lourds, c'est plus facile.    Donc dans l'histoire, j'arrive vers 13h au fameux château. Avant de m'aventurer dans le parc, je vais voir le gardien qui me confirme qu'il faut y aller. Il y a des ouvriers, plein de monde. L'équipe de déménageurs étant à la pause casse-croute, j'attends un peu.   

En fait le château est en complète rénovation. Ayant visité un peu, je m'aperçois qu'il y a du boulot à faire. 18 mois de travail de prévu.    Durant le temps du déchargement, j'ai pu voir madame et Monsieur. une allure bizarre, vraiment pas ce que j'attendais. Ce serait du genre un peu hyppie de mai 68.  J'ai eu l'occasion de discuter un peu avec la femme. En fait elle, est américaine. Mais elle parle couramment l'américain ( normal ), mais aussi le français et le russe. Je n'ai pas posé de question, du genre " combien vous vous faites de salaire par mois". Car je ne sais pas d'où ça vient, mais entre le château, les 28 Ha de parc, les maisons et fermes autour, la rénovation du site et les 19 containers de déménagement, il y a en pour un bon paquet d'Euros. Cheval en bois du 18eme, des tables en marbre, des blasons d'époques, etc... Ce serait dingue de faire la liste.   

Quand je suis reparti vers 15h30, le dernier container était là, conduit par une femme en Scania. J'ai alors repris la route de Loches. Comme il y a deux jours, j'ai passé par Bléré pour pouvoir faire mon plein près de Tours. Chez Leclerc prix coutant sur les carburants. C'est toujours bon à prendre.    

Ensuite je continue jusqu'à l'aire de Sargé Le Mans. Je pensais aller plus loin, mais au niveau des heures, j'en avais déja fait pas mal. J'ai donc mangé à l'Arche, tout seul, tranquille. Du coup je vais dormir là aussi. Enfin, si ce putain de frigo espagnol sera parti, j'en ai plein les oreilles. Marre des frigos du sud............... de l'Europe.   

Demain normalement, je vide ma boite au terminal de l'Europe, et je reprends une je ne sais où, pour rentrer à la maison.

 

 Travaux sur la RN 10.

Arrivée au chateau de Chamousseau

Devant le château de mon jardinier.

Vendredi 3

Encore un lever à 5 h. Mais ça ne va pas durer, cet hiver, ce sera beaucoup plus dur les levers matinaux.  Donc petit-dèj à la station Carrefour de l'autoroute et hop au boulot. Il y a du brouillard, mais comme il n'y a pratiquement pas de circulation, cela ne pose pas de problème. En 150 km d'autoroute, j'ai doublé trois camions et vu sept ou huit voitures.    Au relais de Bretagne à la sortie de l'autoroute près de Bernay, je m'arrête pour me laver et reprendre un autre petit-dèjeuner. Ensuite sur le bout de route qui m'emmène au pont de Normandie, je trouve encore ces sempiternels tracteurs agricoles qui n'avancent à rien. Impossible de les doubler dans le brouillard.   

J'arrive quand même vers 8h30 au terminal de l'Europe. J'appelle mon affréteur qui me donne les instructions pour reprendre un container sur place. manque de pot, si celui que je dois laisser vide peut rentrer, celui que je dois reprendre plein, lui n'existe pas sur le terminal. Le gars du bureau fait une recherche sur le port entier avec le n° du container, il est prêt  à sortir au terminal de France. En fait j'ai eu un mauvais renseignement.   

Une fois vidé ma boite, je vais au centre routier, qui est à proximité, pour donner mes papiers. Puis je vais donc au France. Pas trop de monde et j'obtiens ma boite en une petite demie-heure. C'est alors que je prends le chemin de la Bretagne, enfin.   

Il fait chaud. j'arrête à la Esso avant Caen, il est 11h30. Le parking est rempli de "doryphores". Vous savez, ces êtres humains qui vont chercher le soleil des plages tous les mois d'aout. Bref c'est le bordel sur le parking.    Ca roule beaucoup en direction de mon pays. Une fois passé Rennes, je comptais m'arrêter à la Total faire une sieste. Mais là aussi le petit parking est complet. La température est de 28°, je continue et je trouve un parking où dormir un peu.    Un bon quart d'heure plus tard, je m'en vais, et j'arrive vers les 16h30  à la maison.   

A peine arrivé, le boulot continue. Je regarde une partie du courrier, le fameux bilan, et j'appelle à la mairie pour prendre un RdV lundi matin, afin d'étudier l'achat d'un terrain en zone industrielle. Mon container actuel est pour St Nazaire (44), lundi à 13h30.

Brouillard quand tu nous tiens.

  Vas-y doubler ça, tiens.

Vue du haut du pont de Normandie.

Antivol anglais sur camping-car. 

Samedi 4

Dimanche 5

Lundi 6

Début de semaine pas trop stressant. Ce qui m'a permit de digérer les saucisses grillées de Jack Sélère. Mon Rdv pour vider à St Nazaire était à 13h30. Malgré tout je me lève à 6h45, et je prends mon café tout seul. Je fais un peu d'internet et à 8h15, je vais accrocher ma remorque. J'ai un autre Rdv, à 9h, avec une dame de la communauté de commune, pour etudier l'achat d'un terrain en Zone industrielle. J'en ressort pas longtemps après, avec des plans et des papiers sous le bras. J'avais aussi besoin de passer à la banque, pour des signatures. Le Directeur étant en vacances jusqu'au début septembre, la demande de financement attendra.

Donc je remonte dans le camion, et je vais compléter mon réservoir de gas-oil chez Leclerc à Pontchâteau. Ensuite je pousse un peu plus loin pour aller faire laver le camion. Bonne nouvelle, le prix du lavage est moins cher qu'avant. Mais c'est essentiellement dû au fait qu'il n'y a que le chassis à laver sur la remorque. Avant il y avait la bâche de la taut, plus maintenant.   

Puis je file chez mon client, qui est en fait un grand entrepôt qui stocke pour des centrales d'achat. Il est alors 11h30. J'arrive juste au moment où le container précédent est fini de vider. Pour vider ils font déposer le container sur la cour. Bizarre, alors qu'il y a des quais. Donc un chariot remet le container du collègue sur son chassis et dépose le mien par terre à la place.   

Les gars partent manger, ils reviendront à 13h15. Moi, j'ai mon casse-croûte, et j'attends. Ce sont des cartons de fringues, en vrac évidemment. J'en sors de là bas à 16h15. Finalement ce n'est pas fatiguant d'attendre, mais qu'est ce qu'on s'emmerde.   

Je reprends la route du Havre. Il fait beau mais la journée touche à sa fin, et la lumière décline. Je mange à 19h au relais du Mt St Michel, et j'en profite pour faire une coupure de 45mn. Ensuite c'est direct le centre routier du Havre, où j'arrive à 22h. Enfin à 21h58 exactement.   

Comme j'ai attendu plus de 3h cet après-midi, je rajoute 9h ce soir, ce qui me fait 12H. Demain je repars à 7h. Je laisse mon container vide au terminal de France et j'en reprends un autre plein pour être à 15h demain à Orléans. C'est faisable.

Dépose du container pour le vider

J'attends comme un con

  Pont de Normandie au crépuscule

Mardi 7

L'heure c'est l'heure. Donc pour 7h je commence ma journée. Je vais direct au terminal de France. Je passe les barières grâce à mon badge. Arrivée au bureau d'entrée, il faut demander un n° de référence quand on rentre un container vide. C'est là que les ennuis commencent. Mon container ne doit pas rentrer ici. Pourtant je l'avais pris plein ici vendredi. C'est à ce moment là que je réalise, qu'au téléphone hier soir, on m'avait dit de le laisser à L'Europe. Donc il me faut ressortir de là.   

Je vais ensuite à l'Europe. Une fois les démarches éffectuées, je n'attends pas, il n'y a personne devant moi. Dès que le container est déposé, il faut retourner au France chercher un plein. J'ai donc perdu mon temps et perdu mon tour. Je ressorts du France vers 9h. Je cours ensuite au centre routier pour récupérer mon T1, et un sandwich pour midi.   

Mon RdV étant à 15 h à Orléans, j'ai tout de même de la marge. Je prends le pont de Tancarville, puis l'autoroute jusqu'à Rouen. Rien à signaler. Je passe le carrefour de Nonencourt, et un peu avant Dreux, j'arrête à la Total, pour déguster le casse-croute du centre routier. Puis je reprends la route.   

En arrivant à Orléans par l'autoroute, je suis tellement occupé à voir un camion italien qui me double à au moins 110 ( sans déconner, c'est vrai ), que je passe devant ma sortie sans réaliser. Du coup je prends la prochaine à 5 km et je reviens. Pour 13h45, je suis au centre routier d'Orléans. Mon client est à 200 m. J'y suis allé deux fois déja. Mais il faut arriver juste à l'heure, sinon, on est refoulé. J'ai donc le temps de me raser et de m'offrir un café.   

A 14h30, je me pointe à la barrière. On me laisse rentrer, mais c'est pour me garer juste après. Il faut revenir à 15h, voir la garde. Puis je vais à la réception, où on me donne un N° de quai. Il est 15h30 quand on commence enfin à ma vider. Ce qu'il y a de vraiment bizarre, c'est que sur le T1, il y avait écrit "vêtements", et le container était remplis de cafetières électriques. Bon moi ça ne me regarde pas.   

A 17h30 je suis vide. J'appelle mon affréteur qui me dit que je charge demain à 10h, près de Pouancé, entre Laval (53), et Chateaubriand (44). Ca marche, sauf que c'est à charger dans une forêt, et que ce sont des troncs d'arbres. J'ai un N° de téléphone belge à appeler demain matin, pour savoir où exactement il faut aller. Je sens qu'il va y avoir du sport demain.   

Du coup je prends la route du Mans, en passant par Morée. Pour 20 h je contourne Le Mans par l'autoroute et je prends la nationale direction Laval. Je m'arrête à mi-chemain dans un vrai relais routier, qui heureusement est ouvert. Le temps est mauvais. Le pull-over nest pas superflu, il pleut et il y a de l'orage. Le camion avait été lavé hier, mais je sens que demain il va être aussi dégueulasse qu'avant. Si en plus je dois faire du moto-cross avec, demain en forêt........

Vue du pont de Tancarville

Entre Orléans et Le Mans

Mercredi 8

Encore une journée pas facile. Après une bonne nuit de sommeil, je me lève tranquille à 7h30. Petit-dèj, etc... Pour 8h, j'appelle le n° du belge qui doit me charger. Premier déboire, je ne peux pas appeler à l'étranger avec mon téléphone. Comme j'étais sur la route de Laval, j'appelle ma femme pour lui demander le n° des clients Orange. Une fois à Laval, j'arrête dans un resto, et j'appelle le service client. La dame au téléphone fait la modification des abonnements au téléphone, mais elle me dit que ce sera éffectif dans une heure. Il est déja 9h. Je vais prendre un café et je demande si on peut téléphoner. C'est non, soi-disant qu'ils n'ont pas de téléphone. Bande de c...   

Je reprends la route et j'arrête à 9h45 à l'entrée de Pouancé. Le téléphone est débloqué et j'ai le belge en ligne. Je lui donne ma position et il me dit d'aller dans un petit bled de l'autre coté de la ville. J'ai du mal à comprendre, c'est sans doute un Flamand, car il a un accent à couper au couteau.   

Je file au lieu de rendez-vous, pour 10h. J'attends. Je suis à la sortie du village à l'entrée de la forêt. Le gars me rappelle, et il me dit qu'ils arrivent. Vers 10h30 je vois un camion arriver, c'est un autre container de mon affréteur. Lui il a un papier qui lui dit que le lieu est à la sortie de la forêt en face d'un mémorial. Donc on continu tous les deux. Quelques kilomètres plus loin, on trouve le mémorial sur le bord de la route et en face un gros tas d'arbres abbattus. C'est là. Cinq minutes plus tard, le Belge arrive en voiture, suivi d'un 510 Daf en 6x4 avec une grumière derrière. le camion est Belge aussi. C'est dingue que ce soit eux qui viennent charger les camions à l'autre bout de la France. Comme si les Français ne peuvent pas le faire, ni vendre du bois aux Chinois.   

Bref en une demie-heure mon container est chargé. Les parois ont pris des chocs sur les cotés. Je comprends pourquoi on transporte des boites bien cabossées de temps en temps. Ensuite je repars vers Chateaubriant (44), étant donné que je suis à une dizaine de kilomètres de là. Puis Rennes et l'autoroute vers Caen et Le Havre. Tout le long de la route, il y a des côtes. Mon Stralis rame, c'est le moins que l'on puisse dire. Il doit bien y avoir 30 tonnes dedans c'est pas possible.   

J'arrête à l'aire du Mt St Michel faire la coupure, et à 17h je suis au terminal de France, enfin. J'attends près de 45 minutes, avant qu'on daigne prendre mon container. Ces temps çi je n'ai pas beaucoup de chance, je vois des types attendre dix minutes, moi c'est une heure à chaque fois.   

Pour 17h55 je suis au terminal de l'Europe pour recharger. Il n'y a pas grand monde, j'arrive zone 3, il y a 4 camions. Pendant 45 minutes il n'y a pas eu un seul container de bougé, merci les dockers. Puis d'autres camions sont arrivés. Des cavaliers aussi, et moi comme un con, j'ai été servi le dernier. J'en ressors à 19h10. Je me dépêche pour aller au centre routier, car j'ai un chèque à récupérer. Mais devant le pont rouge, j'ai le droit au feu rouge. Coincé là encore un quart d'heure. J'arrive au bureau 19h30 passée, c'est fermé. Tant pis pour le chèque on verra demain.   

Je mange au centre routier en vitesse, et à 20 h je repars. Normalement je vide à 9h demain à Baud (56).  J'arrive au Guiberville près d'Avranches, à 22h. En repartant demain, à 7h, je ne pourrais pas faire les 240 km restant en deux heures. je compte donc arriver à 10h, soit avec une heure de retard. Merci encore les dockers.   

Cerise sur le gateau, ce soir je m'aperçois que le verre de ma montre a non seulement cassé, mais il a carrément disparu.

En arrivant sur Laval

Chargement du bois

Jeudi 9

Après 9h de coupure, je repars. Il est 7h02. Une petite brume recouvre les rétros. Il suffit d'allumer les résistances pour que la buée s'en va. Sur le pare-brise, un coup d'essuie-glaces de temps en temps et ça part. Sur les vitres de coté, par contre on ne peut rien faire. Descendre celle de gauche ne sert à rien. Quant à celle de droite qui est devant le rétro, elle est fixe. Bon on va faire avec, il n'y a pas le choix.   

Ce matin, pas de pause café en route. J'arrive chez le client, à 10h02. Je n'avais pas prévenu que j'étais en retard, mais j'ai bien fait, car c'était un transporteur qui fait de l'entreposage, et personne n'était au courant de ma venue. Finalement je me mets à quai, et c'est un complet d'outillage "Made in China" sur palettes.    Vers les 11h je suis prêt. Je dois laisser une fois de plus mon container vide chez ATC près de Rennes. Puis la suite tombe comme une sentence. Je comptais rester dans le coin et recharger demain pour partir lundi. Manque de chance, je dois ensuite aller à Bazouges (35), près de Fougères prendre un autre container vide et charger du bois demain matin près de Laval. Ce qui me fera un autre tour du Havre à suivre. C'est aussi de la recette en plus, il faut l'avouer.   

Une fois reparti de Baud donc, je m'arrête quelques kilomètres plus loin au "Bon vallon", pour prendre un sandwich. Sur le milieu du parking trône tel un totem, un chef-d'oeuvre d'un routier que je vous ai pris en photo. En arrivant sur le terrain blanc et clair, on ne voit que çà.   

Puis je vais à Ploermel faire mon plein dans un Hyper U. J'arrive vers midi 20, car la dame me dit qu'elle ferme à la demie. Puis je m'en vais sur un parking manger vite fait. Pour 14h03 j'arrive chez ATC. je vois toujours le même gars. Cette fois encore il me dit bonjour, et me serre même la main. Je vous l'avais déja dit précédemment, on va finir par se faire la bise. Il m'enlève ma boite et je file à Bazouges.   

Je commence à être un peu connu là bas. Mais en bien je pense. C'est une petite structure d'une quarantaine de camions. C'est même le patron, en chemise blanche qui monte sur le Fenwick et qui me mets mon container vide. Il est vrai qu'il fait partit de l'ancienne génération, la mienne. Celle où on a pas peur de faire des heures et de travailler.   

Ayant reçu sur place le fax de l'agence du Havre, j'ai donc confirmation que je charge dans un bois près de laval à 8h demain matin. Là encore il faut appeler un téléphone belge. Il se trouve que c'est le même n° qu'avant hier. Donc je vais sans doute revoir les deux cocos belges.   

Je vais donc tranquillement au relais routier "l'international", qui est un peu avant Laval. D'après le Gps, je suis à 6 km du point de rencontre. Tiens, tant qu'on y est, petite vacherie de ma part aux détracteurs du Gps. Comment faire pour trouver mon adresse? " Près de la forêt de Concise, RdV à l'entrée de la forêt sur la grande place le long du chemin forestier". On croirait une énigme de la carte au trésor à la télé. Voila à qui je vais demander ma route? Aux chevreuils? aux lapins?   

Je vous laisse réfléchir et à demain.

Arrivée en Bretagne

LES OEUVRES DES ROUTIERS 

Sens de Bretagne patrie du tracteur pulling

Ca n'avance pas et ça pue

Vendredi 10

A 6h45 mon réveil sonne. C'est qu'on y prend goût à dormir longtemps. Mais il faut se lever. Café etc... Je reprends la route vers Laval. En arrivant en ville je prends sur la droite et quelques kilomètres plus loin, il y a la forêt. Mais par où entrer là dedans? Mystère. Je continue  un peu. Il y a bien quelques maisons, mais personne autour. Une auberge, mais fermée. A un carrefour je vois une voiture qui évidemment s'arrête pour me laisser la priorité. Je pile et je vais voir le gars. Il est du coin, et par rapport à mon plan, il se repère, mais ne voit pas où il y aurait la fameuse grande place.   

Il me dit alors, " Je ne vais pas vous laisser en plan, faites demi-tour et garer vous à l'auberge, on va aller voir en voiture ". Chose dite, chose faite, il m'embarque. Plus loin il y a la seule entrée dans la forêt. Un petit chemin de ferme, dans lequel je n'aurai jamais osé rentré en camion. En voiture ça passe. On fait deux kilomètres et on trouve une clairière avec un carrefour de routes forestières, 5 routes, laquaelle prendre? Il continue tout droit encore un bon kilomètre, puis on commence à voir des troncs sur le bord du chemin. Ensuite une voiture......belge. Ouf c'est bon, c'est là. On descends, on va voir le Belge, c'est bien le même que l'autre fois. Il nous explique que le camion est parti faire demi-tour plus loin et que les troncs ne sont pas rangés, ni triés.   

Mon sauveur me ramène en voiture, et après moults remerciements, je le laisse repartir. Merci encore Monsieur, ça fait chaud au coeur de voir des gens comme çà.   

Je reprends mon camion et je m'engage doucement dans le chemin. Les branches frottent de tous les cotés, mais ça passe. Arrivé sur la petite place, je dois faire demi-tour, prêt à repartir et attendre. Je ne suis pas tranquille, car il y a des endroits de terre meuble, à éviter. Mais j'arrive du premier coup. Je suis fier de moi.  Il est 8h10, j'attends. Je sens que je ne vais pas partir de bonne heure. Il faut que les gars chargent leur camion tout le long du chemin, et qu'ils viennent ici me charger.   

Enfin, il fait beau, je suis au calme, pas de moteur de frigo à tourner à proximité, la nature, le bonheur quoi!!! J'en profite pour commencer mon carnet de bord de la journée. J'ai à peine le temps de finir ce qui est écrit plus haut, que j'entends un bruit de moteur dans la forêt. Déja? Oui, j'entends le 105.510 Daf qui arrive. Sa remrque est pleine de troncs d'arbres. Ca été vite alors. Le gars fait ses maneuvres sans se soucier de la vase et se mets en travers derrière moi. Le principe du chargement, je commence à connaitre. Mais cette fois il n'abime pratiquement pas mon container. A la fin le " chef " me demande, si je vois d'autres containers de leur expliquer où il faut venir. Problème, je ne vois pas d'autres containers. Ils en attendent trois autres avant midi, et après ils rentrent en Belgique......... une fois.   

Il est 9 h pile quand je repars, je n'en reviens pas. Heureusement peut-être que ce sont des Belges, sinon avec des Français, je serais encore à attendre qu'ils arrivent (je suis méchant, mais réaliste aussi).     Je passe donc par Laval, puis Fougères, afin de rejoindre l'autoroute de Caen. Cette fois il y a certainement moins de poids que mercredi. Plus près des 22 tonnes que des 30, mais il y a la dose, une fois de plus.    

Je m'arrête à l'aire du Mt St Michel, pour acheter un sandwich Total  au pain suedois. Bof, ça casse rien. J'étais le seul camion ou presque sur le parking, qui est envahi de voitures et de caravanes. Les gens se mettent n'importe où, n'importe comment. Le type même des beaufs en vacances, Moi d'abord, les autres démerder vous. Idem autour de la machine à café.   

Puis je repars vers Le Havre. Il y a beaucoup de circulation. c'est pénible, mais vu le poids que j'ai, je ne double pas beaucoup. Par contre quand j'ai l'occasion de doubler, il n'y a pas de reprise. Enfin j'arrive au terminal de France à 14h. Sur le parking je vois l'arrière d'un chassis nu de marque  "Le Cinena ". C'est un collègue breton qui vient d'acheter le premier chassis arrivé en Bretagne. Je vais le voir et on discute de tout. Il est bloqué là car le container qu'il doit prendre n'est pas enregistré dans l'informatique. Le mien l'est et celui que je dois sortir aussi. Une demie-heure plus tard, je repars avec un autre grand container China Shipping, tout neuf. Dedans je ne sais pas ce qu'il y a mais s'il y a 2 tonnes c'est un maximum. Je ne le sens pas sur la route. Les côtes se montent comme s'il était vide. Ca compense les chargements de bois.   

Une petite coupure avant Caen. C'est vrai que ça roule beaucoup. Pour 20h29 je rentre dans la cour de la maison, après avoir décrocher la remorque dans la zone artisanale. Ouf vivement une bonne douche et au lit.

attente du chargement 

Ca va commencer

Et hop! il est rendu au fond

Ce n'est pas large et ça frotte de partout 

Samedi 11

Dimanche 12

Lundi 13

C'est reparti pour une courte semaine. J'arrive tranquille chez mon client près de Saint Nazaire (44), pour 7h35. C'est ouvert, mais il y a un camion en train de charger. Je me présente à la réception à pied. Le gars me voyant arriver, me demande si j'amène un container. En entendant çà, je me dis que ce doit être bien ici ma destination.   

J'attends donc 8h10, que l'autre camion s'en va, puis je me mets en place. Une fois les portes ouvertes, je vois enfin ce que j'ai dedans. Des grands rouleaux de mousse isolante. C'est bien léger tout çà vu la maniière que c'est vidé. Une demie-heure plus tard, je suis parti.   

J'appelle mon affréteur qui me confirme qu'il faut ramener le container chez ATC près de Rennes. J'y vais donc pour 11h00. Je retrouve toujours le même type là bas. Maintenant que l'on se dit bonjour, nos problèmes sont de l'histoire ancienne, on ne reviendra plus dessus. Petite anecdote, le temps que je déposais mon container chez eux, un de leur camion, un Scania, se viandait dans un virage près de Vannes. Le conducteur qui avait 18 ans, devait être un novice qui avait été surpris par un virage à gauche en devers. Mais je ne l'ai su que le mercredi dans le journal.   

Bon je file ensuite à la Total de Rennes pour manger mon sandwich. Sur le parking, pas un chat. Je me sens seul.    Je prends un autre container chez Aubin à Bréal. C'est alors que je vois un "collègue" du 27, qui doit lui aussi charger pour le même client que moi à Quimperlé, demain. Il m'a demandé si il y avait des resto par là bas ouvert cette semaine.    Une fois ma boite sur mon chassis, je rentre à la maison tranquille.

Total à Rennes parking vide

Mardi 14

Ayant un RdV à l'usine de papier pour 8h, je me lève à 5h. Je vais donc près de Quimperlé. Je zieute en passant le prix du gas oil dans différents endroits de façon à bien choisir quand je vais faire le plein au retour.   

Avant Quimperlé je m'arrête prendre un café dans un resto. Je vois  le "collègue" d'hier, qui a donc trouvé le resto ouvert. Lui va charger dans un dépot juste à coté. Moi je dois traverser la ville pour aller à l'usine. Il peut des cordes le temps du chargement. Mais à 9h je partais.   

Je passe devant le dépot où l'autre camion devait aller, mais personne, il doit être déja reparti.    Je passe aussi chez Fraikin à Lorient pour faire changer une ampoule de code. J'en profite pour en prendre d'avance au cas où. Puis je fais mon plein chez Elf à Brandérion.   

C'est sous des torrents de pluie que j'arrive à la maison vers 11h. Sur la route, ce n'est qu'un défilé de caravanes et camping car. Les gens rentrent sans doute chez eux. Tant mieux.    Petite journée, c'est déja fini. 

Beau temps sur le Finistère   

Passage au garage Fraikin

Mercredi 15

repos

Jeudi 16

Aujourd'hui, ça change de note. Debout  à 1h15 du matin. Je sors de la maison, le ciel est étoilé, il ne fait pas froid. Le lever a été un peu difficile, mais bien que m'étant couché de bonne heure, je n'aurais pas du regarder la télé jusqu'à 23 heures.   

2h08, je pars. J'ai 22 tonnes dans le container. Ca tire derrière, surtout que la route n'est pas du tout plate. Mais enfin, il faut faire avec. Pas beaucoup de camions, ni de voitures à cette heure çi.   

Vers 4h15, je passe au niveau d'Avranches, comme par hasard, il recommence à pleuvoir beaucoup. C'est aussi à ce moment que je croise une floppée de voitures et de camions. Avec la pluie, j'en ai plein les yeux et ça me fatigue. Heureusement une vingtaine de kilomètres plus loin ça se calme.   

Vers 6h05, j'ai passé Caen et je me fais une coupure à la BP, à la sortie de la ville. Une petite sieste, un café croissant et c'est reparti. 8h, j'arrive au port. le temps de traverser tout, je suis au terminal de l'Atlantique à 8h15.   

Il n'y avait que 3 camions devant. Juste le temps de défaire les 4 points d'attache du container, je passe à la guitoune. Ensuite je vais à la zone 3 pour déposer ma boite. Sur zone, personne. Le cavalier étant prévenu par informatique, je le vois en m'arrêtant à mon emplacement, me suivre. Je mets le frein de parking et il est au dessus à m'enlever mon chargement. Je vais ensuite à la zone 1 pour récupérer un autre container. Là aussi personne. Je me mets en place et je vois au loin un autre cavalier qui arrive à fond la gomme, avec mon container. En tout j'ai mis un quart d'heure. Super, dommage que ce n'est pas toujours comme çà.    Je vais ensuite au centre routier pour les papiers et pour le café. Puis direction Le Mans. Arrêt casse-croute vers Alençon, sur l'aurtoroute. Mon RdV près du Mans est à 13h30. J'y suis bien avant. un petit quart d'heure d'attente et on me fait mettre à quai juste à coté. Pour 14h15 je suis prêt.   

Il ne me reste que deux petite heures à rouler. Je vais donc au Bretagne près de Bernay. Là je vais dormir, dormir, dormir.    D'après mes renseignements, demain ne va pas être triste non plus, mais c'est un autre jour.

Lever du soleil à Caen

Personne au centre routier du Havre

Vendredi 17

Bon, c'est parti. Debout à 5h30, pour prendre le café. Ensuite je vais au centre routier du Havre, il est alors 6h45 environ. Je décroche ma remorque sur le parking, en espérant que personne ne va me la piquer. Puis je vais dans une rue derrière, où je trouve un chassis de mon affréteur. Je le prends et je vais au terminal de l'Europe prendre un 20 pieds (petit container). Evidemment il faut mettre le chassis en position "court". Ce n'est pas trop compliquer à faire. Personne à l'Europe, j'ai ma boite vite fait, bien fait. C'est du lourd, et tout à l'arrière. Vu la configuration du chassis, voir les photos, c'est vraiment nul pour ce type de container. Le tracteur n'a pas de poids. L'hiver sur la neige, ce doit être folklorique. Bref il ne faut pas acheter ça.    Pour la petite histoire, il faut savoir que ce container est à vider à Yvetot, donc à 50 km du Havre. Le RdV est à 10h. Seulement, le mien que j'avais vidé hier, était à déposer dans un terminal privé qui n'ouvrait qu'à 8h. Le temps de le vider, courrir à l'Europe charger l'autre et faire la route, cela aurait fait trop juste pour être à 10 h chez le client. Donc c'est pour cela, que l'affréteur m'a dit de prendre une de ses remorques. En revenant, il me faudra vider le container vide dans un autre terminal privé, puis décrocher leur remorque. Ensuite reprendre la mienne, déposer mon container et aller dans un terminal chercher un autre pour rentrer.    Bref j'arrive à Yvetot pour 8h30, dans les cas oû!! Les gars me font mettre à quai. Pas évident, car marche arrière à droite, et comme par hasard, il y a un petit puits juste au niveau du quai. Mais les gars me guident. Une fois en place. Ils s'apperçoive que mon RdV est à 10h, et qu'ils attendaient le camion de 8h, qui était en retard. Merde, alors obligé de ressortir du quai.   

Vers 9h, un chef vient me voir, pour me dire de me mettre à quai, l'autre camion attendra, puisqu'il est en retard. Je démarre, et juste à ce moment l'autre arrive. Re merde. Il me passe devant. J'attends donc.    A 10h30, il est fini, et je me mets enfin en place. Le tracteur patine, car la remorque est en travers et il n'y a pas assez de poids sur l'avant. C'est vraiment une merde ce genre de remorque. Moi aussi j'ai des cartons de vêtements en vrac, mais des petits cartons. J'espère être vide pour midi. De toutes façons ils ont droit à 2 heures pour vider, ensuite, l'immobilisation est facturée.   

Ca été vite quand même, seulement dix minutes de retard. Bon, je ne vais pas chipoter. Je reprends la route direction Le Havre. Entre-temps, j'arrête pour un casse-dale vite fait. Vers 13h30, je suis chez TCSI pour vider mon container. Ca va vite quand on connait les procédures.    Je file décrocher ma remorque et reprendre la mienne. Elle est toujours là, tant mieux. Je vais donc chez Arnal déposer ma boite et ensuite direction le terminal de France. J'y passe une grosse demie-heure. Il n'y avait pas grand monde au début, mais par la suite c'était la ruée.   

Vers les 15h je repars direction la maison. Je ne suis pas charger bien lourd, environ 5 tonnes à vue de nez, impeccable. Je vais à la Esso juste avant Caen pour faire trente minutes de coupure. Au péage de Dozulé, je compte environ 4 kilomètres de bouchons sur deux files. C'est vrai que ce sont les retours de vacances. Heureusement que c'est dans l'autre sens que le mien.   

Après un café et une patisserie, je repars. Juste à la sortie de Caen, à la faveur d'une légère cote après une bretelle de sortie, je double un frigo breton qui roule en Magnum 480. Le mec sans doute vexé me rattrappe plus loin et me double, mais alors à plus de 90. Je ne vois pas comment cela ne peut pas s'inscrire sur sa carte et son tachygraphe. Il y a des choses bizarre dans le transport routier. Plus ça va, même en roulant à vide à 90, je me fais doubler régulièrement. Et je ne parle pas des citernes d'essence ou de produits dangereux. Maintenant que "Tonton" est décédé, ses camions ne se gênent pas pour rouler pied au plancher. Il y en a un qui doit se retourner dans sa tombe en voyant comment roule ses camions.   

Plus loin, au niveau de l'aire du Mt St Michel, qui est accessible des deux cotés de l'autoroute, je vois qu'il n'y a strictement personne sur le parking, hormis un camion. Bizarre, me suis-je dit, surtout à cette période. Quelques kilomètres plus loin j'ai tout compris. Sur l'autre voie, il y a un camion (français), qui est couché en travers de l'autoroute. tout est en vrac sur la chaussée. Des gars sont en train de transvaser le chargement dans un autre camion. Il y a les flics, la dépaneuse etc.. L'autoroute étant barrée, sur la sortie précédente il y a aussi trois ou quatre kilomètres de bouchon. Je plains les routiers qui devaient être juste en heures et qui comptaient rentrer avant 22h. Heure à laquelle ils n'ont théoriquement plus le droit de rouler aujourd'hui.    Ensuite rien à signaler, pour 20h45 j'arrive à la maison, une fois de plus. Ma femme m'attends............................. heureusement.

Vendredi    Bouchon au péage de Dozulé (14)

 Vendredi      Accident près du Mt St Michel 

Samedi 18

Dimanche 19

Lundi 20

Ce matin, je ne suis pas parti de bonne heure, mais j'ai quand même gagné ma journée. En effet, le départ était programmé pour 8h10. le temps d'accrocher ma remorque, et à 8h40, je suis chez mon client à Vannes.    Le réceptionnaire était seul et il avait l'air étonné d'avoir le container entier pour lui. Une fois ouvert, il y avait des grands cartons sur une rangée de palettes, plaçées dans le milieu et des cartons sur les cotés. Il s'est payé le déchargement seul. A 9h j'étais parti.   

Je suis alors allé chez Leclerc faire mon plein de gas-oil. Puis direction la Mézière près de Rennes. C'est alors que la pluie commença à tomber. De la bonne pluie qui mouille vite et beaucoup. Comme il y avait encore beaucoup de touristes qui rentraient de vacances, c'était le bordel sur la route. A Rennes quelques petits bouchons. Si bien que pour 11h50 je me pointais chez ATC. Vu l'heure je pensais qu'il ne m'aurait pas vidé. Non seulement il l'a fait, mais il m'a rechargé un autre container vide d'une autre compagnie. Je sortais à midi vingt et il y avait d'autres camions de chez eux qui attendaient. A mon avis le gars ne va pas finir de bonne heure.   

Donc toujours sous la pluie, je vais dans la banlieue de Rennes pour charger des balles de déchets de plastique pour Hong Kong. J'y arrive pour 13h. Moi qui comptait être tranquille pour manger mon sandwich en attendant 14h, c'était loupé. On m'a fait peser et hop au quai tout de suite. A 14h je partais. J'ai eu juste le temps de manger quand le gars chargeait.   

Ensuite debout dessus pour vider au terminal de l'Europe. Je vous fait grâce des touristes, de la pluie etc. Gros bouchons encore à Caen. Petit bouchon au péage de Dozulé. Résultat j'arrive à 18h10 au terminal de l'Europe. Une fois sur place pour déposer mon container, je n'ai même pas eu le temps de baisser les suspentions que la boite était partie. Par contre dans l'autre zone où je devais en recevoir une pleine, j'ai attendu une bonne demie-heure. Puis je suis passé au bureau pour prendre un T1. Je suis chargé pour un petit bled près d'Ancenis (44), mais je dois aller faire la douane à l'aéroport de Nantes avant. Que de temps et de kilomètres perdus.   

Je repars donc à 19h20 du centre routier. Une fois passé la Seine il se remet à pleuvoir. Finalement il n'y avait qu'au Havre qu'il ne pleuvait pas, mais il n'y avait pas de soleil non plus.    J'arrive donc à Guilberville, près d'Avranches pour 21h16. Enfin, je vais pouvoir manger. Je devais être à Nantes à 8h, mais ça ne va pas être possible.

Bouchon à Rennes

Pluie en Normandie

Mardi 21

Comme prévu, je pars du relais à 6h15. Rien à signaler, hormis que dans la côte de St Farcy, quelques kilomètres plus loin, je me fais doubler en beauté par un 500 Volvo de chez ATC.   

Vers 8h30 je téléphone à mon affréteur que je devrais arriver en douane à 9h15. Ce qui arriva, d'ailleurs. En entrant sur le parking de la douane, je vois quatre autres containers de la même compagnie que le mien. Je commence à avoir un gros doute. Doute confirmé par le fait que le transitaire attendait les cinq camions pour faire la douane. Parmi les autres camions, il y avait le fameux 500 qui était arrivé cinq minutes avant, pas plus.   

On a attendu une petite heure et comme on vidait tous au même endroit, on a fait le petit train. 45 minutes plus tard on arrivait chez le client. C'était 20 big bags sur palettes par container. Ils ont vidés deux avant midi et puis ils ont repris à 13h30. Moi qui était le dernier, je suis reparti à 14h40.   

Il me fallait ensuite aller déposer mon container à Bazouges, puis aller à Bréal en reprendre un autre. Vu les kilomètres, je n'avais pas de temps à perdre. Plutôt que de couper au travers par les petites routes, pour rejoindre Vitré et Bazouges, j'ai opté de passer par Chateaubriant puis Rennes. La route est plus longue de 10 km, mais il y a plus de voie express. Manifestement j'avais fait un bon choix, sauf que sur l'autoroute au dessus de Rennes, il y avait un accident et donc un méga bouchon. J'ai perdu plus de 20 minutes et gagné beaucoup de stress.  J'arrive enfin à 17H10 pour vider le container et je repars à 17h20. Ensuiite pied dedans encore. Pas question de penser au café.   

Une heure plus tard, 18h20. J'arrive chez Aubin à Bréal. C'est encore ouvert, ouf. On me mets mon container vide. Je regarde mes heures, j'ai juste de quoi rentrer à la maison et j'arriverais à 4h30 de conduite. Donc pas le choix, c'est reparti.    19h45, j'éteinds le moteur, c'a y est c'est fini. Ma fille était à la maison et je vois ma petite fille venir au devant de moi dans la cour. Même pas peur du camion.

 

Soleil en Bretagne

Mercredi 22

Ce matin, je suis reparti à 6h50, comme çà, j'ai au moins mes 11h de coupure journalière. Je pars donc sur Quimperlé pour charger du papier, une fois de plus. J'arrive non pas à l'usine, mais à un dépot annexe. Pas de soucis pour charger, mais j'en repars quand même à 9h45. Ce qui n'est pas de bonne heure. J'ai eu le temps de passer des coups de fils, ce qui me permets de vous annoncer une nouvelle. Nous avons eu le financement d'un chassis porte-container. Il ne reste plus qu'à le commander, ce qui devrait être fait ce week end. La marque c'est " Le Cinena". C'est espagnol. C'est surtout les délais de livraison qui m'ont attiré, soit 2 mois. Comparé à Asca, 5 ou 6 mois, il n'y a pas photo.   

Bon je repars, en faisant un petit crochet  par Brandérion pour faire le plein de gas oil. Encore 500 € qui vont partir en fumée. Il nous faut en moyenne 1 000€ par semaine et par camion, ça compte.    Je fais comme d'habitude, je m'arrête à la première aire de repos après Rennes. Tiens, à Rennes aussi des bouchons. Vivement qu'ils rentrent chez eux les touristes. Après le casse-croûte, je vais à l'aire du Mt St Michel pour le café, et un quart d'heure de coupure. Là encore, coups de téléphone avec une dame pas tellement aimable de la DRE de Rennes, pour le renouvellement des licences de transports. On ne les avaient que pour un an.    C'est reparti. Sur la rocade de Caen, encore un bouchon. Décidement. En fait il s'agissait de quatre courageux de la DDE locale qui coupaient l'herbe des fossés. les deux tracteurs n'étaient même pas sur la chaussée, mais les camionnettes oui. Comme s'ils ne pouvaient pas faire çà une autre semaine que celle des retours de vacances. Ca foutait un bordel monstre. Ce sont bien des fonctionnaires çà. Ils réfléchissent autant q'ils travaillent.   

J'arrive quand même à 18h55 au terminal de Normandie. Je dois donc déposer mon container et en reprendre un autre sur place pour vider à Spay près du Mans à 9h demain matin. Manque de chance, si le container que je devais sortir est prêt, celui que j'amène n'est pas prévu. J'appelle donc l'affréteur. Puis au bout de vingt minutes j'apprends qu'il y a eu une erreur de terminal. Je devais livrer à celui de l'Atlantique. Donc il me faut ressortir de là dedans, retraverser le port du Havre et refaire la queue pour vider. Ensuite retour au premier pour revenir chercher ma boite. Résultat des courses, j'arrive au centre routier pour les papiers à 19h10.   

Au niveau des heures j'ai 8h45 de conduite. J'avais prévu de dormir près de Bernay au Bretagne. Mais avec ces aller retour dans le port, j'ai bouffé une bonne demie-heure de conduite. Du coup, j'ai mangé et je dors au centre routier. Demain debout à 5h du matin.

Bouchons à Caen

Jeudi 23

Ce matin, debout à 5h. Je suis allé au café au centre routier. Manque de pot, le boulanger était en retard. J'ai eu le droit au croissant, mais après le café. Ensuite, et bien au boulot. Direction Spay près du Mans. 3h02 plus tard, je suis dans la cour du client. Le Rdv était à 9h, donc une petite demie-heure d'avance.   

Le T1 n'étant pas à sa place hier soir, je n'en avais pas. Du coup il est arrivé par fax chez le client. Vers 9h, après l'avoir reçu, on me dit de me mettre à quai aussitôt. J'ai encore de la chance, sur les 4 fois que je suis venu ici, 3 fois j'ai vidé à coté du bureau. D'après les autres chauffeurs, et il y a des containers tous les jours, il faut aller vider dans des dépots extérieurs. Donc à 8h50 j'étais vide.   

Je téléphone à mon affréteur qui me dit de déposer mon container chez Maersk au Havre. Je repars. Arrêt café et sandwich au niveau d'Alençon.    Vers 13h30 je laisse mon container au Havre. Je rappelle et j'apprends que je dois aller avec un container vide à Orly pour demain matin. La région parisienne, ça ne me branche pas du tout. Je le dis, et alors, on me donne la possibilité d'aller ailleurs. Un tour de Tours (37), je n'aurais pas assez d'heures pour rentrer demain. Du coup j'hérite d'un tour de St Brieuc (22). Je dis merci, car c'est juste ce que je voulais.   

Je cours au terminal de l'Atlantique. Sur les trois files qui attendent pour rentrer, la mienne va la moins vite, comme par hasard. Enfin, j'avance quand même, cette fois c'est moi, une autre fois ce sera un autre.    Je retourne au centre routier, pour les papiers de douane de mon voyage. Là aussi ça devrait arriver par fax demain matin chez le client.   

Puis quelques coups de téléphone, et je repars direction mon pays. A Caen je croise mon fils. Il a encore des problèmes avec son Stralis. Cette fois ce sont les essuie-glaces qui ne marchent plus. Je crois qu'il a franchement de la haine pour les Iveco, maintenant. Surtout qu'il pleut à longueur de journée. Il est temps que les camions neufs arrivent. Cela ne devrait plus trainer maintenant.   

Vers 18h30 il a passé chez Fraikin au Havre, ils ont voulu lui donner un Premium en échange, il a refusé. Comme il ne repars que demain matin de bonne heure du Havre, et que la météo devrait théoriquement être bonne, il ira à Nantes pour la réparation.   

Quant à moi, je suis au Guilberville en dessous de Caen. Mon RdV étant à 9h demain matin, je me lèverais une fois de plus à 5h.

Toujours de la p...

 Il nous ramène du boulot

Là, la montée est un peu trop raide

Vendredi 24

Ce matin, j'étais réveillé à 4h45. J'ai attendu 5h, et je me suis levé. Je n'étais pas garé dans une bonne place. Là il y avait du passage, autant hier soir, que ce matin. Bon ayant passé à la douche hier après-midi en arrivant, je me suis juste mis un coup de flotte et je suis parti à 5h23, après le café.   

Sur la route, pas beaucoup de circulation. Encore quelques petites averses. Le jour commencera à se lever vers les 6h15. Les nuits rallongent, on va vers l'hiver. J'arrive dans la zone industrielle de Ploufragan, près de St Brieuc à 7h45. Il y a des fois, je me demande pourquoi je dors. Ce matin, je me serais levé à 6 heures, je serais arrivé à l'heure, quand même. Enfin mieux vaut être en avance qu'en retard Donc un petit café dans un bistrot près de l'usine et hop, je rentre à l'usine.   

J'attends un bon moment que le réceptionnaire arrive, et le temps que mon T1 arrive par fax, il va vider un autre camion. Vers 9h c'est mon tour et à 9h50 je partais. Tout était sur palettes.    

Donc je devais laisser mon container chez ATC près de Rennes. J'y arrive vers 11h10. Personne devant. Impeccable, car j'étais à la bourre. Vous verrez pourquoi plus loin. Je vois mon "copain". Bonjour etc... classique, quoi. Il regarde si mon container était annoncé. Non. Mince alors obligé d'appeler l'affrêteur qui appelle la compagnie maritime. Bref j'en sors à 11h40. Le gars me dit au revoir et bon week-end. Diable c'est le grand amour !!!   

Donc j'étais à la bourre parce que j'avais un Rdv avec le patron de la concession " le Cinena " qui se trouve à 4 kilomètres de chez ATC. Je l'ai appelé pour prévenir que j'arrivais. Pas de problèmes, il m'attendait.  Donc c'est officiel et c'est signé. On a commandés un chassis porte-container de cette marque. Couleur rouge. Il doit être livré fin octobre. ( Pour Fast, je suis désolé pour ton copain qui vends des camions, mais je n'ai jamais eu de nouvelles de lui depuis mon premier coup de téléphone). J'en suis ressorti à midi et demi. Le patron voulait m'inviter au resto, mais j'ai du décliner l'invitation avec politesse car ma journée n'était pas finie.   

Je file donc à la station Total à la sortie de Rennes pour manger vite fait. Sur le parking je vois un ancien collègue de chez Dejan. C'est d'ailleurs le gars que j'appréciais le plus. Du coup on est resté discuter 45 minutes devant les camions, et ensuite on a mangé ensemble. Maintenant qu'il a l'adresse su site, je pense qu'il viendra faire un petit tour. Salut Jacques.   

Une fois partit, je vais chez Aubin à Bréal, pour récupérer un container vide, et je suis rentre à la maison. Aussitôt mon sac déposé, je prends la voiture et je vais à la banque pour récupérer une carte bancaire et différents papiers. Ouf, tout c'est bien goupillé.   

Au niveau du temps, quelques petites averses le matin, puis chaud l'après-midi. Toute la semaine je portais le pull over et aujourd'hui il faut mettre le short et la clim en route. C'est dingue.   

Au niveau de mon gars. Il est parti du Havre ce matin de très bonne heure sans essuie-glaces. Il a vidé son client à Ancenis à 10h, puis est aller changer ses containers. Enfin il est allé à 14h chez Fraikin à Nantes qui ont changé le moteur d'essuie-glaces, et le commodo. Malgré cela, ils ne marchent toujours pas. Ce doit être encore des fils de coupés quelque part. Demain matin, il envoie son tracteur à Vannes où normalement  ils vont lui prêter un autre pour la semaine prochaine.   

Enfin dernière nouvelle et non des moindres. les deux Mercedes que l'on doit avoir sont arrivés à Vannes. Par contre ils ne sont pas encore prêt pour la route. Donc je pense que la fin de la semaine prochaine va être longue à venir, pour pouvoir enfin les récupérer. Je sens que demain matin je vais aller fair un tour en voiture là bas.

Samedi 25 .........

Premières photos du Mercedes

Dimanche 26

Lundi 27

Prenant exemple sur les semaines précédentes, je me suis levé à 6h. Résultat je suis arrivé à 8h10 chez mon client à Rédéné près de Quimperlé, au lieu de 8h. J'ai du trainer quelque part, mais je ne sais où. Peut-être dans la salle de bain, quand je me suis maquillé!!!   

Bon, une fois les 44 palettes de bobines de papiers chargées, j'avais 23T200. Encore du lourd. Le voyage suivant qui doit être pris à 10h, n'a que 6 T. Dommage pour moi. Le reste de la route s'est passé sans embûches, comme d'habitude. Je vais faire mon plein à Brandérion, et revient prendre la route de Rennes. Ce petit détour, me coûte quand même 18 kilomètres. Ca fait beaucoup, il va falloir trouver une autre solution.   

Il fait beau et il n'y a pas trop de circulation. Un léger bouchon à Rennes, mais c'est souvent, à cause des feux tricolores. J'arrête une demi-heure pour manger, puis un quart d'heure à l'aire du Mt St Michel. Au moment de partir, je vois mon fils arriver avec son Mercedes. Celui qui a été pris en photo samedi. Il frime le petit jeune!!!   

Je pars avant lui.  A Caen, il y a un bouchon annoncé par les grands panneaux lumineux. Je fais donc le tour par l'autre coté. Pour 16h pile je suis devant le terminal de Normandie. J'appelle l'affréteur, pour savoir où je vais après. Pratiquement personne au terminal. J'ai juste le temps de baisser les suspensions, et un cavalier enlevait ma boite. J'ai Globule au téléphone et ni lui ni moi n'ont de nouvelles de Turbo qui devait être sur Le Havre. Tant pis pour lui.   

Une fois ressorti de là, je traverse le port et je vais à l'Atlantique. Pareil là aussi, presque personne. Je dois aller zone 5, je suis seul et 5 mn après je pars. Passage au centre routier à 16h55 et coupure d'une demi-heure. Ensuite je redémarre pour prendre la direction de Bernay (27). En route je croise Globule, appels de phares.   

Je reste donc manger et dormir au Bretagne juste avant l'autoroute de Bernay. Demain je me lève vers 6h15. Je vais à Spay (72), avec un RdV à 9h30. Donc, c'est cool pour l'instant.

Bouchon en arrivant à Rennes

Pause casse-croute

Mardi 28

A 6h15 debout. Café calva, heu !!!! non, café croissant. 6h45 je décolle. L'autoroute n'est pas loin et pied au plancher, soit 90 jusqu'au Mans. J'arrive chez le client vers les 8h45.   

Bien évidemment, il y a d"autres containers devant. Mais comme mon RdV est à 9h30, je ne suis pas pressé. Toujours est-il, qu'une fois de plus je vide pas loin des bureaux, à l'intérieur de l'usine. Par contre il y a deux containers qui sont refusés. La marchandise étant des déchets de tabacs, les leurs avaient des bébettes prises au piège dans le container. Donc retour au Havre pour être désinfectés. Comme l'aller et le retour sont payés, cela ne change rien pour le transporteur, hormis le fait de faire un travail pour rien du tout.    Moi par contre, ma marchandise venant de Grèce, il n'y a pas eu de contrôle et à 10h30 j'étais sur le retour. Arrêt casse-croute au niveau d'Alençon.   

A 13h50 je suis en place dans un dépot privé du Havre, pour vider mon container. J'ai eu juste le remps de téléphoner pour avoir mes consignes de chargement, que mon container vide était embarqué par un chariot.

Je suis donc parti au terminal de France. Je passe sur le pont rouge, celui qui tourne. Il était fermé, mais il s'est ouvert deux minutes après que je suis arrivé. Impec.   

Au TdF, là aussi pas de perte de temps, ça n'a pas trainé pour avoir mon "China Shipping". Pas de papiers à prendre au centre routier. Je file tout de suite, pour une fois que je suis de bonne heure.    J'arrête de nouveau au Bretagne près de Bernay, pour faire une coupure de 30 mn. J'ai de nouveau un appel de Globule 16 qui était depuis hier soir dans le port. Au bout de ma coupure, je reprends la route du Mans. J'ai un container qui va à Loudun (86) pour demain matin à 9h. Ensuite je vais à vide à la Mézière à coté de Rennes déposer mon container vide. Puis je ne sais pas. J'espère aller au papier à Quimperlé, ce qui me ferait rentrer demain soir. Enfin, demain il fera jour comme on dit.   

Sur les conseils de l'ami Globule, je choisi un des trois relais qui se trouvent entre Le Mans et La Flêche (72). J'y arrive à 19h. Je mange et une heure et quart pkus tard, je vois Globule arriver avec deux autres collègues en container. Un café pour moi et l'apéro pour eux. On discute, et au lit pour moi. Je les ai laisser manger entre eux.   

Tant que j'y suis, on s'est posé une question : Est ce que les frais de bistrot et de resto occasionnés lors des rencontres pour faire des photos, sont remboursés pas les webmasters du site FDR? Merci Mr Phil. (LOL)

Pas le droit de sortir du quai

Le Havre, à la queue leu leu

Rencontre avec Globule 16

Mercredi 29

Ce matin, debout à 5h30. Je n'étais pas pressé pourtant, mais c'est comme ça. Plutôt que de tourner en rond dans ma mini couchette, j'ai préféré me lever. Pour 6h je partais dans le noir.   

J'étais donc sur la nationale entre Le Mans et La Flèche. Au fur et à mesure que j'avençais, je reconnaissais plus ou moins les lieux. Vers 7h50 j'arrivais chez le client. mon RdV étant à 9h, j'étais non seulement en avance, mais il y avait un autre container en attente, celui de 8h. Comme d'hab, dans ce container il n'y avait que des cartons en vrac. Vers 9h45 il était vide, j'ai donc pris sa place. Entre temps est arrivé le container de 10h. Le mien était fini pour 11h20. J'appelle donc l'affréteur, qui m'annonce, chose que je savais déja, qu'il fallait déposer le container chez ATC près de Rennes. Par contre chose que je ne savais pas, c'est que je devais recharger demain matin dans la Mayenne. Donc pas de dodo à la maison ce soir.    Je reprends la route, il fait relativement beau, mais j'ai toujours le pull over sur le dos. J'arrête dans un routier acheter un sandwich, à la Mothe je ne sais quoi. A priori, ce n'est pas ce qu'il y a de plus accueillant, passons. Afin de ne pas perdre de temps, je prends quand même l'autoroute entre Saumur et Angers. J'arrive vers 16h chez ATC. La dépose de la boite se fait sans problème. En route, j'avais enlevé le pull, il y avait du soleil.   

Je file ensuite chez Aubin, en dessous de Rennes, prendre un petit container. Puis je vais tranquillement à l'International, un relais un peu avant Laval (53).Demain je charge à la Gré En Bouere (53). Je suis en train de calculer le minimum de gas oil à prendre demain matin, afin de rendre le camion avec le réservoir vide vendredi. Ce n'est pas évident.   

Au niveau de heures, c'est cool toutes les nuits j'ai mes 11h de coupure. Ca ne va peut-être pas durer longtemps comme ça.

Sinon, rien de spécial, c'est toujours le même travail, rouler, rouler, rouler.

 

Il faut viser juste

GRRRRR !!!!

A l'International

Jeudi 30

Ce matin, départ à 6h50. Je fais le tour de Laval, tranquille. Puis je m'aventure dans les brumes matinales. Il ne fait pas chaud, seulement 10°. 

Je passe par Chateau-Gontier, car je sais qu'il  y a un Super U de l'autre coté de la ville. Manque de chance, la rocade est barrée par des travaux et la déviation passe par le centre ville. Ne voulant pas m'emmerder par là, d'autant plus qu'il falloir revenir par la même route, je fais alors du gas- oil dans une Total à plein tarif.    Soyons fous, j'ai mis 300 litres à 1,14 € le litre. Ensuite je profite de l'occasion pour aller dans un routier à coté pour un autre café croissant. Je n'y suis jamais allé. J'aurais pu y venir hier soir, mais j'ai bien fait de ne pas y venir. Il n'y a pas resto le soir. Par contre le patron, sympa. On a discuté un bon moment sur l'état de la France depuis le mois de mai.   

Dix kilomètres plus loin j'arrive dans l'usine où je dois charger. C'est une usine qui recycle les transformateurs d'EDF. Malgré que mon RdV est à 11h, j'ai le droit de me faire charger à 8h30. Un routier allemend me guide pour ma manoeuvre, qui n'est pas si simple que çà. Puis le gars de l'usine me charge 14 caisses en ferrailles, remplies d'espèces de lamelles de tôles. C'est vite fait, et j'en ai 25 tonnes dans le petit container.   

Après avoir étudié plusieurs itinéraires, j'opte pour rejoindre l'autoroute entre Angers et Le Mans. C'est plus cher, aussi long, mais beaucoup plus sécurisant, vu le comportement d'un 20 pieds très lourd plaçé sur le milieu du chassis.  Pour ce faire je passe par Sablé. Et que vois je?? Juste à l'entrée, une station Hyper U avec piste poids-lourds. Les boules, ça me gâche la journée, 1,05€. J'aurais pu économiser 27€. Ce n'est pas grand chose, mais quand même, il ne faudrait pas les perdre tous les jours.  

Sur l'autoroute, à la bifurcation vers celle qui part sur Alençon, il y avait une voiture sur le toit, sur la bretelle. Donc tout le monde doit aller prendre la sortie sur le route de Vendome et revenir. Soit un détour de 20 bornes. Sur le retour j'arrête pour manger, il était plus de midi.   

Ensuite rien de bien spécial, j'arrive au terminal de l'Atlantique à 15h30. Pas un chat. j'étais seul, mais vraiment seul. D'ailleurs j'ai eu le temps de faire les papiers, puis de défaire les quatre twixs qui tiennent le container. Je suis allé ensuite en zone 1, elle est à 50 mètres de l'entrée. Un cavalier attendait. A peine arrêté il prenait ma boite. Je n'ai même pas eu le besoin d'éteindre le moteur.   

Ensuite je suis allé au dépot Maersk où j'ai récupéré un container vide, et puis.......................... route sur la Bretagne. Je dois charger à Scaer (29), demain à 14h. Seulement il va falloir que je goupille ma journée, de façon à récupérer mon Mercedes. Ce soir je suis à Guilberville (50). Demain debout à 5h.

Mes paquets de toles

Travaux sur l'autoroute

Vendredi 31

Hier soir, je me suis couché vers 22h. A minuit, j'étais réveillé, car j'avais d'ailleurs regardé l'heure. Puis j'ai du somnoler jusqu'à 3 h du matin. Là comme j'étais bien réveillé, j'ai écouté la radio ( France Culture ) jusqu'à 4h30. A cette heure là le relais ouvre. Allez hop debout et au café. A 4h50 je reprenais la route.

Encore un peu de brouillard, mais ça roulait bien quand même. A Rennes, pose café encore et je repars. La levée du jour a été dure pour moi. C'est toujours un passage critique, au niveau fatigue. Malgré cela, j'arrive vers 8h45 chez mon client à Scaer (29). Il y avait un camion à quai. Je vois le chef et lui explique que j'avais un RdV à 14H, mais que plutôt d'attendre sur un parking, j'ai préféré venir ici au cas où je pouvais charger avant. Pas de problème, qu'il me dit. le camion d'à coté sera prêt dans une heure.

Je demande dans un bureau où se trouve la machine à café. Une dame bien gentille me conduit. Elle en prends un aussi et on reste discuter ensemble pendant près d'une demi-heure. Seulement discuter. Puis une fois le camion parti, je me mets à quai. pour charger des bobines de papier. Cette fois, j'en ai 10 tonnes. Je suis parti vers 11h15.

Cet alors que la jauge de gas-oil s'allume. En effet cela faisait longtemps que l'aiguille était en position basse. Je reprends la route, avec une envie de faire un repas normal ce midi. Voulant éviter les salles de restos bruyantes et envahies de routiers, j'opte pour aller sur le port de commerce de Lorient.

Ensuite, je file sur Vannes. Il est 13h45 quand j'arrive chez Fraikin. Mon Mercedes est prêt. Je fais le transfert de mes affaires. En fait vu qu'il y a de la place dans la cabine, je fous tout en vrac là dedans, car j'en avais marre de grimper à chaque fois. Une fois les papiers signés, je dételle le Stralis et je vais en solo avec le neuf chez Intermarché, prendre un peu de gas oil et faire une plaque d'immatriculation pour coller derrière la cabine. Une fois cela fait je viens raccrocher ma remorque. Pas évident, car je n'éatais pas en ligne et le verrouillage de sellete n'est plus le même. Bon ensuite je vais chez Mercedes faire le plein d'ad blue. Là il m'a fallu attendre un bon moment pour qu'un jeune vienne le faire. C'est alors que je reprends la voie express au moment même où mon fils passait. Il arrivait du Havre. On a fait un peu de route ensemble, puis je l'ai lâché pour aller au super U compléter mon plein de gas-oil.

Enfin, je suis rentré à la maison, pour potasser mon bouquin afin de découvrir ma nouvelle monture.

Route de nuit avec reflets

Cette fois c'est le mien