Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!
Décembre 2008
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Lundi 1
Encore un mois qui commence, les départs se ressemblent, 4 h du mat je mets en route vers Reims puis la région de Soissons. Rien de bien extraordinaire, je livre des emballages dans une usine ou je suis déjà venue une fois. Il n'y a pas bousculade sur le quai, à midi je suis au parking en attente des ordres. Je ne me prive pas d'une petite sieste après avoir manger car je meurs de fatigue Ce n'est qu'en milieu d' après midi qu'on me demande de monter sur St Quentin. La boutique est déjà fermée lorsque j'arrive, on verra demain, rien ne presse. La coupure va être bonne... Il fait froid et je m'ennuie, pas facile de tuer le temps.
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Mardi 2
7 h 30 je manoeuvre pour charger le petit lot, ensuite j'ai le temps d' aller déjeuner dans un restaurant tout proche. Au bar d' autres chauffeurs en attente, les temps sont durs. En milieu matinée je fais une seconde ramasse, et à nouveau attente... Midi arrive, je casse une graine et regarde la montre tourner désespéremment. Je rentre au dépôt en fin d' aprés midi, vide, et pars au garage changer de remorque (la mienne a un feu cassé). Je dors sur place, seulement d'un oeil car il y a pas mal de vent.
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Mercredi 3
A 6 h je m'en vais en voiture à Arras, je v ais en recyclage FCOS pour 3 jours... Le groupe avec qui j' assiste au cours est passionnant, que des régionaux qui s'en foutent pas mal. Une longue journée avec heureusement un petit tour de conduite avec un formateur vraiment interressant. De toute la journée je n' arrive pas à me réchauffer tellement il caille.
L'hôtel que l'on m'a réservé n'a pas le wifi, dommage
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Jeudi 4
8 h le cul sur une chaise à écouter des choses que je connais déjà au milieu de ricaneries du niveau collège, je suis blasée! Il neige toute la matinée, je suis glacée
Pour changer d' air je dois manger chez mon ami Luc ce soir. Je passe par le merveilleux centre ville d' Arras faire une course, au moment de repartir la vieille Clio ne veut rien savoir. C'est un chef de la boite qui passera me dépanner, ensuite il est trop tard et je ne veux pas m' aventurer plus loin avec mon tacot, retour la mort dans l' âme à l' hotel.
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Vendredi 5
Je prends mon mal en patience pour faire passer la journée, à 18h je retrouve Dédé qui m' attend bien sagement, une remorque chargée au cul. Ciao le nord, il fait vraiment trop froid par là, je m' en vais retrouver ma chaumière bien chaude. Je tire d'une traite (avec ma coupure de 45' quand même). Force est de constater qu'il n'y a pas grand monde sur la route, même pas des20frigos en ces veilles de fêtes, tout juste quelques fourgons de messagerie.
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Samedi 6
Je débarque à 2 h 30 du mat, même pas fatiguée. Vite au dodo, je veux profiter de mon samedi matin pour faire les achats de Noël.
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Dimanche 7 |
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Lundi 8
Grasse matinée au programme, de temps en temps ça fait pas de mal. Je pars à midi et demi en direction du sud pour une fois. Détour au lavage pour décrotter l'ensemble. Pendant que Dédé se fait mousser je bois le café avec un collègue. Je prends réellement la route à 15 h, tranquillement vers le Mont Blanc. Aujourd'hui étant férié en Italie, interdit de passer la frontière avant 22 h. Mon plan est de s'en rapprocher au plus près, de dormir pendant le rush, et partir de bonne heure. Néanmoins il ne faut pas arriver trop tard pour trouver de la place. A 18 h 30 c'est chose faite au parking de régul du Fayet, mais pas facile de dormir à cause du bruit. A 22 h c'est même un cauchemar. Je ne m' endors pas avant minuit, la grasse mat était une mauvaise idée.
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Mardi 9
3 h30, dur dur le réveil, je file au tunnel. Un rapide pause cappuccino brioche vers 5h, le froid finit de me réveiller. 06 h 55 à l'entrée de Milan, pas question de rêvasser, il faut se grouiller de traverser avant les bouchons. Je fais donc ma pause après, du coté de Bergamo. Ca roule tellement bien qu' à 11 h je tire mes bâches sous un rayon de soleil, j'en pose même le blouson, et franchement ça fait du bien. Satisfaction de mon chef qui me donne mon retour à une cinquantaine de km. Bonne idée ' d'aller planter devant l'usine car il y a pas mal de monde à l' entrée des chargements. Je profite de l' attente pour changer mes ampoules de feux arrières de gabarit, sans succès, les douilles sont trop oxydées, ce qui n'est pas trop grave en soit. Le débachage se fait dans un entrepôt, au chaud et au sec, c' est trop le pied malgré que je ne ressors qu' à 16 h 30 avec trois clients à livrer jeudi. Je termine mes heures sur Bergamo à 18 h passées. On annonce de la neige sur Milan dans la nuit, Greg m' annonce des alertes dans les Alpes aussi. Il s' agit d' être en forme alors vite, dodo.
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Mercredi 10
Je décolle sur un sol blanchit avant 3 h 30, pour une fois je roule à 80, sans trop de crainte car je suis chargée assez lourd et j'ai une bonne adhérence. Tout va bien jusqu' à la sortie de Milan ou je me retrouve derrière les sableuses et ça devient vite le souk: 50 sur la file de droite, 80 au milieu, et 100 à gauche, des coups de freins, etc... A Novarra je sors à la station déjeuner le temps que la circulation se fluidifie. Alors que je me gare en vrac car il y a pas mal de monde, un chauffeur s' arrête à ma hauteur et me dit de vérifier mon éclairage, je n'ai plus rien au cul de la remorque hormis les stop. Merde! Après avoir débranché et remis mes cordons électriques, cela remarche. Les conditions se compliquent après Santhia dans une portion de 30 km qui fait la jonction entre deux autoroutes. Je peine à trouver mon chemin, les traces de celui qui me précéde sont vite recouvertes. Je fait à nouveau un arrêt dans une station en attendant les chasses neige cette fois, comme pas mal de monde apparemment. Je revérifie mon éclairage, seule une veilleuse marche, c'est vraiment pas le moment de tomber en panne! Sous le cul de la remorque l' amas de neige ne me permet pas de vérifier l' état du faisceau. Je me traine un moment derrière le convoi de déneigement, doucement mais sûrement. Le reste du trajet vers Aoste se fait à 60, personne ne bronche dans les rangs, certains endroits verglacent. En France les choses se passent mieux car l'autoroute est propre et il ne neige plus surtout! Je m' arrête à Tournus car j'ai presque 9 h de conduite, environ 2 h de perdues, ce n'est pas rien. Je passe chez Iveco montrer mon souci, on me renvois chez un électricien PL. Le verdict ne tarde pas: une partie du faisceau a fondu... S'ensuit x coups de fils, il faut réparer, mais ne pas perdre de temps, forcément. Je tombe sur un très bon mécano qui me refait la presque totalité en 1 h 30, chapeau. A la sortie il est 18 h, je plante sur le parking du garage, à 15 minutes de ma voiture, mais pas question de faire le moindre écart.
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Jeudi 11
A 3 h je mets en route à la fraîche, autoroute de Beaune à Nemours, pas question de montrer par le Morvan par les temps qui courent. J' arrive dans les temps chez mon premier client au sud de Paris. C'est un peu la panique pour me rendre chez le second, on annonce un gros bouchon que je contourne via une interdiction PL. Y' en a marre à a fin! Trouver l' adresse est coton, il faut s' enfiler dans un centre ville et stationner le long du trottoir. L' attente et longue, soit disant que je n' étais prévue que demain. Je me sauve à 15 h, et ma dernière livraison sur St Quentin est compromise, je mets la gomme. Me présentant poliement à 17 h 05, on me répond qu'il n'y pas de soucis, le cariste va me vider en attendant le dernier camion de messagerie. Merci à ce dernier d' avoir été à la bourre!!! Il ne me reste que 20 minutes à rouler, je vais planter au resto tout proche. Après une méga bonne douche je passe la soirée avec deux anciens: un italien et un français tout proche de la retraite. Ils me parlent de leurs expériences sans frimer, ce que j' apprécie. 21 h, je n' en peux plus, et ne fait pas un pli.
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Vendredi 12
Il faut encore démarrer tôt, afin de monter au dépôt changer de remorque et redescendre pour faire l' ouverture de l'usine à 7 h 30 pour charger un premier lot. Chez le second client c' est la crise de nerfs car la came n'est pas prête, je ne mets les voiles qu' à 13 h 30 avec la haine. Deux ramasses vite fait sur Valenciennes puis complément à quai à la boite. 17 h 15 je rentre enfin. Il fait de plus en plus froid et je suis fatiguée.
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Samedi 13
Je croise pas mal de collègue du nord qui remontent, je ne serai pas la dernière à la maison. Cela me réconforte, néanmoins je suis déçue car j'aurai aimé être rentrée la veille pour des raisons personnelles. Ce sont les déceptions du métier. Le temps de rentrer, manger, défaire le sac et faire une petite sieste, la journée est bâclée.
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Dimanche 14 |
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Lundi 15
C'est après une nuit correcte et sans grand stress que je pars à 5 h 30, cela n'est pas toujours le cas. Dés mon arrivée je constate qu'une veilleuse intérieure était restée allumée, heureusement que j'avais éteint le frigo car je démarre de justesse avec le voyant "batteries faibles" au tableau de bord. On a frôlé la cata!
Je fais le plein, et en route vers les Alpes. La météo n' annonçait rien de mauvais, pourvu qu'ils ne se soient pas trompés. Il n'y a pas grand monde pour m' accompagner, la route m' appartient. Coté italien c'est la neige qui m' accueille, ça commence à bien coller à la route, prudence mais on a vu pire. Les chasses neige me freinent pas mal dans la descente, je les largue à Aoste. A la radio on parle de stockage du coté du Fréjus. Il faut qu'il en tombe pas mal pour voir cela en Italie, surtout à cet endroit. Je file sur Varese en prenant soin d' éviter l' entrée de Milan. Tout du long j'ai droit à la pluie, plus ou moins violente et mêlée de neige. Les cours d'eau sont hauts et certaines routes à la limite de l'inondation.
C'est donc sous une pluie glaciale que j'ouvre un coté de bâche chez mon premier client. La cour étant truffée de trous et pleine de boue je retrousse les bas de pantalon dans les chaussettes, c'est pas très élégant mais efficace. Je sors aussi mes super gants en plastique antidérapant, c'est pas la frime non plus mais je garde les mimines au sec (le cuir mouillé sur les bâches et les planches alu, rien de plus glissant).
D'un coup d'oeil sur le gps je situe mon client suivant, connaissant le quartier je coupe au plus court. Ça roule extrêmement mal en ville, j'arrive devant le portail avec 3 minutes de conduite continue en trop. J' avance une première fois pour aller au bureau, une seconde pour aller à quai, manoeuvre, puis refais le tour de l'usine pour retourner au bureau, vais me stationner de l'autre coté de la rue: 4 h 41... la connerie à 135 Euros. De plus je paume 30 minutes à finir cette fichu coupure, et ma 3 ème livraison est compromise. Je tombe pile poil dans la cohue de fin d' après midi, y'a de quoi maudire cette loi de m...
17 h 15 je pointe chez mon client qui par miracle n'est pas fermé. Le cariste veut bien me vider si je tire mes lourdes et hautes palettes au cul de la remorque. Je repense machinalement à mes palettes de 900 kg de saumon qui ne demandaient qu' à verser, ce n' était pas pire.
Stationnée le long de la route je trouve que l' endroit est calme pour la nuit. Mes ordres pour demain: 4 ramasses en vue, et une livraison restante, de quoi m' occuper. Mais si je fais ça intelligemment ça devrait bien se passer.
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Mardi 16
Je pars dés 7 h car je n'ai pas un très bon souvenir de la route qui mène à mon premier enlèvement. En fait une nouvelle 4 voies est née entre temps, j'arrive avec une demi heure d' avance sur l'ouverture. Et pour une fois je n'ai pas trouvé de station service pour déjeuner. C'est donc le ventre creux que je charge au pont une grosse machine aux formes bizaroïdes, on m' aide à la sangler car il y a peu de prises. Je peste en silence au bureau: 45 minutes pour le chargement, 1 h pour me préparer les papiers. Pour réconfort on m' offre le café, n' empêche que cette heure perdue va me pourrir la journée.
Il ne faut donc pas traîner à aller chercher quelques palettes à une trentaine de km. Vu que je n' arriverai pas à l'adresse suivante avant midi, décision est prise avec mon chef d' aller au plus loin, sur Bergamo, puis prendre le reste au retour. J'ai tout juste le temps d' avoir 20 minutes à moi pour manger sur le pouce avant de tirer mes bâches sous une pluie qui n'a pas cessé depuis hier. J'ai toujours froid malgré l' équipement grands intempéries.
Pour revenir sur Milan c'est le brin, ça n' avance pas, 1 h 30 pour faire une quarantaine de km. Chez un transporteur je laisse les quelques colis qu'il me restait à livrer et reprends un lot de vrac. Il s' agit de grandes caisses et non pas de petits colis comme prévu, les faire rentrer est un vrai combat. Il faut en gerber sur le lot de devant, et entasser le reste correctement. Pour arranger l'histoire la marchandise est hyper fragile. Sans l'heure perdue au matin les choses auraient été plus simple.
Bref, je prends enfin la route à 17 h 30, dans la panique générale de fin d' après midi à Milan. La flotte n'arrange rien, même sur l'autoroute la file de droite est noyée sous quelques cm d' eau. Tout les panneaux d'information invitent à la prudence.
Direction le Fréjus car j'ai des matières dangereuses. A la sortie de Turin on parle de neige, pourtant plus je monte et moins je trouve d' indications. Au passage de la sortie de Suza je vois que le parking est plein à craquer, on me fait signe de continuer. A priori il y avait du stockage dans l'air. Je trouve la neige entre les tunnels, qui s' épaissit en grimpant. Au dernier péage c'est le bouchon, nous sommes une cinquantaine environ. Pendant l' attente j' observe les tas de neige qui approchent la hauteur des remorques, soit 3 à 4 m. En 9 ans d' Italie je ne les ai jamais vu aussi haut je crois. Mon disque tourne, ou plutôt la carte enregistre, je sens le dépassement d' amplitude arriver. Pas moyen de stationner ici, premièrement car il n'y a pas de place, deuxièmement c'est un coup à rester planté demain matin. En fait nous attendons un convoi de chasses neige et saleuses pour nous ouvrir la route. Passant en queue de peloton ma route s'en trouve parfaitement praticable. Arrivée au tunnel il serait grand temps de dormir mais les quelques places sont prises. Par chance je n' attends pas longtemps le convoi de matières dangereuses, tout juste le temps d' enregistrer mes papiers et la vérif rapide du camion.
Coté français c'est un épais brouillard qui m' empêche de tracer. Je ne tente rien à l' autoport de Modane, c'est plein et j'ai souvenir que le parking reste souvent enneigé. Je termine à la Total en bas de la descente, ou je trouve sans mal de la place, avec 1 h 30 d'amplitude de travail en trop... comment expliquer en une phrase au dos d'un ticket que 4 h plus tôt (sur Turin) je ne pouvais pas deviner et que j'avais quand même besoin d' avancer un bout pour éviter les dégâts en livraison jeudi?
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Mercredi 17
Coupure minimum, à 8 h 30 je mets en route. Il a neigé pendant la nuit, mais l'autoroute est propre. D' après la radio coté A 40 (mt Blanc) les choses sont plus compliquées.
Je file non stop jusqu'à Chalon ou je fais le plein de gasoil, mais pas d' additif adiblue car la pompe est toujours en panne depuis lundi, il m'en reste un peu pour survivre. Désolée Dédé pour le lavage mais on verra plus tard, j'ai plus trop le temps de traîner. Néanmoins je fais ma coupure légale de 45', donc manger en vitesse, un café, et c'est repartit. On verra plus tard pour décrasser la bête.
On annonce de la neige au nord de Dijon, je la retrouve aux abords de Langres. Sur Chaumont la couche est importante et le nettoyage laisse à désirer. Sans vouloir être mauvaise langue, sur 70 km je n'ai croisé qu'un convoi de déneigement de deux engins (en Italie on en croise en moyenne un tout les 20 km, par groupe de 4 ou 5). Ne sachant que faire je demande conseil à mon chef qui me dit de prendre la nationale, quitte à être emmerdé autant ne pas être bloqué sur l' autoroute. C'est un point de vue qui se défend.
Pour me dégourdir je vais prendre une douche et un bon café dans un resto en vitesse, puis repars contre vents et marées. La neige finit par se calmer, j'ai juste levé un peu le pied et me voila tirée d' affaire. Chalons en Champagne, le chronotachygraphe me fait signe qu'il en a marre, pas moi. Dommage, il faut s' arrêter quand même. La station à la sortie de la ville est miraculeusement peu envahie, la bonne aubaine. Je ne dors pas avant 22 h, pourtant il faudrait car j'ai du pain sur la planche demain!
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Jeudi 18
De bonne heure et de (presque) bonne humeur je quitte le parking à 4 h, il faut bien ça pour être vers 7 h à quai au dépôt, d' autant plus que les routes sont limites verglacées et d'ailleurs la DDE ne chôme pas, de Chalons à St Quentin la route est salée et je croise les engins à plusieurs reprises. Par contre les patrons de bar sont moins courageux: rien n'est ouvert sur ma route, heureusement que j'ai toujours un paquet de bon vieux chocos avec moi.
Dés mon arrivée à Cambrai je fais mon plein d' additif avant d' oublier et de courir après. La rue est en travaux depuis quelques semaines, cette fois c'est limite pour rentrer dans la cour. Mes rétros et vitres étant sales (sel et boue) je ne distingue pas trop les quilles, je déplace avec le flan des roues une espéce de tôle. Il n'y a pas grand mal mais un grand vacarme, de quoi avoir envie de se faire toute petite et rentrer dans un trou de souris. Je vide mes grandes caisses avec un peu de mal pour ne rien abîmer.
J' aprends que demain je laisse Dédé ici, on me met en vacances.... quelque part je suis bien contente car la fatigue commence à se faire sentir et j'ai besoin de temps pour moi. Sur ce je pars faire une première livraison. D' emblée on m' annonce la couleur: le rendez vous n'est qu' à 14 h 30, intervention de mon chef et aussitôt on me vide mes 5 palettes. Faut pas déconner ! Je file à Valenciennes poser un autre lot, une petite heure et c'est bâclé. Il me reste de quoi être à l'heure, après un café, à 150 km plein ouest. Le brouillard s'en mêle, je perds un peu de temps. J'ai tout de même le temps de me mettre en place dans l'usine et d'ouvrir un coté et le toit avant que la grue n' arrive pour décharger ma machine. Le grutier est bien sympa, prends le temps de faire les choses correctement sans m' arracher ni le toit ni le plancher de la remorque en faisant riper la masse avant de pouvoir la lever.
A 15 h je suis déjà en route pour Boulogne sur Mer afin de charger une moitié de remorque. La marchandise est vraiment conditionnée à l' économique. Avec un peu de réflexion ils pourraient mettre le double ou le triple de colis sur une palette, et optimiser le transport. Mais bon, ça me fait travailler!
17 h 30 je stoppe au nord de Boulogne dans une station pour la nuit, par sécurité je cadenasse ma remorque vu la proximité de Calais et des clandestins qui traînent. Une partie de la soirée est occupée à ranger mes affaires en prévisions des vacances.
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Vendredi 19
En route vers 7 h pour arriver chez mon client peu après 8 h du coté de Dunkerque. La ramasse est vite fait, je profite du parking du client qui se trouve dans un petit bourg pour aller déjeuner au bar du coin avec des pains au chocolat tout frais du boulanger d' à coté. Je coupe à travers pour finir de compléter à Béthune, je connais l' endroit, le temps de tirer une bâche et passer une sangle et je m' en vais. Rendez vous au dépôt pour 14h, je casse la croûte à Dourges et arrive à l'heure. Je décroche à quai, range mes paperasses, remets en ordres des bricoles, décharge mon chronotachygraphe avec la clef de l'entreprise, etc... Mon taxi arrive à 15h, j'y jette mon sac et mon colis de Noël (champagne, vin, gâteaux, chocolat, tout ce qui est bon pour la ligne!) et en avant toutes sur la descente.
Je retrouve Titine toute froide vers 23 h, en route pour la maison. Je tombe dans un méga bouchon dans la côte de La Rochepot, à 5 km de la maison, à cause d'un accident. Dommage pour la longue file de camion devant moi, pour une fois je fais demi tour et rentre par les chemins de traverse. A l' année prochaine!!!! Passez de bonnes fêtes
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Samedi 20 |
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Dimanche 21 |
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Lundi 22 |
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Mardi 23 |
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Mercredi 24 |
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Jeudi 25 |
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Vendredi 26 |
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Samedi 27 |
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Dimanche 28 |
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Lundi 29 |
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Mardi 30 |
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Mercredi 31 |
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