Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Decembre 2010

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Mercredi 1

Je vais déjeuner à un bar à 200m, le froid matinal me réveille. Je charge dans la petite usine repérée la veille, en effet j’aurai pu dormir sur place. Pour prendre 3 colis il faut passer sous le pont, mon toit est un peu dur depuis un moment et en le refermant une pièce métallique tombe, mince! Pas grand mal, cela me m’empêche pas de le verrouiller heureusement.

08h45, en route vers le sud. La radio rabache sur les 7500 camions bloqués, seront nous le 7501ème?

Qui vivra verra, route vers Sens puis Auxerre, j’apprends que l’on stocke depuis Pouilly, pas cool du tout, hors de question même. Du coup je sors à Avallon, on verra bien ce qui se passe sur la nationale 6.
Et bien il n’y a pas grand monde, et pas un poil de neige ou très peu. Je mange vite fait au « ptit train » puis continue ma descente. Aux infos le camions sont libérés mais c’est la cohue, ça risque d’être chaud sur Chalon. La neige finit par tomber, la Rochepot commence à blanchir mais rien de catastrophique.
En passant au dessus de l’A6 je découvre le merdier: 27 km bouchés sur 3 files, et la sortie sud fermés car nationale saturée (d’après 107.7). Je coupe par les zones industrielles ou je ne croise pas grand monde, puis sort de l’agglomération par une voie parallèle pour rejoindre Tournus puis Macon. Malgrés une certaine crainte Lyon passe tranquillement, je dois me trouver antre 2 vagues.
C’est un peu la foire d’empoigne sur les premiers km de l’A7, je laisse filer les plus énervés. Dans l’autre sens c’est un bazar de fou, bouchon sur une cinquantaine de km.
J’arrive vers 20h à Mornas, épuisée plus par le stress que physiquement

la couleur du jour: le blanc

on aura éviter le pire!

Jeudi 2

Je suis à 07h00 à l’entrée d’une usine ou je livre un chantier à l’intérieur. Je patiente devant un café et dés 07h30, heure du rendez vous, on vient me chercher. D’emblée on me dit qu’on ne m’attendait qu’à moitié vu les infos de la veille, mais on est ravi car la marchandise est urgente.

08h30, direction Vitrolles pour poser le reste, 10h15 je suis vide. Mon chef me félicite d’avoir évité les pièges d’hier, pas mal de collègues se retrouvent largement dans la mouise.

Direction Fos et l’acierie, c’est un peu long, comme d’hab, mais on a vu pire.
A 14h30 j’attrape un sandwich à la cabane à frites voisine et en route pour Turin!!

Je termine ma coupure au péage de Vintimille, ou l’ami Lagaffe me double. Je termine mes heures plus loin, j’aurai bien entamé ma 10 ème heure, mais ce n’est pas toujours facile de juger ce qui est bien ou pas.

 

Vendredi 3


Je pose mes bobines vite fait sur Turin dans une petite usine que je connais déjà, j’ai droit au café à la sortie.
On m’annonce le programme: chargement complet à l’entrée de Milan, puis changement de remorque avec un collègue qui ne sera pas loin de moi.
Mais à la sortie de Turin c’est un gros bouchon qui me ralentit, je rappelle le chef puis lui dire que c’est mort pour charger avant midi. C’est pas grave, mon collègue est lui aussi retarder.
Je plante donc devant la porte de l’usine à 12h 10. Un gars en sortant vient me voir et me montre une pile de conteneurs (des cubes), s’excuse de partir manger mais me promet de faire vite.
En effet mon gars revient avant l’ouverture officielle et s’occupe de moi sans attendre si bien qu’à 14h20 je prends la route du retour, mon collègue ayant à priori moins de chance, je l’attendrais donc un moment.

Coté Français du Mont Blanc: la rampe descend doucement dans la neige fondue puis dans une merdouille incroyable, rien n’est dégagé. La neige tombe à plein, le camion devant moins m’ayant distancé ces traces se retrouvent recouvertes. La visibilité est réduite, j’en chie un peu…
Au Chatelard je finis par m’arrêter, histoire de soufler un peu avant le plus dur de la descente. J’en profite pour donner un coup sur les retros, les feux, le pare brise plein de sel (mon lave glace est bizarrement en train de geler). Mon chef m’appelle au même moment, je lui explique les difficultés.
Un train de chasses neige finit par arriver, je laisse passer le plus gros de la file qui les suivent et y retourne, piano piano. Ce qui m’angoisse les plus c’est les voitures qui doublent quand même malgrés les virages et la mauvaise visibilité. Les premiers km de l’A40 sont dans un état désastreux, je ne retrouve des conditions potables qu‘au péage de Cluses.
Dernière mission: trouver un parking propre pour pouvoir décrocher en sécurité. C’est chose faite à Bonneville. Mon collègue est 2h environ derrière, je patiente et finit par discuter un long moment avec la caissière de la station.

La remorque que mon collègue m’amène est toute sanglée: il a eu une semaine de fou avec toutes les emmerdes possibles, de la roue éclatée au tendeur de bâche cassé et d’autres ennuis. A chacun son tour…

Dodo vannée à 21h30

Pour la causette c'est pas l'endroit idéal

Samedi 4

Départ 06h30, l’autoroute est propre mais il a du en retomber une bonne couche dans la nuit. La station du col de ceigne est impraticable, tant pis pour le café.

La nationale de Bourg en Bresse à Tournus est prise dans le brouillard, je lève le pied.

La dernière portion de route pour arriver à mon parking à certes été dégagée mais je suis un peu obligée de mordre la ligne blanche pour éviter les accotements verglacés.

11h30, fin de mission, vive mon petit chez moi, au chaud et au sec

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