| Lundi 1 mai | Un collégue, décalé comme moi, me rejoint et nous discutons jusqu'à 4h du mat, puis redodo jusqu'à 10h. Pas facile de retrouver un équilibre aprés une nuit blanche quand on a rien à faire! Ce lundi étant férié, nous sommes plantés à Milan. 15h je reprends la route. Chargée en produits frais j'ai dérogation.Le tunnel du Mont Blanc passe trés bien, pas même le temps de prendre un café que l'escorte attend. 20h, coupure à Bonneville, je préviens mon relais qu'il pourra partir de bonne heure. Minuit pile je suis dans la cour, les pleins et dodo maison. | |
| Mardi 2 mai | repos | |
| Mercredi 3 mai | Je pars la derniére à 2h du matin, c'est tard et malgrés que je ne traine pas en route j'arrive à 6h au tunnel du Mont Blanc C'est la mauvaise heure car c'est le changement d'équipe d'escorte. De plus il y a beaucoup de frigos qui attendent, je me retrouve garée en vrac, c'est le souk. Au bout de 20 minutes un premier convoi de 7 camion part, il faut ensuite manoeuvrer pour se garer correctement, sans compter les ritals qui essaient de forcer le passage. J'attends encore une petite demi heure pour décoller. Impossible de se reposer pendant cette coupure. Je file dans la descente, je jongle avec les travaux pour rejoindre Milan au plus vite.10h30 je suis enfin à quai, je suis naze. Le déchargement est long, j'en profite pour casser la croute. Midi la semi est enfin vide, je lave et je file sur Novarra pour recharger au plus vite un complet de papier. L'usine n'ouvre qu' à 14h20, c'est précis. Un chauffeur français arrive derriére moi et la papote fait passer le temps. 14h30 je passe à la bascule, 18500kg à vide c'est beaucoup. 14h45 je suis en place pour charger mais le manutentionnaire fini un camion arrivé le matin. Me rejoint le chauffeur français, il me montre le fonctionnement de sa benne à fond mouvant. 16h30 le chargement est fini et je me précipite à la bascule avec la hantise de la surcharge, la derniére fois il a fallu revider pour alléger. 39850 kg, ouf! Heureusement les documents sont prets, 16h50 je montre patte blanche à la barriére de sortie. Je me dépéche de rejoindre l'autoroute et le parking le plus proche pour la nuit. 15h de boulot quasi non stop, je n'en peux plus. A moi la bonne nuit... | |
| Jeudi 4 mai | 7h00 je me met en route, direction la casa. Petite pause en attendant le passage au Mont Blanc. Je monte les cotes à 40, le camion est fatigué, et je descends le Col de Ceigne en serrant les fesses car le retarder est fatigué aussi. 14h je suis rentrés, tranquille comme journée! | |
| Vendredi 5 mai | 10h je suis au depot. J'ai oublier mes disques dans le camion de la veille, pas cool. Je pars un peu à la bourre. J'arrive pile poil en 4h30 chez mon client en région parisienne. Je livre des conteneurs vide pour la Poste, 10minutes pour vider c'est le pied! et en plus avec le sourire. Je dois terminer ma coupure à cheval sur le trottoir car la cour est trop petite. Puis direction la Normandie et c'est la prise de tête avec les parisiens qui ne ratent pas une seconde de leur grand week end. Je perds pres de 2h dans les bouchons, je ne pourrais pas aller jusqu' a Cherbourg comme prévu. Je m'arréte donc au dépot de Caen, il est quand même 22h quand j'arrive. | |
| Samedi 6 mai | En toute fin de matinée je récupére ma remorque qu'un collégue du national a été me chargé à Cherbourg et je la compléte sur place. 13h j'ai terminer et je prends la route. Paris passe comme une lettre a la poste, normal, il n'y a plus personne! Je chope les orage en sortant, un déluge qui m'oblige à ralentir. je ne trouve pas de probléme de stationnement sur l'aire de Nemours, je suis la seule sur le parking PL.J'arrive de trés bonne heure, 21h. Je donne le camion à mon relais et hop à moi le week end, même s'il est déjà bien entamé. | |
| Dimanche 7 mai | repos | |
| Lundi 8 mai | Je pars en tout début d'aprés midi pour la bretagne avec un chargement de glaces.Il pleut presque tout du long, c'est triste. Je pique nique du coté de Blois avec les touristes qui rentrent de week end. J'essaies de faire la course avec un beau volvo du 62, mais peine perdue je ne fait pas le poids! J'arrive à Nantes vers 23h et je perds du temps à trouver mon adresse au milieu de la brousse. Je dors sur un bout de trottoir dans une impasse, j'ai pas trouvé mieux à cause du groupe frigo qui tourne en continu. | |
| Mardi 9 mai | A 9h je suis chez mon client qui me dit que le rendez vous n'a pas été pris. Heureusement il n'y a pas beaucoup de monde et je passe dans l'heure qui suit. Je vide mon camion assez maladroitement car les transpalettes autoportés c'est pas ma tasse de thé. 10h30 je suis libérée et m'en vais à Lorient. Je vais chez un transporteur du groupe pour faire du gazoil et surtout laver le camion. Je peste contre les rouleaux car il n'y a pas de savon et les moustiques sont bien accrochés à la calandre. Vu que personne ne réclame la place je relave l'extérieur manuellement ainsi que l'intérieur de caisse dans les normes ainsi les évacuations qui en ont bien besoin (je joue au plombier). Cela m'a fait passé une partie de l'aprés midi. Pour passer le temps je vais me ballader sur le port. | |
| Mercredi 10 mai | En ouvrant mes rideaux je trouve le beau volvo du 62 àgaré à coté de moi, c'est marrant ça! Midi je me mets à quai, le chargement est trés long puisque je n'en ressort un peu énervée , à 15h. Je file compléter à Rennes. C'est la misére pour faire rentrer toute la marchandise à cause du 1er chargement qui n'est pas assez gerbé. Pas le choix, il faut retrousser les manche et monter les palettes. Que de temps perdu! 18h je reprends la route pour faire mon relais au plus vite. j'arrive à 2h30, c'est tard, mais c'est pas ma faute. | |
| Jeudi 11 mai | repos | |
| Vendredi 12 mai | 7h30 tapantes je reprends la route direction l'ouest de la région parisienne avec un complet de parfums de luxe. J'arrive chez le client avec 4h35 de conduite continue, heureusement que ça n'a pas trop freiner sur le contournement de Paris. De plus j'ai rendez vous et le client n'a pas l'air trés drôle. Je suis néanmoins trés bien recue malgrés que je ne puisse pas assister au déchargement, sécurité oblige. Je pensais aller directement sur Caen mais je fait un crochet par Dieppe pour charger des crevettes. Le chargeur à beaucoup d'humour en me disant que ma remorque sent bon et que c'est sans doute parceque c'est un camion de femme... je lui avoue qu'en presque 7 ans de boite c'est la 1ere fois que je sens pas le poisson! 20h je débarque au dépot de Caen. Mon chargement est vidé dans la soirée. | |
| Samedi 13 mai | Apres lavage et petit controle au garage je charge un petit lot au dépot et m'en vais sur honfleur fair eun enlévement. C'est du vite fait et à 14h15 je ferme les portes. Direction l'aéroport d'Orly. Je fais une coupure en route pour ne pas arriver trop tôt, et j'ai bien fait car lorsque j'arrive à 17h30 mon intermédiaire m'annonce que la marchandise est encore bloquée au contrôle sanitaire et qu'elle n'est pas dédouannée. J'attends avec une collégue italienne que je connais déjà, son vol n'est pas encore attérit, elle en a pour la soirée à attendre. Au bout d'une bonne heure mes chariots arrivent et il faut tout palettiser, il y a plus de 6tonnes de marchandise, heureusement qu'il ya du renfort sur place. Finallement à 19h30 je suis chargée, je m'attendais à pire. J'entame la derniére ligne droite vers la maison. 23h45 le camion est dans la cour prét à repartir pour l'Italie. Je reste encore un bon moment à discuter au bureau, quelques trucs à régler pour le CE | |
| Dimanche 14 mai | repos | |
| Lundi 15 mai | repos | |
| Mardi 16 mai | Je décolle à 3h du mat pour livraison en fin de matinée au Havre de 20t de fromage pour les USA. Je galére un peu sur Paname car je passe à la mauvaise heure, j'aurai du partir plus tôt. En arrivant au Havre je me précipite à la douane car j'ai 2 palettes plombées dans mon chargement mais aprés examen il ne s'agit que de plombs commerciaux. Tant pis pour le détour. Le client n'est pas trés gracieux car la cour est pleine de camions qui attendent. On m'oriente vers un autre batiment pour vider ma marchandise. Là je me prends la tête avec le chef de quai qui me dit que la marchandise est pour le premier batiment. Aprés délibération au téléphone entre mon chef et les bureaux de la boitee il est conclu que je reste ou je suis et que j'attends patiemment 14h pour vider. Au moment de décharger on me fait la méchante réflexion que je n'ai pas dédouané les 2 palettes plombées. Je leur explique les plombs commerciaux mais on a du mal à me croire. Que faire ? Attendre de nouveaux! Je suis heureuse lorsque je quitte les lieux. Direction Boulogne sur Mer. Comme je n'ai pas assez d'heures je dors en route | |
| Mercredi 17 mai | J'arrive au petit matin à la gare de marée de Boulogne sur Mer, je suis condamnée à refair eune coupure de 11h, pas de bol. A 9h je me met à quai et je plante jusqu'à 16h. Heureusement je vois pas mal de monde que je connais et qui viennent discuter avec moi. Je retrouve, une fois n'est pas coutume, mon beau volvo qui est d'ici. Je discute avec le chauffeur jusqu'à mon départ. A l'heure de ma coupure l'aire de Sommessou est bondée et j'ai du mal à me garer. Je prends un autostoppeur jusqu'à Dijon. Ce jeune sans emploi a mis toutes ces économies dans une voiture qui l'a laché 1h apres l'achat. Il est attente de formation pour passer les permis PL alors nous parlons tout du long du boulot, ça fait passer le temps. A 1h du mat je susi arrivée et heureuse d'étre en vacances, 1000 choses à faire! | |
Jeudi 18 mai au Mercredi 31 mai |
vacances |
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