Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Aout 2006

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Mardi 1 aout

repos

Mercredi 2 aout 22h30 je reprends la route de Milan, toujours en compagnie de mes petits poissons...   
Jeudi 3 aout Tout va plutôt mal. L'attente au Tunnel du Mont Blanc est plus longue que de raison, le trafic est chargé et les travaux n'arrangent rien. Les péages de l'entrée sur Milan passent sur 2 files au lieu de 4 et le camion devant moi percute une voiture qui a voulu forcer le passage. J'arrive à la bourre au déchargement et j'ai du pain sur la planche: 2 ramasses de papier à l'autre bout de la ville. je suis à 11h30 au premier chargement et par je ne sais quel miracle on me fait passer en priorité ce qui fait qu'à 11h50 j'en suis déjà ressorti. Le 2eme chargement est plus long, de plus les quais sont craignos, il faut jouer avec les suspenssions pour ne rien accrocher. Enfin vers 14h30 je donne ma remorque à un collégue qui attendait sur place et je rentre au dépot en solo. J'ai horreur de ça, surtout sous la pluie.  
Vendredi 4 aout Je ne me présente qu'à 15h chez mon client préféré en périphérie de Milan pour charger un complet de pates congelées. Manque de bol il y a 2 camions devant moi et le chariot élévateur à la bonne idée de tomber en panne. Je ne suis libérée qu'à 17h30, il faut rentrer au plus vite au dépot pour mettre une remorque à quai, la charger, la reposer dans la cour (je m'apercois au passage que celle ci est crevée, je n'ai pas le temps de m'en ocuuper, on décréte qu'on enverra un mécano, ce qui m'arrange bien!) et enfin en atteler une 3e pour la charger dans une zone voisine. Tout cela me prends  pratiquement 2h en me dépéchant. le dernier chargement tarde à venir ce qui n'arrange pas mon affaire. Il est plus de 21h lorsque je prends la route de Lyon.  
Samedi 5 aout Evidemment, comme prévu, le chef de nuit ne veux pas me receptionner, pretextant que la saisie n'est pas faite. Il est presque 5h du mat, je vais dormir en attendant. On me reveille au bout de 4h et je vais me mettre à quai à l'autre bout de la boutique, ce qui casse ma coupure. Pas le choix, ça ferme à midi. Une fois vide je retourne au parking finir ma coupure et je ne rentre à la maison que vers 16h.  
Dimanche 6 aout repos  
Lundi 7 aout Je ne pars qu'à 7h pour livrer vers 11h en région parisienne une boite que je déteste de tout mon coeur. Le chef de quai est toujours aussi violent, il a beau plaisanter je suis verte de rage de mettre 4h à vider 10 palettes. heureusement que je n'ai pas grand chose à faire aprés, si ce n'est passer au lavage intégral à rungis et monter me mettre en place à Honfleur dans la soirée.  
Mardi 8 aout Je charge complet en marée mais le client a pris du retard à la préparation. Je ne prends la route qu'en fin d'aprés midi et il ne faut pas trainer pour trainer. Un affrété italien qui a chargé à Cherbourg me nargue avec son 580 en me doublant comme une balle. Pas grave cela s'est payer à la station suivante! Il est prés d'une heure du mat lorsque je passe le relais au collégue qui continue sur Milan.  
Mercredi 9 aout 22h30 je reprends la route des Alpes  
Jeudi 10 aout La descente se fait trés tranquille malgrés l'affluence de touristes à destination de l'Italie. arrivée de bonne heure, le déchargement ne tarde pas je lave en vitesse et pose la semi. Je monte au nord de Milan récupérer une remorque qu'une collégue me charge. Son chargement traine et ne se passe pas comme prévu. Dans la soirée, au lieu de rentrer directement, les aléas de la logistique me font retourner au dépot pour compléter.  
Vendredi 11 aout Aprés une deuxiéme nuit blanche j'arrive au petit matin à la maison.  
Samedi 12 aout En route à 22h30, toujours la même jusqu'à Milan  
Dimanche 13 aout J'arrive au chant du coq morte de fatigue. J'aurais du me reposer avant de partir.... Le soir je raccroche une remorque déja chargée pour rentrer au plus tot  
Lundi 14 aout Je rentre sans encombres mais je lutte contre le sommeil, c'est raide. A 6h je suis rentrée, juste à l'heure pour mon relais. Une douche et dodo.  
Mardi 15 aout 21h00 je grimpe dans le camion. Je descends sur Milan avec un collégue, comme au bon vieu temps. On boit le café au col de Ceigne car on n'est pas trop pressés vu l'heure avancée du départ. On attend une bonne heure au Mont Blanc et on discute avec des agents de sécurité. Ils reconnaissent que le systéme de convoi pour les frigos n'est pas vraiment judtifié et que la sécurité a été largement améliorée. Le passage en convoi n'a d'autre but que de dissuader les transporteurs à passer par là...  
Mercredi 16 aout 6h du mat on vide au dépot. Il n'y a pas de retour, la semaine du 15 aôut c'est toujours bien compliqué. C'est la panique au bureau. En fin d'aprés midi on me trouve un complet de tables à repasser du coté de Bergamo. J'y vais en fin de journée pour être sur place le lendemain matin. Je trouve la bas un chauffeur français avec qui je papote une bonne partie de la soirée.  
Jeudi 17 aout 8h on vient me tirer de la couette, il faut aller charger. L'autre camion est déjà pret à partir . Aprés un rapide café il prend la route ,on vide au même endroit. Alors que je suis sur le départ un collégue arrive, toujours pour la même destination dans le 73. Passage par le Tunnel du Fréjus, ça change un peu. J'arrive vers 16h chez mon client, aprés un contrôle de la DRE. Je suis passée à l'aire du numérique et le contrôleur m'avoue ne pas être assez équipé pour lire ma carte (pb de lociciel) Je ne ressort du déchargement qu'à 18h, je dois me dépécher de rejopindre Lyon pour prendre 9 palettes de publicité.Je tourne en rond dans Venissieux pour trouver ma rue, la montre tourne aussi et je m'énerve. Ce sera un gentil automobiliste qui m'indiquera enfin le bon quartier. L'adresse se trouve quasimment en ville dans un vieu quartier. 21h15 le receptionniste m'envoie ballader, c'est la crise de nerf. Mon chef appelle le client qui lui dit que c'est fréquent que les chauffeurs aient du mal à trouver l'adresse, au moins mon honneur est sauvé! N'empéche que je dois planter sur un bout de trottoir dans un quartier glauque. Je ne dors que d'un oeil, de plus la tempête s'en mêle.  
Vendredi 18 aout Je me loupe de 30 minutes tellement j'ai mal dormi. Autant dire que j'arrive la gueule en pétard sur le quai de chargement. Heureusement le chef est plus sympa que celui de la veille au soir. 10h je suis dans la cour du depot et donne le camion a un collégue. La livraison était prévue à 6h en normandie, bon courage!  
Samedi 19 aout Encore un départ de bonne heure, 21h30, ce qui me permet de "prendre le temps". Il y a encore pas mal de circulation, retour de vacances oblige. Je m'arréte 5 minutes au co de Ceigne, la station est bondée alors je fuit trés vite la foule.  
Dimanche 20 aout Minuit passé j'arrive au Mont Blanc. J'attends une petite heure le convoi. Je descends comme une balle le versant italien. Au péage d'Aoste je trouve un contrôle de la polizia. Je suis mal car j'ai oublié mon permis... J'explique, donne ma carte de tachy numérique pour montrer le no de permis, le flic est compréhensif, ouf! Je reste un moment à lui montrer le fonctionnement du tachy car il n'en a jamais vu. Je lui sors plusieurs tickets qu'il montrera à ces collégues. Il me remercie avant de me libérer. Ils sont encore bien plus ne retard coté italien. J'arrive pile poil à l'ouverture de la plateforme milanaise. Ca vide rapidement, lavage, décroche et dodo. A 21h je raccroche une remorque chargée, compléte une palette à quai et prends la route tranquillement.    
Lundi 21aout Vers 1h00 je suis en attente au Mont Blanc. Je retrouve un sicilien qui travaille réguliérement pour nous. Il me dit qu'il attend depuis un moment déjà.Nous discutons pour passer le temps, moitié français, moitié italien, c'est pas évident mais sympa. Il m'offre au passage du raisin qu'il a récupérer au chargement, un régal. Gourmandise quand tu nous tiens.... Nous faisons route ensemble, le temps parrait moins long. Lui monte au nord de L'Angleterre, je l'envie un peu. Heureusement que je suis chargée trés léger pour arriver à suivre son 500cv sans trop de peine! Du coté de Bourg en Bresse il m'offre un café "made in camion", un peu trop fort pour moi, mais j'apprécie ce moment d'échange. A force de trainer j'arrive juste à l'huere pour le relais à 7h.  
Mardi 22 aout repos  
Mercredi 23 aout Départ tardif à plus d'une heure du mat, va falloir mettre le turbo. Je suis chargée au toit et aux portes, ça ne grimpe pas vite. J'arrive au Mont Blanc juste à la fin de l'alternat, ce qui m'aurait permis de passer directement sans convoi. Dommage. Les frigos s'empillent rapidement sur le parking. le temps de prendre un café, de dire bonjour à un affrété breton qu'il faut traverser. Je termine ma coupure sur un refuge de l'autre coté. Je suis à Milan à 10h, bonne derniére. Ca fait la queue pour avoir le tuyau d'eau dans la bonne humeur. Je ne finis qu'à 13h. En fin de soirée je m'avance jusqu'à Brescia ou je charge le lensemain, afin d'éviter les bouchons matinaux de Milan.    
Jeudi 24 aout 8h je tire les rideaux. café, toilette, la pomme de douche a disparue, pas cool! 8h30 le cappo m'indique la porte de chargement, il n'y a que moi à charger ce matin.Un gars pousse les palettes pendant que je vide mes coffres. De bon matin ça met en forme. Vers 10h je prends la route avec mes 20tonnes de pates.Je casse la croute à Novarra. Un peu plus loin je double un collégue. Avant Aoste je léve le pied pour l'attendre et boire le café mais il a disparu, tant pis. Péage de Cluse, encore un contrôle. La gendarmerie cette fois, tout aussi embarrassée devant le chrono numérique. Ils m'expliquent qu'ils ne sont pas necore formés ni équipés. Je sors le ticket du jour qu'ils examinent, un peu perplexe, et me libérent. En fin d'aprés midi le hasard veut que je retrouve mon sicilien de lundi matin. Il m'offre à nouveau son café à rester éveillé 3 jours. Il m'explique qu'il arrive de Calais et doit tirer jusqu'à Milan. Il me demande s'il doit changer de disque, déchirer l'ancien et en remettre un neuf, je suis bien embétée pour lui répondre... A Macon je fais les pleins dans une filiale du groupe et retrouve un ancien collégue. Nous discutons un bon moment. Il se fait tard et je garde l'autoroute, trop tard pour passer à la maison. Je dors peu avant Auxerre, Il est déjà 23h.   
Vendredi 25 aout Je mets en route à 8h. P'tit déj rapide à Auxerreet je tire sans encombres jusqu'à la sortie de la région parisienne ou je m'arréte manger. Mon voisin de parking, un citernier du nord de la France vient taper la discut, il n'a pas l'air plus pressé que moi! je reprends ma route jusqu'à Rouen ou j'arrive avec pas loin de 2h d'avance sur mon rendez vous. Le client est bien content, on est vendredi et il finira plus tôt. Je bataille un moment pour ranger mes palettes vides dans mes coffres et le receptionnaire me charie à ce propos. Je pensais continuer sur Caen et passer au bureau mais on me dit de retourner sur Roissy Ch. de Gaulle. En attendant confirmation je bois un café au CR de Rouen et suis ravie de trouver une douche coté femmes. Finallement j'ai ordre d'aller couper à Honfleur. J' y monte tranquillement pour la fin d'aprés midi.  
Samedi 26 aout Le chargement est prévu pour midi alors je flâne toute la matinée, mais il pleut et rentre trippée au camion. Je galére pour rentrer en marche arriére dans la cour du client. Les voisins sont peu coopératifs à garer leurs voitures correctement. Le porte à faux avant de la remorque qui passe au dessus des capots, je n'aime pas trop. Le chargement est prêt cette fois ci donc à 14h je suis en route. Je rentre directement au dépot. A Nemours je retrouve un collégue qui fait également sa coupure. Du coté d'Auxerre je croise mon ami le sicilien qui va planter son dimanche à Paris. Cette fois pas le temps pour le café, non non! 21h 20 je remballe mes petites affaires, à moi la bonne semaine de vacances!  
Dimanche 27 aout
VACANCES!!!
 
Lundi 28 aout  
Mardi 29 aout  
Mercredi 30 aout  
Jeudi 31 aout