Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Décembre 2006

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Vendredi 1

Je fais en sorte d'être avant 9h à ma 2eme ramasse, sans oublier un méga ptit déj au passage car la journée s'annonce encore une fois longue. Maintenant que je me sert sans trop de soucis des bâches, poteaux, planches, toit, je découvre une nouvelle chose qu'on appelle des sangles. Je ficelle une espéce de grosse machine comme je peux. Le plus dur est de trouver où passer et ne rien tordre car c'est plein de tuyaux. Un manut me conseille et vérifie que ça tien bien. Je m'en sors pas trop mal. Je remonte un peu pour charger encore le même genre de  bazar. Midi, je déclare fiérement "mission accomplie" au téléphone et entame la remontée via le Mont Blanc. Douche obligatoire à la premiére station, je suis noire comme un charbonnier avec tout ça! Je dors coté français, sur un tout petit bout de parking, je ronfleplus fort qu'un V8.

Typique

Samedi 2 Je mets en route à 4h30 pour la deniére ligne droite vers la maison. 9h je gare l'ensemble. Un petit coup d'oeil par acquis de conscience: rien n'a bougé dans le chargement, ouf! Dernier petit rangement de la cabine et ménage, histoire de partir du bon pied lundi.     

Magnifique couché de soleil pour terminer une bonne journée

Dimanche 3 repos

 

Lundi 4 Me voila repartie à 6h pour la région de Fontainebleau. J'arrive en milieu de matinée chez mon 1er client. La derniére machine à vider est trop lourde pour le chariot élévateur, il y en a bien un autre mais il est en panne. Le client doit donc me dégager tout le matériel qui est dans sa cour afin que je puisse manoeuvrer pour placer la remorque sous un pont roulant. La manoeuvre se fait au cm tellement la place est réduite. Après un exercice d'ouverture du toit, je repars de là à midi et demi. Pas le temps de m'arrêter manger, j'ai pris trop de retard. Je file sur St Quentin vider un lot chez un transporteur puis je me casse le nez à la porte de l'usine ou je dois finir de vider : <<-On ferme à 16 h 20 ; -et il est quelle heure ?-16 h 23 ! >> Sans commentaire ! Il ne me reste plus qu'à trouver un bout de trottoir pour établir le campement pour la nuit.

Nounours polaire fait le pitre sur le tableau de bord    

Mardi 5 A 7h00 pile je me présente pour vider, je suis prise de suite, ça valait mieux pour eux. Ca ne traine pas. Puis je monte au dépot tranquillement. J'attends une remorque que l'on a été me charger. Je prends la route en fin de matinée. Le vent souffle fort, sur les plateaux je suis obligée de lever le pied, c'est impressionnant. Le reste de la descente est cool, il fait beau. Je m'arréte une quart d'heure pas  trés loin de la maison puis file dormir vers Villfranche sur Sâone, pas le temps de traverser Lyon, c'est dommage. 21h je tire les rideaux sur Villefranche, je suis morte.

autoroute à vélo du coté de st Quentin        

Mercredi 6 Je mets en route peu aprés 6h, la nuit a été trés courte, j'aurai bien fait du rab. Il tombe des cordes, la traversée de Lyon se fait au pas. J'ai hate que le jour se léve enfin. Jusqu'à St Etienne je ronge mon frein, la circulation est dense et l'autoroute glissante. J'arrive vers 8h30 chez mon client,aprés avoir tourné en rond dans la zone, encore un truc mal indiqué. Y'a pas idée de planquer une usine derriére un pont à 4m! Je tire les baches sous une pluie battante, c'est le charme du métier... Je reprends la direction de Lyon ou je trouve un beau bouchon sur la rocade, ce qui me retarde pas mal, m'obligeant à couper 45 minutes avant Chambéry. 13h30 je suis chez mon 2eme client à vider, toujours sous la pluie, de plus il faut tout ouvrir. Mes gants mouillés glissent sur les baches et les planches en alu. Le manut me donne un coup de main à finir puis m'offre un café, il a du avoir pitié de moi. Rechargement dans la foulée dans le village voisin, il y a un peu d'attente mais cette fois j'ouvre ma remorque sous abris; mais mes gants trippés ne me facilitent toujours pas la tâche. Je rame un peu à sangler car je veux trop me dépécher, sans doute à cause des autres chauffeurs qui me regardent, impatients de charger aussi. 16h je prends mes papiers et m'en vais direction le Fréjus. Je fais une courte pause pour vérifier l'arrimage, la hantise que le chargement glisse.  Il fait bientôt nuit, il pleut encore. Re-douche le temps de mettre du gasoil, je maudit cette journée. La neige fait son apparition dans la rampe d'accés au tunnel, manquait plus qu'elle! Ca bouchonne un peu pour traverser. Je termine mes heures en direction de Savonna. 20h30, trop heureuse de retrouver ma couette, toute chaude et surtout bien séche.

Arrivée à Savonna

Jeudi 7 Départ à 7h passé, bon calcul pour être chez mon client presque à l'ouverture. Le déchargement prends une bonne heure. A la sortie j'ai repéré une station service pour prendre un cappucino avant d'avoir la suite du programme. Le rechargemense fait à une vingtaine de km. Je trouve l'adresse par hazard alors je pensais m'être trop éloignée du secteur. Coup de bol dans cette région escarpée! Midi je suis prête à reprendre la route... de la maison, à mon grand étonnement. En effet le lendemain est férié en Italie. La route est belle, pleine vue sur la chaine des Alpes enneigée. Encore une merveille. Petite pause à l'autoport de Modane, un bail que je ne m'y étais pas arrivée. Il me manque une petite heure pour rentrer à la maison, je plante l'ensemble et mon doudou vient me chercher en voiture, pile poil pour aller manger.

belle journée

Vendredi 8 Je récupére le camion au milieu de la tempéte vers 8h, et l'emméne au lavage, ou plutôt au décrassage. Manque de pot il y a 3 autres ensemble qui font la queue. On va prendre un café en admirant le toit de la station qui menace de s'envoler. Les laveurs s'activent et frottent dans les coins, le camion est nickel. Ca fait plaisir de le ranger propre et beau das la cour de mon ancien dépot. Une bise à mes anciens chefs. Je profite de cette journée libre pour aller trainer les boutiques et faire mes achats de Noel en évitant la foule du week end.  

Grimpette au Fréjus

Samedi 9 Repos
Dimanche 10 Repos
Lundi 11 Reprise tranquille à 8h00 seulement. Il y a une bonne couche de givre sur l'ensemble, pas possible de partir sur les chapeaux de roues. Je monte trés tranquillement dans le nord, ma seule mission est d'être vers le mécano vers 16h afin de réparer un petit accro sur la remorque. Il en profite pour faire quelques petites bricoles comme changer des ampoules. Je passe rapidement au bureau, fais mon plein de carburant et m'en vais dormir prés de Douai. Je finis vers 19h, cette coupure va être longue.

maison à roulette

Mardi 12 Je me présente à 7h00 à mon déchargement, la réception n'ouvre qu'à 8h mais le chef est tombé du lit et attaque dés 7h30. Si bien qu' à 8h30 j'ai encore le temps de prendre un café avant d'avoir mon ordre de rechargement. Direction Hesdin, à une bonne heure d'Arras. Les routes sont mouillées et grasses, j'y vais molo. Sur place un manutentionnaire me donne gentillement un coup de main car il n'a pas grand chose à faire, cela lui vaut quelques moqueries gentilles. Je voyage léger avec tout juste 5 tonnes. Le soleil revient et je descends par Amiens, Royes, Ressons, Paris et ses éternels ralentissement, autoroute jusqu'à Avallon puis la nationale jusqu'à la maison. Je n'ai plus d'heures, ça tombe bien! Je ne m'éternise pas, la coupure ne sera qe de 9h. 

grosse machine qui sert à charger par le toit

Mercredi 13 5h30 il fait un froid glacial dans la cabine, y'a pas idée de partir si tôt! Rapide complément de gasoil à Chalon afin de tenir la fin de semaine, quelques mots échangés avec un autre chauffeur et en route. La nationale jusqu'à Lyon devient vite pénible à cause de la circulation. C'est la trés mauvaise heure pour s'engoufrer sous Fourviére comme des centaines automobilistes. Direction le sud. C'est la premiére fois pratiquement que je passe Valence... je découvre donc toute la vallée du Rhône. Le temps presse, on m'attends à Vitrolle. Un casse crôute evitesse dans la cabine en attendant 13h30 pour vider. Puis je me rends à Fos sur Mer. Pas évident de trouver les directions, les marseillais font économie de panneaux, certainement pour pas se les faire tager, d'ailleur il n'y a pas 1m carré dans le coin qui ne soit pas recouvert de graffiti. Je fais la queue comme bien d'autres chauffeurs dans une immense usine ou on ne lésine pas avec la sécurité. Heureusement le gars de l'accueil est d'une gentillesse incomparable et m'explique tout le systéme. Je ne vois pas trop le temps passer, je charge derriére un gars qui à la même destination que moi. On termine nos sanglages dehors, c'est à dire dans le noir. Pas évident. Je ne ressort de là qu'à 19h, c'est chaud pour rejoindre Aix en Provence et l'A8. Je me rends vite compte que les stations sont pleines à craquer, je trouve une place, par chance juste avant St Raphaël. Il est pile 20h30, encore une bonne journée de faite.

levé de soleil sur la méditerranée

Jeudi 14 Décollage à la fraiche, je découvre Nice dans le noir, ainsi que la fameuse Turbie. La récompense est d'assister un merveilleux levé de soleil sur la Méditerranée alors que je fais une alte non loin de Menton. Puis Vintimille et l'autoroute qui longe la côte jusqu'à Savonna, et je rejoins la région de Cunéo. Peut avant d'arriver on me prévient d'une embrouille chez le client. A peine sur place je comprends que mon chargement de ferraille est refusé par défaut de qualité, tout comme l'autre chauffeur français et un italien. Aprés maints coups de téléphones nous partons tout les trois pour Turin vider au terminal ferroviaire. Le chauffeur italien nous facilite la tache pour trouver notre intermédiaire, qui n'arrive qu'à 14h. Nous vidons en choeur, notre ami italien aura moins de chance car l'engin n'est pas assez puissant pour prendre son lot. Le temps presse, je file au nord de la ville recharger un lot, ma carte de la ville me permet de  trouver facilement l'adresse. 16h je redescent sur Cuneo compléter. Entre temps une citerne s'est couchée sur les voies, bon courage à ceux qui sont dans le sens du retour! A peine 18h je suis sur mon lieu d'enlévement,  je comprends vite que mes machines ne sont pas prêtes, je prends mon mal en patience. Ce ne sera qu'à 20h30 qu'on attaquera à charger, fin à 21h30, je dors sur le parking.  

Italie

Vendredi 15 Encore un démarrage de très bonne heure, je dois livrer en Chambéry et Lyon de toute urgence. Je rame un peu pour trouver l'adresse, et en France personne ne connaît son voisin... Je suis libérée à midi, le temps de rejoindre Lyon et de manger un bout en vitesse, il faut pas traîner pour refaire deux ramasses dans le coin et rentrer. Je quitte Lyon avec ceux qui partent en week end, trop tard pour passer au lavage, je pose l'ensemble à 19h

 

Samedi 16 repos
Dimanche 17 repos
Lundi 18 Dur de quitter la couette dés 2 h du mat mais il y a du pain sur la planche. Néanmoins cela me permet de rouler à bonne cadence et d' arriver sur Fontainebleau à 7 h 15. Je pensais faire une courte sieste en attendant l'ouverture mais le chef est heureux de prendre ses machines avant la cohue. C'est tant, je peux faire une pause petit déjeuner plus loin avant d'attaquer l' A5 et Francilienne avec les ralentissements du lundi matin. 10 h 30 je fait une manoeuvre délicate dans une rue très fréquentée d'une petite ville au nord de Paris. Ça klaxonne, je me dépêche, manque de m'embourber dans l'entrée du client. Le manutentionnaire me raconte que le chauffeur d'avant a été bien moins patient et l'a insulté. 11 h j'en ressort et prends la route de Cambrai via l'A1 jusqu'à Ressons puis la nationale, je passe de justesse sous un pont à 4m10, j'ai bien crû faire une bonne marche arrière ! Je vide un lot au dépôt (le Père Noël est passé, et m'a donné un copieux panier de trucs pas bons pour ma ligne !) puis file à Arras livrer les quelques colis restants dans la remorque. Surprise à l'arrivage, je suis à l'entrée du centre ville, à l'entrée d'un beau pavillon... ce ne sera qu'après plusieurs coups de téléphone que deux gars m'ouvriront, bouche béante devant la grosseur du camion. Ils videront à la main sur le trottoir. La petite entreprise d'en face me permet de faire demi-tour dans sa cour, cela m'évite bien des tracas au coin de la rue. Je me gare dans la grande zone industrielle de la ville, il est 17 h, mon disque est plein. Luc viendra me rendre visite, j'aurai bien discuter plus longtemps mais la fatigue m'a rattrapée !
Mardi 19 Démarrage à 6 h 30 afin d'éviter la circulation. Luc m'a indiqué une route qui me mène chez mon client sans difficulté, et surtout en évitant un pont à....4m ! C'est une grosse usine de produits chimiques, il faut sortir l'attirail de sécurité, ce qui ne me sert à rien puisque le quai est inaccessible aux chauffeurs, je regarde les citernes dépoter en attendant depuis ma cabine. Je reste coincée un moment sur la bascule pour ressortir, l'informatique fait des siennes. Tout cela pour déchirer le bon de pesée car je suis en légère surcharge. 10 h je mets enfin les voiles. Maxi plein de carburant et en route. Je me traîne jusqu'à Chaumont par les nationales, non seulement le chargement est lourd, de plus il est haut et me donne du ballant dans les courbes. Je suis soulagée de reprendre l'autoroute jusqu'à Beaune. 19 h je dévore une gargantuesque assiette kebab en compagnie de mon Doudou venu me rejoindre. Je termine mes heures de conduite sur Bourg en Bresse.
Mercredi 20 Je démarre bien avant le soleil, il n'est pas courageux pour se lever en ce moment ! Montée des Alpes, traversée du Mont Blanc, descente de l'autre côté et cap sur le nord de Milan. Heureusement que le client est fléché à tout les coins de rues sinon j'aurai bien galéré à le trouver. De plus que je n'ai pas abordé la ville par le bon côté. Le déchargement se fait à quai en une petite heure, j'en ressort à 15 h. Je dois me rendre à présent à l'est de Milan, c'est un enfer, 3 h pour faire 40 km. L'usine charge tard et rapidement, une aubaine. Je retraverse l'agglomération d'est en ouest, l'autre sens de circulation est arrêté tout du long, les malheureux en ont pour un moment. Je m'arrête à Novarra à 20 h, encore une bonne journée !
Jeudi 21 Mission : ne pas perdre de temps. Décollage à 5 h, escalade des Alpes, 1ere coupure à Bonneville, 2eme pas loin de la maison pour faire un bisou à mon Doudou. A Chaumont je retrouve un collègue qui vide au même endroit que moi le lendemain. Je coupe à St Dizier vers 17 h, le collègue très sympathique me paie un café, et repos.
Vendredi 22 5h je reprends ma route par Reims puis autoroute jusqu'à Lille puis la frontiére belge. Mon collégue m'a dit d'y prendre la vignette mais petite panique, je ne trouve rien sur ce grand parking. Solution, attendre qu'un autre s'arrête et le suivre. En fait il faut traverser les voies de circulation, au risque de monter sur un capot de voiture! et s' adresser à un espéce de petit bungalow ou le gars parle toutes les langues sauf le français... Plutot antipathique comme accueil. Mon client ne se trouve qu'à 15km de la frontiére et on m'a indiquer le chemin, fort heureusement, car je ne suis pas du tout familiarisée avec la signalisation routiére belge. Je retrouve mon collégue qui vient de se mettre à quai, je patiente pour prendre sa place. Avannt midi je suis au dépot, les pleins, changer de remorque, casser la croute... j'en repars vers 14h30 en compagnie d'un collégue que je dépose avant Chaumont, il a laissé son camion car il est en vacances. Je dors sur place, je suis bien fatiguée.
Samedi 23 Je me permets une bonne nuit et ne décolle qu'à 7h passé. Je regrette vite de ne pas être parti plus tôt vu le nombre de vacanciers. Ca freine pour rien, de plus il y a pas mal de brouillard givrant. Même s'arrêter prendre un café est du sport et j'abandonne vite l'idée. 10h30 j'en vois enfin le bout
Dimanche 24 Repos
Lundi 25 Repos
Mardi 26 Fini de se prélasser au pied du sapin, il faut y retourner, mais vers 10 h, c'est grandement suffisant. Croyant descendre tranquillement sur Lyon, je me retrouve dans la cohue des vacanciers sur l'autoroute. Je me présente à 14 h pour vider un petit lot sur St Étienne. Tout d'abord refoulée à la réception qui fermait à midi, un chef vient me vider et m'avoue avoir pris une belle rouste par l'expéditeur au téléphone. Je continue ma route en direction de l'Italie et squatte à l'autoport de Modane qui est plein. J'hésite à repartir à 22 h (ce jour est férié en Italie) mais me dit que ça va se bousculer à l'entrée du Tunnel du Fréjus.

et moi qui croyais être seule sur la route

Mercredi 27 Départ matinal dans le brouillard à 4 h 30, ça roule parfaitement bien, même sur l'agglomération milanaise. Je vide sur la région de Vicenza. L'adresse me donne un peu de fil à retordre, visitant 3 petites zones industrielles, atterrissant dans autant de culs-de-sac !! Vive la marche arrière. On m'indiquera enfin le bon quartier à 11 h 30. Un autre chauffeur est en train de vider, le cariste ne perd pas de temps, je suis libérée à 12 h 30. Pause casse-croûte rapide car j'espère recharger au plus vite pour rouler un peu. Je calcule que je ne pourrai pas vider avant vendredi matin dans le nord de la France, pour rentrer ça risque d'être chaud en fin de semaine. Je suis à l'ouverture au rechargement au nord de Padova. Il faut attendre pour les dernières palettes... 16 h je mets les voiles, il est déjà tard. Coup de téléphone pour annoncer ma position, on me réponds de pas m'affoler, pas de réception en fin de semaine, je viderai que mardi. Youpi ! Néanmoins j'attends un peu un collègue pour échanger nos remorques. Celui-ci est coincé à son chargement, on verra ça demain. 19 h je coupe sur une aire de repos à Brescia. Mes voisins de parking sont deux papy italiens dans un camion qui n'a pas d'âge. Ils m'offrent sympathiquement un verre de rouge, me racontent qu'ils arrêteront la route quand leur camion partira à la casse. Des vieux de la vieille !

mon nouveau pote

Jeudi 28 Décollage tranquille pas avant 7 h. Je roule cool par le Mont Blanc. A la régul d'Aoste c'est le contrôle à la bascule, pour la 1ére fois en 8 ans. Le policier me reproche deux pointes à 95 sur le disque, me le rends mais refuse de le signer. Le camion devant moi affiche pas loin des 50T, il reste sur la bascule, on me dit de partir, j'y échappe une fois de plus !   Le collègue avec qui je dois changer de remorque est loin derrière, je rentre à la maison en fin d'après midi.

la bascule tant redoutée du Mont Blanc

 

Vendredi 29 8 h 30 j'attends ma remorque, appelle le chauffeur qui s'est perdu dés la sortie de l'autoroute... on m'avait prévenu que c'était pas une flèche ! 15 minutes plus tard il a loupé la sortie de la nationale, il est a l'entrée du centre ville. Je cours le chercher avec ma voiture et l'amène à bon port. Le temps de raccrocher et de ranger des bricole, je termine vers 10 h.    

photo prise à 90km/h. Ca fait quoi si je freine?

Samedi 30 REpos
Dimanche 31 Repos