Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juin 2008

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Dimanche 1

 

Lundi 2

Début de semaine cool, puisque je suis prévu de vider à Salaise en début d'après-midi. A 13h je démarre tranquillement, de temps en temps, ça fait pas de mal. Je monte pépère par la 86, en plus il fait beau, ce qui est devenu rare ces temps-ci, donc je le souligne. Une fois vide à Salaise, direction Sonnay ou je dételle la taut pour reprendre un frigo. Il est déjà chargé, je verai ça plus tard, je vais laver. Une fois l'ensemble à peu près propre je vais voir au bureau, en fait mon programme à changé, je ne vais plus sur Paris, mais je garde le voyage qui est dans la semi. 22 palettes pour Huelva, bon, d'accord.

Je dois quand même attendre 2 palettes pour Girone que je dois donner à Eric demain matin, en échange de quoi, il m'en filera 3 pour Granada, c'est un peu compliqué, mais bon, on s'comprend. D'un autre côté, récupérer son voyage ça me gène un peu, mais de l'autre descendre dans le sud n'est pas pour me déplaire.

A 19h30 j'enquille l'autoroute et descends tout shuss vers le languedoc, l'autoroute est seche, j'aurai pas lavé pour rien.

Départ de la maison

Un joli Rond-point à Celrà

Mardi 3

A 3h du matin, j'arrive dans la zone industrielle ou on a RDV dans la matinée. On s'échange les palettes avec Eric, il a un peu les nerfs, je le comprend, mais on arrive quand même à trouver un terrain d'entente, en plus, c'est vrai, j'y suis pour rien, ça tombe comme ça. on passe quand même un bon moment et c'est le principal.

A midi passé, je décolle et il se met à pleuvoir. C'est quoi ce délire!? En plus, j'apprend que je fait rire pas mal de monde avec mon Fh de location, mais je m'en fout complètement, contrairement à quelques un, je ne m'identifie pas à un tas de feraille, j'aime le matos, mais j'en fait pas une question d'honneur. Enfin, c'est pas grave, en plus, la pluie cesse dès la sortie de Barcelone, et c'est un magnifique soleil qui m'accompagne tout le long du trajet, et ça c'est que du bonheur. Au plus je me rapproche du sud, au mieux le moral est bon, le dernier voyage en dessous de Valencia doit remonter à 1996 pour charger des palmiers à Elche. Après Valencia, ça sent bon les pins, quand je fais ma petite coupure au niveau de Gandia, c'est un vrai festival olfactif. Vu que je suis en matière dangeureuse je n'ai pas le droit de prendre la nationale, alors je fais le crochet via Benidorm, j'ai à chaque fois du mal à comprendre ce qui peut pousser des gens à s'empiller dans des tours pareilles pour passer des "vacances?" ou alors, il y a un truc spécial à tous les étages, vraiment, je pige pas. Dommage qu'il fasse nuit, j'ai pas pû prendre des photos.

Quoi qu'il en soit j'ai plus d'heures juste avant Murcia, et ça tombe pile poil au moment ou il y a un joli parking avec du café. En plus, il y a une place au calme, et ça aussi, c'est que du bonheur. 23h30, fin des hostilités.

Direction le sud, c'est le pied

En dessous de Valencia, ça comme à sentir bon

Mercredi 4

Après un bonne nuit et un bon petit dèj, quoi de mieux que d'avoir devant soi toute une journée de belles routes en perspective? Si le temps est un peu brumeux en partant de Murcia, ça se dégage rapidement au fur et à mesure que je me rapproche de l'Andalousie. La route est belle, mais dure, d'autant que je suis bien chargé, ce qui ne laisse pas de répis au 440. Il n'y a que de la 4 voies sur mon trajet, ça monte fort, et ça descend fort, trés fort, le retarder fait un peu défaut, et je dois reprendre les bonnes vielles habitudes de rétrogradage, je vois quelques camions qui ont mis le feu aux freins du côté de Guadix la ville troglodite. Je fais une petite coupure au col de la Mora, 1390m ou il fait tout juste 20°, avant de descendre sur Granada.

Comme prévu j'arrive à 14h chez le client sur la route de la Sierra Nevada, il faut livrer au hayon, je tombe sur Christian, un chauffeur de chez Prevost qui accompagne des essais pour Renault, il me file un petit coup de main. C'est sympa, il est là depuis 3 semaines, les essais c'est long, mais il ne s'enuie jamais. Je reprends ensuite mon chemin vers Huelva. La route est de plus en plus belle, on se sent bien loin de chez nous, c'est sec et pelé à souhait, un vrai décor de western, palmiers, cactus... Arrivé à Seville la température est montée à 33°, et bien entendu, je tombe dans les bouchons du soir, en plus la courtoisie est loin d'être le fort des gens du cru, je quitte Seville et prend la direction du Portugal, le paysage change rapidement, il y a de l'eau, et de la végétation.

A 20h je me pointe devant le gardien, grâce aux indications d'Arthur, j'avais pas le bon nom sur mon CMR. Je n'y crois pas du tout, et pourtant, on me fait mettre à quai. Le miracle a eu lieu! Je termine ma journée des images plein la tête, je me pose sur le premier parking en direction de Seville, il est 21h30, et bien que ce ne soit pas de gaité de coeur, je suis déjà sur le chemin inverse.

C'est bon, je suis pas encore perdu

Sur la route de Granada

Guadix la ville troglodite

Jeudi 5

C'est sous un soleil déjà radieux que je vais prendre le petit dej, encore une bonne nuit au calme, c'est un régal de se lever au milieu des lauriers roses. A 8h30 je décolle, je traverse Seville comme une fusée et mets cap au nord. Comme je ne suis pas prêt de revenir en Andalousie, je quitte la 4 voies pendant un petit moment dès la banlieue de Seville dépassée et je rejoins la vielle nationale completement desertée, c'est un pur régal, surtout à vide... Bien entendu, je mitraille de photos pour garder des souvenirs, malheuresement, l'heure tourne et je dois quand même charger avant ce soir. Je reprends la 4 voies à Santa Ollala, ça s'invente pas, et petit à petit, le décor change, il y a moins de palmiers mais c'est toujours aussi désert et trés agricole. Je fais mes 45 minutes de pause du côté de Trujillo, l'Andalousie est bien derrière maintenant.

Au fur et à mesure que je monte, le temps se couvre, j'attape une bonne averse, juste avant d'arriver sur Madrid. Je dois charger des pièces mécaniques à Mostolès, c'est la banlieue sud de Madrid, il n'y a pas moins de 3 autoroutes pour y aller, je compte pas le nombre de sorties différentes, j'avais quand même calculé mon coup avant, et pour une fois, je ne tourne pas en rond, j'y arrive du premier coup. Forcément, c'est pas prêt, et j'attends près de 3h à quai, ce qui me laisse le temps de préparer quelques pages FDR. A 20h je suis chargé, je n'ai plus qu'à sortir de la capitale, je roule encore presque 2h et je me pose sur le parking d'un petit restaurant à Torremocha del campo, il fait frais, on est quand même à 1100m d'altitude...

Banlieue de Seville

manque que l'odeur

Anda, anda, anda andalousiaaaaa

Des cigognes bien loin de l'Alsace

Vendredi 6

Il a pas fait chaud du tout cette nuit, si bien, que j'ai mis un coup de webasto au petit matin. Avec 5° au reveil à 7h, le café est le bienvenu, j'ai rangé mon short, c'est plus la peine. Un peu avant 8h je mets le cap au nord, et je traverse Zarragoza à la régule, dans quelques jours la déviation sud de la ville sera ouverte et on pourra rejoindre directement la route de Barcelone. Je n'arriverai pas en 4h30 à mon complément à Agramunt, du coup je fais un stop de 3/4 d'heure un peu avant Lérida, on est encore sur la vielle N2, mais surement pas pour encore trés longtemps au rythme ou vont les travaux. Je me pointe finalement à 13h30 à Agramunt, mais je dois attendre 15h30, car c'est pause déjeuner. Bien que je n'ai que 3 palettes de sacs en papier à prendre, ça rame un peu pour charger, à 16h30, enfin, c'est bon je ferme les portes. J'arrive péniblement à 20h à la Jonquera, 2 accidents succéssifs sur la route de Vic, car il pleut, et une mini opération escargot m'auront fait perdre pas mal de temps, le capital temps a pris une rouste.

Je remets encore un eu de gas oil, je passe la frontière sans conviction, et je me pointe à 22h à Fitou sur la 9, je vais bien manger ce soir, en plus j'ai le bourdon, l'Andalousie me manque déjà... Il y a un vent froid ici, on se croirait au mois de janvier, ceux qui seront à Beziers ce week end ne prendront pas de coups de soleil.

Entre Madrid et Zaragoza

Agramunt

Samedi 7

Le vent a soufflé comme un malade ici toute la nuit. Quand je me lève le parking est desert, petit dej et je file, il est déjà 9h. Je reprends l'autoroute à Narbonne, c'est déjà plein de touristes qui vont et qui viennent, je ne veuxplus entendre parler de carburants cher, ou alors, ils y en a qui ont les moyens, faut pas charrier. Vers Nimes je croise le 460 décoré de la maison qui descend à Beziers, un peu après 13h, j'arrive à Saint Peray, et c'est enfin le week-end. Il fait déjà moche, vivement le printemps.

Ouvert 7/7 à Fitou

La Voulte, fin du voyage

Dimanche 8

Lundi 9

Départ tranquille à 8h15, je roule très cool, vu que je suis rik et rak en gas-oil. A Albon, je retrouve Maxime26 pour le café, rapide rendez-vous tout le monde est pressé le lundi matin... Maxime file à Manosque, moi je vais vider à Sonnay et mettre du gas-oil. 870 litres, il était temps! Je recharge du groupage pour un transporteur à Saint Fons. Arrivé la bas, je dois attendre un peu, je suis pas pressé chef, j'avais pas vu une boite pareille depuis bien longtemps, chaude ambiance sur place.... Une fois vide j'attends un peu les instructions, c'est le boxon, sachant qu'on ne peut pas aller sur l'Espagne. Donc je rentre à vide, et reprends un autre frigo chargé en caisses vides pour Saint Martin de Crau. Je descends bien tranquille, et il faut bien remarquer que le trafic est calme sans les espagnols à la montée. Je quitte l'autoroute à Roquemaure et coupe par Arles. Je vide et recharge sur place les premières pêches de l'année, je finis mes heures en remontant à Mornas, il ya plein de places sur le parking, on se croirait le week-end, il est pourtant déjà 23h15.

Pas d'espagne cette semaine

Beaucaire, j'ai loupé le train, quel boulet

Mardi 10

Ce matin, reveil pas trop tôt, c'est pas la peine. A 9h, j'emmerge donc de ma tannière et file à la douche chez Carrefour, Adrien est encore en train de ronfler, on va donc ensuite déjeuner au resto routier voisin. A 10h passé je me décide quand même a mettre en route, ça fait vraiment bizarre ce parking vide. Je m'arrête vite fait à Valence pour filer des papiers à Monsieur Alain26, et j'arrive tranquillement un peu avant 13h pour vider mes pêches à Chamabalud, hummm!!!! ça sent bon!!!! J'avais oublié cette odeur, quel bonheur, une heure passé quand même le temps de vider et recharger les caisses et je rentre au dépot à Sonnay, je dételle la Frappa, pour une autre mais avec le hayon cette fois, chargée pour la région parisienne.

Je passe Lyon juste un peu avant le coup de feu, à la régule presque partout par le perpih, vu que ça a bien marché, je me paye le luxe de sortir à Chalon nord et de rejoindre Avallon par la belle nationale 6. Mais pas de bol, il pleuvasse, et c'est gras donc, ça glisse. Je fais la coupure à l'aire d'hervaux, le temps de me faire une boite de raviolis, dernière étape en 2h même pas et demie pour arriver chez mon client à Vitry/Seine, je connaissais bien le coin, et contrairement à ceux de l'autre sens, je ne trouve aucun bouchon. La ZI est calme mais sinistre à mourrir. Il est déjà 23h30, encore une belle journée de passée.

Adrien26 est grand

Manifs de douaniers à Valence sud

Sur la N6

Mercredi 11

J'ai dormi sous des lignes à haute tension, et j'ignore si ça a un lien, mais j'ai vraiment mal dormi, à chaque fois que j'ai entendu une mouche peter ça m'a reveillé et pas moyen de me rendormir. C'est donc bien avant l'heure que je suis levé, j'en profite pour aller à pieds chez le client, histoire de me présenter et de boire le café. En fait, il s'agit du dépot BP, celui-là même ou un ancien champion de la bonbonne de chez FDR officiait, si si, souvenez vous de Mickael -Micapetrol- , mais j'ai appris qu'il avait quitté la maison. A 9h après avoir palabré je me décide à rentrer et je pose en 5 minutes mes 2 palettes. J'enquille l'A86, et ça roule plutot bien, j'attrape juste un peu des ralentissements sur l'A104, je mets un temps infini pour trouver le terrain, enfin le pool-house du golf ou je dois livrer à Lamorlaye, en plus c'est étroit et il y a une concentration impressionante de grosses bagnoles au M², sans compter des maisons de gens visiblement hors de danger financièrement. Je pose les 7 palettes de mobilier de jardin dans l'entrepot, une fois vide, je vais faire signer les papiers au bureau, c'est assez luxueux comme truc, je suis parti de là en courant remplir une bouteille de pipi pour la jeter sur le gazon. Non, c'est pas vrai, n'allez pas croire ça. Disons quand même que ça pete un peu plus haut que son cul la dedans et j'ai horreur de ça. De là, direction le monde ouvrier, la crasse et Le Plessis Belleville pour poser ma dernière palette, vu que le client n'est là, et qu"il est déjà 12h30, j'en profite pour casser la fugure à une boite de sauté de mouton William Saurin, moi aussi j'ai des goûts de luxe. A 14h, la palette est posée et je file recharger un peu plus au nord, à Villers-Cotterets.

26 palettes de pommes plus tard, la semi est pleine, si pleine que je ne peux pas rentrer le tire pal, et en plus pas de bol, j'ai pas de coffre à palettes. J'en bave un peu pour l'enquiller sur le porte roues sous la semi, et je l'accroche comme je peux avec du feuillard et du fil de fer, ça fait pas très tuning, mais ça tient! Retour vers le sud via Meaux et Melun, je m'arrête vers Sens pour la douche, j'ai attendu près de 3/4h que la douche se libère, nous étions 3 à attendre, même après avoir tamboutiné à la porte, la tortue n'a pas moufté, en fait il devait s'agir d'un Bulgare ou un Turc, il aura ammortie sa douche, nous on était furax. 1h15 plus tard, je termine donc mes heures et je me retrouve juste un peu avant minuit à Macon. Pas de lignes à haute tensions ce soir. J'ai oublié de dire un dernier truc, mais faudra pas le repetter, en fait en mettant le groupe en route, j'ai eu un message d'erreur, habituelement, on enlève le code alarme, et hop, le groupe se met en route. Mais là, rien, nib. On m'envoie donc voir un dépanneur, aussitot sur place le mécano attrape son escabeau, et, à 5m de la semi, il pose tout et me dit, c'est normal, il est en position electrique, il craignait pas de demarrer. Bref, la honte, si on me cherche, je suis dans ma grotte.

Une nuit electrique à Vitry

Livraison au golf

La tire pal clandestin

Jeudi 12

Avant de mettre en route, il faut un café, je me paye donc le luxe d'un café à 1€40 à l'Arche, presque le même prix qu'un litre de gas oil, et sans doute avec le même goût, je décide donc de ne pas renouveller l'opération, et préfère ne pas prendre le risque de manger un croissant, des fois qu'il soit au charbon. A 9h30, j'enquille l'autoroute, et comme je suis mal reveillé, je me trompe et passe par le Fourvière, vieux reflexe. A peine deux heures de route et je suis dans la cour du dépot, je dételle la bonne vielle Frappa, et je demonte avec l'aide de Philippe le transpallette du porte roue. Pendant que je recupère une semi vide, en l'occurence une Kröne, Julie fait de le check list de tout mes documents de bord, de la valise RTL et du barda, j'ai rien perdu, je suis pas le petit poucet. Et me vlà parti pour faire mon plus petit trajet de l'année, chargement à Bougé pour Lapeyrouse, soit 17km avec des caisses vides pour les fraises. Une fois vide, je vais chez Apple King, le roi de la pomme, charger un complet pour vider chez Chabas à Bourg les Valence, vu que c'est pas prêt ça me laisse le temps de retailler des photos. Du temps que je bidouille mes images, un gars de chez Bert se jette sur le frein de parc et vient me voir, il s'agit en fait de Jeremy un vieux fan de FDR que je ne connaissais pas. Mais l'heure tourne et je file vider chez Chabas. La bas, je tombe sur le plus sympa des chauffeurs de chez Lubac, en l'occurence Bertrand, le seul, l'unique. Une fois vide je remonte à Sonnay, dételle la Kröne (sans regrets) et reprend la Frappa, direction le sud.

Après un bref stop à la maison, je me hatte lentement sur la nationale 86, et j'arrive juste après avoir légèrement frolé la barre des minuit à Chateurenard, à environ 20m du café pour demain matin. Faut toujours prévoir et anticiper.

Livraison à la cambrousse, ça c'est cool

THE Best of Lubac : Bertrand

Vendredi 13

Comme prévu, le café est juste en face, je traverse la route au radar quand même, le beau temps est bien de retour, mais il y a beaucoup de mistral. Je vais vider mon complet de pommes, bien après le coup de feu, du coup, en 30 minutes je suis vide. J'ai mon programme pour la suite, en l'occurence, un chargement de cartons à Plan d'Orgon pour... Cavaillon, c'est de l'interdépartemental quand même! A 13h30, j'ai fini et je remonte à vide à Sonnay, je dois laisser le frigo pour Claude Rey qui monte à Paris ce soir, quelle santé! J'ai quand même le temps de monter tranquille, je prends la belle route des vignes par Carpentras, avec le soleil, c'est toujours fabuleux. Une fois le frigo posé à Sonnay, je file chez Apple King récupérer une autre semi, le week-end se profile à l'horizon, mais voilà, il manque des fraises et du coup je ne décolle de là qu'à 19h15. Je descends donc vite fait chez Chabas, ou, en plus l'accueil est royal. En 15 minutes les 26 palettes sont sorties du frigo, et il ne reste plus qu'à treverser le Rhône et rentrer à la maison.

Bon week end à tous!

MIN de Chateaurenard

Carpentras

A ce rythme là, elles seront jamais prêtes mes palettes!

Samedi 14

Dimanche 15

Il y avait un moment que je n'étais pas parti un dimanche soir, et ben voilà, c'est fait. Je mets en route de bonne heure, programme tendu, déjà, je dois commencer par poser le frigo à Sonnay, de là, je récupère une belle taut bien vide, et du fait que ça pleuvasse, je me méfie, ça glisse dans tous les sens, et il y a encore pas mal de trafic. En route je reçois un coup de fil de Bibi qui m'annonce que notre ami Baroudeur est au plus mal, tout au plus, il ne lui reste plus que quelques jours à vivre, tumeur aux bronches et aux poumons foudroyante. Un grand sportif comme lui, solide comme un roc, ça fait bizarre, et ça me fout le bourdon une bonne partie de la nuit. Ce gars aura quand même eu une vie de liberté aux 4 coins du monde, mais il méritait mieux. D'ailleurs j'invite ceux qui lisent à venir lui faire un coucou sur le forum, sa nièce lui fait parvenir les messages.

Lundi 16

Je fais donc sans conviction ma première pause à Bierre les Semur, c'est desert ce soir, rapprt à la grève d'aujord'hui je pense. Grève qui de toutes façons ne fera pas trembler l'Arabie Saoudite, ni même la radio. C'est donc ventre à terre que je monte à Montataire dans l'oise. La capitale est passée comme une lettre à la poste je ne m'arrête pas à Rungis, ça fait drôle! A 5h30, je suis sur le parking de l'usine, j'essaie de trouver le sommeil.

J'aurai tourné en rond dans la couchette jusqu'à 10h ou je téléphone à notre ami Claude, qui a perdu sa voix et aussi 20 kilos, mais c'est toujours un bon moment que de converser avec lui. Malheureusement, il fatigue vite et je dois le laisser se reposer. Vu que je ne peux pas dormir, je me ruine à la machine à café, et pour tromper mon ennui, j'ouvre le rideau de la taut. Comme prévu, à 14h30, je me mets en place pour charger du materiel d'imprimerie, j'en charge un peu par côté et un peu au pont, 6T la machine, faut pas mettre les pieds dessous. Sanglage maximum sous l'oeil averti des caristes qui n'hésitent pas à donner un coup de main, c'est cool. Je prends le temps de tirer le cabe TIR et de plomber, ensuite direction Coquelles et la Tunnel via l'A16, j'ai le temps alors je traine à 80 pour la conso, mais j'aurai mieux fait debasculer sur la N1 pour le décor. Il y a un peu de monde au tunnel, mais je fais quand même les 2 contrôles, et à 22h je me pointe sur le grand terminal d'Ashford, pas la peine d'aller plus loin. J'ai le temps bon sang!

6 t la machine, faut pas mettre les pieds dessous

Pause sur l'Aire de la baie de Somme

Je suis en tête de train!

Mardi 17

Après une bonne nuit au calme (j'étais encore garé à l'envers), je commence par un bon breakfast aux fayots et je décolle vers 8h30 heure anglaise, comme ça, j'évite les bouchons à Londres, en plus j'ai le temps, je cale la régule à 82 et je profite du soleil et du paysage. Arrivé sur la M25, ça roule bien, il y a encore des gars qui roulent comme des fusées. Au niveau de Gatwick, je vois le 4*4 de la VSOA, l'équivalent de notre DRE, mais en plus équipée, c'est moi qui roule peinard, c'est moi qu'ils arretent. J'ai droit à la totale, contrôle technique, carte, papiers couleur du slip, tout j'vous dis. Il n'y a aucun anglais de controlé, que des etrangers. Un équipage Polonais bloqué, et un pauvre Portuguais qui doit se payer un cordon ABS tout neuf, ils abusent. Je suis resté en tout 45 bonnes minutes, j'ai vu aucun anglais, il y a du parti pris chez sa majesté. Je repars de là, nickel, RAS. Je souffle quand même, on ne sait jamais à quoi s'attendre avec ces gugusses. Je reprends la route par Oxford, le temps commence à changer, ça sent la pluie. Je fais une petite pause juste avant Stock on Trent, histoire de casser la gueule à une boite de raviolis, j'ai bien essayé d'aller faire un tour au Burger King, mais non, pas moyen.

Il ne me reste plus qu'à me rapprocher du ferry, je coupe par Chester, une bien jolie route typique, mais ça circule un peu trop pour pouvoir faire le touriste, arrivé sur la banlieue de Liverpool, c'est un peu comme Huelva, il y a une grande raffinerie, mais pas de palmiers. J'arrive au port de Birkenhead, c'est plein de batiments desaffectés, so british. Une fois à la Norfolk Line, je trouve un affrété de la maison, qui campe ici depuis un moment, je suis pile face à Liverpool centre. 400m à la nage, mais j'ai oublié ma bouée.

ça, c'est pour moi...

Drôle de nom pour un dancing!

Ah d'accord, c'est à droite...

Mercredi 18

Le débarquement à Dublin se fait aux aurores, et, comme tous les ports, c'est pas la meilleure face du pays qu'on nous montre. Le soleil est là, c'est déjà pas mal. Les formalités sont minimes pour sortir, et vu le peu de circulation qu'il y a nous sommes sortis de la capitale en 2 temps, 3 mouvements, Alfonsas, l'affrété Lituanien est derrière moi, on quitte l'Autoroute au bout de 40 minutes et nous arrivons sans problèmes chez notre client. Mais il est tôt, et nous devons attendre. Il a RDV à 10h, et moi à midi. Par contre, l'accueil est trés chaleureux, rien à voir avec l'Angleterre.

Enfin, à 10h 3 gros fen arrivent, Alfonsas est vidé rapidement, mais pour moi c'est plus difficile avec les 2 grosses machines de 6t piece, d'autant que c'est cher et fragile. Finalement à 12h30, l'affaire est dans le sac. Vu que nous avons le temps, on décide de faire du tourisme et de longer la mer. Pas de bol, la pluie s'y met, mais le payasage est fabuleux par endroits, j'ose pas imaginer comment ça doit être beau et pelé vers le Conemarra, mais ça sera pas pour cette fois. Les routes sont par contre défoncées et étroites, heureusement les Irlandais sont trés cool et courtois, ce qui arrange bien les choses surtout dans les petits villages qui ont un charme certain, je suis tombé amoureux du coin pour rien vous cacher.

Finalement on déboule à 14h30 au port de Dublin soit 2h de route pour 70km à peine, faites le calcul, ça fait pas une grosse moyenne. Il n'y a plus qu'à atendre sous une pluie battante le prochain vol pour Liverpool à 22h... Surtout ne pas faire de sièste!

....

Un vendeur de framboise bien équipé, et habitué à la pluie...

Alfonsas, fait ami-ami avec le receptionaire Irlandais

Un big Fenwick

Drogheda et ses étudiantes

Drogheda et ses bouchons, dans le calme absolu!

 

Jeudi 19

A 7h du matin, je me fais jeter du bateau, ça y est c'est le retour en Angleterre, je sors vite de Birkenhead et direction Manchester pour recharger, je trouve le client assez facilement, bien que ce soit en centre ville, faut dire que route66 n'y est pas étranger. Je charge des palettes europ d'occasion chez un marchand de palettes, normal. La bas, c'est typiquement anglais, crado et avec une équipe de bad boys, mais on a bien rigolé quand même, je suis sorti de là avec un joli ballon pour la france (!) et bien sûr un café bouillant. Plutôt que de me ratepper la traversée de Manchester aux heures de pointes, je coupe par les Pennines, c'est très joli et typique, et je rejoins la M1 direction Londres.

La traversée de Londres se fait sans trop de mal, par contre dans l'autre sens, c'est une vraie catastrophe sur près de 20km. Temps que j'y suis, je passe par la vielle A2, qui est plus que tranquille, j'arrive le sourre aux lèvres à Douvres, ou j'ai la joie de voir que c'est toujours aussi facile et rapide de s'inscrire pour embarquer au ferry. J'ai juste une petite heure a attendre avant d'embarquer du la Norfolk Line pour Dunkerque. Le ferry est un vrai palace, Depuis la salle chauffeur on peut s'installer confortablement en surplombant l'avant du navire, c'est beau. A 21h je débarque, et je suis le premier à sortir, quel bol! L'A25 est en travaux, elle est donc fermée, il faut passer par Wormout, mais c'est mal indiqué et ceux qui connaissent mal le coin se paument. Finalement à 23h je suis en coupure juste à côté de mon client dans la ZI de Harnes, ou, il n'y a pas de place pour stationner, c'est d'ailleurs le dénominateur commun de plus en plus de ZI.

Chargement de palettes vides à Manchester

La route des Penines entre Manchester et Sheffield

Le periph de Londres aux heures creuses

Vendredi 20

Mes 9h de coupures finies, je fais 500m et j'arrive chez mon client, un Espagnol est déjà en place pour vider, mais il y a du monde pour vider, à 9h passé je quitte Harnes, et grâce aux conseils de Luc qui est dans le coin, j'évite Lens, car il y a des travaux en direction d'Arras, effectivement, le bouchon remonte jusque sur l'A1 à Hénin Beaumont. Il est pourtant une heure avancée dans la matinée, ceux qui organisent les travaux, se foutent vraiment de la gueule du peuple. Pour aler charger à Flixecourt je coupe par la Picardie, et c'est super joli comme coin, rien à voir avec la Picardie plate et monotone que l'on connait sur l'A1, je passe un magnifique village : Domart en Ponthieux, il y a un superbe vieux Berliet rénové, mais je n'avais ni le temps, ni la place pour m'arrêter le shooter. S'il y en a qui lisent dans le coin... J'arrive un peu avant midi à Flixecourt, je charge des bâches St Frères, l'usine est magnifique et classée monument historique, en plus trés sympa dans l'usine. Je sors de la pour midi tout juste passé, et je file manger à Roye et attendre un éventuel complément.

Finalement, il y a pas grand chose, donc à 14h30 je renquille l'A1 vers Paris. J'avais à peine fait 5km que je reçois un message pour un chargement avant 16h à Trosly Breuil, c'est sur la route de Soissons après Compiègne, Rascal m'appelle juste après, en fait il connaissait l'usine, donc, facile, en passant dans le beld j'ai reconnu un CAT ou j'avais livré des plants de fleurs 15 ans auparavant chez Comte. Pour charger ça a été rapide, heureusement parce que les manches longues et le casque quand il fait chaud, merci bien. Etant déjà manche en temps normal, alors là, c'est encore pire quand je ne suis pas libre de mes mouvements, pour me calmer, j'ai allumé une clope sur le quai accoudé aux fûts, non, je déconne. Saloperie de produits chimiques. Je mets donc mes jolies plaques Oranges Tuning, et cap vers Reims, ou c'est particulièrement le bronx tout au long de la N31. Et oui, c'est vendredi soir. Je descends avec 0g de stress, et je termine mes heures à Beaune, il est presque 23h. Je voulais manger au resto, mais trop tard, ils ferment, du coup, ce soir tagliatelle à la carbonara en tête à tête avec mon réchaud.

A Flixecourt chez Saint-Frères

Un froc oublié à la BP de Roye!

 

Samedi 21

Et oui, ça y est, c'est l'été! C'est samedi, il fait beau, les oiseaux chantent danbs les bois, et c'est dans la joie que je me lève à 7h30 pour aller prendre mon café, mais, non seulement hier soir je me suis fait refouler, mais en plus, depuis le 2 juin, c'est fermé le samedi, un restau special routier fermé le week end et la nuit sur l'axe le plus fréquenté d'Europe es ce bien raisonnable, pour un peu j'aurai fait caca devant la porte, mais je suis pudique. Qu'à celà ne tienne, je vais boire le café à la Total puisque je dois aussi mettre un peu de sauce dans les reservoirs. La circulation est plutot fluide jusqu'à Villefranche et sur l'A46, par contre les choses se gatent nettement dès Ternay. Et oui, la transhumance à bien commencé, et ce n'est pas le prix des carburants qui poussent les gens à rester chez eux, on peut se demander ce qu'ils vont manger pendant les vacances, et surtout comment ils vont gerer la rentrée 2008.

Quoi qu'il en soit, je fais un rapide stop à Sonnay, histoire de poser mes 2 palettes ADR pour le 69 et surtout mettre un peu de gas-oil, en partant j'en profite pour m'arreter chez Ayme pneu, et je me retrouve bien vite sur la N86, deserte, quel pied! A 13h j'arrive dans la cour de l'annexe ardéchoise des transports Duarig. Bon week end à tous!

Les copains vacanciers

Mince, je me suis gourré de route!

Dimanche 22

Lundi 23

Départ tranquillou ce matin à 8h, il fait déjà trés chaud ce matin, ça promet. Clim à fond et je quitte Saint Peray, direction plein sud, pour aller vider du matériel militaire à l'établissement du matériel de Miramas, 19 ans que je n'étais plus rentré dans une caserne, maitenant tout le monde se ballade en civil la dedans, il manquerai plus qu'ils roulent des joins pendant le lever des couleurs LOL. 3 caristes pour vider la semi, bien sympas les gars quand même, mais une heure pour vider. A 11h30 tout le monde se tire, on dirait que c'est l'heure de l'ordinaire. Une fois vide, je file à Port St louis charger deux palettes en ADR, mais ça n'ouvre qu'à 14h, ce qui me laisse le temps d'aller taper une sièste au bord de la plage, bon début pour un lundi. A 15h, j'ai les palettes et les papiers, et quelques piqures de moustiques, c'est des tueurs ici. Je commence à remonter vers le nord, je prends 10 palettes d'emballages à Plan d'Orgon que je pose dans la foulée à Donzère.

Arrivé au dépot, il est déjà 20h bien tassées, Alain26 est là qui attend ma semi, il a le temps le fonctionaire! En fait je suis trop content de le voir ici, c'est la meilleure nouvelle depuis l'invention du hamburger. Je fais les pleins, raccroche une pleine et je file finir mes heures direction la capitale de la France. Mais pas de bol, une fois Caluire passé, je découvre que l'A46 est fermée, ils auraient pû le dire avant ces gros nazes des "responsables" de la DDE de Lyon. Je les hais, je les méprise, je leur jette toutes les bouteilles de pisse qui jonchent les routes d'europe à la tronche si je pouvais. Au lieu de prévenir les gens avant... non.... On se retrouve des dizaines de camions, les uns derrière les autres et le peu de parking, bien sûr pleins comme des oeufs. Pris de colère je coupe à travers et je me retrouve à bout de course à Saint André de Bagé au bord de la nationale pour la coupure, il est déjà 23h15.

Sieste à la plage à Port St louis!

Mardi 24

Vu qu'hier soir, j'ai perdu au bas mot 50 minutes en montant, je ne pourrais pas faire le boulot prévu, et ça a le don de me mettre de mauvais poil. Je dois livrer à Poissy et faire une ramasse à Villeneuve la Garenne avant 15h. En partant à 8h15 de St André, c'est impossible, du coup Stéphane fait ramasser les palettes par un transporteur, à moi de monter tranquillement. J'attape un petit orage du côté d'Avallon et le temps est bien moite. J'arrive sur la région parisienne, le soleil est revenu et ça roule plutot bien. Je pose mes 3 palettes chez PSA suivant les bonnes indications de Jhonny Portepush! Et comme prévu, ça aurait été rapé pour la ramasse, je récupère donc mes 2 palettes chez un petit transporteur à Aulnay.

Je fais le topo sur mes heures et comme j'ai de l'espoir, je pense arriver à Ostende pour embarquer ce soir. Mais, on a beau être tétu, quand ça passe pas, ça passe pas. Du coup, j'arrive à Carvin et je coupe la bas, il aurait pas manqué beaucoup pour atteindre le plat pays, juste 20 minutes. Les 20 minutes que la DDE m'ont volées hier. Donc à 19h, fin des opérations.

Arrivée sur la capitale par l'A15 (pas bouchée)

Un transporteur à Aulnay bien cool.

Mercredi 25

Pas d'affolement ce matin, je démarre à 7h30, et comme c'est mercredi, la traversée de Lille se fait rapidement, ou alors, j'ai de la chance. Je ne pousse pas le bouchon non plus pour passer du côté Belge, et évite donc Rekkem. Je contourne par l'autre côté, il pleuvasse un peu, ça c'est rafraichi par rapport à cette nuit. Je prends qund même le temps d'un bon petit café vers Roselare, et à 10h, je suis sur le port d'Oostende en place sur le parking contre le ferry après avoir fait les formalités. Je fais connaissance avec le rafiot. D'aspect extérieur, il fait déjà peur.

A 14h, enfin, on embarque, en retard, je suis le dernier, et le seul chauffeur. Mieux vaut être seul que mal accompagné on dit. Et le plumage du ferry vaut bien son ramage, c'est un vieux coucou mais la piaule est propre, et le personnel roumain des plus accueillants, ils font ce qu'ils peuvent, et ça, c'est déjà beaucoup. Une fois mon assiette avalée, je m'enferme dans la chambre et je passe le plus clair de mon temps à regarder les vagues, j'ai une bonne vue sur l'avant du navire, il y a des bons creux aujourd'hui, la coque de noix est balottée dans tous les sens. Je fais quand même une petite sièste pour tuer le temps, mais il semble qu'on ait pris du retard. Effectivement, l'arrivée prévue à Dartford à 22h, se transforme en 23h45.

Le Ferry du jour : Le Cervine

Ma piaule

La vue depuis ma cabine, bien serrées les semis...

Jeudi 26

A minuit, enfin, je passe la barrière de l'immigration et j'enquille la M25 plein ouest. Tout le long du trajet, il y a des travaux et bien entendu la sortie vers la M4 est fermée, soit c'était pas indiqué, soit j'ai rien capté, du coup il faut que je fasse un petit crochet par la M40. C'est ma semaine déviation, M25/A46, même combat. Je fais une pause au bout de 2h histoire de boire un café, la température a bien chuté, 12° mais le ciel est bien clair. A 3h je me pointe chez Honda à Swindon, le gardien me fait entrer, et je croise les doigts pour qu'il y ait quelqu'un la ou je dois livrer. Perdu petit scarabé, alors je me glisse 3h dans les draps en attendant. Une fois debout à 6h, j'attendrai quand même 45 minutes avant de vider, j'ai pas tout compris, c'est pas grave. De là je file à Berkeley pour finir de vider la semi. Je suis trés en avance sur mon RDV (11h), mais comme d'autres sont en retard, je passe vite fait, on ne peut pas tout le temps ne pas avoir de bol!

J'ai déjà mon retour, je dois charger à Ebbw vale, mais vu que je suis fauché comme les blés, et que je ne peux pas payer le pont de Bristol, je fais le détour via Gloucester et Ross on Wye, enfin une belle route, et un magnifique paysage jusqu'à Ebbw vale. Le coin est superbe, c'est un peu reculé, c'est ça qui est bien et surtout protégé et proche du parc naturel du Brecon, par contre pas de coups de soleil en prévision, c'est altitude, je suppose vers 800m, et on se croirait au Mongenevre au mois d'octobre! J'arrive facilement chez le client, j'ai vraiment l'air con en short, mais c'est pas grave j'ai l'habitude. Une fois les 25 palettes de batteries chargées, je redescends vers la civilisation et je dors sur le premier parking sur la M4, il est déjà presque 15h. Allez, demain, il fera nuit.

..... Dans les montagne au pays de galles : 12° + pluie very good!

Mais je dois m'en aller...hou hou hou

Route de Ross on Wye: Typical!

Vendredi 27

Comme je l'avais prédit avant d'aller me pieuter, à minuit, il fait nuit. Je vais donc me prendre un mauvais café avant d'enquiller la route, c'est mieux que rien. Il a plu cette nuit, et je n'ai pas été embété par les moustiques. A 0h15, je suis dans les startings blocks, le 440 commence a sentir l'écurie et les kilomètres sont avalés facilement, d'autant qu'entre 2 coups d'essuies glace, il peut entendre de la tecno made in GB sur Radio 1 cette nuit. Pas de nouveautés rock à se mettre sous la dent. Lamentable. La pluie s'arrete sur le periph de Londres et reprend de plus belle dès le début de la M20. A 4h j'arrive frais comme un gardon au tunnel. Il n'y a personne et c'est cool. Mais je suis encore contrôlé, cette fois, passage par les rayons X avant d'embarquer, tout est OK, mais la barrière reste au rouge pour moi. Ils ont vu les batteries de mon chargement et pensent que je dissimule un voyage ADR. Bon, une fois qu'ils ont vu que je ne disais pas de mensonge, ils me laissent filer, un peu déçus car pas de PV. J'arrive quand même a embarquer juste à temps. D'un autre côté, c'était pas dramatique, la navette suivante était 12 minutes plus tard.

A à peine 5h du matin, je suis sur le sol français, ou chtimi, à Calais, alors euj saque eudans sur l'A26 que je quitte à Arras. C'est agréable à traverser quand tout le monde roupille encore. A 8h je suis à Roye ou je prends un bon café à la BP, la journée n'est pas finie, j'ai un complément à prendre à Plessis Belleville, 3 palettes de néons, pour moi qui ne suis pas une lumière d'après Alain26, ça tombe bien. Une fois chargé, je vais en face mettre du gasoil, il est cher, mais bien moins qu'ailleurs, il y a une promo. De là, je trace jusqu'à St Soupplets ou il y a un resto. Vraiment pas tip top. J'attaque la coupure il est déjà midi... On vera la suite plus tard, ce soir il fera jour.

Vraiment, j'ai mal choisi l'emplacement de ma coupure, et j'ai pas fermé l'oeil, juste au dessous des avions qui vont vers Roissy, si on ajoute à ça, un trafic d'enfer sur la 330, tout pour me mettre de bon poil, en plus le café a fermé. Manquait plus que ça. Donc 9h01 de coupure plus tard, je décolle vers la sud à mon tour. Je passe par l'A5, et je rejoins l'A6 à Auxerre, dès que je peux, je sors de l'autoroute, c'est à dire à Avallon. Ce soir ce sont les premiers départs et ça roule trés mal.

La place eud Bapaume

Eul rue princhipole eud Peronne

 

Samedi 28

Une fois sur la nationale 6, changement de décor, c'est le désert, juste quelques camions et 2 ou 3 excités de la messagerie. Dès que j'arrive à Chalon, retour sur l'A6 et pause à l'aire de la ferté, blindée de touristes. Je mets les reveil pour une sieste d'une heure, mais au bout d'un moment je me reveille avec le sentiùment d'avoir bien dormi. Oh punaise! Déjà 3h45, j'ai dû me gourrer en mettant le reveil, et il a pas sonné. Bon 2h de perdues. Un café vite avalé à la Shell à Macon, car au reveil j'ai eu la flemme de marcher 500m. Je passe Lyon bien bien comme il faut par le periph desert, et quand j'arrive à Chanas, ça commence à ralentir par moments sur l'A7. Juste au moment de sortir de croise le petit Jéjé qui rentre à Auxonne en faisant le petit poucet. Pauvre Jéjé.

Décrochage/raccrochage à Sonnay et direction l'Ardechô! Il y a un soleil magnifique qui rend les montagne de l'Ardèche encore plus magnifiques, et dire qu'il y a des gens pour payer des fortunes pour aller aux Caraïbes alors qu'ici... c'est si prés. Enfin bref, à 7h30 je vois le panneau Saint Peray, ce qui m'indique qu'il faut que je commence à freiner si je veux passer le week end à la maison! A lundi!

J'me gare n'importe ou pour le café

ça claque bien les montagnes de l'Ardèche!

Dimanche 29

Lundi 30

Quand le reveil a sonné ce matin, j'ai pas sû ce qui arrivait. 3h du mat, c'est l'heure ou on dort le mieux, mais il faut y aller au taf! A 4h je mets en route le FH, et direction l'Espagne. Au même moment, Alain26 démarre aussi, mais de Portes les Valence, ce qui fait qu'il est 10 bonnes minutes devant. On se rejoint à Mornas, il roule cette semaine avec le joli R420 de Lionel qui est en congés. 15 minutes de café, pas une seule de plus, enfin si, 16 minutes en fait, et on se sépare à Orange. La chaleur commence à se faire sentir du côté de Narbonne, et je dois stopper 30 minutes à l'aire de Perpignan. Je sors vite fait à la Jonquera pour faire mes achats clopes, et bien qu'il soit que 9h, c'est déjà bien le boxon, en plus il y a des travaux, ça doit être comique la journée avec les touristes... Je reprens vite la route, et comme prévu, j'arrive à midi à Terrassa. En 30 minutes, les 24T sont vidées, avec 2 fenwick, ça va vite. De là, je vais recharger un complet, encore (!), de pieces auto à la Zona Franca, ça bouchonne un peu partout maintenant, et je vois mon capital temps s'évanouir.

A 15h je suis rechargé, moi qui pensait que l'autoroute serait calme pendant la sièste, c'est perdu, un accident dans la bretelle de l'autoroute de Gerone crée un bouchon jusqu'à la zona franca. Bref, autant dire que je n'irai plus trés loin avec les heures, à 16h30, je me pose à l'aire de Montseny, il fait 36°. Trop bien. En plus il n'y a pas de douches ici. Génial.

Café à Mornas avec Alain qui roule dans le joli Scania de Lionel

Il fait pas froid...