Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Octobre 2008

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Il se sera fait attendre....

Découverte de l'engin....

...Et préparation aux petits oignons, par Truck services à Portes les Valence, pose des feux aditionnels, gyrophares, clim, CB, ils savent tout faire, et le font bien !

Préparation à la peinture...

La partie déco extérieure du tracteur a été réalisée de main de maitre, par Thierry Gremillet, qu'on ne presente plus! Il a réalisé le dessin du sticker, qu'il a ensuite peint, tout comme la lèvre de la jupe. Les moyeux ont été peints, ainsi que les jantes, la calandre...

http://www.atg-decors.com

 

Vendredi 3

C'est enfin le grand jour... Voilà un petit moment que j'attendais de découvrir mon nouveau tracteur... En début d'après-midi, je reçois le coup de fil de Volvo, j'ai plus qu'à aller le chercher. Adrien qui est tojours à l'affût de scoop passe avant moi chez Volvo et me livre ses impressions, quant à moi je suis dans le bus, et le bus se traine... Enfin, à 17h je finis par arriver chez Volvo, et d'emblée je suis content de mon nouvel outil de travail, il est comme je le voulais, sobre, tranquille. La prise en main est facile dans la mesure ou le Fh n'a pas changé, ça reste du classique. Joël est venu faire un petit coucou aussi, et il tombe bien, car je n'ai pas pensé à prendre de la monnaie pour le café. Il y a des jours comme ça. Mais l'heure toure vite et je dois aller chercher une semi chez le réparateur de baches dans la ZI à côté. Le tracteur a 61 km au compteur.

Une fois attelé, je pars par la nationale 7, et il se met à pleuvoir, premier coup de stress, je passe Pont D'isère au moment ou Régis décolle de son dépot, on s'arrête boire le café à St Rambert, je suis toujours autant stressé, d'autant qu'il a fait des averses, que la route est grasse, et avec les pneus neufs, ça glisse... La peur de faire une connerie. Une fois le café avalé, je dois laisser Régis profiter de son week end bien mérité, et en sortant à Chanas, je tombe sur Nico, qui découvre aussi son nouvel engin, au passage, je découvre quelques boutons supplémentaires, bon, c'est pas un 747 non plus... Enfin, j'arrive au Dépot, et il est bientôt 20h30, Stéphane et sa petite famille sont là, adrien et Tony aussi... Le temps de deteller et reprendre une autre semi pour dimanche soir. On mange un petit bout dans la bonne humeur, c'est un peu la fête ce soir!!

En redescendant par la nationale 7, je croise le petit Jérome dans Tain. On ne s'était plus vu depuis fevrier, et pourtant, c'est pas faute de s'appeler au téléphone! Un 5 minutes d'arrêt qui se transforme en une bonne coupure de 30 minutes sous la pluie. Enfin, j'arrive chez moi à 23h bien tassé... Demain, j'ai plus qu'à emmenager mes meubles.

Dernier coup d'éponge et découverte du taxi... Par l'équipe de Volvo Valence !

Un chauffeur heu-reux :

Samedi 4

Dimanche 5

Ce soir, c'est vraiment la reprise, avec tout ce que ça comporte. Quitter la maison c'est jamais facile après les vacances, même si on y est habitué. Il faut s'y résoudre, car il faut bien bouffer. Je serai bien parti plus tôt mais avec l'ampltude et le programme, ça n'allait pas le faire. C'est donc un peu après 23h que je lève le camp, sous la pluie bien sûr. N'ayant pas envie de courir de risque de glissade inutile et ayant un peu le feu j'enquille l'autoroute à Valence sud. Immédiatement, je sens une différence niveau conduite avec les roues larges, il semble que la direction du tracteur soit plsu ferme, et plus précise, c'est peu être juste une impression. Je pensais que la tracteur chaussé en taille intermédiaire serait plus tape cul, et finalement, il me semble que c'est l'inverse... Bref, je suis deboussoulé.

1ere coupure by night !

Lundi 6

Le trafic est trés calme cette nuit, comme souvent le dimanche, sauf au moment de croiser tous ceux qui ont été laché à 22h du Perthus. Arrivé un peu après Perpignan, je stoppe à la dernière station avec presque 4h30 de volant, je pique un bon roupillon. Aux alentours de 6h du matin, je passe la frontière espagnole, le temps a bien changé en 3 semaines, il fait tout juste 6° au Perthus. J'arrive chez mon premier à côté de Gerone client vers 7h, j'ai plus qu'à attendre 8h. Merde.

La palette est vite sortie a 8h, et je file poser 3 palettes sur Mataro, là encore ça va vite, d'autant que j'ai le transpal dans la semi. Pendant que j'y pense, c'est une semi neuve que je traine, mais il faut être Hulk pour fermer les portes par moments. De là, je file à Parets pour 2 palettes de feuillard, j'ai la baraka, là encore, ça ne traine pas, et je me dis, pourvu que ça dure... Mais non, la chance me tourne le dos, étant donné que j'ai confondu 2 clients qui sont dans la même rue à Palau. Mine de rien, le temps de faire 2 demi tours aux ronds point opposés on a tout de suite "mangé" 5 bonnes minutes. Bon, c'est pas grave, le cariste est gentil, il me file la main à tirer mes GRV, qui pèsent leur poids, surtout le lundi. De là, route en sens inverse pour aller serrer la pogne à Norbet D à Montmelo, mais il est absent, en réunion, du coup, ça traine sur le quai. 30 bonnes minutes de gachées. Il est déjà midi passé!!!

Mon 6e et dernier client se trouve au dessus de Manresa dans la pampa, en diection de Bourg madame, pas de bol, il y a un gros bouchon au niveau de la bifur à Rubi, je décide donc de faire le tour par Martorelles, mais là encore, c'est bouché, pas trop, mais quand même, et au moment d'attraper la natio, je dois me coltiner un gars en benne qui traine comme c'est pas permis, et pendant ce temps, je vois mes heures qui fondent au soleil Catalan, qui, soit dit en passant est particulièrement généreux aujourd'hui. Bref, finalement j'arrive chez mon client un peu avant 14h et je fais le point.. on est pas loin des 10h de guidon, déjà. Du coup, je n'ai plus qu'à trouver une place potable direction Barcelone... Bon, j'ai tout vidé, c'est déjà ça. Il fait beau, presque chaud... Je vais pouvoir tester la clim autonome, et mater un bon DVD.

Beau temps en montant sur Manresa, l'été n'a pas dit son dernier mot en Espagne.

 

Mardi 7

J'ai finalement passé une excellente nuit au calme. En plus, pour ne rien vous cacher, vu que je peux m'installer, j'ai ajouté mon matelas par dessus la couchette... Rien que d'y penser en écrivant ces lignes, j'ai hâte d'y retourner. Après donc un bon petit dèj, me voilà parti, de bonne heure, direction Sant adria del Besos, c'est la proche banlieue de Barcelone, il faut arriver tôt pour éviter les bouchons du matin. Je pinaille un peu pour trouver, le client étant au fond d'un corridor, une fois en place, ils me chargent 8 palettes en moins de 20 minutes, ce qui me permet de m'engoufrer dans les bouchons du matin direction Santa Perpetua de la Mogodà, heureusement, j'ai Philippe au bout du fil, car je serais allé dans la mauvaise ZI, car c'est en truffé dans le coin. Fait exprès, j'arrive au moment de la pause, les GRV de silicones que je dois charger sont à 50cm de quai, je pinaillerai comme ça pendant une bonne heure avant d'être chargé. De là, je quitte la grande ville de Barcelone sous un ciel couvert pour faire ma 3e ramasse à Celrà, là ou j'ai déjà vidé hier. En moins d'une heure les 6 palettesADR sont chargées, il est midi à peine passé.

Vu que j'ai encore une autre ramasse mais qui ne sera prête qu'en milieu d'après midi à la Jonquera, j'en profite pour aller au resto du coin casser une graine, et vu qu'il y a des points Internet, j'en profite pour zieuter les conneries du forum... Et on est que mardi... A 14h, je lève le camp, en esperant que la marchandise soit là, mais arrivé à la Jonquera, je dois attendre pour me mettre à quai, en plus je dois attendre en double file, donc je reste bien près du camion de peur de me faire accrocher. Enfin, un peu avant 17h la taut est pleine et je retourne vers la France à un bon rythme avec bien entendu, une bonne pause café à Montélimar. A 22h30, je suis au dépot, dodo à quai !

Dur dur pour trouver le client

Même si l'Espagne est devenue moderne, on peut encore voir des gens authentiques, même en ville.

Les bouchons habituels du matin

Mercredi 8

C'est sous la pluie que je me lève. Il y avait longtemps. Sur le matin, n'ai senti la semi bouger, ce qui qui m'a fait dire que ça allait être bientôt l'heure de bosser. Un rapide café et une toilette rapide, et la semi est déjà vide. J'ai plus qu'à la dételler pour récuperer une autre taut avec hayon. Je reprends 8 palettes de ce que j'avais chargé hier, le plein, je sors du dépôt vers 9h. De là, direction Ancance pour charger une palette de diluants que je vide dans la foulée à La Roche de Glun, toujours sous la pluie, comme Alain est à 2 minutes de là, je passe vite le voir car je sais qu'il est riche pour qu'il m'offre le café. 5 minutes plus tard je repars en vitesse, au rythme des essuis glace chez Mory à Valence. Coup de bol, je tombe sur Yves, le chef de quai qui m'a formé en 1989 alors que j'étais tout juste sorti du permis, on blablatte un peu, lui prend sa retraite en fin d'année. Par contre, mes palettes vont dans un autre dépot, c'est con. Là par contre, l'accueil est glacial, voire désagréable. J'ose pas imaginer ce que doivent penser des chauffeurs venus de l'autre bout de l'Europe pour livrer ici...

Enfin, à 12h15, je suis vide, il tombe toujours des cordes, et vu l'haure je me tape les bouchons pour sortir de la zone, j'ai RDV à 13h pour charger dans la pampa à Saint Mamans pour Plaisir dans le 78. On vient me chercher car la route est vraiment étroite et incertaine, il y a des branches qui viennent froter ma cabien toute neuve, et je ne peux pas morde sur les côtés sous peine de me casser la gueule, j'enrage. Je charge des espèces de bonzaï magnifiques, mais énormes, un peu comme des maquettes, mais à l'echelle + . La semi est chargée à motié, c'est pas trop lourd, mais le calage est difficile... Je prends la direction de l'autoroute et avec la pluie, la déviation de Romans est difficile avec ses 589 ronds points, bref 50 bonnes minutes pour arriver à Tain. Je dois rejoindre Philippe à Givors qui a récupéré une palette ADR pour moi, manque de bol, il y a eu un gros carton sur l'A7, encore 10 minutes d'envolées en fumée...

Une fois la palette pour Vélizy récupérée, Philippe s'en va, et j'hésite à passer par l'A46 ou Roanne, vu la météo et vu l'heure, 16h45, j'opte pour Roanne, ça roule nickel jusqu'à Roanne malgré le déluge, tout le monde est prudent, j'entends à la CB que la N7 est coupée à St Martin d'Estreau à caise d'une benne qui a semé des bouts de feraille sur 10km. La DDE annonce une réouverture pour 3h du mat... Du coup, je mange un bout au Bon Accueil, et 1/2 tour gauche par Digoin, Moulins, ça arrange bien mes affaires tout ça.... Vraiment une journée de temps perdu. Je fais tirer jusqu'à Cosne/loire ou j'arrête à 22h30, la pluie a enfin cessé.

Pluie en Ardèche

Chargements de bonsaï géants. En fait, on appelle ça des arbres taillés en nuage... C'est beau!

 

Jeudi 9

Après une bonne nuit de sommeil réparateur, je me lève vers 7h30, du temps que l'eau du café chauffe, je voulais m'enquérir du cours des mes actions Norbert Dentressangle, mais ce matin, pas de poste, pas de Jean-Marc Sylvestre pour m'expliquer qu'on va droit dans le mur si je ne lache pas du lest. Bref, me voilà isolé de monde! Même sur le 19, personne!!! Tout ça pour dire que ma radio est HS! Fort des mes environ 2000kg de charge j'arrive sans peine sur la grande banlieue de la capitale de la France. 9h bien tassées, ça passe nickel, je roule même à la régule sur la N118. Ma palette pour PSA est posée vite fait, bien fait, et je cours ma faire Plaisir dans le 78. (Ha ha ha quelle forme!). A Plaisir donc, c'est un peu la galère pour décharger, car les pots plein de terre humide, c'est lourd.

Mais, à même pas midi, je suis déchargé, la semi est balayée et roule ma poule vers Orly via l'A86, ou ça passe comme un dimanche matin à 5h. Une fois en place à quai pour charger le courier, je me rends compte que j'ai pas un kopek pour aller manger un Kebab juste à côté... Et ça sent bon... Tout d'un coup je me souviens que j'ai des clopes Espagnoles, je vends donc 2 paquets de Winston à Bibi contre 5€ qui me permettent de m'offrir le kébab de mes rêves. A 14h, ma semi est remplie de publicités qui ne manqueront pas d'encombrer vos boites à lettres et de partir directos à la poubelle, j'enquille l'autoroute del sol direction Lyon. Décines exactement.

Le trajet se passe comme une lettre à la poste, tranquille Emile, avec une bonne coupure à Auxerre. Un peu avant 21h, je rejoins Décines, à 22h je suis vide, ma journée est bouclée. Elle est pas belle la vie?

Bouchons du matin sur l'A104, mais pas pour moi!

A Peugeot Vélizy, il y a des Peugeot

Vendredi 10

Et oui, ça y est c'est déjà vendredi!!! La semaine a été animée et s'est vite déroulée, je démarre après le café, un peu avant 9h. Je dois aller charger dans le 43, mais avant tout, je fais un stop chez VOLVO à Chapponay. En 2 minutes ma radio est réparée, c'était juste une broche à l'arrière du poste. J'avais pourtant essayé de la tripoter, mais j'ai pas voulu faire le couillon avec la garantie. Le trafic est étonnement calme sur l'A47, et St Etienne est vite traversée, tant mieux. Je vais charger à St Romain Lachal, 14T de film plastique, c'est plein d'usines de plastoc dans le coin, et c'est trés bien fléché, impossible de se planter. Le décor est magnifique avec les couleurs de l'automne qui s'est bien installé ici, c'est vrai qu'on est à 1000m d'altitude. Malheureusement, ballade champetre sera de courte durée, il faut redescendre sur Andrezieux Bouthéon.

A 13h30 la semi est complétée avec du groupage pour Barcelone, et je mets les voiles sur Jarcieu. Tony m'attends pour finir d'intaller des bricoles sur le tracteur, porte extincteur ADR, et une belle plaque orange sur la calandre. Bien entendu, j'en profite pour nettoyer aussi l'ensemble. L'ambiance au dépot est bien à la rigolade, ça sent la fin de semaine, ça court dans tous les sens. Enfin, à 19h30, je règle le pilotage automatique sur Saint Peray ou je me pointe pile poil pour entendre la Star Ac!

Vous ne la saviez pas, mais en fait, c'est Tony qui rédige la rubrique de Remy dans AUTOPLUS.

Il faut une grosse remorque pour promener son veau...

C'est l'automne dans le 43!

Alain26 découpe les palettes en vue de préparer l'hiver.

Samedi 11

Dimanche 12

22h pétantes, c'est le moment de rattaquer la semaine, il n'y a strictement personne sur la route en partant de la maison, et une fois sur l'autoroute, c'est la même chose, trés peu de camions. Faut il s'en inquieter ou quoi? Il y a quand même un soucis. C'est donc tout seul comme un grand que je file vers le sud, je croise quelques habitués, et aussi Aurélien du côté de Beziers, on reprend les bonnes habitudes.

Lundi 13

Un peu avant 2h30, je me pose pour faire une petite sieste d'une heure à la porte de Catalogne juste avant le Boulou, habituelment, il n'y a personne ici le dimanche soir, et ce matin, bizarement, c'est blindé, faut pas chercher à comprendre. Après la sièste et un café croissant, je remets ça, et quitte l'autoroute à Girone direction Vic, c'est le moment de voir un peu ce que le taxi a dans le bide avec les bons coups de cul qu'il y a. Ben, ma foi, ça va, je suis jamais tombé en dessous de 60 avec presque 18T de charge. A 6h, alors que la Catalogne commence timidement à sortir du lit, j'arrive à mon premier client à Artès. L'usine tourne 24/24, mais la reception ne commence qu'à 8h30. Tant mieux, je mets le reveil pour 8h, et surprise, quand je me lève, le gars arrive, en pleine forme, 10 minutes plus tard je suis soulagé de 7 palettes.

De là, direction Igualada, pour livrer des pièces de voiturettes chez le concéssionaire du coin, la rue est passée en sens unique, si bien que c'est plus facile pour se mettre en place, des fois, il se passe des choses bien dans la vie d'un chauffeur. En 5 minutes les 2 palettes sont virées, il ne me reste plus que mon gros lot de film plastoc pour Abrera en descendant sur Barcelone, l'adresse est simple, un kilométrage sur la N2. Pas de bol, l'accès est fermé, et je dois m'arracher des cheveux pour trouver une usine que je viens de froler. 10 minutes d'arrachage de cheveux plus tard, je suis en place, sécurité maxi pour vider, 2 décés récents ont marqué le directeur qui assiste en partie au déchargement en m'expliquant ses malheurs, dans l'histoire, c'est un gosse de 6 ans qui est passé sous une bobine de papier, visiblement, ça a profondement marqué ce patron.

A 11h, le semi est vide, rebachée j'ai plus qu'à descendre sur mon rechargement ce soir à Sant Vicenc del Horts, mon pote Alain a décroché sa remorque là, je lui balaie sa semi, fais ses jantes en l'attendant pour lui payer à bouffer... Même pas en rêve !!!!!!!!!!!!!!!!

Après un bout se sièste je trouve Alain et on part faire un bon gueuleton au resto voisin, à 21h, je charge et 3/4 d'heure plus tard, ce sont de difficiles adieux, mais c'est la vie. J'enquille donc l'autopista fort de mes 24T de produits corrosifs. Plaques oranges oblige, je remonte à 80.

Sécurité maxi !

Un billet doux d'Alain26

Mardi 14

A Minuit, je passe la frontière, et dès le Perthus, j'attrape un léger brouillard qui ne me lachera plus jusqu'à Sète. Je comptais faire mes 45' de coupure à Narbonne, et pas de bol, la station est fermée car il y a des travaux sur les 3 voies de droite de l'autoroute, du coup, la Shell à Beziers est blindée, autant que les parkings suivants, je coupe donc mes 45 juste avant Sète, d'aileurs, ils ont fait un super espace routman avec distributeur de chips, de boissons chaudes, mais pas de douche... De là, je fais tirer jusqu'à la shell à Montélimar ou il y a un Jakusi, et ça fait du bien, en route sur l'A9, la station service de Nimes est fermée aussi, comme à Narbonne, c'est pas facile cette nuit, il y ades travaux partout! Enfin, un peu avant 7h, j'arrive près de mon client à Salaise, je peux aller coincer la bulle.

Après un bon café, je me mets en place pour vider, à 16h30, c'est vide, rien à ramasser pour moi, je fonce donc au dépot pour laver le camion car le blanc, c'est salissant. Un plein de gas-oil, et à quai au numéro 3. Je pensais partir tôt, et finalement, non. Le temps de transvider la semi à Arthur et deux ou trois bricoles, l'heure tourne vite, et il est presque 19h30 quand je décolle, heureusement, il y a pas trop lourd, on va tenir une bonne moyenne. Douche en vitesse à Tavel, et mini dodo à La Palme.

Un papé et ses mais

aie aie aie, il est beauuu mon fiiiiils

 

Mercredi 15

Passé minuit quand je repars de La Palme, il n'y a plus personne, et après la frontière, c'est encore pire, si bien que j'arrive à presque 4h dans le centre de Barcelone, by night sur la pace d'Espagne ça le fait! Je vais me mettre en place au dessus du parc Montjuc pour cet aprème.

Il fait un temps superbe aujourd'hui à Barcelone, par contre pas de café au reveil, et ça, ça le fait pas. En plus, il y a environ une heure de queue pour s'inscrire pour vider, ça commence bien! L'emplacement ou je dois aller est prévu pour les porteurs pas pour les semis... Bon... Une fois en place par contre, ça va vite pour vider, et pour resortir, les gardiens sont obligés de me barrer la rue, avec en plus le renfort de la police... Tellement à cran que j'ai même pas pris de photos. Une fois sorti de mon guépier, par contre c'est du velours, j'ai plus qu'à apprécier le décor de la bonne capitale catalane, et de tracer sur Montmelo pour vider du groupage. J'ai assisté à une sorte de record une fois à quai, j'avais environ une douzaine de palettes format europ, en travers, c'est le chef de quai qui m'a vidé, le genre qui se la pete grave, c'est pas compliqué, il a éclaté toutes les planches des palettes, un vrai tas de bois dans la semi. Même pas tracassé le gars, il a posé tout ça sur le quai en sifflotant, je plains celui qui va relivrer... Ah la la, ils ont tout misé sur la sécurité, rien pour la qualité. De là, direction Palau pour une palette que j'avais mis au cul de la semi, 3 minutes pour vider. Enfin, j'ai plus qu'à aller me mettre en place à Sant Vicenc pour charger mes 24T de produits irritants et chimiques.

A 20h30, c'est parti mon kiki, le trafic est encore soutenu pour sortir de Barcelone, mais ça roule bien. Passé le péage de la Roca, il n'y a plus personne, le désert... A Minuit, j'arrive à la Total à Narbonne, ce soir pas de travaux, c'est ouvert, tant mieux. Ce qui me fait raler, c'est que c'est l'anniv à Régis, qu'il est seulement une heure et demi derrière, et je peux pas l'attendre, mon délire ça aurait été de lui faire souffler 26 bougies sur un sandwich Daunat.

Mini coupure place d'Espagne

On arrete pas le confort pour les chauffeurs, bientot un bac a douche sera installé

Jeudi 16

La fin de la nuit est encore une fois tranquille, et tout le trajet n'est qu'une succéssion de zones de travaux, de basculement de chaussée qui vont durer des semaines voire des mois... Entre Tain et Chanas, c'est bien étroit, et ma boule de cristal me dit qu'il va y avoir pas mal de tôle froissée dans ces coins là. A 4h30, je me pose sur mon bon parking à Salaise, à 4h31 je ronfle comme un sonneur.

Big surprise au reveil : il pleut. J'enfile donc un Kway et pars à la recherche d'un café un d'un panino. Je sais, je suis un fou, un aventurier, surtout qu'il est à peine 13h. C'est donc trempé que je reviens au camion le bide plein, et reveillé. J'ai plus qu'à patienter pour avoir le feu vert de la RSE à 15h30 pour aller vider. Heureusement, une fois à quai, ça rigole pas, vu qu'il y a pas de boulot, il ne manque pas de personnel, il faudrait pas que ça dure trop quand même. Une fois vide, retour au dépot, je dételle la taut pour une autre que Lionel a chargé, le temps d'un café et d'une douche, me voilà reparti dans l'autre sens fort de mes 6t de bétonnières (vides et à l'arrêt heureusement).

Autant dire que ça roule bien, d'autant que, mais je me repète, le trafic est faible malgré l'heure, et vu que je suis à la régule de partout, je peux, pour une fois aller tout au bout de mes heures sur le meilleur parking de l'A9, le chateau de Salses, ça c'est un vrai parking pour se détendre, sous les arbres et relativement loin du bruit du trafic. Je casse une graine en vitesse, et vu que le parking est desert, je peux manger portes ouvertes en écoutant Lenoir. La frontière est passée pour 23h, et c'est sous la pluie que j'arrive en Catalogne...

Pause à Narbonne à la montée

Pause à Salses à la descente

Vendredi 17

En Espagne comme chez nous, la nuit est mise à profit pour les travaux sur autoroute, ça n'arrête pas, d'ailleurs je suis à chaque fois surpris de voir comment les ouvriers espagnols sont bien moins protégés que ceux qui bossent chez nous, ici, il y juste quelques quilles qui font office de protection, et on frole des gars qui risquent leurs vies pour surement une misère. Avec les explications de Jean-Mimi, j'arrive dans le poligono indutrial à La Granada, finger in the nose, vu que c'est prévu, je me mets à quai direct et dodo, il est 1h45. Il ne pleut plus, mais il fait lourd cette nuit ici.

Autant le poligono est calme, autant dès 7h30 la cabine du tracteur est secouée comme un prinier par les manut qui vident les bétonnières, à 8h ils tapent à la porte pour le CMR, a 8h30, j'en ai marre et je me decide à me lever. Pas de machine à café chez eux, je fais 100m et j'en trouve chez le voisin. J'ai plus qu'a attendre 10h45 pour bouger le camion, j'en profite pour marcher un peu. Dès que la coupure est finie, j'enquille vers Piera, la route est belle, mais j'ai epur d'être en retard. Une fois chez le client, j'attends une bonne heure et demie pour 4 palettes d'accéssoires electriques, il y avait un camion avant moi. Du coup la ramasse que je devais faire à Villadecans est annulée, et j'en fait une autre à la place au nord de Granollers. Je galère 5 minutes pour trouver, et quand j'arrive, c'est encore la pause, du coup, je vais casser la gueule à un bocadillo, il y a un bar à côté, vive l'espagne. A 15h15 mes 6 palettes de produits chimiques sont chargées et je file sur Sant Hilari Sacalm, j'opte pour le crochet par Vic, la circulation est plus fluide.

Pour monter à Sant Hilari, ça calme (très drole) il y a un brouilard à couper au couteau, et c'est assez étroit. Une fois en haut, je ne sais pas quelle direction prendre. Il y a là, deux papés sur un banc, je vais donc leur demander, l'un deux à l'air de me dire que je suis un connard, car je suis contre le batiment de mon cient... Quelle honte! Oui, mais j'y vois que dalle. Bien cool les anciens! La mise à quai est un peu sport, et montre en main, palettes chargées (2 pal de luminaires), CMR rempli et signé en 5 minutes, je continue ma course folle, car je suis un fou direction La Jonquera ou je m'octroie une bonne pause d'une heure car ça faisait longtemps que j'avais plus de saussisson de sanglier. Vu que j'ai coupé à la jonquera, je ne peux peux pas monter direct en 4h30 chez moi, je coupe donc 45 à Ledenon et à 0h45 je me pointe à Saint Peray.

Cette mouche ne me lache plus depuis 3 jours

J'en connais qui vont vouloir livrer à Les Franqueses

Je suis paumé!

Samedi 18
Dimanche 19

Lundi 20

Une fois n'est pas coutume, je décolle en même temps que mon fiston ce matin. C'est bien mon fils, il est autant dans le gaz que moi le matin, faut à peine se parler, le lundi, c'est dur, rien ne peut y changer. On se quitte donc, chacun de son côté, et je passe avec le camion juste avant le bus, petit coup de gyro dans la nuit pour faire rire les copains, et direction St Marcellin dans l'Isère, il pleuvasse, beurk. SMX m'avait expliqué mon client, ça n'a pas trainé, je prends la direction de la Haute Savoie, ça faisait longtemps, j'aime bien ces coins, bien que eux ne nous aiment pas, enfin, des fois, je peux les comprendre. J'ai 4 palettes à poser chez Tefal à Rumilly. J'arrive pendant la pause syndicale, les gars sont remontés car on leur parle de délocalisation en Roumanie. 3 personnes sur le quai, et je sors mes palettes. En Roumanie, si ça se trouve, on nous dechargera? ça me fait de la peine de voir ça, et autant que du côté des patrons que des employés, visiblement, personne ne veut faire d'efforts, c'est 'impression que ça me laisse.

Ma foi, de mon côté le beau temps est revenu, et je passe l'A46 à Lyon pendant la pause de midi à la régule, carreau! A 14h je suis à Andrézieux pour poser 6 palettes de retour, ça prend une bonne trentaine de minutes, je dois ressortir de l'usine me réinscrire et attendre pour recharger, presque une heure, et encore autant à quai, car les palettes avaient toutes une mauvaise étiquette, ça a pris du temps pour tout refaire, le chef était hystérique, un russe qui passait par là et qui n'avait pas les pompes de sécurité en a pris pour son grade. A 16h, enfin, je suis prêt à décollé, finalement je m'en sors bien, ils ont été efficaces, la traversée de Saint Etienne se passe pas trop mal.

Une fois au dépot, on transvase le chargement dans la semi à Eric, et je récupère une remorque que Didier a chargé en ADR pour l'Espagne. C'est une semi avec la pub Guillot Bourne, et je trouve qu'elle va bien avec le tracteur, dommage qu'il n'y ait pas un Thermo King devant. Une fois attelé, j'ai le choix entre laver le taxi, ou moi. Finalement, ça sera douche pour moi. Je termine mes heures de ce lundi à Nimes Margerittes un peu après 21h, et comme ce matin, il pleuvasse, du coup le camion est bien crado. J'ai bien fait de prendre ma douche.

Arrivée en Savoie

Incroyable, Adrien m'ouvre les portes

Mardi 21

La brumasse a remplacé la pluvasse, c'est donc dans le coma que je me lève à 5h45, je branche mon GPS direction la station pour boire un café. Une fois bû, je coupe le GPS et retourne au camion, à 6h15, je décolle mes 440,5cv. Je roule tranquillou jusqu'à Ruidellots pour faire mon premier client, l'entrepôt voisin a cramé, les voisins ont dû serrer les fesses avec l'usine de produits chimiques juste à côté... Il y a un Italien qui est déjà en train de vider, bon, je file a pattes au café de la gare (el café de la estacion) pour m'enfiler un bon bocadillo de lomo con tomate. De retour, l'italien est toujours en place, ça traine. Finalement, 2h plus tard, je lève le camp après avoir mis aussi de côté mes palettes pour Montmelo, je remonte un peu au nord à Celra pour charger 8 containers ADR. Bingo, j'arrive juste à la pause, j'ai plus qu'à aller au café à côté, faire un peu de web et profiter de la bonne douche. 14h, j'entre dans l'usine, le cariste, bien gentil, est mou comme une chique molle, 45 minutes pour enfiler 8 GRV! Et vas y que je papotte, et picha et picha. Je garde mon calme, car je suis zen. Direction Montmelo chez Norbert, là, pour une fois, ça va trés vite, et on me remets même mon chargement en place, et oui, ils sont comme ça chez Norbert!

J'ai plus qu'a continuer à ramasser, c'est déjà 17h... Direction le nord de Barcelone dans une vielle zone industrielle coincée entre l'autoroute et les maisons, le quai est bien pourri et dévoré, sur 3, juste un est utilisable, les autres le sont aussi, à la condition qu'on ai pas peur d'abimer son camion, moi j'balise, un Polonais est à quai qui charge pour le sud de la France, quant à moi, je prends 10 palettes pour Tefal à Rumilly, peu après 18h, je suis chargé, et j'ai plus qu'à me jeter dans les bouchons direction l'Hospitalet, pratiquement une heure pour faire 15km, et je me suis presque pas gourré pour aller chez le client, sauf à un moment, ils ont ajouté une interdiction aux PL, mais pas de déviation, en plus c'est en travaux de partout. Une fois sur place, tous les quais sont occupés... Il y a des jours comme ça, j'attends, bien 30 minutes en warnings dans l'avenue, et la mise à quai chez ce petit transporteur est rock n roll. Un peu avant 20h la semi est pleine, et je sors de Barcelone, je roule jusqu'à l'aire de montseny ou je trouve une place au calme. Demain sera un autre jour.

Matin blafard sur la Catalogne...

Une heure plus tard, ça va mieux!

La gare typique de Ruidelots

Mercredi 22

Reveil de bonne heure et de bonne humeur après le café. 6h je suis en route, les collègues roupillent encore. Les veinards, après un savant calcul, Alain et moi nous rejoignons pour déjeuner à la jonquera. La Star, n'a pas trop le temps, c'est ça les routiers intenationaux... Du coup, je dois me resoudre à passer de l'autre côté des Pyrénées, les PO se reveillent sous le brouillard et un temps digne de la Bretagne du nord, en clair, il y a du vent, et dès Narbonne j'attrape la pluie qui ne me lachera plus.

Dès que je roule en ADR, j'ai du mal à calculer mes points de chute, du coup, je voulais prendre un café à Tavel, et ben non, en 4h30 je suis arrivé à Remoulins, j'ai dû sortir de l'autoroute étant donné que l'aire de Ledenon est fermée. A 14h, j'arrive au dépot, il fait tout juste 8°, ça fait bizarre, je dételle la belle blanche et j'ai déjà fini la journée. SNIF.

23h, le camion a bien dormi, il a pas eu trop chaud, pile poil. Je recupère ma taut pour ce soir, c'est le chef Nico qui l'a chargée, avec des arbres, je ne peux donc pas critiquer le boulot.... Il y a de la boue partout, ils pourraient faire des efforts ces horticuteurs quand même!!!! J'enquille l'A7, toujours aussi deserte, enfin quand je dis deserte, j'exagère un peu, mais c'est pas ça.

Remoulins sous la pluie

Il y a un ver dans la pomme de Bougé

Allez, faut y aller au turbin!

Jeudi 23

Lyon est traversée en un éclair, c'est cool, et au fur et à mesure que je monte, le thermomètre baisse. Il fait tout juste 3° en haut de bessey en chaume, et de belles nappes de brouillard dans le Morvan. Dans la côte je me suis pris la tête avec un mec de la poste qui monte avec son premium par la file du milieu, et qui en plus klaxonne puisqu'on le double sur la 3e voie, encore un qui a raté sa vocation. Je profite de roupiller 45 minutes après Avallon, il faut pas que je me loupe si je veux éviter les bouchons à Paris, capitale de la France. A 6h30, j'arrive chez Renault Lardy dans le 91, il y a de la gelée blanche sur les voitures, j'entre de suite pour vider, la palette est sortie vite fait bien fait, de là, je file vers l'ouest, et finalement, c'est pas trop pire, mais ça va le devenir, j'arrive un peu avant 8h pour vider les arbres à Plaisir, ça bouchonne à mort direction Paris.

Il y a pas mal d'arbres, et c'est assez long pour decharger, les gars sont pourtant à fond, et c'est vrai que ça demande une certaine technique pour decharger ça. Un peu avant 10h la semi est vide et presque balayée, le trafic est redevenu fluide, et grâce aux renseignement de Jhonny la Porte Push, je vais relativement facilement chez Pijot à Garenne Colombes, je galère quand même un peu dans le quartier de la Défense, car j'ai loupé un embrachement, et c'est un vrai boxon la dedans, ça en fait des cadres supérieurs surpayés et qui se la surpetent en 4*4 au mètre carré par ici. Gerbant. Je dois encore aller charger 5 palettes ADR à Villeneuve la Garenne, pour ..... Montléry, ça m'amuse pas plus que ça, d'autant que j'ai quasi plus d'heures. Une fois chargé, j'ai plus qu'à aller trouver une place au Port de Gennevilliers, vu que je connais que dalle par ici. Il est 12h45, et j'ai déjà terminé ma journée, et pourtant, j'ai un gout d'inachevé, je deteste ce sentiment. D'un autre côté, j'ai un boulot monstre pour le site, je vais pouvoir m'avancer un peu.

Après 9h de coupure, je remets en route pour m'avancer pour demain. Une bonne heure de volant plus loin, je suis en place devant l'anneau de Montlhéry, et comme on me l'avait dit, c'est hyper tranquille pour se reposer...

Déchargement d'arbres à Plaisir

Je me demande si c'est bien malin de faire passer les camions en ADR au beau milieu de la Défense

Vendredi 24

A 8h30, je peux entrer pour livrer mes 5 palettes, il faut montrer patte blanche pour entrer dans la zone, photos interdites, et je suis surveillé comme le lait sur le feu. J'ai donc eu l'honneur quand même de rouler sur la piste d'essai, j'aurai vraiment aimé pouvoir immortaliser ça, mais pas moyen! Une fois en place j'ai la mauvaise surprise de voir que le client, à un Fenwick, mais pas de transpal, du coup, je suis obligé d'ouvrir les 2 côtés pour vider. C'est vite fait quand même, de là je trace me mettre en place pour recharger de la presse à Ponthierry dans le 77.

A 11h30 je suis chargé, je mets le cap sur Lyon, il y a un peu de trafic vendredi oblige, par contre peu de camions, je suis même tout seul sur le parking de la shell à Macon pendant la pause. Fait exceptionnel, je passe l'A46 à la régule, et pourtant il est pas loin de 18h!!! Incroyable mais vrai, je reste en place en 40 minutes pour vider le complet, ça pinaille pas chez Foissin, en partant, je tombe sur l'Autruche, j'ai juste le temps de lui faire la bise et je file sur Jarcieu, pas de bol, ça bouchonne dès Solaise sur l'A7 à cause de l'A47 vers St Etienne, mais ça, c'est habituel..

Une fois au dépot, je largue la taut, et attelle la belle Chereau de Jerome qui est en congés. Il y a pas mal de monde sur le quai pour charger dans la bonne humeur, ça fait toujours plaisir en fin de semaine... A 22h je rentre bien content à la maison... Et je souhaite un bon rétablissement à la petite puce de Steph!

Quand je dis qu'il y a personne, faut me croire, Shell de Macon, vendredi 16h...

Samedi 25

Dimanche 26

Bien qu'on ai eu une heure de plus ce week end, ça a passé a toute vitesse encore une fois. A 22h je dois me resoudre à partir seul dans la nuit, oh! Pas longtemps puisque je rejoins Dridri26 le king of the road à Valence Sud, calés sur le 7, on critique tout le monde, non, c'est pas vrai, on fait que rigoler. A Narbonne on stoppe pour la petite coupure, j'ai la carte de fidélité café Total, qui passe de 8.80 à subitement 0€, je mets ma carte sous un autocar de rage.

Adrien se fait flasher sur l'A9

Lundi 27

L'autoroute est toujours aussi deserte, on se prend un dernier café à Figueras avant de se séparer, car Dridri le chauffeur régional descend direct à Tarragone, moi je quitte l'autopista et je vais sur Artès via Vic. A 6h je suis en place pour vider, j'en profite pour roupiller 2h.

Quand je me lève j'ai la tête dans le seau, et je vais en tatonant jusqu'à la machine à café, conditionné par le BIIIIP des machines, j'empoigne violement le gobelet qui se coince dans la machine et mon café est du coup eparpillé entre mes pompes et le carrelage. C'est bon, je suis en forme, je peux aller tirer les palettes. Le receptionaire est gentil, et il trace, de là je file dans le brouilard à Les Franqueses, pas de bol, il y a un camion avant, 50 minutes a attendre, les 2 clients suivants à Santa Perpetua sont fait vite fait, j'ai plus qu'à monter direct charger la viande à Juia, lavage de la caisse vite fait bien, chargeage, mangeage avec Ludo de TDV et ses copains, et big dodo!

Pause café solo à Figueras

Enfin du soleil!

Contrôle des douanes au Perthus

Mardi 28

Quand mon reveil sonne à minuit, je me demande ce qu'il se passe et ou je suis. Ah oui!!! Le ronronement du frigo et tout ça... Un coup de flotte sur le figure, et je décolle, cette fois-ci, tout seul comme un grand. Je roule 2 bonnes heures et je fais un bon stop à la Total à Narbonne, je deviens un vieux crouton, j'ai mes habitudes de vieux. Bientôt je vais même décorer la douche vu que j'ai toujours la même, la n°4! Le pompiste est sympa, vu qu'il y a personne, tous les routiers qui s'arretent discutent le bout de gras. Au moment de partir, un chauffeur arrive affolé, on vient de lui ouvrir sa semi, le pompiste propose de téléphoner à la gendarmerie tout en sachant que ça ne sert à rien. Effectivement, il n'y a pas de coups, pas de blessure, pas de mort, donc les flics bougent pas, c'est au chauffeur d'aller faire une déclaration au matin à 8h. Je vous laisse apprecier...

Quant à moi, ben j'ai plus qu'a monter tranquillement jusqu'à Pont d'Isère. La pluie fait son apparition à Montpellier, elle ne me lachera plus de la journée. Un peu avant 7h je suis arrivé, le temps de vider, laver, en moins d'une heure c'est fait, direction Vinay ou je me mets en coupure car le voyage ne sera prêt que ce soir.

Quand je me reveille, je vois un Lubac à quai, c'est petit Jeremy, mon petit poulain!!! Un café vite fait, quelques nouvelles du front, et il faut se quitter, car le Jerem, c'est pas un feignant, il a plein de ramasses à faire. Aussitot la coupure finie, je me mets à quai et charge mes 4 palettes de noix. A 20h j'arrive au dépot pour completer la semi, Stéphane et Jean-Mimi sont là, on charge en vitesse en même temps nos deux remorques, dans la bonne humeur évidement. Une fois le plein fait, je peux redescendre plein sud, et ce soir encore, je n'en reviens pas comment l'A7 est deserte, la pluie m'accompagne tout le long, ainsi que de bonnes rafales de vent. Pour changer, je fais ma pause douche à Béziers, le parking est plein, c'est tout le temps le bronx pour se poser 45 min.

La RN92 est triste à pleurer

Rencontre avec le ptit Jerem

Jean-Mimi et moi sur le grill de départ

Mercredi 29

La frontière passée, il ne pleut plus, les essuie-glaces peuvent se reposer. Malheureusement, ça sera de courte durée, dès Girona ça recommence, c'est même assez violent, une fois sur la nationale 2, je fais pas le mariole car avec tous les travaux, la route est bien degueu, c'est pas le moment d'aller au talus. En vérité, ce que je crains le plus, c'est de prendre une voiture en pleine face, j'ai croisé deux trois mongoliens qui se prenaient pour Harry Vatanen. A 3h du mat, ça le fait pas trop. Enfin, un peu avant 5h, je me pose dans le poligono ou je dois livrer, tout près du bar. NICKEL.

C'est encore sous une pluie fine mais virile que je me lève, tout juste 8° au compteur, bientôt le plan grand froid en Catalogne. Un bon petit dej, et pour 14h30 je vais livrer mon premier client à 500m de là. C'est pas bien lourd à tirer sauf la dernière palette qui est assez grande 120*250, le fenwick ne peut la prendre, je fais donc contre-poids pour qu'il puisse la descendre. C'est utile parfois d'être gros! Pas vrai chef? CMR signé je mets le cap sur Montmelo au rythme des essuies glaces. Aujourd'hui c'est un peu le bronx chez ND, et la blondasse de l'accueil doit avoir ses ragnagnas. Enfin, d'un autre côté, je suis pas pressé, donc je squatte la machine à café en attendant que miss Montmelo signe les papiers. Une fois mon CMR duement signé, tamponné je peux tracer sur Viladecans toujours sous la pluie. Lorsque je déboule le receptionaire est trés heureux de me voir. Je lis dans ses yeux que l'idée de sortir le fen dehors sous la pluie (pourtant fine) ne l'excite pas plus que ça. Une fois notre homme équipé comme un alpiniste pour monter l'Himalaya, on peut attaquer à vider. 30 minutes pour 4 palettes...

Ce que coup-ci, je n'ai plus qu'à descendre sur Valencia tranquilement. C'est pas compliqué, c'est tout droit. A Taragona, la pluie cesse, et c'est un vent latéral bien pénible qui la remplace, c'est pas mieux. Je fais une pause casse croute vers Castellon, et à 22h je suis en place sur le Mercavalencia... J'ai vu des tas de palettes de fruits, de légumes, j'étais tout chose!!! Ah il m'en faut peu.

Espagne pluie

Le niveau de la mer est bien descendu à Mataro

Allez... On se magne!

Jeudi 30

A 7h le client déballe ses palettes de noix, le temps d'un petit dej et je décolle pour 7h30 alors que le jour se lève, pile poil pour me jeter dans les bouchons du matin, ça ne dure pas trop et ensuite, c'est au taquet tout le long jusqu'à Barcelone, heureusement que le trafic est fluide, j'arrive avec 4h15 de volant dans la zona franca, mais, les ouvriers de Nissan sont en grève et bloquent la rue, du coup je fais un gros crochet en faisant le tour de la zone, et là... les minutes s'egrainent trés vite, en plus, fait exprès, j'attrape tous les feux rouges. Le temps de me mettre à quai chez le client et de me faire litteralement jeter par le gardien de chez Spain TIR qui est outré de voir que j'empiette sur SON portail pour me mettre à quai. Bref 4h35 de volant, et merde.

Une heure plus tard, je chargé avec des bigs bags dont je me demande encore le contenu, tout ce que je sais c'est que ça va chez Michelin à Clermont et qu'il faut mettre le frigo à +22... Vu l'heure je peux ressortir sans encombrements de Barcelone, tout le monde est à table. Je fais tirer jusqu'à La Jonquera attraper en vitesse 2 cartouches de Ducados. Renseignements pris, ça doit passer sur le Caylar, mais sait on jamais. Coups de fil à droite, coups de file à gauche, je tente le coup, on vera bien. La neige et une coupure d'autoroute dans le pas de l'Escalette n'arrangent rien. Mais j'ai Malibu12 au tél qui me remonte le moral !

Pour une fois, radio menteur a dit vrai : Perdu petit scarabé, je suis planté juste au niveau de Lodève, on ne va pas plus loin, c'est pas trop grave, j'avais quasi bouffé mes heures, et ce, pour une durée determinée. Je suis quitte pour couper à cheval sur un rond point et pour demarrer tôt demain et sans café, on vera bien... Et dire qu'on est encore pas en hiver!!! Le temps de taper le CDB et de manger un bout (ça sert d'avoir de la bouffe dans le camion), je vois des pauvres gars qui essaient le peu de routes possibles et qui reviennent à chaque fois au même endroit...

Ahhhh que ça fait du bien de livrer dans un MIN

Des palettes primeurs françaises sur un quai Espagnol, c'est pas courrant, bravo l'Isère!

 

Vendredi 31

A 4h, comme prévu, le lève le camp, la température est basse, mais ça n'a pas gelé, les gendarmes sont partis se coucher, j'enquille la vielle N9 et recupère l'A75 Au Caylar. Effectivement, après la Viaduc de Millau il y a de la neige et du côté de Marvejols, il doit y avoir pas loin de 20cm, des voitures et des camping cars abandonnés, mais la route est bien noire, humide comme sous la pluie. Une fois le col de Fajolle passé, je suis soulagé, plus aucun stress, si bien que je me gratifie d'une heure de sieste. J'arrive donc après le rush du matin à Clermont dans une vielle usine Michelin, ça fait trop plaiz de venir la dedans, il y a des bibendums de partout, mais j'ai pas vu le vrai.

Une fois vide je mets un peu de gas oil, et je stoppe dans la brousse du côté de Boen charger 5 mini-palettes de pièces mécaniques, pour la GB. J'ai que ça a prendre, et à 14h me vlà reparti vers la vallée du Rhône, la pluie qui avait cessé ce matin est reparti de plus belle, et ça roule difficilement après Ternay. A quai au dépot, c'est l'effervecence du vendredi soir, on est tous pressés. Je me ramène, toujours sous la pluie à la maison il est pas loin de 19h, la cour de mon voisin est un véritable bourbier...Une semaine qu'il pleut ici!

Bon week end à tous!!!

FIN DE STRESS

Photo pour Alain26, si vous n'êtes pas Alain26, ne cliquez pas sur la photo qui indique ma conso

Michelin Clermont