Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Fevrier 2009

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Dimanche 1

Départ en fanfare, ce soir à 23h. Bibi a anticipé la St Valentin, et m'a offert un joli GPS. Et oui, ça y est, je suis équipé! Dès mon départ, je mets en route la bête, et immédiatement, nous ne sommes pas d'accord. Ce qui va donc m'inciter à me mefier. Tant qu'on roule en ville, elle parle (elle voulait me faire passer par St Peray centre!), et à chaque fois que je la contrarie, elle fait les comptes. Sacré bonne femme!

Elle est sympa Bibi07

Lundi 2

Il n'y a pas grand monde cette nuit, mais c'est pas le désert quand même. Normal, c'est le début du mois. Ma tournée, s'annonce tranquille, je suis zen. Si zen que j'attrape un vieux coup de barre, je stoppe dormir 45' à Fabrègues. Il tombe des cordes. Au reveil, je ne sais pas ce qui m'arrive, un café et c'est reparti. Passé Figueras, je suis obligé de redormir 1/2 heure, après ça va nettement mieux pour arriver à Esplugues dans cette mini ZI bien pourrie, le client est ouvert, mais il ne veut pas me decharger. La rue est si étroite, que je dois passer 3/4h a surveiller qu'on ne m'accroche pas la cabine, sous la pluie, c'est génial. Enfin, à 8h15, il sort son Fenwick et 10 minutes plus tard je peux partir dans un trafic trés trés soutenu. En bas de la rue, il y a un pin avec des branches bien basses ecrasés par la pluie, et bien entendu, je dois faire frotter, j'y vais doucement mais une branche un peu plus grosse que les autres me fait une petite bugne au frigo. Putain, je suis dégouté. Si on le sait pas, ça se voit pas. Mais ça fait chier.

Arrivé chez DHL, je poireaute environ 2h avant de pouvoir repartir, moi qui pensait avoir un lundi tranquille... En plus, je me demande si durant une de mes deux coupures, je ne me serai pas fait ouvrir la remorque, il y des coups de couteaux dans certains cartons.... Mais, il ne manque apparement rien. De là, je mets le cap chez Azkar, autre excité notoire, et là, c'est le bouquet, je reste presque 4h au cul de la remorque à surveiller le déchargement, que des cartons en vrac qu'il faut scanner et etiquetter, vive le progrès! J'en ai plus que ma claque, tout ça à cause de tracasseries administratives et de la trés pointilleuse chef d'exploitation, qui ne fait pas l'unanimité chez ses caristes. Du coup, je reste planté ici, 9h de volant, amplitude morte, je n'irai pas plus loin. Je m'enferme dans ma cabine, j'ai les nerfs et j'ai envie de tout envoyer ballader.

Un lundi à oublier trés vite.

J'embête tout le monde dans la rue...

Face à moi des camions avec des malformations physiques

Mardi 3

A 6h je mets en route, il a plu toute la nuit, et ce matin, ben ça continue. Je quitte Barcelone avant le rush du matin et roule tranquillos jusqu'à mon rechargement à Sant Celoni ou j'arrive, toujours sous la pluie un peu après 7h. L'usine est ouverte, mais les chargements ne se font qu'à compter de 8h, heureusement, il y a une machine à café pour patienter.

8h, je me mets à quai, mais le cariste n'arrive qu'une demi heure plus tard en me disant que de toutes façons, 6 des 18 palettes que je dois charger n'arriveront qu'à 10h par un autre camion. Mon mardi commence à ressembler à mon lundi. A 10h précises, le camion arrive et le transfert est vite fait, je dois encore complter à Fogars dans un de leurs dépot. Arrivé sur place, on m'annonce qu'il faut attendre, il manque du produit. Bon, ça m'aurait étonné, de plus, le client n'a pas passé de commande, je poireaute comme ça, encore une bonne heure, et finalement, l'affreteur renonce et mon chef me donne le feu vert. Je stoppe vite fait en montant histoire de me reconforter avec un bon bocadillo con lomo. Finalement, j'ai rien pour completer le voyage, alors je monte tranquillement vers la vallée du Rhône.

Tout le long du trajet il tombe des trombes d'eau, sur Montpellier et Nimes, c'est assez impressionant d'ailleurs, à 21h, j'arrive à St Peray, une femme, un fils, deux chiens et un bon pot au feu m'attendent.

Chargement à Sant Celoni. C'est loooooong

Inondations dans le Languedoc

Mercredi 4

A l'heure ou je dors le mieux, je decolle, quittant mon doux foyer à 6h30, juste avant que tous mes voisins partent au boulot, je roule tranquillement sur la N7, et vers St Rambert, je me fais doubler par un 4 roues de chez Fatton, ah on dirait Peli69, et oui, c'est bien lui, et s'arrete juste après Chanas pour se faire un mimi! Bon pas un gros mimi quand même, je suis pas du matin LOL. Aussitôt reparti je reçois un coup de fil de mon chef, Dédé est bloqué au péage à Vienne par un Lumbago, en voulant attraper son Télépéage, il fait un faux mouvement. Effectivement, je retrouve Dédé, à 4 pattes dans sa cabine, il me fait mal au coeur et arrive quand même à rigoler de la situation, j'ai quelques Doliprane pour le dépanner, mais je ne peux pas faire grand chose. Nico monte en catastrophe récuperer notre Dédé national qui finira aux urgences, mais il va mieux. C'est cool. De mon côté je monte tranquillement sur Montbrison, et dès St Chamond je trouve de la neige, la DDE a bien bossé, la route jusqu'à Savigneux est nickel. A 11h, je suis vide.

Retour vers Andrezieux pour charger un complet de produits chimiques, le soleil est de la partie, avec la neige c'est magnifique. Une fois chargé, j'ai plus qu'à rentrer vider au dépot et faire un serieux lavage de l'ensemble. Une fois propre je laisse la semi pour un problème de commande de Hayon chez le dépanneur à Valence, et mon tracteur chez volvo pour la vidange. Je rentre avec le dernier bus, et je retrouve mon fils qui revient de chez sa copine (elle est super ma belle fille!), on fait le trajet ensemble, c'est rigolo!

Neige dans le Forez

Avec un refuge à 200m, il faut vraiment ne pas avoir conscience du danger

Jeudi 5

Vendredi 6

Finalement à 13h je pars de chez moi, via le bus pour rejoindre la garage Volvo, j'en ai pour une heure de trajet quand même! Mon taxi est prêt, mais au moment de partir une mise à jour pour les EGR vient d'arriver, on décide donc d'essayer le truc. On vera dans les jours suivants si ça fonctionne. Je pars de là aussi avec un autoradio tout neuf, l'ancien ayant tendance à s'éteindre sans raison. Je vais récuperer la semi chez FRV ou je tombe sur Geo de chez Lubac, discut rapide et au moment ou la pluie revient (elle s'était arrétée 15 minutes) je monte au dépot.

Je charge un groupage pour la Catalogne pour dimanche soir. Il tombe des cordes, en 5 minutes je suis trempé. Tous les ruisseaux des alentours sont prêts à deborder, ça craint. Une fois chargé, je fais le plein, un mimi à Dridri qui va aussi partir dimanche soir et je rentre tranquillos à St Peray. Fin de cette rikikette semaine à 20h30.

Ras le bol de la flotte

Samedi 7

Dimanche 8

La météo aura été catastrophique encore ce week-end. Ce soir, le ciel s'est éclairci d'un coup, et il gèle quand je pars, à 22h15, coup de gyros à miss Bibi qui me fait un dernier coucou depuis la maison. On est fleur bleue quand on est jeunes. Un quart d'heure plus tard, je suis sur l'A7, je dois me rendre à l'évidence, je suis tout seul dans le sens de la descente. C'est pas plus mal, mais je me demande à la rigueur si je ne me suis pas gourré de jour pour aller bosser. Vers Nimes, je croise la vague habituelle de ceux qui ont décollé à 22h du Perthus. C'est bon, on est lundi.

Pause sièste au Pays Catalan

Lundi 9

A un peu plus de 2h30, je me pose sur le parking du village Catalan, chaud, mais pas fatigué. Vu que je n'ai que ça a faire, je vais roupiller une bonne heure et demie. Quand je sors du café je vois la semi d'Alex qui passe à vitesse grand V, tout ça pour pas me payer le jus! J'ai donc bien du mal à le rattraper surtout chargé à bloc avec mes 440cv. Je lache l'affaire, je ferai jamais le poids face à un 610, on se cale donc sur le 26, jusqu'à Hostalric. A 6h30, je suis devant chez mon premier client à Santa Perpetua de la Mogoda, je saute à nouveau au pieu. Une heure plus tard je suis dans la semi à tirer mes lourdes palettes. De là, je file 800m plus loin poser 4 palettes chez un autre client, qui, heureusement dispose d'une machine à café.

J'ai plus qu'à filer du côté de Grannollers poser le reste, à 9h30, je suis vide. Les lundis se suivent et ne se ressemblent pas. En montant je prends mes clopes à Girona sur les judicieuses indications du père Alex, et je file faire mes deux ramasses en congelé sur Celra, le fief des TDV. Enfin, à 13h j'ai mon CMR, il était moins une pour l'amplitude! Ici, c'est la canicule, 17°, avec le soleil qui tape sur les carreaux, je suis obligé de mettre un peu la clim! J'ai plus qu'à manger un bout de raviolis, rediger le CDB et au lit!

Souvent, je prends la gare de Ruidellots en photo, là, c'est Les Franqueses

Et en plus, il y a du soleil

J'attends, j'attends, j'attends...

Mardi 10

A 1h je suis pret à décoller, douché, les dents brossées, on est bien pour rouler. D'autant mieux qu'il n'y a personne, je monte par la natio jusqu'à Figueras, en plein phares tout le long, ou presque. Les infos parlent de tempète, mais pour une fois, le vent a épargné le secteur, par contre, c'est trempé sur la route, juste de quoi salir un peu le camion. Arrivé à Tavel, je stoppe une petite heure, rien à faire à part faire une petite sieste.

Le jour se lève tranquillement, et le trafic s'intensifie. Vu que c'est les vacances scolaires, le trafic urbain est calme, alors je sors à Montélimar nord pour finir le trajet. A Valence, je me fais enrhumer par Mich07 dans la montée de Lautagne, ça va bien en porteur!!! Un peu avant 9h, je me pointe chez TDV, on me transvase la marchandise dans une autre semi. De là, je monte au dépot ou je charge 2 lots pour le 13. Je complète chez Giraud fruitsavec 13 palettes de pommes juste pour midi. J'ai donc plus qu'à rentrer tranquillement à St Peray, demain, il fera jour!!

Mich07 est shooté!

La vallée du Rhône reprend des couleurs

Il y a au moins 3 mois que cette remorque est là

Mercredi 11

Perdu, ce matin, il fait nuit, normal, c'est 4h30.... Je dois être à 7h à Chateaurenard, je ne serai pas en retard. Pas comme le client, qui lui, se pointe à 8h. D'un aautre côté, ça vide relativement vite, vu que c'est pommes de qualité supérieure, et surtout que c'est mezigue qui tire les palettes. De là, cap au sud aux Pennes Mirabeaux chez Coca Cola, j'ai un RDV à 10h, qui s'est transformé en un RDV à 11h, vu que les palettes arriventde GB, il doit y avoir du décallage horaire. On m'a annoncé 20 minutes d'attente car il y a pas beaucoup de camions, qui se sont traduite par 1h30 de poireautage, j'ose pas imaginer le jour ou il y a beacoup de camions. A 11h20, je sors de là, ça va être chaud pour mon dernier client au Technopole de chateau Gombert. Mais coup de bol, je peux vider tout juste avant midi, même 5 palettes, j'y crois pas. Par contre, je me suis mis dans un guépier, une fois vide, je dois reculer dans une avenue en pleine débauche de midi. Heureusement le cariste fait le guide, je n'ai aucune visibilité.

Mes instructions pour cette fin de journée sont on ne peut plus simples : Remonter à vide au dépot. A 17h j'arrive et j'ai plus qu'à me mettre en coupure, je suis suivi de près par Aurelien, et Alain26 avec qui on passera une trés bonne soirée.

Pause café à Avignon avec le ptit Jéjé

J'attends, j'attends, j'attends... Et même pas un coca offert!

Jeudi 12

A 2h15 j'ai les yeux tous collés quand le reveil sonne, Aurelien se lève en même temps, le temps d'atteler une Kogel et nous vla partis, pendant qu'Alain, lui ronfle comme un sonneur. On fait un premier stop rapidos à Isardrome histoire d'avaler un vieux café, de là, on trace jusqu'à Beziers calés sur la CB, le temps passe vite, pas de fatigue, c'est bien mieux que le téléphone! Pause de 45 ensemble pendant que le jour se lève, on se sépare à La Jonquera ou je stoppe faire un tour au jacuzi.

A midi, j'arrive chez mon premier client, j'attends un peu, et puis le cariste vient me vider entre 2 camions, c'est cool. J'ai RDV avec une grue, une grue de manutention, pas une nana. A 13h, je suis en place, déjà bonne nouvelle, le transporteur attend la marchandise. Avec 30 minutes d'avance, le gruitier arrive, je me dis génial, ça va droper, mais en fait il faut attendre un plateau qui arrive du port... Il arrive finalement avec 30 minutes de retard, 14h30. C'est bien la galère pour vider, les climatiseur sont lourds et passent tout juste entre les rails de la taut qu'il faut legerement ecarter, bref, je fais de la haute voltige, mon vertige en prend un coup à chaque fois que je dois mettre le crochet de la grue dans les élingues. Une fois la moitié de la semi vidée, il faut aller dans un autre dépot vider le reste, par contre, le grutier ne peut rien faire, il aura épuisé toutes les possibilités, et finalement, profitant d'un rayon de soleil, un cariste vient et me fait mettre à quai pour sortir les deux derniers colis au Fenwick. Du coup, j'ai paumé tout mon temps, et je ne pourrai pas recharger ce soir.

Alors, RDv est pris à Parets dans un resto bien enfumé et bruyant avec Aurelien et Didier, encore une trés bonne soirée de passée à dire du mal de la terre entière. Sans dec, on a bien rigolé.

En vrac à Béziers avec Aurel

On dirait pas, mais c'est bien finot pour rentrer

ça, c'est une grue

Aurélien et sa future acquisition

Vendredi 13

Alors que tout le monde est parti, j'ouvre un oeil à 8h, et le second à 8h15 après mon café. Rien ne presse, je charge à 20 minutes de là, et de toute façons, à Sant Celoni, ils ne sont pas bien opérationnels avant 9h. En plus il fait froid, donc, ne prenons pas le risque d'un incident diplomatique. Une fois à quai, je suis sur le cul, 20 minutes, papiers+chargement, à inscrire au Guiness Book des records.

Je ne traine pas pour monter, car je dois passer chez Volvo à Valence, car j'ai un souci de surconsomation avec mon Fh16-700. Il y a toujours ce mechant vent latéral sur les coins de Fitou, c'est pénible. Finalement, le RDV chez Volvo est cramé, tout comme leur PC, donc, j'ai plus qu'à trainer maintenant. Je sors donc à Roquemaure et monte par la natio, après Pont St Esprit j'arrive sur un trés grave accident qui vient d'avoir lieu, tout est bloqué, immédiatement les gendarmes et les pompiers arrivent suivis de la famille, dur week end en perspective pour certains. Obligé donc de faire 1/2 tour, mais, ces petits tracas ne sont finalement pas graves. Je fais le crochet par Pierrelatte et recupère la 86, la traversée de Viviers est pénible à cause d'une déviation de fou à travers le village en travaux. J'arrive enfin à la maison pour 18h, et, surprise, il tombe quelques flocons. Et dire qu'hier j'étais en tee shirt! Allez bon week end à tous, et surtout au gagnant de la super cagnotte du loto.

Chuis tout seul ce matin

Le canigou

Carnage en Ardèche

Samedi 14
Dimanche 15

Lundi 16

Après avoir passé une bonne partie du week end à gratter sur le PC, je mets en route à la première minute de ce lundi, à 0h00 je dégage de Saint Peray. Pas question de musarder aujourd'hui, ça va être tendu. Heureusement, le trafic est nul, aussitôt arrivé au dépot, je décroche la taut et récupère la Cargobull, pendant que le gas oil coule, je jette un oeil aux papiers. Il semble qu'il y ait un bug, je suis donc obligé d'appeler Stéphane en pleine nuit, 5 minutes plus tard il est là, me donne les bons papiers et je file dans la froidure de cette nuit. Je garde l'autoroute tout le long, cette nuit pas de N7. Passé Thiers, la température tombe à -12° whah!!! Quelle horreur! Je stoppe à l'aire des Volcans après Clermont, je mets le vieux basto sur la position canicule et je squatte pendant une bonne heure la couchette.

A 6h30, la station a repris figure humaine, je vais en vitesse me jeter un café au milieu de la figure, ça reveille. La route est bien monotone, par moment, il tombe des flocons, mais rien de méchant. Re-pause à l'Aire du Cher, coup de fil du vieux Jeannot qui coule un début de retraite paisible, no stress pour le vieux! Enfin, comme prévu avec le client, j'arrive en même temps que lui au parc expo d'Angers. 4 coups de hayon et c'est vidé, je termine mes heures un peu avant Chateau-Gontier, tout au fond du parking d'un resto routier, à même pas 14h, ma journée est finie, j'ai plus qu'à m'empifrer de charcuterie!

Il meule à Thiers

A part ça, l'A85 est pas languissante

Déchargement à la foire d'Angers

 

Mardi 17

Un peu avant 6h, je daigne sortir le museau dehors. Il fait froid, mais c'est supportable. Café et douche (au passage, il faut noter que la douche de La Mascotte, c'est un palace), et à 6h30, je décolle et je me cale sur le journal du matin, à 6h32 je remets Rire et Chansons. Je roule bien tranquille jusque Laval chez Mory, quelques minutes après mon arrivée, ils ouvrent le portail, les 5 palettes sont sorties en vitesse, à 8h je repars et le jour commence à se lever. Pour la première fois, je roule sur l'A28 en intégralité, et franchement, au chapitre des autoroutes soporifiques, celle-ci tient le haut du pavé, trés peu de parkings, et à en juger par le nombre de véhicules qui ont mangé les bas côtés, je ne dois pas être le seul à l'avoir trouvé ennuyeuse.

Je coupe par le Pont de Brotonne, qui est gratuit, j'arrive en pleine pause de midi à l'usine à Cany-Barville, en Normandie profonde. A 14h, je suis prêt a refaire le chemin du retour vers la civilisation, je charge à Gonfreville l'Orcher, derrière se joli nom, se cache une sinistre zone industrielle voisine du Havre. Chargement donc d'un complet de 7T de fûts de produits phytosanitaires pour le 49, une fois reparti sur l'autoroute, coup de fil du chef, je dois faire demi tour au plus tôt, le client à oublié une commande. Du coup, il faut tout vider et recharger, les 7T annoncées se terminent en 18T.

Pour gratter un peu d'autoroute, je coupe par la natio jusqu'à Gacé, un peu au nord d'Alençon, je termine mes heures à 20km au nord du Mans, il est 20h pile poil.

Il m'envoie n'importe ou mon GPS

La Normandie côté touristique

La Normandie côté Havre

Mercredi 18

Ce matin, je ne devais pas décoller trop tôt, rapport à l'amplitude. Demarrer tard, ça me connait, no soucy! A 10h donc, me voilà parti, bien sûr sans café ni rien, étant donné qu'hier j'ai pas sû trouver un supermarché sur mon chemin. Je suis à sec de yaourth, mauvaise limonade. Il aura quand même fallu que je roule près de 50 minutes avant de trouver une station pour le café, juste après Le Mans, et la douche, bien sûr. A la sorie de Saumur, pas de bol, il y a une déviation pour aller à Montreuil Bellay, bien 10 minutes de perdues. De toutes façons, une fois dans ce gros entrepôt de produits chimiques, je tombe sur la relève, il me faut donc attendre, je me cale sur Inter histoire d'entendre les dernières mauvaises nouvelles.

A 13h30, je passe en bascule (le camion, pas moi). Le cariste me fait mettre en place, et j'attends. 20 minutes plus tard, il revient me fait déplacer, et j'attends. Encore une pue plus tard, il rerevient me fait déplacer et enfin, je peux tirer les palettes. Ils sont 3 en bas, et doivent trier toutes mes palettes, c'est long. Finalement, à 15h30, je peux repartir, papiers signés, cap sur Angers ou je vais charger dans un petit bled, Feneu juste à côté de Cantenay-Epinard. Bien que j'ai horreur des épinards, il faut bien reconnaitre que le coin est superbe, buccolique et tout. Je sais pas si les terrains sont chers dans le coin, mais, franchement, c'est charmant. Le chargement des 26 palettes de pommes, est quant à lui, une formalité. Il ne me reste plus qu'à faire le chemin en sens inverse, comme je suis le capitaine du navire, je décide d'aller sur Saumur par la natio, des fois que je trouvasse un hyper sur mon chemin. BINGO, il y a un Leclerc tout neuf, avec une piste PL pour le Gas-Oil (moins cher qu'aux Emirats), et un énorme rayon yaourths, GENIAL.

De là, je reprends l'autopista à Saumur, et je m'ennuie ferme jusquà Bourges, l'heure tourne, et passé Saint Pierre le Moutier, tous les voyants sont au rouge, dernier parking avant la Total, je stoppe pour mon repos journalier. A peine je tire le frein de parc et que je ferme la session du jour, qu'un trave s'approche, je l'envois peter. Ensuite, tout le temps que j'ai mangé (rideaux tirés) j'entendais les voitures des gays qui faisaient des allers et venues sur ce putain de parking. On peut jamais avoir la paix dans ce boulot! Il y en a un qui est resté au moins 20 minutes à faire tourner sa Magane au ralenti contre ma portière, jusqu'à ce que, excédé, j'hurle. Il a fini par se casser, et le parking a retrouvé sa sérénité.

J'occupe mon ennui

Ballade Angevine

Jeudi 19

Grand soleil ce matin au reveil, mais froid de canard. C'est tout blanc givré, c'est beau. Je garde la N7 tout le long, ça roule nickel. Après La Pacaudière, je suis bloqué avec d'autres camions par une manif pour le passage en 2*2 voies de la 7. Moi qui pensait à un blocage contre la mondialisation, ou un autre truc cool, je suis resté sur ma faim. 20 minutes plus tard, déblocage, fin des hostilités. Je roule tranquillos jusqu'à chez Giraud Fruits, mais, ce que je dois recharger n'est pas prêt, et il y a pas de place pour me vider.

Bon. Je vais trainer ma misère au dépot, pensant laver. Bon, ça marche pas non plus. Je suis maudit. Alors j'attends sagement 15h, et je retourne vider et recharger chez Apple King. Comme ils sont gentils, Nicolas me file une big caisse de Big Apple king. Génial, à moi les pommes au four, les tartes tatin, le boudin aux pommes... J'ai la dalle.

Donc, c'est sous un soleil radieux que je me pointe chez moi à même pas 18h. RDV demain à 10h à Valence, dur dur... Arriverai je à refaire une semaine complète? Vous le saurez bientot! En tout cas, je vais passer uen bonne soirée à la maison, c'est déjà ça!

Beau temps ce matin

Blocage sur la N7 par des manifestant pro 2*2 voies

Nicolas, c'est le plus brave de la terre!

Vendredi 20

Et oui, ce matin, je n'avais RDV qu'à 10h à Portes Les Valence, moins de 10km de la maison. Dur dur les impératifs. Bon, j'ai quand même essayé de me pointer à 9h, mais j'ai dû attendre 10h. Du temps, un polonais vient me demander pour aller au domaine du Chateau d'Eau, c'est un peu compliqué, mais je le renseigne, bien qu'au fond de moi je me disais que je me faisais piquer du boulot. A 10h, on me met en place pour vider, au moment de repartir, je vois mon Polonais qui revient, tout sourire, j'ai bien fait de ne pas lui raconter de conneries. Le temps de reprendre les vides, il est déjà midi, cap vers Chanas.

Comme j'ai le temps, je fais une pause un long moment au bord de la voie ferrée avant St Vallier. J'ai passé un long moment dehors près à faire "the picture of the year" de train, mais non, même à la SNCF, il y a plus de trains, c'est la crise aussi. Donc, je me mets un coup de pied au cul, et je vais vider la semi chez Giraud Fruits. Retour ensuite par la case lavage au dépot, et je dois laisser le camion ici, car je monte dimanche soir, retour à la casbah en fourgon, il est 18h30.

Bon week end à tous, attention, la reprise nous guette!

Mes paloxs piaffent d'impatience

No trains!

Samedi 21
Dimanche 22

Lundi 23

Minuit et demi, je quitte la maison. C'est un peu dur mais, bon, je pose le fourgon et récupère mon bien aimé tas de feraille. Complément de Gas-Oil, et à 1h30, je considère que je commence ma semaine. J'ai bien fait de laver vendredi, il pleuvasse, le camion ne sera pas resté propre bien longtemps! La N7 est quasi desertique, même les manifestants dorment! A 5h passé, j'arrive au centre routier à Moulins, et je coince deux heures dans la couette. Au reveil, le café est ouvert et je file à Magny-Cours ou je me pointe légerement en avance. 12 minutes devant le portail, et merde, il faut avancer! Je suis vite déchargé et je monte à vide sur Villeneuve la Garenne par l'A77. L'autoroute des arbres, mais dont les parkings sont dépourvus d'ombre.

Vu que je n'arriverai pas en 4h30, je recoupe 45 minutes au niveau du péage. Le trafic en RP est fluide, vu que c'est encore les vacances, dommage qu'il y ait eu ce bête accident qui creera un long bouchon. Enfin, à 13h30 je me mets en place à Villeneuve la Garenne. 30 minutes et une paire de plaques orange plus tard, je sors de la capitale, et j'enquille la N14. Le décor ainsi que la météo sont d'un sinistre total. Je balise car je ne trouve pas de parking, heureusement au niveau de Magny en Vexin, il y a une petite Total, avec.... 2 places PL, dur dur. Je ne fais pas la fine bouche, et je me pose là à 15h, pile poil poir écouter Mermet. C'est cradingue ici.

Ici, va se dérouler bientôt une réunion de 250 membres FDR

J'ai fait 3 runs, et j'ai mis une craquée à l'équipe Porsche avec mon 440. (Et on est que lundi)

Le bout du bout de l'A6

Mardi 24

Ce matin, point n'est nécéssaire de s'affoler. Après un mauvais et rapide café à la station, je lève le camp un peu avant 8h. Comme par hasard, la route vers les Andelys est fermée aux PL, une déviation de près de 15km est mise en place. Une fois arrivé à Aubevoye, je reste à peine 10 minutes pour vider. Je stoppe vite fait prendre mon petit dèj juste à la sortie de Rouen, au moment de repartir, Bebel26 entre dans la station, du coup, je suis bien obligé de prolonger un peu mon arrêt, on roule tranquillement ensemble jusqu'au Havre.

Il me faudra une bonne heure pour charger mes 42 palettes de fûts. Cette fois-ci, le client n'a rien oublié. Après une bonne douche, je file direction Caen pour Argentant, tranquille Emile.... Encore une fois, c'est pas la peine de s'affoler. Il me faut quand même couper 45, juste après La Mans. Finalement, je finis ma journée à Montreuil Bellay, il est tout juste 19h, au fin fond d'une ZI, au calme de chez calme. Pour fêter ça, je me fais un bon plat de pâtes!

......

Le Pont de Normandie, il déchire

J'irai revoir la Normandie

Salut Bebel26!!!

Mercredi 25

Message ce matin, chargement en fin d'aprème du côté de Machecoul dans le 44. Un complet de salade à vider foulée à Macon. Je décide donc de rester planqué, et je me pointe au dernier moment à l'usine pour vider. A 13h30 je suis reparti avec quand même 17h de coupure. Dur ce boulot! Au bout d'à peine 15 minutes de route, je fais déjà un stop à Doué La Fontaine, histoire de prendre une douche. De là, cap par la départementale, via Cholet. Temps magnifique + Route magnifique = Un chauffeur heureux.

Aussitôt arrivé à Machecoul, je charge mes 26 palettes de mache, impec, il n'y a pas 7t dans la semi, le 440 ne va pas forcer. A 17h30, je suis prêt à décoller, je stresse un peu en pensant trouver des bouchons sur le periph à Nantes, et puis, non, ça passe bien. Renseignements pris auprès de mon spécialiste du Fight with time Fab63, je suis dans les temps, ça me rassure. Coupure de 45 à l'aire du Cher...

Passé Moulins, je dois recuperer la N79, route que je deteste profondément, mais, j'ai pas d'autre choix que d'y passer...

Encore du gel...

Les environs de Machecoul

La mache du Val Nantais

Jeudi 26

Il y avait bien longtemps que je n'avait plus pris la 79, et je constate une forte baisse, la aussi du trafic, en fait, le jour ou elle sera entièrement en 2*2 voies, il n'y aura plus aucun transporteur! Par contre après Digoin, elle est toujours aussi pourrie, et le passage des travaux au niveau du col est trés trés étroit, j'ai peu pour mes rétros. A 2h30, j'arrive enfin chez le marchand de salades, dodo à quai, et mise en route du vieux basto!

Le programme de la fin de semaine a changé environ 598780 fois ce matin, finalement, je rejoins le chauffeur de ramasse de la maison Duarig à Belleville, et pendant que je bois l'apéro et que je me gave de cacahuètes, il transvide les palettes. Et comme Alain26 est un excellent chauffeur de ramasse, il me paie le repas. Faut bien les dresser les jeunes, sinon, on ne s'en sort pas. En remontant je fais stop douche à la BP à Macon et une pause gasoil à Tournus. J'ai croisé un nombre de FDR impressionant, et que des grosses pointures avec du big matos : Ozo à Fleurieu, Mich07, Sweden à Tournus, et même Scania67 de chez pinzler! Bref, j'ai claqué le comodo des appels de phares.

Passé Chaumont, sieste digestive de.... 2h, il faut ce qu'il faut. L'A26 est deserte à mourir, je ma cale bien à 80, ADR oblige, plus c'est mort, plus c'est drole de ramer du cul.

Le chauffeur de ramasse de chez Duarig

Mich07 content!!!

Ozo aussi!

Vendredi 27

Finalement, à 2h, je me pointe à Bapaume, talonné par Remi DØLEZ, mais, je fais pas le poids... Hubert, se lève tout juste, on transvide ses palettes, et pendant qu'il file dans le brouillard sur Amsterdam, je vais de mon côté favori, c'est à dire la couchette.

Pas de miracle au reveil, je suis bien dans le nord. La plafond est bas, pas trés réjouissant, mais bon. Direction la machine à café, ça fait du bien. Jean-Paul me donne généreusement le programme, un complet d'endives à charger avant 14h à Boursies. On ne peut pas dire que ce soit mortel comme boulot!! Donc, à midi, coupure bien finie, je file me mettre à quai à Boursies, et un peu plus d'une heure plus tard, me v'la d'ja porti, un voyage eud santé ptit (qu'il m'a dit au chargement). Cap au sud donc, légère prise de tête avec un mec un peu réac du 54, mais finalement, rigolade sur le 19 avec un Duppessey, vive le TX! Recroisure avec Remi qui revient de Troyes.

Passé Reims, le soleil fait son apparition, de plus, le trafic est quand même soutenu, pas mal de chtimis partis au ski, un avant goût des migrations estivales à venir. Coupure de 45 à la BP à Chaumont, euhhh comment dire, après ma boite de cassoulet, je suis allé prendre le café-machine, 1 euro 30! Là, c'est franchement abusé, en plus la station est cradingue. Sur cet intermède je reprends mon voyage tranquillement, j'ai passé l'A46 à 90, même pas peur, de toute façons, il n'y avait personne, et à 22h je suis à quai chez Prosol. Quel bonheur une fois sur ce quai, un festival d'odeur, citron, fraises, ananas, tomates, ah que ça m'a fait du bien!!! Mais la bas, ça ne traine pas, en 21 minutes je suis déchargé de mes 24 palettes d'endives, j'ai plus qu'à aller me caler chez METRO à Corbas. Fin des hostilités pour aujourd'hui!

Confidence pour confidence, le nord, j'adore, et ça date pas d'hier!

Bon week-end Remi

Samedi 28

Après 9h00 pas une minute de plus de coupure, je me mets à quai, et moins de 10 minutes plus tard, café compris, je suis reparti de la centrale METRO. Le ciel, est déjà bleu, pas de vent, température douce, mmmmhhh c'est bon!!! Passage au dépot pour donner à boire à mes 439cv, et passage d'au moins une heure sur la piste de lavage. Dire qu'il se lave qu'une fois par semaine, mon camion est un gros porc.

Une fois propre je me fous à quai, pendant que la grande maison Ayme pneus me fait la pression, c'est ça quand on a un camion de course, on perd pas de temps... Je ne suis pas chargé trop lourd, mais 5 clients quand même, merde, c'est abusé, moi je fais que des complets normalement!!! Enfin, bref, c'est sous un soleil radieux que je me pointe à Saint Peray, le weekend va être trés trés speed!!!

Bon week end les filles!!!

ça c'est du brouillard de chez nous

ENFIN PROPRE !

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