Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Mars 2009

Retour menu

Dimanche 1

Lundi 2

Après ce presque week-end printanier, il faut bien se resoudre à l'évidence, c'est lundi, et il pleut. Merde, mes baskets neuves!! J'ignore pourquoi, mais je suis parti avec une pêche d'enfer à 2h du mat. Bizarre! Enfin, je vais pas me plaindre, en temps normal je me laisse glisser le long des glissières de sécurité. Aux infos, j'ai entendu que notre pays, alors épargné par Tchernobyl et la crise, et ben, finalement, voilà, ça y est, on est en récéssion. La réunion des gominés de Bruxelles n'a rien donné, et de toute façons, les riches de l'ouest traitent toujours ceux de l'est comme leurs esclaves, ça marchera jamais comme ça. Ils sont vraiment trop cons, allez je zappe et je mets INTERPOL à fond. Après Perpignan, j'ai 4h20 de volant, je suis obligé de m'arreter, et j'ai pas envie.

Une heure plus tard, je suis dans le gaz complet, le jour s'est levé et je fais tirer jusqu'à Lloret de Mar, là ou vous passez vos vacances d'ordinaire. 3 palettes à poser, vite fait bien fait chez un grossiste de fournitures hotelières, de là, je file sur Parets Del Valles, je tombe sur un gardien un peu space, mais une fois à quai, il y a une bonne ambiance et en 10 minutes mes 8 palettes de medocs sont sorties, ça se gate une fois à Badalona, je campe presque une heure pour 5 cuves d'encre vides, Carlos le cariste est par moments completement déprimé, et à d'autres franchement hystérique. Je reste de côté, et j'observe. Du coup avec toutes ces palabres, je me pointe tout juste 5 minutes avant la fermeture à Cornella, j'ai juste 5 palettes, et le cariste me les decharge avant d'aller manger. Toi gentil! Pour terminer en beauté mon périple, je pose 6 palettes de groupage à DHL, là, ils sortent de table, donc doucement doucement. Durant le dechargement il se met à pleuviasser, en repartant, les routes sont pourries vu qu'il y a des chantiers de partout. En 2 minutes le camion est cradé.

Je termine mes 10h planqué dans une ZI de Barbera Dèl Vallès, il est juste à peine 17h, et je crève la dalle! Vite, faut que je tue un William Saurin.

Lloret de Mar, il y a que des vielles au mois de mars

ça donne envie de jardiner non?

Mon super parking près de la décheterrie à Barbera dèl Vallès, pas de bruit, pas d'odeur

Mardi 3

7h30, je me décide à partir au turbin. Bon, c'est facile, en fait, j'ai très peu de trajet à faire, juste sortir du pieu. J'entrouve le rideau : il pleut. Tant pis, faut y aller quand même, et à 8h, j'arrive en même temps que l'équipe de choc qui se pointe pour me charger. 3/4 d'heure plus tard, j'ai mes 12t sur le cul, et je fonce à ma 2e ramasse à Fogars de la Selva, il ne pleut plus. Surprise, j'attends pas pour me mettre à quai, autre surprise, d'habitude ici, il n'y a que des mecs de l'est, et là, 2 camions français bien de chez nous, un du 24, et un du 82. Ce qui permet de papotter un peu. En repartant, il me reste encore 5m de plancher, donc, un 3e enlèvement à La Jonquera, arrivé sur place, c'est prêt, je charge en deux temps, trois mouvements et de la, je me cale en face à Sol Jonquera histoire de prendre un bain bouillant et d'acheter 250L de Ricard, enfin, j'exagère, c'est juste 3L que j'ai pris. Il me reste encore une ramasse à Perpignan, j'ai le temps, c'est prévu qu'à 15h. Vu que je n'ai que ça à faire, je tente le coup quand même....

...Mais j'ai poireauté jusque 16h, et oui, du coup mon amplitude à déjà salement morflé. Merde. Même Alain26 qui était loin derrière m'est passé devant, je le rejoins histoire de me faire offrir le café à la Shell à Montélimar, sur place, il y a du beau linge : Rascalito qui est vétu d'un short et d'un bonnet à la manière du grand père de Heidi, passer un week-end à Munich, ça laisse des traces, et puis aussi Fabien, un ptit jeune trés bien comme il faut de chez Duplan. La demi heure de coupure est bien vite passé, comme d'hab, et je dois foncer me mettre en coupure à quai dans notre bel entrepôt de Jarcieu. C'est con, il me reste presque 2h à rouler, mais plus d'amplitude, il est presque 22h30.... Il y a plus qu'à roupiller.

Là ou vont mes économies

KING OF THE ROAD

C'est la Saint 4L aujourd'hui

4 boulets, d'un coup !

Mercredi 4

Debout à 7h30. C'est tôt... Le temps de prendre le café, Alain26 arrive, on peut s'échanger nos palettes. La star du bitume part en région parisienne avec 28 clients et quant à moi, je décolle un peu après 8h30 direction le Pont de Beauvoisin. Arrivé sur place, il y a un camion, j'attends un peu, et comme il est complet, le cariste vient me vider entre deux, c'est bien cool ça, mes 4 palettes sont vite sorties. De là, direction Crolles, je peux vider à l'usine avant midi, mais je dois attendre 13h pour recharger. Ma seconde ramasse est en face, là encore ça va bien. Pour finir, je traverse Grenoble à la régule, personne sur la rocade, et j'attends à quai à St Egreve.

Quand je repars, j'entends un bruit bizarre, mais j'arrive pas à le situer, comme il y a un garage Volvo juste à côté, je fais le crochet. Le mécano a bien entendu le bruit, immédiatement le tracteur se retrouve sur la fosse, le pont est vidangé, tout est vérifé, mais ils ne trouvent rien. Donc, je récupère vite la semi et je fonce sous une pluie battante au dépot, ou Alex attends mes palettes, qui sont au fond de la semi bien évidement. Belle surprise, j'ai une pile de 6 clients qui m'attends sur Barcelone demain... J'arrive au bout de mes heures après Sète, parking de Florensac plein, péage d'Agde plein, je dois donc me jeter sur le parking champ de mines des portes du Languedoc. 23h30, c'est la fin des opérations.

Chez Paulo

Au pied de la Dent de Crolles. A Crolles donc.

 

Jeudi 5

8h30, paré au décollage, la température extérieure est de 12°, le temps calme et beau. Je sors donc à faible allure du champ du mines et recupère immédiatement la belle autoroute A9. Première pause café au pays Catalan, personne pour payer le jus, Alex passe comme une fusée. Ah ces patrons! Tous des crochus. Comme prévu, je me pointe à midi à mon premier client, à Les Franqueses à côté de Granollers, 5 minutes pour vider et via! Arrivé à Palau, pareil, la palette est sortie, vite fait bien fait. Je file donc à Sant Joan Despi, là, c'est la pause, ça tombe bien, je dois couper 30 minutes. Dès la reprise, je suis vidé de mes 3 palettes de je sais pas quoi et je trace à El Prat chez un transporteur. J'ai juste 2 caisses à poser, ça devrait aller vite....

....Mais le cariste a décidé de charger un Polonais complet avant de vider mes deux caisses. Bon, déjà, le polonais met 10 minutes pour se mettre à quai, ensuite cet idiot de cariste a fusillé des palettes, bref, du coup, il me met à la bourre et le sang me monte à la tête, je suis à deux doigts de peter une durit. Au bout d'une heure, je me mets à qui, et comme prévu, 2 minutes plus tard, il me rend mon CMR signé, je lui dit ni merci, ni merde. Il est déjà 16h quand j'arrive à Villadecans, là, ça va vite, mais pas de bol, mon dernier client qui est en plein centre de Barcelone ne veut pas rester après 17h. Même 16h30, c'est pas bon pour lui, alors qu'ils aillent tous se faire pendre, je me trouve un coin près de la mer, et demain, j'irai vers 10/11h pas avant pour vider. Faut pas faire chier Phil26!

Champ de mines à Agde

Occasions à Renault La Roca, pas d'ADblue

Un OVNI à Granollers, vite David Vincent reviens!!!

D'accord, c'est pourri ici, mais j'ai vu sur la mer

Vendredi 6

Comme je l'avais prévu, je démarre à 10h, un peu stressé quand même, car finalement, je ne sais pas ce qui m'attends. Le Gps me dit un peu n'importe quoi, heureusement j'ai mon vieux plan de Barca. Arrivé au croisement ou je dois livrer, je fais sonner le telephone du client, et avec mes petits mots d'espagnol, ils deboulent directos pour barrer la rue. La mise à quai est bien tendue du string, pour une fois j'ai rien cassé, je vais m'offrir un bon café.

Une fois vide, je file tranquillement par la cote jusqu'a Celra, il y a là, une station service qui paie pas d emine, et pourtant les douches y sont géniales, les bocadillos bons, l'accueil gentil... et et et, il y a de l'internet. Au départ, c'était là que je voulais passer la soirée hier. A 14h, comme me l'a demandé mon affreteur Alex, je vais laver au cure dent mon plancher et je me mets en place pour charger 20T de cochons congelés et donc décédés. Ludo de chez TDV est là, et on passe un bon petit moment ensemble, il est terrible ce ptit Ludo, il connait Barcelone et tous ses clients de merde, un GPS a lui tout seul. Le temps passe vite, et à 16h15, je dois y aller, et laisser Ludo faire son dodo.

Tout au long de la montée, il y a un vent latéral horrible, bien content d'être lourd et pas en taut, il y a un nimbre incalculable de pauvre chauffeurs avec le toit des taut arrachés ou en passe de l'être. Avec tout ça, je me pointe à 22h30 à Pont d'Isère, une semi vide a été posée à côté du quai ou je dois vider, en une demi heure la manut est faite, ça traine pas, c'est beau l'organisation. Il ne me reste plus qu'à rentrer me reposer à la maison, ou toute l'équipe de bras cassés des copains à mon fils sont là, bref, une soirée pas calme. Heureusement, ma belle fille est là... Bon week-end à tous les ptits amis.

The Royal Ludo

16h24 de coupure, bon, je vais ptet pouvoir y aller

Chaud les marrons, caliente los marronès

Cours après moi Sherif

Et pendant ce temps-là, il y en a qui s'amusent...

Samedi 7

Dimanche 8

 

Lundi 9

Pour une fois, pas de départ de bonne heure, je ne décolle qu'à midi. Oui ce matin, je devais aller voir le maire de St Peray. A midi, donc, alors que la plupart de mes voisins rentrent pour manger, je décolle plein nord via la N86. Le temps hésite, il est comme l'économie, je décolle, je décolle pas... Bref, alternance de pluie, de soleil, de grèle. Pas de doute, nous sommes en Mars.

Avec grande difficulté, j'arrive à Chamboeuf, j'ai même failli faire une mini sièste en montant, mais j'ai resisté, une fois à l'usine (énorme) spécialisé dans la fabrique de film plastique imprimé, je ne reste que 2 minutes le temps que le cariste pose dans la semi une mini-caisse en bois, à peine le temps de rédiger le CMR. De là, je vais charger un peu de groupage pour Barcelone à Andrezieux.

Fort de mes 4m de plancher et de mes 700kg, je prends la direction de notre plateforme logistique à Jarcieu. Là, on vide tout, et au fur et à mesure de l'arrivage j'enquille mes palettes, au fond j'y met du Castellon, c'est con, j'avais jété mes cartes du sud... Enfin, bref, il fait déjà nuit quand je sors du quai, je passe quand même par la case lavage et plein, mais vite fait, car l'heure tourne. J'arrive enfin au bout de mes 4h et des boulettes au niveau de Sigean. Je dors au péage, c'est calme et je suis tout seul. Fin des opérations à 23h40, pour un lundi, c'est déjà bien.

Cornas, le clocher voisin de St Peray. Mais, St Peray, c'est plus beau quand même!

Ah ah ah !

Mardi 10

J'ai vraiment passé une super nuit, il y a personne à ce péage. Par contre, je décolle juste au moment ou une équipe de l'entretien arrive équipée de tronçoneuses. Je l'ai échappé belle. Une fois parti, je calcule, que ça va être chaud pour faire El Prat avant 13h. Je regrette d'avoir passé 30 minutes hier soir à laver le camion. C'est donc tout shuss que je file sur Cornella, j'y arrive vers 11h45, mais comme j'ai la pression et que je suis pressé, je pinaille pour me mettre en place, bon, il faut dire aussi que c'est hardos pour rentrer chez ce client. Heureusement, une fois en place, ça ne traine pas pour vider. Cap donc avec les gyrophares vers El Prat ou j'arrive 10 minutes avant 13h. Le cariste me fait vite mettre à quai, ils sont 4 ou 5 à déballer. Je respire. 3/4h plus tard, j'ai refait en même temps mon voyage et je vais m'offrir un bocadillo.

En passant, je livre en vitesse à Vilanova I La Geltru, deux palettes de prospectus. Il faut plus de temps à signer les papiers qu'à vider. Mais qu'importe, il fait beau, et je ne suis plus pressé. Je repars donc tranquillement faire mon dernier client de la journée à Tarragone dans une vielle usine chimique. Depuis presque un an que je n'étais pas venu dans le quartier, il me semble que c'est sinistré, de partout, des panneaux "A VENDRE", "A LOUER", le cariste me confirme le marasme : "Es la crisi" Pour conclure cette journée, je descends tout par la 340, je trouve par hasard une super douche après l'Hospitalet de l'Infant. Arrivé à Torreblanca, j'hésite à couper là pour la nuit, mais il me reste encore un peu des heures, alors je vais au bout, à 6km de mon client ou je trouve une station tranquille à la sortie de Castellon. 21h, journée bouclée.

Là, c'est un resto, et en face, il y a BASF, ça rappelle des souvenirs à quelqu'un?

ENFIN sorti de Catalogne

En FRance, on est nuls, mais pas dans tous les domaines

Mercredi 11

Je tarde a décoller ce matin, bien que je sois reveillé depuis un moment. J'ai bien vu que j'étais garé pas très loin d'une 4 voies juste avant un rond-point, et, effectivement, la 4 voies est justifiée avec tout le trafic que ça implique. Bref, à 9h je décolle après deux bons cafés et j'arrive en même temps que mon client quelques minutes plus tard. Une fois déchargé, on papotte un peu de la crise, ici, c'est la cata. Vu que j'ai pas de boulot non plus, je vais me caler au resto le plus proche, et manger un bon bocadillo chorizo qui déchire bien.

Vu que c'est la crise, j'innove, je vous raconte une blague. Gratos.

C'est un Jamaïcain de Jamaïque qui décide d'arreter de fumer des pétards, c'est très rare, mais ça arrive, la preuve. Une fois son envie de fumer définitivement passé, il dit : Mais c'est quoi cette musique de merde?

Bon, elle est naze, mais c'est une blague de crise aussi. A 11h30, j'ai mon message, je dois charger avant 13h à Manises dans la banlieue toute proche de Valencia, tout près de l'aéroport. Je fais donc tourner les roues à fond, 90. Je vois bien ma rue, mais l'accès est impossible en camion, je me tape deux fois le tour de bretelle, et il y a pas moyen. C'est une vielle zone industrielle comme seuls les espagnols savent faire, il y a un stationement anarchique qui fait que l'accès y est difficile, finalement, à force de perséverence, je peux m'enquiller dans cette impasse. Je prends donc un complet de luminaires (c'est moins lourd que les oranges). Alors que le cariste et ses collègues sont en doudoune et pull, je suis en tee-shirt, il fait pas loin de 25°. Après avoir poussé mes 31 palettes, à 14h me vlà déjà en train de remonter vers le nord. Pas de nationale 340 aujourd'hui, il faut livrer à 11h à Miramas. Je garde donc l'autopista tout le long et jette un oeil à la nationale, de loin, j'ai tellement peur de ne plus remettre les pieds par là, à chaque fois c'est pareil. Pause douche au niveau de La Plana, pause petite siestas juste à l'entrée de Barcelone.

Je roule encore 4 petites heures, et je me pose à l'Aire de Loupian ou ça sent bon le chêne et le pin. Il est tout juste 23h, pile poil pour écouter comment les pauvres employés de Continental se sont fait mettre profond aux infos, tout comme L'Om d'ailleurs, mais les joueurs, eux, auront pas mal à payer leurs crédits vu qu'ils n'en n'ont pas.

Bien bossé aujourd'hui finalement.

Bientôt, on aura plus rien à becter, mais on aura du carrelage

ZI pourave à Manises (Valencia)

Je reprendrai bien un peu de salade de grue

Hasta luego el sur !

Jeudi 12

Grand beau ce matin. Aaaahhhhh que ça fait du bien. Un peu de marche pour aller trouver un café à la machine, et décollage à 9h.... Comme prévu, je me pointe à 11h à la Zone CLESUD. J'ai un peu de mal à trouver la rue dans ce dédale d'entrepôts. C'est un peu gavant d'être dans une zone reservée au FRET, et ou, nulle part on trouve un plan. Comme si que chaque camioneur qui se pointe connait sa rue.

Quoi qu'il en soit, à midi je suis vide, suite du programme, 2 palettes à prendre à Montsegur sur Lozon en Drôme provençale. C'est un coin vraiment trop magnifique, il faut bien l'admettre, bien que ce soit un peu étroit, mais bon. En repartant, j'ai voulu couper par Chamaret, c'est magnifique, mais c'était vraiment étroit, j'ai eu chaud pour la semi, et surtout l'angoisse de resortir de là en marche arrière. Par contre, mauvaise nouvelle, j'ai pas de boulot à suivre.

Donc, décision est prise de faire un stop chez Volvo pour essayer de trouver une solution à mon problème. 4h de passé sur place, et on ne sait toujours pas si le problème est résolu, donc, si vous avez un FH récent, boite auto, et qu'il fait un bruit bizaroide au moment ou vous lachez le frein de parc, un peu comme si vous aviez des roues carrées, dites moi le. MERCI. Je fais donc la fermerture de chez Volvo, j'y retourne demain.

Reveil au soleil

Papeterie de Montsegur/Lozon

Chamaret, c'est short

Un blagueur m'a mis ça sur le pare brise

Vendredi 13

Comme prévu, je retourne ce matin chez Volvo. Dans la bonne humeur, le travail continue avec Philippe, Jean-Seb, Jean-Luc et les autres. A 10h enfin, une solution a mes tracas est peu être trouvée, on vera si celà fonctionne à l'usure. Je remonte donc tranquillement au dépôt ou je passerai pratiquement 3h sur la piste de lavage, il fait beau, et ça fait bien plaisir d'astiquer. En fait, ça défoule.

Vu que j'ai le temps, je file à Sonnay pour poser avec Super Tony les tubes sous les carénages qu'un viandard du 01 m'a trés généreusement cédé, que Dieu le benisse, lui, et sa déscendence jusqu'à la 60e génération, je trouve que ça fait trop magnifique.

Enfin, à 18h je peux charger mon groupage pour dimanche soir, direction la Catalogne. Tout ça pour dire que ça fait un an que je suis chez Duarig, et oui, le temps passe vite... Bon week-end à tous, surtout si vous avez gagné à Euromillions.

ça bosse dur chez Volvo

OUI, il est propre!!!!!!!!!

Samedi 14

Dimanche 15

C'est bien joli de nettoyer le jardin, mais il faut quand même penser à tafer. Oui, le week-end a été magnifique, il faut en profiter. Je jette donc mon chapeau de paille et à 22h30, je décolle de la maison. La route est toujours aussi vide de ses camions, ça en devient pathétique. De Valence sud à Perpignan, je ne verai aucune plaque française, quelques espagnols, et pas mal de gars de l'EST. Je stoppe au bout de mes 4.30 au village Catalan. Il est déjà 3h, ça pue le lundi matin.

Lundi 16

4h passé, après un café degueu, je file sur Montmelo chez ND, ou j'arrive un peu avant 6h, vite à quai et vite delesté de mes 13 colis. Je profite du calme sur la route pour aller me mettre en place à quelques encablures de là, à Barbera Dèl Vallès, vu que je dois attendre, j'en profite pour roupiller un peu avant de tirer mes 9 palettes. Quand je sors de là, le soleil est levé, on peut percevoir déjà un début de chaleur, passage rapide à Polinya pour poser 3 palettes et pour rejoindre Castellar Dèl Vallès, je décide d'éviter la difficile traversée de Sabadell, mais, revers de la médaille, la route est certes belle, mais un peu trop craignos en semi. Encore une fois, ça pinaille pas pour vider, plus qu'une palette à poser à côté de Granollers, et à 10h30, je suis vide.

Je devais charger de la viande à Girone, mais vu qu'il faut livrer à Valence avant 1h du matin, j'aurai jamais les heures, du coup, Nico qui a passé le week-end à Tarragona avec le camion d'Aurélien me rejoint à Celra, et Aurélien récupère son V8 R620. Ma journée de chauffeur est terminée, je débute ma journée d'accompagnateur, après avoir transvidé la semi d'Aurelien, on se complique la vie, mais c'est pas toujours simple. Nous voilà donc partis completer à Castello d'Empuriès, près de Figueras. Vu qu'il faut attendre, on traine un peu au resto voisin. On a eu un peu de mal à trouver le client, vu que son nom est écrit nulle part, même pas sur la boite aux lettres. On charge des fauteuils relax, petit arrêt pipi à La Jonquera, complement pour finir le chargement à Perpignan, Nico rejoint Aurélien, et ma journée est bien terminée juste avant 18h. Quel lundi !

Bouchons du matin, chagrin

J'attends mon relais à Celrà

Nico mon relayeur déclare : Putain, un FH c'est de la balle !

Mardi 17

Quand le reveil sonne à 3h40, je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Aussi, je décide de rester encore 10 minutes au pieu, en attendant la répétition du reveil. Bon allez, deux compotes et je décolle. A peine parti, je suis coincé dans un rond point par deux convois exceptionnels, eux-mêmes coincés par la DDE qui bloque l'accès à Perpignan. Marche arrière et tant pis, j'attrape l'autoroute à Perpignan sud. Pause douche à Tavel ou le jour se lève tranquillement et la vue du Ventou en arrière plan donne le sourire. De là, passage vite fait à la Shell à Montélimar ou Rascal paye le café, c'est toujours ça d'économisé, les temps sont durs. A Valence, je lache le père Rascalitoqui ferait bien de changer son TX en carton, pour aller livrer 4 palettes dans la ZI à Valence. J'ai bien fait de ne pas me stresser la boutique ouvrait qu'à 9h.

De là, je mets le turbo vers le dépot ou je déballe tout et rejoins le joli centre chimique de Givors ou je campe 2h. Super, je peux faire la sieste. A 15h, je m'en vais enfin de là avec 8 palettes, j'en pose 6 à Feyzin et une à Solaise, en redesendant au dépot, je me paye une petite pause à Roussillon, repassage par la case dépot pour recharger pour Grenoble.

Mon idée était de camper à mon premier point de livraison à Alpexpo, mais, on me vire manu-militari, werboten de dormir ici, je trouve donc un coin de terre battue à l'exterieur. 19h fin de cette belle journée quasi printanière, j'en profite pour bosser un peu (beaucoup) sur le site. De toutes façons, j'ai pile 9h de volant, je suis un peu coincé ici.

Lever du jour sur le Mont Ventoux

Café TGV avec Rascal à Montélimar

Retour sous le soleil à BIG APPLE

Croisure à deux minutes d'intervalle avec Dridri qui va poser 2 clients au Portugal, et Aurel qui monte un complet à Stckholm

Mercredi 18

C'est pas la peine que je vous raconte des conneries, c'est pas le style de la maison, mais j'ai affreusement mal dormi. Vu qu'hier j'avais 9h00 de route, je ne pouvais pas trouver meilleur endroit pour dormir, j'ai donc compté les bagnoles cette nuit, et surtout dès 6h du mat. J'attends le dernier moment pour décoller, histoire de m'éviter les bouchons pour la suite sur le periphericos de Grenoble. C'est sous un soleil de plomb (4°c) ce matin dans la ville olympique de 1968 que je décolle vider sur la foire. 10 coups de hayon plus tard, je file vider le dernier client à La Terrasse sur la N90. Je longe la dent de Crolles, et on sent bien que le printemps a mis une claque au manteau neigeux.

Une fois vide, retour à Crolles pour faire 2 ramasses, produits chimiques et articles de montagne, avant midi tout est torché, il ne me reste plus que Satolas et Bonce à faire, ici, ça bosse pendant le midi, donc à 14h j'ai terminé. Je rentre tranquillos sur le dépot, vu que j'ai le temps, je lave sans me stresser.

Les palettes que j'attends arrivent à 18h, et une demi heure plus tard, j'enquille l'A7 je sens que demain ça va être tendu, à moins que j'ai du bol. Comme d'hab a cette heure là, je ne cesse de croiser les légumiers, plein de petits coucou bien sympathiques le commodo des clignos et des gyros en prend pour son grade. Ludo, de la maison TRANSFUN, si tu me lis, je vois toujours ton taxi au dernier moment! Enfin, je me pose bien tranquille au péage de Salses le Chateau. Cette nuit, ça va bien le faire.

Elle est bien jolie la 90, mais c'est pas large pour une Schmitz Cargobull

J'adore trop le décor de Satolas et Bonce, c'est trop sordide, même avec le soleil, pas un arbre, et niveau architecture....

 

 

Jeudi 19

8h pétantes, je suis sur le départ, en pleine forme, et motivé à bloc. Malgré ça, je tombe sur un nombre incroyable de casse pieds, à moins que ce soit moi qui ai le feu aux fesses. Un retraité avec un gros 4*4 me fait un gros fuck alors que je pinaillais pour doubler un rital qui ne voulais rien lacher, pressé sans doute d'aller au club à la Jonquera?

A ma première livraison à Celra, coup de bol. Là ou d'habitude ou peut y passer une heure, aucun camion, ni en attente, ni à quai. Par contre, on me fait attendre quand même, je tombe sur la fin de la pause petit dej. Mais, bon, 20 minutes plus tard, je suis sorti. Un miracle, un record (enfin pour moi). Second client, celui bien pourave sous l'immeuble à Barcelone. Hier j'avais déjà appelé pour dire que je serai là pour midi. Je tombe sur un beau bouchon sur la Ronda Littoral, mais finalement, j'arrive pile pour midi. Les gars ont fait bouger toutes les voitures qui genaient, en même pas 1/4 d'heure, j'ai pû me mettre à quai, vider les 5 palettes et partir. J'ai la baraka. Je ne lache donc pas l'affaire, et entre temps le bouchon est finito sur la Ronda, je rejoins El Prat à Mach IV. La encore, c'est vite torché, 7 palettes. Par contre, mauvaise nouvelle, il y a eu du degraissage, EXIT Geodis, maintenant, c'est Azkar. Le colombien bien sympa qui vidait est maintenant à la rue. Les autres caristes ne mouftent pas. Je reste à quai un bon 30 minutes histoire de finir une coupure et je file 10km plus loin vider à St Joan Despi, en général, c'est fermé jusqu'à 14h15, mais aujourd'hui, il est écrit : "Abierto especialamente por nuestro amigo Phil26"... Donc, déchargé, vite fait, bien fait. 1km plus loin, je suis à Cornella, là par contre, c'est la pause, je vais donc m'offrir un bon casse dalle.

15h pile poil, le magasin ouvre, je pinaille pour me mettre en place, oui, je suis une buse déjà en temps normal, mais à contre main, c'est pire. Encore 4 palettes à tirer, je fais mettre la dernière pour mon dernier client au cul.... Et donc, un peu avant 16h, j'ai terminé mon 6e et dernier client à Villadecans. Putain, j'y crois pas!!! Trop content le Phil! Vu que je ne recharge que demain à Celra (Girona) je vais trainer au Alcampo de Sant Boi, je fais le plein de cochonneries pour mes cheris ardechois. Je remonte bien peinard jusqu'au resto à Celra ou je me pose à 19h, excellente soirée avec un peu de web!

Au reveil, il y avait ce pot de yaouth garé a côté de moi. Je me suis dit que si j'y coupais le toit, je pourrais l'enquiller dans le coffre à palettes.

Je vais encore bien m'amuser pour rentrer la dedans

A mon tour de me poser comme une bouse

L'enrobé tout neuf de la N2

 

Vendredi 20

Ce matin, no stress. Je commence d'abord la journée avec un gros petit dej, et comme prévu, pour 10h, je me pointe pour charger la viande. Il faut d'abord débuter par laver la semi nickel. Mais, mauvaise nouvelle, en fait ma commande sera prête tard. Merde, c'est con. Je profite donc du soleil trop magnifique pour astiquer le camion, on s'occupe comme on peut.

A midi on me fait mettre à quai, et ça pinaille. Je continue mon nettoyage pendant que les collègues de Vivarais vont manger entre eux. 3h plus tard, ça y est, je me vois déjà dévaler la descente du Perthus à 160km/h, mais au moment de faire les papiers re-mauvais plan, il manque une palette. Donc, retour à quai. Enfin, à 16h, je décolle pour du bon bien lourd et le vent n'est pas en ma faveur. Lundi je ferai la conso, on vera si chez Volvo ils ont bien fait leur boulot. A priori, je suis confiant.

Je stoppe vite fait bien fait à Fabregues, ou Rascal me rejoins pour me payer le café, et surtout, me donner une interview.

Arrivé à Valence Nord, j'échange quelques mots avec Lionel de chez Lubac qui monte sur Dijon. Je décharge en vitesse à Pont D'Isère, mais, j'ai pas le droit de laver la caisse, trop tard. Retour donc dans le plus beau village du monde : St Peray juste avant minuit.

Pour conclure cette palpitante semaine de routman, je ne resiste pas au plaisir de vous faire partager une vidéo signée Rascal, Rock'n Roll. Mais pour vraiment la comprendre, il faut avoir modulé dans les années 90. Sinon, je ne sais pas si ça va vous faire marrer, en tous cas, moi si. Et c'est bon de rire en ce moment.

J'AIME PAS LE CHOCOLAT !

Et je vous souhaite à tous un super week-end.

PHOTO DE PRINTEMPS !

A La Jonquera, d'un côté le paradis, de l'autre, LANFER. Bon, c'est nul comme blague

Rascal au volant d'un camion d'homme

Samedi 21

Dimanche 22 - Dimanche 23

Résumé de la semaine :

Lundi, chargement en ADR pour l'Est, le Luxembourg et la Hollande. Route tranquille vers Metz, ou je dors un peu avant. Je vais en plein centre ville, et Miko57, me deconseille vivement d'y aller. Le lendemain, effectivement, big galère, sens interdit, blocage de rues. Heureusement, je tombe sur un policier municipal pied noir à Metz, c'est cool. On s'est tout de suite compris. Il faut être dingue pour livrer un institut de beauté en semi. L'après-midi, je fais le crochet par Liège ou je fais la connaissance de Wim, l'un des meilleurs photographe de FDR. 2h de bonheur passés ensemble, merci patron! Le soir dodo à Rotterdam.

Les 2 livraisons en NL se passent bien, dommage, il pleut des cordes. Je suis un fan de la NL, j'aime ce pays. Je charge au sud de Eindhoven, des bites à Balen, elle était bien drôle ma blague, pour le port du Havre. Le jeudi, donc, je vide mes bites a bateau au Havre, recharge à Gonfreville en ADR frigo. Crochet en RP pour faire le zouave entre les interdictions Pl et ADR, dodo du côté de Courtenay.

Vendredi, je pose à Vaulx en Velin, et complement au dépot, gros lavage. Le soir, c'est la catastrophe, je m'arrête boire un coup avec Alain26 à St Vallier, quand on revient 15 minutes plus tard, ma vitre est pétée, plus de PC, plus d'APN. 2 ans de photos perso perdues, sans compter les Mises a Jour a venir pour le site. Dégouté. Les temoins ont vu une BX, le lendemain en déposant plainte, j'apprends que c'est une voiture dont le numéro n'existe pas. J'ai donc une chance sur 4.000.000 de retrouver mon PC et mes documents.

Par contre, la bonne nouvelle, c'est que vous, lecteurs assidus du site avaient fait preuve d'une immense générosité grâce à votre coup de main, je peux à nouveau publier! MERCI!!!

Lundi 30

Départ de bonne heure 6h, pour cette semaine, j'ai chouravé l'APN à mon fils, direction la base Carrefour de loudun dans le 30. Arrivé sur place, je tombe sur Dedieu avec son R620, café rapidos, et cap sur la centrale du Tricastin ou il faut montrer patte blanche. Je complète aux Salins de Giraud avec 2 palettes pour Massa près de Carare. En chemin, je fais le connaissance de Carole Pither à Aix autour d'un bon café. Je suis un sacré veinard! D'avoir rencontré une sacré bonne femme!

Le soir à 18h je me pose à Beausoleil, 9h de volant. Par contre ce parking est hyper bruyant...

Bac de Bacarès, 5€, 50km de gagnés

Rencontre vite fait bien fait avec Carole Pither

 

Mardi 31

A 3h du mat, je décolle, 15 minutes plus tard je suis en Italie, l'autre pays du camion. L'autoroute est deserte, et j'avoue que je me fais bien plaisir avec toutes les belles courbes de l'A12. Je traverse Gènes à la régule, enfin, presque! J'attends à Massa pour vider, mais je ne suis pas pressé. Dès que j'enquille l'A1 après Florence, c'est la pluie, il y a des travaux de partout en vue de la construction de la nouvelle A1, ça ne sera pas du luxe, arrivé à Bologne, je suis accueilli par un véritable déluge.

Une fois chez mon client, je vide, mais mon rechargement (sur place) n'est prévu que le lendemain, pas de PC, il pleut, je sens que je vais me faire chier. Mais, finalement, demandé gentiement, on me recharge quand même, un complet 10t en ADR. Les heures me font remonter jusqu'à Campogalliano, je me pose au calme, trop content d'être là! Par contre la boutique spécialisée tuning a laissé place à un sex shop pourave, je pourrais pas dépenser de sous. A 17h ma journée est finie, je cherche une borne web, mais il y a rien, donc, direction le lit. Et cette flotte, qui n'arrête pas!!!

Concentration du pilote avant le départ LOL

Massa

Retour menu