Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Avril 2009

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Mercredi 1

1h du mat, c'est l'heure, faut y aller. En partant, je vois un 141 grec qui cheche l'amour, j'ai pas osé prendre le camion en photo, le chauffeur avait l'air balaise. Donc, autostrade, bloqué à 80, tout seul, just for fun! Je me fais enrhumer par un Napolitain avec un superbe 48 Turbostar, par le plus grand des hasards, je le rejoins 15km plus loin au café. Photo, et j'apprends qu'il y a une concentration de camions des années 90 à Salerne en juillet. ça fait envie... Je me fais une sieste d'une grosse heure à Rivoli, comme ça, j'aurai évité tous les bouchons du matin.

Passage au Fréjus avec l'escorte ADR, il neige ici, ça tient pas, mais quand même. Croisure vite fait avec le suédois de chez Lanutti, sous un soleil de plomb, ça fait du bien!! Arrivé sur Lyon je fais du Gasoil à Feyzin, et je me pose en coupure à 13h à Chasse au Gaulois, face au Rhône, j'ai bien dormi, enfin, à peu près.

C'est encore un peu l'hiver à Oulx

15km plus loin, c'est le printemps

Le Suédois de chez Lanutti

Jeudi 2

Minuit, tout le monde roupille, le resto est fermé, pas de café. Bon, je trace à la Shell à Montbrison, café douche, le tout avec du Skyrock à fond dont le pompiste est visiblement fan. Retour au calme enfin dans mon camion, ou je me fais une serie de Sonic Youth en passant les crètes sur la N7. Pour changer, et surtout pour profiter d'une multitude de déviations pour travaux, je coupe par St Pourcain/Sioule, et recupère l'A71 à Montmareau. C'est bien longuet jusqu'à Bourges, ou je pose roupiller 30 minutes.

Enfin, à 8h30, j'arrive à Montreuil Bellay, le jour est bien levé, il fait beau. A 10h je suis vide, et je dois vite aller me mettre en coupure au MIN de Nantes. A 11h30, je suis en place, j'ai plus qu'à manger et roupiller un peu. Le Fab vient me voir vite fait pour m'amener sa tablette de FH, vu que la star va surement bientôt rouler en V8.

A 20h30, je suis lourdement chargé avec du groupage primeur, à peine 8t, c'est bon la mâche!!! Ma moyenne ne sera donc pas entamée, pied dedans jusqu'à Bourges, ou le centre routier est fermé, pas de café.

Nantes

Coupure au MIN

Vendredi 3

45 minutes plus tard, je finis mon périple direction Macon, j'aime pas la 79!! J'arrive à 4h45 chez le client, mais il y a déjà deux italiens complets à vider. Le cariste s'en fout completement, alors que chez TRADIF à Lyon on attend mes palettes, le téléphone sonne toutes les 2 minutes. Finalement à 6h30, mes 10 palettes sont sorties, je stresse comme un malade à l'idée de me taper les bouchons du matin à Lyon, et coup de bol, à part la descente de Rilleux, tout le reste passe bien.

Posage vite fait à Tradif ou je tombe sur le super Nicolas69 qui gère son super forum, de là, je vais finir à Carrefour Lyon et coupure.

9h plus tard, je suis en règle, j'ai le droit de rentrer chez moi. Aussitot sorti de la base Carrefour je vois en vitesse Sumo et Grincheux qui bouclent leur semaine à leur dépot. Je passe aussi au mien de dépot, histoire de charger vite fait avec Nico, et passer un coup de rouleau rapidos. En rentrant, je ne m'arrête pas à St Vallier! Je suis pas fou!!!

Bon week-end à tous!!

Je me bouffe les ongles

Sumo et Grincheux avec leur camion HOMME

ENFIN, JE PEUX RETRAVAILLER !!!

Merci à tous!

Samedi 4

Dimanche 5

C'est la grande forme ce soir. A 22h pétantes je demarre, comme d'habitude, il n'y a pas grand monde sur la descente, mais comme on dit, mieux vaut être seul que mal accompagné. Le téléphone chauffe ce soir, souvent, le dimanche soir, je suis tout seul. Sur la descente, je croise quelques calandres connues, petits coucous toujours agréables. Régis me livre en direct ses impressions sur son nouveau taxi, en l'occurence un FH480 dernière génération, je le sens un brin stressé quand même. D'autant qu'un moustique est venu s'eclater sur sa calandre. Il y a de quoi être stressé, non?

Il fait nuit, donc on voit rien

Lundi 6

4h20 de volant plus tard, je me pose comme à l'acoutumée au même endroit à l'Aire du Village Catalan. Je commence à avoir des habitudes de vieux, ça m'inquiète. En repartant, je fouine dans ma discothèque, et c'est un peu comme ma garde robe, j'ai rien à me mettre sous la dent. Je tente bien un Ramstein, mais il me saoule vite fait. De toutes façons, j'arrive vite fait chez Norbert à Montmelo, il est à peine 6h quand j'en repars. Arrivé chez le 2e et dernier client au port pétrolier de Barcelone, je suis immédiatement vidé, mais.... Il y a un problemo avec les papiers, il manque une commande dans l'ordinateur. Flute, c'est contrariant, et je suis contrarié. Obligé d'attendre betement 2h que les gens des bureaux déboulent.

Heureusement, quand je sors de là à 9h, il n'y a pas de trafic, c'est la semaine sainte ici, il y en a qui font le "viaduc", donc pas de pinaillage pour arriver à Macanet de la Selva. Malgré la bonne volonté du cariste je dois poireauter qu'un gus de l'usine veuille bien venir controler les palettes. Mais bon, ça va relativement vite, les papiers sont faits rapidos. A 12h, je suis en coupure sur un parking pourri le long de la nationale 2, j'ai mangé mes 9h de route. Heureusement je suis loin du bruit, mais dégouté, il n'y a pas de resto. Muchas gracias la RSE.

21h, je vais me jeter vite fait un café à la machine, et je trace à La Jonquera. Heureusement ça ferme tard, je fais les pleins : clopes, bouffe et un bon repas à SOL. Oui, je suis de corvée à chaque fois que je vais en Espagne, car, j'ai à la maison deux femmes exigentes : Ma femme et ma belle-fille se goinfrent de yaourths au kiwis qu'on ne trouve qu'en Espagne. En même temps, elles sont pas exigentes, elles me demandent pas des bijoux ou des articles de luxe, juste du yaourth.

Quant au parking, il est un peu plus vite qu'à l'accoutumée, il faut dire que jeudi et vendredi ça sera ferié ici...

Le phare de la Zona Franca

Bien tranquilou...

Mardi 7

A minuit, je passe Le Perthus, malgré l'heure, ça contrôle. Mais, je passe tranquille. A Perpignan je quitte l'autoroute, je trouve une nationale déserte jusqu'à Castelnaudary. Dès le moment ou j'attaque l'autoroute, il se met à pleuvoir, arrivé sur Toulouse, c'est un véritable déluge, et je suis trempé comme un linge pour aller attraper un café. A Montauban, je récupère la N20, jusqu'à Cahors, la route est detrempée, donc prudence, et je suis assez surpris par le nombre de messagers que je peux croiser sur la route, les temps doivent être difficiles aussi chez le petit chien blanc.

Un peu avant 7h, je me pose à la Esso avant Brive, tout le monde a décollé, si bien que je peux faire le difficile pour choisir ma place. Il pleut, il y a à peine 8°, qu'es ce que je vais être bien sous la couette!

Il a plu tout le temps de ma longue coupure, pas une pluie fine qui berce, nooooon, des grosses gouttes bien lourdes qui font clac clac en tombant sur la cabine. A un moment, ça s'est calmé. C'est là, qu'à décidé de passer le camion de l'ASF, bien décidé à passer au Karsher les poubelles du parking, dont celle près de ma couchette. Je me suis donc décidé à me lever, le mec de l'ASF a eu l'air surpris et m'a dit : "ah mais vous dormiez, c'est cool ça, payé pour dormir" J'ai laché l'affaire et je suis allé direct au café. A 18h donc, je décolle, ce qui m'a pris la tête, c'est que mon transfo m'a laché, donc, j'ai pas pû m'occuper.

Heureusement, j'en trouve un à la ESSO avant Orléans. Et visiblement ça marche. Donc, je lache l'A71 à Arthenay, et je ne croise strictement personne jusqu'à Chartres. J'ai rarement vu un désert pareil. Même sur la rocade de Chartres personne. J'arrive enfin à Val de Reuil, vers 1h30, en me demandant si c'est pas férié aujourd'hui... Le gardien de l'usine me fait mettre en place, j'ai plus qu'à casser une graine et roupiller. Elle est pas belle la vie?

 

Comment on fait si on a la carte?

Le Limousin

Mercredi 8

A 11h, café avalé, clope fumée, cheveux brossés, je peux m'en aller. Pour changer, il pleut. Sinistre. Donc j'enquille l'A15 direction Le Havre, j'ose même pas écouter les infos, enfin, si, j'ai quand même entendu Berlusconi sortir une grosse connerie, d'habitude c'est drôle, mais là, ça craint. Convaincre les habitants de l'Aquila de vivre sous une tente ça devait se comparer à du camping, ça a dû faire rire que lui. Passé le Tancarville, je vais faire le plein à la Elf, dont les prix sont assez imbatables. De là, je file à mon rechargement, mais c'est la pause de midi. J'en profite donc pour prendre une douche bien chaude, et surtout, de pas me presser.

13h30, je suis à quai, et une heure plus tard, j'ai mon complet ADR qui est chargé. J'enquille le pont de Normandie, et je croise notre ptit Guillaume avec son Daf et sa benne, plus loin je croise Pat56 sans sa déco. Jusque là, il pleuvait des cordes, à présent c'est un véritable déluge qui ne me lachera pas jusqu'à Argentant. Ras le bol du flic flac des essuies glaces. Comme j'ai le temps, je garde la natio jusqu'au Mans, d'ailleurs, je croise encore une calandre connue, Hugo61 avec son joli DAF. La météo est toujours aussi pourave, mais ça se lève un peu quand même. J'arrive à Montreuil Bellay sans me presser par les chemins de traverse, il est 21h15. Au menu ce soir, un vieux plat de pâtes!

Le Pont de Tancarville

La belle route du Mans

Jeudi 9

J'ai dormi comme un loir, pas un bruit, voilà le secret pour un Phil26 reposé. A l'aube, vers 10h, donc, je demarre mon Fh16, je fais environ 453m et je vais me mettre en place sur la bascule. Le temps d'un café et d'un décrotage de cacas d'oeil, et je vais me mettre en place pour vider. En général, dans cette usine, on me donne un tire pal electrique pour vider, mais comme le manche est pété, le chef, prend un gars en plus, et moi je dois rester en bas à ne rien faire. Et quand je fais rien, c'est là que je suis le meilleur. Une heure plus tard donc, j'ai mon retour, et je file sur Carquefou. J'ai du temps en rab, puisque je ne dois charger qu'à 17h.

Donc, en passant à Carquefou, je fais un passage rapide de 2h quand même dans la bonne maison Bonnet, histoire de faire quelques connaissances, une maison trés bien comme il faut, qui aurait toute sa place dans les historiques de transporteurs du site. Car il y a une belle histoire à raconter. Ceci étant fait, je vais quand même essayer de charger un peu avant à Carquefou, j'ai bien fait, quand j'arrive la dernière palette vient juste d'être terminée. Le stockage des palettes de pommes sur deux étages est impressionant, j'avais jamais vu ça. De là, je file completer du côté de la Fleche dans un bled completement paumé, mais alors... MA-GNI-Fi-QUE ! Le coin vaut le détour, ça s'appelle la Morinière, même le GPS connait, c'est pour dire!! A 18h30, me v'là donc chargé avec 26 palettes de belles pommes, bien rondes.

Comme j'ai le temps, je garde la natio jusqu'à Tours, et ensuite encore la natio par Loches, Chateauroux, St Amand Montrond, cette route est vraiment paumée, mais c'est bien droit, il y a juste quelques bleds bien merdiques à traverser, mais vu que le trafic est nul, c'est pas grave. Bien qu'il ne soit pas très tard, je croise très peu de monde, la région roupille. Je me pose en vrac sur un parking de resto routier desert, tout juste apès minuit, et un peu avant Sancoins, où, je retrouverai demain, la civilisation...

Déchargement rapidos à Montreuil Bellay

Il en faut du courage pour attraper les palettes de pomme la en haut!

Dans le vergers de Cromières

Vendredi 10

Debout à 9h, je fonce pour aller dejeuner au Routier. "Fermeture définitive" Et merde. Donc, je reprends mon petit bonhomme de chemin, et je retrouve la 76 à Sancoins. Je ne connaissais donc pas cette route alternative, c'est pas mal quand on a le temps. Je stoppe à moulins, ou je fais connaissance avec Philippe le gérant. Je pense qu'on sera soignés le 2 mai prochain.

Pour changer, je bifurque par le Charollais, je suis surpris quand même car le trafic est vraiment soutenu, c'est vrai qu'il y a un grand week-end. Dans mon sens, ça roule pas trop mal, je passe par Lyon Fourvière, ça faisait longtemps, pas mal de monde là encore, mais ça passe bien.

Comme prévu, je me pointe à 14h30 chez Giraud Fruits. Je suis vide déchargé, et 3km plus loin je suis au dépot. Je devais descendre sur Nimes mardi, et puis finalement, le chef me fait decrocher le frigo, et je recupère une bonne vielle taut avec un lourd voyage à vider mardi à Zaragoza. Un peu d'exercice ne me fera pas de mal!

Bizarement, la traversée de Tain se passe comme sur des roulettes, il y a un fort vent du sud, je sens que ce week-end, on aura pas besoin d'arroser. Je profite donc qu'il est tôt quand j'arrive et je saute sur ma tondeuse à gazon tuning, 1ere tonte de l'année. Bon week-end!!

Sancoins par l'ouest

Philippe "mon sauveur"

Un bouchonet à Fourvière

Samedi 11
Dimanche 12
Lundi 13

Mardi 14

3 jours de week-end, ça fait du bien, surtout quand il y a moyen de faire de bonnes bouffes, ce qui a été le cas. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et je dois me faire violence pour décoller à 1h ce matin. C'est le desert total sur l'autoroute, c'est cool, j'ai les 3 voies pour moi tout seul. Pour changer un peu mes habitudes, je trace quand même jusqu'au village Catalan, ou je me jette immédiatement en vrac sur la couchette, physiquement j'aurai pû aller plus loin, mais la RSE ne veut pas.

Une heure plus tard, je me remets au charbon, mais j'ai bien du mal à m'y coller. J'ai tellement la flemme que je ne peux pas faire les 50m qui me separent de la machine à café. Le soleil vient un peu égayer ma matinée après Girone ou je croise Aurel, malgré l'heure, je passe Barcelone comme une fusée, enfin, une fusée qui roulerait à 90. Je stoppe encore une heure à la première station sur l'autoroute de Lérida, je me paye un bon petit dej.

Dernière ligne droite direction Saragosse, ce coin-là commençait à serieusement me manquer puisque c'est la première fois que je viens y trainer depuis que j'ai mon nouveau camion. Je prefere y aller par la nationale, mais aujourd'hui, j'avais pas le choix. Pas de bol, au fur et à mesure que je me rapproche de ma destination, le ciel se couvre, et il pleuvasse un peu. J'arrive à l'usine à La Cartuja pour 13h30, en pleine pause (11h30-14h30 quand même la pause), et je dois donc attendre pour vider.

Une fois dechargé, je fais le point sur les heures, il ne me reste plus qu'une petite dizaine de minutes à rouler, juste de quoi me trouver un coin peinard en attendant demain.

Au clair de lune au Perthus

A2 après Lérida

Tirer les rideaux, ça fait du bien de temps en temps.

Mercredi 15

Il a plu une bonne partie de la nuit, pourtant, on est pas en Bretagne. Ou alors, il y a un big nuage qui me suis. Je me lève donc avec les poules, vers 7h pour aller faire une ramasse à Utebo jutse de l'autre côté de Saragosse, mais il faut attendre 8h30, car la rue est encore un peu humide. Une fois la secretraire arriée, je suis chargé en 5 minutes, et j'enquille la belle N2 direction Lérida, je suis juste embetté avant Fraga, mais ça passe bien. Je stoppe quand même 45 à La Panadella, où il tombe des cordes, incroyable mais vrai. Le parking s'est transformée en bourbier, heureusement la douche est chaude..

De là, je file sur Fogars de La Selva tout près de Girone, passé Le Tunnel Del Bruc après Igualada, le soleil apparait et le thermomètre monte en flêche. Une fois à l'usine, je retrouve Alain avec son AE qui chargent un complet, moi je prends le reste. Je fais le calcul des heures, ça va me mener à Tavel. Mais pas de bol, aussitôt passé le péage de la Jonquera, il y a un enorme bouchon, 1h30 pour arriver au Perthus, tout ça à cause de travaux, et un grands nombre de vacanciers venus faire les pleins de clopes et de Ricard. Dans le bouchon je tombe avec Ludo de chez tdv, on fait la route ensemble jusqu'à la sinistre Shell de Beziers, ou je me pose difficilement, mais au calme. Alain, lui aussi coupe ici, on passe la soirée à papotter.

Pluie et soleil à Zaragoza

Je kiffe la Nacional dos à donf

Jonquera-Perthus : 90 minutes de bonheur

Jeudi 16

Décollage ce matin avec le soleil à 8h, bon, le soleil je ne le verai pas longtemps, puisque dès Montpellier, il pleut, pfuuu, on ne s'en sort plus de cette flotte! Je monte tranquille au dépot pour vider la semi, et recuperer mon frigidaire allemand à roulettes.

Etant donné que le ciel se découvre franchement, que j'ai le temps et que j'ai la gniare, je lave avec ma brosse à dents le camion. Oui, il faut que je m'occupe. Il brille, il est beau, je crois que je vais pouvoir aller au Mans et faire la couv de France-Routes, et après, je ferai la couv de Match (si j'ai le temps). A 16h, Alain débarque avec mes 5 palettes manquantes, et je décolle aussitôt. 5km plus loin, il commence à pleuvoir, génial. A Chanas, Alain26 est juste derrière, mais avec sa tripe de DAF, il arrive pas à me rattraper, pourtant je roule à 80. Par contre, je me fais déposer par Régis et son 660 dans le boeuf, suivi de près par Jérome de chez Lubac avec son 610. Bref, tout ce petit monde se retrouve à la Esso à Pont d'Isère. 2 minutes plus tard, c'est Alec le Toulousain qui passe, mais il nous a vu au dernier moment, c'est bête, un patron comme lui nous aurait payé le café.

Il y a que Régis qui n'est pas pressé, du coup, il me suit à 84km/h. On refait 30 minutes à Mornas, ou il est tombé tellement de grèle que les côtés de l'autoroute et la BAU sont blancs, incroyable. Régis, lui continue après avoir fait l'idiot avec son APN, sur Rognac pour retrouver Rascal. Passé Montpellier, c'est le petit Ludo de TDV qui me rattrape, et on module jusqu'à Perpignan ensemble, pour ne rien vous cacher on a dit du mal de toutes nos connaissances communes, ah c'que ça fait du bien! Je laisse donc Ludo filer sur Barcelone, et moi je me pose à 23h au Village Catalan. Pour changer.

La seule place potable de Beziers-Montblanc

Il arrache le 480 au Régis!

L'A7 est vraiment mal fréquentée

Vendredi 17

8h, c'est l'heure de décoller, un coup de soleil, un café et c'est parti à 80 pour la Catalogne. On dirait que les travaux sont encore d'actualité pour rentrer vers la France dans la montée du Perthus, ça promet pour ce soir. Le soleil est radieux sur tout mon parcours, en plus, il y a une bonne série de rock indé sur RNE3 qui déchire tout. Du Lenoir, mais le matin! C'est cool. Arrivé à Montronès, mauvaise pioche, ma rue est barrée, il faut faire un brave détour. En plus, ça pue car arrivé chez mon client, il y a pas mal de camions devant, coup de bol, je suis le seul à vider tous les autres viennent charger. OUF. De là, je file à Parets, tout près de circuit de Montmelo qui regorge d'activité. Dire que les péripathéticiennes sont venues en reperage dans le coin, serait un euphémisme.

Une fois chez le transporteur, je me pointe avec mon CMR et on me fait mettre à quai direct, il y a de la place, et pourtant je pinaille pour me mettre a quai, il faut monter sur un trottoir bien pourave, les architectes espagnols ont le chic pour faire compliqué quand ça pourrait être simple. Une fois delesté de mes 5T, je prends le chemin inverse, toujours à 8kg, et je me pose devant mon dernier client à Celra. Aussitôt arrivé, Ludo est derrière moi, l'usine est en pause, donc je m'inscris et je vais casser la croute avec Ludo. On a trop bien mangé, et au calme! De retour à Celrà, je rentre immédiatement, et laisse Ludo aller se jeter dans les bouchons. Une fois à quai, un véritable déluge de grèle s'abat, et ça dure, ça dure.... Je viens enfin de comprendre l'utilité du casque dans cette usine.

Enfin, pour finir, je speede un peu, je roule sous des trombes d'eau et de grèle pendant environ 4 minutes et je me mets à l'abri pour laver l'INTERIEUR de la SEMI, la lance est posée en vrac, je lave bien comme il faut, et je range la lance comme il faut. Je vais dire "Hola que tal" au bureau, mise à quai, et vu que c'est pas prêt, je décide tout seul comme un grand de couper à quai, fin de la journée finalement très humide à 15h15, comme Marignan.

J'veux du soleil

Encore un qui plane à 10.000

Orage de grèle à Girona

 

Samedi 18

Autant le dire tout net, hier soir j'ai jamais pû m'endormir avant 22h, donc, forcement quand le reveil a sonné à 0h30 c'était chaud les marrons. C'est dans le gaz total donc que je vais à la douche. Vu qu'il fait -25 et que l'eau est à 8°, je me reveille plus vite que prévu! A 1h je décolle pour de bon, pied à la plancha! Personne sur la route, c'est génial, je dirais même plus, c'est super. 4h10 de volant plus loin, je me jette sur le parking de Mornas, et je pose ma viande à moi 1/2h dans le lit.

Le jour se lève avec de belles couleurs, c'est magnifique parfois la vallée de Rhône. A 7h30, je suis en place chez TDV pour vider, et ça pinaille pas pour vider. Du coup, c'est sous un soleil de plomb que je me ramène à St Peray, encore une fois élu "the most beutiful village of the world" et je suis pas chauvin.

Bon week-end à toutes les filles de la planète, et bonne tondeuse à tous les feignants de la terre aussi.

Le jour se lève...

BEURK

Dimanche 19

lundi 20

Mon chef est fou, il me fait demarrer à même pas 5h du matin, vu qu'hier j'ai pas pû m'endormir avant 2h du mat, dur dur. Je branche donc mon GPS, cale la régule à 90 et je resaute dans les bras de Morphée jusqu'au dépot. Là, je pose mon frigo allemand que la planète nous envie, et je récupère une taut allemande, celle d'Adrien The King Of The Road. Une fois les pleins fait, je prends les instructions de la difficile mission qui m'attends. Comme prévu, je suis en place à St Maurice l'Exil, et à l'heure pour charger un concasseur sur chenille tout neuf pour l'expo INTERMAT.

La machine n'est pas prête, d'un autre côté, tant mieux car je dois ouvrir le toit, et vu le mal de dos que je me paye, c'est pas gagné. Déjà, pour commencer, je prends une grosse gamelle en debranchant les feux de la traverse, oui, à un moment donné, je me suis pris pour un oiseau. Après avoir été nottoyée à la brosse à dents, la machine est prête, il faut rentrer en marche arrière pendant que le grutier soulève la bête qui fait quand même 2.45 de large, il y a peu de marge. Je stresse comme un con, car le tapis dépasse d'un mètre, ce qui fait que je suis obligé de rouler les portes ouvertes, je ne suis pas tranquille, et je suis tendu comme un string tout le long du trajet.

A Beaune, je retrouve le Suédois de chez Lanutti, c'est bien cool, car, pendant qu'on papotte sur le 7, il peut surveiller mon chargement. Déjà, il monte à vide à Zeebruge, il faut bien que je l'occupe un peu. On fera quand même 2 coupures en moment, et vu qu'on a la baraka, on passe toute la Francilienne à la régule! On se sépare donc à Villepinte, de mon côté, le client m'attend, le déchargement se fait plus facilement à quai, à 19h30, je suis enfin delesté de ce fardeau. J'en profite pour aller faire un rapide tour de salon, et de là, je me pose vu que je suis à court d'heures. Ce soir je suis bien naze, et je ronfle comme un sonneur!

Ouah c'te machine!

Le King du verre

Je fais bosser un peu Sweden

Dechargement à quai à Villepinte, c'est déjà ça

Mardi 21

A 5h45, le reveil sonne, et traverse la moitié de la cabine. A 5h55, le reveil resonne, et je suis bien obligé d'aller le chercher. Petit dej rapidos et je mets le cap sur Villeneuve la Garenne ou je rejoins le petit Alain26 qui fait chauffer le café.

Dès l'ouverture des bureaux, on comprend que pour ce matin, c'est pas gagné. La circulation est calme, et dans les bureaux, c'est pareil, c'est pas affolé. Vu que nos commandes ne sont même pas annoncées, on va se gaver de cafés au bistrot du coin, j'ai tellement mal au dos que j'ai du mal à marcher, alors je me force quand même. A 10h, on finit quand même par charger, mon pote part vers Le Havre, je crois bien que sa journée est foirée. Moi je vais en vitesse sur Trappes, et je ne sais pas pourquoi, je me suis gourré sur la deviation MD de la D7, et je me suis retrouvé à traverser le tunnel de St Cloud. Je faisais pas le mariolle.

Une fois vide à Trappes, je fais quasiment le même chemin en sens inverse, et je me pose en coupure à Cool Jet Gennevilliers, à 12h45, j'ai déjà terminé la journée! Aux infos, j'ai entendu qu'il y avait une expo de cadavres humains à Paris. C'est quoi cette société de merde dans laquelle on vit?

Comme prévu, à 21h45 je décolle. J'ai rarement vu un dépot aussi bien organisé, on 'amène les papiers au quai, le plomb est là, tout est cadré. Dès la sortie par contre, c'est le boxon, l'A86 est fermée, je repasse donc par la Defense. Il n'y a pas lourd dans la semi, les cuvettes sont vite avalées, de plus le trafic est relativement calme pour sortir de la capitale de la France.

Petit dej au camion avec Alounet

Pris en flag de bosser (il a pas l'habitude)

Ouais, ça fait un peu haut pour aller prendre la douche

Mercredi 22

Un peu après minuit, je me pose 45 minutes à Auxerre, une douche bien bouillante, ça fait du bien au dos. Je me fais vieux, j'ai même du mal à renfiller mes chaussettes.

Quoi qu'il en soit, je parviens quand même à décoller, et je me cale bien au fond de mon siège, qui n'est malheureusement pas chauffant. C'est bien calme cette nuit, il n'y a pas grand monde à la descente. On s'ennuirait presque, sauf qu'évidement cette saleté d'A46 est fermée, ce qui n'arrange pas mes affaires pour une fois, et il faut faire tout le tour par Venissieux pour arriver Rue de l'Industrie. Là par contre, une fois arrivé, c'est un plus misereux qu'à Paris, par manque de place, je dois decrocher et me garer un peu plus loin pour roupiller. A 5h je suis en coupure.

Après avoir bu mon café, et avoir failli vomir aux toilettes tant l'air y est vicié, je mets en route à 14h et je vais récuperer la belle taut qui fini de roupiller sur le parking. On se fait un mimi et c'est reparti direction Saint Galmier, heureusement que mon GPS sur pattes Alain26 m'avait expliqué car la biscuiterie est moins facile à trouver que la source Badoit. Delà, je file completer à Andrezieux avec du groupage et je rentre au bercail, enfin, au dépôt pour refaire le voyage. Dridri The King Of The Road est là, comme il est gentil, il me prête encore un peu sa taut et m'évite de deteller, oui, car je peux pas me groler, et puis aussi, j'ai 6 clients dans la semi, et lui 4.

Du temps que je suis sous la douche je gamberge, et l'ordre de chargement ne me convient plus. A peine sorti, je fais tout revider et recharger dans mon ordre, quel casse bonbon je fais. Je laisse filer Dridri à McDo avec le magnifique Fh520v8 pendant je complète mon plein, je retrouve la star du 26 à Pont d'Isère et on file à coups de trompes jusqu'à Sigean ou on arrive un peu après minuit.

J'ai dormi en bonne compagnie

La source Badoit

Le King avec un King

Jeudi 23

Ce matin, je suis dans un bon jour de bonté, aussi, j'offre royalement un Nescafé Camion à Adrien, oui, je suis comme ça, on ne se refait pas. A 9h30, on décolle, il y a du vent, mais il fait beau. Le trafic est déjà chargé, et ça bouchonne même dans les travaux à Perpi et aussi au Perthus, les cancer du foie et du poumon ont encore de beaux jours devant eux.

Je trace donc jusqu'à mon premier client à L'Hospitalet, un peu avant 13h, deux palettes qui sont posées rapidos, de là je vais poser mon gros lot d'ADR, mais une fois sur place, le client m'indique que je me suis gourré de dépot. Merda yo soy un cabron! En fait il fallait livrer à l'ancien dépot dans la zona franca, la prochaine fois, je lirai le CMR jusqu'au bout. Dans mon malheur, j'ai de la chance, j'arrive juste avant 2 containers, ouf, les 16 palettes sont vite vidées.

Aujourd'hui, ici, c'est la Saint Jordi, patron de Barcelone, et c'est aussi la fête des fleurs, il y a des vendeurs à chaque coin de rue, et la tradition veut que les celibataires achètent des fleurs pour les offrir aux belles catalanes. (Ou Polonaises ou Roumaines ou Bulgares ou autre, c'est selon les goûts) Mais, je n'ai pas le temps de faire le couillon, j'ai mon client favori à faire sous l'immeuble dans Barcelone. Autant le dire tout net, je me suis fait chier comme un rat mort pour rentrer sous le porche, mais alors pour sortir... J'ai cru que je devenais fou! Tout ça à cause d'une voiture mal garée et d'un livreur qui a laissé son camion en plan pour aller je ne sais ou. Je ne sais pas par quel miracle j'ai rien cassé enfin tant mieux, donc, je fonce à St Joan Despi, là ça va très vite pour vider, je tire au cul de la semi ma palette pour mon dernier client sur barcelone à Viladecans, là, ça va encore plus vite, j'ai ouvert juste la porte de droite. Oui, il fait 27° aujourd'hui à Barcelone, alors je commence à m'économiser.

Un peu avant 18h j'arrive chez mon dernier client à Mataro, il m'accueille comme le Messie car il attend sa marchandise depuis mardi. Du coup, je ne touche à rien, ils se jette dans la semi, comme on se jette dans la piscine quand il fait 40°. 20 minutes plus tard la semi est bien vide je vais m'offrir un coca cola et un bocadillo vite fait, j'ai plus qu'à aller me mettre en place à Piera au dessus de Martorell, mais pas de bol, à 20km de mon point de chute, la route est coupée à cause d'un accident apparement trés grave, du coup, je dois faire un crochet de presque 20km... Mais, bon, je pense qu'il y a plus grave dans la vie, la preuve. A 22h ma journée est finie, et je suis bien content! (comme dirait l'autre : si t'es content mieux)

 

 

Et ben il y en a du boxon a vider!

 

Et dire qu'il y en a qui croient que je m'amuse

La fête des fleurs, c'est à la St jordi !

Vendredi 24

Ce matin, je me fais villence pour lever aux alentours de 9h, il fait déjà chaud, le parking est bien poussiereux, pas de doutes, je suis encore en Espagne. Je vais donc à l'aide mes deux jambes jusqu'au café le plus proche (une loi en espagne exige un bar dans un rayon de 300m). Une fois le petit dej avalé et mes yeux mis dans le bon sens, je peux parcourir sans risque les 500m qui me separent de mon client. De loin, je me suis dit, tiens, c'est cool, ils ne garent plus leur bagnoles dans la rue, ça va être cool pour me mettre en place. De près, j'ai vu un portail fermé, et des mauvaises herbes dans la cour. Merde ça aurait fermé?

Renseignement pris auprès du pompiste, ils ont déménagé plus loin dans un entrepôt plus petit. 30 minutes plus tard je suis chargé et je file sous le soleil à Fogars pour completer avec 12 palettes, là encore, ça va relativement vite. Vu que rien ne presse, je peux même m'arrêter me restaurer en route. J'ai bien fait de ne pas speeder, car un lot est tombé entre temps à prendre à Perpignan, bien sûr il faut attendre, et ensuite que je me charge, une fois les papiers en poche, je monte dans le camion, je demarre et je sens des secousses. Je vais voir, et les caristes ont commencé à me vider! Il y a donc des caristes qui vident, mais qui ne chargent pas. Je me vois bien arriver au dépot lundi avec des palettes en moins... Encore une fois l'occasion de passer pour un débile.

Donc, je n'ai plus qu'à monter tranquilement, accompagné de tous les fous du vendredi soir que peuvent compter l'A9 entre Narbonne et Montpellier. 30 minutes de pause sur la BP pourave à Nimes, et aux alentours de 22h je me pose à l'agence Duarig de St Peray ou il ne reste qu'une place, la mienne. Punaise, j'ai du bol.

Bon week-end à vous, les stars qui lisez ce CDB !

Oulah, faut que j'aille chez l'occuliste

EXCLU FDR : Le nouveau camion à Sweden

ça change du doberman qui accompagnent les livreurs!

Attendre, attendre, attendre....

Samedi 25
Dimanche 26

Lundi 27

Ce lundi, je décolle pas trés vaillament, primo ça flotte, secondo je marche dans une flaque de boue. Je ne sais pas si ça porte bonheur, enfin on vera. A 6h c'est parti, tout doucement car mes soucis de dos ne sont pas resolus, j'ai bien une grosse ceinture qui a fait pouffer de rire ma belle fille, environ 4kg de medocs, mais ça fait pas grand chose.

Une fois au dépot, il faut vider les 3/4 de la semi à quai, je garde St Clair de la Tour, tout près de la Tour du Pin. En partant je vois un MAN qui est garé avec une poutrelle de 50m, et oui, c'est Sumo qui prend tout le lit, je le rejoins avec ses deux pilotes au café. Je rejoins St Clair par une route certes belle, mais peu adaptée quand on gemit à chaque trou. J'arrive quand même à vider, et je peux filer à vide à Andrezieux ou j'arrive pile pour midi, il y a un peu de soleil et c'est bien agréable.

A 14h c'est enfin mon tour de charger, 24t de produits chimiques non ADR pour la région de Leeds, mais je n'irai pas, je dois faire un relais avec Hubert qui est sur la capitale. La montée par la 7 est bien agréable, ça roule plutôt à un bon rythme, passé Nevers je fais une pause et en même temps le point, on se rejoins finalement à Montargis, par contre, on galère pour bouger 3 palettes pour faire la place de une, je crois bien que j'ai fait le con...

Sumo part au boulot

J'ai un pare brise cradingue, mais un joli arrière-plan WindowsXP

Mardi 28

Donc cette nuit, j'ai pas fermé l'oeil tellement que j'avais mal. D'un autre côté, j'étais pas en retard pour décoller. Un peu avant 6h donc je reprends la direction du sud. Au lever du jour je prends un bon coup derrière les oreilles, 20 minutes de sommeil sont les bienvenues. Le soleil fait son apparition du côté de Moulins, et ça fait du bien, je me sens un peu moins tordu. A Varennes je m'offre un bon steack deux oeufs, ça requinque. Pour 13h, je me pointe à l'usine à Givors, il faut attendre 14h, c'est genial je peux roupiller un peu, il fait presque chaud et je sens mon dos qui se decoince un peu...

Un café machine plus tard et un dechargement/rechargement et je repars pour le depôt. Une fois arrivé, le chef me fait remarquer que j'ai oublié deux fûts à l'usine, et oui, je suis pas bon en calcul. Heureusement, derrière moi, il y avait Philippe qui a rattrapé la boulette. Alors je fais profil bas, faut plus qu'on entende parler de Phil26! I am a monster!

Donc je me cache au fond du dépot, je charge mes 3 clients pour la Catalogne et je file, les cheveux au vent avec ma belle Taut Germano-Ardechoise, en route, je suis rattrapé par le sieur Ludo de TDV, donc papotage sur le TX jusqu'à Nimes ou je m'échoue pour une coupure journalière plus que méritée!

Un Moulin sur Allier

Moi aussi je voudrais bien gambader

Ludo à un beau cul

Mercredi 29

Très dur le reveil à 5h30 ce matin. Et oui, j'ai réussi a dormir, du coup je me loupe et je me lève en catastrophe 20 minutes plus tard. De là, je me cale à un bon 80 jusqu'à La Jonquera ou je me paie un petit dej Gargantuesque pendant que le soleil fait son apparation. Enfin, j'arrive un peu avant midi à Montmello chez notre ami Norbert. Tiens la madame sourire de l'accueil est revenue, au bout de 5 minutes elle n'a toujours pas ouvert son fenestron, je pose les papiers en équilibre et je vois le reste avec les caristes qui sont bien plus inteligents.

J'ai bien fait, 20 minutes plus tard tout est controlé et miss blagues tamponne le CMR. Direction Les Fonts de Terassa, je ne connais pas le client mais avec les explications d'Adrien26 je trouve du premier coup, l'entrée chez ce client est un peu hardos surtout pour les bequilles, le coffre a palettes a eu bien chaud aussi. Enfin, je n'ai plus qu'à faire 4km pour arriver chez mon dernier client, mais c'est la pause casse croutas, donc, j'attends 15h, j'en profite pour finir mes pages SCANIA.

Une fois de retour de la comida, les 2 caristes se jettent sur la semi, et 15 minutes plus tard, je suis delesté de mes 20T, le 440 fait un peu plus le malin, pas pour longtemps, car je recharge à 15km de là, à Castelbisbal un complet ADR, maintenant on charge plus avec José au dépot, mais dans un stockage tout neuf. C'est mieux, mais c'est moins rigolo. A peine reparti, un message tombe sur mon Transics de poche, une ramasse à faire à Montornès. J'y arrive pile pour la fermeture à 18h. Donc, à peine descendu du camion, le cariste est déjà là avec la palette, et la secretaire n'attends qu'une chose : Mon CMR et que je me casse! Je fais donc tout ça en vitesse, et dans la bonne humeur comme de juste. Je fais le point sur les heures... J'irai jusqu'à Girona, pas plus. A 19h finito, et il commence à pleuvasser. Bouh, c'est triste.

A Terrassa, c'est bon pour les embrayages de monter à quai...

Le Pont du Diable

Jeudi 30

6h c'est le moment de lacher les 440cv dans le brouillard, oui, il y a du brouillard à Girona ce matin, pas givrant, faut pas charier. Comme ça vous interesse, je vous le dit, mon dos va mieux. Oui, je suis moins courbaturé, ça fait du bien... Le trafic est on ne peut plus calme ce matin, je suis monté à un petit 50/60 au Perthus, j'ai rattrapé personne, ça c'est un peu normal, mais personne ne m'a doublé non plus.

Je me pose à Narbonne là ou c'est interdit pour aller sauter dans mon bain. Au retour de la douche, je vois tout un troupeau de gendarmes autour de mon camion, dont un avec une cagoule et un gros fusil, je me dis, merde, j'ai pas mon APN pour immortaliser ça, et surtout... faut pas mal se garer à Vinassan. En rigolant je m'approche du camion, et je remercie le gendarme armé d'avoir veillé sur mon taxi.

Donc je file sans demander mon reste, et je refais une pause de 30 minutes à Nimes ou je bois le café avec Alex40, qui est vraiment super cool. Dernière ligne droite pour aller vider à Salaise, ou je tombe nez à nez avec un magnifique TRH350 Berliet. Photos, vidéos la totale... Une fois vide, je rentre à la base logistique Duarig, je lave un bon coup, je detelle ma taut ardéchoise et je recupère mon frigo teuton, sur lequel Lionel m'a gentiement ajouté deux feux rouges au cul, je lui la preterai plus souvent!!! Donc je charge une méga tournée dans la joie et l'allegresse, et à 20h je suis de retour à la casbah. Bon week end du 1er mai à tous!

La sncf fait confiance à la route

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