Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juillet 2009

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Mercredi 1

Juste un peu avant 10h, ma coupure est finie, j'avais appelé le n° qu'on m'avait filé, mais il correspond à rien. Je demarre ouvrant grand mes yeux, et je vois une tripottée de chauffeurs toupies qui sortent du café. En fait, je suis juste en face, il faut prendre un petit chemin en terre, c'est ce que je pensais hier soir, mais j'ai pas osé. Le chemin est défoncé mais c'est large, quand je me présente au bureau on m'attendait, par contre, il n'y a pas de Fenwick, je suis quitte pour sortir le transpal et le hayon. Un café solo plus tard je file direction Castellar del Vallès, il y a pas mal de trafic, pourtant d'habitude à cette heure là, c'est fluide, il y a en fait pas mal de vacanciers perdus qui mettent la zone. Ajoutons à ça une chaleur lourde, et voilà, tout le monde plane! La traversée de Sabadell est déjà d'habitude un calvaire, mais en plus, il y a des travaux et une route coupée, une heure de traversée.

Une fois les 8 palettes de film posées, pour éviter Sabadell je coupe à travers pour rejoindre Montmelo, dans un virage, je manque d'accrocher la semi contre les glissières car un Polonais a cru que la route lui appartenait. Enfin, l'erreur est humaine! Chez ND le dechargement est rapide, mais le controle est long, il faut dire que j'ai pas mal de colis, je n'ai donc plus qu'à aller poser mes deux dernières palettes de de de?? Paella, si si, fabriquées en France! A quand la choucroute Espagnole? Je suis bien dans les temps pour recharger, mais malheureusement, j'apprends que mon retour à Gelida est annulé, alors ça, c'est balot. Je me planque donc dans la Zi de Sant Adria de Besos (un joli nom pour un pas beau coin), et j'attends, en tentant deseperement de feinter la connection internet des voisins, mais sans succés.

Enfin, vers 17h j'ai un retour à charger demain à Sant Celoni, beurk. Donc, vu que j'ai le temps je passe par le bord de mer, et j'ai qu'une envie me poser une heure au bord de l'eau. Juste avant Mataro, je vois une petite ZI ou je peux poser le camion très près de l'eau. Quel bol! J'ai juste un petit muret a escalader, passer la voie ferrée, et me voilà au bord de la mar! Première deception, il n'y a pas de plage, mais seulement des gros rochers. Qu'à celà ne tienne, je m'en contenterai... Deuxième deception, c'est hyper abrupte je devrais donc me contenter de m'assoir respirer l'air marin, et contempler la mar.... TROISIEME deception, coincés dans les rochers, il n'y a pas de gros crabes, non, mais en fait plein de types à poil en train de jouer au docteur. J'avoue que je suis resté comme un con, car je ne m'attendais pas du tout à ça. Je suis donc reparti dans mon taxi un peu dégouté, et pour oublier cette mesaventure, j'ai voulu m'acheter des merguez pour ce soir, mais voilà, c'est les soldes, l'accès à Auchan est impossible, ah nom d'une pipe (ha ha ha) j'ai plus qu'à aller me poser à Sant Celoni, tout seul au milieu d'un no man's land, en plus il se met a faire un orage, alors le barbec, ça sera pour une autre fois. Quelle journée de débile!

Livraison a la centrale à beton

ça bouchonne à Algeciras nord

Pare Buffle pour R12, en vente chez ACM

 

Jeudi 2

A 8h pétantes je me pointe au quai 2, mon cariste préféré est là, à peine à quai, il enquille déjà les palettes. Lui qui d'ordinaire pinaille, creve des sacs, non, ce matin, il est a fond, il a été touché par la grâce. Donc, je ne ronchonne pas, et une demi heure plus tard, je quitte la bonne ville de Sant Celoni en direction de la bonne ville de Figueras ou m'attend non pas Salvador Dali, mais juste Alain26 qui tient à m'offrir le petit dej comme il est gentil ce garçon! Il faut dire que notre dernière pause café vous a couté un APN et un PC portable, depuis, on a un peu espacé nos RDV. Pendant que le jeune et semillant Alain va livrer sa lourde cargaison composée de Caisses de toit pour auto (après il se vente qu'il consomme 28l avec son camion remorque), je continue ma remontée et m'octroie une splendide pause à Sol Jonquera. Ils ont embauché un jeune coq à la caisse, une vraie tête de con. Je préfère les petites vielles de d'habitude.

Quand je reviens au camion, j'ai environ 25 appels en absence, je me dis "chouette j'ai plein de copains" en fait c'est Stephane qui a peur que j'ai déjà passé Perpignan vu qu'il s'est engagé sur une palette. Mais non, rassure toi Stéphane j'étais juste dans mon bain! Je stoppe donc tout près du MIn de ST Charles chez un transporteur que je connaissais bien prendre une palette de film plastique histoire d'ameliorer la recette et le tout, juste avant midi. Je sors de Perpignan juste avant le rush, et dès Perpignan nord un vent violent se lève, de face bien entendu. A Beziers j'attrape mon premier orage, et ça sera comme ça tout le long, que d'eau que d'eau, que d'eau disait Mac Mahon, et ben moi je dis pareil, parce que j'ai pas de personnalité, voilà, c'est dit. Etant donné que j'ai le temps, je passe à la maison faire un mimi sur la bouche à Bibi07, quel veinard je fais. Il fait un temps de cochon, je ne pourrais même pas me baigner, alors que toute la semaine, j'ai révé de ma piscine!

Au moment ou je vais pour repartir, mon fils ronfle déjà, et oui, le ptit ramasse les abricots, le matin, et hier soir il a eu la bonne idée d'aller au concert de Jhonny a Grenoble, ce soir, il est un peu explosé donc. Dernière étape, il faut repartir quand même histoire de coller à la sacro sainte RSE, à la sortie de Cornas, je croise Mich07, qui rentre a sa maison ardéchoise, et tout le long du trajet j'ai été enquiquiné par des escargots, quand il pleut il sont de sortie. Le pire c'est en montant sur St Etienne, j'ai cru y laisser mes nerfs, sur 30km, au moins 4 fois je me suis fait couper les pattes dans les cotes vas y que j'enquille pour doubler, et que les types accelerent. Quand il pleut, c'est une cata!!!! Je me pose dans la ZI de Sorbiers qui est cernée par les eclairs, c'est beau!

Il y a de belles plantes à Sant Celoni

Mon copain Malin

Dans le sud, pas pleuvoir beaucoup. Mais quand pleuvoir pas faire semblant.

Vendredi 3

Donc ce matin, il ne pleut plus, avant de demarrer je donne un coup de fil à la chocolaterie pour savoir a quel usine je dois laisser la palette de film. Je prends mon café, je mange mes deux yaouths coco, et je me mets en route. Feu vert pour entrer dans la cour, c'est cool, mise a quai direct, bilan 2 minutes de boulot. En même temps, arrivent une citerne et 3 taut, dans une cour qui a du mal à faire tenir deux semis, je suis arrivé au bon moment, et sans me presser le pire! Je file donc tout guilleret vers Savigneux, la encore, j'attends pas, mais je me cogne les 22 palettes de sacs au transpal à main. Il est a pein 10h quand je suis vide. Et la temérature commence à grimper.

20 minutes plus tard, je suis a Andrezieux, je m'annonce pour charger, et on m'annonce 2h d'attente. Philippe est là, et on rigole bien, de toutes façons, il est obligé de rire a mes blagues foireuses. Enfin, à 13h je suis libéré et je dois aller complter chez ND juste à côté. Bon, là aussi, il faut attendre un peu, mais moins. Et j'ai chaud! Pour conclure, une fois plein, je dois me ramener au dépot, à St chamond je croise Sumo qui me conseille le CD12, effectivement, il a raison le bougre! Une fois au dépot, on vide la semi, mais je dois la deteller car j'ai du boulot de baché la semaine prochaine. Je rends donc mon tank à Nico qui pourra faire le cake avec sur l'A9, il sait pas la chance qu'il a!

A 19h, le lache les amarres, une fois que mon pas que beau camion est bien propre et sent bon la lavande. Direction St Peray, enfin, au moment des pubs à la télé, j'arrive pile poil pour faire un mimi a Bibi et sauter dans la piscine (et non pas l'inverse).

Bon week-end à tous!

Philippe fait courant d'air avec les coffres

Voleur de semi!

Elle biche la taut dans les vignes...

Ohhhhh mon ancien 500 avec un Alain aux commandes

Samedi 4
Dimanche 5

Lundi 6

Et oui, c'est lundi, et c'est le début de la semaine. J'aime pas le lundi, le lundi c'est moche. A 1h00 je lache le frein de parc, j'appuie sur le bouton OPEN de la télécommande, le portail s'ouvre et voilà, c'est parti. A Valence sud, je rejoins Dridri26 the king of the road qui est bien pile à l'heure, ce mec est un pro. Ce matin, on a un point en commun, il est dans le gaz, heureusement, on peu dire merci President (pas Nicolas, la CB) et va passer notre temps comme ça à dire du mal de toutes nos connaissances communes, ça occupe.

A Narbonne, on s'arrête dormir une bonne demi heure, café et c'est reparti. Adrien m'abandonne lachement à Girona, et je continue tant bien que mal jusqu'à Montmelo, le trafic commence à s'intensifier, mais rien de méchant. 45 minutes pour vider le groupage chez ND, et je file vers Les Franqueses ou j'ai 8 palettes à vider. Devant moi, deux semi qui doivent charger des complets, plus la pause café pour les employés. Bilan 1h30 de perdues, quand je repars de là, je suis à 2km de mon client suivant ou j'ai 3 palettes à poser, c'est un petit transporteur à Canovelles, il y a 2 camions déjà, dont le complet qui a chargé devant moi. Le patron m'annonce qu'il faut attendre, et qu'en plus le fenwick est en rade. Fatigue+stress me font un peu m'enerver, du coup, ils attrapent un vieux gerbeur, et je passe avant la semi complète. Ouf. De là, je file à Parets poser 5 palettes de joints en cahoutchouc, là, ça trace, ahhh, je deseperais, pareil chez mes deux clients suivants à Palau et Polinya, juste quelques formalités. Ce qui fait qu'à 13h je suis vide.

Je fais le point sur mes heures, et j'ai encore de quoi sortir de Barcelone. En plus à vide, je passerai tout à la régule, et c'est bien agréable dans la montée de El Bruc. La N2 est encore barrée avant la Panadella, il y a un petit bouchon qui ne me fait pas gagner de temps, et surtout, j'en ai plein les pattes. Je me pose donc au fond du parking, au calme, le temps de manger et je me cale à 17h pour un bon moment dans la niche. En plus, ici, il fait moins chaud, le temps tourne à l'orage et je dormirais comme un gros bébé de 95kg.

Adrien26 the very king of the very road

La Panadella

Mardi 7

Il y a eu des orages toute la nuit, si bien que j'ai vraiment bien dormi, il y avait longtemps que ça ne m'étais pas arrivé. A 5h je démarre après un bon café. Personne sur la N2, ça roule nickel, je passe les travaux à Fraga juste avant leur début, c'est un bon point. Fort de mon avance, je me fais un bon casse croutas au village des routiers : Bujalaroz. Arrivé à Zaragoza, ça roule encore une fois nickel, et je stoppe 20 minutes sous la douche au BP Truckstop de Zaragoza. Que du bonheur, par contre, je suis surpris par la température extérieure, un tout petit 20°. Je traine, je traine aujourd'hui. Arrivé chez mon client à Borja, je me dis que j'ai bien fait de trainer, étant donné, qu'un Polonais attend depuis 8h ce matin, ils commencent à nous charger en même temps avec de grands rouleaux de gazon synthétique. Au moment de partir, Alain déboule avec son AE-560 on a juste le temps de discuter 5 minutes, et à 12h30 je suis reparti.

J'ai mis un moment à me décider par ou j'allais passer pour rejoindre la France, et finalement après l'avis de mon chef, de ploum ploum du roi de la reine ça ne sera pas toi et de David-Bruno, j'opte pour Huesca, Barbastro et le tunnel de Bielsa. Au moment ou je passe Barbastro et que je me pose sur le parking rikiki d'un rikiki restaurant, je reçois un coup de fil de Virginie et Eddy de chez Bardy, ils sont 15km derrière. Bien évidement, je les attend et on mange ensemble, oui, j'allais pas manger tout seul le jour de mes 39 ans! Au passage, merci à tous, j'ai jamais autant tapé de sms de merci en un seul jour! C'est donc un pur bonheur de monter cette route, d'autant que nous ne sommes pas trop lourds, c'est Virginie qui est au volant, et, il y a rien à dire, elle maitrise la petite!!! La route est vraiment magnifique, somptueuse, enfin, les mots me manquent, euhhh grandiose. A l'entrée du Tunnel de Bielsa, il fait 25° et un soleil magnifique.

3km plus loin, c'est le bout du tunnel et la France. ça alors! Il y a un brouillard à couper au couteau, et il fait un tout petit 11°! La route est hardos jusqu'à St Lary, mais le paysage est là aussi, superbe. Dommage que le soleil ne soit pas de la partie. Nous traversons aussi le village de Rebouc, ou sont fabriqués les célèbres chaussures de sport, puis il faut bien se résoudre à reprendre un peu l'autoroute, en tout et pour tout, nous avons croisé un seul camion en 3h de route, et au pire endroit, à Cadéac (la ou on fabrique les célèbres limousines). Eddy et Virginie doivent stopper pour leurs bêtes dont ils prennent un soin incroyable, mais moi, je trace pour aller au bout de mes heures. Les parkings ne sont pas nombreux une fois sur la N117, à 20h je me pose in-extremis dans une toute petite ZI juste avant St Girons, il était moins une. La météo est encore bien morose, ce soir, pas besoin de clim pour roupiller!

Nacional dos, je t'adore, je te venere

Chargement de rouleaux de gazon en plastoque

Eddy, Virginie et ma face

Message anti-camion (on en a croisé 1 en 3h de route Barbastro-Lannemezan)

Don Camillo est anti camions aussi

 

Mercredi 8

Le jour est levé quand j'ouvre un oeil, mais il est bien trop tôt pour moi. A 6h30 du mat, j'ai des problèmes de schema corporel, je confonds mes pieds avec ma bouche, et c'est assez difficile dans ces conditions pour faire cuire l'eau de mon café. Malgré tout, un peu avant 7h, je quitte mon petit nid douillet qu'est cette ZI de St Gaudens EST. Très vite, je reprends goût à la vie : rouler sur cette 117 est un pur delice, d'autant que le trafic est comme moi : nul. Pour la première fois depuis longtemps, je passe la ville de Foix, là, ou parait il, on y fais du bon foie. Mais, malgré mes demandes dans les bars, à 7h30 du mat, on sert pas de foie à Foix, ma foi. Donc, dépité, je continue mon chemin, via la N20 et passé Tarascon sur Ariège, je file à Auzat. Charmant village d'environ 200 habitants, qui est en quelque sorte le trou du cul du monde étant donné qu'au delà, il n'y a plus rien, Auzat, donc est en train de se doter d'un complexe sportif à faire palir d'envie la plus grande des métropoles, sur les ruines d'une ancienne usine Peychiney. Le resultat sera à mon avis superbe, mais je ne veux pas savoir qui paye. Je termine de vider, au moment ou Alain arrive, ça c'est de la syncronisation!!!

Surprise du chef, moi qui pensait aller recharger des pneux concassés à Montauban, je dois aller finalement à Caldes de Montbui, ce qui fait que je vais devoir monter via le Puymorens. Mais, c'est super ça!!! Encore du tourisme par la route des chèvres! Mais quelle semaine magnifique!!! Vive la taut! La circulation est dense jusqu'à la bifurcation d'Andorre, et presque pénible à Ax Les Thermes, mais une fois que les touristes sont passés, c'est encore une fois un ré-gal! Dommage qu'il ne fasse pas grand beau, et même pire que ça, quand je passe Manresa, il pluvasse, ce qui a pour effet de me dégueulasser le taxi. Enfin, c'est la vie...

A 14h, je suis en place devant mon client, et je devrais attendre 2h30 pour pouvoir me mettre à quai, une grosse galère pour entrer dans cette fosse, mais je me suis moi-même épatté, et je me suis embrassé tellement j'étais content. Par contre quand j'ai vu arriver les palettes, j'ai moins fait le malin. En fait, je fais un peu tous les boulots chez Duarig : Je fais de la viande morte, des pommes, du groupage, et même du déménagement, mais les ordures c'est la première fois! Oui, une semi complete de parabolles, de live box, toutes avec un défaut, ou en panne, direction la destruction en Haute-Savoie. Dis donc, c'est vraiment de la qualité ce qui vient de Chine... Voir tout ce matos empillé, a moitié éclaté parfois, on se dit, qu'on achète vraiment de la merde. Enfin, à 18h, j'ai mes papiers et je peux remonter, ça bouchonne un peu sur Figueras et hasard, bonne pioche j'arrive en même temps que Dridri à la Jonquera, non seulement on a bien rigolé, mais en plus, il a tenu à me payer à bouffer. Ah! Il est adorable ce petit merdeux!!!

La n117 entre St Girons et Foix

Chez ex-Pechiney à Auzat

Allez, au boulot!

Les douaniers ont bien changé

The White diamond au Puymorens

Jeudi 9

Allez garçon! Oui, des fois je me dis comme ça, allez garçon, je serais une fille je dirais allez ma fille, mais vu que je suis un garçon, je dis allez mon garçon, bouge toi le cul va boire ton café solo. Il est donc à peine 8h quand je quitte le petit village de La Jonquera, qui doit detenir le record d'europe du plus grand nombre de prostitués au m². C'est à la régule que je monte Le Perthus, j'ai l'impression d'avoir un Fh16-660. Je stoppe pour 45 minutes à Fabrègues, en charmante compagnie puisque c'est Rascal qui me rejoins pour me payer le café, oui, cette semaine, j'ai décidé de rien payer. A peine reparti, je cale un bon CD, mais mon Dridri préféré reprends l'A9 juste derrière, donc on se cale sur notre canal habituel, le 7, (mais repetez le pas). On roule ensemble jusqu'à Tavel, ou le king of the road echouera pour sa sieste. Je ne peux malheureusement pas l'imiter, je dois monter rapidos au dépot. J'ai du boulot, je suis pas en week end le jeudi soir.

Arrivé donc dans notre mégalopole du transport à Jarcieu, je detelle la 266, à l'emplacement qui lui est reservé, dans la zone B, Secteur rouge, emplacement 308 et bonne nouvelle, mon voleur de frigo est hors état de nuire, j'ai pû recuperer mon tank thermoking... Je fais le plein, mais pas celui du groupe puisque quelqu'un l'a fait à ma place, je lui fait d'ailleurs de gros mimis, c'est sympa, et je trace donc dans la 2e plus belle ville du monde après St Peray : Tournon, ou je charge 26 palettes d'abricots des coteaux de l'Ardèche. Ils sentent particulièrement bon, ils sont gorgés de sucre, et si on tend l'oreille, ils parlent le patois entre eux. Bref, du bon abricot de bedot. Frigo à +3, et feu, direction Chateaurenard, tout shuss.

2h03 plus tard, je me mets à quai, et je vide dans le sas, je dis adéou aux abricots de l'ardecho, et je prends connaissance de la suite du programme. Chargement demain matin à l'aube, vers 8/9h à Port St Louis. Pfuuu trop dur. Je coupe donc via Arles et je me pose tout près de mon client au bord de l'eau en plein milieu d'un rassemblement de camping cars, il y a un petit vent marin, et bien que la ZI bien polluante du coin ne soit pas loin, ça sent quand même les vacances.

Sur le tour, on se dope aussi a la fraise tagada

Debilos rascalos

Ah il y a du chargement là!

J'ai récupéré mon frigo d'outre-Rhin

Jean-Mimi fait tourner le TK

 

Vendredi 10

Port St louis, c'est joli, mais le moustique local, est raciste, il ne pique pas, il empale. Fou de rage, j'en ai éclaté un, il y a du sang qui a giclé contre mes vitres beurk. Mon programme matinal est ultra light : charger à 8h du mat deux pal ADR, à 100m de là. Aussitôt à l'usine, je suis accueilli par la vigile :

- Il faut pas rester en short, et pas en tongs

- OK

- Bon faut que je contrôle le camion, les pneus OK, il y a la valise, OK, il y a des extincteurs, OK...

- ouf, quel contrôle! Je lui ai dit que j'avais pas le permis, mais que j'avais bû que 4 blancs avant de venir, ça l'a fait marrer, et puis elle est allée se recoucher.

2h plus tard, j'ai mes deux palettes, j'ai calculé, si je charge 22 palettes, il faut 22h de chargement, si je divise par 8h de travail, ça fait 2 jours et demi. Donc, je file vers ma 2e ramasse à Montfrin dans le 30, là encore 2 palettes ADR. En route, je me fais doubler par une semi de Guyamier qui a plein de jolis autocollants vintage de Max, papotage sur le 19, et bien sûr photos sur le bord de la 113. L'usine à Montfrin est assez folklo, puisqu'il faut y aller par une rue strictement interdite a tous les véhicules de marchandises et l'accès est hard rock. Par contre les gens sont super sympa, et le lieu délicieux. Quand je pars, j'ai encore une ramasse à Bourg Lès Valence, 1 colis.

Mais je dois stopper à Montélimar, d'abord, parce que j'aime bien la Shell de Montélimar, et puis j'ai faim. il me semble voir un Fly57, mais je me dis non, c'est pas lui, et en fait, si! Alors j'ai mangé un sale sandwich vu que le salaupiaud avait déjà mangé, et puis il m'a raconté son agression à EL MEDOL, pauvre petit Flyounet, on s'est suivi jusqu'à Valence nord, sur le canal 7 forcement. J'attrape au vol mon colis de 1,5kg, et je file le livrer juste à côté de notre base logistique à Jarcieu. Ensuite, j'ai plus qu'à charger ma semi avec l'aide de solides gaillards comme Fabrice, Lionel, pendant que Stephane nous regarde mal travailler. En même temps, je charge à l'envers la semi de mon fils Adrien26, comme ça, il faudra que lundi il tire d'abord ses 24 palettes avant d'avoir les 2 premières. Je suis blagueur.

Un coup de lavage rapidos, et je prends le chemin du retour, ça bouchonne grave à Tain, tout le monde va vers l'Ardèche, tu m'étonnes, le touriste n'est pas qu'idiot, il sait ou il fait bon passer ses vacances. Je me pose donc pour 20h à Saint Peray, charmant village qui en plus est mon lieu de repos. Allez j'arrête de vosu embeter, et je vous dis BON WEEK END !

Reveil à Port St Louis, c'est pas que beau!

Une belle usine, pour faire de belles photos

Petite ramasse à Montfrin

Je retrouve mon Fly dans les gogues à Montelimar

Allez les mecs, amusez vous pendant qu'on paye vos retraites!

Samedi 11
Dimanche 12

Lundi 13

Comme lundi passé, je retrouve Adrien à Valence, cette semaine il roule en double avec un petit jeune : Mathis. On demarre avec un café à la shell ou il y a un troupeau bien sympathiques de legumiers du 74. Mais on a pas que ça à faire, alors, à 2h30, on dégage. Les camions ne seront pas resté nickel bien longtemps, puisqu' après Nimes, on attrape une sorte de bruine avec du brouilard, ça pègue, c'est humide, il fait lourdingue, beuark, je plainds les campeurs du coin! ça doit coller sous la tente, surtout vers St Aunès LOL. Un peu avant Narbonne, on se paie une sieste royale d'une heure, ça fait du bien.

Une fois arrivés sur Girone, le temps se met au beau, et même chaud. Le trafic est trés dense, et on tombe sur un méga bouchon au niveau de St Celoni, on passe donc, par la natio, mais la non plus, c'est pas meilleur, on se quitte donc vers Parets, je file poser mon génial client dans le centre, mais là encore, il y a des bouchons pour arriver sur place. C'est la galère aujourd'hui, on se croirait sur Londres, avec la chaleur en plus. Tous les efforts que fait mon client pour que j'ai de la place pour rentrer à quai sont vains, chaque livreur ou client debarque en criant "dos minutos", mais c'est que dos minutos avec un tachy à carte, ça chiffre vite. Par contre, je prends aucun risque et j'attends le bon moment pour aller à quai. En 5 minutes, les palettes sont sorties et je file à Villadecans. Là, quand j'arrive, il y a un chauffeur qui vide nonchalament des fûts vides, un par un. Je saute donc une heure dans la niche en attendant.

Quand c'est à mon tour de vider, j'y vais plus que cool aussi, histoire de ne pas suer comme un boeuf. Malgré tout ça, une fois posé, je prends le temps de passer à Auchan ou miss Bibi07, m'avait fait une petite liste. De là, je file vider mon 3e client à St Quinti de Mediona. Quand j'ai posé mes 3 palettes, il fait une chaleur à crever, j'ai plus d'heures, mais le parking en face de l'usine est hyper calme. Donc, j'echoue ici. Vive la clim.

On nous confond tout le temps, à vous de trouver les 7 différences!

Dridri et Mathis son coéquipier

Attention los coupos de sol!

ça coooogne

Mardi 14

A 5h30 je mets en route le taxi, j'ai vraiment bien dormi, tout seul au calme. Je stoppe à El Medol sur l'autoroute histoire de prendre une grosse douche, le parking est plein de touristes, les types dorment par terre avec cette odeur de pisse séchée qui prends à la gorge, faut vraiment avoir sommeil. De là, je file à Tarragona, croyant que mon client ouvre à 7h, mais en fait non, c'est 8h. Donc, j'attends en triant des photos reçues ce week-end. Enfin, à 8h je rentre, et 15 minutes plus tard je suis vide, papiers signés. J'ai plus qu'à remonter tranquille pour recharger à Sant Celoni, je serai bien allé ailleurs, mais il faut faire ce qu'il y a! Je garde un peu la N340 jusqu'à Villafranca del Penedes, et puis ensuite, autopista. Arrivé sur place, il y a un peu d'attente, ben oui, sinon, c'est pas drôle.

J'ai pas osé raler, car, je me suis rendu compte que le voyage était prévu pour demain, quoi qu'il en soit à 13h, c'est parti mon kiki, direction La Jonquera accompagné d'Adrien et Mathis son coéquippier. On échoue donc sur le parking des Russes à 14h30, et on loupe le pauvre Eric qui lui campe à la station Agip, mais ne peut pas bouger vu qu'il est déjà en coupure. On se paye donc avec Dridri et Mathis un bon barbecue avec nos copines les mouches. Le temps est bien lourdingue, on se croirait dans le sud.

Pour passer le temps, on décide de faire la sieste, mais même avec la clim, dur dur! J'ai même pas le courage de descendre à L'Escudero, c'est blindé de touristes et ça me gave, alors je bouge pas. Une fois la nuit tombée, on prends notre courage à deux mains, direction la douche à la cepsa toute proche et un petit gastro tranquille à côté. On regarde les copains s'engouffrer sur l'autoroute dès 22h, une véritable foire d'empoigne. A 23h30 on est prêts à partir, mais c'est toujours autant le binz, au final, on mettra 45 minutes pour faire les 5,5km pour aller au Boulou, les interdictions en semaine, c'est le pied quand même! Ce qui est drôle c'est de se faire bassiner pour la couche d'ozone à longueur d'année, et de voir là, des centaines de camions qui redemarent en côte toutes les 2 secondes... Tout ça parce que personne ne veut faire l'effort de laisser une file de plus ouverte à la douane, quand à l'idée d'autoriser le transit, ou de laisser rentrer les français chez eux comme c'était le cas jusqu'en 96.... N'en parlons pas! Ah mais je revendique moi, je revendique!

Sur la N340, bientôt, on y passera plus! AVIS

Barbec avec Dridri et Mathis à La Jonquera

Le bazar pour repartir

T'as un beau cul Adrien, tu sais?

Mercredi 15

Passé le Boulou, ça roule un peu mieux, et nous sommes au milieu d'une file inintérompue de camions, et tout le monde est pressé, stressé, voire même enervé. C'est d'ailleurs drôle comme on peut ressentir la pression de tous les collègues rien qu'à la manière de conduire... Tout ça se calme après Narbonne, ou déjà pas mal ont jeté l'éponge. Comme à la descente lundi matin, on attrape des orages parfois violents, on ne peut s'empecher d'avoir une pensée pour ceux qui ont choisi Juillet pour les congés. Arrivés à Tavel, on se paye une bonne demi heure de sieste reparatrice, un bon café et c'est reparti! Le trafic devient assez conséquent après Bollène, et c'est même limite impressionant, surprenant de voir le nombre de camions qu'il y a à la descente!

Arrivé à Chanas, je laisse Adrien continuer jusqu'à Venissieux tout seul comme un king, et pour ma part, je detelle à quai et me cale au fond du dépot au calme, car je suis un gros feinéant. Fin des opérations à 6h30 pour ma pomme.

Quand je me reveille, il fait une chaleur à crever, et quand je vois l'heure 11h30, je me dis qu'il reste encore 6h à camper pour faire les 11h de coupure reglementaires. Je m'occupe donc entre le PC, la machine à café et la lecture du Dauphiné Libéré, ce qui est bien autant déprimant que passionant. J'ai d'ailleurs lu d'interessants conseils de prudence pour les automobilistes dont malheureusement un bon nombre ont perdu le vie dans le departement, il faut bien dormir, garder ses distances de sécurité et se reposer toutes les 2h. Or tous les accidents mortels ont eu lieu en retour de boite de nuit, et sur des routes de campagne qui ne sont jamais contrôlées, oui, il vaut mieux mettre le paquet sur l'autoroute, ça paye mieux.

Enfin bon, Dédé arrive avec la belle Guillot-Bourne, moi je l'aime bien cette semi, donc, je la recupère à 17h30, le camion est nickel, Phil26 brille aussi, on est donc partis. Voyage bien tendu en vue, mais on pourra pas y faire grand chose. Heureusement, il n'y a pas trop de poids, et je peux garder une bonne moyenne. Aussitôt sur l'A7 j'arrive à la fameuse interdiction de doubler de 10km dans le grand boeuf. Devant il y a une dizaine d'autobus neufs, qui se trainent à 70, comme tout bus urbain qui se respecte, j'enquille donc la file, plus tous ceux qui se sont entassés derrière un Premium qui fume plus qu'il n'avance. Je serre les fesses, evite le regards des ronchons de service, de toutes façons, j'ai géné personne, je suis monté tout le long à 90. Bref, en 4h30 pile, j'ai pas fait exprès, je suis arrivé au chateau de Salses mon aire préférée sur l'A9, pour casser une croute et couper 45 minutes.

Je fais donc 45, et pas une seconde de plus. Quand j'arrive à Perpignan nord, il y a la Subaru, qui est planquée, comme souvent la nuit, avec les jumelles. C'est bien plus facile et rentable que de surveiller les parkings de ce coin, dont on sait à quel point des vols y sont commis. Ah je suis en petard ce soir! Je repasse côté Espagnol à 23h, déjà de retour!

ENFIN PROPRE

Salut touriste!

Couché de soleil Languedocien

4h30 Pile, pfuuuu

Jeudi 16

Passé la Jonquera le trafic est devenu pratiquement nul. C'est un véritable regal de passer Barcelone à fond de cale, personne pour me contrarier, allez, j'avoue, je prends mon pied ce soir, la seule chose que j'ai a faire, c'est aller au bout de mes heures, et au taquet! IMPEC! Je pensais finir ma seconde periode de 4h30 vers l'Hospitalet, mais finalement j'atteris bien plus loin, à l'aire de Baix Ebre au niveau de Tortosa. Il me restait bien 20 minutes à faire, mais ça ne m'aurait mené nulle part de potable, en plus il y a une bonne place ici, donc, pourquoi se priver, hein? Pourquoi? Il est presque 3h du matin quand je termine ma petite nuit.

A 9h, la chaleur est déjà intenable dans la cabine, malgré la clim. Je traverse donc l'autoroute au radar (par la passerelle sinon, je serai mort), et je vais prendre mon petit dej en même temps qu'une noria de touristes français qui se croient encore en France, la plupart ne font aucun effort de langue, et on sent bien qu'ils s'en tapent completement, pour les serveuses, c'est un peu moins le cas. De là, je retourne au camion, elaborer mon plan d'attaque, je passe deux coups de fil aux clients que j'ai a livrer, bien que les deux seront officielement fermés à la reception, ils me prendront quand même (parce que je m'appelle Phil26 LOL).

C'est donc avec quand même le doute que je décolle à 11h40, 9h de coupure pile. Depuis hier soir, je tourne et retourne les CMR dans tous les sens dans ma tête, on dira que je me masturbe le cerveau. J'arrive pile poil dans la petite rue d'une vielle ZI de Quart de Poblet dans la proche banlieue de Valencia, le temps d'ouvrir la moitié d'un côté, et le cariste me sort les 3 palettes de film. Bon, ouf, ça, c'est fait. De la je file à Paterna à 5km de là, gros dossier j'ai un climatiseur de 6m de long et de 5T à sortir, la boite est fermée car c'est l'heure de la bouffe, mais le chef me fait quand même rentrer pour que je puisse ouvrir le bazar. Dehors il fait plus de 30° mais il y a un peu de vent. Sous son hangar par contre, c'est une véritable fournaise et je sue comme un boeuf pour demonter la taut. Une fois la caisse soulevée, j'avance au pas pour la laisser sortir de la semi, je reprends une suée pour refermer la semi, et clim à fond direction Xativa à 70km au sud de Valencia. Je galère comme il faut pour trouver, car il n'y a pas un rat dehors, et le peu à qui je demande ne connait pas la boutique, et pour cause, j'ai pas le même nom sur le CMR que sur le mur de la boite. Mais bon, je finis par trouver. Le cariste a été averti que je serai en dehors des horaires de reception, car à partir de 17h, ils ne font que les chargements, alors, je pense que pour s'amuser un peu, il mettra pratiquement 30 minutes pour me sortir les deux palettes que j'avais préalablement tiré au cul de la remorque et me tamponner le CMR. S'il savait à quel point je suis pas pressé maintenant!!!

De là, je roule une quinzaine de minutes, et au pif je tombe sur une station ou il y a une douche, quel qu'aurait été le prix, je l'aurai mis, mais pas de chance, c'est gratos si on consomme, donc un café+bocadillo=douche. Je me suis jeté sous l'eau froide et je peux dire qu'à ce moment là, j'étais proche du Nirvana. Pour l'occasion, j'ai donc revetu mon tee shirt troué préféré : Rock Revolution. Tout ce qu'il me reste à faire, c'est aller à L'Alcora au dessus de Castellon, j'y vais donc en trainant des pieds histoire de couper le moteur en même temps que le soleil se couche. J'echoue dans une petite rue près de chez mon client. Si mon parking est bien moche, il a le mérite d'être à peu près calme et surtout tout près d'un troquet. Il est juste 21h quand je finis cette journée qui s'est passée bien mieux que je ne l'aurai esperé.

Oh les beaux melons de Cavaillon!

"R" Attitude

Quart de poblet

Paterna, sous le four

Il est de partout!

Vendredi 17

Aujourd'hui, j'ai appris la triste disparition de Hélène "Olympe 71" dans un tragique accident avec son camion à Macon. Hélène a roulé de nombreuses années entre Paris et Roquemaure aux couleurs des transports Buchaca. J'ai été trés choqué, et mes pensées sont bien évidement allés vers ses proches. Je me suis souvenu immédiatement de son devouement lorsque nous sommes montés à Bonneville en 2004 à la plaidoirie des avocats de Gilbert Degrave, avec Mario, Lagaffe et Claude. Alors, encore une fois, soyez toujours vigilents et prenez soin de vous. C'est ce qu'aurait dit Hélène, alors repose en paix miss Olympe71! Si vous souhaitez faire un coucou à Olympe, ou laisser un message pour ses proches : cliquez-ici : http://www.fierdetreroutier.com/aztek/fierdetreroutier_forum01.php?msg=443255&return=1#top

Ce matin, il a fallu comme tous les matins débuter la journée avec un café solo, puis aller à 200m de là pour me planter chez le client et attendre presque une heure pour deux palettes. Je ne dois aller charger qu'en début d'apreme à Barcelone, donc, je tente la remontée par la N340, dans mon sens, ça roule nickel, par contre au retour... A benicassim je croise un bouchon de presque 10km, tout le trafic de l'autoroute est dévié sur la natio, et en plus il y a le festival rock à Benicassim. Festival, dont j'ai pû écouter la retransmission sur Radio Tres, un bonheur. Un peu avant Sant Carles de la Rapita, je stoppe sur un petit parking qui longe la mer, et enfin, je peux mettre mes pieds dans l'eau! Elle est chaude, j'ai qu'une envie : plonger. Mais je ne peux pas trop trainer quand même alors dès que mes pieds sont trempes et qu'un vague m'inonde le short, je repars.

A Olerdola, je stoppe à Carrefour pour acheter un peu à manger en prévision de la semaine à venir, puis je continue, toujours sur la 340 et j'atteris à Sant Boï, bilan 0€ d'autopista, c'est bon ça! Le tranporteur ou je charge a bien fait les choses, il n'y a pas d'emplacement pour garer, très pratique. Il faut composer un numéro de téléphone au bureau pour avoir ses instructions, et surtout, attendre, attendre. Quand je vois que des Bulgares traco pour Mars ont tendu des fils pour etendre le linge, je me dis que je ne suis pas sorti de l'auberge. Mais finalement à 16h30, c'est fini et je peux filer à ma deuxième ramasse. Toute l'AP7 est bloquée, saturée à cause des départs, heureusement, il reste la "calzada lateral" ou ce soir, ça roule bien, mais je mettrai quand même 1h30 pour arriver à Parets, 3 colis, et une palette, ça va aller vite, en plus celui qui a affrété le voyage me harcele au téléphone, dans cette usine, ils sont encore en train de preparer ma commande (pour selon que c'était prêt!) Le client suivant me donne une ultime heure pour charger, 19h, et j'y arrive vers 19h01. Là, on me fait ouvrir les côté je dois charger de longues planches décorées en formica. C'est un peu long, et je refuse qu'on monte les paquets de bois, au dessus de 2m de haut... Je pête un peu un plomb, car l'affreteur au téléphone avait l'air de dire qu'il avait demandé que je fasse en 1er La Garriga. Mes instructions étaient claires, j'ai pas fait de conneries, et surtout, il faut jamais m'accuser d'un truc dont je ne suis pas responsable. Je deteste ça.

Au bout d'une heure 30 de chargement, je peux aller faire en transpirant les papiers, au final, un lot de 7m, pour 3,50 d'annoncés, ça le fait tranquille... Je fais le point sur les heures et St Peray est bien loin, mon amplitude finit à 23h, et tout le long du trajet j'attrape encore des bouchons, j'ai marre, mais marre! Je trace comme ça tout le long en me faisant du mourron pour ces paquets de contreplaqué qui glisse bien. J'en avait jamais transporté, mais j'ai suffisement souvent déménagé pour savoir que c'est de la merde. Finalement après avoir tout calculer, je me pose au relais de St Roch à Fitou. Il est 23h19, et me voilà bandito puique j'ai depassé de 19 minutes l'amplitude, oui mais j'avais pas envie de camper comme un gros caraque à l'aire de Rivesaltes pendant presque 24h. Saleté d'interdiction de rouler demain...

Castellon

Ici, les plus grands sont passés, sauf Joe Dassin, Sacha Distel et jhonny

http://www.plus2festival.com/festival/1350-Festival-International-de-Benicassim-FIB

La pretresse de la debauche

Une photo les pieds dans l'eau

Le bronx pour charger le groupage

Retention, Bouchons, Stau, RAS LE BOL

Samedi 18

Très tôt vers 8h, je suis reveillé par du bruit. Le parking est vide, et c'est bien sûr pile à côté de moi qu'un chauffeur de convoi exceptionnel vient deteller, putain de merde, tout ça pour aller se dorer la pilule à la plage. Et puis, j'ai pesé le pour, le contre, je décolle, je tente? Je tente pas? Et merde, je suis en taut, j'ai les plaques oranges, c'est sur, sur 400km, je vais me faire pincer. De là ou je suis je vois l'A9, pas une taut qui roule. Bon, je me rendors jusqu'à 10h, et puis je me fais violence, je vais prendre le petit dej et la douche. L'accueuil ici, est toujours bon. Je retends un coup mes sangles car bon, j'ai qu'une vague confiance dans mon arrimage.

A midi, je mange avec un allemand et un autrichien, heureusement sur les deux, il y en a un qui parle bien français et fait la traduction, en langue etrangère je suis une buse, mais alors l'allemand... Après cet enorme repas, la sieste est la bienvenue.

Allez, c'est dur, 19h de coupure, ça fait juste mais il faut retourner au charbon. je recupère l'A9 et au même moment, il y a une invasion de camions, je me cale à 83, et tout le monde me double. J'ai un peu l'avantage de savoir que j'ai "le temps" donc, no stress. Côté bagnoles, ça roule pas trop mal, mais ça a pas dû être la même chose plus tôt dans l'apreme. Je stoppe vite faiche avec Rascal à Fabrègues car il a le CD pour Route66, mais ça pinaille, je verai donc ça, semaine prochaine au calme. Une peu avant minuit, je me ramène dans la cour de mon voisin, et c'est enfin le week-end.

A la semaine prochaine, et amusez-vous bien, profitez, ne vous prenez pas la tête, ça sert à rien.

Personne à Fitou...

....Et pourtant, il est bien le relais St Roch

Dimanche 19

Lundi 20

Week-end court, et mouvementé, c'est souvent comme ça d'ailleurs! Bref comme disait Pepin à 7h je décolle de mon dépot St Perollais en bonne compagnie puisque la charmante patronne de FDR s'est levée ce matin avec les poules. Direction Lyon par l'autoroute, vu que je suis en ADR. On arrive un peu avant 9h chez le client à St priest dans une zi qui longe la N6. On voit bien que c'est les vacances il n'y a pratiquement pas de bouchons sur l'A46. Déjà, ça commence bien, le nom de client ne correspond pas à celui de la porte, mais le voisin me confirme que je suis au bon endroit. Je patiente gentiement et le client arrive, vu que ne dois pas vider temps que j'ai pas le sous du voyage, je vide pas, il me faut attendre le boss qui se pointe 20 minutes plus tard. Une fois le chèque en main, je defais les rideaux de la taut. Le dechargement est long, très long, car le cariste n'a pas le permis et fait un peu portnawak, vu que c'est un fan emprunté à un voisin, a un moment donné, le proprio craque et revient le chercher. Puis il faut attendre que le client s'en fasse preter un autre par un autre voisin. Nous de notre côté, on crise un peu, c'est assez grotesque comme situation, un bien drôle de boutique. Enfin, vers 11h on est liberés de notre formica, et on roule 2km de plus pour aller vider le groupage à Genas. Là encore ça traine, faute de cariste cette fois-ci. Disons qu'on a passé une bonne heure à quai.

De là, cap sur le departement 43. Sortie à Firminy et après la belle route de St Romain Lachalm, il fait bon la haut, l'air est pur, on voit bien que l'Ardèche est proche! J'ai deux ramasses à faire, elles sont quasi cote à cote, ce qui fait qu'à 15h je suis chargé, la moitié de la semi en plastoque. On passe par Dunière et le trop beau col du Tracol. Une fois au dépot, il n'y a plus qu'à vider, decrocher, raccrocher la bonne vielle Frappa (puisque mon patron a pris la Schmitz qui claque bien). Du temps que je fais le plein, il y a mon pote Boulet26 qui debarque avec son Daf Xf 510, il a bien changé, car il y avait un bail qu'on s'était pas vu, il est plus beau, il a grandi, enfin bref, et surtout, il se moque de moi car je vais vers l'Allemagne.

Donc, c'est vexés, que nous nous en allons, ma Bibi et moi. Je recupère l'autoroute à St Quentin Fallavier, mais je la quitte vite fait à Bourg pour attraper la magnifique N83. Arrivés à Poligny j'ai plus d'heures, et on stoppe tout près d'une boulangerie dans la cour d'une usine desafectée, au calme.

J'aime pas le formica

Le Tracol

Un papy qui compte les autos sur la RN83, Bison Futé en retraite

Mardi 21

Première des choses au reveil, sortir le chien et aller chercher les croissants pour le café. A 7h45 nous voilà prêts à partir. Il y a un peu de monde ce matin pour entrer dans Besançon, mais c'est pas non plus la cata. La traversée de Besac se fait comme sur des roulettes. En passant on stoppe à Vaujeaucourt chez Peugeot faire une petite livraison torchée en 10 minutes. Il n'y a plus qu'à filer vers l'Allemagne.

A Ottmarsheim je stoppe pour la Toll Collect, dans le bureau, il y a un gus bien sympa qui surveille tout ça, je pinaille un peu, et puis j'arrive a faire sortir un ticket pour Ottmarsheim-Freiburg. On s'arretera entre les deux, deguster une specialité locale : Le Mc Do! Géniales les vacances non? Une fois sortis de l'autobahn, on traverse la bonne ville de Freiburg sans trop de difficultés et on monte la col di Tittisee qui culmine à 3678m D'altitude. C'est une des rares routes d'allemagne que j'apprecie jusqu'à Friederichafen. Là, par contre, il faut reprendre l'autoroute, pas moyen d'y couper. Et encore une fois, ne pas se louper en prenant les ticket de cette satané MAUT. Hier j'avais écouté les conseils de Rascal qui m'avait parlé d'un autohof après Munich, j'ai fait comme il m'a dit, je suis arrivé là avec 9h40 de route. A Pfaffenhafen, donc, le parking payant est blindé, et vu que j'ai une sainte horreur de m'entasser et de payer en plus, je fais le tour de la zi et on se pose au calme sur un parking bordé d'arbres! Le panard quoi!

Hé mec, t'as oublié ton beinard!

Ottmarsheim, charmant.

Freiburg

Le virage de la mort qui tue au Tittisee

Sur les bords du lac de Contance

Mercedes Kapput

Mercredi 22

Décollage en douceur ce matin vers 7h. Le trafic est vraiment calme, l'allemand moyen se dore la pillule en espagne, il n'y a même pas de bouchons dans les travaux, c'est génial! Passé Rengensburg, c'est encore plus désert, et quand je prends la direction de la Tcheco, je suis quasi tout seul. Et pour une fois c'est pas de bol, puisque 10km avant la frontière, il y a un mec en gilet fluo au milieu de l'autoroute, contrôle BAG. J'aborde le contrôle sereinement, quoique, on sait jamais. Le contrôle aura duré presque 45 minutes, j'ai eu la totale, ADR, Maut, Carte ect ect, et j'ai fait une boulette, je me suis gourré de date avec la Maut ce matin, et oui, on est le 22, pas le 23. Bibi plaide l'erreur de bonne foi, et moi j'ai envie de me barrer d'ici. Bilan 130€, puisqu'il a fallu repayer l'autoroute. Bon, c'est le jeu, voilà, c'est fait.

10km plus loin donc, on arrive à la frontière Tcheque, je zieute vite fait l'immense parking dont on devine encore les guerites des agents en douane qui se sont tous reconvertsi en WC, snack, tuning et vendeurs de vignette. Pour les PL, il faut aller prendre un badge, donner une caution et prépayer ce qu'on pense dépenser en autoroute. Il nous faudra bien 20 minutes pour tout piger, et enfin, nous voilà partis vers Prague, l'autouroute est recente et très confortable, tout le long il y a des pub rigolotes avec des slogans bien sûr imprononçables. A peine 2h plus tard je sors de l'autoroute pour traverser la ville, c'est immense, et je suis tendu comme un string, j'ai qu'un peur, me paumer. La carte que j'ai ne me sers pas à grand chose, de toutes façons, le temps que je lise les pancartes, c'est mort. Je suis quand même un peu le GPS, qui pour une fois ne dit pas trop de conneries, ouf, j'ai du bol, j'arrive à bon port à mon lieu de dédouanement, une toute petite cabane au milieu des bois. Mon stress retombe, et vu qu'on a le temps, on décide d'aller visiter un hyper marché tout proche. Oui, avec Bibi, on aime visiter les hyper pour voir déjà et d'une les prix, mais aussi pour comprendre ce que les gens mangeant et comment. Les yaourths sont vendus à l'unité, tout comme les Mars, c'est bizarre?! Côté fringues, euh comment dire, c'est un peu comme il y a quelques années chez nous, du moins dans l'hyper qu'on a vu, on sort de là, avec 3 gros sacs remplis d'echantillons d'un peu de tout, pour voir. 539 couronnes, soit 25€!!!

Dernière ligne droite, direction Brno, le pare brise est si crade qu'on loupe plein de photos, mais c'est pas grave, nous on se régale, bien qu'on soit dans la capitale les gens sont cool, courtois, c'est un peu surréaliste, quand aux interdictions PL, le mieux, c'est de ne pas les regarder. Bref, on enquille donc l'autoroute de Brno, qui est bien défoncée comme les anciennes autoroutes allemandes, au bout d'une heure, on en a marre, alors on sort par la nationale, c'est encore comme ça, qu'on voit le mieux le pays, et c'est vraiment pittoresque, pimpant et sans prétention. Arrivés au circuit à Brno il est tout juste 19h30, on a plus qu'a aller se prendre une bonne douche, juste avant l'orage!

Pratique la carriole!

Gross Filou26, Halt!

Le periph de Prague

C'est rigolo ce boxon organisé, nous ça nous plait

La rikikette douane

Olga, t'as pensé a fermé la Lada?

ça sent l'est

Jeudi 23

Il est donc bientôt 9h, et on ne peut toujours pas acceder au circuit. Nous ne sommes pas les seuls, ça commence à chauffer au portail, les plus enervés sont les italiens, ils gesticulent, mais ça sert à rien. On doit tous attendre un mec qui s'appelle Marco et qui se ballade en scooter. Vers 9h30 Marco debarque et tout le monde lui tombe dessus. J'ai plus qu'à le suivre et me mettre en place. Avant de commencer mes livraisons, je tente avec bien du mal de reperer les emplacements des Teams. Fait exprès, la plupart de ceux que j'ai à livrer sont exactement à l'oposé d'ou je me suis placé. J'en ai 11 à livrer, et j'angoisse de me gourrer. Pendant que je sue à grosse gouttes à trier les fûts, Bibi prend des photos et se moque de moi, il fait une chaleur à crever sur le bitume, je galère à slalomer entre les semis des team, mais tout le monde est bien cool. J'ai l'impression de livrer au MIN, sauf que là, personne fait la gueule. Quand j'ai terminé, il est presque 13h, je suis crevé et surtout trempé de sueur, il y a juste à côté une douche, mais pas d'eau chaude, tant pis, je m'en fous!

On repars donc bien contents de Brno, tout s'est finalement bien passé! Vu qu'on a le temps, et surtout qu'on a envie de voir à quoi ressemble la Tchequie profonde, on quitte l'autoroute à Humpolec, et on coupe à travers, via Pelhrimov, Tabor, Pisek. Je fais le pro comme ça, mais en fait on avait demandé à un chauffeur tcheque bien cool la meilleure route! C'est vrai que c'est vraiment pittoresque, nature peinture! A un moment, la route est déviée, et là, c'est l'angoisse, il y a des villages magnifiques mais hyper etroits à traverser, c'est assez hardos de croiser, mais tout le monde est courtois. Pourtant il fait une chaleur à crever, 35°! Et personne s'enerve, sur la natio, coup de clignos à droite pour laisser passer les bagnoles qui ne manquent jamais de repondre par un coup de warnings. Par contre, malgré la piètre qualité du bitume et parfois l'etroitesse de la route, ça roule trés trés vite. Aucun flic sur la route, encore moins de radars. Nous, on y va cool, et on profite au max du paysage et des si paisibles villages. En fin d'après-midi avant d'arriver sur Plzen, une mini tornade deboule et un gros orage! On a vu les fils electriques faire de espèces d'eclair, bizarre! A Plzen, donc, on reprend l'autoroute, ça sent la séquence tourisme.

Arrivés à la douane à Rosvadov, la température a chuté de près de 20°, incroyable. Mais voilà, il faut déjà rendre le badge de télépéage, ce qui n'a pas été dépensé nous est recredité, ainsi que la caution du badge. Et il ne nous reste plus qu'à prendre la Maut Allemande. Beuark. C'est donc presque tristes qu'on quitte ce petit, charmant, sympa, cool pays. Les gens y sont vraiment gentils, attachants, dommage qu'il y ait cette barrière languistique!! Une chose est certaine, je verais plus les tcheques du même oeil, partout ou on s'est arrétés on a été bien accueilli. C'est donc avec des images plein la tête qu'on franchit la frontière teutonne. Là, pas de natio, autoroute non stop jusqu'à Nuremberg, ou on se pose face aux quai de notre rechargement pour demain. 22h, fin des opérations! Il reste plus qu'à continuer notre degustation de bouffe Tcheque.

Ohhhhhh c'est choli!

Bibi07, t'es pas reveillée, tu te gourres de camion

Allez Phil26 bouge ton gros cul

Allez, mais magne toi!!!!!!!!!

Kiki et Kikette contents!

C'est beau, mais c'est pas large!

Moi je prendrais bien une carriole comme ça pour aller aux courses, et vous?

Vendredi 24

Le soleil vient de se lever, il est 8h. Oui, le soleil se lève tard ici. Je me pointe donc au bureau, rampe six und zwangig, ok d'accord, le 26, je connais que ça. Bizarre cette boite, ou il y a 4 quai, et ou je charge au quai 26, no stress, c'est Allemand. Pas de café ici, des sanitaires moyens moins, mais au moins on nous casse pas les pieds avec des protocoles à la con. En tous cas, le cariste est bien cool, car je lui fait mettre des palettes gerbées ici, euh non là, oh et puis finalement non, bref, un mec bien patient et coopératif. Bibi bien évidement se moque de moi, car je parle allemand comme une grenouille slovaque. En tous les cas, il m'a compris l'ancien.

Vers 10h on lève enfin le camp lourdement chargé avec des catalogues publicitaires qui iront directement encombrer votre poubelle, mais au moins, ça me permet de rentrer vers la maison! Je prends la taxe avant de recuperer l'autoroute, et je tape sur le clavier à peu près à la vitesse de Pinot simple flic, trop peur de faire une boulette. Le trajet jusqu'a l'Autohof de Karlshrue n'est qu'une succession de gros bouchons dans l'autre sens, ce pays, on devrait pas l'appeler Deutshland, mais Stauland. Enfin, je dis rien, c'est dans l'autre sens. On se pose donc histoire de se decrasser à côté de l'eros center sortie 42 sur l'A5, je dis ça mais je sais que ça vous interesse pas, on se paye aussi le luxe d'un expresso, pas bon à 2€ la tasse.

Enfin, je quitte la teutonie à Offenburg et me voilà sur la belle N83, qui est depuis peu interdite aux PL après 22h, donc vu qu'il est juste 17h, je peux klaxonner à mort. Non, c'est pas vrai, je deconne. Petit stop Gas Oil à la Elf de benfeld, car The White Diamond crève de soif, et vite vite on se casse. On pas l'temps d'trainer hopla! Dis on trace jusqu'à la bonne vielle Esso de Besançon Marchaux, qui va sans doute bientôt passer par la case relookage, il me semble que c'est la plus viellote de l'A36 maintenant.

On en peut se resoudre à garder l'autoroute jusqu'au bout, on sort donc à Besac sous un veritable deluge, heureusement le trafic est faible, une fois sur les hauteurs, la pluie a cessé, et c'est un mélange de couleurs magnifiques qui nous accompagne tout le long du trajet jusqu'à ce que le jour se couche. A propos, pour nous aussi la journée touche à sa fin, vers 22h on se pose près d'un silo, loin de l'a42 et suffisement loin de la natio pour dormir en paix!

Faut faire du sport pour marquer les palettes

Et pendant qu'il y en a qui bossent, il y en a qui bronzent

Ach, Aral das Gut!

Deutschland? Nicht. Stauland!

La Franche Comté vu de l'A36

La Franche Comté vue de la RN83

Samedi 25

Il fait bien frais ce matin quand on décolle à 8h de Pont D'Ain. Je pensais voir des touristes mais non, personne. Vu que j'ai du tout envie de camper ici jusque 19h, je prends le risque de rentrer. Risque quand même calculé, le trafic est nul par ici, je coupe à travers par St Vulbas et St Quentin Fallavier, tranquille Emile. En cours de route mon programme a changé, je dois charger du prmieur à Chanas pour rentrer à Valence. Une fois au dépot, c'est le moment de dépouiller les 4kg de factures et PV de la semaine, ah, y a des jours, ou rien est simple.

Après donc avoir bû le thé, puisque la machine à café est pétée, je detelle ma superbe Frappa et je recupère celle de Dur Dur qui est vraiment trop belle. Je passe quand même un coup de rouleaux vite faiche, et direction Bellegarde pour charger à midi chez Giraud fruits mon complet. Mais comme tout expediteur de fruits qui se respecte, rien n'est prêt. J'ai pourtant dit à Lilian que j'étais de mariage à 13h30, que mon dentiste m'attendais, mais non, rien à faire. Alors avec Bibi on patiente en montant un peu des palettes d'abricots, oui, on aime ça les primeurs dans la famille! Et puis les fruits de Giraud Fruits, ils sentent bon, ils sont beaux et ils sont gentils. Au moment de partir, arrive Big Phil84 qui fait son regime minceur annuel avec les ramasses chez Lubac. On discutaille vite fait, mais il faut y aller car un Celerier attend la place.

Sur l'A7, il y a pas mal de monde, et ça saoule vite fait, on arrive peniblement chez Chabas, ou on devra attendre presque une heure et demi le temps qu'ils finissent leur merguez. De là, on file à travers champs vers Mallissard dans la bonne maison ardechoise Boissy. Et voilà, enfin, on est vides, tout shuss vers la maison, ou nous sommes chaleureusement accueillis vers 17h par le maire de St Peray, mon fils, mes chiens et les factures dans la boite au lettres!

Bon week end à tous les kikous!

Oh mon silo oh oh oh, c'est le plus beau des silos

Elles dechirent tes pommes Lilian

Phil84 the best of ramasses of DL

Lilian qui veut chouvarer le white Diamond

Dimanche 26

Lundi 27

Voilà, les vacances sont terminées. Je pars tout seul avec mon sac, la seule chose qui me réjouisse, c'est que ce soir je recupère ma couchette. De Bibi, il me reste des marques d'orteils sur le pare brise, et un paquet de clopes vide contenant divers papiers de bonbons dans le vide poche. Le camion demarre péniblement, je crois que mes batteries sont cuites, je passe vite fait chez Volvo et je repars de la bas, avec une paire de batteries neuves. 10 mois les batteries, ça fait pas bien long il me semble. de là, je file à vide au dépot. Bien evidement dans le boeuf je dois suivre une longue file de camions, la vitesse chute à 40km/h, il n'y a personne, sauf nous qui appliquons un reglement débile comme des moutons que nous sommes devenus, pendant ce temps on nous rabats les oreilles que le president va bien, que Michael Jackson moins bien.

Une fois à quai au dépot, je charge mes deux clients pour demain à Cornella, et j'en profite pour changer 3 ampoules de veilleuses qui ont claqué en même temps, et oui, je suis un aventurier, il m'arrive des trucs pas croyables. De là, je trace jusqu'à l'aire des gasparets après Narbonne. Enfin, quand je dis tracer, je fais tirer au max de ce que me permet un 440, il n'y a pas grand monde ce soir, mais je croise pas mal de calandres connues, ce qui est bien agréable. Une fois au parking je fais un graillon rapide et une micro sieste de 15 minutes. C'est pas beaucoup, mais ça requinque.

Allez, c'est parti!!!

Arthur le chef de parc et sa 103sp

Je fais El King de la Noche avec la semi à Dur Dur

 

Mardi 28

A minuit passé, je remets en route sur une route toujours aussi deserte. Cette fois-ci, je crois bien que beaucoup de camioneros sont en congés. La route est bien longuette ce soir, je reçois quelques coups de fil bien sympathiques, et quelques echanges de sms avec Rascal dont je viens de me rendre compte que j'ai zappé l'anniversaire, purée, je crains un max comme mec. Je fais un bref stop café à La selva, ce qui me permet d'arriver à peu près en forme à 3h du mat à Cornella, ou je me jette sans me faire prier dans la couchette, il fait bien lourd ici, ça promet pour demain.

Comme prévu, dès 10h, l'air est bien chaud, je traine encore un peu et je me lève donc les yeux un peu explosés, c'est bien simple, quand je suis rentré dans le bar, la serveuse a eu un regard de degoût quand j'ai commandé mon café. Une fois que j'ai repris figure humaine, je vais porter mon CMR à la boutique, vu que c'est les vacances, il n'y a qu'un seul guichet d'ouvert, et il faut patienter, presque 3/4h pour s'enrengistrer. A midi petantes, je file dans un entrepot voisin, clim à fond pour aller vider, la par contre ça ne pinaille pas, il me fait delirer cet entrepot avec ses plaques Michelin. De là, je file à mon second client à Cornella, j'ai mis le GPS, et je me suis fait la reflexion que si je le suivais il faudrait appeler la grue, ça fait un peu flipper quand on pense qu'on fait parfois trop confiance au GPS. Quand j'arrive, il y a déjà un camion, il est vide, mais ne peut pas sortir à cause d'une voiture plus mal garée que les autres mal garés. Un champion de mal garage en somme. Bref, 20 minutes plus tard, je suis en place et une fois posé, je file vers Girona. En route l'affreteur m'appelle pour connaitre mon heure d'arrivée, visiblement, on m'attend.

Dès que j'arrive à l'usine de decoupage suivant les pointillés des cochons, je vais au lavage de la semi, devant moi, il y a 2 semis, un cariste debarque et fais activer les deux autres pour que je puisse laver et vite charger. Au fond de moi, je me dis que ça urge vraiment mon affaire, je lave donc en speedant et fonce me mettre à quai. Et puis j'attends. Je vois les quais se liberer un a un, et moi, rien, pas un kilo. Quand je suis le dernier, je vais sonner, pas de reponse, alors je vais au bureau, la fille (trés mimi d'ailleurs) me dis que le mec est parti bouffer. Bon OK. Finalement, je moisirai 3h à quai, sans savoir vraiment le pourquoi du comment. Du coup, je suis parti tard, bien trop tard pour monter pepere, a 45 minutes devant, il y a Jean-paul qui m'attendra à Pont d'Isère pour vider, je ne peux pas me permettre de le faire trop attendre, il est pressé aussi.

Pour décompresser, je decide d'un seul homme de couper à Tavel. Mal m'en a pris, c'est blindé de chez blindé, les autocars Belge de SOLMAR se succèdent, deversant des flots de touristes, qui a leur tour deversent des flots de pipis et de cacas. Bref, j'ai plus qu'a trouver un arbre hospitalier.

Il me fait triper ce batiment

Coincés , on est concés !

Alors, a ce qu'il parait, Tavel c'est tranquille...

Mercredi 29

Dernière ligne droite de cette nuit, direction Pont D'Isère. Jean-paul m'aura attendu 45 minutes, comme prévu, il n'y a pas de miracle! On se demène donc pour trier les clients et recharger ce qu'on peut, et puis, pour finir on boit un bon petit café rapidos. Arrivé au dépot, je lave en vitesse, je decroche et je me pose au fond bien tranquille, à 2 minutes près je depassais la sacro sainte amplitude, OUF. Il est 3h du mat, j'ai plus qu'à taper mon satané CDB.

Cette nuit, j'ai vraiment bien roupillé, tous carreaux ouverts, sans la crainte de me faire voler mes affaires. A midi donc, je vais voir un peu ce que l'avenir proche me reserve, et malheureusement la machine a café n'est pas encore revenue de congés. Déjà je recupère la Cargobull, c'est déjà ça, et puis je dois aller chercher un complet à Andrezieux. Vu que j'ai le temps, je passe un coup au lavage et à 14h, je mets les voiles, ça roule bien, sauf à Reventin, ou ça pinaille avec les télépéages, on est la honte des péages en France. Par contre, l'A47 est bien fluide, je passe de partout à la régule. En 30 minutes, je suis chargé avec mes produits chimiques non ADR favoris, et je retourne au dépot. Là, le chef me vide presque tout, et me recharge une méga tournée avec 7 clients sur Barcelone. Je me tourne la tête dans tous les sens pour savoir comment je vais cadrer tout ça.

Ce soir, j'ai un passager, je dois descendre Nico à Narbonne. Le temps passe donc vite à papotter et choisir la couleur de mon futur Fh16-700. On s'arrête vite fait au Quick à Mornas, et de loin je regarde la pauvre jeune serveuse qui essaie deseperement baragouiner de l'anglais. Et je trouve un peu lamentable qu'en periode estivale, on ne prenne pas des gens au moins bilingues, ça craint quand même, et ça la fout mal surtout. Enfin, après tout, je m'en fous, je suis pas là pour defendre l'image de marque de Quick. Nico, roule ensuite une bonne heure jusqu'à Narbonne, ce qui me soulage un peu mes heures. Je le laisse entre de bonnes mains, puisqu'il est accueilli en fanfare par Alain et Aurel.

ASF de merdeuh

Le nouveau NH16

Whaoh il decoiffe Alex57

 

Jeudi 30

Quant à moi, j'ai plus qu'à terminer ma petite journée, j'echoue un peu après 1h du matin au dernier servicio avant le péage, à Montseny, par miracle il y a 2 Waberers qui partent quand j'arrive.

Lorsque j'emmerge vers 10h, j'ai comme l'impression que la chaleur va être horrible aujourd'hui. Je fais la queue pour le café, et après mes 9h pile de coupure je demarre. Je sens que ça va être une journée pourrie. Comme prévu, j'appelle avant d'aller à mon 1er client à Terrassa, ça me dit rien de bon, un climatiseur, dans une toute petite rue, plan foireux. Le client me dit qu'il veut pas être livré ici, mais à El Prat. Du coup, je previens le chef, et je fais ma 2e livraison à Cerdanyola en premier, ce qui me fait gagner un peu (beaucoup) de temps. Une fois mes 6 gros colis posés (600kg le colis de feraille quand même), je fonce vers le centre de Barcelone faire mon client préféré, celui dont tout le monde se bat chez Duarig pour y aller. En fait, avec l'habitude, ça le fait à peu près, je reconnais. Et puis ça a le merite de jamais trainer, sauf, si, comme c'est le cas aujourd'hui, il y a une bagnole dont on ne trouve pas le proprio. En vidant, on se rend compte qu'il y a des coups de cutter dans 2 cartons. Heureusement, il manque a priopri rien, et surtout, ça n'a pas grande valeur. Je me dis que j'ai été le roi des cons de pas avoir fermé à clef hier soir, et surtout que je suis de plus en plus sûr que sur les parkings, les voleurs, c'est des chauffeurs. Putain, ça fait chier. Le chef est donc bien content de Phil26 aujourd'hui! Profitant que le trafic est relativement fluide, je file au port chimique de Bracelone poser 4 GRV de clarifiant, et je vois l'heure qui tourne, je stressssse. Mon client suivant ferme à 14h. J'essaie de faire un peu activer, mais ici, autant pisser dans une bouteille de Osborne, ça sert à que dalle. J'arrive donc à 13h45 à Villadecans, le cariste me designe sa montre, moi j'ai envie de l'envoyer chier, mais je dis rien, j'ai pas envie de poireauter ici jusqu'à demain. C'est vrai, ils arretent tous à 14h en été! Comment faire?

...Enfin, je peux degonfler un peu, et aller tranquilement poser mon climatiseur à El Prat, que je devais poser à Terrassa au début, vous suivez? Bon, ici, c'est la pause, j'en profite pour manger un bout et surtout prendre une douche glacée. L'etat de la douche est assez proche de l'insalubrité, mais je m'en fous completement, j'ai trop chaud. Il faudra quand même presque une heure pour sortir la caisse et signer le CMR, pourquoi, mystère. Je tente d'aller livrer encore un client à Argentona en remontant, pile à côté de Mataro. Là, c'est bien fermé, mais le marchand de materiaux qui est son voisin, me dit qu'il peut me prendre ma palette que c'est prevu avec le client. Effectivement, il y a d'autres palettes qui sont là, je decide de faire confiance, le gars signe avec son numéro de carte d'identité. Après donc, ce 6e client je vais me poser une heure à Auchan Mataro faire quelques emplettes. Le temps cette fois-ci est bien lourd et orageux, on est bien mieux dans les magasins! Il ne me reste plus qu'à aller me poser chez mon dernier client au sud de Girona à Sils. J'ai reçu plein de sms comme quoi ça bloque au Boulou. Demain en plus à partir de 14h la plupart des autoroutes sont interdites aux PL, ça promet. A 20h ma journée est finie, ce soir, je me fais un repas anti weight watchers a base de Chorizo.

L'ancien dépot d'un vendeur d'accessoires tuning à Cerdanyola

Allez, garçon, gratte gratte qu'on ai la 4e voie!

En attendant que chacun deplace sa poubelle

Le nouveau ramassage de cartons ecolo

Enfin posé!

Vendredi 31

D'avance, je sais qu'aujourd'hui ça va être la cagade. On est le 31 juillet, ce qui constitue avec le 1 aout, les pires journées pour rouler. Un peu avant 8h je me présente, au poste de garde, et je dois vite rentrer pour vider. Mais vu que j'ai pas bû mon café, je les fait attendre un chouia. Pour une fois, c'est moi qui fait attendre. Une fois à quai, les 2 palettes de biscuits sont sorties rapidos, et j'ai la suite du programme : redescendre sur Fogars pour charger une moitié de semi. A 8h30, je suis en place, et comme par hasard, il y a de l'attente. A 10h, toujours rien, les caristes s'en branlent completement, alors, je vais taper du pied au bureau distand de 500m des quais. Là, on me rassure, ils vont charger. Mais voilà, après avoir rien glandé du matin, les caristes font 30 minutes de pause pour se remettre. Je sors de là, bien tendu vers 11h, je remonte par la natio après Girone. Pour info, le tabac à Girone est fermé du 3 au 23, ça c'est balot.

Je me pose donc à La Jonquera en attendant que le chef prenne une decision. J'ai le choix entre du groupage ici, ou 4 palettes du côté de Rivesaltes. Alors, je fonce au jacuzzi. Quand je reviens, j'ai ma reponse : Rivesaltes, et Dédé qui est derrière, prendra La Jonquera. Les emmerdes continuent après la Jonquera, bouchon dans la montée du Perthus, jusqu'au péage du Boulou, c'est loooooong. Je craignais la sortie Perpignan Sud (Andorre) et ça passe pas trop mal, j'arrive sans mal à Espira de l'Agly charger 4 palettes de ciments colle, il est 14h30. De loin, je vois 3 camions en attente, et 2 quais. De près, en fait, il y a un camion a quai depuis 10h30 ce matin, un autre qui charge avec un seul cariste qui cherche les palettes sur une surface de pas loin d'un hectare. L'heure tourne, c'est vendredi, et chaque chauffeur a de bonnes raisons d'être pressé : Moi je passe aux mines (ben voyons), moi je suis en vacances (ben t'as le temps alors), moi j'ai pas la clim (on y peut rien nous), et moi Phil26 je vais cramer mon amplitude, mais tout le monde s'en fout aussi. Le camion devant moi, c'est un petit vieux (celui qui doit passer aux mines LOL), il charge des enormes palettes, dont certraines font 1600kg, avec un camion hayon, alors le cariste lui met un tire pal a main dans la caisse. Evidement, à ce moment-là, tout le monde se barre faire ses papiers. Et il y a qu'un con qui monte aider le vieux, mais je vous dis pas qui. Finalement, c'est un chef qui videndra proposer les 6e bras. Ensuite, c'est à mon tour. 2h30 pour 4 palettes. J'ai cru y laisser un fusible dans cette boutique!

Le trafic s'ecoule bien jusqu'à Sète, ensuite, j'attrape tout le long des bouchons, du trafic en acordéon, et ça ma gave, je me suis bien arrété laisser passer un peu de trafic, decompresser, destresser, mais rien à faire, il y a toujours du boxon. Bon ok, c'est l'été... A Loriol, j'en ai plus que plein les testicules lorsque je sors rejoindre la belle N86. Et évidement, je me cogne un camping cariste qui rame, qui rame... Enfin, je rentre chez moi, la belle Ardechoise Bibi07 est là, qui attend avec impatience de voir toutes les bonnes choses que je lui ai ramené d'Espagne : du Ricard et des Gitanes Filtre. LOL. Allez, à tous, bon week-end!!!!

Le joli Rd Point d'Hostalric à la sortie de l'autobahn

J'en ai marre

marre....

Mais alors, qu'es que j'en ai marre!

Bien gentils tous ces gens, mais c'est loooong

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