Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!
Octobre 2009
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Jeudi 1

Départ bien tôt ce matin, à 4h je mets en route. Je serai pile à l'heure pour le RDV qu'on s'est fixé avec Arthur. Au niveau de Cavaillon, une petite BM me double et me fait des warnings, je croyais que c'était encore un dragueur, d'autant qu'il s'est arrété juste devant moi sur un parking mal eclairé... Et en fait, c'était ce pauvre Arthur, j'y pensais plus!
Finalement on se retrouve avec Arthur et Ferruccio notre client à l'entrée du circuit, Claude est déjà là avec son FIAT, très vite on est pris en charge par le staff du Castellet. De là, il faut vite tout installer, la tente, la banque, la cuisine d'Arthur dans la semi et commencer a poser des palettes un peu partout dans un ordre bien precisé par Arthur le big boss. Claude et moi, on moufte pas, on obéit. On vit dans la terreur de prendre un coup du "gauche".
Rapidement, le premiers Teams arrivent, et ça sera comme ça, pratiquement non stop jusqu'au soir. Tout le monde va à l'hotel, moi je reste ici, j'ai tout ce qu'il faut, une douche, de la bouffe, et surtout.... DU CALME !
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Aussitôt arrivés, il faut dresser le campement
2 minutes 42 plus tard, et voilààà
La voiture du gardien
Les copines du gardien
Claude au boulot
Ferrucio compte la monnaie pour l'apéro
Arthur et les Arthurettes
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Vendredi 2 , Samedi 3, Dimanche 4
La routine a vite fait de s'installer. Le matin, reveil vers 7h30, petit dej rapide, mise en place du stand, et dès 8h30 à l'arrivée de mes chefs, Claude, Arthur et Ferruccio, c'est le balai des teams qui viennent chercher leur precieux liquide, il faut speeder, et en même temps rester cool. Le pire serait de se gourrer ou d'inverser une commande. J'ai quand même du bol, Arthur veille au grain. Au fil des heures et des jours, les fûts commencent a peser de plus en plus lourd, à moins que je commence à fatiguer. Heureusement, à force, il y a de moins en moins de boulot, ce qui fait que je peux un peu profiter du lieu. D'un oeil distrait je regarde filer les autos, conduites soit par des fils à papa, soit par des ex-sportifs de haut niveau, soit par des vrais pilotes, qui font eux, le vrai spectacle. Au delà de ça, il y a aussi des voitures hors norme, et les filles qui sont là pour decorer.... aussi! Quoi qu'il en soit, je pensais m'ennuyer, et j'ai pas vu le temps passer, je me suis bien marré, et le soir, j'étais dégommé, dans mon sommeil, j'entendais encore le rafut des voitures!

Dimanche, il a fallu commencer à remballer, je me demande, si c'est pas encore le plus compliqué, chaque chose a sa place, quand on est bordelique comme moi, c'est pas evident, là encore, c'est un travail d'équipe qui c'est bien passé, seule ombre au tableau, un des flexibles du hayon du Claude a pété, on a bien galéré avec ça, mais on s'en est sorti quand même, c'est à la lueur de la bougie qu'on aura fini les rechargements. J'ai repris tous les fûts vides, la tente, le quad et le reste, du coup, j'ai le droit de rouler puisque je fais le forain, alors un peu avant 22h, je decolle du Castellet, pour changer un peu, je suis repassé par Marseille, by night, ça va nickel. La remontée est bien dure quand même, il a fallu que je stoppe à la Esso à Sorgues prendre un café!
Et c'est donc vers les 1h du matin, que je deboule à la maison. Bien content finalement, mais je ferai pas ça tous les jours.

Notre Quad
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La caisse à Stephane
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Il y a foule
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Les filles de l'Ardèche
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J'avais une belle vue, mais j'en ai guère profité
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Heureusement, il y a Direct Assurances
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Fabien Barthez veut pas être en photo
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Whouahhh le bruit!!!
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Lundi 5

Fini la rigolade, à 15h je refais mon métier de routier, direction Jarcieu sous un ciel d'automne pour y vider ma semi, faire un peu le point de ce week-end et recharger 2 clients pour l'Italie du nord. C'est cool, ça va me changer un peu. De là, je fonce à St Priest completer avec du groupage, au passage, je decouvre la nouvelle interdiction de doubler à Roussillon, mais j'ai decidé de m'en foutre completement, au point ou on en est, qu'ils interdisent a depasser toute l'A7, 24/24.
Le chargement du groupage est assez long, pourtant, j'étais au tel avec Alec qui connait le coin comme sa poche, mais l'entrepôt a été agrandi, alors on me ballade dans tous les coins. C'est finalement à 21h que je pars avec 5m de plancher au lieu des 4 annoncés, mais comment faire, étant donné qu'il n'y a plus personne à part le pauvre cariste? La semi est plombée et fermée à clefs, c'est parti! Dans la montée au Fréjus, ça bloque, je reste arrété pile 14 minutes, là, c'est vraiment du temps perdu. J'ignore ce qu'il s'est passé, j'ai croisé personne dans le sens Italie-France, par contre après, ça a été un sacré défilé. Sur la plateforme, il fait encore plus de 15°, bien qu'on soit à 1000m d'altitude!
Côté Italien, c'est nickel, sauf qu'il y a des basculements de chaussée assez energiques, il n'y a pas interet a se louper! A Rondissone, après Torino, j'ai mes 4h30 pratiquement, alors je stoppe faire une petite sieste.
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ça devient hardos pour rentrer au dépot

Pour une fois, c'est pas la SNCF qui bloque
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Mardi 6
C'est pratiquement le desert sur l'A4 cette nuit, c'est donc sans encombres que je passe la banlieue est de Milan, à 3h30 j'arrive chez le degroupeur, mise à quai, et je ne me fais pas prier pour aller au pieu.

Coup de stress dès le matin, il est 8h15, et j'entends toujours pas de bruit, étrange pour un degroupeur quand même, le parking est desesperement vide, pourtant, je suis a la bonne adresse. Finalement, les gars arrivent à 8h30, et deballent aussitôt, j'essaie en vain de me rendormir, je tourne en rond jusqu'à 12h45 en attendant la fin de la coupure. Ensuite plein gaz vers Barreggio, en priant Padre Pio que la tengenziale soit fluide, merci, ça passe nickel. J'arrive pile poil à la reprise de l'apreme, en 20 minutes je suis dechargé de mes 8 palettes de lubrifiant. Reste à remonter sur Greggio pour finir de vider, je livre dans une fonderie perdue au milieu de nulle part et je traverse quelques villages très étroits, pourtant il y a de la place autour.
Une fois vide, je fonce à mon rechargement, et prie encore une fois pour que la traversée de Milan soit fluide, ce coup-ci, ça merdouille un peu, il est déjà 16h ce sont les premières sorties des bureaux, mais c'est pas si catastrophique, et grâce aux indications du rocker Pontevallois, j'arrive facilement chez mon client à Ospitaletto, un genre de TFE à l'italienne. Régis, m'avait dit, ils sont trés cons la dedans. Et effectivement, j'ai déjà commencé par perdre une heure car sur le fax il est écrit transports DUARIG 548 DFP 38, alors que ma semi, c'est DEP38. Par contre, le chargement est relativement rapide, sauf que mes palettes Europ ne leur plaisent pas, ils veulent que des neuves! Heureusement je ne suis pas complet, et surtout pas lourd, ça sent bon le fromage, je crève d'envie d'un casse dalle au Mascarpone, mais bon, pas moyen de gratter ici. A 20h les 440cv sont lachés, je repasse Milano pour la 3e fois, et à la régule! Même dans la montée du Fréjus je ralentis à peine, ça c'est bon! Je me pose 45 dans la Maurienne et j'en profite pour prendre une bonne douche.
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Faut être rapide pour tout lire

Dans la région de Greggio

Un pyromani
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Mercredi 7
Dernière ligne droite de mon périple que j'effectue en solitaire ou presque, tout le monde dort. Il n'y a qu'arrivé sur Lyon qu'il commence a y avoir du monde, et à 3h j'arrive à la STEF à Brignais, les gars du quai sont en pause dehors, car il fait plus de 20°, une fois à quai, ils se mettent a deux pour vider, et 20 minutes plus tard je suis posé sur le parking, au calme.

Il fait carrement chaud ce matin, si bien qu'entre le bruit de la route et la chaleur, je suis reveillé bien trop tôt. J'ai plus qu'une chose a faire, aller me ruiner à la machine à café et récupérer mon CMR. J'en profite pour chanter Happy birthday à Jéjé le roi du Comté, en espérant que ça fasse venir la pluie, mais en vain. A12h45 je suis en règle, dévoré, mais en règle, donc cap sur Andrezieux Bouthéon pour charger les 2/3 de la semi avec des sièges ferrovières, c'est le binz total pour se mettre a quai, je galère un peu, mais celà ne poussera pas le chauffeur du container à côté pour mettre son DVD en pause, afin de éventuelement m'éviter de faire un carnage. Quand je repars, il fait la sieste et je regrette de ne pas avoir de clapet, enfin, je dis ça, mais au fond, j'en ai rien a foutre. Le cariste a bien insisté, c'est à livrer vendredi. Pas d'autres ramasses a faire, donc, je file au dépot, aussitôt dans les emprises de la maison Duarig, je mets 450 litres de Gas Oil, et pendant que je fais le plein un collègue se pose au lavage, et vu comme il est maniaque, je vais directement me mettre au quai 62.
Donc, je vide, et j'attends les instructions du chef, qui n'est ni là, ni joignable. Donc Tony Bricol tout en profite pour me changer mon feu que j'avais pété il y a un an, et me met une plaque orange amovible toute belle sur la semi. Enfin, j'ai le prog vers 19h, au fond, je rentre 8 pal de noix pour Valencia, et mon barcelone au cul. Après mure reflexion, vu que des fois, on reflechi, on revide tout et on inverse, vu que le Barcelone est à livrer que vendredi. A force de faire et defaire, je ne decolle qu'à 21h, c'est dur dur pour rouler vu que mon poids est assez mal reparti, je fais donc le canard dans la descente du boeuf et de Remoulins.
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A la STEF à Brignais

La 205 a Barthez quand il était jeune
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Jeudi 8

Passé Narbonne, j'en ai plus que ma claque, et vu que mon programme n'est pas trop tendu, ça ne sert à rien de tirer au max. Donc, je me pose au Chateau de Salses, il est quand même 2h.
Renseignements pris, demain, c'est férié à Valencia. Donc, en décollant à 11h, j'ai tout de suite pigé que je ne serai pas rentré vendredi soir. Moi qui comptais vider cette nuit et commencer à remonter, c'est cuit! Vu que donc il ne faut pas courir, je stoppe prendre une bonne douche à la Jonquère. Je ne sais pas si je rêve, mais il semblerait qu'il y a moins de pression à Sol Jonquera qu'avant, et si c'est le cas, la douche devient alors trop chère. Quand j'arrive chez mon client, je marche sur des oeufs, et je la joue à l'intox. Le cariste est OK pour prendre ses 18 palettes, par contre, pas question de sortir les 8 palettes de noix. Vu que mon chef à de la suite dans les idées il me fait poser les palettes chez un collègue au CIM Vallès (en face) et de là, je me represente pour vider. Tout est OK, j'ai même doit a un coup de tampon post daté à demain! Je retourne recupérer mes 8 palettes et go, direction le sud.
Pas d'affolage quand même, je me pose a Carrefour à Villafranca, car j'ai pas mal de trucs a acheter, enfin, de la bouffe made in spain surtout, on trouve pas de Horchata facilement chez nous, j'ai un fils exigeant, et une belle fille, qui est pire! J'ai pas du tout envie de prendre l'autoroute, alors je file sur la 340. Je suis pas trop lourd, autant en profiter, par contre le trafic est trés dense et après Sant Carles de la Rapita, il faut faire gaffe car il y a eu des orages et la chaussée est bien casse gueule. Je ne prends pas de risques avec les heures et recupère quand même l'autoroute après Torreblanca. Forcement la seule sortie fermée de la semaine, c'est celle pour aller au marché de Valencia, le temps de faire la deviation, je me pose à quai avec 4h24 de volant. OUF! A 22h30, c'est la fin de la journée, j'ai plus qu'à me faire cuire des merguez en écoutant un super titre de Nina Hagen qui passe sur RNe3. Ce soir, je vais ecraser, enfin, j'espère, il fait encore 25° et trés humide.
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Le CIM Vallès

Immuable dans toutes les DDE du monde, 1 qui bosse, 2 qui regardent

Couché de soleil Tarragonais

Tout seul au MIN de Valencia!
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Vendredi 9

A 7h55, on tape violement contre ma porte. A 8h05, mes 8 palettes de noix sont sorties et le client est déjà en train de fermer boutique. Le marché est tout mourru ce matin. Bueno, c'est donc les cheveux en bataille et le short a l'envers que je vais jusqu'au café. La serveuse est horrifiée!!! Bon, quelques cafés plus loin, je suis un phase, et vu que c'est férié, je decide de repartir par Valencia Centre, oui, je suis un aventurier. J'ai repéré aussi ou se baigne Fly57, ça doit être sur la V21, il y des parkings PL près de la mer. Bon à savoir.
Vu qu'il y a un grand week end, ça roule dur dur sur l'autopista. Même très dur, si dur, que ça bouchonne grave au péage de l'Hospitalet. Aujourd'hui, il y a des flics de partout, ils chassent tous le frigo du sud, mais l'Andalou ici. Ils sont tellement fous les flics, qu'ils ont même fermé une voie de gauche sur la 4 voies pour faire du contrôle à la queue leu leu, je regarde les têtes de stressés en face. Putain de metier! Avec tous ces bouchons, en 4h30, je suis a peu près au même niveau qu'hier alors que j'avais pris 80% de natio.
Il ne me reste plus qu'à aller charger à Celra du cochon découpé en barquette. Arrivé à Girona j'attrape dans un premier temps un gros orage, dans un second temps une crise cardiaque en voyant le nombre de camions en attente au chargement. Je m'en sors malgré tout pas mal, puisque j'ai une place à quai. Mais j'ai plus qu'une chose à faire, roupiller sur place si je ne veux pas vider trop tard demain.
A 17h je considère ma journée comme finie.
Je suis un fonctionaire? Oui, et alors?
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Prêt pour la remontée vers le pôle nord

Valencia centrum

Girona 30 secondes avant l'orage
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Samedi 10

2h le reveil sonne, oh punaise, non.... Pas travail, pas me lever.... Et puis tout compte fait, on est samedi alors, il faut y aller, pas moyen, faut rentrer. Je commence déjà par me faire cuire mon café. Dans la semi ça sent le cochon mort, et dans la cabine aussi, puisque je me suis brûlé les poils des doigts en allumant le gaz. Je suis donc bien reveillé maintenant, un yaourth et hop, c'est parti. Pas mal de petits jeunes qui rentrent de boite, je fais gaffe, ça roule trés trés fort dans les bagnoles de sport.
La montée est bien monotone, je suis bercé par les cycles du frigo qui s'allume et s'éteind toutes les 10 minutes. Petite croisure avec le petit Aurel et son R620, ah ils ont la forme ces jeunes, ils veulent tout bouffer, même faire 10 clients dans l'apreme sur Barcelone, ça leur fait pas peur!!! Et c'est comme ça, poco à poco, que je me suis jeté une petite heure dans la couchette à Mornas. Quand je me reveille, le jour est presque levé, j'arrive un peu avant 9h à Pont d'Isère, juste au moment ou Jean Mich Mich s'en va avec son Turbostar. A mon tour de vider donc, après bien entendu avoir pris un petit kawa. Avant de repartir le petit jeune du lavage me file un bon coup de Karsher dans la semi, croise les doigts mon ptit gars, tu l'auras ton permis!
En repartant donc, je croise El Senior DourDour, pinaise, on est vraiment synchronisés chez Duarig! Comme les boites a vitesse! Et donc, j'arrive a ma casa mia juste avant 11h, je vais enfin pouvoir zoner dans mon canapé! Bon week end a tous les fous du volant. PS : Arnaud Montebourg, je t'aime pas, t'es un non sens politique.
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Après lui, c'est à moi hein?

Crussol est comme moi, il a la tête dans les nuages
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Dimanche 11 |
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Lundi 12

C'est donc en milieu d'après-midi que la bonne maison Daurig s'est souvenue de moi. Alors, je n'avais plus qu'à sortir de la maison, dire au revoir à ma moitié et me jeter face au Mistral. Aujourd'hui, ça ramone dur! Direction donc la ZI de Valence chez Mory. Quand j'arrivé là bas, il y a déjà Alain avec son fidèle Renault Magnoume, je me dis, tiens bizarre, on est deux sur la même ramasse. Mais non, j'ai sous estimé mon exploit' on a bien chacun un lot à prendre, lui pour le 64 (c'te chance!) moi pour Mataro. Vu que c'est lundi et que je suis déjà fatigué, on passe un petit moment à la machine à café, qui, n'arrête pas de distribuer à chaque fois qu'on met des pièces, donc, temps qu'on gagne, on joue! Il fait presque nuit quand on a plus de monnaie, je mets cap vers Jarcieu.
Au dépot, je tombe sur le mimile du transport : Adrien26, qui non seulement à perdu sa casquette, mais en plus roule avec un frigo qui ferait palir d'envie n'importe quel légumier du sud, du nord ou même de l'ouest. Ah, il y en a qui l'ont belle la vie! J'ai une tournée bien compacte pour demain, mais avant de partir, mon redacteur en chef (oui, j'en ai un) vérifie mon CDB de la semaine passée, chaque mot est pesé, calculé, d'ailleurs, il y a fort à parier qu'en lisant ça, il se dise : mais quel con ce Phil26. Une fois mon CDB tamponné "approval" je peux enfin faire hurler mon FH16-700xxl, direction le sud. J'ai vraiment pas lourd ce soir, et je monte donc la grosse vache à la régule, ça, c'est bon! Surtout que j'ai presque pas eu à doubler, ça m'a bien arrangé. Et c'est donc avec un vente dans le dos bien balaise que j'ai roulé tranquillos jusqu'à l'aire des Gasparets ou j'ai pû deguster un bon repas gastronomique....
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Oh un Grincheux!

Oh un Sumo!

C'te classe ton frigo!!
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Mardi 13

A propos de repas, je tenais quand même à signaler un truc. Souvent, je mange autour de 23h, juste à la fin de la meileure emission rock de la planète : Lenoir. Après, il y a "Allo la planète", elle m'enerve un peu cette emission, il y a un côté bobo, qui gonfle. Pourtant, j'écoute quand même. Je me demande si c'est normal d'écouter un truc qui, souvent, enerve? Enfin, bref, à minuit, la vaisselle est faite, la panse est pleine et la coupure finie, donc, je peux à mon aise, caler ma régule sur 89km/h et tracer jusqu'à Mataro, ou je me pose juste à côté du bistrot, il est déjà 2h30. Ici, plus de vent, et il fait encore 22°.
9h00 plus tard, j'ai déjà avalé 2 café solo et un donuts. Je file me mettre en place chez mon client poser 6 palettes d'accessoires de caravanes. Bon, lui, je savais que ça pinaillerai pas. De là, je roule une grosse demi heure, et me retrouve chez mon cauchemar au CIM Vallès. J'ai horreur de venir ici, surtout quand j'ai plein de clients à faire. 1h30 pour vider 3 palettes et une trentaine de colis en vrac. Le pire, c'est qu'en plus, c'est moi qui ai bougé les colis, c'est vraiment des branleurs dans cette boite, si un pyromane me lis... Un autocollant FDR offert! Du coup, quand j'arrive à Castelbisbal, c'est la pause casse croute, donc, je patiente avec un gars du 63 qui vide chez le voisin. On se tient à l'ombre, il fait presque 30°! Une fois la palette posée, il faut que j'aille en plein centre de Barcelone chez my favorite client, j'ai pris la peine d'appeler ce matin, en disant que je serai là, à 15h. Il est exactement 15h10 quand j'arrive, la cour est blindée de voitures mal garées. Le client commence à me dire "attends, je vais faire bouger les bagnoles, bouge pas" Vu que j'avais que 2 palettes, je lui ai fait comprendre que j'avais pas que ça à foutre, donc, j'ai balancé les deux palettes au hayon parterre, CMR signé, et ciao viva! Je fonce donc allegrement à la ZAL, là, encore, c'est le merdier, et le dieu "esperar por favor" à encore frappé. 15 minutes pour les papiers, temps durant lequel, j'ai dû bouger 3 fois le camion, ensuite 30 minutes pour la place à quai, et enfin, 30 minutes pour vider 12 malheureuses palettes de chambre à air pour l'agentine. J'ai profité ensuite du fen pour tirer les deux palettes de mon client suivant au cul de la semi. Chez lui, à Viladecans, ça pinaille pas, deux coups de fourche et basta, mais maintenant, c'est foutu pour faire Tarragona aujourd'hui... Donc, je vais faire un saut à Alcampo, j'ai envie de tomates ce soir.
Vu que je ne suis vraiment pas pressé, je file sur Tarragona par la 340, c'est vraiment le bronx, ça va que j'ai le temps, sans quoi, il y aurait de quoi fondre un plomb. Après Villafranca, par contre ça roule à toc! Il est tout pile 21h quand je me pose à côté de mon client voisin du centre funéraire. Il y a plus gai comme décor, mais bon, on choisi pas toujours. Quoi qu'il en soit, j'ai une faim de loup, cette journée de merde m'a usé aujourd'hui.
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Exemple de client à pas faire avec un 25.60

La ronda littoral

En passant par la Marina
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Mercredi 14

A 9h, je laisse derrière moi le funérarium, et je fais les 200m qui me separent de mon client. 3 minutes plus tard, ma palette est posée, et mon café roté. Je peux donc filer vers Girona, tout shuss, pas de nationale qui tienne aujourd'hui. C'est comme ça. Le temps a changé dans la nuit, ça s'est nettement rafraichi ici, il n'y a que 20° ce matin à Tarragone, et j'ai oublié mes moufles à la maison. C'est donc chauffage bloqué à fond que je me ramène à la boite à cochons à Celra.
Aujourd'hui, le chargement est ultra rapide, car j'ai un complet de congelé. Et qu'il y a personne à quai. J'en profite pour charier Manolo le chef du quai frais en lui disant que c'est bien plus rapide au congelé qu'au frais, et il me réponds par l'unique bout de phrase qu'il connaisse en français : Ta gueule pédé. Ah je vous le dis, il y a des jours, on rigole! Enfin bref, un peu avant 15h, j'ai mes papiers, et je peux enquiller face au vent bien violent. Au Perthus, c'est le boxon total, les douaniers font du zèle, devant moi, un gars en frigo du 34 sort du contrôle, je le laisse passer, logique, arrivé au péage au Boulou, 5km plus loin le pauvre gars du 34 y a encore droit! Tout le long, jusqu'à Narbonne, il y a des patrouilles de douaniers qui arretent les camions au hasard. Enfin, on pourrait penser que c'est le hasard... Quand à moi, je ne suis nullement inquiété et je me pose à Narbonne decrasser vite fait le taxi.
L'heure tourne, et tant pis pour Steph11 que je vais louper, et qui ne pourra pas me montrer son R620 qu'il vient de se payer, dommage. A Agde, je quitte l'A9, et enquille l'Escalette au fur et a mesure que la nuit arrive. Après mende, j'assiste à l'inoxerable baisse de la température, -1° à Pradelles! L'été est mort! Une fois passé Le Puy, je me pose juste avant St Hostien au bout de mes heures, je suis à 15 minutes de mon client, il est déjà 23h30.
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Blocages au Perthus

Lagaffe dort
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Jeudi 15

Il fait -4° à 8h quand je fais couler mon café. Pfiouuu ça meule d'un coup! Il y a en plus un léger vent du nord, bien désagréable. Une heure plus tard je suis en place pour vider à St Maurice sur Lignon, même les gars du coin sont surpris par une baisse aussi rapide des températures. Une fois vide à St Maurice sur Lignon les rois du saussisson, je fonce à St Etienne, non pas pour charger, mais j'ai RDV avec André Godeloup, venu avec son équipe faire du reportage sur les stands des constructeurs presents à la grande foire des pompiers. Du matos en veux tu, en voilà.
On restera finalement à papotter presque 3h sur tout et rien, et surtout de nos sites web respectifs, qui sommes nous, ou allons nous, dans quel état j'ère? Mais en entendu en rigolant, car, il faut jamais se prendre au sérieux dans la vie. Bref, pour un fan comme moi, de Dédé, j'ai bien compris du bol que j'ai eu de partager mon repas de midi avec lui. Donc, on a prévu de se revoir trés bientôt vu que le contact a été plus que bon.
Quant au boulot, c'est bien un peu miseureux aujourd'hui, je dois me contenter de 3m de plancher à hcharger à Chaponost pour Avignon, mais pas avant 18h. Etant donné que j'ai rien de mieux à faire, je vais me présenter, au cas où. Mais ça n'a servi à rien, vu que j'ai dû poireauter jusqu'à 20h30, et je voyais mon amplitude fondre comme neige au soleil. En plus, j'ai un complement à prendre en passant au dépot pour Miramas RDV10h, prendre la douche, faire du gas oil, et ben oui, ça aussi, c'est important! Du coup, je me pose à Montélimar à 23h30, amplitude morte avec, à peine 5h de route aujourd'hui... Mais bon, demain c'est vendredi, et je sais pas pourquoi, mais je me dis que ça va être la cagade...
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-4° à Yssingaux!

Ravi d'avoir rencontré mon idole! Trop sympa Monsieur André Godeloup!
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Vendredi 16

9h de coupure, pas une seule seconde à perdre! J'enquille direct direction Miramas, j'ai le vent dans le dos, et ça va bien. A 9h58 je me pose le long de la grille de la base des mousquetaires à Miramas, il y a grave du monde, mais quand le gardien attrape mes papiers, il est 10h petantes, bon déjà, je suis à l'heure, ouf. Maintenant que je suis à l'heure et enregistré, je peux moisir en attendant un quai. 3/4h plus tard, je suis en place, et j'attends que la charmante fille de l'accueil daigne ouvrir sa fenêtre. Je suis face à elle depuis 10 minutes, mais ne lève pas les yeux. Cependant, j'entends qu'elle téléphone en disant qu'elle ne voit pas le chauffeur du quai 62. Jean-No m'appelle pour savoir ou je suis, et je rigole de voir une situation aussi grotesque. Au bout d'un moment madame sourire lève son arrière train et finit par attraper mes papiers. Après, je devrais encore attendre une bonne demi heure qu'un jeune vienne sortir ms 6 palettes de lingettes. A 11h45 je sors de là, je devais vider mon 2e client avant midi à Montfavet, c'est mort.
Donc, je me suis offert une petite sièste à Montfavet, et en 5 minutes je suis delesté de mes 8 dernières palettes de groupage. De kà, je vais faire une petite ramasse sur Sorgues, reste plus qu'à remonter au dépot vider et recharger. Tony a repend en blanc toute la casquette du FH a Drdidri Le King of the road, ça fait vraiment joli! Je rentre ensuite bien pepere à la maison profiter d'un bon week end mérité après cette (petite) semaine!
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L'horreur totale!

Bien bossé le père Tony!

Le dernier camion à la maison Duarig, EGR, pas de carte!
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Samedi 17 |
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Dimanche 18

J'y mis un sacré moment avant de me décider à quelle heure j'allais attaquer cette semaine. Finalement, j'ai opté pour un trés classique 22h. Au moins, à cette heure-là, je ne crains pas de louper le reveil. C'est donc face au blizzard que je rejoins my favourite parking ou est garé my favourite camion. Bien évidement, mes voisins roupillent déjà, alors, j'hésite à faire peter un coup de klaxon TGV, bien que, j'ai certains voisins qui meritent! LOL! 15 minutes plus tard, me voilà sur l'autoroute, en même temps que les Jacques Martin, mais eux, ils vont dans l'autre sens. Les pauvres!
Dans le sens de la descente, c'est disons, comme d'habitude, c'est à dire mort. Il y a bien quelques gars de l'EST qui attanquent aussi la semaine, et puis c'est tout. A Beziers, je stoppe pour le café, bizarement, le vent a cessé, c'est pas fait pour me déranger. Dans la station, les gendarmes font la pause aussi pour le plus grand bonheur du pompiste visiblement.
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Lundi 19
Je me pose finalement roupiller une bonne demi heure sur le parking de Carrefour Claira, comme ça, au reveil, j'aurais plus qu'à completer mon plein. Mettre du gas oil après une demi heure de sieste, c'est toujours un moment de bonheur. Contrairement à ce que j'aurai pû penser, le reste de la descente s'effectue sans trop de problèmes de paupières. C'est donc comme ça que j'arrive à 5h45 à Terrassa, en même temps que les banlieusards de Barcelone emergent de leur week-end.

Jamais j'aurai cru que cette rue était aussi passante. Autant j'ai bien dormi une fois arrivé, autant dès 9h du mat, ça a été la cata, un boucan d'enfer. Ainsi j'ai fait les comptes, il est passé 256 mobylettes sans echapement, 32 voitures de la guardia civil, 859 seat Ibiza, 302 Pegaso, 8963 scooters et 8 vélos, et aussi un mec completement bourré qui gueulait comme un veau. Pas besoin de reveil donc, et vers midi, je pose mon stylo et calepin pour aller me gaver de café à la station service du coin. En même temps, j'achète un pack d'eau, en cadeau on me file un jeu de cuiller à salade en bois, pinaise, j'ai vraiment de plus en plus mal à la tête, je vois pas le lien entre un pack de font vella et une salade!
Un peu avant 15h, la coupure, enfin, le camion à dormi et je peux mettre en route. J'arrive en même temps que mon client, mais après manger, il y a le café, alors tranquille. Une fois les 4 palettes sorties, je prends la direction du sud, et passé Barcelone, il se met à pleuvasser. En plus, il ne fait pas très chaud, ma foi, ça doit être normal. Ensuite cap vers l'ouest et direction Lerida, Saragosse. Autoroute obligatoire, et oui, en ADR on a pas droit à la nationale. Tant pis. La pluie cesse rapidement, mais le plafond reste toujours aussi bas. Après Saragosse, je sors quand même de l'autoroute, juste pour aller à la BP Truckstop, pas vu, pas pris, mais je suis pas tranquille quand même. Alors, aussitôt sorti du bain, je m'empresse de recuperer l'autoroute, cale ma regule à 85 et je m'enfonce dans la nuit. A Logrono je me paye un bon café croissant (je dejeune quand je veux ok?)....
Enfin, je me pointe dans la ZI de Burgos juste pour minuit. Le poligono industrial est immense, les trottoirs font 6m de large, on a juste oublié un truc, les emplacements PL, à moins d'être courageux et de monter les bordures. A force de chercher, je finis par trouver un impasse, ou j'espere que je serai tranquille. Verdict demain matin.
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Dechargeage à Terrassa

Poussière, poussière...

Sur l'ap2 entre Lerida et Zaragoza
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Mardi 20

Excellent verdict, pas un bruit cette nuit. Une vraie impasse donc. Ce matin, il fait bien gris, on se croirait en Angleterre. A 9h30, je demarre, face à moi le portail de l'Oréal, il n'y a pas un camion, super. Le temps que j'aille faire le tour du rond point, il y a deux camions devant moi, c'est con. Pour penetrer dans l'usine, il faut montrer patte blanche, examen médical, enquête d'honorabilité, une fois que tout est OK, il faut attendre, attendre, attendre. De plus, une fois la semi à quai (en épis, à contre main avec de grosses bordures pour peter les parechocs) il y a un système de calage de la semi impressionant. A 11h, enfin, je quitte cette usine, car je ne vaux rien, et je prends la direction de Valladolid, Salamanca. Et pas de bol, il se met à pleuvoir, pas de la petite pluie, non non, de la bien grosse. Quelqu'un de grossier aurait dit, il pleut comme vache qui pisse, mais moi je le dis pas ça. Je stoppe manger un bout en plein coup de feu un peu après Salamanca dans un tout petit pueblo digne du far west. En même temps que moi, se pose un car de chinois, enfin des chinois entiers mais dans un vehicule de transports en commun, le guide leur parle en anglais, et je comprends qu'elle explique qu'en général il fait beau mais.... pas aujourd'hui.
De là, je mets je cap sur le Portugal, et je passe par la mythique frontière de Vilar Formoso. Aussitôt après stop à la BP sur les indications de Jorge mon St Bernard Portuguais. Certains d'entre-vous auraient écrit immediatement un courrier à la direction de BP, au ministère des transports portuguais et à la FNCR, face à moi dans la douche j'ai un slip qui doit avoir environ 450.000km et qui attend un repreneur, j'ai regardé, c'était du 38 donc, trop petit pour moi, sur le dessus de la cloison, il y a de la déco : cotons-tiges, rasoirs, chaussettes et même une paire de lunettes de vue! En tout cas, ça m'a bien fait rigolé tout ça.
Quand je sors, le soleil est revenu, et c'est presque sous le soleil que je découvre le Portugal. J'ai une drôle d'impression quand même, celle d'être resté en Espagne mais avec des noms différents. Toutefois, je me reserve pour plus loin, en tous cas les décors sont sublimes, sauvages. Passé Guarda la première grande ville, il y a des tunnels interdits ADR, par contre une fois sorti de l'autoroute, système D, rien n'est écrit, vive Michelin! La natio, c'est l'IP2, et là, c'est vraiment "old school", si j'avais pas été en ADR, j'aurai jamais vu ça. Des petits villages étroits et mignonets, et quelques fermes perdues qui paraissent bien pauvres. L'autoroute quant à elle est récente et belle, je me pose 1h un peu avant Entroncamento, il y a du Wifi! Dernière étape by night jusqu'à Lisbonne. Les permières grosses ZI apparaissent 30km avant le centre ville, mon stress monte petit à petit, je tiens à repérer mon adresse pour la douane tranquillement dans la soirée. C'est clair, c'est inaccessible en PL, mais par contre, je vois une ville petillante qui doit être magnifique à parcourir. Je me pose à 3km de là, dans un Rond point sinistre et bruyant, derrière un Espagnol. C'est con, mais c'est comme ça. Il est 23h chez moi, 22h ici, et oui, il y a décallage horaire, comme en Angleterre!
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Pas moyen de se barrer sans payer!

On a déjà le père et le fils à la radio, alors, la famille entière, merci bien!

Les Portugais ont la solution pour le Grand Boeuf, suivons l'exemple!

Clic clac sur l'IP2

Deviation ADR?
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Mercredi 21

Au reveil , il y le trafic du matin, et en prime, un peu de pluie. Autour, pas de café, dommage. Dès qu'il me voit sortir, l'espagnol vient me demander si j'ai pas été dérangé cette nuit, on lui à ouvert des colis. Ma foi non, la semi était fermée à clef. De là, je profite de l'attente de l'heure de départ des bureaux pour visiter le quartier, j'ai repéré un coin pour se poser, mais c'est plein de SDF, par contre, j'assiste à un défilé de camions des années 80/90, c'est superbe, le musée du camion, en direct live, je mitraille donc. A propos de photos, la plupart de celles que j'ai fait hier sont loupées, je m'était planté dans mon réglage. Et oui, je sais, je suis un naze!
Finalement, vers 11h on me ramène mes papiers, tout est en règle avec l'administration. Je peux donc aller livrer mon premier client à Benfica, un quartier au nord de Lisbonne. Je n'ai pas assez d'yeux pour tout regarder, mais je suis assez surpris par la densité des habitations, et par aussi quelques bidonvilles, comme en Espagne il y a 20 ans! Grâce au GPS, je trouve le client relativement facilement, mais pas d'accès PL. Je me pose en warnings dans l'avenue, pensant entendre des milliards de coups de klaxon, et puis en fait, non. Dans les bureaux, c'est un très vieux monsieur qui m'accueille, j'ai eu le temps de l'observer pendant que j'attendais le receptionaire, ce gars ne fait rien, il a même pas de PC, pas de téléphone, il attend la retraite. Vu que c'est compliqué, le receptionaire monte avec moi. Seul j'aurai jamais oser m'aventurer dans ces rues, c'est plus qu'étroit avec des voitures partout, je stresse comme un conard. On a papotté un peu avec le receptionaire, il est de Guinée-Bissau, il a bourlingué, bossé 8 ans en Russie et a échoué ici, c'est mal payé, mais la vie est plus cool. Une fois posé, je prends la direction du sud. Ma route ne me fait pas passer par le Pont Vasco de Gama, mais par celui du 25 avril, interdit ADR!!!! Mais vu que le panneau est posé à 100m du pont, pas moyen de faire 1/2 tour. J'ai vu les flics, mais dans l'autre sens, ouf!
Une fois sorti de la grande banlieue de Lisbonne, je quitte l'autoroute par l'IC1, j'ai besoin de voir à quoi ressemble ce fichu pays, et puis, surtout, il y a pas le feu au lac. La nationale est un peu pourave par endroits, mais ça va. Par contre, dès qu'on en sort, les routes ont l'air étroites et defoncées. Le niveau de vie n'a pas l'air très élevé, et un peu partout, il y a des maisons à vendre, et paradoxalement, quelques mal logés sous des maisons de bric et de broc. Je stoppe manger sur la nationale, mais Jorge m'a manqué pour faire l'interprète, en plein coup de feu, la serveuse a pas eu le temps pour moi, j'ai donc pris un plat au pif, et ma foi, c'était pas mauvais, mais pas très copieux. Je continue ensuite mon chemin tréééééééés tranquilement entre averses, nuages et coups de vent, en ne me lassant pas du paysage fait de chêne Liège, palmiers. Et c'est enfin, au bout du bout du Portugal que j'arrive, un peu avant Lagos. Il y a une belle route rien que pour aller au circuit. Quand je vois les routes pourries qu'il y a pour aller dans certains villages, c'est un peu une insulte que cette route là envers les Portuguais. Ma journée se termine donc, très tôt, ça tombe bien, j'avais plein de trucs à raconter! J'ai des images plein la tête!

Rôôôôôô c'est joli.....
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Place du 23 avril à Lisbonne

Pont du 23 avril à Lisbonne (et pourtant on est le 21 octobre?)

Mmhhhh

Au Portugal on a le goût des vielles choses (et je vous dis pas le nombre de Scania serie3 que j'ai pris en photo!)



Et ça.... C'est l'IC1 très peu de trafic!
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Jeudi 22

Ce matin, il a fallu que je tape du pied pour pouvoir entrer vider sur le circuit. Et c'est finalement à 110h que j'ai pû me mettre en place. Visiblement, le ton n'était pas au beau fixe entre l'équipe d'organisation Italienne et les vigiles Portuguais. Quoi qu'il soit, je me magne pour déballer, je crains de prendre une radée sur la tête. Pour une fois, j'ai du bol, la plupart de mes teams sont pas trop loin du camion, heureusement, parce que qu'aujourd'hui, j'ai pas mal de palettes lourdes. C'est bizarre quand même les accords commerciaux ; il y a la, le concurent de mon client, les teams viennent directement chercher leurs fûts, mais nous, on doit les livrer direct. Je cherche pas à comprendre, un peu d'exercice, ça peut pas faire de mal. Au final, je mettrai bien deux heures pour vider, et j'aurai juste pris une toute petite averse qui aura eu pour effet de me rafraichir! Avant de plier bagages, douche et cafés obligatoires. Quand je reviens avec mon petit sac, les mecs de chez Pirelli m'interpellent pour savoir s'il y a de l'eau chaude, et bien sûr toujours pas, les mecs sont fous de rage. Si jamais, il y a une guerre Italo-Portuguaise, vous saurez pourquoi, tout s'est joué à Portimao!
A 13h30, je laisse tout ce petit monde, coup de fil au chef, il y a pas un kilo à charger, ni ici, ni dans tout le Portugal, ni dans le sud de l'Espagne, ça craint. Donc, je prends la direction de Huelva, Seville, et c'est vrai que je croise très peu de camions, c'est même assez mort. Je me suis fait la reflexion que j'avais pas vu d'usine au Portugal, quelques entrepôts de logistique, pas plus. Je suis malgré tout, ébloui par la beauté du paysage, d'autant qu'il fait beau aujourd'hui, sur la côte, la pauvreté cotoie les coins hupés, golfs ect. La frontière avec l'Espagne se resume par un viaduc qui enjambe le Rio Guadiana, il est dans un état deplorable, personne du Portigal ou de l'Espagne sait qui doit l'entretenir je suppose. Une fois la frontière passée, on voit à nouveau des ZI, des entrepôts, de l'activité. D'ailleurs, j'ai un retour, un chargement à côté de Madrid pour Lyon, fort de cette bonne nouvelle, je stoppe faire un méga gastro à Lepe pour feter ça.
Quand je sors de table, le retour est annulé. Et finalement je monte charger au cochon. Mama mia! Tous ces kilomètres à vide, ça fait peur. Heureusement, il y a quasi pas d'autoroute à payer pour monter. Passé Seville, la nuit commence à tomber, je ne profiterai guère du magnifique paysage Andalou cette fois-ci. Je stoppe quand même à la BP à Bailen prendre une vraie douche brulante, un peu de gasoil à Garroman, et je fais mes deux dernières heures et demi tout shuss ce qui me mène sur la 310 à San Clemente. Putain de couillon, 9h03 de guidon. Quel naze!
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Le circuit de Portimao (à 30km de Portimao quand même)

Entre Lagos et Portimao

Pas d'Adblue, norme EURO6

De l'autre côté, c'est l'Espagne

Seville et ses victimes de la crise
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Vendredi 23

Je me reveille donc, tout seul au milieu de ce parking, le long de la nationale que je préfère en Espagne, la310! Je suis pile à côté du saloon, comme dans les westerns! Sauf que j'ai pas de santiags, et que quand je commande mon café, on me le fait pas glisser le long du comptoir. J'ai encore presque une heure de N310 à faire avant de rejoindre l'autovia de Valencia. Force est de constater que cette route et les villages qui la jalonnent se meurent petit à petit, ça fait de la peine. Je ne sais pas pourquoi, mais je ressens un tas de choses quand je passe ici.
Quand j'arrive sur Valencia, j'apprends que mon rechargement est prévu samedi matin, donc, je ne me stresse pas la vie, je monte tranquillos par la 340, là encore, une belle nationale, moins sauvage, mais c'est quand même la route du sud, notre N7 à nous. Il fait vraiment beau, et presque chaud quand je stoppe couper mes 45 au bord de la mer. Coïncidence peu être, je n'arrête pas de croiser des gens qui marchent le long de la route avec leur sac à dos, j'ai même vu un couple, et ce ne sont ni des vacanciers, ni des marginaux. La crise mettrait elle des gens sur la route? Mais pour aller ou et faire quoi??
Passé Taragonne je reprends l'autoroute, il faut replonger dans la civilisation, et retrouver tout ce qui va avec : l'aggrssivité des autres usagers, et surtout, les bouchons! J'en attrape un serieux à Barcelone, ça sera le premier de la semaine. J'arrive à mon rechargement à 19h30, j'ai plus qu'une chose à faire : serrer la pogne de DurDur et me caler au quai number one!
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Reveil sur la N310, trop bien!

Voici un des mecs qui vous flashent


Benicassim

Barcelone en vue!
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Samedi 24

A 6h on tambourine à ma porte. Déjà chargé? J'ai rien senti pourtant! Et pour cause, hier soir on m'a pas fait mettre au bon quai. En fait c'est du frais que je charge et pas du congelé. Bon pas grave, je change de quai et à 7h je décolle. Je monte tranquille par la nationale, et malgré qu'il n'y ait pas de trafic, je collectione les mous de chez mous, limite du petage de plomb dès le matin.
Dès la frontière passée, j'écoute les nouvelles à la radio, et je rigole bien jaune, après le spectaculaire procès des magouilles politiques, c'est personne, il y a là que des pauvres innocents, ben voyons. Tout ça me dégoute profondément, et ne peu qu'une fois de plus donner le sentiment de tous pourris, surtout qu'on on monte haut dans la hierarchie. J'ai dans mon portefeuille une carte d'electeur, je me demande bien à quoi elle sert, sinon à m'encombrer. Je voterai juste pour le maire de St Peray!!!
Dès Montpellier le trafic s'intensifie avec les départs pour la Toussaint, le répis des vacanciers aura été de courte durée. Café à 1€40 à Tavel, ou pourtant, il est écrit "prix en baisse" chez Autogrill, le jeune m'a proposé un café selection à 1€90, je lui ai dit de garder son speech pour les mecs en cravate. Enfin, je pose la semi à Pont d'Isère, comme ça, je gènerai pas mes voisins et je peux ramener ma fraise pour 16h à la maison, pile poil l'heure du goûter. Quelle bonne idée on a eu d'apprendre au chien à se servir de la tondeuse à gazon!!!
Allez, bonnes vacances et bon week end à tous les amis!
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6h Chargeage à Girona

De bien jolies couleurs dans les Corbières

Sois bien sage ma poulette, et fais pas de conneries pendant que je suis pas là.
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Dimanche 25 |
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Lundi 26

Il y a maintenant longtemps que je ne vous cache rien, alors, je peux vous faire cette confidence. Enfin, je sais pas si je vous le dis, car si ça se trouve, je devrais pas vous faire confiance. Bon allez, je vous le dis quand même mais faut vraiment que ça reste entre vous et moi. Oui, parce que si je vous le dis... Oh et puis non, je vous le dis pas. Promis, vous le repetez pas hein? Surtout pas à mon chef qui est déjà sûr que je suis une feignasse. Bon en fait voilà, allez, j'accouche, donc j'avoue que ce changement d'heure là, et bien je l'apprecie tout particulièrement parce qu'on a une heure de plus de week-end, voilà, c'est dit. Botus et mouche cousue d'accord? Donc, voilà qu'à 1h ce matin, je me suis mis en route en direction de Pont d'Isère. Je récupère ma semi, personne n'a eu l'idée d'aller la vider à ma place, et je monte tranquilement à Saint Symphorien sur Coise entre St Eienne et Lyon. Personne n'a sû exactement me dire à quelle heure mon client ouvrait, 5? 6h? 7h????? Donc, j'ai tenté 5h. Et en fait, c'était 7.
A 7h donc, après 3h de sommeil le long de la route nationale me voilà au bureau de service reception de Cochonou, mais si... Le saussisson comme on l'aime chez nous! Et là, catastrophe! Un gars arrive, enfin je devrais dire un bestiau, blouse blanche avec une belle chemise à carreaux qui dépasse, des grosses moustaches, ouhhh non d'un chien, mais c'est Justin Bridou! Promis juré, portrait craché. Donc, je fais poupougne (au fond de moi, je suis mort de rire pour ma blague) quand le boucher me dis parking chacun son tour. A côté de moi il y a Patrick de chez Corre qui ronge son frein aussi, et un petit chat qui crie famine. Je sacrifie donc une boite de Thon, parce que c'est bon pour les chats. Enfin, à 9h, je suis vide, mais dans la semi c'est un peu meurtre à la tronçoneuse. Je demande donc à Justin Bridou s'il y a moyen de laver, et la réponse est niet. D'ailleurs, c'est la première fois qu'on lui demande un truc pareil. Tu m'étonnes d'habitude on doit plutôt lui demander des saussiflards ou de chanter la chanson de la pub. Bon, donc, j'ai plus qu'à trouver un lavage, et juste au bled d'après, je vois une magnifique centrale à béton, tope là mon gars, envoie la pression! Nickel, 5 minutes plus tard j'ai plus qu'à foncer vers Satolas et Bonce. Une heure de séchage avant le chargement, et à 12h je suis à quai, il y a toute la semi à charger en vrac. Donc, dodo ici.

21h, j'ai plus qu'à décoller, semi plombée, direction le dépot, gas oil en passant, il avait soif le gaillard! Pas le temps de laver le camion, qui pourtant en aurait besoin. Mais je prends quand même 10 minutes pour mon lavage personnel pendant que Nico et Aurel font cuire leurs coquillettes Panzani. Pour ma part, je me contente de leur piquer une tranche de saussisson, c'était du Chazel je crois.
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Allez, tous en coeur :
Co-cho-nou, le saussisson pur porc comme on l'aime chez nous

C'est pas qu'on soit des crados, mais au bout d'un moment, faut vider les poubelles
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Mardi 27
Passé Montpellier il se met à faire un peu de brouillard, alors, comme je ne suis pas trop vaillant, je m'offre 20 minutes de sieste, suivi d'un café. Ensuite, j'étais gonflé à bloc, moi je régulais interieurement à 120, le camion, lui 90, pas plus. Une fois passé les pyrénées, le brouillard est devenu plus fort, et c'était bien pénible dans les travaux à Girone, disons qu'on y voyait que dalle. A 6h, enfin, j'arrive chez my favorite degroupeur à Santa Perpetua de la Mogoda, un bien joli nom de bled pour dire que je me suis posé au CIM Vallès, le Garonor Barcelonais.
Pas la peine de raconter des conneries, j'ai vraiment mal dormi, vas y que je te reveille pour le CMR, pour vider, c'est tout sauf délicat, les mecs dehors qui klaxonnent pour dire Olà! au copain, pour dire au gardien d'ouvrir le portail, bref, tout pour faire caguer, en plus sur ce quai, j'ai le soleil en pleine poire, et il fait chaud du coup. A 15h donc, le camion à dormi, et je peux me casser de sinistre lieu. Par le plus grand des hasards, je tombe en même temps qu'Aurélien à Montmelo, on fait le chemin ensemble jusqu'à Juia puisque lui aussi charge des bouts de porc. Quand on arrive on se fait jeter par Manolo qui menace de ne charger que demain, personelement, il peut même charger que vendredi, ça le regarde. Mais, les clients eux vont pas forcement être du même avis.
Finalement à 18h30, je suis chargé, mais j'attendrais les papiers jusqu'à 20h. Aurélien qui n'a plus un gramme d'heures dort ici. Je prends donc tout seul comme un grand le chemin du retour. Il n'y a pas bien de trafic, il y a pas de vent, pas de brouillard, pas pluie, il ne se passe en fait rien.
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Brouillard Catalan

T'as un chouette camion Aurel. C'est quoi la marque?

Un arrêt pour rien
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Mercredi 28
Je roule donc comme ça, jusqu'à Mornas à la Carrefour. Je deteste cette station, mais j'ai oublié de m'arreter à Tavel, pinaise, faut déjà pas être fut fut. De toutes façons, ça change rien au jambon, et puis, c'est fait, c'est fait, on va pas faire 1/2 tour. Arrivé à Pont d'Isère il y a Pascal qui m'attend pour vider, ça va assez vite puisqu'on a quand même le temps de boire le kawa, Ludo passe en vitesse, il descend sur le Languedoc. Une fois vide, j'ai plus qu'à rincer et aller dormir à côté du meilleur garage Volvo de la suède du sud : Valence. Et, là, inutile de préciser que j'ai ronflé comme un sonneur.

Dès le reveil, je fais couler 24 cafés courts, la douche et dès la coupure finie, je pose le camion sur la fosse pour la vidange, et oui, le camion à un an et déjà 280.000km. Mais non, c'est pas vrai... Il à 300.000 en fait. Une fois donc la vidange faite, et qu'on a bien raconté des conneries, je peux ratteler la semi et monter au dépot. Pour uen fois, j'ai le temps de brosser, astiquer polisher alors j'en profite. Et pour finir, les lots que j'ai a prendre arrivent tôt. Mais c'est que c'est bien ça... Même le petit Alain26 avec son DAF de ramasses arrive pas trop tard, incroyable mais vrai.
Donc à 17h30, je decolle, et il fait déjà presque nuit. Aussitôt parti, le téléphone sonne, c'est Aurel, qui me previens que j'ai pas mis les plaques orange. Pinaise, un peu plus j'étais un grave délinquant, à l'insu de mon plein gré comme dirait tout bon sportif ou politique digne de ce nom. Merci Aurel, dès que je te revois, je te roule une pelle. Calé à 82km/h sur l'autoroute, je suis bien, et j'atteris à Florensac ou je mange comme un lion en écoutant un programme particulièrement trés trés moyen de Lenoir ce soir. Même Régis, le consultant rock de la maison FDR m'a fait la relexion, "dis donc, ça craint ce soir". Oui, ami lecteur, toi qui crois que Régis dit toujours des choses pertinantes et drôles, il faut que tu saches que Régis, des fois dit des banalités affligeantes. Voilà, moi aussi, le mister blague has been, je balance sur mes copains.
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Oh qu'elle est belle notre route!

Enfin propre

Je dis pas de conneries. Sinon, je vais encore deguster.
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Jeudi 29

Et donc, voilà que dès La Jonquera le brouilard fait à nouveau son apparition, et il est même épais en plein dans ces travaux qui s'eternisent à Girona. Je serai d'ailleurs pour l'organisation d'un TravauxGironaThon, parce que, il y en a marre. Enfin, j'arrive un peu avant 2h dans une lugubre ZI de Parets dès Vallès. Pourvu qu'on ne me coupe pas la bâche cette nuit. Ah mais non con, je suis en fourgon!
Finalement, rien ne s'est passé durant la nuit. Tant mieux non? Je vais donc me présenter avec mes papiers chez le transporteur, probleme, il veut que j'aille vider en direct. Le chef annonce un prix, et du coup j'attends. Au bout d'une demi heure, on vient me chercher à la machine à café, et je vide ici. On est trop chers. Gentils, mais chers. De là je pars, et le long de ce transporteur et de son voisin, sont garées des dizaines de voitures immatriculées en Bulgarie, voilà le problème, moi, je suis immatriculé ARDECHE, et ça, ça un prix! Direction donc Polinya, j'étais pas venu depuis quelques mois, et je vois que quelques boutiques ont fermé, c'est vraiment la crise en Espagne, on m'a parlé de 40.000 chomeurs de plus en peu de temps en Catalogne. C'est bien la misère pour rentrer chez lui, mais il faut avouer qu'avec la Schmitz c'est plus facile, pas de chassis, coffre à palette plus haut, ça passe mieux.
Un mec en porteur m'a grillé la place, bon, je dis rien, j'ai pas spécialement le feu au lac. Et puis le cariste est gentil, et puis il fait beau, et puis et puis, on peut pas se prendre la courge en permanance, sinon, on finit avec un ulcère et pas plus riche. Delesté de mes 12T, ça va nettement mieux, et je file à un bon rythme à quelques kilomètres de là, à Les Fonts de Terrassa. Premier arrivé, dernier parti, logique hispanique, une fois posé, je peux enfin enlever mes jolies plaques orange de chez ACM et filer à mon dernier client sans me presser puisque de toutes façons, c'est fermé. Une fois en place, j'en profite pour aller manger une bonne pizza avec un chauffeur de chez Magal. A 15h, c'est la reprise, en 5 minutes je suis vide.
La suite du programme est ultra light, je remonte à Girona charger la viande demain matin à 5h. Donc, je monte pépère par la nationale, je prends une super bonne douche à Celrà Oil, mais malheureusement les 2 PC sont occupés, pas d'internet cet aprème, alors je vais me poser chez le client, quai 8. C'est pile au moment ou j'arrive que Ludo se lève, on va donc trainer au bistrot de coin casser une croute. Par chance, on tombe sur Manolo qui profite de son férié (oui, c'est férié à Girona aujourd'hui). Mais comme il est cool, il a téléphoné pour qu'on me prépare mes papiers pour demain matin première heure. A priori, elle est bien belle la vie!
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Sofia Dèl Vallès

Il me rend fou ce portail
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Vendredi 30

Dès 5h je sens la cabine bouger, ça y est ils commencent à charger, mais ils ont beau rentrer en force, ça ne me lève pas pour autant. Ben oui, je suis resté à publier des photos jusqu'à ce matin 1h alors, je suis un peu dans le gaz. A 6h30, il y a plus de bruit, j'en deduis donc que c'est fini. Les papiers sont faits, et à 7h je décolle, j'assiste au lever du soleil, bien rouge ce matin, et ben c'est joli voilà. Pour changer je suis passé par Ultramort, c'est vraiment le nom du bled, bref, je me pose à L'Escudero, mais bon, pas motivé ce matin...
J'ai une drôle de sensation tout au long du trajet, je vois que je vais finir vraiment tôt aujourd'hui, et je suis pas habitué. A Montpellier je croise Dridri, lui par contre, il va finir tard, et il est pas habitué non plus!!! LOL Coup de fil à Phil84 aussi qui raccroche les gants, mais pour combien de temps? Beaucoup de chauffeurs sont demotivés d'une manière générale, ça peut se comprendre, mais j'ai du mal à comprendre parfois.
Enfin, quoi qu'il est soit, je pose mon tank à Pont d'Isère, et je rentre à la maison après avoir bien entendu m'être fait payer le café. Arrivé à St Peray, je croise Razeau le Bedot, il fait 1/2 tour, kawa à la maison. Quand je franchis le seuil de la porte, je vois l'heure : 15h52. Record battu! Bon et long week end à tous, et encore plus à ceux qui trouvent stupide cette fête d'Halloween.
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Le soleil se lève sur la Catalogne, comme disait ma mémé : Rouge le matin, pluie en chemin.

T'as raison Christian, il faut bien ça pour monter l'Escrinet
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Samedi 31 |
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