Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Novembre 2009

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Dimanche 1

Aujourd'hui, c'est férié, mais personne ne s'en est rendu compte. Donc, après le journal de Claire Chazal, je mets en route direction Pont d'Isère recuperer ma moitié. Un petit café, et c'est parti! En même temps que la pluie. 1er novembre oblige, il y a pas mal de monde encore sur la remontée. A croire qu'il y a plus de morts à visiter dans le sud que dans le nord. Il fait un vrai temps de cochon ce soir, ça s'accorde bien avec mon chargement, en attendant, avec le vent, il y a beucoup de feuilles d'arbres sur la route, mélangées avec la pluie, ça fait un peu patiner, même en charge en montant après St Galmier.

Quoi qu'il en soit, à 23h30, je suis en place chez Justin Bridou, vu que j'ai pas pas encore sommeil, j'en profite pour étudier les nouveau téléphone qu'on nous a filé, c'est une usine à gaz!

Il fait trés beau dans la banlieue de Cochonou

Lundi 2

Toute la nuit, il aura plu, et parfois même violement, on dort bien quand il pleut bien au chaud dans son duvet... Quand je me lève ce matin, Dur dur est déjà là, Justin me dit d'attendre, donc, avec Eric on va casser la croute au service accueil, un vrai casse croûte de montagnard à base de café machine. Enfin, à 10h30, je suis vide, il était quasi-temps. L'interieur de la caisse est plus que pourri, il faut que je trouve de la flotte, je vais donc direct à la centrale à beton de la semaine passée, là, changement de discours, le mec a pas d'eau, bizarement, la semaine passée, il était seul et n'a pas hésité un seconde pour prendre les 10€, aujourd'hui, il y a d'autres gars... Bon, pas grave, je trouve une autre centrale à béton à Andrezieux, et en plus, je lave pour moins cher, 5€! Mais bon, tout ça ne m'aura pas fait gagner du temps, j'ai bien compris que ça sera mort pour charger avant midi à Ste Ségolène. Tout le long du trajet, je suis tombé en plus sur des escargots, et, effectivement arrivé chez le client, j'ai sonné à 11h59, il m'a répondu "14h!!!!!!!!!!!"

Donc, j'en ai profité pour casser une croutas et faire une siestas. A quelques minutes derrière moi, deux camions sont arrivés, comme quoi, il doit y avoir une loi qui fait qu'on arrive toujours au moment ou il faut attendre le routier aime perdre du temps. A 14h, le cariste est de retour, il enquille vite fait les 10 palettes de bâches en plastique. Retour donc vers le dépot par le col du Tracol sur une route bien grasse, donc, piano, piano. Une fois vide au dépot, je lave l'ensemble à la brosse à dents, et je rentre à la maison de bonne heure et de bonne humeur.

Lavage à Andrezieux

Jolies couleurs dans le 42

Saint Joseph tu es le meilleur

Mardi 3

Ce matin, je me suis levé tôt et j'ai rien dormi, j'ai RDV avec André Godeloup et Vincent. Et oui, on ne se quitte plus! Au moins comme ça, Bibi, Léo, et les chiens font tous une photo souvenir avec le pro de l'essai camion, la star du Dakar. On a vraiment beaucoup de choses à faire, a se dire, et bien entendu, le temps passe extremement vite, de retour au dépot, visite des installations modestes mais géniales de la maison Duarig. Quant à moi, il faut quand même que je gratte un peu, et oui, ça va pas se faire tout seul. J'attends Jerôme et Hubert qui m'ammènent chacun quelques palettes. Finalement, je decolle un peu avant 20h avec un lot d'ADR en Frigo, du coup, je peux me caler à 82 et roupiller pendant la descente vers le sud. Pour une fois, je suis content, je vais sur Castre, ça change un peu.

Donc, il faut sortir à Beziers ouest, enquiller la 112, et passer le fameux Poussarou. C'est vrai que cette nuit, j'étais particulièrement naze, qu'il faisait particulièrement nuit, et qu'il pleuvassait particulièrement aussi, mais il m'a semblé dans la lueur des phares voir un décor magnifique. Malgré ça, les 105km pour arriver à Castre m'ont paru bien longs. Adrien m'avait expliqué pour aller à l'usine, mais c'était sans compter une route barrée (la mienne), du coup je me suis retrouvé face à un pont interdit aux 5t avec mon usine en face, j'ai pas osé passer, et par chance je suis tombé sur un gars bien sympa qui m'a indiqué le chemin, qui m'a permi de faire Castres by night. C'est magnifique. Bref, à 2h30 je me pose le long de l'usine, et je me jette dans le lit. Mort.

Dédé Godeloup, Vincent et Bibi au café à la maison

Dédé se gratte la tête, car je passe mal à la caméra

Bibi, elle, passe très bien!

Deux pauvres gars perdus

Mercredi 4

Dès mes 9h de coupure finies, je ne traine pas pour aller me pointer à l'usine, casque, lunettes, ADR même pour vider, passeport, protocole de sécurité, contrôle de la semi à l'entrée à la sortie, pompe de sécu, mais..................... pas de machine à café! Et oui, on ne peut pas penser à tout! Bref, je vide quand même juste juste avant midi. Sinon, j'étais bon pour camper 2h de plus.

Une fois posé donc, je dois tracer pour aller vider Montmelo, et il pleut, il pleut, il pleut... La route par Revel est quand même nettement meilleure, j'arrive assez vite à Castelnaudary. Je recupère la belle nationale 113 direction Carca, et vers Bram, je sens un leger problème avec le camion, il tire fortement à droite, il tire même tellement qu'il m'oblige à m'arreter chez Alain. Donc, big opération Cassoulet. Ah la la, mes amis, quel bonheur, ah si je pouvais transformer l'odeur et le goût de ce cassoulet en HTML, je le ferai, et cette saussisse, et ce canard, bref, c'est pas souvent que ça m'arrive, mais ici, c'est obligatoire, je peux pas faire differement. De toutes façons, il fallait que je coupe, donc, voilà.

J'aurai bien fait une petite sièste après, surtout avec ce petit crachin si propice au repos, mais bon, il faut pas deconner, j'ai quand même 8m de groupage. Et donc, pratiquement 4h plus tard, je suis chez Tonton Norbert. Ici il ne pleut plus, ça s'est arrété juste après la Selva, mais par contre, je dois attendre, je suis a la bourre, donc, je peux rien dire. Je sais pas à quelle heure venir en fait, à 5h j'attend, à 10h j'attends, à midi j'attends, et là, à 18h, j'attends. Ohhh pas longtemps, juste une heure, et puis encore une heure pour vider, et voilà. Il ne me reste donc plus qu'à filer à Tordera, l'adresse que j'ai ne me dit rien qui vaille, je pose donc la semi dans une ZI, et je vais faire le curieux en solo, j'ai RDV demain dans un resto avec un mec de la ville pour vider 4 grosses palettes de sacs poubelle. Grâce à la police municipale, j'ai trouvé le resto, mais autour, je vois rien. Je vais donc ratteler ma semi, et me poser au plus près. Encore un truc qui va me travailler toute la nuit!

Juste pour faire chier

Pas moyen, faut que je m'arrête

 

Jeudi 5

Je le savais, j'en étais sûr, c'était une adresse pourrie. Je suis donc à ce restaurant, il y a la une vague grange à côté, qui serait donc, une vielle annexe des ateliers municipaux de l'époque Franquiste LOL. J'ai posé le camion, et je suis allé à pieds. Le proprio est surpris de me voir là, et gentiement, il me propose de me déposer au nouvel entrepôt de la commune, en montant dans sa voiture, il me precise, géné, qu'il va aux poubelles, sans quoi, bonjour la réputation du resto vu l'odeur dans la bagnole. Bien cool le restaurateur en tous cas. Une fois au dépot de la ville, je tombe sur 3 vrais fonctionaires, dont Manel, mon contact dont le téléphone reste résolument muet. Tourne, vire, comment on fait, bref, j'ai plus qu'à retourner à pieds chercher mon taxi, personne n'a de voiture bien entendu. De toutes façons, hors de question que je vide à la grange, j'ai pas envie de bousiller le matos. Quand j'arrive au camion, la police tourne autour, j'explique mon cas, merci au revoir. Il y a plus qu'à retourner se mettre en place et expliquer au gars comment fonctionne un Fenwick. Pfouuuu... Aussitôt vide, j'ai ma première ramasse à Sant Celoni, à 20 minutes de là, j'arrive pile au moment ou Jerome s'en va, on a même pas le temps de se faire un mimi. Il y a un camion avant, donc j'attends. Finalement, pour un fois, mou du genou à pas été trop mauvais. Je crois même qu'il a pas percé de sacs, il va finir par être bon. Fort de mes 12t de je sais pas quoi, je file prendre 2 palettes de medocs à Mollet del Vallès. Je tape la discut avec un gars du 63, qui en a marre de faire de l'Espagne. Le pire pour lui, c'est le sud. Comme quoi... La suite vient de tomber, direction le petit pueblo de Castellvi au sud de Barcelone, la route est merdique mais jolie, en plus, the sky is blue! Par contre dans la rue, je vois pas le client, c'est un DHL qui me dira : Ahhhhhh Camacho!!!! Mujer muy bonitas!!!! Je m'attends donc à voir des dizaine de Bimbos en maillot de bain poussant les palettes, ou faisant la pause lassivement à la machine à café, pas bol, c'est un gros barbu qui ouvre le portail et me charge. La muy bonita, elle se cache au bureau. Ensuite, j'hesite à prendre une pause casse croute, et je prefere me mettre en place à Montornès.

Comme je le craignais, ici, c'est la pause casse croute, donc, cette fois-ci, je peux m'enfiller un bocadillo tranquille. A l'ouverture je me fais quand même griller la place par un mec en cacahuète, il dit qu'il a qu'une palette, moi j'en ai 3 à prendre! Je demande au cariste pour charger dans la rue, il refuse, moi je veux pas rentrer dans l'usine, la dernière fois, j'ai galéré comme un con, et il n'y avait pas de voitures, finalement, la logique espagnole revient, je vais tout faire en sens interdit dans l'usine, c'est bien plus facile! L'heure tourne et il me faut encore rendre une palette à Les Franqueses à 10km de là. Le cariste me reconnait, me salue et l'air dépité il me dit q'il y a beaucoup d'attente. Tu m'étonnes Elton! Une citerne qui bloque l'entrée, une taut déjà dedans, et une dehors qui attend, de plus, le belge a pas l'air commode. Je suis sauvé in extremis par le bureau qui s'est gourré, on chargera un autre jour, ouf. Alors je file faire le dernier enlèvement à Vic, encore une vielle usine pourrie, 5 palettes de ceramiques un truc de ouf, j'ai pas pû prendre de photos, mais les palettes sont stockées au 3e étage de cette usine qui date de l'inquisition, le cariste (qui pue l'alcool) les sort par l'extérieur, on se demande comment ça tient, sachant que le sol n'est pas plat... Et que le cariste est bourré!

Enfin, il est déjà 18h, mes ramasses sont terminées, il commence à pleuvoir dès la sortie de Vic, et quand j'arrive un peu avant Girona, il y eu un enorme orage de grèle, jamais de ma vie, j'ai vu une aussi épaisse couche de grèle. Au péage, tout a dijoncté, du coup un énorme bouchon s'est formé, personne ne peut sortir, ça klaxonne à mort, ça disjoncte aussi dans les files d'attente. Je me pose 45' à la Jonquera, je me prends une douche brulante, quel bonheur! Quand je fais le point sur mes heures, je prends peur, et je peux juste tracer à Tavel ou je me pose au calme sur le parking retiré des caravanes!

J'ai tout visité à Tordera

Gros contraste météo sur la Catalogne...

.....Et quelques heures plus tard de la grêle à gogo

 

Vendredi 6

Pas de temps à perdre ce matin, 9h01 de coupure et je dégage de ce havre de paix. Et comme prévu, je me ramène au dépot à 11h. Lionel fait ronronner son V8-2, récupère mes palettes, impec, il pourra livrer à l'heure. De mon côté je fais en vitesse un aller retour pour charger 6 palettes en température dirigée tautliner juste à côté. Oui, c'est naze ce que je dis, mais c'est vrai. Je profite que tout le monde mange pour monter à Savigneux vider mes 12 palettes, vu qu'il n'y a personne, ça va très vite. En repartant, je prends 3 palettes de peinture pour wagons à Montbrison, et j'ai plus qu'à rentrer au dépot.

Vu que j'ai une jolie vis plantée dans mon avant droit, je stoppe quand même le faire retirer à Chanas, pas de fuite à la roue, c'est bon. Fait exprès, toutes mes palettes sont là, donc, je vais pas attendre, et ça, c'est cool. Pendant que je charge, sur le quai d'à côté il y a les gros de la maison qui font un numéro de cirque. Le programme de lundi ne sera pas très original, mais pas trop mauvais. A 20h, j'arrive à la maison, c'est parti pour un bon week-end, mérité, oui oui!

Avec une canette pareille, tu dois jamais dormir

J'adoooooore le télépéage à la française

MERCI LES GRAS!

(lundi je prends une tête au boulot)

Samedi 7
Dimanche 8

Lundi 9

C'est pas trop dans mes habitudes, mais ce matin, je suis parti à 3h. J'ai horreur de ça. Mais voilà, des fois, y a pas choix. En plus le lundi, je trouve tout moche, tout nul. Heureuseument ce matin, il y a un bon programme sur Inter, une spéciale mur de Berlin. Déjà 20 ans, je me souviens plus très bien, la seule chose que je me souvienne, c'est qu'il y avait plein d'espoir, mais qu'à l'armée on nous avait calmé net. C'est pas parce que le mur est tombé que ça va forcement aller mieux nous avait dit, le lieutenant colonel Tallec au 516e RT de Toul en fevrier 90, je ne sais pas s'il était saoul, clairvoyant ou les deux, mais il a pas eu tort au final.

Bref, comme je l'avais prévu, à 10h je me pointe à Alstom. D'habitude en 15 minutes on vide un complet. Aujourd'hui j'ammène 3 palettes de peinture, c'est une autre équipe, et là.... j'ai compris que ça serait un lundi pourri. La cariste s'est mis en tête de défaire les 3 palettes et compter un par un les bidons (15l le bidon..) en tout je suis resté plus d'une heure entre les bureaux et l'enculeur de mouches. De là, direction Barcelone centre pour faire notre meilleur client que tout le monde s'arrache, coup de bol, le trafic est on ne peut plus fluide, j'ai prevenu le client, mais quand j'arrive, c'est blindé de voitures. J'assiste impuissant à ce sinistre balais de va et vient, c'est pathétique. Depuis leur volant, les conducteurs me regardent interogateurs "tu veux rentrer?" "tu t'en vas?" Non, je suis venu faire du tourisme... Je laisse le soin à mon client de faire face à ses responsabilités, au bout de 50 minutes, je peux enquiller la marche arrière, la cour est presque vide, je galère à cause d'une Saxo, le proprio est à côté, et il attend visiblement que je lui arrache son aile, c'est pas l'envie qui m'en manque, mais je ne lui ferai pas ce plaisir. En tout et pour tout, j'ai regardé, j'ai bouffé 25 minutes de volant à chaque fois que j'ai dû bouger. Lamentable. Pour calmer mes petits nerfs fragiles, je vais à Espluguès par la route touristique, c'est à dire, par le centre, et comme Barcelone est une ville superbe, ça me calme. J'arrive juste avant la fermeture, en 3 secondes ma palette est posée, et j'ai pas arraché d'arbre en repartant.

Comme de bien entendu, quand j'arrive à Sant-Boï, c'est fermé jusque 15h pour manger, j'en profite pour dormir une demi heure. Au reveil, c'est le cariste qui me prend la tête à me faire reculer dans son "recinto" ou en rentre à peine avec un Boxer, et m'oblige à cisailler une avenue à 4 voies à contre main, j'ai failli arracher le portail, heureusement qu'un automobiliste pas trop con a vu le coup venir et a klaxonné. Du coup, je me fous un peu en colère après ce bon à rien de cariste qui finit par venir bloquer la circulation pour que je puisse manoeuvrer. Gentil, le cariste a fini par s'excuser, mais c'est lundi qu'il a dit alors... Une fois les 11 palettes posées, je vais terminer à Viladecans, de mieux en mieux, ils sont pas reveillés de la sieste, alors je vais au bar à côté, et le cariste finit par venir me chercher, il attendra que je finisse mon café, d'autant que le barman m'apprend que vendredi il a pas voulu vider un camion à 14h10, le Polonais à passé plus de 48h là, devant le portail. Une fois vide, j'ai plus qu'à me poser dans la ZI à côté, il est tout juste16h, je trouve une place au calme, et c'est tant mieux!

S'ils peignent les TGV aussi vite que ce qu'ils comptent les pots de peinture chez Alstom, et ben, ça m'etonne pas que les trains soient à la bourre

C'est de pire en pire!....

...Une heure plus tard.

Je fais du tourisme pour me rilaxer

Mardi 10

C'est pas parceque j'ai fini tôt hier que je demarre facile ce matin. Je suis reparti à 6h30 de Sant Boi, juste pour éviter les bouchons du matin, mais ça a été dur! A peine 15 minutes après être parti, gros gros coup de stress, le truc le pire qui puisse arriver, un camion de distribution est arrété en plein sur la voie de gauche tous feux éteint. Juste le temps de me serrer à droite au max, au cas ou! J'ai rien compris à ce qui a pû se passer, et ici, meiux vaut ne pas chercher à comprendre de toutes façons, j'espere juste qu'il n'y a pas ey de morts derrière. Après ça, j'étais bien reveillé, pas de problèmes! Petit dej quand même avant d'aller charger.

Une fois à la méga boucherie, je vais laver ma semi à température dirigée, et je me pointe à la oficina. Dunia la secretaire n'est pas là, et personne n'est au courant. Esperar por favor.... Si bien que je vais me faire griller la place, et ne me mettre à quai qu'à 10h, l'heure du casse croute, et en sortir à....13h l'heure de la bouffe. Je vois donc s'éloigner un petit groupe de TDViens pendant que j'attends mes papiers. Du coup, ben... Je file direction mon domicile fixe à St Peray.

En route je croise quelques calandres connues qui vont bosser demain en Espagne, et comme je suis un gros pistonné, je pourrai defiler à la maison tranquille. Au téléphone Stephane me donne mes instructions, il fait de gros progrès, maintenant il les donne en imitant le bruit du cochon, d'ailleurs, je me demande s'il est pas lui même un cochon réincarné. Mais bon, je pige pas grand chose car il parle le cochon Iserois, je connais que les cochons ardechois moi. Enfin, bref, c'est pas le tout mais je vais decrcocher la semi à Pont d'Isère histoire d'éviter à ce que mes voisins profitent du frigo, en plus en ce moment c'est la chasse... Et comme tout fonctionaire qui se respecte à 21h basta cosi, vite mes pantoufles en peau de .... mouton.

Mon bureau de Juia, il y a de quoi deprimer

Un joli poster

AVIS : La neige arrive

Mercredi 11

Petit programme pour ce soir, mais quand même. A 21h donc, j'ai posé mes pantoufles et j'ai mis en route, quitter mon petit monde n'est pas toujours ce qu'il y a de plus facile, mais il y a tellement de monde qui aimerai travailler que je me fais une raison. Ma remorque n'a pas bougé d'un centimètre, heureusement en fait! Une fois attelé, me m'attrape un bon coffemachine et c'est parti tranquilement, heureusement d'ailleurs que je ne suis pas trop excité, car je me fais salement couper la route par un camionneur qui sort de sa boutique sur la N7, plus de peur que de mal, ça arrive, même aux meilleurs!

Je ne peux donc monter que calmement car une fois passé Firminy mon valeureux 440 a bien du mal a avaler les côtes, il est minuit quand je me pointe à St Maurice sur Lignon ou je peux garer bien tranquille, un espagnol est déjà à quai, tant mieux!

Bonne nuit les petits!

Jeudi 12

Pas d'affolement au reveil donc, passage par la case machine à café avant d'aller me mettre à quai, l'espagnol vient juste de teminer de vider. Le temps est bien morose ce matin. Une fois vide, j'ai le début de mon programme avec une ramasse à St Pal de Mons, juste à côté de Sainte Sigolène, pas de bol, alors qu'il y a dans notre pays 3.000.000 de chomeurs, le gars qui est sensé charger doit lui même aller faire des ramasses chez un sous traitant, ce qui fait que j'ai les papiers avant de charger, quand il revient, le cariste est forcement sur les nerfs, j'ai bien sentié qu'il arriverait pas à la retraite à ce rythme. De là, crochet par Montfaucon (alors qu'il en existe des vrais) pour charger des rouleaux de film plastique, de 7m annoncés, on passe à 8, le cariste bien sûr me dit que j'ai mal rangé, et puis à force de tourner virer, finalement oui, il y a bien 8m. Tout ça fait que j'arrive en plein dans la pause de midi à Andrezieux pour charger des palettes de cartons. tant mieux, j'ai les crocs aussi.

Le chargement rentre ric et rac, là aussi il y avait plus que prévu, décidement. De retour au dépot, on vide tout, et c'est à mon tour d'attendre ma marchandise. Autour de moi, il y a plein de patrons, alors je fais pas le con, l'équilibre social est retrouvé quand arrivent les deux Fabrice et Philippe, je me sens moins seul. Finalement je pars en même temps que fabrice et on se suit jusqu'à Sète ou va manger, et être garé le long de la 113, enfin, à quelques mètres...

fig1 & fig2 : Le Velay pittoresque

Vendredi 13

Ce matin, je suis tombé du lit, il a fallu se lever bien avant 8h. C'est dur. Quelle surprise quand je rentre au resto! C'est Pascal Selere qui finit son café et est prêt a bloquer la 113 avec ses mobil home! On a donc tout juste le temps de se faire un mimi, et allez, il faut décoller sur la 113 bien encombrée de travailleurs du matin. Je fais donc tirer suivi de Fabrice jusqu'à la Jonquera, le monsieur, il continue son chemin, moi je dois m'arreter à la tortue faire des papiers et surtout prendre le petit dej avec Titi et Miki qui ont les bras chargés de cadeaux. J'ai honte c'est génant!!! Quelle gentilesse, je vous dirait pas ce que c'est mais, je mourrais pas de soif tout de suite! On passera donc une petite heure ensemble, pour eux c'est parti pour de longues vacances après avoir bien transpiré pour les touristes, quant à moi, je dois tracer livrer à Montblanc.

3h plus tard, je suis donc en face du guichet avec mon petit CMR. La demoiselle qui est trés gentille vient me montrer ou je dois me poser pour vider, et me demande d'ouvrir les côtés. Il va y avoir comme un problème. Ici, comme partout, problème=chef. Et le chef me dit qu'il a demandé une taut, et moi je suis pas au courant... Pourtant, le dernier coup, j'ai vidé à quai ici, mais visiblement c'était une faveur. On a finelement trouvé une idée géniale, vider avec un transpalette, pinaise, fallait y penser, bravo chef!

Alors maintenant, j'ai plus grand chose à faire sinon que de tracer vers le sud sans me stresser, et c'est donc comme ça que je me pose à Torreblanca chez Juan et Paqui, j'ai pas bien le droit, mais l'idée de rester sur l'autoroute me.... rebute (pour rester poli). Il est 19h, assez bossé pour aujourd'hui. Je croise les doigts pour que le wifi fonctionne!

Madame Miki et Monsieur Titi

Torreblanca sur Mer by night

Samedi 14

Tombé du lit ce matin encore! Il faut dire que la perspective de descendre sur l'Andalousie est motivante. Le temps de prendre un bon café, et je décolle, je suis presque le dernier à partir ce matin. Il faut aussi avouer que j'avais peur de tomber sur les schmits du matin. C'est donc un trafic on ne peut plus calme qui m'accompagne tout le long de mon trajet. Je ne pousse quand même pas le vice de passer par Iniesta, je garde sagement l'autovia de Madrid.

Aujourd'hui je decouvre la toute nouvelle autovia qui traverse la Castille Mancha, bien qu'elle soit moins pitoresque que la N310, elle n'en reste pas moins desertique à tous les niveaux, plate et rectiligne. Je sors quand même pour faire une petite coupure avant Tomelosso et le pompiste est bien pessimiste quant à l'avenir de sa boutique, et je le comprends. A Manzanares, je recupère l'A4, il y a un peu plus de trafic mais toujours aussi peu de camions, vu que j'ai le temps je stoppe un bon 1/4h au niveau du fameux délifé de Despanaperros histoire de mieux apprecier les vertigineux precipices et aussi je ne peux m'empecher d'imaginer au vu des traces au sol, les plongeons que certains ont fait par ici.

Encore une demi heure de route plus tard et je me pose à la BP à Bailen prendre une grosse douche et profiter un peu d'une connection Internet, mais elle si pourave que ça va vite me gonfler. Alors je redemarre avec en tête de trouver une combine pour visiter Cordoba. Mais mon projet va vite tomber à l'eau dans la mesure ou je tombe sur la guardia civil qui se met en tête de me contrôler au niveau de Cordoba. Je suis assez serein, mais bon on sait jamais. Le policier à un joli appareil blue tooth, et au bout de deux minutes le verdict tombe, j'ai une infraction, c'est beau le progrès. J'ai fait un truc super grave, en fait j'ai dû mal appuyer sur le bouton repos du tachy, ce qui fait que j'ai une conduite continue de 4h54. J'essaie bien de baratiner mon ami du jour, mais il m'expplique que son numéro apparait, et que donc, il risque gros s'il ne m'empègue pas. Bilan : 301€, deux mille balles! Qu'il faut bien sûr payer sur le champ. Et encore, j'ai eu le plus petit PV, j'ai regardé, ça monte à 4601€ au delà de 7h30 continue...

Enfin, bon, tout ça c'est que des sous, mais ce soir, je mange au camion, pas question de faire le con! J'ai trouvé facilement mon client pour lundi, je suis pas trop loin d'un café, garé dans une impasse, j'espère ne pas être emmerdé, j'ai donné pour aujourd'hui.

Allez mec, au boulot!

Au bord de la N3

Pénible ce trafic

Le défilé de Despanaperos, c'est beau, mais c'est haut!

Dimanche 15

Grasse mat ce matin, je finis par ouvrir un oeil vers 10h. Je pars à pieds visiter le quartier. Le bar est ouvert, le patron est pas bavard, mais j'aurai des réponses claires et précises. Il est ouvert le centre commercial? NO. Il y a un car pour Cordoba? Si, il faut aller le prendre à Lucena centre (5km). Avec toutes ces infos, j'ai pigé que je ferai pas grand chose aujourd'hui. J'en ai donc profité pour faire le ménage à fond de chez à fond, ça m'a bien occupé, et puis j'avais pas mal de taf sur le site, nottement un enorme dossier de 400 photos des USA. Installé dehors sur mon fauteuil, j'étais bien, d'autant qu'il faisait presque chaud.

Le soir, j'ai eu vite fait ma moitié au telephone qui m'a mis à l'aise, le dossier a déjà été publié, mais quel con! J'avais oublié!!! Décidement, irrécupérable. A la nuit tombée, il y a un groupe de chats espagnols qui viennent me racketer de la bouffe, pugilat général pour une boite de thon carrefour et une boite de paté de jambon leader price. C'est la tranche de pain de mie qui aura eu le moins de succés, pourtant, c'était de la bonne, aux 7 céréales. Mais je reconnais que je manque de culture rapport aux habitudes culinaires des chats andalous.

Un dimanche solitaire et studieux

Lundi 16

Ce matin, il a fallu se lever tôt pour finalement pas grand chose. Juste pour vider mes 15 palettes, j'ai pas eu à bouger beaucoup, juste de quoi demarrer l'amplitude à 8h30. Une fois posé, j'appelle mon second client à Grenade, j'arrive pas à le joindre, alors, je demarre quand même direction Antequera, on vera bien. Je ne suis pas spécialement supersticieux, mais la loi des séries, j'y crois. Je suis venu pour la première fois en Espagne en octobre 1991, depuis ce temps-là, je ne m' étais jamais fait contrôlé, pourtant, c'est pas faute d'y être venu. Mon premier contrôle donc, remonte à samedi et m'a couté 301€, vous vous souvenez? Donc, à peine j'ai fait une quinzaine de kilomètres au sud de Lucena que je me fais doubler par deux motards qui me regardent de travers, ma foi, je crains pas grand chose. 500m plus loin, je suis arrété. MOTIF : J'ai pas la ceinture, pourquoi? Je sais pas. AUTRE MOTIF, juste avant de me faire arreter, il y avait un basculement de chaussée, et ici, il faut allumer ses phares quand il y a un basculement de chaussée, ça c'est une loi hispano-espagnole que je connaissais pas, coût total de la plaisanterie 250€. Sur ma bonne foi et sur le papier de mon PV de samedi soir, ils m'ont laissé partir et ils ont bien rigolé. Moi, un peu moins, mais mon porte monnaie est sauf.

A Antequera je stoppe pour prendre une enorme douche, nickel, belle, propre, avec de la pression, de l'eau chaude et une douche qui n'est pas bouchée, ça coûte quand même 3.50€, un record! Bien qu'il soit relativement tôt, le thermomètre flirte avec les 25°, ça promet pour aujourd'hui. Finalement, je parviens à joindre mon client, il sera là vers 17h, j'ai donc plus que le temps. A 13h30 je me pose à Granada, je tire les rideaux, ferme tout ce que je peux à clefs et pars à pieds puis en bus à la découverte de la ville. Je suis monté jusqu'à l'Alhambra, mais au vu du temps que j'ai et de la grandeur du truc, je me dis que j'aurais pas le temps. Donc, une fois tout en haut, je redescends à pince par un labyrinthe de rue en escaliers, aux murs blancs, c'est vraiment superbe, ça va bien à descendre, heureuseument il y a de l'ombre, car il fait presque 30°, dans le centre de la ville, il y a aussi des rues hyper etroites avec un mini souk, on se croirait presque au bled, c'est génial. J'en profite pour attaquer à acheter les cadeaux pour Noël, ça approche, bien qu'avec une météo pareille, j'ai peine à croire qu'on est mi novembre. J'arrête pas de regarder la montre, c'est fou comme le temps passe. J'attrape au vol le 158, et 15 minutes plus tard je suis de retour au camion, rien ne manque, ouf. J'ai plus qu'à aller me mettre en place, et une demi heure plus tard, mon client arrive, les 2 palettes sont descendues en 2min chrono, je peux enfin enlever les plaques orange et prendre le chemin du retour.

Je stoppe mettre un peu de Gas-Oil à la shell à Guaroman et casser une graine. Il ne me reste plus qu'à rouler 3h, ce qui me mène à San Clemente. Je vais faire un tour au bar avant d'aller me pieuter, il y a des gars bien bien raides ce soir!!! Et on est que lundi!

AH CA VA PAS RECOMMENCER HEIN?

L'Hotel de l'Alhambra

Dans le souk de Granada, c'est classe!!!

Mardi 17

C'est le bruit des travaux qui a eu raison de mon sommeil ce matin. Malheureusement, ça m'arrange pas vraiment vu qu'il faut que je parte le plus tard possible. Mon chargement n'est prévu qu'à 17h à Valencia. Donc, je tourne en rond, j'ai trainé sous la douche, trainé au comptoir, trainé pour lire le journal, trainé pour parler aussi, hoooooolaaaaaaaa, graaaaaaaciaaaaaaaasssssssss. A force de trainer, il a fini par être 11h30, j'en ai eu marre et je me suis cassé au plus grand soulagement du patron du bar, qui lui, est convaincu que je suis débile. Dommage, il y avait le marché à Iniesta ce matin, donc, je note : INIESTA Marché le mardi. On sait jamais, si un jour dieu veut que j'ai la chance, le bonheur de repasser par là.... A 14h je me pointe à Massamagrel chez le client, expediteur de fruits. D'emblée je me fais engueuler par la fille qui avait dit : 17h! Ok, pas de problèmes, je vais manger.... Non, mets toi à quai, c'est prêt. Je comprendrais jamais rien au transport, pour que ça aille vite, il ne faut pas être pressé en fait. Une grosse heure plus tard, mes 30 palettes de clem et oranges sont chargées, ça doit être prêt depuis belle lurette vu comme les fruits sont froids. (on me la fait pas à moi). Bref, vu qu'il y a pas le feu au lac, je monte comme un papy qui roule en R6 par la 340.

Je me suis quand même fixé un objectif, tirer jusqu'au Carrefour de Vilafranca Dèl Pénédés, car figurez vous qu'un drâme s'est joué dans ma cabine, j'ai plus de yaourths. Et ça, ça craint. Mais dans ce métier de routman, il faut toujours tout prévoir, mais jamais tirer de plans sur la comète. Et oui, arrivé à L'Aldéa, tout est bloqué, merda! Je coupe le CD d'Interpol et je mets la CB. A 2 ou 3km devant, il y a un big crash, effectivement, se succedent toutes sirènes hurlantes plusieurs ambulances. Par chance, ça avance un peu, et le miracle fait qu'il y a un demi giratoire qui me permet de faire 1/2 tour. Bizarement personne ne suit, je redescends 4km jusqu'à Tortosa ou je reprends provisoirement l'autopista, tout en regadant le bouchon enorme auquel j'ai échappé. A la CB tout le monde râle, mais pour rien en fait! Finalement, il me manquera 10 minutes pour arriver à Carrouf, je coupe comme une niaille au Penedes, ou je vois l'AE d'Emilie qui doit roupiller. Heureusement, le magasin ferme à 21h30, j'ai juste le temps de prendre mes yaourths et on me met dehors. Je m'en fous, j'ai ce que je voulais! Je termine mes heures à Maçanet de la Selva, dans le brouillard, il me manquera donc un petit quart d'heure pour arriver à my favorite station service pour surfer sur le web. Tant pis, c'est bon pour mon porte monnaie!

Deux bonnes raisons de garder la N310, San Clemente et Sisante

Chargement de clem à Massamagrel

Nos petits tracas de RSE ne sont rien comparé à la vie de certains

Mercredi 18

9h de coupure plus tard il fait jour, et le trafic est déjà bien ralenti sur la N2 direction Girona. je profite d'une accalmie provisoire due à un tracteur qui bloque tout le monde et go direction Celrà ou je stoppe prendre le petit dèj et une bouche douchas, un tour rapidos de web et je ne traine pas. Il est 10h30 quand je repasse côté français, et dès que le réseau est marqué SFR, je peux enfin avoir une discussion normale avec ma moitié. Au passage à Agde je mets un peu de gasoil, mais c'est le binz pour faire 1/2 tour pour acceder à la station, le gasoil est à juste 0.999, c'est pas du seuil psychologique ça? Mais si j'avais sû, je serais allé un peu plus loin au supermarché qui longe l'A75 avant Lodève, il était juste un peu moins cher...

Je monte donc bien péniblement l'Escalette, ça va que j'ai le temps. Et en plus, je passe par Millau centre comme ça pas de pont! Du coup je m'offre royalement une pause casse croûte dans le larzac, c'est beau. J'ai perdu au maxi 20 minutes avec le passage par Millau il n'y a donc pas de drame. Le temps est vraiment superbe cet après midi, les couleurs magnifiques, c'est vraiment un bonheur cette autoroute! J'aurai 50cv de plus, ça serait encore mieux... Finalement, je débarque à 18h à Cournon ou j'ai RDV avec Le Fab63 qui s'est reconverti dans l'agriculture! On passera bien sûr une bonne soirée, mais couché pas trop tard, et oui, fini les grasses mat pour le fab!

J'ai doublé dans le Perthus!

Pas cher, mon fils!

Tu vois petit, ça, c'est le Larzac

Jeudi 19

Je craignais le pire pour vider ce matin. Des fois dans les centrales, c'est pas le top. Mais là, on m'a laissé le temps de boire mon café, de faire mon pissou, et en plus, on m'a dit bonjour et aidé à vider. Ben oui, des fois ça se passe bien, et il faut le souligner, en plus, il fait un temps magnifique sur l'Auvergne, que demande le peuple? Je repars donc de là avec la banane et j'enquille à vide l'A72 pour aller recharger à Condrieu. Une fois passé St Etienne, c'est le brouillard qui règne en maitre sur la vallée du Rhône.

Hier à la cantine de l'usine ou je charge, il y avait du cassoulet au menu. Resultat des courses, il y a alterte au gaz dans toute l'usine, sauf pour aller charger les palettes. Tant mieux, mais ça reste mysterieux, et toutes les citernes restent dehors, il y en a un nombre impressionant, mais les gars sont aguerris à ce genre de situation et prennent ça avec philosophie. Je rentre pour charger au moment ou Philippe sort, visiblement soulagé! Mon chargement ne trainera pas trop, une heure plus tard je suis sorti et je fonce au dépot laver le camion qui en a bien besoin.

Plus que 6h à rouler, je n'arriverai donc pas à Rubi ce soir, mais je ne peux pas me permettre de trop trainer quand même. Ce soir je trouve qu'il y a vraiment du trafic à la remontée, et ça bouchonne grave sur Montpellier à cause des travaux je pense. De toutes façons, il n'y a pas 10km sans qu'on tombe sur un chantier, je me prends d'ailleurs la tête avec un mec du 44, j'ai du mal à le doubler, et pour ne pas le coincer contre les quilles à droite, je lève le pied. 2km plus loin, je recommence l'opération, mais il ne fait rien pour faciliter les choses, encore mieux, je me retrouve à doubler dans les travaux. Charmant. Enfin passons, les route c'est ça maintenant, chacun sa petite gueule, ça me degoute. Je finirais donc par me poser à Girona sud sur la natio, histoire de ne pas être emmerdé.

Brouillard A72ien

Allez mon Philou, je vais prendre la relève

 

Vendredi 20

9h je mets en route après un bon café + Donuts, et c'est parti! Sous le soleil bien sûr, j'ai vraiment du mal à me croire fin novembre. Le trafic est bien fluide ce matin, et j'arrive sans encombres chez mon client à Rubi. Comme d'habitude, l'accès se fait par un contre allée, sans possibilité de garer. Le gardien me refuse l'accès, prends mon numéro de telephone, l'usine est pleine, putain, c'est pas possible!!! J'ai donc plus qu'à chercher une place et attendre comme un con que l'usine se vide... Il y a des jours, ou l'Espagne, c'est lamentable. Une grosse heure plus tard, on me fait rentrer, mais ils attaquent à charger un Waberers arrivé après, j'ai regardé, il charge pour le 50, enfin bon, c'est ça l'Europe. Au bout d'un moment, ça y est, ils se décident à vider, et puis d'un coup, plus de bruit, le silence total. Il reste 4 palettes à sortir, mais voilà, c'est l'heure de la bouffe.

A côté de moi, il y a un jeune Portuguais, Ivan, qui lui aussi rigole du je m'en foutisme total ambiant. On décide donc, d'aller nous aussi manger. Et on a pris notre temps! Quand on revient, ça y est, c'est vide, et les gars sont pressés qu'on s'en aille, nous, maintenant, on s'en fout completement à notre tour, on prend quand même un petit café avant de partir, il est presque 15h.

J'ai vite pigé que mon amplitude sera morte, mais de peu. Alors plutôt que de passer 28 jours à stresser pour 20 minutes de depassement d'amplitude, je préfère couper mes 9h ici à quai au cochon. Mais ça prend la tête quand même!

Reveil in Poussière Land

...Ou comment baiser son amplitude

 

Samedi 21

Oh putain, j'ai trop bien dormi! Je me suis endormi comme un bébé cocainomane et je me suis reveillé 1h plus tard vers 0h45. La coupure finissant à 1h15. J'aime la RSE, ça permet de bien reposer les moteurs, c'est génial. Quoi qu'il en soit quand le tachy affiche 9h00 de coupure de suis déjà à la régule dans ma tête. J'ai le feu au cul, contrairement à mes cochons qui eux sont froids sur pattes. Tout le long du parcours il y a du brouillard ajouté aux fetards du samedi, je fais plus qu'attention à leurs réactions débiles.

Arrivé à Tavel, j'ai déjà mes 4h de volant. J'hésite entre aller me morfondre 45 minutes à la station ou piquer un roupillon, car, enfin, j'ai sommeil. Je programme le reveil pour 45 minutes de sommeil, et finalement, j'aurai dormi 1h45 étant donné que ce bête téléphone n'a pas de répétition. A propos, si jamais vous devez changer de téléphone, surtout ne prenez pas un Smasung, c'est vraiment trop pas bien, c'est naze, ça ressemble à rien et ça fait même pas reveil. J'assiste donc au lever du jour vu que j'ai pas eu le courage au reveil de faire les 300m qui me separent du café. J'opte donc pour une pause café à l'arrache à la Shell de Montélimar. Au moment ou mon café coule, je vois arriver un MAN (enfin un camion) qui lui même est piloté par un Man de la profession, Mister L'araignée, échoué lui aussi du samedi matin. Ma coupure à l'arrache se traduira donc par 33 minutes de papotages sur les tranchées. Heureusement qu'on est pressés tous les deux. Je pose donc ma petite remorque sur le grand parking de chez TDV, et je rentre en solo à la maison. Il est déjà presque 10h du mat! Bon ptit week end, restez à l'ombre!!!

Départ humidos

L'Araignée, ou Spiderman si vous êtes Anglais

Dimanche 22

Lundi 23

Ce matin, je vais pas loin, juste livrer à 15km de chez moi. Mais, je dois d'abord aller chercher le tank frigo à Pont d'Isère, donc à 6h45 j'ai mis en route. Oui, je sais, c'est tôt, mais bon. En revenant je repasse par the most beautiful poeblo of the world : Saint Peray, ou je croise ma vaillante belle fille sur son sccoter qui va au lycée, le seul de Valence pas encore fermé pour la grippe. La montée sur Vernoux est bien dure il y a du poids, alors pas la peine de forcer. Un peu après 8h je me pointe à l'usine a saussiflards j'en profite pour aller au café au village. Une fois vide, j'ai plus qu'à descendre à la maison, ça va nettement mieux, mais bon, je fais gaffe quand même car il pleuvasse. En tous cas, le Vivarais c'est beau! A 10h retour à la maison, je pars faire les achats de Noel à Grenoble ou je perds mon téléphone, mais par coup de bol, il a été retrouvé par un gars honnète qui me le renvoie par la poste.

Le soir, je repars au taf, c'est pas violent, je charge juste au dépot 12 palettes de pub pour Scafruits Narbonne. Nico a mis 5 minutes pour me charger, mais j'ai perdu grave du temps avec Aurélien, Adrien, Tony et Greg qui inspectent de A à Z mon attelage, et pourquoi ça et pourquoi ci.... L'inspection durera 37 minutes, j'ai eu chaud, j'ai vu le moment que j'allais être immobilisé. Enfin bon, je descends peinard et en route je tombe sur Seb qui va sur Montpellier, on module ensemble à l'ancienne. On se quitte donc à Montpellier et je fais 30 minutes de sièste à Fabrègues. Et bien sûr je pense à mon merdaillon de fils qui est parti avec sa meuf voir le concert des Depeche Mode. Il y en a qui l'ont belle la vie! Quand je repars un gros accident à eu lieu quelques minutes avant juste après Sète, il y a des briques de lait eparpillées sur les 3 voies, le camion git un peu plus loin, les deux chauffeurs sont à côté, hébétés, ça fait froid dans le dos. A 2h je me pose à Narbonne, demain, il fera jour, je suis mort ce soir!

ça passe tout juste

Dans la côte du Pin (ex course de côte)

Mardi 24

Bon allez Phil26, bouge ton gros cul lève toi. Je sais pas pourquoi, mais en ce moment, je ne pense qu'à une chose, roupiller. Il fait moins chaud, bref, j'ai envie d'hiberner. Je vais donc en titubant jusqu'au poste de garde, ou la machine Nescafé me tend les bras. Elle est sympa cette machine, mais le café est degueu. A 11h30 finalement on me fait rentrer, et une demi heure plus tard je suis soulagé de mes 900kg, ça va mieux. Direction l'Espagne, et je loupe de quelques minutes le repas avec Aurélien la star. Je garde la natio jusqu'à Perpignan nord, entre midi et 2, il y a personne. On se retrouve donc à la viande avec Aurélien, pendant qu'il lave l'interieur de la semi, je vais me détendre à la machine à café, avec les sous qu'il m'a filé. Il est trop gentil, en plus il m'a filé un paquet de clopes pour après mon café. Et oui, ça existe encore les patrons sympas.

Il est 17h quand je décolle, à peine complet de l'usine à decouper les cochons. Aurélien et Dur Dur restent là, car ils ont plus d'heure, du coup je dois bosser à leur place. Rien de particulier sur la montée, si ce n'est que je suis quand même bien rilax sans téléphone, ça fait des vacances. Petite pause casse croute à Nimes. Arrivé à Pont d'Isère je pose deux palettes en passant chez un client voisin de la TDVienne de transports et le reste à quai. Aujourd'hui les gars du quai étaient débordés, il a fallu faire sans. Une fois au dépot chez nous, je lave la semi à fond, je décrcoche et récupère la vielle Chereau qui est déjà chargée en ADR. A 2h je suis en place sur le parking blindé de Givors, je me gare à l'arrache comme je peux.

Les mousquetaires ils rangent bien leurs affaires

Merci Aurel pour le lavage le café et les clopes

Mais si ça fait joli la Frappa!

Mercredi 25

Je craignais qu'on vienne me casser les pieds vu comme j'étais mal garé, et puis non. Pire, j'ai dormi comme un loir, c'est donc les yeux collés et en titubant que je vais vers les bureaux et prendre un café. J'ai donc rendu des feuilles d'inscription raturées avec les mauvais numéros de semi étant donné que j'ai décroché cette nuit et que j'ai déjà oublié, enfin passons. A 11h je rentre juste après Arthur qui est prioritaire sur moi étant donné qu'il a payé pour vider avant. Miracle, je suis vidé et rechargé avant midi, cerise sur le gateau les papiers sont prêts, je peux donc m'élancer pour un long voyage qui me mène à Solaise ou je peux à mon aise attendre devant le portail et me préparer une belle salade de thon.

A 13h30 les gars sont au boulot, et 10 minutes plus tard je peux remiser mon casque tuning et monter charger du groupage à Andrezieux. Bonne pioche, c'est prêt, bien que, d'après le chef de quai des instructions avaient été données par mon chef pour me faire attendre, c'est qu'il aime plaisanter mon chef! Je repars de là avec une semi quasi complète, et pas trop lourd, je traverse la ville de Manufrance à la régule juste avant les premières sorties des bureaux. Une fois au dépot, le verdict tombe, je dois abandonner la vielle Chereau pour une Schmitz plus récente, c'est de ma faute, j'ai dit du bien de Schmitz!

Vu que j'ai du temps devant moi je peux laver mon attelage à l'aide d'une brosse à dents, en attendant le retour de Fabrizzio, du moins, en attendant qu'il me ramène mes palettes. Il est pratiquement 20h quand je repars, pas trop lourd mais en ADR, je me cale donc à 82,5km/h c'est bon pour l'environement. Mais par contre je gagne pas de temps. D'un autre côté, je m'en fous un peu étant donné que je ne suis pas trop pressé. A 2h, je me gare à l'écart bien tranquille au village Catalan pour une ronflette bien méritée!

Givors à l'heure de l'apéro

Chez Darfeuille avec la bonne vielle Chereau

A Tavel avec mon tank (a propos il doit être joli mon tank, il y a un mec qui a fait 10 fois le tour du parking avec sa Corsa)

Jeudi 26

Au reveil, je tombe sur Cyril le Perpignanais, mais si... Enfin si vous êtes à la fois lecteur de ce CDB et du forum, vous le connaissez, du coup, on prend le ptit dej ensemble (enfin pour lui c'est presque l'heure de l'apéro) photos, blablatage et à 11h01 j'ai ma coupure, je laisse Cyril aller vider son sable et je me taille vers l'Espagne, le tout sous un soleil radieux, dans moins d'un mois c'est Noel, c'est incroyable... A 13h j'arrive chez mon premier client à côté de Terrassa, parking, et je vais m'inscrire. Le quai est innaccessible, pour cause de travaux, la solution c'est de faire une savante manoeuvre et monter sur une méchante bosse et tout bousiller. Vu que j'ai que 3 palettes, je propose de les poser sur le parking, incroyable, le gars accepte et viens me les sortir avec son Fen. Je profite donc que tout va bien et que tout le monde mange pour aller à Sant Joan Despi, ça roule nickel et j'arrive à ce quai merdique juste pour la reprise, et ça ne traine pas pour vider. Pour aujourd'hui, il ne me reste plus qu'à aller au dessus de Gelida dans la pampa à St LLorenç d'Hortons. La route est étroite et en travaux un peu partout, c'est assez penible. Une fois enregistré, on me fait mettre direct à quai pour vider mes palettes de teinture.

Il y a là, un Gerard un Grenoblois qui attend patiemment pour charger, on tape la discut. On s'est fait la reflexion que ça devient rare de tomber entre français chez les clients, la situation devient de plus en plus catastrophique, et on dirait que tout le monde s'en tape! Une bonne heure plus tard, j'ai fini. Demain, je dois prendre un lot (qui est prêt) avant midi à quelques minutes de là, à Piera. Vu que j'ai le temps et la place, je vais voir s'il y a moyen de charger. Mais Franco dit que non, que demain. Mon souci, c'est que je dois vider à castellon avant, et que ça va être chaud the night! Mais Franco fini à 17h30, le bar l'attend, on vera demain.

Bon, pas la peine d'insister, je file reprendre l'autoroute à Sant Sadurni d'Anoia, et la nuit tombe bien vite. Je me dis que vraiment, dans ce boulot, il y a jamais rien qui est fait pour arranger les choses. Et, au fond de moi, je calcule comment demain, je vais pouvoir faire pour faire caguer Franco. remplir le CMR à 2km/h? Charger tout douceeeemeeeent, je me suis promis que si j'arrive à l'heure, je ferai tout pour qu'il parte ne serai-ce que 5 minutes en retard de son boulot. Je pinaille un peu à Onda pour trouver mon client vu que j'ai une adresse pourrie, et quand je le trouve j'ai bon espoir, c'est ouvert. Le cariste est plein de bonne volonté, mais au téléphone, son chef, lui dit non, demain 8h30. Et merde. 21h fin des hostilités.

Il est vide je pense, sinon, il y a comme un problème

La route de Gélida à St Llorenç

Vendredi 27

A 8h15, le chef est là. J'ai la bave aux lèvres, j'attends. Je bois donc environ 12 cafés en attendant, et à 8h30 le chef, d'un geste digne d'un douanier taponne les papiers toc tac toc tac, le transpalette est dans la semi, vas y Phil26, t'es chaud comme la braise, vide! A 8h36, je repars (oui, moi c'est une tonne par minute vu que j'avais 6 palettes). Et donc, j'enquille immédiatement l'autoroute, là aujourd'hui, si je prends un gramme de nationale 340 je risque de me faire remonter las bretallas. Vu que le temps ainsi que le décor sont sinistres, je vais me recoucher, je me lève juste pour passer le péage de l'Hospitalet. Je boude. Et comme prévu, j'arrive à 12h30 à Piera. Le chef me vois et d'un sourire de vainqueur me dit : Ah tu vois!!! ça a bien marché! Et moi je lui dit sur un ton glacial, que j'ai même pas eu me temps de prendre la douche. Et là, ça craint, interieurement, je le menace de venir sentir sous mes bras (le reste j'ose pas, je suis pas salaud). Bref, on charge et dehors les camions s'empillent (hi hi hi hi ris-je interieurement). 10 minutes plus tard je suis chargé, et comme il est gentil quand même le chef, il m'ouvre la douche et il me donne un touret en bois de cable vide (c'est pour mon jardin). Bon, bonne pioche, je file au bain, et de là direction Polinya.

Incroyable, il tombe des gouttes, oh pas grand chose, mais il y avait longtemps que je ne m'étais plus servi des balais d'essuie-glaces. Sur le parking, il y a 5 semi avant moi. Mais contre toute attente (suspense) alors que j'allais m'en aller faire d'autre ramasses, mon chef me dit de faire 1/2 tour et finalement, je charge avant tout le monde. Il y a là un mec de chez Patinter, j'ai cru qu'il allait m'ouvrir le ventre, mais c'est pas de ma faute camarade, pour une fois que c'est prêt pour moi! J'ai tellement stressé en me mettant à quai que j'ai pas pris de photo. Le batiment est neuf et mal conçu, il faut baisser à fond si on veut pas tout arracher le toit.. Ah la la. Je reviens sur mes pas charger 9 palettes de pommes, de retour pour la France, impossible de savoir ce qu'elles ont les pommes, elles sont très joulies pourtant. Le mec qui charge est con comme un balais, et surtout malpoli, charge n'importe comment, et de suite, je lui dit que s'il veut pas charger je peux le faire à sa place. Alors que je m'attendais à prendre une vielle reflexion, le mec reprend le sourire et fait (presque) comme il faut. La nature humaine est strange. De là, direction ma dernière ramasse, une palette qui va venir finir la semi à El Prat à 3km de là. Je mettrais plus de temps à faire les papiers qu'à charger, les mecs sont vraiment très sympas, ils m'ont aidé à caler mon touret à la fin. ça fait plaisir. Je regarde un peu les heures, et ça va pas le faire, je voulais monter couper à La jonquera cette nuit, et puis il va manquer 10 minutes.

Alors j'ai une idée de génie, une idée que seul peut avoir un webmaster de FDR : Et si j'allais à Mataro faire les cadeaux de Noel? Et ben, j'ai bien fait, je suis sorti de là avec la tête grosse comme une palette de pastèque, mais la cabine remplie de cadeaux. Oui, parce que décembre, c'est chaud les marrons, le 8 ça fera 20 ans que miss Bibi me supporte, le 20 c'est son anniv et le 25 ben c'est noel, alors gars, faut pas se louper!

Allez tête de noeud, au boulot!

Pendant que vous attendez vos oranges à quai, les ramasseurs jouent au foot

Vu chez un particulier, fan de Gaudi sans aucun doute

Le Mercabarna

Samedi 28

Ce matin, j'ai mis le reveil à 3h15, quand je l'avais programmé, il y a eu un message d'alerte "Etes-vous sûr?" Ben ce qui est certain, c'est que j'ai pas pigé ce qui m'arrivais. Rechaud eau nescafé yaourth, dans l'ordre! Un coup de souflette pour me coiffer et me laver les dents en même temps et c'est parti. Dans le désert et un peu de brouillard. Quelques jeunes qui rentrent de boite, ça zigue zague un peu, prudence! Après Narbonne j'assiste à un magnifique lever de soleil sur la méditéranée, c'est beau et je pleure. J'échoue au bout de 4h20 de volant à la BP de Nimes, go direct into the bed!

Ces 45 minutes de sommeil m'ont fait du bien, je prends mon courage à deux pieds pour rejoindre la sinistre machine à café de cette sordide station. Il doit en falloir du courage pour bosser 40h par semaine la dedans. A 11h je suis rentré au centre routier de St Peray ou Bibi m'attends avec ma fourgonette de ramasses pour recharger le touret. Bon week end à tous les ptits!!

 

Lever du soleil avec l'ami Ricoré

Guilherand Granges, ça devient bon!

Au centre routier de St Peray avec ma déco de Noel :

Mon beau touret

Roi de St Peray

Que j'aime ta rondu-re...

Dimanche 29

Lundi 30

Et oui, c'est lundi, et il pleut. Je demarre tôt ce matin, il est 5h30. Bien entendu je suis dans le coma, en allant donc chercher le camion je n'y vois rien et je mets de bon coeur mes pieds dans une enorme flaque boueuse. Me voilà donc bien réveillé, la semaine peut débuter. Chauffage à fond sur les pieds, ça fait du bien! Une petite heure de route plus loin, je suis chez Giraud Fruits pour livrer 9 palettes de pommes, je galère un peu pour les sortir vu que le quai est mouillé et qu'avec les palettes europ, il vaut mieux y aller molo si on ne veut pas eparpiller les pommes sur tout le departement. Alors que j'ai presque terminé, arrive Nico the king of the apple qui me fait peur, ben oui, je me croyais tout seul!

Retour au dépot, café avec Steph et Fabrizio. Une fois vidée, je décroche la Schmitz et je vais atteler la magnifique taut de Lionel qui a un super auto-collant Scania à l'arrière. Je monte charger à Chasse/Rhône un complet de graisse. ça glisse à mort tout le long jusqu'à ce que j'arrive au péage de Chanas, j'y vais molo molo. Je suis très surpris par l'efficacité de l'usine ou j'ai chargé, papiers, chargement, sortie, le tout en moins de 45 minutes! Retour tranquille au dépot pour vider, décrocher et ratteler la Schmitz qui a deux chaussures neuves sur le premier essieu. C'est beau! A midi je vais manger avec la Kommadantur Duarig, et on a bien rigolé!

Je recharge en tout début d'après-midi, je dois rentrer pas trop tard à la maison, on a un RDV important avec la patronne pour l'avenir de FDR. Nous avons veillé trés tard, et au final je pense qu'il va y avoir du changement dans la continuité sur votre site, j'espère que tout va se dérouler comme prévu! Croisons les doigts.

3 péages d'ouverts à Vienne pour cause de Karsher

J'aime bien St Vallier, c'est cooool

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