Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Janvier 2010

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Vendredi 1

 

Samedi 2
Dimanche 3

Lundi 4

En tout premier lieu, je voudrais souhaiter à tous une trés bonne année 2010, et surtout une trés bonne santé, c'est sans doute bateau ce que je dis et d'un commun, mais j'ai une pensée particulière pour Cathy de chez Fiseda qui est au plus mal en ce début d'année, rongée par la maladie, heureusement qu'elle a le soutien de Jean-Louis et de ses proches. Et quand on dit que la santé vaut tout, c'est pas du flanc!

J'ai donc attaqué mon année sous la neige. Bien évidement, c'est le jour ou il neige le plus fort de l'année que je suis en solo. A 5h30, je sors donc de la maison avec pas loin de 10cm de neige bien fraiche, je pinaille un peu pour sortir le tracteur, et une fois sur la route, ça va pas trop mal mais avec une enorme prudence. Le trafic a cette heure là est heureusement encore faible. La traversée de Pont d'Isère par la mini deviation en venant de la Roche de Glun est particulièrement pénible. Mon frigo est toujours là, mais bien vide et propre, j'ai plus qu'à atteler et monter vers le dépot, par précaution je prends l'autoroute à Tain, il commence a y avoir un peu de monde sur la N7... L'autoroute est à peu près propre, mais il y a toujours le hyper-prudent-trouillard de service qui provoque des écarts de vitesse et parfois les accidents par "excés de prudence", je quitte l'autouroute à Chanas, et la route direction Grenoble est particulièrement délicate, d'autant qu'il y a pas mal de monde en route. Je traine donc un peu au dépot avec les collègues, je laisse passer le rush du matin. Quand je repars une heure plus tard, c'est bien plus calme, y compris sur l'A7, sauf juste avant d'arriver à Pierre-Benite ou ça coince encore pas mal. De mon côté je me gourre d'entrée pour l'usine, il fallait que je suive le chemin des citernes, je suis bon pour un tour gratos.

Le chargement est pret depuis un moment, de ce que j'ai compris, on est 6 à faire le même voyage aujourd'hui. Mais je dois attendre que la rampe soit deneigée pour charger. Le temps que tout celà se fasse, à 11h je mets les voiles, et bien sûr Fourvière! J'ai le droit aujourd'hui!!! Une fois passé Villefranche la neige cesse, il y en a d'ailleurs bien moins par ici, mais il ne fait pas beau pour autant, et la température reste bloquée sur -1°, bon, on est un peu en hiver aussi. Vu que j'ai pas gagné du temps ce matin, je garde l'A6 tout du long, mais j'ai beau calculer, je pourrais pas passer la capitale aujourd'hui. Donc, je ne prends pas de risques et je me traine lamentablement sur un des pires parkings que je connaisse : Villabé! Il est 18H10, il y a plus qu'à oublier le bruit de l'a6 qui me fait face.

L'année commence bien

L'A7 du côté de Condrieu

Pause sieste webasto à Avallon

Mardi 5

Cette nuit ça a vraiment été hardos pour ronfler, j'ai encore le bruit du trafic dans la tête que je décolle. La station Total n'ouvre qu'à 6h, c'est incroyable quand même, une station TOTAL qui ferme de 22h à 6h du mat, sur l'un des tronçons autoroutiers les plus fréquentés de France. Il faut donc se contortionner pour attraper son gobelet, et pire encore pour récupérer la monnaie. Il fait -5° ce matin, autant dire que je ne traine pas pour m'enfermer dans mon volvo sweet volvo. La capitale est encore un peu endormie, si bien que ça passe nickel sur le periph, je fait tirer comme ça jusqu'à Louviers ou je me paye un bon petit dej. Après Rouen, la température chute encore, et il y a un peu de brouillard, givrant forcement, vu que la température flirte avec les -10°. J'arrive un peu avant 9h à Cany Barville, la Normandie se reveille dans un froid siberien, mais le spectacle est magnifique.

Quand je repars, le soleil est bien levé, le paysage superbe, et la route sèche ce qui facilite les choses, par contre il faut faire attention dans les zones ombragées, ça glisssssse. Dans plusieurs villages je suis géné par les ilots destinés à faire chuter la vitesse, ça empêche les chasse neige de racler les bords, si bien qu'on roule sur une neige gelée et qu'on ne voit pas les bords. Il y a plus grave, mais bon, ça fait du bien de ronchonner. Coup de bol quand même, quand j'arrive à Gonfreville, il n'y a personne et ma commande est prête. Si bien qu'à 11h30 je suis rechargé en ADR froid positif, ben oui, ça existe! J'ai donc plus qu'à m'enfermer pour une douche brulante!

Le soleil sera présent sur tout mon parcours, peu être même trop présent, par le plus grand des hasards, je vais le prendre en pleine poire sur mon trajet. Je me suis calé sur l'A28, et il y a vraiment rien à faire sur cette autoroute! C'est long comme un jour sans pain... Alors je m'occupe comme je peux en alternant radio, cd, silence. Quand j'arrive au Mans, je me sens soulagé, il y a un peu plus de decor. Sur les panneaux il est écrit alerte météo, mais je ne vois par contre aucune saleuse. Il reste juste a esperer que la météo se gourre. A 17h30 je me pointe à Montreuil Bellay, mais il est bien trop tard pour vider!

-10° à Louviers

Rouen se reveille!

La Normandie avec neige et soleil

Mercredi 6

Vu mon programme, je dois pas mettre en route trop tôt, donc, je laisse passer tout le monde pour vider, et à 10h je me décide à rentrer. Pile au moment du café, il faut dire qu'il fait un froid de canard ce matin, il a un tout petit peu neigé cette nuit, mais 3 fois rien. En a peine une heure la semi est vidée, et je peux tirer vers Niort, dès que j'ai passé Touhars, la neige fait son apparition sur les côtés, la nationale est relativement bien dégagée, il n'en va pas de même sur le reseau secondaire, je plains les gens du coin... Du coup le trafic est on ne peut plus calme, et je me pointe en bien moins de temps que prévu à La Creche à côté de Niort chez la bonne maison Tradimar. On me fait mettre en vitesse à quai, rien n'est déblayé dans la cour, les glissades amusent les chauffeurs de ramasse visiblement! Vu que la douche est en rade, je vais en face chez TFE et j'en profite pour regarder le bilan neigeux français et en europe au journal de JPP, c'est là que je vois de gros bouchons sur la GB, ils annoncent 50cm supplémentaires sur Londres demain matin, je ne peux m'empecher à mon pauvre petit poulet Alain26 qui justement est en train d'y grimper, ça sent le week end dehors... C'est avec une certaine fierté que j'ai pû comprendre : z'avez vu, il y a pas qu'en France que ça bloque, ailleurs aussi, il y a des bons à rien. Mais comment comparer 50cm sur la M25 avec 2 cm qui paralysent l'A84?

A 14h30, je suis chargé, les papiers sont faits et c'est parti. Je coupe à travers par Poitiers et Bellac ou il y a vraiment pas mal de neige, mais la nationale est bien propre, ou presque, encore une fois, le reseau secondaire est à mon avis impraticable par endroits, je suis bien content de ne pas avoir à faire de détours. Il y a vraiment longtemps en plus que je ne suis pas passé par là, et il y a de nouveaux tronçons tout neufs qui font gagner de precieuses minutes, si bien que j'arrive sur l'Aire de l'Allier en bien moins de 4h30, pile poil pour le journal de 19h et surtout déguster un excellent cassoulet, ben oui, je fais ce que je veux avec ma bouffe.

Reste donc plus qu'à filer sur Lyon, je serais bien dans les clous. Ouf. De Montmareau à Moulins, je serai concé dans une convoi, et la vitesse est trés irriégulière à cause d'une voiture devant, soit le mec est bourré, malade, aveugle, enfin, on passe de 40km/h à 80 toutes les 2 minutes, c'est trés pénible, et surtout dangeureux, j'essaie bien de garder des distances de sécurité, mais ça pousse derrière... Par contre, après Moulins, c'est carreau jusqu'à Macon, puis Lyon, ou, fort de mon CMR pour Gerland, je passe par le Fourvière sans crainte de me faire serrer. Je me pointe un peu avant 23h à Feyzin. Régis, mavait prévenu que c'était pas des affolés, et il avait pas tort, il a l'avantage de venir regulièrement ici, le veinard!... Pendant mon attente, j'ai eu droit à bouger un superbe Premium TFE, à la demande du chef de quai, au moment ou je descends, je tombe sur le gars du parc qui me m'aggresse legerement, il a cru que j'avais viré un camion juste pour prendre la place à quai. Une fois posé, je fonce au Port Edouard Herriot, mais le gardien refuse que je rentre, du coup, je dois dormir derrière le stade.... Ben il y a du monde la nuit par là!!! ite Phil, tire les rideaux et fais le mort. Minuit, finito la journée.

Tradimar à Niort

Sur la route de Belac, c'est chouli

Après "La semeuse" ; "Le Saleur"

Il y a un poster de Regis dans la salle de pause

Jeudi 7

Donc, j'ai mis en route juste avant mon RDV à 10h15 à la STEF à Gerland. Quand j'arrive, il y a 4 camions devant moi, un seul quai et un seul cariste. MAIS, il y a une machine à café. C'est donc un très bon point, c'est même le principal vu la froidure ce matin. Pas de bol pour cet équipage espagnol juste avant moi, ils ont 24h d'avance. Du coup il se font virer et je prends leur place, ils ont bien tenté leur coup, mais le chef a rien voulu savoir. Je leur ai expliqué ou se garer pour aller au centre ville, et ils sont partis direct. Ma dernière palette de crèpes surgelées sera sortie à 11h45, ce qui fait que j'arriverai pas à charger avant midi à Pierre-Benite. Il me faudra patienter un peu, mais finalement un peu avant 14h, je peux entamer ma montée vers le pays de la frite.

Avant ça, j'ai quelques arrêts à faire, un tour à Intermarché à Belleville (très pratique) pour remplir un peu le frigo, la météo étant plus qu'alarmiste, mieux vaut prevenir que guerir, un tour au truckstop à Macon, et pour finir, le plein de GO à Tournus, ou, là encore le prix bas des records, et il fait déjà presque nuit quand je n'ai plus qu'à enquiller. J'ecoute attentivement les alertes météo, et pour mon coin, je suis epargné, j'ai du bol, mais je pense pas que ça va durer. Cette nuit, Jeannot était 3h derrière moi, il eu de grosses chutes de neige, alors que moi rien! Je stoppe sur l'aire de Toul prendre la vignette, bizarement, il y a de la place, donc je me gare sur les pistes, une bonne demi heure, histoire d'être en règle.

Le calcul des heures est vite fait, il me reste 3h à faire. Ce matin, pour livrer la STEF, j'ai compté 16 minutes de volant pour faire moins d'un KM! A ce rythme là, la semaine sera jamais bouclée!!! Le trafic est encore soutenu malgré l'heure, surtout dans le sens de la descente. Au journal de 21h, j'entends que les PL sont interdits dès 22h dans la vallée du Rhone, que le Perthus est fermé, et ben dis donc... Après le Luxembourg, j'attrape l"autoroute du soleil" qui mène à Liège. C'est drôle le nom de cette autoroute, un peu comme si on appelait l'autoroute "Murcia-Alicante", l'autoroute du ski! Bon, enfin, je me moque pas, c'est juste une constatation, on aurait pû appeler ce morceau l'Ardenaise, ça aurait eu de la gueule! Bref, je me pose à Baraque Fraiture, au bout des heures et il fait un froid de canard! -7° avec des petits flocons qui voltigent!

C'est long.............

2e chargement de la semaine à Pierre Benite

Régis à encore oublié de fermer ses robinets en partant lundi matin

Pause taxe Belge à Toul

Vendredi 8

8h30, je mets le contact, et je lis : -9°! Bon, j'ai pas le choix, il faut faire avec. Le pire, 'est faire la vaisselle de la veille, c'est condition pour pouvoir faire chauffer l'eau du café. Ah si j'avais été moins flemard hier soir!! Un peu avant 9h, je mets en route et je vais bien tranquilement en direction de Liège. Je me méfie dans la grande descente, c'est quand même humide, et comme on dit ici en Belgique : qui va piano, va sano, si bien que j'arrive à peu près à l'heure que je m'étais fixé à Eynatten, juste avant la frontière germanique. J'ai juste le temps de faire ma petite toilette que je suis vide, je traine pas dehors, il meule et surtout, il y a un petit vent bien..... bien. mon rechargement n'est pas très loin, à Battice, ça va le faire, je me pointe là à 11h30. Un lot complet d'abris de jardin en kit et en bois. Pas de chance, il y a 2 camions belges avant moi. Le cariste me fait ensuite mettre à quai direct et me previens qu'il va manger. Habitué aux espagnols qui stoppent 2h pour becter, ici, on mange en 15 minutes! Dur dur la digestion!! Les autres chauffeurs belges rigolent en voyant mon CMR, ils ont aussi la radio en belgique et on compris qu'en France tout était bloqué! Enfin, passons, c'est pas grave tout ça....

Je rejoins Wim à notre endroit habituel pour casser la graine. J'ai mangé Belge, et surtout on a bien rigolé avec mister Wim, mais après plus de 2h passé à table, il a fallu se quitter, rien ne presse en fait, je sais que tout est bloqué par chez nous. Je passe donc Liège et son enfilade de tunnels bien faciement, juste avant le rush du soir, par contre pour eviter le bazar au Luxembourg, je coupe par Mont St Martin et Longwy. Il a bien longtemps que j'étais pas passé là, et la route ne s'est pas améliorée. Les chutes de neige refont leur apparition juste avan Metz, et il y a vraiment du trafic, j'y vais donc plus que molo, d'autant que ça gèle encore pas mal avec un petit -5°. Les panneaux indiquent que les routes vers l'Alsace et la Franche Comté sont interdites aux PL, mais rien concernant Lyon, je me suis farci 30 minutes de France Bleu Lorraine, mais j'ai eu aucune info, sur cette partie de l'A31, il y a pas 107.7.

C'est juste comme je passe le péage de Toul que je vois marqué PL Interdits direction Lyon. Bien qu'il neige un peu, la route est vraiment nickel chrome, alors je décide de stopper à la prochaine station, mais elle est bien loin pour mes petites heures, tant qu'à être planté autant qu'il y ait du vrai café pas loin. Je veux pas m'arreter avant et prendre le risque de me faire bloquer, il faut battre le fer quand il est chaud. Je me pose donc à Lorraine Sandaucourt et j'ai depassé de 5 minutes mes 4h30, mais au moins je suis bien ici! Il neige, je suis face au vent et seul au monde tout au fond de cet immense parking. J'ai bien écouté la radio de l'autoroute, et j'ai bien pigé que c'était le binz de partout. Alors, on va pas se casser la tête, demain, il fera jour. (a priori).

Reveil!!

Ajoutez à celà un joli petit vent du nord... Mmmmhhhh pas bon!

 

Samedi 9

J'avais programmé le reveil à 5h50. Tout en ecoutant 107.7, je buvais mon petit café, et de chauffeur prêt à camper ici, j'entends que l'A36 est interdite, l'A39, l'A71, mais ils parlent pas de l'A31... Alors, 118218, allo la gendarmerie de Bulgneville? Le gendarme me dit que pou l'A31 c'est OK! Ni une ni deux, je demarre, dans la nuit, la station s'est remplie, les camions sont garés n'importe comment. Mais je sors fingers in the nose. Il neige sans plus, mais il fait trés froid, je roule donc pépère pas la peine de faire le con. Quand j'arrive sur Langres, il y a pas mal de camions garés le long de la BAU, la sation de Langres est pleine comme un oeuf, hors de question d'y prendre un kawa. Pas mal de camioneros decollent en même temps, et pas mal d'entre eux sont déjà bien en rogne, ce qui ne sert pas à grand chose à mon avis d'accelerer comme un débile, de déboiter au dernier moment et surtout de se mettre droit debout sur les freins dès l'instant qu'on croit voir les schmits. Je m'en fout, j'ai décidé que je roulerai cool, je roule cool comme le pigeon.

Je trace comme ça bien tranquille jusqu'à Macon. Mon téléphone arrête pas de sonner ce matin, mais c'est pour la bonne cause, tout le monde cherche a voir un max d'infos, c'est cool! C'est donc, le ventre plein que je repars du centre routman de Macon et les instructions du chef sont claires : ne pas monter au dépot! Rascal, Alain26, Lagaffe et moi nous suivons dans un mouchoir de poche, mais je suis devant, normal, j'ai un FH. Dès l'arrivée en banlieue Lyonnaise, le niveau de la neige est déjà plus haut, il ne cessera de grimper au fur et à mesure qu'on descend (c'est pas trés logique, mais c'est vrai). Dans le grand boeuf dans le sens de la montée, c'est le merdier total, tout le monde se double, je pense que c'est le meilleur moyen pour que ça cartonne et justifier le fait que les "autorités" bloquent la circulation, il faudrait être un peu raisonnable parfois... A Tain, je quitte l'A7, dont seule la file de droite est propre. La N7 est à peu près propre jusqu'à Valence, par contre sur le contournement de la basse ville, c'est pas la même chose, le "tobaggan" qui passe au dessus de l'A7 est gelé. Quand je passe côté ardechois, c'est encore pire, il y a des congères sur la N86, et j'ai même du mal à reconnaitre "MA" route. Je stresse comme un ane tellement que c'est pourri, je monte de justesse la dernière cote avant d'attraper ma rue, je croise des automobilistes qui font des gestes bizarres! Fort heureusement le trafic VL est quasi nul. Finalement, je me plante lamentablement contre le portail de mon voisin qui reste bloqué par la neige. A force je finis par rentrer, je tente même pas le 1/2 tour, on vera ça lundi! 14h30, j'ai fini, je peux respirer, tout s'est bien passé!

J'espère que pour vous cette permière semaine 2010 s'est bien passé, bon week end!!!

Dodo sur la Bau!

C'est la bazar dans le boeuf

La N86 est méconnaissable!

Tout pose en vrac à la maison, on vera comment sortir lundi.

 

Dimanche 10

Lundi 11

Il y a du soleil aujourd'hui, c'est un vrai décor de carte postale! Déjà, en temps normal, St Peray, c'est magnifique, mais là, on frôle la perfection. Qui a dit que j'étais chauvin? En attendant, il y a beau avoir du soleil, il ne fait pas chaud pour autant, et c'est un peu galère pour faire 1/2 tour, heureusement que le voisin à mis des coups de godets avec son tracto pour deblayer. Au bout d'une petite 1/2 heure je peux enfin mordre l'asphalte. Il est déjà 14h, Mich07 m'attends pour me payer le café à Loriol. Trop gentil ce Mich, il sait comment faire plaisir à son voisin!!

De là, je dois quand même rouler un peu, et j'ai droit au soleil rasant (en pleine figure c'est rasant), la campagne de la drôme provençale est superbe, j'en ai presque oublié de mettre du gas oil à Donzère. Et c'est donc au rythme de la tortue que je me pose à la caille qui chante pour manger un petit plat avec les bras cassés de l'Aude, en l'occurence, Steph, Niko et Ludo, une bonne petite soirée ou je constate que chez Kellogs transports, il y a une trés bonne ambiance, ça fait plaisir à voir.

Malheureusement, je dois avancer un peu quand même, encore deux heures à rouler pour aller à Mazères. La température n'arrête pas de chuter, il fait -9° quand j'arrive dans l'Ariège. Ici aussi, il a particulièrement bien neigé, le chemin d'accès est noyé sous une épaisse couche de glace... Il faut y aller plus que molo! Vite le webasto en route!

1ere opération, sortir du bourbier

Mornas les Neige

Réunion CE-DP chez Kellogs Transports

Mardi 12

J'ai longuement hésité avant de sortir de la cabine ce matin. Mais les mousquetaires étaient dehors, prêts à en decoudre, ils voulaient à tout prix mes abris de jardin. J'ai donc payé le café à Aramis, puisque c'est le plus sympa des 4, et il m'a invité au quai 29 pour vider. Trop content de m'être mis à quai du 1er coup alors que c'est holliday on ice ici. Je commence à virer les barres quand Athos déboule, véxé que je lui ai pas payé le jus ce matin, et me fait dégager pour aller au 33... Oh noooooon, et si. Donc, J'obeis parce que je suis gentil, et une heure plus tard, je peux degager direction L'Espagne. Il y a alerte météo au verglas, ça promet... A 15h je me pointe chez le marchand de viande, il fait une chaleur à crever, 8° exactement, soit 17 de plus qu'en Ariège, c'est donc en short que je lave l'interieur du frigo avant de charger les 20T de lomo congelé.

J'aurai attendu un bon petit moment pour charger, vu que les palettes étaient éparpillées de partout. Finalement à 18h je décolle et une fois que je passe Le Perthus j'écoute 107.7 pour faire le curieux. Il y a des pluies verglasantes annoncées un peu de partout, ça coince déjà à Paris, le centre, il y en a encore quelques uns qui vont faire de grosses coupures ce soir. De mon côté, au plus je roule, au plus il pleut et la température grimpe, c'est assez étrange, d'habitude, c'est l'inverse. Quoi qu'il en soit, je monte bien tranquille et je me pose au bout du bout de mes heures à Maclas au pied du Pilat. Et la neige fond à vitesse grand V!

La patinoire ds Mousquetoros de la ditribucion

Ah c'est choli la neiche

Ohhhhh Surprise!!! C'est pas un montage! LOL

Mercredi 13

Du reveil, je me fais aggresser par le cariste, il est pressé, c'est normal, il est 11h, mais vu que j'ai vraiment envie de mon café, je ne peux rien faire, ou presque. Après avoir incurgité le contenu de mon gobelet, je peux me deguiser en boucher avec des fringues jetables, j'adore mes sur-chaussures c'est très joli.. Il est gentil le cariste, quand je pose une palette dans un sens, il faut que je la tourne dans l'autre sens, et ainsi de suite, j'y peux rien moi si les palettes sont tordues. Une fois vide, je dois aller prendre 3 palettes à St Chamond. Au vu de la route, j'hésite à couper à travers, et finalement, je tente le coup, 24h plus tôt j'aurai fait une grosse betise je pense, mais aujourd'hui, ça va, il reste beaucoup de neige en haut du col, mais ce qui gène le plus, c'est le brouillard, et puis, il est midi, les rares voitures roulent comme des petites folles, alors que moi je rame. Il n'empeche que la route est jolie, c'est déjà ça.

Comme à chaque fois, je ne vais pas à la bonne usine, c'est assez compliqué, on ne sait jamais ou aller ici, le pire, c'est que quand on demande, ça parait d'une logique imparable au cariste... Finalement, je trouve le bon quai, et c'est une trés jolie jeune fille qui charge, ça me gène beaucoup de la voir pousser les palettes, donc je l'ai poussé violement pour lui piquer le transpal. Du temps, elle a préparé les papiers, on a gagné du temps. Mais j'ai dû attendre pour avoir la suite du programme. J'ai donc profité de quelques rayons de soleil et m'avancer un peu sur le site. Finalement, je dois aller à quai au dépot, du boulot simple, qui me correspond, si c'est trop compliqué, j'y arrive pas. Le lavage est HS, seul le courageux Arthur a lavé à l'aide d'une éponge et d'une brosse à dents... Finalement à 18h je suis sur le départ, pas lourd à l'avant et lourd à l'arrière, comme de juste, et bien sûr dans les ronds points ça glissouille encore un peu. A Chanas, au péage, il y a contrôle de gendarmerie, il doit y avoir de la monnaie à faire pendant pas loin d'un mois quand on sait que certains ont surement dû à un moment ou un autre être surpris par la météo et se faire avoir au niveau des heures. Mais je dois surement être mauvaise langue.

Vu que je suis calé à un petit 85 avec mes plaques, je me fais doubler par tout le monde, et je vois de près et by night le nouveau Lone Star de David, vraiment joli il faut le reconnaitre!... Je stoppe faire un petit roupillon à Narbonne, 30 minutes ça fait du bien! A 2h du mat, je me pose à Terrassa dans la zone, je ne mets pas longtemps pour roupiller, en plus, ça drache ici, mmmmhhhhh que ça fait du bien!

Route du Pilat côté brouillard

Route du Pilat côté soleil

Contrôle intra muros Duarig, à chaque papier manquant, il faut raquer 135€ à Nathalie

The David machine

Jeudi 14

Un bon petit dej au reveil, et on peut attaquer cette rude journée, alors qu'il est déjà 11h. C'est pas la peine de mentir, il fait un temps de merde aujourd'hui, pluie vent, la totale. Je vide donc en vitesse mon premier client, et je file faire le suivant. 10T à sortir dans une rue qui n'aide pas le transpalette, dur dur. Mais j'ai quand même de la chance, j'ai appelé le client suivant au téléphone, car on ne peut pas acceder dans sa rue en semi. Le gars est venu gentiement avec sa bagnole, une épine dans le pied en moins!

De là, je vais me mettre en place dans une vielle usine chimicas sinistras qui fait face au Montserrat, là, il faut attendre, attendre, attendre. Le receptionaire est si désagréable qui ça fait rire tous les chauffeurs présents, de ce que je comprends, il y en a qui viennent ici depuis des années. J'aurai quand même poireauté 2h pour 5 palettes, sachant que les autres étaient tous en citerne, j'ose pas imaginer le jour ou on se trouve à plusieurs pour poser des palettes. Il ne me reste plus que Igualada à poser deux palettes. Là ça va assez vite, mais, j'ai pas de boulot. Boh c'est balot! Donc, je vais me prélasser sous la douche en attendant du fret.

Gros dossier en revenant, j'ai des palettes à prendre pour Rumilly à 15km de là, à Piera. Et ben, j'y suis allé d'une traite, non stop! A 19h ma journée est finie, je me jette sur mon PC pour trier les 25621 photos qu'un fan m'a envoyé pour le site. Non, je déconne, en fait, il y en a 25619.

Keskeselonnng...

Montserrat juste avant EL BRUC

Vendredi 15

Donc, comme prévu, le client m'ouvre le portail à 9h59. Le chargement est rapide, ça change.... Je commence déjà à tirer des plans sur la comète pour mon retour de ce soir à la maison. il fait trés beau aujourd'hui, c'est vendredi, ça file la banane. Je m'attends donc à continuer les ramasses pour la meilleure marque de poeles à frire du monde, sise à Rumilly dans le 74. Je pensais faire la ZAL, les cartons à Polinya, et finalement non, je dois aller completer à Les Franqueses de l'ADR en froid positif. C'est cool ça.

Quand j'arrive la bas, mon pote Alain vide juste à côté, quel bol! Du coup on va en vitesse casser une grainasse. Mais le pauvre a du travail, encore 2 clients à poser dont notre préféré a tous au centre de Barcelone. C'est donc tout sourire, que je me pointe au bureau: esperar senior.... Je vais finir par croire que c'est mon nom! Senor Esperar. Au bout de quelques coups de fil, j'ai pigé que ça allait durer ni peu, ni assez l'affaire. Je me mets en place et je guette la pendule. A un moment donné j'arrête, l'amplitude sera morte avant St Peray. Donc, desormais, j'en ai plus rien à cirer, je vais dormir. J'aurai encore fait une journée énorme de moins de 100km, ah mais, je suis un rouleur moi!!

Finalement, c'est à 22h que tout Thermo King Hurlant je traverse le petit bourg. Encore une fois je monte peinard, non pas temps parce que je roule en ADR, mais surtout pour faire baisser cette saleté de conso. J'ai beau rouler cool, à presque m'endormir.... Enfin, on vera ça plus tard.

Du soleil et 15° à Barcelone

Casse croute avec my best friend

Samedi 16

La nuit du vendredi au samedi, c'est toujours tranquille, pourtant, je trouve difficilement une place pour boire le café à Ambrussum, c'est piyoyable cette station, ça braille, c'est l'hotel des courants d'air en plus. Donc, quand je reviens au camion, il me reste 44 minutes de coupure à faire. Whouahhhh c'est long! En plus j'ai pas sommeil, donc, j'attends....

A la 44e minute de coupure je commence à avoir sommeil, donc, je mets en route, toujours à 82 km/h. A force, on s'y fait. Et c'est donc au rythme de la tortue que je me pointe au dépot, il est presque 6h du mat. Je vais vite roupiller en attendant l'arrivée de la kommandantur. 8h30, ça y est, j'entends du bruit autour, ce bruit si caracrtéristique du transpal qui roule dans les semis à côté! Pas dans la mienne puisque j'ai dormi portes fermées... En face de moi, il y a le tout nouveau Chereau au DurDur, il est magnifique (le frigo pas le dur hein?) Et je me prends à rêver d'autocollants SCHMITZ sur mes coffres à palettes.... Il faudra donc une grooossse heure et demi pour que j'emerge, vide, recharge avec plein de coups de mains des collègues présents LOL Et retour à la maison, en route j'ai un coup de fil de mon pote Alain, et en live, j'entends qu'il vient d'eclater sur la remorque, le pire, je peux rien faire pour lui, 36 minutes plus tard, il a déjà changé sa roue, s'est pris la tête avec un gars des ASF courageux, ah il est bon mon pote!!! Enfin, pour moi, ça sera une autre fois, il est pile l'heure de l'apéro quand j'arrive à la maison!

Bon week end!!!!!

Ambrussum

Durdur la chereau à Durdur

Dimanche 17

Lundi 18

C'est donc à l'aube que j'ai décollé ce matin, c'était 3h, et c'est pas facile. Mais c'est pas grand chose comparé à la triste nouvelle de ce week-end avec la disparition de Cathy de chez Fiseda emportée par un sale cancer, laissant bien sûr derrière elle une famille éplorée, la maladie est vraiment injuste, personne ne mérite ça. Desormais, elle ne souffre plus, c'est vraiment difficile d'ecrire ça... J'ai pas vraiment le coeur a badiner ce matin, heureusement j'ai un coup de fil du bon vieux Jeannot69 qui me fait bien rigoler. Passé Narbonne, je profite que le jour va bientôt se lever pour m'octroyer une sieste d'une heure. Quand je me lève, il fait jour, j'ai le sentiment d'avoir bien dormi, quand j'arrive chez mon premier client à Carcassonne, la ville est encore noyée sous un épais brouillard, heureusement cette usine de conditionement de pinard se voit de loin. Le dechargement des 6 palettes est une formalité, le cariste est efficace, pourtant, on est que lundi... Reste à poser mon second client et dernier de la journée à Toulouse. Pour une fois, je ne suis pas perdu, je connais le coin, là encore c'est vite torché, et dans la bonne humeur Toulousaine!

Rapide point sur les heures, déjà 6h de route... Comme je n'ai pas envie de faire le tour par Tarbes, je coupe à travers par le Gers, la route d'Auch, Nogaro. Je trouve un bon petit restaurant pour le midi, très sympa et campagnard, comme j'aime, en plus il y a un joli soleil, ce qui redonne le moral. Après mangé, j'aurai bien fait une sièste, mais si je veux que ma coupure de 11h de ce soir compte, il me faut avancer coute que coute. Et oui, la RSE a pas tout prévu. Comme à Mont de Marsan je n'ai pas trouvé de parking qui me convienne, j'entame mes 10h et je me pose sur l'A10 juste avant Bayonne, au moins demain matin, j'aurai du café. Il est 16h quand je termine ma journée, pile poil! Bouletos40 est venu me rejoindre, on a papoter un bon petit moment autour d'une vielle table pourrie de la station, mais on a passé quand même un bon moment!

Le Gers, c'est balèze

Alex me montre ses photos cochonnes

Mardi 19

5h30 reveil! Je pars un peu tôt, mais c'est surtout que je veux éviter au max les bouchons éventuels du matin et descendre le plus bas possible. Je chausse donc mes godasses de plomb et c'est parti. Pour la première fois donc, je passe par le Pays Basque, il fait nuit noire, j'essaie de voir un peu comment tout ça est foutu sur la frontière mais je vois pas grand chose sinon que des grosses zones industrielles encaisées dans des petites vallées, vu de loin, c'est pas folichon. Heureusement dimanche j'avais repéré mes adresses, le client ou je vais à Tolosa n'est absolument pas indiqué. Par sécurité, je demande quand même à un passant qui me confirme que c'est bien là. Je peux donc aller finir ma nuit en attendant 8h30 que le gugusse arrive.

Je pensais betement qu'ici, il y aurait un quai, mais que neni, il y en a bien un, mais on ne peut pas y aller en semi. Donc, tire palette et j'en ai bien bavé ma race. Après ça, j'étais parfaitement reveillé, le jour aussi a fini par se lever, je peux reprendre mon periple direction Bilbao, puis Castro Urdiales, le décor change après Bilbao, et il me convient un peu mieux. Moins d'usines, moins de trafic. La côte ressemble à un mélange de Bretagne, d'angleterre, mais avec des palmiers, c'est assez strange en fait. Je trouve mon 2e client assez facilement là encore, grace à un passant, mon adresse étant pourrie, c'est une usine chimique, et la dedans tous ceux sur qui je suis tombé sont polis, et efficaces, soit c'est le hasard, soit les gens sont plus cool ici qu'en Catalogne, mystère. Pour preuve, il y avait un camion devant moi avec 8 palettes, et ensuite ma pomme avec 3 palettes, je suis resté 20 minutes dans l'usine!

Pour aller vers le sud, j'ai opté par Santander, et je pense que j'ai bien fait, au moins, j'ai évité de retraverser Bilbao, et l'autovia est ouverte en intégralité depuis peu jusqu'à Palencia, autant dire que ça trace, de plus le trafic est faible, ce qui est loin de me deranger. En route, j'ai trouvé une Shell, j'ai complété mon plein, j'en ai aussi profité pour aller la douche, mais il y avait pas d'eau chaude, ça a été plus que difficile à supporter, je l'ai signalé au pompiste, et il m'a répondu "je sais", punaise mais c'est pas possible d'être aussi gland! Sur les cols de l'A67, il reste encore quelques plaques de neige, il a dû bien en tomber dans le coin, mais avec la température qu'il fait, il est pas prêt de reneiger. C'est donc à fond les manivelles que je termine mon periple juste avant Plasencia, au taquet avec les heures il est tout juste 19h30. Il y a un resto, mais pas de bol, il fait pas à manger le soir... Et ben tant pis! De toutes façons, je peux pas aller plus loin....

Coooooool

Il y a des noms pas faciles à porter

Un Bidasoa sur son terrain

Joli le plongoir!

Des HLM en Basquie

La Cordillière

Encore une autovia sortie de nulle part

Mercredi 20

Reveil à l'aube ce matin, du moins, bien avant l'aube. Le temps de m'enfiler ma tartine de pain beurre, à 4h45, je décolle, il fait brumeux, mais il y vraiment degun, alors je peux mettre les phares et le paquet. Oui, parce que la journée va encore étre tendue du string. Vu que j'ai déjà fait mes deux fois 10h, il va falloir tout caser sur 9h aujourd'hui. Ce qui me fout les boules, c'est de devoir rouler by night par ici, sachant qu'on y passe rarement. Mais bon, c'est la vie, il y a plus grave. Je coupe à travers par la EX100 qui est une belle bretelle dont les espagnols ont le secret, qui ne dessert rien, ou presque sur 80km, j'arrive donc rapidement sur Badajoz et la frontière portugaise. Au niveau d'Evora je suis dévoré (!) Et donc, je me fais une pause bien méritée de 45. Quand je me reveille, le jour pointe son nez bien humide... On est en hiver, c'est un peu normal. J'essaie tant bien que mal de piger quelque chose à la radio d'info Antenna1, mais rien à faire, je comprends rien au portugais. Quand je sors à Palmela, tout près de Setubal, aucune de mes cartes ne fonctionnent, vu que c'est un tout petit péage, derrière moi, il y a du monde, et ça s'enerve, c'est l'heure de l'embauche. Du coup, je paie tous les péages du reste de la journée en liquide... Quoi qu'il en soit, j'arrive du 1er coup chez le client, dont le nom de la rue n'existe ni dans Google, ni dans le GPS, mais j'y ai passé tout mon dimanche à chercher d'avance, et j'avais vu juste, punaise c'que je suis bon. Quand j'arrive à la fabrique de peinture, il y a grave du monde dans la rue. Je vais quand même m'inscrire, et le gardien me fait rentrer direct! Pourquoi? Comment? Je l'ignore, toujours est il qu'en 5 minutes mes 2 palettes sont sorties, et que moyennant 1€, le cariste m'a degerbé 3 palettes de fûts.

De là, je dois tracer à la douane au centre de Lisbonne. A peine arrivé place du 25 avril, le transitaire est là, et aussi, et surtout, mon pote virtuel jusqu'à présent sur internet : Jorge. Aussitôt les formalités faites, je vais poser le camion un peu plus loin, et je me laisse guider à Lisbonne par Jorge, j'ai pû voir aussi son tout nouveau Scania qui a environ pas loin de 0km au compteur, mais il a peur de manquer de place par rapport au Mercedes. Vu que c'est l'heure de manger, j'ai droit a un repas de lion dans un restaurant que je serais bien incapable de retrouver, et de là, on a été dans le vieux Lisbonne, Jorge est intarisable sur l'histoire de la ville. Mais l'heure tourne et la RSE n'a pas d'états d'âme. Alors, je remets en route, quitte Jorge, demain il charge par ici pour la GB, et j'enquille le Pont Vasco de Gama et direction plein sud, les heures, les minutes defilent, ça va être chaud les marrons. Mais j'ai pas de poids, l'autoroute est deserte, ma moyenne ne bronche pas. Le soleil m'accompagne presque tout du long, l'herbe est verte comme au printemps chez nous. Finalement j'arrive au circuit à Portimao pile dans les temps, ça a été juste! Je me mets en place et demain, il fera jour. Je fonce à la douche, et encore une fois, elle est froide! C'est la semaine douche froide. Déjà en septembre dernier c'était le cas, mais les plombiers sont toujours pas venus, ils ont construit un super circuit ici, une route toute neuve de 10km en 3 voies, mais ils ont pas été foutus d'installer de l'eau chaude! Du temps que je frolais l'hydrocution, Carlos (Cordoba580), chauffeur de taxi à Portimao, est passé prendre le team DUCATI au circuit, et il a vu mon camion. Du coup, il m'a laissé un message et reviendra plus tard me chercher pour passer la soirée. Ce soir j'ai donc à la fois fait connaissance avec Carlos, passionné de camions Portugais bien sûr, mais aussi degusté les spécialités locales, la soirée se terminera bien tard!

..

Carlos et le compteur de sa SEAT....

Le fameux tram de Lisbonne

Saint Jorge le warrior en haut, et Saint Jorge peace and love

Tournage de la version" CHIPS" portugaise

La fierté nationale : le pont Vasco de Gama (qui n'était pas fabriquant de lessive)

Entre Lisonne et Portimao, ça se voit non?

Jeudi 21

Surprise ce matin au reveil, il fait -8° et il a neigé sur tout l'extrème sud du Portugal. Qu'à celà ne tienne, je chausse mes moon boots, mets les chaines au tracteur et je vais vider mes clients vers 10h locale. Excellente ambiance ce matin sur les paddocks, c'est quand même agréable de travailler dans une bonne ambiance. Carlos est revenu ce matin, il avait des photos à faire, normal. Une fois vide, je retourne encore une fois sous la douche toujours froide, mais rien à faire, je ne m'y fait pas. Rapide au revoir à Carlos, et me faut avancer au maximum aujourd'hui, pas de musardage en montant, et c'est bien dommage. Il y a un peu de soleil sur ma route de carte postale, ce qui ne gâche rien. Je prends quand même un bout de nationale après Ayamonte à la frontière du Portugal et de l'Espagne, histoire de manger un bout. Sur Lepe, il y a un grand nombre de travailleurs surement sans papiers qui squattent dans des batiments desaffectés pour les plus chanceux, ou carrement sous des baches en plastique dans des lits de rivières asséchées. C'est quand même navrant de voir ça, de se dire que c'est comme ça que les producteurs de fruits du coin sont imbattables niveau prix. Il est évident qu'au vu du nombre de ces pauvres types, les autorités locales ferment les yeux, ce qui est certain, c'est que le sentiment d'insécurité règne dans le coin.

Au passage à Seville, je remarque là aussi, quelques nouveaux bidonvilles, la situation ne s'améliore pas dans le coin. On dit que la misère est moins penible au soleil, je sais pas si j'oserai leur expliquer. Une fois sorti de là, je retrouve la bonne vielle N4. Je trace jusqu'à Bailen pour faire une pause au BP Truckstop et enfin une douche brulante! Quand je fais le point sur mes heures, il reste pas grand chose à rouler, juste 2h, un coup de gasoil à Guaroman et je me pose à Tomelloso sur un tout petit rikiki parking il est minuit passé.

Il a soif le salaud!

Une photo pour la postérité

Autodromo de Portimao

Nationale 125, c'est classe!

Un squatt à Lepe

Vendredi 22

Ce matin, et là pour le coup, c'est pas des conneries, il y a un brouillard à couper au couteau sur la Castille et Mancha. Surprise encore, cette station pourtant minuscule et loin de tout à du wifi gratos, mais j'en profite pas longtemps puisque je dois décoller sans tarder. Le pire c'est que je décolle sans encore savoir ou je vais! Mais une demi heure plus tard, j'ai enfin du taf. Je dois charger des pommes avant 18h à Gérone pour Cavaillon. Mais je pourrais jamais y être, alors finalement, je devrais charger avec le gardien. C'est cool. Bien entendu, c'est pas pour autant que je peux trainasser, faut pas abuser. Le trafic est on ne peut plus calme, si bien que pour cette semaine, ma vitesse moyenne est proche du 80! C'est quand même assez rare, et surtout appréciable. Après Requena, le ciel commence à se dégager, et c'est un franc beau temps qui m'accueille à Valencia, c'est beau... Je fais tirer au max, et en 4h25 j'arrive sur l'aire de Benicarlo.

45 minutes de pause plus tard, je remets la grand voile et petit à petit à force que je me rapproche de Barcelone, le trafic s'intensifie, et, vendredi soir oblige, il y a pas mal de félés dehors. La traversée de Barcelone est presque pénible, il faut être plus que vigilant... Aussitôt arrivé à Campllong, juste au sud de Gerone, le gardien me fait mettre à quai, et il nous faudra 20 bonnes minutes pour charger à deux les 20T de pommes. Il me reste à peine une heure à rouler, autant rester ici, le parking est fermé, il y a une douche (chaude) que demande le peuple? Une augmentation bien sûr. Donc, je fais le calcul, demain, reveil 4h. Par précaution, j'enlève les lacets de mes chaussures et les cache dans un coin, ça évitera de me pendre quand le reveil va sonner à 3h30.

Brouillard sur la Castille et Mancha

Et soleil indécent à Valencia

Dans la série j'aurai tout vu : Un tracteur sur l'autoroute

Samedi 23

3h30 le reveil a sonné. 3h32 l'eau du café chauffe, 3h33 j'étalle du beurre et de la confiture sur mes tartines, 3h36, j'ai tout fini, dans 2 minutes j'ai 9h de coupure. Je m'approche du portail, et le gardien n'arrive pas, je balise, et si je suis enfermé ici? Pourtant hier, il m'a dit, t'inquiète je veille au grain ici... Au bout de 4 ou 5 coups de klaxon TGV qui ont reveillé toute la partie Gironaise de la Catalogne, le vigile débarque et ouvre le portail. J'enquille rapidement l'autoroute. Je passe La Jonquera qui se reveille doucement, alors qu'il y a peu de trafic, il y a quand même un mini bouchon dans la redescente, personne a gauche, je deboite, il s'agit d'un PIMK bulgare qui tire une semi Turque qui descend pépere à 50, il faut pas charier, il y en a marre parfois!

A Montpellier je croise Dur Dur qui descend, il y a des mecs courageux! Je me ramène comme prévu un peu avant 10h à Cavaillon pour vider mes pommes, c'est le vrai bourbier ici, mais je me plains pas, il y a un transpal electrique. En 2h, je suis vidé et rechargé en palox pour St Laurent d'Agny. Un peu avant midi donc je remonte vers St Peray city, il fait trés pas beau, il meule, je languis déjà le printemps... Et on est pas au bout de nos peines!!! Donc, il est tout juste l'heure de manger mes bonnes cuisses de poulet quand je me pose dans bourbier land chez mon voisin!

Bon week end les ptits amis!

Nuages froids

Elles sont pas lourdes les pommes catalanes

Le V12 d'Aurélien, truck of the year 2010, 2011, 2012, 2013.

Dimanche 24

Lundi 25

Déjà lundi!! Bon ça va, je demarre juste à la bonne heure, c'est à dire à midi, je m'étais dit qu'en partant à midi beaucoup seraient à table, mais c'était sans compter un tracteur qui m'a fait perdre bien 10 minutes. Et pas de risque qu'il facilite le passage le bougre, comme prévu, à 14h j'arrive à St laurent d'Agny pour poser mes palox vides, et ça va assez vite. De là, je redescends sur St Clair des Roches pour y prendre 2 palettes, encore une fois l'A47 est bouchée, il vent d'y avoir un énième trés grave accident sur le pont de Givors. Le chargement à St Clair va assez vite, et je fonce au dépot, ou je peux enfin laver le camion qui était dans un état pitoyable, j'avais pas pû laver depuis un moment, mais là, c'était à la limite du soutenable. Sur la piste de lavage, on distangue nettement de la crasse belge, du sel français, de la boue portugaise et espagnole, ça fait une mixture européenne en somme!

A quai, je prends un voyage à la heuteur de mes capacités, à savoir un complet ADR pour Celrà. D'après mes calculs, ça devrait passer en 10h tout ça, alors, j'y vais tranquillos sur la descente. Avec le vent dans le dos, ça va bien. Je me pose casser la croute à Tavel sur mon parking habituel bien tranquille. Au fil de la descente, je me rends compte que ça va être un peu short mon affaire, je suis donc obligé d'accélerer un chouya, et j'ai bien fait je crois, arrivé à Celrà à 2h j'ai fait mes petits comptes et j'ai eu mon chiffre préféré 9h59!

Chateaubourg!!

Mardi 26

C'est donc le soleil qui va me reveiller ce matin, il y avait bien longtemps, et ça c'est bien agréable. Je me mets en tête d'aller poser les papiers, vu qu'il y a déjà bien du monde avant moi, et après je vais me prendre le petit dej, trier quelques photos, et à midi et demi je rentre enfin. L'usine est blindée, étant donné que deux usines françaises ferment à Crolles et Wasquehal, mais c'est pas pour autant qu'il y a plus de personnel ici, ça promet donc pour le futur. Une fois à quai, ça va nettement plus vite, de plus, le cariste aime nos camions, il dit qu'on fait parti des rares à avoir des camions nickel, alors que tous les autres s'en foutent. Des compliments, ça fait toujours plaisir. Une fois vide donc, je fais les 2km qui me séparent de mon chargement de cochonailles d'une seule traite, et direct au lavage, ou il n'y a pour une fois personne.

Miracle, Manolo me fait mettre directos à quai, et en moins de trente minutes je suis chargé. C'est bien la première fois que ça va aussi vite ici pour moi! Même les papiers sont déjà prêts, et en plus je ne suis pas trop lourd, le bonheur en somme! J'ai même le temps de stopper acheter 3 conneries à manger à La Jonquera et d'y prendre une douche bien brulante. Car, bien qu'il y ait du soleil, il fait bien frisquet avec la Tramontane. Mon arrivée à Pont d'Isère est prévue pour 22h, je monte donc sans m'affoler, avec ce vent toujours de face, le camion est tout le temps en mode traction! Passé Orange, il se met à neigeouiller, rien de bien méchant toutefois, la neige cesse quand j'arrive à Pont d'Isère. En sortant à Valence nord, je vois un gros Yéti avec son Volvo qui fait peur à tout le monde, mais j'ai pas le temps d'aller lui mettre deux claques et au lit. Le déchargement est assez rapide, car le chauffeur qui attend les palettes vient me donner un coup de main, si bien qu'en 20 minutes je suis vide, j'ai même le temps de prendre un café.

Passage au dépôt pour mettre un coup de jet dans la semi, avec ce vent froid, c'est vraiment pas marrant de jouer avec l'eau, je ne traine donc pas, et je me remets vite au chaud au camion. Je termine ma journée tout au fond de la ZI de St André de Corcy ou je dois ramasser deux palettes demain avant midi. Naievement, je pensais qu'ici il y aurait moins de vent, mais non, il fait -2° dehors, on dirait qu'il fait -20, c'est vraiment désagréable, vite que je me mette sous la couette!

Deux usines qui ont fermé, et on peut plus bouger bientôt

Des moutons qui vont à La Jonquera

Si avec tout ça je prends pas une chiure sur le pare brise...

Ah ben ça sent meilleur!

Mercredi 27

On se croirait en Sibérie ce matin! Enfin, quand je dis matin... Il est presque midi quand même, je vais me mettre en place pour charger 2 chaudières pour le 66. Les gars de l'expé sont debordés, plein de messages sur Facebook, j'ai donc dû charger, en faisant mine d'avoir rien vu. Mais finalement au moment de remplir le cmr, ils se rendent compte qu'il y a une coucougnette dans la soupe, donc, cette fois-ci, je les laisse faire mumuse avec leur transpal. 3 quarts d'heures plus tard, je peux partir en coupant à travers champs pour rejoindre Montluel et y charger 4 caisses de climatisation, c'est bien rapide, il n'y a personne aujourd'hui. Ferait il trop froid en europe pour qu'on pense à installer des clims? Ma 3e ramasse est là encore bien rapide à Satolas et Bonce, 1 colis de 1kg à un quai, et 6 mini palettes au second. On se croirait à la fin du mois... Enfin, pour conclure ma tournée de ramasseur, je vais en plein centre de Vienne charger des cordes pour les alpinistes anglais en mal de sensations fortes. Dans le SMS il est écrit : Attention, accès difficile, je crains donc le pire, mais finalement, il y a pire, le tout étant d'arriver par le bon côté. Mais c'est ça aussi le charme des chargements dans les vielles usines en centre ville, c'est quand même plus pittoresque que certaines ZI bien sinistres. De là, donc, direction Jarcieu sympathique village envahi par une noria de kékéboubouiles dont j'ai bien peur de faire parti.

Arrivé au dépot, je vois face à moi un monstre, mon petit 440Fh Egr, n'en mène pas large face à lui. Tout doucement, il me chuchotte "viens, on s'en va", mais il y a rien a craindre, ce monstre c'est juste le taxi à Aurélien, il est pas méchant! Le seule différence, c'est quand toi t'es encore au péage à Chanas, lui il est déjà en train de livrer sur Barcelone. En photo, il est superbe, en vrai il est magnifique. Une bête de concours, et là, la maison Aurénico a placé la barre relativement haut. Mais ils n'ont pas pris la grosse tête, du moins, pas encore!!! J'ai eu beau me mettre à plat ventre pour faire une photo qui déchire, il y a vraiment une météo de merde, alors on vera ça plus tard. Ce soir, j'ai une tournée facile, je commence avec 3 clients sur le 66. Aussitôt chargé je file, il fait bien meilleur dans la cabine que sur le quai, je me pointe un peu avant minuit sur Perpignan, mon premier client, c'est Dubois, mais arrivé à leur quai pourri, il m'a semblé qu'ils avaient déménagé, j'ai donc été fouiner dans la nouvelle ZI, et il y a un magnifique batiment tout neuf.

A la fabrique de chauffages, il meule!

On a 4 camions par jour qui viennent ici il a dit le chef

Il fait pas le malin le 440

Jeudi 28

Toujours ce satané vent froid au reveil, mais bonne surprise, le gars qui me vide est une vielle connaissance du MIN de Perpignan, qui à la suite d'un licenciement sur le carreau à atteri ici, d'année en année, l'activité baisse sur le MIN Perpignanais. Je profite pour visiter les lieux, les douches sont neuves, je ne peux m'empecher de les tester : 15/20! De là, je vais à la ZI Polygone nord, livrer du matos de camping horaires de reception : 8.30-11.15, il faut pas se louper! Pour une fois que je suis debout de bonne heure! Ensuite la livraison de mes chaudières dans la zi du Boulou, avec pour me tenir compagnie, Cyril66 sur la module. J'ai bien galéré pour sortir de la boutique au Boulou, mais, j'ai échappé à un contrôle DRE. Même si on se pense en règle, on est jamais à l'abris de lacher 135€, et je suis assez radin.

Dès le moment que je passe La Jonquera, il fait meilleur, et c'est un franc et bon soleil qui m'accueille à Besalù, de plus, il y a pas de vent, ça fait du bien de se ballader en tee shirt! L'accès au client est un peu hardos, mais Aurel m'avait expliqué hier, ce qui m'a rassuré. Reste à livrer Celrà ou j'arrive en pleine heure de débauche, tout le monde va manger, j'en profite donc pour m'inscrire et en faire autant, de toutes façons, je serai le premier à rentrer à 14h30. Dès que je suis vide, il faut aller laver la semi, faire les papiers d'avance et je vais charger au frigo à Celrà un lot de futurs saussisons auvergnats, congelés pour le moment. Autant mardi je suis parti tôt, autant les bonnes vielles habitudes reprennent, et il est 17h30 quand je repars. Le vent est tempétueux sur l'Aude, c'est pénible. En sortant à Agde pour enquiller l'A75, je pensais que ça allait s'améliorer, mais ça a empiré, la neige a commencé a tomber dans l'Escalette. Je fais donc une petite coupure détente à l'Aire du Larzac pour deguster un super sandwich au Roquefort, c'est bon pour destresser, trop sympa les gens sur place! A Millau, il y une station en fixe : TGV et Micheline qui aident quelques routmans en galère, certains n'ont pas pû monter Engayresque, au delà, c'est un festival, neige, vent, verglas et brouillard, autant dire que j'y vais plus que piano, le pire étant la descente de la Canourgue. Là, par contre il y a une accalmie, et la route sera sèche jusqu'à Mende. Après ça reprend avec des petites congères, mon capital temps lui par contre, fond. Ce qui me mène un peu avant Costaros, ouf.

J'ai envie de planer aussi!

Soleil à midi!

Neige à minuit!

Vendredi 29

Comme on est une boite serieuse, on prévient le client du retard. Bon le client est pas content, on va arriver à 10h30 au lieu de 10h. De mon côté, je suis bien content d'être en retard, et surtout que le camion soit entier, moi y compris. En tous cas, il meule grave ce matin quand je décolle, le décor est joli, j'aime la neige, mais pas sur la route... Donc comme prévu, je m'attendais à prendre une volée de bois vert, et en fait non, mise à quai, dechargement rapide et ciao viva! Je vais ensuite au dessus de Ste Sigolène, et la montée vers Le Pertuis se fait facilement, à vide, il aime ça le bougre de FH! Sur les hauteurs du 43, c'est tout givré, et avec les rares rayons de soleil, c'est vraiment la classe, je charge une seule palette et je descends sur Andrezieux charger du groupage pour Barcelone, mais je dois attendre un peu, j'en profite pour grignotter un peu. En ouvrant les portes de la semi, j'eclate de rire tout seul, ma palette a glissé par côté, et oui, le sol étant gelé... Bon, il m'en faut peu pour être heureux!

Une fois mon groupage chargé, j'ai encore une ramasse à St Jean Bonnefond, je suis dans la bonne rue, mais je vois pas la boutique, il y a rien qui m'enerve plus, et finalement c'est un livreur qui m'indique, je pouvais toujours chercher! Mais bon, une fois en place, ça va très vite. Reste plus qu'à suivre les stephanois qui fuient leur ville en direction du sud. C'est bien entendu l'hemoragie quand j'arrive au dépot, ça sent le vendredi... Le quai est blindé, et tout le monde est pressé, et moi aussi je suis pressé, j'ai pas que ça à fout'! Bon, ça va pas trop mal, on refait le chargement que 2 fois, mais c'est le chef qui a cassé son mètre ce soir!

Finalement je rentre détendu à 20h30 à St Peray, je vais bien me reposer ce week end, le début de semaine prochaine va être chaud patate! Alors, bon week end!

Du givre dans le 43

Quand Ramuxo est dans le coin, Malibu est pas loin!

Les montagnes du Velay

Samedi 30

Dimanche 31

Gros dossier ce soir donc. A 22h je mets les voiles, et au péage à Valence Sud, je récupère Delphin, il y a bien longtemps que j'avais pas été en double. La descente s'annonce bien longue, un peu comme un dimanche soir banal. Je roule jusqu'à Tavel et laisse le guidon à Delphin, il faut bien 5 minutes por changer les cartes à chaque fois, ça s'avèrera pénible à chaque relais sur la descente.

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