Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Septembre 2005

Retour menu

Jeudi 1 septembre

Je pose en vitesse 6 palettes à Mions, et file poser le reste au MIN de Lyon, je peux plus le saquer ce marché. A 3h du matin j'ai tout fini.

L'après-midi je fais quelques vagues ramasses en descendant, je recharge au dépot un très bon voyage, bien cool pour un jeudi, mon pronostique : A 2h du matin, je suis au lit. On vera ça le mois prochain...

Vendredi 2 septembre

Minuit, j'arrive à Nice. Pareil, 12 palettes à livrer, pour 2 clients qui sont voisins. ça va droper. Arrive mon pote Jean-louis: Bouge pas Phil, je vais te donner la main! 10 minutes plus tard je suis vide. Du coup J.Louis m'invite à manger une pizza à Cagnes. Et nous voila parti en Fiat Uno et en tongs sur le bord de mer. Moi qui m'attendais à payer la pizza 20€, j'ai été surpris, la patronne n'a jamais voulu qu'on paye, sans doute grâce aux pourboires des touristes.

Je remonte ensuite sur avignon, je me pose à 5h du matin, moi qui croyais finir tot, c'est raté.

L'après-midi je fais quelques ramasses sur la région Avignon, Cavaillon, ça change, en tous les cas à 21h j'ai fini, et je rentre.

Cabannes (13), des fois, on leve les yeux, et on voit de belles choses.

Samedi 3 septembre Repos (enfin si on peut appeler repos un repas à Nevers)  
Dimanche 4 septembre 18h je me tire du dépot, je livre Annemasse, Thonon, et je descends vers Macon.  
Lundi 5 septembre A 1h du mat je pose mes dernieres palettes sur feillens. Midi, je dois ramasser sur Feillens et Brienne, en passant à Lyon, un gus en 4*4 trouve que je roule trop vite, et téléphone à la boite pour se plaindre. Je l'emmerde. Une fois vide à valence, mon chef me donne une petite tournée ; 2 ramasses sur Loriol, puis 2 pal à poser en remontant à Pont de l'isere, le soir je dois recharger pour une tournée au MIn de Lyon. Je suis vert, j'en ai marre, et c'est NIET, j'irai pas, je suis pas le larbin de service. Ras le bol. J'aime pas refuser, mais la c'est trop. On a dis 2 mois de ramasses, et là ça fait 3 mois. Donc à mon retour, on me fait rentrer à la maison. On vera demain.  
Mardi 6 septembre

A 17h30 j'arrive au boulot, mes potes du quai sont en train de charger la dernière palette, c'est cool, je vais partir tôt.

Coup de théatre, c'est tout bloqué à Nimes, alors du coup, le chef refait les tournées, on me vide tout, et 2h plus tard, j'en suis encore à attendre 3 palettes pour Albi. Je dois passer par Aubenas et Mende, je fais tourner le Fh16, mais cet enfoiré de camion reste bloqué en position basse : 2 coussins d'air morts, il est 20h et je dois livrer avant 4h du mat à albi. Finalement je décolle avec un Fh12-460 boite auto, le top pour faire de la route de chèvre, enplus je dois emmener 2 collègues qui sont fachés avec les cartes Michelin, Alec, lui ferme le bal ou cas ou l'on egare une de nos brebis.

 
Mercredi 7 septembre

J'arrive à 5h du matin , je dois m'excuser platement pour le retard, le receptionaire à Albi, lui, il s'en fout que l'A9 est bloquée et que l'on doit faire un détour par le Massif Central, il ne refuse pas mes palettes, mais c'est tout juste. Je livre ensuite la base Casino, le MIn d'Agen, et je finis dans une conserverie vers Port Ste Marie (47), il y a un Intermarché par là, et je dors sur place, il est 10h.

Le soir je recharge des primeurs à Agen, je pars à 20h30.

Avec un peu de chance mon prochain ensemble ressemblera un peu à ça...

Jeudi 8 septembre

Je commence à livrer chez DLP à Chateaurenard à 3h du matin, on est prioritaire, et ça va vite, ensuite 3 clients au MIN de Cavaillon, puis l'Isle sur Sorgue et Plan d'Orgon, coupure il est 6h du matin, nickel, il pleut, c'est cool pour roupiller.

Le soir je fais quelques ramasses sur le 84, je recupere mon tracteur (ce lacheur!) au dépot, et direction Mions et Divonne les Bains.

...manquera plus qu'à y coller 2 ou 3 autocollants de bon gout (CFDT j'adhere, ou OUI ou NON mais je veux survivre) et les jantes alus.

Vendredi 9 septembre

Je livre à divonne (01) à 3h du matin, la bas, c'est cool, il y a une vraie salle de repos, et on nous decharge les camions, les gens sont polis, c'est rare. Une fois vide, je descends tranquilou sur Feillens, je dors au calme au col des Ceignes.

Après avoir fait un peu de ménage et (10h) de coupure (le luxe) je vais charger sur Feillens, je complete à Belleville et je rentre au dépot à 20h. Bizarement, pour un vendredi, j'ai passé Lyon comme une fleur, le prix du carburant calmerait il les ardeurs de nos "amis" automobilistes?

 
Samedi 10 septembre Repos  
Dimanche 11 septembre Je suis à la bourre, je devais partir à 18h du dépot, et c'est l'heure ou je suis parti de chez moi, forcement cette s.....pe de twingo qui demarre pas. En plus quand j'arrive au boulot je dois déjà prendre 2 palettes à quai. Quand j'arrive chez mon premier client à Gaillard, finalement, ça se passe bien, on boit même le café ensemble. Je taille ensuite vers Thonon.  
Lundi 12 septembre

J'arrive à 2h du mat à Brienne, gros dodo au calme.

A midi je charge une moitié de semi à Brienne, je complete sur Feillens. Un peu d'entretien sur mon FH l'après-midi. Le soir surprise, marché de St Etienne et Lyon, 10 clients, ça va.

 
Mardi 13 septembre

Je finis mon marché à Lyon à 3h, impec, une bonne nuit en persepective, je tombe sur mon pote kiki et on papotte jusque 6h, pas malin ça.

13h, j'emerge, je descends sur Valence, j'ai 2 ramasses sur le 07. Le soir j'ai une bonne tournée, je commence sur Cavaillon, puis Cannes.

Une horde de Camioneurs se dirigent vers MonteCarlo. Garez les Rolls!

Mercredi 14 septembre

A minuit je me taille de Cannes, mais mon 2e client n'est pas là, je poireaute 1h, en plus j'ai pas besoin de ça, j'ai encore 7 clients a livrer sur le MIN de Nice et l'autoroute A8 est coupée entre Nice et Monaco. Finalement à 2h30, je suis vide à Nice (ça a été rapide mais ça m'a couté 2€ de backshish). Evidemment c'est le bordel après Nice puisque l'A8 est coupée, et la RN7 autorisée aux PL seulement de 22h à 6h. On voit tout de suite que beaucoup sont largués dès qu'il faut emprunter des routes mal-connues.

A 6h du mat, j'arrive à Tortona (I) et je dors. Je fais le minimum syndical en coupure et je file recharger à Verone, je dois y etre avant 17h. Ouf 16h30, je suis à quai. Je remonte pepere vers la France.

A ce prix la, t'en met pas une goute par terre.

Jeudi 15 septembre

Minuit j'arrive à la derniere station avant le Fréjus, la Esso. le pompiste est justement en train de changer les prix, le litre de GO passe de 1.20 à 1.17, ça commence à faire des sous. Lorsque j'arrive à la rampe d'accès du Fréjus, bingo, on ferme, 1h de perdue, mais d'un coté, je suis le premier de la file. A 5h j'arrive à Bourgoin (38), je rattrape ma nuit précédente.

A 15h je me decide à décoller, je passe par la Route des chevres, Le Puy, Mende, Albi, Montauban et enfin Agen. Je ne peux pas expliquer pourquoi, alors que cette route est pourrie je me regale a y passer. Pourtant, on y gagne pas du temps, mais il y a personne et c'est le pied, et surtoutle décor.... Ah!!! Magnifique, quand on pense que certains vont à l'autre bout du monde en avion, faut etre fou!

Vendredi 16 septembre Je vide et je recharge sur place à coté d'Agen, vu que je suis pas pressé, je remonte par ma route des chevres préférée, en route je retrouve LOLO38, on fait un bout de route ensemble, c'est cool. Bon en journée, il y a un peu plus de monde qu'en début de soirée, mais je m'en fout. Au col de la Chavade, alors là, grand desert, perfecto! A 20h je suis au dépot, et c'est le week end!

La Chavade, en Ardèche, c'est un coin de Paradis.

Samedi 17 septembre Repos  
Dimanche 18 septembre Je pars à 22h, c'est cool un week end de 50h! Direction Grenoble, Modane  
Lundi 19 septembre

6h30, je suis devant mon client à Verone, je m'octroie 1h de sommeil avant de vider. Je passe devant tous les ritals, prioritaire! Les boxs vides que je ramenen vont repartir vers les champs.. Je repars et j'arrive à Legnago à 10h, impec, je trouve mon adresse du 1er coup, mais bizarre, pas d'entrepot, juste une maison. en fait on m'avait pas donné la bonne adresse, du coup c'est le client qui vient me chercher, je dois charger mes 22T de pommes au transpal à mains pourri.

Je vais dormir il est 12h, je redecolle à 21h, j'ai voulu couper à travers mais je tombe sur une deviation poids lourd, je perds 15 minutes au moins.

Gentil le paysan Italien, mais mal équipé.

Mardi 20 septembre

J'arrive à 3h45 au Tunel, merde, fermé, tout est au rouge, je vais boire un café, je regarde les horaires de fermeture, dégouté, 1h à poireauter, je dors pendant ce temps, je suis le premier à passer. Je m'arrete vite fait chez Volvo à Lyon pour mettre un peu de graisse sur le selette qui accroche un peu. A 9h je me cale sur l'aire de Communay, deserte.

Je me decide à décoller à 19h30, je laisse passer le trafic pour rouler pepere. Direction Clermont.

Encore fermé le tunel!

Mercredi 21 septembre

Je me pointe chez mon client à coté de Marmande il est 3h du mat, je fais 4h de sieste en attendant. Le chef me promet qu'à 9h il aura fini de me vider. A 9h, je jette un oeil a la semi, elle est même pas vide à moitié. J'attrape un transpal electrique et je pose tout sur son quai du temps qu'ils sont en pause. J'attrape mes papiers et ciao berthe. Le chef arrive sur ces entrefaits, rale un peu, et puis finalement s'en fout, j'aime le sud ouest.

Je recharge des tomates dans un champ pour l'industrie, autant vous dire qu'elles sont pas belles et qu'elles puent. A midi c'est chargé, une nuée de moucheron suit ma semi. Je dors à Villeneuve sur Lot (47).

A 20h je décolle par Bergerac Perigueux, mon 520 n'en peut plus, vu qu'on a pas pesé, j'igore le poids, mais ça fait pas rire.

Les mouches me suivent...

Jeudi 22 septembre

Léo, mon fils à 14 ans aujourd'hui, je serai pas là pour lui souhaiter, il à l'habitude, mais quand même. Je traverse la capitale comme une balle à 4h30 du matin, j'arrive chez Machin Saurin à 7h30, 15 minutes plus tard, ils ont vidé les tomates qu'ils jugent particulièrement belles, j'ose pas imaginer quand elles sont moches. Je me couche vers St Quentin (02) à 8h.

Je vais ramasser une moitié de semi de chocolat au nouveau dépot d'Arras, c'est cool, je retrouve des gens du bureau que je connais déjà, 30 minutes de perdues au café. Je complete ensuite à la Sotrab à Bapaume, re-trente minutes à papoter, décidement, le nord, je m'y plait, mais j'ai pas le temps d'aller faire un mimi à Papy. Je finis par décoller de Bapaume à 21h30

Le nord

Vendredi 23 septembre

Je repars de mon premier client à reims à minuit, j'ai mis 20 minutes à trouver cette foutue zone. Je descends par la nationale jusque Chaumont, j'arrive un peu crevé à Grigny à 6h30, juste avant le rush du matin, coupure sur place.

L'après-midi, je fais quelques ramasses en retrant, je me magne, on m'attend pour manger le gateau. Il est 20h quand je rentre.

Un admirateur à Ampuis dans les petites ruelles, c'est impressionant un camion, pour un bébé.

Samedi 24 septembre Repos
Dimanche 25 septembre Je décolle à 20h, au dernier moment, dernier carat. J'arrive à 23h à Fréjus, je balance mes 3 palettes et je taille sur Cannes et Nice.

Un paysan Italien qui a recourt au travail des enfants. Quelle honte !

Non c'est pas vrai, n'appelez pas tout de suite les carabiniers car je dois encore retourner la bas.

Lundi 26 septembre Pile poil, j'arrive au MIn de Nice à 1h, à l'heure. 45 minutes plus tard et 2 cafés je me barre direction Italie. Arrivé à Cremona, je suis raide mort, soit je fais 45 minutes de coupure, soit 9h, j'opte pour la 2e solution. Je recharge en fin d'après-midi entre Legnago et Bologne chez un paysan, très cool. Le soir je remonte tranquille, je veux faire ma pause de 45 à Tortona, manque de bol, l'autoroute est coupée, je perds une heure avant d'etre dégagé de l'Autostrade.
Mardi 27 septembre Il est 1h du mat quand je laisse l'autoroute aux grands routiers, et que je rejoins la France via Asti, Cunéo et le col de l'Arche, un régal la nuit. Je dors comme une grosse feignasse après Barcelonette au relais de l'Ubaye. Il y a un an, j'étais parti de la bas, sans payer, ça faiasit un moment que ça me demangeais de regler ma dette, c'est chose faite. A 15h je me taille via Sisteron/Aix et je rejoins la "civilisation" à grands regrets.

Bloqué sur l'Autoroute à Tortona.

Mercredi 28 septembre J'arrive à Marmande à 3h du matin, je reste sur place jusqu'à 15h, mon client est gentil, mais inneficace ils n'ont pas encore vidé les palox de pommes que je leur ai livré voilà une semaine. Je complete en boxes vides à Bazens et je remonte vers la drôme par Rodez Mende et le col de la Chavade.

Mon 520 vient d'avoir 800.000km, ça sent le roussi pour lui.

Jeudi 29 septembre

La nuit est calme, j'ai doublé un Portuguais à la sortie d'Albi, et un gars du 43 dans la Chavade, 2 camions sur 550km, c'est pas beaucoup, les gars dorment la nuit sur l'autoroute pendant que je m'eclate sur la nationale. A 3h du matin je pose le camion au dépot, je rentre à la maison.

13h30, je pars avec ma moitié faire un aller retour à Lyon, le soir je mange à la maison avec Jeannot et après je monte en Savoie.

Dans la vallée de l'Ubaye.

Vendredi 30 septembre 4h du matin je me gare a Feillens pour roupiller, il y a eu pas mal de brouillard cette nuit, j'ai perdu l'habitude et ça m'a crevé. A midi j'enquille 3 ramasses de légumes dans le coin, et à 17h je vide au dépot. Pour moi, la semaine est torchée, j'en profite pour laver ma semi à fond, elle en a bien besoin.