Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Octobre 2005

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Samedi 1 octobre

Repos

Dimanche 2 octobre Je pars à 19h, la fleur au fusil, mon camion est super propre, le mécano a changé son produit. Au bout de 50km, la route est humide, et vu que je me tape un client de merde dans la boue dans le 74, et ben c'est foutu, il va être crado pour la semaine.  
Lundi 3 octobre J'arrive à Manziat à 2h du matin, je dors comme un loir sur le parking du cimetiere, les voisins sont calmes. A midi je tape 4 ramasses sur le secteur, je passe par le dépot à Valence, on me vide tout, mais ça traine, je pars tard pour livrer avant 0h30 à Toulouse. J'angoisse de me voir refuser à l'arrivée, j'ai appelé la reception, ça va se jouer à 5 minutes.

Les voisins sont cool, ils n'ont rien contre les camions.

Mardi 4 octobre

Il est minuit 25 quand j'arrive j'ai du bol, un autre est à la bourre aussi, puisqu'il arrive quand je pars, du coup mon retard passe inaperçu. Je file livrer le MIN de Toulouse, la base Casino, et je termine à Albi, il est 3h du mat.

Noel approche, et je monte à vide sur Orléans pour pouvoir charger le soir, a vide par l'A75, ça va pas mal. Je repars chargé d'Orléans à 21h.

1121m le point culminant de l'A75, et aussi la plus haute autoroute de France je crois.

Mercredi 5 octobre

Arrivé à Beaune, je n'ai plus d'heures, on m'a envoyé un relais pour finir jusqu'a Valence... Sur l'A6 vers Beaune les flics s'amusent à rouler à 80 histoire de choisir leur victime. A 5h je suis dans la cour, dodo.

Le soir je recharge pour Rungis et Arras. C'est cool, je pars tôt, je croise mon pote Alain26, qui me dit que le tunel est encore ouvert, 5 minutes plus tard j'arrive au tube, la DDE à tout bouclé, les boules, je me frappe les quais du Rhone, deserts heureusement, mis à part quelques gus en 407 ou autre voitures hors de prix qui reluquent les travelos.

Jeudi 6 octobre

J'ai une chance insultante, limite pas normale, à 3h30 j'arrive à Rungis desert, j'ai 5 client à livrer, je torche ça en 1h, partout ou je vais, il y a de la place à quai, alors que chez le voisin c'est la bagarre pour une place. A 7h je me mets à quai à Arras, je vide le reste, mais la commande qui aurait dû être préparée dans la nuit ne l'a pas été, je vais dormir, j'en ai marre.

C'est l'hemoragie du camion qui attend dans la cour du dépot à Arras, c'est les gros distributeurs qui font le plein de chocolat, le dépot est neuf donc pas rodé, du coup les gars ralent car ils attendent, plutot que de raler, il y en a qui feraient mieux d'aller se doucher, j'ai pas de bol, je ne tombe que sur des chauffeurs qui n'ont pas la fier d'etre routier attitude, sauf 1, Mickael 62.

A 18h45 je pars, et j'hesite, descendre via Paris, ou Reims? J'opte pour Paris, mais à 20h30, l'A3 est encore un peu bouchée, je laisse 30 minutes de mon temps vers Aulnay.

Quai Roca à Rungis, vraiment rapide, sympa, bref le paradis de Rungis.

Vendredi 7 octobre J'arrive à Valence à 5h30, Adrien lui va décoller, il me paye un cocolat avant que j'aille faire dodo, pour un peu il m'aurait bordé ce ptit.... Je dételle la semi, j'en prend une autre chargé pour Vitrolles, RDV 15h. Je coupe donc 9h, j'arrive à 16h, le parking est plein, du coup je campe 4h sur place, bon ça me permet de manger pepere, et de faire une sieste, le pied! Je rate Richard13 de peu, dommage. Je remonte à Valence à vide, il manque du monde sur le quai, du coup je dois rester pour boucher les trous, mettre des camion en place ect. A 23h, je rentre.

12e repas de la semaine dans le 520, qui ne pue pas la bouffe malgré tout.

Samedi 8 octobre Repos  
Dimanche 9 octobre Je pars à 19h, d'entrée je perds 30 minutes à Vienne à cause des travaux à Chasse/Rhone. J'ai pris la vielle RN7, mais je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée! Je dois completer à Feillens.  
Lundi 10 octobre J'arrive à 2h30 chez mon premier client à Chilly Mazarin, je jette mes palettes et file à Rungis ou le dégroupeur se jette litteralement sur ma semi car ça urge. Je fais encore un autre client et je vais à la base Carrefour de Fleury, il est 4h, le gardien me dit d'attendre 6h. Je dors vaguement je rentre à 6h, d'autres sont devant, ils bloquent la rue pour s'inscrire. Je trouve ça grotesque alors je rentre en faisant signe au gardien "J'arrive!" Il me sort litteralment de la base car j'ai enfrein le réglement. Je sors et rentre à nouveau, cette fois-ci j'ai bloqué la rue au moins 5 minutes, puisqu'il est tatillon, je vais être plus casse couille que lui. Finalement le receptinaire lui, ne traine pas, et à 6h30 je sors (enervé quand même), je chope les bouchons sur l'A104, j'arrive à Arras à 9h30. Une fois chargé, j'attends Fabien, et comme un con, je papotte l'après midi du coup, le soir à 22h je suis raide mort pour redescendre.

Je passe toujours des bons moment avec mon pote Fabien, je dois me sentir plus jeune avec les gosses, c'est pour ça.

Mardi 11 octobre

A 7h du matin je suis à 40km du dépot, je ne tiens plus, et je dors 30 minutes sur le volant, tant pis. A 8h je me mets à quai au dépot, je dors comme un plomb.

Aprsè la coupure je vais charger un complet de papier cadeau vers St Marcellin (38), je suis pas lourd (1800kgs!) je monte tout par la RN7, de plus la nuit est claire.

C'est Mathieu, un chauffeur Almeida, qui decide de me laver la camion, ah si tous les affrétés étaient comme ça, ils seraient propres nos camions!

Mercredi 12 octobre

Je me mets en vrac sur le centre routier à Orléans à 2h30. Quand j'ouvre un oeil à 13h, je suis seul au beau milieu du parking et garé n'importe comment, mais je m'en fout, je n'ai RDV à coté qu'à 15h.

Je croyais recharger dans le coin, mais en fait il faut que je monte recharger à Arras. C'est mercredi, donc pas de gosses à aller prendre à l'école, je tente le périph, j'arrive à la Porte St Cloud, tout va bien, il est 17h. Le périph est saturé, l'A86, pareil, l'A1 c'est du délire... A 19h, enfin, je passe sous les pistes à Roissy. En fait il y avait un match à St Denis, h'étais pas au courant, ils me gavent avec leur sport. Mais je ne suis pas en retard, les copains font la queue pour charger le chocolat. Alors on papotte on papotte et on dors pas....

Et pourtant la 118 était fluide vers Paris.

Jeudi 13 octobre

C'est finalement à 2h que je suis fini de charger, je finis mes heures à Avallon et je dors 9h, j'ai passé la capitale comme une fleche.

Je me pointe au dépot à 20h, pile poil pour faire mes 45' de coupure et le plein, Fabien et Adrien réussissent à me trainer au Routier ce soir pour manger. J'ai mal au bide. Je me pose à Cavaillon à minuit, impossible de dormir avant 4h du mat pour moi....

A Avallon la journée le parking est plus que calme.

Vendredi 14 octobre Je vide à 9h à Cavaillon, je remonte en vitesse pour charger une semi de chocolat à la Tour du Pin, je redescends aussi sec pour aller chercher Gipsy, mon petit caniche qui a 11 ans, et qui est très malade. J'ai RDV avec le véto à 18h30 qui doit mettre fin à ses souffrances, c'est dur, ça fait culpabiliser. Une fois cette épreuve passée, je rejoins mes copains au boulot, je ratelle une semi pour Nimes, il est 20h, j'ai RDV à 21h, dur dur. Je me pointe avec près d'une heure de retard, le déchargement prend 30 minutes, mais le controle dure dure dure....

Salut Gipsy, bon voyage au paradis des chiens.

Samedi 15 octobre dure dure dure jusqu'a 1h du matin. Finalment je pose le camion à 3h du matin, et je rejoins Brigitte qui n'arrive pas à trouver le sommeil.  
Dimanche 16 octobre Je calcule mal mon coup, c'est pas 3h qu'il faut pour aller à Hyères en partant de Valence, mais 3h30, vu que je pars avec 30 minutes de retard, ça me fait bien 1h de perdues sur mes prévisions. J'arrive à 22h30 à Hyères.  
Lundi 17 octobre Dans mon malheur, j'ai du bol, mon client à Toulon, s'est oublié aussi et finalement, bien que je sois toujours à la bourre, c'est plus de ma faute. Je continue sur Fréjus, je perds encore 1/2 heure à refaire une palette de tomates qui menace de s'écrouler. Je file sur Cannes, j'arrive au MIN de Nice avec au final 2 heures de retard. Il est 3h. Du coup, j'attends pas et je file dormir à Tortona. Je charge en fin d'après-midi à Vérone, je remonte par la coté d'Azur deserte. Mon camion me fait des misères, il y a une grosse fuite d'air, je stresse toute la nuit.

Le MIN de Nice en pleine activité, il est 3h du matin.

Mardi 18 octobre Je pose 2 palettes de citrons BIO au petit matin à Cavaillon, je file chez Volvo faire changer le repartiteur de freins. Après grosse sieste, Seb87, vient me chercher, on roule un bout ensemble et on mange à Sete, on rigole bien à Issanka. Je quitte Seb à Narbonne, je continue sur Agen.

Ah la la, mon 520 m'a encore fait une crasse.

Mercredi 19 octobre Je vide et recharge sur place à la conserverie à Bazens à 6h (47), je remonte sur Narbonne ou j'arrive à 10h30 je fais une grosse coupure sur le parking desert (tant mieux), les espagnols font la greve, eux au moins. A 20h, j'emmerge et profitant du sommeil de mes collègues je taille vers l'Italie.

Je fais mon plein au self 24/24 du géant Casino de Toulouse, je m'y reprend 12 fois de suite par tranche 65€.

Jeudi 20 octobre Le vent s'est levé, la pluie se fait froide, 10° en haut du Turchino. Je crois que c'est l'automne, à 8h je suis à Vérone, je vide et je recharge sur place, à 10h je me couche, je mets même un coup de webasto pour m'endormir. Après un douche bien chaude je démarre, mais le trafic est encore trop dense pour moi et mes petits nerfs, je perds volontairement 1h avant Milan en degustant un panini. A la sortie de Milan je tombe sur Michael, un chauffeur de betaillere ou papotte sur le 19 désert jusqu'à Chambéry.
Vendredi 21 octobre

A 3h du matin je fais ma coupure un peu avant Romans, j'ai pas sommeil. En arrivant au dépot, je dételle et suis requisitionné pour participer au dépouillement des votes des Ce/DP, je ne suis pas élu, et finalement ça m'arrange bien car je suis déjà bien dépassé par les évenements, je suis ravi pour ceux qui sont élus, et leur souhaite bien du plaisir.

L'Après-midi, est déjà bien entammée lorsque j'attaque des ramasses de noix sur la vallée de l'isere ou il pleut à verse. Je suis trempé comme une souche lorsque je rentre à 20h30 au dépot pour le week-end.

Pour trouver les producteurs de noix, une seule regle, emprunter essentielement les routes interdites aux PL.

Samedi 22 octobre Repos
Dimanche 23 octobre 22h, Adrien et moi partons chacun dans son camion, on va se suivre une bonne partie de la semaine, je vais encore pas me reposer. On enquille l'autoroute direction le sud, bien calés sur le canal 7.
Lundi 24 octobre On se sépart à Agen, lui va livrer un paysan, et moi une conserverie vers Bazens, on se rejoint au même moment sur la 113, on va recharger sur Excideuil. Il y a du brouillard et ça roule très mal. On fait quelques achats à Perigueux. A 14h nous finissons de charger, on dort comme des loirs sur le parking du supermarché Champion d'Excideuil, et à 23h on met les voiles.

Adrien vient de découvrir l'existence de régions inconnues.

Mardi 25 octobre

Nous passons Lyon tôt, juste avant le rush, la station Total de communay est encore fermée, il y a un parking gardé, mais pas de café, bonjour le confort. On tire jusqu'à Bourgoin, on passe 30 minutes sur nos 45 à camper devant la porte de la cafet' Nous faisons les pleins à Modane et on dort à l'Autoport du Fréjus à 9h.

A 21h on se décide à décoller, on descend sur Vérone tout par la nationale, 60km/h de moyenne. Adrien26 connait l'Italie comme sa poche, donc je me met devant, sachant qu'en plus il parle l'Italien courament ça aide.

Il a perdu son oreillette.

Mercredi 26 octobre Le client à besoin de nos palox vides, pour le remplir (forcement) ça nous laisse donc largement le temps d'aller faire du shopping au centre commercial du coin, il y a de belles fringues, mais vu qu'on est pas taillés comme des mannequins on ne rentre dans rien. Du coup, abattus nous achetons des pates. Le soir on décolle, Adrien continue par le Fréjus moi par le sud vu que je dois livrer à Cavaillon. On se sépare à Alessandria, et du coup je me sens tout seul.

Notre secret minceur, les pates.

Jeudi 27 octobre

Je croise Richard13 à Lançon, il est en train de finir sa nuit, moi aussi. Je vide en vitesse à Cavaillon, je termine mes 10h à la shell à Montélimar à 6h30. Comme à mon habitude je me cale au fond du parking en croyant être au calme, j'ai mal calculé mon coup, c'est une courbe est tout le monde passe là et me reveille, en plus il y a le TGV qui passe à 300km/h. Une "nuit" de merde. Je remonte au dépot pour finir de vider laver le camion car ce soir je dois monter sur Rungis, et vu que la bas c'est devenu le défilé de mode, je ne peux pas y aller avec un camion crade.

A 20h, changement de fusil d'épaule, un affrété Italien n'est pas venu charger, du coup Adrien, échappe à une tournée Cavaillonaise et se retrouve sur Rungis, moi je charge 26 palettes de noix pour Milan. Je dis qu'il faut 6h15 pour aller à Milan, on me dit que non. Bref à 20h30 je décolle.

Le MIn de Milan, si t'es pas pressé, et pas enervé, tu vas t'en sortir.

Vendredi 28 octobre Effectivement, c'est pas 6h15, mais 6h10 qu'il me faut pour arriver au MIN de Milan, je vide en vitesse et le client me file 10€ de pourboire, incroyable! Je dors un peu, car il y a un bordel sans nom par ici, et malheureusemnt il fait nuit, il y a que du camion de collection en liberté, nottement des Turbostar tuning à l'Italienne, c'est beau un camion sauvage en liberté. A midi je fais 3 ramasses sur le MIN, je complete à Turin. Je me mets à quai à Grenoble pour vider, mais je dois attendre, en plus je suis prévu pour recherger un complet d'emballages vides.

Ciao bambino.

Samedi 29 octobre Enfin, on me lache du quai, il est minuit pile poil. Au dépot, je vide en vitesse mes piles de palettes vides, je décroche au garage car j'ai un bleme au frigo. Quand je quitte mon camion il est déjà 1h30, j'ai hate de rentrer, en plus, on m'a fracutré ma bagnole, je dois reveiller ma bibi qu'elle vienne me chercher, j'ai la colère, j'ai appelé les 22, j'aurai pas dû, ils s'en tapent.
Dimanche 30 octobre Pour finir le mois, j'ai un tour peinard, ça m'arange car, avec le boulot de mise à jour je suis raide. Donc je pars en fin d'après-midi pour livrer Annecy, et Annemasse, et j'aide les gars à decharger, une fois fini je suis dans la couchette vers Annecy à 23h30. Un vrai fonctionaire.
Lundi 31 octobre

J'avais vraiment du sommeil en retard car c'est le reveil qui me sort de la couchette à 10h30. Un café plus tard je livre chez CSD à Rumilly, ILS ME DECHARGENT les 4 derières palettes, mais comme ils sont maladroits, ils font tomber 4 colis de radis.

Je file ensuite sur Feillens pour faire 4 ramasses de légumes. Soit les gars m'aident, soit on s'entraide entre collègues pour charger, mais on est en national, ceci explique celà. Bref à 19h, je suis dans la cour du dépot, Alain26 se transforme en taxi et ma laisse à l'arret du bus, puisque j'ai plus de voiture.