Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Fevrier 2006

Retour menu

Mercredi 1 fevrier

Je continue sur Fréjus, Cannes et enfin Nice. Le temps de poser mes 2 derniers clients, et de boire un café, je repars du MIN à 2h30, direction Cunéo. Je prefere passer au dessus de Savona la nuit, car il n'y a personne, mais à cause de la neige accumullée et de l'étroitesse naturelle des parking Italiens, je dois faire plusieurs parking avant de trouver une place "potable".

A 15h, je décolle de Fossana, il fait un temps magnifique, je finis de charger au dessus de Cunéo à 18h. Courageux, mais pas téméraire, je décide de ne pas passer le col de l'Arche, la journée, la neige fond, et la nuit, il y a d'horribles plaques de verglas. Je fais le grand tour par Nice.

Les maraichers de Nice, ne sont pas vaillants.... ça meule à Nice.

 

Jeudi 2 fevrier

A 3h du matin, je me pose sur le parking du vague centre routier de Loriol, mais au moins je gène personne avec le frigo.

Je vide mon client au Pouzin (07), à 15h, et je file faire des ramasses sur Avignon, Cabannes, Chateaurenard. Je vide et recharge en remontatant au dépot, je pose 2 clients, et à 5h du matin, je suis vide à Cuisery (71).

 

Vendredi 3 fevrier Il y a un brouillard à couper au couteau, et en plus ça gèle, même quand je me reveille à midi, c'est déprimant. Le temps de prendre 50 cafés et de papotter chez mon client, la coupure se termine, plus que 3 ramasses et à 17h, je suis dans la cour au dépot. J'ai encore une livraison à faire, et ce coup-ci, à 19h, j'ai fini...  
Samedi 4 fevrier Repos  
Dimanche 5 fevrier C'est pas le tout de glander devant la télé, faut y aller. Il est 17h30 quand mon 500 est pret à décoller, il est motivé, moi moyen. Je commence par livrer 2 clients au MIN d'Avignon, avec ce bête Mistral, on dirait qu'il fait -40° dehors. Je file sur Fréjus, et je termine à Nice au MIN, il est 23h30, ben dis donc, ça a pas trainé. Je mange un bout à coté des camions de Chalavan.  
Lundi 6 fevrier 1h du matin, je passe la frontière, je prends un café brioche à Imperia et à 4h du matin, je dors à Gènes. Je suis moyennement bien garé, je stresse de me faire accroccher. D'un coup, je sens la cabine bouger dans tous les sens, il fait jour, je dormais profondément, un boucan d'enfer.... En fait c'était un hélico, qui c'était posé sur le patking du supermarché METRO voisin. En milieu d'après-midi je charge des bananes, je remonte par la coté d'Azur, et la vallée du Rhône.
Mardi 7 fevrier A 2h du matin je me pose (à l'envers) sur le parking du client. Sachant qu'un breton a chargé avant moi, hier, je le laisse bien passer, moi je me planque et je dors jusque 11h. Une fois vide, je remplis vaguement quelques paplards et je vois un DAF noir en Container qui matte mon camion, c'est Nounours38, super sympa! On s'offre une tournée de café, et puis faut bien qu'on aille gagner notre croute, pas le temps de manger! Je fais quelques ramasses en descendant sur Valence, le soir je descends sur Carcassonne, Toulouse.

Nounours38, et moi. Attention, ne pas mettre de sucre dans le café d'un nounours.

Mercredi 8 fevrier A 3h du matin, je dépose la dernière palette, et pour m'avancer et finir mes heures, je remonte jusque Lezignan, ou, par miracle, je trouve une place. A 13h, j'appelle la boutique, et ils m'ont "oublié", ma foi, je campe encore 2h de plus sur le parking, et finalement je charge des primeurs sur Chateaurenard pour Lyon. Du coup, j'ai le temsp de passer 2h à la maison.

Les corbières... Il fait beau.

Jeudi 9 fevrier

En 1h, je livre mon marché, mais, comme j'ai pas sommeil, je papotte ici et là, je tombe sur Jeannot qui arrive du nord, et à 6h quand même chacun va rejoindre sa couette.

Heureusement, mon chef me laisse tranquille jusqu'à 13h, et je charge un complet pour le MIn de Grenoble, je vide ça dans la foulée, je ramasses quelques palettes de noix en rentrant sur Valence le soir. Le soir diner aux chandelles à Restomarché avec 6 copains de la boite, ça devient un rest routier restomarché, la clientèle va finir par se plaindre. A 22h, je décolle complet d'emballages vides pour Vérone.

Vendredi 10 fevrier Au tunel, il n'y a pas d'alternat en raison des JO da Torino 2006, mais il faut quand même laisser passer les convois exceptionnels ainsi que les matières dangereuses, bref, 1h pour passer. Je roule par Turin-milan, il y a encore les travaux, il faut même prendre un bout de départementale sur 20km, je perds encore du temps. A 5h, je suis presque à Brescia, et j'en ai marre, je pionce jusque 11h à cause du bruit, j'attends encore 3h pour finir la coupure. Je vide mes emballages à Vérone et je recharge sur place des primeurs, je décolle à 19h. Cette fois-ci je remonte par Allessandria, je casse la croute à Turin, j'attends que ce soit bien tard pour repartir.  
Samedi 11 fevrier A minuit je met en route, comme ça je passe la montée du Fréjus, tout seul, c'était la première fois avec le 500, et je ne me plainds pas : 90km/h au débouché du tunel (le plus long pour ceux qui connaissent) avant Oulx, avec du poids, bien sûr. A 4h15, je me mets à quai au dépot, enfin, je saute dans la twingo.  
Dimanche 12 fevrier Une fois n'est pas coutume, et cette après-midi, Bibi m'accompagne pour partir, ça faisait longtemps, mais là, à priori, j'ai un tour sympa. Donc nous décollons à 17h30, et ça, elle a déjà dû vous le dire, et nous livrons des clients en descendant sur le sud. A chaque fois que j'arrive chez un client, il y a un camion qui est juste devant, du coup on prend du retard. Mais on s'en fout, on est ensemble...  
Lundi 13 fevrier

A minuit je finis à Fréjus, et on a encore Cannes et Nice à faire. Il est déjà 2h30 quand on est enfin en Italie, on roule jusqu'à Piacenza, ou on tente de dormir, car Bibi a perdu l'habitude de dormir dans un tas de feraille.

A 14h, au reveil, j'apprend que mon chargement à changé, comme quoi, il faut jamais rien prevoir dans ce boulot. On charge, en moins d'une heure à Vérone, mais pas de bol, la douche est en panne. On remonte tranquille à fond de régul par Piacenza encore...

Peu de personnes, peuvent dire qu'elles ont eu le droit de poser leur chaussure à cet endroit-là sans se faire engueler.

Mardi 14 fevrier A 4h du matin, on arrive chez le client à Aix, mise à quai, il se débrouille, dodo. A midi je pars en vitesse poser le camion au dépot à Barbentane, je remonte en voiture à Valence pour des raisons persos et je ramène ma bibi, qui est un peu à coté de ses pompes, elle s'en rappellera de sa st valentin 2006. En fin d'après-midi, je redescend récuperer en célibataire mon piège, je suis chargé pour Grenoble. Je pars à 20h, je bois le café dans notre repaire avec Baron. (La shell à Montélimar).

Pas de bol, ça manque de lumière à la station pour faire une photo potable.

Mercredi 15 fevrier A minuit, je vide à Grenoble, je vais faire une grosse coupure à La Tour du Pin. L'après-midi, je fais quelques ramasses, et le soir, au dernier moment, j'hérite d'un voyage pour l'Espagne, j'ai le sourire qui me monte juste derrière les oreilles, bibi, elle, serait bien venue, mais elle avait des trucs à faire sur le site hi hi hi.  
Jeudi 16 fevrier

A 5h du matin, je suis à quai chez un transporteur à Igualada sur la route de Lérida. 15 minutes plus tard, je suis vide, et quelque chose me dit que les espagnols sont parfois efficaces. Je remonte jusqu'au gros centre routier El Bruc.

Comme me gusta mucho la espana, je ne peut me resoudre à remonter comme une fleche par l'A7, et je chope la nationale hasta la Jonquera, j'ai pas gagné du temps, mais je m'en fout, je m'en suis mis plein les yeux.

Une fois à Perpignan, dur retour à la réalité, je charge 26 palettes pour remonter, il est 20h quand je ferme les portes et que je met en route le frigo.

El Bruc sur la nII.

Vendredi 17 fevrier

Je pose mon premier client à 1h du matin à Pont de l'Isere, je file faire le marché de Lyon avec 6 clients, à 4h, j'ai tout bouclé, et pour feter ça, j'ouvre une boite de sardines et une boite de Donuts espagnols.

A 13h, j'ai un big voyage, je charge un complet au MIN de Lyon, pour le MIN de Grenoble, à ce qu'il parait c'est les vacances, et Grenoble, quand c'est les vacances... A 16h30... Comment vous dire? C'est le merdier, voilà. Bref, je pose mes palettes en flanant, je rentre au dépot avec encore une palette de salade pour Pont de l'Isere, le soir je charge au dépot.

"Ne me parle pas de Grenoble!" disait Fernand Reynaud, alors ne me parle pas de Grenoble.

Samedi 18 fevrier

Minuit, encore une fois, j'arrive au MIn de Grenoble, je suis un peu chez moi au MIN de grenoble, alors pour aider un collègue, je l'aide à charger ses emballages vides, à la fin, je remonte avec la dernière pile de palettes et je reste bloqué 30 minutes dans le monte charge, 30 minutes, c'est long. Je finis mon marché, une fois libéré de ma geole d'un soir, on a rigolé un peu, et je termine ma tournée à 3h du matin à St Quentin Fallavier.

A midi pétantes je vais charger 3 clients sur la région Lyonnaise, j'en livre 2 au passage autour de Valence, et une fois m'être un peu brassé avec mon chef, je rentre à la maison.... Allez, à lundi.

 
Dimanche 19 fevrier Repos, si si.  
Lundi 20 fevrier

Pas de bol, le docteur m'a marqué APTE sur la feuille, je suis donc obligé d'aller bosser ce soir.

Big dossier en perspective, mais je monte le soir avec un jeune chauffeur, Lionel, qui doit recuperer un camion à Abbeville. On décolle à 20h30.

Mardi 21 fevrier

On est monté comme des petits fous à 90km/h, et à 2h45 on est à quai à Rungis, 8 clients plus tard il est 5h, c'est le moment de se casser, il neigeote, et j'ai pas envie de trainer, je laisse mon "double" à Abbeville, j'en profite pour dormir 30 minutes, je me mets en coupure à Arras chez le client il est 11h.

Le soir je charge un complet (0t844) autant dire que ça drope dans les cotes. Sur l'A1, je double Thierry62 avec son beau DAF, arrivés sur l'A3, je vois un gros bouchon pour aller sur l'A86 car l'A3 est fermée, je décide de passer par l'A86 vers l'A1, mais celle-ci est fermée aussi, je me retrouve sur la contre allée, et d'un coup, route barrée, déviation, obligé de passer dans une petite rue avec virage à l'équerre, je dois monter sur une bordure d'au moins 30cm, heureusement j'ai pas de poids sans quoi, il y aurait eu de la casse.

Mercredi 22 fevrier A 6h du matin, je livre tout mon chargement au dépot, et je monte vite me mettre en coupure pour recharger à St Etienne, la rue du client est barrée, décidement, je les collectionne! Enfin, c'est pas grave, à 10h je suis à quai, et je reste là, jusque 19h. Je remonte par la N7, et le théorème se verifie, sur le 2*2 voies, je suis seul, dès que j'attaque les crètes avant Varennes, je tombe derrière des plaques Orange chargées à 250T avec 150cv.

Je sais pas pourquoi, mais je d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours pris une pause à Ressons.

Jeudi 23 fevrier

Je passe Paris comme une balle, à 5h15 je suis à quai à Arras, une heure plus tard je suis vidé et rechargé, je finis mes heures du coté de St Quentin, il est 7h30, le parking est déjà vide.

A 16h30 après une bonne douche tiède chez TOTAl (2€), je démarre, mon chef me croyais sur l'A1 dommage pour lui, tant mieux pour moi, j'échappe à un relais à Avallon.

De jour, comme de nuit, l'A26 est soporiphique.

Vendredi 24 fevrier Je traine en descendant, et à 3h30 je me pose sur le parking de la base de Loriol, je dois attendre 5h du matin pour rentrer, une heure après je suis vide, j'ai repris mes Europe, le receptionaire me dit avec un sourire sadique que je dois attendre au moins 2h pour les papiers vu le nombre de reférences. Je lui dit que je m'en fout, je vais faire ma coupure. L'après-mid je fais qualques pauvres ramasses, j'échappe de peu à un tour sur Rungis, puis un tour de Savoie, finalement, ça sera un tour à la maison!!!!
Samedi 25 fevrier Repos
Dimanche 26 fevrier Comme d'hab, je pars tot vu que je suis rentré tôt, j'ai une tournée zari qui me fait commencer à 19h à Caluire, puis à Auxonne, heureusement c'est Jerome21, mon poulain qui me fait le radioguidage grace à SFR.

Fabien est un gentil garçon, il colle mes stickers, et il me paye un kebab frites à midi.

Lundi 27 fevrier

Je file sur Arras, j'ai pas la forme olympique, mais malgré tout, à 7h je suis à quai pour recharger le chocolat, et à 9h, je suis au lit.

J'ai la joie d'apprendre le soir que je fais un relais à Avallon avec Jeannot, ça faisait un moment que j'avais pas décroché, je rale, mais rien y fait, je passe par Meaux pour éviter Paris, à 23h, je suis au péage d'Avallon, j'en profite pour faire une sieste.

Mardi 28 fevrier

A 1h, jeannot me reveille bruyement, alors que Phil84 qui fait un relais avec Hervé, lui est plus discret et me donne un carton de rouge, ça c'est du reveil! Je file en même temps qu'Hervé, on arrive à Rungis en même temps. Je vide mes 4 clients en 50 minutes. Je reveille mon pote Jean Louis du 62, fou de joie après 3h de sommeil, il me paye un café kebab, je le reveillerai plus souvent à l'avenir et je sors de Rungis avant le caca du matin. A 9h, je me couche après avoir chargé le chocolat à Arras.

Le soir je décide de descendre par Reims, histoire d'éviter Paris, comme d'hab je sors à Reims pour attrapper la Rn44, juste avant Vitry j'attrape la neige, j'ai cru à une mauvaise blague, mais non, ça m'a fait predre du temps jusqu'à Chaumont.

Lever du jour, sur la picardie, je suis KO.