Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Mars 2007

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Dimanche 1er avril

Départ à 22h. Pas motivé, mais quand il faut y aller, faut y aller. Je monte à Lyon par la nationale, vu que j'ai le temps.

Lundi 2 avril

A minuit, je suis vide, et je me mets en place chez un client sur le MIN de Lyon pour recharger des patates et des oignons, à 8h je suis rechargé, j'ai une ramasse de bananes à faire en montant sur Grenoble. A 11h, je suis vide, je recharge des emballages vides, et comme je suis un veinard, je passe pile poil à l'heure ou Bibi sort du boulot, on s'offre un café casse dalle au Routier à Alixan (26). Mais j'ai pas trop le temps non plus, je dois vider la semi au dépot.

L'après-midi, je le passe dans la cour du dépot pour faire de l'auto-école avec un nouveau, décroche, raccroche, mise à quai. On va dire que ça occupe.

Le soir, je devais monter sur Lyon avec des palettes Europ pour un client, mais comme Roger à un mal aux reins d'enfer, surement des calculs, je récupère sa tournée sur le sud. Départ à 23h.

6h, je suis déjà rechargé, mais il faut attendre..

Rencontre avec Bibi... et oui!

 

Mardi 3 avril

J'arrive sur la MIN de Marseille, à 2h, j'en profite pour dormir un peu en attendant mon premier client, et je file poser 2 palettes à Salon ou il n'y a personne, tant mieux. Je suis pile poil à l'ouverture de la base Casino à Aix, et à 6h, j'ai fini à la base Carrefour. Reste plus qu'à monter faire la coupure à quai à Barbentane ou j'arrive à 8h.

Pour une fois, j'ai pas trop mal dormi, je pense que la marche d'hier dans la cour du dépot m'a rendu service... Il y a là, 2 collègues, au reveil, ou va boire un bon café au village.

A 18h, je décolle, en même temps que les autres, je suis chargé pour Rungis, mais je dois passer au dépot pour refaire le chargement, et j'ai des palettes à completer. Je ne comptais faire que le minimum de coupure au dépot, mais pas de bol, il manque une palette, Jérémy n'arrive qu'à 20h30, ce qui fait que je ferme mes portes à 21h, avec la liste de clients que j'ai, il vaut mieux que je m'affole.

 

En Provence, Chateaurenard.

 

 

Mercredi 4 avril

4h pile, je me mets à quai chez le dégroupeur à Thiais, pour juste 2 palettes, à peine 5 minutes plus tard je file vers le MIN, qui est pour le moment désert, j'ai une chance insolente, puisque dès que j'arrive chez un, il y a soit de la place, soit un camion qui part, d'un autre coté, j'ai fait pas mal d'allers et retours et j'ai pas tout livré dans l'ordre prévu, mais à 5h40, j'ai fini, et je fais mes 45 minutes de pause autour d'un bon jambon fromage café.

Pour finir mes heures, je tire jusqu'à la Total à Orléans, ou apperament, Globule16 m'a vu pioncer, mais a eu la bonne idée de ne pas me reveiller!

J'avais RDV à 18h avec le petit Adrien26 au CRT d'Orléans, mais il est la bourre, j'en profite donc pour aller charger à Chateauneuf/Loire. On se rtrouve la bas, mais la pizzeria est fermée, tant pis on ira à St Denis de l'Hotel ou c'est... fermé, on se rabat donc sur la Total de la RN60, ou c'est... ouvert, mais, on est mal accueilli, pas un bonjour, les couverts sont douteux, les entrées pas trés appétissantes, pour finir, à la caisse, je demande du pain, mais, à 20h30, il n'y en a plus, je pète un plomb je laisse mon plateau, prend Adrien par la main et on se tire vers le centre routier, ou nous avons finalement bien mangé, et presque au calme.

Mais voilà, il est presque 22h, et on ne s'est pas mis en avance, Adrien, part en pays Bigouden, et moi, je descends direct à Perpignan.

Jeannot69, 40 ans de primeurs me dit qu'il n'y a jamais eu de Total avant Orléans. La preuve.

 

Rencontre avec Dridri le king of the road

 

 

Jeudi 5 avril

Je descends par l'A75, et vu que je ne suis pas très lourd, c'est un régal, surtout dans les courbes et contre courbes après Clermont. Malheureusement, en 4h30, je n'arrive pas à l'aire de la LOzère, et je dois faire la coupure de 45, juste avant, à la shell. Je vais boire un café, il y a 3 gendarmes qui papottent avec le caissier, je demande gentiement de la monnaie, mais le gugusse, se sent en sitaution de force avec ses 3 gardes du corps, et me donne daidaigneusement mes pièces. J'ai vaguement écouté la discussion, boujour le niveau. On dit que les routiers sont des glands, il y a les mêmes dans d'autres corps de métier.

Du coup, je vais noyer mon chagrin dans mon camion, et 46 minutes plus tard, je mets cap au sud. A 7h, je suis chez mon client, un peu en avance, mais une fois qu'ils attanquent à vider, ça traine pas, si bien qu'à à peine 9h, je suis dans le lit pret à faire une bonne nuit, d'autant qu'il pleut et ça caille à Perpignan, on se croirait à Lille. Je me suis fendu de 4€80, j'ai acheté "Les Routiers" et je m'endors avec le sourire car ma lettre a été publiée.

A 18h, je vais faire une petite ramasse, et le temps de tout ranger dans la remorque, à 20h je décolle. Direction le pays de Gex.

Alain et Jerome routiers frigos du sud, en pleine lecture de "Les Routiers".

 

 

Vendredi 6 avril

La montée se passe sans soucis, et pour varier un peu, je monte par Annecy et le Pont de Caille, c'est un peu plus long de 10 minutes, mais ça m'évite la traversée de Bellegarde.

J'arrive à Divonne à 4h40, le temps de faire vider, et de boire un café, je suis resté un bon 3/4 d'heure à quai, le chef de quai me file 2 plateaux de fraises et des artichauds, ça c'est cool. Je finis mes heures au col de ceignes, là bas au moins, c'est calme.

J'appelle la boutique à 15h, pour savoir à quelle sauce je vais être mangé, à ce qu'il parait je monte à Rungis au départ de Macon, et puis finalement, non, du groupage ce soir pour descendre, et puis non, demain après midi, bref, le flou artistique.

Finalement, mon chef décide que je rentre à vide, OUF, j'ai cru prendre racine la haut. A 21h30, je suis au dépot, le temps de distribuer des fraises aux copains et je rentre à la maison.

C'est forcement le jour des départs en vacances que le péage classe 4, est fermé pour cause de nettoyage. C'est logique.

Samedi 7 avril
Repos
Dimanche 8 avril
Repos

Lundi 9 avril

C'est clair que 24h de coupure de plus à la maison de temps en temps, ne fait pas de mal, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Le jardin, attendra que je revienne, dommage, j'étais bien parti, enfin, c'est comme ça.

Je pars de la maison à 16h, je dois vider un camion qui arrive de Perpignan avant de partir, ça évite de fusiller le week end à un gars du quai, faut savoir être solidaire parfois. Quant à moi, j'enquille l'autoroute à 17h, et j'ai de la veine, je descends vers le sud, et ça roule bien. Par contre vers le nord, c'est la cata. Et dire que tout le monde se plaint des camions... C'est le premier gros week-end de l'année, jusque là, ça roulait super bien. Je n'ai pas pû m'empecher de penser à tous ces gens qui se lamentent des gaz à effet de serre.

Enfin, bon, passé ces pensées métaphysiques, je dois quand même bosser, j'ai 10 palettes de salades à prendre en passant à coté de Gallargues, comme ça va à l'avant de la semi, je dois tout sorir de le reste, en l'occurence, 8 palettes de patates. J'ai repéré le coin, il y a plein de forains qui ont chez eux de superbes vieux camions, dont un Berliet en caisse primeur, un TLM, il me semble.

Vu que j'ai le temps, je vais faire un mimi à Kanabys34 et sa Bibi à lui, histoire de prendre un café et des nouvelles fraiches du moyen-orient.

Vous croyez franchement que 100% des automobilistes se sentent concernés par la saturation du trafic et la pollution?

Mardi 10 avril

A 2h, je suis sur le MIN de Toulouse, il ne faut pas longtemps pour poser mes patates, je file vers Agen, le FH se sent mieux, ça tire pas un 500... Je pose en passant une palette chez le dégroupeur à Agen, qui m'apprend que la base U a avancé son ouverture d'une heure, soit, 5h du matin, impec pour l'amplitude, à 5h15 j'ai vidé les salades, ils sont trop sympas dans cette base, ils nous aident à vider, et les papiers sont signés rapidement, je file jusqu'à Port Lauragais, ou je dors comme un loir sous les arbres.

A 16h, je suis pret à décoller, je charge à Perpignan, pas de ramasses, tout à quai, tant mieux, je remonte tranquille à 20h30, mais je suis emmerdé tout le long par des casse bonbons, on des des routiers de sud... Je me suis fait doublé par un tas de gars de l'EST, mais ils ont le droit eux.

Mercredi 11 avril

En passant à Mions, j'ai quelques palettes à rajouter vu que je ne suis pas complet. Tant mieux, je ne suis pas lourd, et je monte le col de ceignes à un bon 70, arrivé à 5h à Divonne, il ne me reste que 20 minutes à rouler, je dors sur place, et je serai bon pour traverser Bellegarde en plein caca.

Etant donné mon programme pour cette nuit, j'attends le dernier moment pour décoller de Divonne, soit, 17h et au passage, vosu aurez noté les 12h de coupure par anticipation de la nouvelle RSE (ha ha ha!). Et comme prévu, c'est le bronx pour traverser Bellegarde, on se demande ce qu'ils attendent pour interdire la ville aux PL, vu qu'il n'y a pas d'alternative, quel dommage.

Je recharge complet au dépot à Feillens, radis et salade. A 20h30, je décolle, je pose en passant 5 palettes à Avallon.

Joie et bonheur pour traverser Bellegarde.

Jeudi 12 avril

A 2h je suis chez le dégroupeur à Thiais, j'ai 14 palettes pour lui, dont des bases LIDL, bon courage à eux. Je file en vitesse poser 2 palettes sur le MIN, et je vais dormir 2h sur la parking de la base ATTAC à Brétigny/Orge en attendant l'ouverture. Sur place je trouve un jeune qui a un suprebe IVECO du 84 qui m'a confirmé, qu'effectivement, chez les routiers du sud, il n'y avait pas que des cons. Comme c'est les vacances, ça roule bien pour retourner sur Rungis et faire la coupure, si bien, qu'à 8h je suis de retour.

Je tombe sur mon pote Mattieu le webmaster de trucker59, il roule dans un ScaniaT, et je l'accompagne pour faire ses ramasses sur le MIN pour la GB, ok, il y a le V8, ok c'est joli, mais je ne me vois pas rouler la dedans, ça me gène ce miseau. Matt dit que je n'y connais rien, il a sans doute raison. En attendant, l'heure tourne, Matt file sur Athis et moi au lit, il est déjà 11h30.

J'ai mal calculé mon coup, et les premieres chaleurs me surprennent, si bien, qu'à 15h, je suis debout, pas la peine de tourner en rond au fond du lit. Le temps de m'enfiller une pizza chorizo, je tombe sur un collègue avec qui je reste un moment à tuer le temps, on charge au même endroit à sur le MIN, et miracle, à 19h, je suis chargé avec un voyage de fonctionaire.

Avec Matt et son T, à Rungis.

Vendredi 13 avril

J'ai juste 2 palettes à poser en passant à St André de Corcy sur la RN83, pour y aller, je suis sorti à Villefranche en faisant confiance à mon GPS cérébral, mais il m'a foutu dedans, ce qui m'a valu 20km de détour, persuadé que j'étais qu'on recupérait directement la 83 d'en haut de Villefranche. Heureusement ça m'est arrivé à 3h du matin le trafic est nul. Du coup je suis arrivé juste au dégroupeur à Lyon pour 4h, j'ai eu ensuite seulement un client à livrer en direct et à 4h30 je sortais du MIN vide, en croisant tous les copains qui arrivaient... les pauvres.

Je suis descendu direct au dépot, car j'ai RDv avec l'expert à 10h à la suite de mon accrochage du mois passé.

A 15h30, je récupère une semi chargée pour Cavaillon avec 2 clients ou ça va vite à vider, chez le premier, à l'Etoile Routière, ils ont un scanner pour les palettes, j'avais encore jamais vu ça en primeur. Par contre, il pleut des cordes, et c'est vraiment le boxon pour circuler. J'ai ensuite 4 ramasses sur Chateaurenard pour Divonne. A 20h je suis pret à décoller, je complète la semi sur Mions en passant.

Soleil à Paris, pluie à Cavaillon.

Samedi 14 avril

Les tomates, c'est lourd, le FH fait moins le malin qu'au premier tour avec les fraises dans le col de ceignes, bilan 55km/h dans le col. Coup de bol, je suis le premier à l'ouverture à 2h à Divonne, et 3/4h plus tard je suis vide, et je vais dormir au Col de Ceignes, au calme et loin de toute agitation, à 5h, je tire les rideaux et la couette.

14h, je crains le pire en appelant la boutique, je m'en sors bien, je charge sur St Priest des brioches. Je charge en même temps la semi d'un collègue de Lyon, le petit Alain qui est dans le coin, vient me donner un coup de main, ça c'est gentil.

Je pose le tout au dépot, ratelle rapidos ma semi en esprénat que cette fois-ci, l'éclaire interieur fonctionne. En retrant à la maison, pas de bol, je me fait arreter par les 22, ceinture, téléphone, et controle technique dépassé de juste 1 an et demi. Resultat des courses, 90€, je m'en sort bien.

Sous le soleil du col des ceignes avec la semi du jour.

Dimanche 15 avril

Comme je suis un gron con, je repars ce dimanche soir, à la place d'un collègue qui a refusé de partir à cause du camion qui ne lui plaisait pas. C'est la vie. Pour commencer, je vais vider un porteur à Portes les Valence, et ensuite je recupère mon taxi direction Grenoble.

Lundi 16 avril

A minuit je suis en place, le temps de trainer un peu à la machine à café et de faire le zouave, je rapars continuer ma tournée de routier international à Oytier, à coté de Vienne, je dors 2h en attendant l'ouverture à 4h. Rien à signaler, à part que sur place personne ne se parle, soit c'est lundi, soit c'est que tout le monde à les nerfs de vider ici. Une fois vide, je vais faire le pied de grue à Irigny au sud de Lyon, pour recharger des interupteurs éléctriques, le temps de refaire une petite sieste et à 8h, je mets les voiles direction le dépot, ou Bibi07 vient me recuperer, histoire de passer l'après midi chez moi.

Je rattaque à 20h, j'ai une bonne tournée, enfin disons que tout se livre dans la foulée, en plus la lumière interieur du frigo fonctionne à nouveau, je peux remiser la lampe de poche. Je commence à poser la première palette à Carcasonne, il y a un concurent qui vient juste d'arriver avant moi, et je comprends qu'il n'est pas décidé à me preter le tire pal electrique, m'en fout, je la tire à la main, c'est pas lourd les radis et ciao!

Le sud Lyonnais, à l'heure de l'embauche.

Mardi 17 avril

La base Casino de Toulouse est livrée en moins de 2, faut dire qu'une palette c'est vite vidé. Il ne me reste plus qu'à attendre un peu à la base Aldi. En discutant avec un chauffeur, j'apprends que "mon" concurent s'est distingué à Caracassonne en cassant le tire pal electrique qui a eu du mal à supporter les 500kg de patates qui lui sont tombés dessus. Bref, une fois vide, et les emballages consignés repris, il ne me reste plus qu'à attendre 6h du matin pour decharger les interupteurs à Colomiers. Evidement, je n'ai plus de monnaie, je suis obligé de camper au "cul de camion" en attendant que ça se termine. Vu la lenteur du déchargement, je me vois en train d'empogner un tire pal et de tout poser, et je sens que je vais ramer sur le periph surtout. Mais coup de bol, je sors de là à 6h45, juste avant le coup de feu, et à 8h je suis dans la niche sous les arbres à Carcassonne.

17h, je décolle direction Perpignan ou je charge pour le MIN de Lyon, heureusement il y a Roger, dit la grosse nouille, qui paie son café. A 20h30, je mets les voiles, et je suis suivi par le petit Iacine qui va sur Lyon aussi.

J'ai réussi une photo de Roger. Je deviens bon.

 

Mercredi 18 avril

Tout ce petit monde se rejoint au dépot pour faire les 45' de coupure, et évidement tout le monde doit faire du GasOil, du coup, ça coince un peu, je ne suis pas trop affolé, j'ai vraiment beaucoup de taf, juste une palette pour Mions, et à 3h pétantes je suis au MIN de Lyon, j'ai 2 clients à livrer, ça me prend 1 heure, il y a des jours comme ça... Finalement, je décroche chez le 3e car je suis quasi complet en fraises pour lui, et il a besoin de la semi pour...aggrandir sa surface de vente, je vais me coucher au calme, enfin un calme relatif.

A 13h, petit dej avec le Roger et Habib, ensuite je file faire 2 ramasses sur Lyon pour le dépot, en passant à coté d'un champ de colza, j'ai la lumineuse idée de faire une jolie photo, j'en tousse et eternue encore, je savais pas que j'étais allergique.

Le soir, un miracle, je décolle à 19h du dépot, direction Rungis, ça doit être le record pour moi de partir aussi tot, Alain26 me suis de quelques minutes alors on peut prendre 20 minutes pour café après le tunnel, comme il est gentil, en plus, il me change mes ampoules, la grande classe!

La photo qui tue.

Mon serviteur me change les ampoules, bienvenue dans le star-system.

Jeudi 19 avril

A 2h30, je suis au MIN de Rungis, j'ai 9 clients à livrer, sans m'affoler, Lagaffe me fait sonner un coup le téléphone juste au moment ou je finis la tournée, ça fait du bien d'aller se pieuter quand on sait que tout le monde se lève.

Au reveil, je vais manger avec la bande à Hervé Cailleaux, j'ai droit à faire un tour dans son T2000, et franchement, il y a vraiment de la place la dedans pour se reposer, je suis surpris aussi par la maniabilité du camion.

Le soir je recharge pour Lyon et Bourg en Bresse en remontant, mais bien sur, il faut s'arreter en route à St Fargeau, tout décharger pour tout remettre dans l'ordre, pourquoi on arrive jamais à charger correctement du premier coup? C'est l'effet papillon?

En attendant, cette semaine, j'ai presque pas écouté la radio, ras le bol de la lobotomisation, j'ai squatté Rire et Chansons, j'ai passé aussi pas mal de temps sur le 23, c'est incroyable la vie qu'il y a le dessus, mais faut être un initié, c'est clair, et faire du régulier la nuit.

Le Ken à Hervé, bientot sur le site la vidéo...

Vendredi 20 avril

J'arrive tranquillement à 2h, chez le dégroupeur au MIn de Lyon, Le Fab est là, du coup comme il n'y a pas trop de taf, nous organisons une réunion syndicale à la machine à café avec les gars du quai, on a critiqué et dit du mal de la terre entière, ça fait du bien, je retiens simplement la meilleure du jour : Il y a plus d'humanité dans une merde chien, que dans l'oeil à Jean-Marie. Mais toutes le bonnes choses ont une fin, je dois me magner d'aller vider à la base U de Bourg en Bresse, à 4h30, c'est chose faite et je croise tous les ouvriers de chez Renault qui vont bosser à construire de superbes AE pour votre bonheur à vous. A 5h, je suis sur mon parking à Feillens, je suis patraque, mais presque, saloperie de pollen.

14h, j'ai 2 éspèces de pamplemousses à la place des yeux, au café, on refuse de me servir, non, c'est pas vrai. Coup de fil au chef, 3 ramasses de légumes et direction le dépot, je suis passé par l'A46, et sur la file de gauche, ça passe vachement mieux...

Juste avant d'arriver au dépot, il y a un rond-point, dans mon angle mort, je ne vois qu'au dernier moment une 106, je pile comme un dingue, resultat des courses, un de mes carrés d'arrimage ressemble à une banane, j'avais bien fait de le mettre, sinon, il y aurai eu de la casse au niveau marchandise. Roland qui est un bon bricoleur, me conseille de rouler dessus avec le tracteur pour la redresser, et effectivement, ça marche. Il est fort ce Roland, on dirait un ardéchois. Comme je n'ai toujours pas de voiture, la patronne vient me récuperer au boulot, c'est cool de se faire trimballer.

Encore un délinquant qui ne bénéficiera pas de la grace présidentielle. Cette interdiction de dépasser aux PL à Valence sur l'A7 est une vaste escroquerie.

Samedi 21 avril

Dimanche 22 avril

Le temps de foncer avec ma belle Twingo et son contrôle technique tout neuf au boulot, me voili parti pour une nouvelle bonne semaine. A 20h j'écoute les resultats de la course pestilentielle, à 20h01 je remets rire et chansons. Rascal, qui est un bon lecteur du forum, avait calculé son coup, il me double avec son coupé sport allemand au niveau de Montpellier, chouette surprise, le tout dans un resto gastronomique qui commence par un M avec un clown à l'entrée. Mais c'est la tout, faut y aller, j'ai du taf et Rascal se lève tôt demain. Il est trop gentil Rascal je vous le recommande.

 

Avec Rascal à Montpellier, ou les poubelles sont larges.

Lundi 23 avril

Je commence ma tournée à Carcassonne, ou il n'y a plus de tire pal electrique, je transpire un peu pour sortir une palette avec un palox de pommes, mais bon, j'ai rien cassé, ouf. Je continue gaiment sur Albi, ou ce matin, c'est la guerilla pour avoir le gerbeur, j'ai même pas couru, j'ai ma dignité. Après ce petit épisode je file pour 5h à Colomiers, le plus reste à venir à Baziège. Sur la pancarte c'est écrit, primeurs 8h/14h. Il est est 6h30, et j'ai un ptit peu sommeil, je demande à madame sourire si je peux poser avant sachant que j'ai que 3 palettes, elle me reponds non. Donc je lui indique que je vais pioncer et que je reviendrai à 13h30. Tout à coup, une autre jeune fille, moins sourde, ou moins méchante, me comprend, me file une clef de chariot. A moins que ce ne soit la crainte de finir tard? Bref 15 minutes plus tard je suis au pieu, je recupère mes papiers à 16h après une bonne journée de sommeil.

Ensuite direction Perpignan ou je charge la moitié de la semi en fraise à l'extérieur du MIn, je complète au dépot à Perpignan. 20h30, je ferme les portes et banzaï direction Divonne.

Sur la 113.

Mardi 24 avril

La montée sur Divonne se passe nickel, faut dire que les fraises, c'est pas trop lourd, je ne fais pas l'imbécile, la semaine passée un espagnol a raté un virage après Bellegarde, pas de mal pour lui, mais il a élargit la route. A 4h, je suis à quai, le temps de dire 2 ou 3 conneries au receptionaire et à 5h je suis au lit. Lagaffe lui, attaque sa journée, le pauvre.

Montacer est là aussi et à fini sa coupure, on attend un peu, et après la douche on file au dépot à Macon. On passe ensemble par la Faucille étant donné qu'on est pas spécialement à la bourre, ça change de l'autoroute. Montacer charge un groupage tranquille pour descendre, et moi un groupage peinard pour monter sur Rungis, juste 9 clients ha ha ha. Vu que je pars tôt du dépot, je monte par la RN6 jusqu'Avallon.

Avec Montacer, un peu avant Les Rousses.

Mercredi 25 avril

La tournée ne se déroule pas trop mal, vu que je suis en avance, j'attend un peu l'ouverture de chaque client, mais à 5h30 je suis inscrit à Fleury ou j'ai 10 palettes de radis à livrer. Miracle, à 6h15, je suis vide, je décide de faire ma coupure sur l'A104 à coté du McDo, quel couillon je fais! Le parking est encore un peu plein, du coup je suis obligé de prendre le sens interdit pour pouvoir m'immicer au mileu du tas de camions, mais comme je ne peux pas dormir tranquille si je suis mal garé, j'attends patiement que les gars décollent, et à 8h, enfin, je me couche. Je dors très mal, entre les coup de klaxons, la police qui passe avec sa sirène, bref, je suis pas pret de renouveller l'opération, d'autant que vu la chaleur, il faut dormir carreaux ouverts.

A 16h, je décolle sans regrets direction Arras. Comme c'est mercredi ça roule bien, 2h40 pour aller à Arras, je suis surpris. Je charge illico presto, et vu que j'ai le temps, finalement je dors 2h au calme avant de descendre vers le sud, et je loupe une rencontre avec Luc.

ça roule encore trop pour mon goût quand j'arrive à 21h à Senlis, alors je coupe par Meaux pour rejoindre l'A5 à Melun. Je fais ma petite coupure gastro un peu avant Avallon sur un parking au calme. Après manger, biens ûr, je vais faire ma vaisselle aux chiottes, ben, oui, il y a de grands bacs exprès. J'entends une voiture s'arreter, au moment ou je sors de là avec ma gamelle, un grand gaillard me fixe droit dans les yeux et me lance un bonsoir bien mieleux... Puis d'un coup, il se ravise en voyant ma casserolle, sans doute qu'il a eu peur d'en prendre un coup sur la tronche. Il s'est cassé aussitot, et au parking suivant, j'ai encore apreçu sa voiture. C'est donc mort de rire, et avec une patate d'enfer que je large l'A6 à Avallon direction la Rochepot et Chalon.

 

J'ai une sale gueule déjà de nature, mais après une "nuit" au bord de l'A104, c'est pire.

Jeudi 26 avril

A 4h, j'arrive au dépot à Macon, gros dodo.

Le petit Bruno est débordé de boulot, il y a des radis à ramasser de partout. A 15h, j'enfourche l'Actros 1935 ex-BM et vais charger un complet à 10km de là, il y a une boite ZF classique, alors je me casse pas la tête, par contre, j'avais jamais conduit cet engin, et je suis surpris par le couple, moi qui aime bien rouler en bas régime, mais la position de conduite est désagréable, et j'ai une pensée pour les Willy Betz au moment ou je pars.

A mon retour, le ptit Bruno me demande d'aller charger des salades à St Georges de Reneins, et Villefranche, ça fait quand même 120 km aller et retour, alors je suis pas sado maso, je detelle mon FH pour aller faire ça.

Le soir, je lui donne un coup de main sur quai, et en partant à 20h, je tombe sur mon pote Juju26, on mange sur la Rn6. A 21h, je suis enfin sur les startings blocks, je fais juste un crochet à St Peray pour boire un café avec la miss.

 

C'est reposant les bords de Saone.

Vendredi 27 avril

Alain26 qui ne vient malheureusement jamais sur le forum, se moque de moi, car à force de trainer je vais finir par louper mon RDV pour vider à salon, c'est vrai, faudrait que je m'exite un peu, j'arrive à 3h15, ça aurait fait con avec presque 36h de délai pour faire 1000km... A 4h30, les 21 palettes sont vidées, je termine à 5h à Vitrolles et dodo au centre Routier.

A 14h je me tape un méga casse dalle café chez Tryann au lavage des pulvés. Et je dois filer sur Perpignan pour recharger. J'ai une big embrouille avec un chauffeur de chez nous qui dit que je choisi mon tour, puisque je fais Grenoble, alors que lui ne veut pas monter plus loin que Valence. Il se retrouve donc à vider une semi à coté du dépot et après maison. En fait il croyait que je voulais rentrer avant lui... Et dire que c'était pour l'arranger, je m'en souviendrai!

Bref, à 20h30, je suis chargé et je décolle. Je fais ma petite coupure à Montélimar, à la shell, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion, l'accueil est toujours aussi sympa.

Centre routier de Vitrolles, ce sont pas de nids de poule, mais des nids d'autruche. Le CCI se désinteresse de ce parking visiblement.

Samedi 28 avril

A 2h, je suis vide au MIn de Grenoble, et il me reste plus qu'a rentrer à la maison...

Dimanche 29 avril

En partant à 19h, je zieute les papiers du chargement et je prends un coup de chaud : ma première livraison est prévue à Chapponay pour... 18h, ça va être chaud pour faire l'heure! Heureusement j'obtiens le numéro de la boutique, le 118218 ne l'a pas trouvé, mais SMX y est arrivé, et tout s'arrange, ouf. En plus il y a de la circulation et des orages, donc, c'est pas la peine de vouloir cavaler.

Je continue ensuite tranquille vers Paris, ou la circulation est très calme, il y en a un bon nombre qui doivent faire les ponts.

Lundi 30 avril

A 4h30, je commence mes livraisons au MIN désert, je sors de Paris, il est à peine 5h30, et comme rien ne presse je dors vers Allaines à la Total, ou je dors comme un bébé jusqu'à 16h. Je dois recharger ce soir à Vernou en Sologne chez un expéditeur, le batiment est neuf, il est en service depuis la fin de la semaine passée, j'inaugure la douche. A 21h, je suis chargé en fraises, asperges et patates, je descends tranquille pépère par Bourges et Moulins. Après 22h, je croise encore plein de copains qui rentrent chez eux, j'éspère pour eux qu'ils ne tomberont pas sur les 22.

Pas large, mais jolie route qui mène à Vernou en Sologne.