Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Aout 2007

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Mercredi 1

A un peu moins d'une heure, j'attaque la nationale vers Bourg en Bresse, la nuit, c'est tranquille on peut rouler en phares tout le long. En arrivant sur Frangy, je vois que l'A40 est fermée, donc je garde la nationale par Bellegarde, et j'ai du bol, il n'y a personne dans mon sens, par contre vers Geneve, il y a quelques molassons que pour rien au monde je ne voudrais suivre. Je reprends l'A40 à Sylans, et à 2h30, je suis en place à Feillens pour ma ronflette.

A midi j'ai ma liste de ramasses et ça se corse : 4 ramasses, mais ça se goupille plutôt bien, puisqu'à 13h30 je suis paré au décollage, la descente se passe encore mieux que la veille, c'est à se demander ou sont passés les touristes, en Bretagne? en Espagne? Ou sont ils? Enfin, ou qu'ils soient, qu'ils y restent. Comme je ne suis pas trop lourd et qu'il n'y a pas de trafic je double un peu dans le grand boeuf desormais interdit de depasser aux PL. Evidement, il y a un gars qui me le rappelle à la CB, et je le remercie du renseignement, encore que, c'est interdit au camions rouges seulement.

Une fois vide au dépot, je repars sur St Donat avec 5 ramasses à faire, je reviens me mettre à quai pour 19h30, ça me laisse le temps de vider recharger, et bien sûr la douche quotidienne avant de redecoller, encore une fois à 21h30. Rien à signaler en montant, sinon que les Alpes avec 500cv et pas mal de salades, ça monte pas mal dans les côtes. La conso a bien baissé depuis ce début de semaine.

Ah les belles salades.

ça pète sec

Jeudi 2

A 0h30, je suis à quai à Annemasse, et une fois vide, je trace sur Thonon, j'attrape la pluie aussitot de retour sur l'autoroute A40 qu'il faut encore ce soir quitter à Bellegarde pour cause de travaux, heureusement, j'arrive à doubler un porteur Italien qui se traine juste avant la sortie obligatoire, de plus, je vois tout le monde prendre à gauche et suivre la déviation, alors qu'en prenant à droite on arrive tout de suite sur Chatillon en Michaille, mais c'est un secret qu'il faut garder pour soi et ne pas divulguer sur le net. Après Bourg, il fait des orages terribles, c'est joli mais heureusement, la route est deserte. A 4h je tire les rideaux à Feillens.

A midi je prends quand même ma liste de ramasses mais je ne décolle qu'à 13h puisque c'est la loi.

14h, je suis rechargé je descend peinard, toujours pas la queue d'un touriste, tant mieux, j'arrive pour 16h30 à Valence.... Et une fois vide, je repars aussi sec pour faire 3 ramasses vers Tain et St Donat.

Le soir, j'ai un bon voyage, complet Annemasse, à priori ça se présente bien. Mais.... on fait un métier, où il ne faut jamais rien prévoir. Déjà, l'affrété qui m'ammene des palettes de Perpignan se pointe à 21h30 ; mauvaise limonade. Une fois qu'il est là, on charge à Mach II, et je me taille en vitesse, il est près de 22h. Alors que je viens de passer le péage de Romans, le chef de quai me téléphone car on a oublié une petite palette de nectarines. Il la charge dans un camion qui part pour Grenoble, où je conviens de la récuperer. Mais.... quand ça veut pas aller, ça va pas. Quand je suis à quai à Grenoble, j'appelle le chauffeur qui est encore à un bon 45 minutes derrière. Du coup, j'appelle le big chef qui me dit de tracer sur Annemasse et de ne pas attendre.

Avec l'ami Mario

Itinéraire BIS à la Phil26

Vendredi 3

Du coup, j'arrive à presque 2h à Annemasse, sans mes 20 colis de nectarines. Entre temps Mario m'a appelé, et on a fini la conversation autour d'un café pendant ma coupure de 45 à quai à Annemasse. La Suisse est pas loin, et ça fait toujours plaisir de voir Mario. Mais bon, je ne suis pas du tout en avance alors on en s'éternise pas, heureusement, cette nuit, l'A40 n'est pas coupée, toujours 10 minutes de gagnées. A 4h je suis quand même à Feillens et dodo.

D'après les collègues, c'est par contre bien le merdier sur l'A6 cette aprème, alors à 13h pétantes, j'attaque mes ramasses, mais pas de bol, mon premier client n'est pas prêt pour une sombre histoire de machine en panne. Thomas passe par là, il est déjà en week end comme tout bon fonctionaire en baché qui se respecte, j'ai juste 5 minutes pour le café, ça me fait raler. Finalement, je boucle mon voyage à 15h, dur dur. Je décide donc de ne pas prendre l'itinéraire normal, et je file par Bourg, ou je croise Petite Pomme qui se gratte le nez, enfin, j'ai mal vu, en fait elle touillait son café sur le volant pendant sa petite coupure à la Total à Bourg. Je sors à Ambérieu et je croise Arnaud des transports Chapon, décidement, ça arrête pas! Je reprends l'A43 à St Quentin Fallavier et je rejoins Valence par Voiron, finalement, j'ai mis 55 minutes de plus mais au moins j'étais tranquille, 0 bouchons.

Une fois vide je pars juste à côté du dépot pour charger 4 palettes d'oignons, je rentre et à 20h je remets mes affaires dans le sac.

A dimanche !

Samedi 4

Dimanche 5

Dernière ligne droite avant la libération, euh, avant les vacances. Je décolle comme d'hab ces temps-ci à 18h30, direction Annecy, je n'ai pas trop de poids, si bien que la traversée des Alpes est une formalité, à 21h15, je suis à quai, le temps de prendre le café et de déconner un peu et je fonce à Annemasse j'ai pas grand chose, si bien que je monte le col d'Evires à la régule. Arrivé à Annemasse, j'apprends que Jeannot69, s'est pété le bras, je croyais qu'il me faisait une de ses blagues à 2 balles, mais non, c'était bien vrai. Jeannot est donc bel et bien un bras cassé. Du coup, c'est petit Jeremy qui roule dans le 580, tant mieux pour lui, on ne peut pas avoir que des inconvéniants quand on a pas de camion attitré.

A 23h30, je repars direction Macon, il y a un peu de pluie, mais rien de méchant.

Sur l'A43

Lundi 6

A à peine 2h, je tire les rideaux à Pont de Vaux, le température a encore chuté, une bonne nuit en perspective.

A midi, j'ai ma liste de ramasses, ça se passe plutot bien, je descends sur Valence avec bien moins d'encombres que vendredi soir. Une fois au dépot, je vide et je repars aussitot, sur Tain et St Donat, pas besoin de GPS, le camion connait le chemin, comme rien n'est pret, je passe du temps à faire le mariole avec les gars des quais, pour eux aussi, ça sent la fin de saison.

De retour le soir au dépot, porte 4, ça veut dire pour moi Annemasse et Thonon. J'avais mal lu, mais en plus j'ai une palette de raves à poser dans la pampa du côté d'Annemasse, je prie le seigneur pour qu'il ne fasse pas un orage.

Pas de bol, je comptais partir tôt, mais le Perpignan est à la bourre, et il faut l'attendre. Finalement, à près de 22h je mets les voiles, heureusement, ça monte autant que ça descend pour aller en Savoie, en plus j'ai RDV avec Mario qui tient absolument à tirer mes 900kg de raves au tire pal à main.

Miguel, mon prof d'Espanol. Hoy somos Lunes, qué tal?

Et là, c'est Romain, on peu tout lui demander, sauf de l'agent. Dommage.

Mardi 7

A 1h, je suis à Annemasse, et Mario arrive quelques minutes plus tard, on prend un café et on démarre, direction Pont Notre Dame, je présente les lieux à Mario, qui est fou de rage on voyant la vie que nous fait mener le voisin de l'entrepôt. Non Mario, on en va pas lui casser la gueule au voisin, on a pas le temps! De là, on file à Thonon, re-café avec les préparateurs et on retourne à Annemasse, ou je laisse Mario reprendre sa belle américaine, et moi, je file à Macon, tout seul, comme un grand. A 5h, je suis sur le parking du centre routier de Feillens.

A 13h je vais boire mon café et manger ma part de pizza au chorizo au centre routier, et Christian mon chef, débarque, avec ma liste de ramasses, j'ai un complet à charger, prêt à 14h. Impec pour la coupure. Comme un bonheur ne vient jamais seul, l'A6 est deserte et je descend en moins de 2h30 au dépot à Valence, les vacances ont parfois du bon, surtout à Lyon.

Une fois vide, je repars faire un tout petit tour de ramasses sur Pont d'Isère et Chateauneuf/Isère. Mais en rentrant, Fredo se rend compte qu'il a oublié une palette, alors je retourne à Alixan mais en porteur, et en double, puisque Jérome, le roi du COMTé vient avec moi pour la ballade.

A un peu moins de 22h, je décolle direction Annecy et Annemasse bien chargé.

C'est pas aujourd'hui qu'on va s'envoler.

 

Mercredi 8

15 minutes et Annecy est livré, ce qui me fait repartir à juste 1h, ce qui fait un peu tard pour livrer tout le reste à Annemasse, mais ça, j'y peut rien. Quoi qu'il en soit, quand j'arrive à Annemasse, CHAT NOIR est encore à quai, il fait la même tournée que moi hier soir, à lui d'aller tirer ses raves à Pont ND, le pauvre!

Une fois fini, je file roupiller à Feillens où je me pose sans encombre vers 5h du matin, j'ai stressé tout le long sur l'A40 qui était juste assez humide pour être glissante vers Bellegarde et Nantua.

Après avoir roté mon coca et ma pizza chorizo, Christian le chef, débarque avec sa Mégane, mais cette fois-ci, pas de liste de ramasse, bizarre. Je dois juste charger un complet de patates pour Agen, j'en crois pas mes oreilles, et je suis tellement content que je tente de lui faire un mimi, Bibi était au téléphone en même temps avec moi, et on a bien rigolé. Pour moi, ça veut surtout dire que la saison est bien treminée, je suis un peu soulagé.

Bref, à 14h30, je vais charger mes 24 palettes, je fais le plein, et à moi la liberté! En montant je suis juste un peu emmerdé pour un TDC (trou du cul) avec sa Xantia qui fait tout pour m'énerver. 80 sur les 1*1 voies, et 140 sur les 2*2 voies, je finis par m'enerver un peu avant Moulin, à 2 doigts du constat. C'est pas malin, je sais. En montant sur l'A89, il ne fais plus qu'à peine 10° du côté de la Bourboule, et en plus, il pleut, sympa le mois d'août.

Alain26 revient de Bordeaux, en on se rejoins pour le café-camion à la sortie Tulle, là par contre, no stress. J'ai bien regardé, et vraiment, je ne me vois pas en baché, déjà les poignées de la SAMRO me font flipper, le système pour réhausser la bache me laisse de marbre, et pour couronner le tout, il a un camion Américain, un AE480 MACK, et je trouve ça, trop tape à l'oeil.

A 22h, je laisse mon pote tranquille, car il démarre tôt, enfin comme tous les bachés de la terre, à 5h demain matin, moi je file tranquille vers Agen, il n'y a pas un chat.

Pause café avec Alain26, toutes les photos loupées, une exclu FDR!

Photo du mimi ratée..

Un casse bonbon en Citroen.

J'ai retrouvé ma liberté!!!!

Jeudi 9

Vers Minuit, je m'arrête entre Brive et Cahors à la Shell, histoire de décrasser le chauffeur. Bonne surprise, la douche est gratuite et en libre service. Mauvaise surprise, elle est cradingue et défoncée, tant pis, de toutes façons, je n'ai pas envie de me re-arreter avant Agen.

A 2h passé, je suis sur la parking de la base, et il faut attendre 5h pour pouvoir vider. tant mieux, j'ai pas sommeil, et j'ai un super bouquin à finir : Comme un tombe de PETER JAMES. A 5h, je pose le bouquin à regrets et 30 minutes plus tard, je suis vidé, papiers signés, elle est pas belle la vie? Dodo jusque 13h, café decrassage des yeux et reprise de la lecture jusqu'à la fin du livre. GENIAL.

A 17h, je décolle enfin d'Agen, direction Moissac, comme j'ai le temps, j'y vais par la 113, tranquille, tranquille. Un peu avant Moissac, je reçois un coup de fil de l'affreteur de Moissac, qui me donne mon programme, j'ai dû changer de couleur quand il m'a dit que je chargeais à Marmande, coup de fil à Valence, il y a bien eu un changement de dernière minute, heureusement, il y a moindre mal vu que je n'étais pas sur l'Autoroute.

Au dépot de Marmande, c'est toujours un peu la panique, mais les gars sur place sont plutôt cool, et j'ai une tournée de fonctionaire, alors je m'affole pas. D'ailleurs, je suis un des derniers à partir vers 23h.

Sur la 113, entre Valence d'Agen et Moissac.

 

Vendredi 10

A 2h, j'arrive à Carcassone ou j'ai 9 palettes à poser en SAS, mais le SAS est blindé, alosr je pose comme je peux, au moment ou je termine et que je remets mes grilles, j'entends un camion qui se met au 2e quai, un DAF bleu, j'essaie bien de gueuler pour lui dire d'attendre que je m'enlève du quai, car le 2e est plein, mais il ne m'entends pas, alosr je sors en vitesse et je vois que c'est le Yéti, le bog Caroto06, merde alors, je suis surpris!!! Je ne comptais rester que 15 minutes à quai, finalement on sera reté là une bonne heure à papotter, c'est un moilin à parole ce Jonhatan, alors que moi je parle pas beaucoup... hum hum.

Finalement, il faut bien y aller, on a du boulot, Caroto fonce à Toulouse et moi j'arrive juste un peu l'ouverture à Vendargues. Il faut que je vous raconte un truc, mort de rire. Quand j'arrive au gardien, la barrière est fermée, à la barrière de sortie, il y a un beau Scania, vitres fumées, déco et tout et tout. Le gardien n'a pas fait attention à lui, et pendant que je m'enregistre, le gars n'arrete pas de mettre des coups d'accelerateur, histoire que le gardien le voie, ou l'entende. Je monte dans mon taxi, et le gardien lève les 2 barrières en même temps. Comme àa monte un peu pour sortir, notre bon kékéscaniaman, s'est loupé, et il cale. J'éclate de rire. Bon, c'est pas grave, ça arrive à tout le monde, mais c'est un peu comme si une jolie fille qui se la pete se tord une cheville avec des talons hauts, ça fait toujours rire, c'est humain.

A 5h30, j'ai fini, et je file faire ma coupure au dépot à Barbentane.

14h30, je vais me mettre à quai en faisant la gueule, il y a eu du mistral ce matin, pour dormi j'ai laissé les carreaux un peu ouverts, et j'ai une cabine à la DE ROOY, quand il revenait du Dakar. Heureusement, le petit Jéjé, le roi du Comté débarque et on se fait un bon petit dej, à 18h, on décolle, lui doit faire le crochet par le MIN d'Avignon. Moi je monte direct sur Valence, avec 4 palettes à poser en passant à Portes.

A 21h30, je suis prêt à décoller, il a fallu attendre le Perpignan, direction la Savoie.

Avec le YETI Caroto06 à Sud Primeurs...

Il est fort Jérome pour se mettre à quai. Il a eu un bon prof!!!

Moins de bruit quand tu charge Thierry. Merci.

 

Samedi 11

Minuit et demi, je livre le Annemasse, ça va vite, 4 gars dans la semi, juste le temps de boire le café, de là, je fonce à Thonon, un des préparateurs me dit, ça se voit que t'es en vacances, t'es pas à la bourre! Du coup, c'est eux qui paient le café LOL. Une fois les formalités faites, je fonce rejoindre Macon, je trouve Jean-Philippe au moment ou il part du dépot et on se suit sur l'A40. A 4h on arrive à Feillens.

Pas de bol, au reveil, les Val de Saonais sont partis tôt et ont mis à sac le centre routier de Feillens, heureusement, il reste du café, mais pas de pizza au chorizo.

Je vais charger un complet de salades et radis à Manziat, à 14h je décolle, en tantant d'avoir des infos sur 107.7, en vain. La descente se passe à ma grande surprise comme sur des roulettes, j'ai la haine en voyant l'A6 presque deserte à la descente, et de voir tous ces pauvres routiers français et étrangers coincés ici et là sur des parkings à la con, alors qu'ils seraient aussi bien chez eux ou à préparer une fiesta à la Jonquera.

A 16h30, je suis arrivé et je dois décrocher ma semi qui est chargée dans l'odre pour le petit Montacer. J'espère la récuperer intacte après mes vacances!

Bonne route à tous, et quant à moi, je vais bosser un peu à la maison, car je suis à la bourre sur tout.

Le péage de Vienne à la montée vers 15h, l'autre sens est desert, mais les routiers sont bloqués.

Les marchand de fruits font des affaires, c'est déjà ça.

Dimanche 12

Lundi 13

Mardi 14

Mercredi 15

Jeudi 16

Vendredi 17

Samedi 18

Dimanche 19

Lundi 20

Mardi 21

Mercredi 22

Jeudi 23

Vendredi 24

Samedi 25

Dimanche 26

C'est la reprise, et il faut bien y aller. Comme d'habitude, je prepare mes affaires au dernier moment, c'est une tradition chez moi, et à 19h je suis au volant de mon taxi qui n'aura fait que 1000km en 2 semaines, et que je reprends grosso modo dans l'état que je l'ai laissé.

Je me rends compte que j'ai oublié l'APN, je ne peux donc pas rouler, j'appelle à l'aide Bibi qui vient me rejoindre sur un parking, ouf, cette fois-ci, je peux y aller.

Pendant les vacances on m'a monté des pneus neuf, le camion chasse pas mal, alors je fais pas le mariole pour monter à Annemasse ou j'arrive pour 22h30. Le temps de boire un café et d'en profiter pour blaguer 5 minutes, et je file sur Thonon, juste une palette à poser, je reviens tranquillement sur St Julien en Genevois pour livrer 8 palettes de vin.

Salut NINI !

Lundi 27

A minuit passé je suis chez Pellet-Moine, je dors à quai, et à 7h, je sens le camion bouger, apperament, ça doit urger, du coup je passe une bonne partie de la matinée avec Philippe, à papotter et à refaire le monde, ça tombe bien car j'ai le temps, j'attends pour attaquer mon amplitude le plus tard possible, mon chargement n'est prêt qu'à 17h à Macon.

A 15h, quand même je décolle, dès que je reprends l'A40, je vois sur les panneaux qu'il y a un bouchon de 4km après Bellegarde, et que donc, la sortie est vivement conseillée, sauf aux PL. Je décide donc de sortir quand même à Bellegarde (non mais), et je reprends l'A40 au lac de Sylans, la 84 est deserte et c'est vrai que sur l'A40 ça coince... A 17h je suis en place chez mon client, je charge complet oignons et patates, je risque pas de m'envoler.

Une fois douché je décolle (enfin si on veut!) vers 18h30 je passe par Moulins et je récupère l'A71 vers Gannat, oui, je suis passé par St Pourcain, si on suit les panneaux PL par Montmareaut on perds 20 minutes, c'est le Fab qui me l'a dit, et il a raison!

Sur l'A89, je vois ma conso monter en flèche, c'est lourd les patates. J'arrive à l'aire de Corrèze avec 4h20 de volant, mais pas de place alors je sors à Tulle, mais pas de chance il y a les gendarmes qui sont après une citerne, je me gare bien contre le panneau "Arrêt interdit", faut bien que je coupe, j'ai plus d'heures!!! Aussitôt arrété le gendarme arrive et me demande 45€, il me montre un panneau "arrêt interdit" mais il est caché par les broussailles, finalement, je prends la place de la citerne, les gendarmes s'en vont et je mange à la gamelle. Je comprends pas, sur l'A89, il y a pas de trafic, un parking tous les 30km, et jamais de places!

Après avoir mangé, je prends un bon coup de pompe, et je regrette d'avoir passé du temps à blaguer à St Julien, vu que j'ai le temps je décide de dormir 2h.

Déviation de l'A40, Chatillon en Micaille, personne !

Mardi 28

A 1h30, je sors de la couchette, dans le cirage total, en plus il faisait bien frais, un temps à roupiller, mais bon, c'est l'heure! Je récupère l'A20 à Brive, et un peu de forces aussi, si bien que je me pointe comme une fleur à Agen, il est 4h30, je prends un café à la machine en attendant l'ouverture à 5h.

Il me faudra moins de 30 minutes pour vider avec l'aide des gars, papiers signés, la base U à Agen, mérite le détour, c'est rare dans la distri de trouver des gens sympa comme ça! Je termine ma tournée un peu avant 7h à Beaumont de Lomagne, et je vais aussitôt au lit, la journée promet d'être chaude d'après météo france, mais ils se trompent tout le temps.

Mais aujourd'hui, pas d'erreur, c'est la tiède, 39° à midi, vent nul, impossible de dormir, je me lève et je vais manger au resto, avec 1/4 de rouge ça m'aidera pour finir la coupure! A 14h je replonge dans la couchette, et pour la première fois de l'été je dors 3h avec le camion au ralenti.

A 17h, je vais prendre le café, et je vais charger un complet de melons dans un petit bled à côté, la route est très étroite et escapée, et il y a une norio de tracteur chargés ras la gueule de melons, dans une descente un tracteur arrive ventre à terre, il manque d'aller au fossé pour m'éviter, en faisant des zigzag pas croyables, il a dû s'arreter faire pipi après celui là!! De là, je vide à Moissac, et il y a du monde à la douche, tu m'étonnes! L'été les gens sont plus propres que l'hiver, je sais pas pourquoi?

A 20h30, je suis rechargé, direction Cavaillon, vu que j'ai le temps, je quitte l'autoroute à Carcassonne, et remonte pépére par la 113.

Agen by night.

Spéciale dédicace à NICO, c'est assez SUD comme ça?

Mercredi 29

Fabien est à la bse U de Vendargues, je fais le crochet pour prendre un café avec lui, il a le Scania à Jeannot qui s'est pété le bras, à son age, on pas idée! Le petit Alain arrive peu de temps après, on fait une réunion Tupperware à la machine à café. A 2h, tout ce petit monde sépare.

J'arrive à 4h sur Chateaurenard, et à 5h30 ,j'ai terminé à Plan d'orgon, dodo, enfin... Vu la chaleur et la moiteur, pas très top la sieste.

A 15h, Fredo me donne une tournée de ramasses sur Cavaillon, lui AU MOINS, IL SAIT TRAVAILLER (comprenne qui pourra) et marlgrès les 6 ramasses qu'il m'a donné à faire (le salaud), j'arrive quand même à l'heure au dépot car j'ai du Rungis dans la semi, et si le Rungis arrive à la bourre, ça sera pas à cause de moi.

Quant à ma pomme, j'hérite d'une tournée de fonctionaire, 6 clients à la descente sur Perpignan, et je dois commencer à livrer à St Peray, et je connais même pas le client, incroyable mais vrai. Donc je me magne de charger pour pouvoir passer vite fait à la maison après avoir livré à la gare de St Peray. Aussitot après avoir refermé les portes, un vent terrible se lève, et un orage d'enfer nous tombe dessus, je fais 1/2 tour, et tant pis, je passerai pas à la maison, du coup, je suis moins pressé, et je descends tranquille par la nationale.

Alain, Fabinou et ma tronche au café à Vendargues, ça fait une bonne brochette d'abrutis.

Jeudi 30

A minuit, j'arrive à Caissargues ou je pose une palette en vitesse, et je file livrer 8 palettes à St Jean de Vedas, la cour est déjà pas large, mais en plus un camion est en plein milieu, en panne et je suis obligé de vider sur un quai pour petit camions, mais bon, rien de cassé pour moi, OUF. Je remonte ensuite pour une palette au MIN de Montpellier, et je me rends compte que je n'ai pas pris de tire pal, heureusement, un collègue de chez Marcot est là qui finit sa petite coupure et me prète le sien. Je trace ensuite à Narbonne, ou je passe 2h à planter pour 2 palettes, cool les mousquetaires, il est déjà 6h quand je suis au dépot à Perpignan, je largue mes 2 dernières palettes, et j'en profite pour prendre ma douche, à 7h30, je suis dans la couchette à Port Vendres.

J'ai le choix, soit je ferme les carreaux et je crève de chaud, soit j'ouvre et vu qu'il y a la tempète je me retrouve avec l'équivalent de Paris Plage en sable dans la cabine. J'opte pour la 2e solution, mais je suis enervé comme un poux et je ne ferme pas l'oeil de la journée. En plus, c'est la guerre pour charger, il y a un monde dingue! J'attends donc le dernier moment pour aller charger, il y a là, Nicolas un petit jeune qui vient de toucher un Mercos, et on papotte un moment. Finalement, à presque 19h, je décolle, fort de mes 21t de bananes, je fais mon premier arrêt pour prise de température à Perpignan, crochet au dépot pour la douche.

Comme j'ai le temps, je remonte par la nationale, pour changer. Il y a toujours autant de vent, et c'est pas le pied pour rouler, en plus, je trouve qu'il y a du trafic, et que certains sont sensibles au vent et consuisent comme des tarés, même là ou ce n'est pas possible.

Le bananier.

Vendredi 31

Je récupère l'autoroute payante après AIX, et j'arrive à Brignoles à 1h30, je vide et dodo, il fait enfin frais, je rattrape mon manque de sommeil, et je me lève à 11h pour aller faire des photos chez un transporteur voisin qui a plein de vieux camions.

Fredo me dit de remonter jusqu'à Cavaillon, et il me donne les ramasses pour 15h.

A l'heure dite, je crains le pire, mais non, juste 3 ramasses, euh, trop fastoche.

En remontant je croise Rascal, mais j'ai pas le temps de degainer l'APN, il roule trop vite Rascal. Par contre plus loin, ça se corse, on annonce 12km de bouchons car il y a un incendie au bord de l'A7, je sors vite à Bollène, et miracle PERSONNE sur la nationale, je récupère l'A7 à Montélimar SUD.

A 20h, je suis vide au dépot, et il est casi temps que je me tire car les 2 pizzas que j'ai commandé à la camionette vont refroidir, vite, vite BIBI à la dalle. Ah oui, j'oubliais, Bon week end!

Rededicace à Nico, c'est assez sud?

Il y a le feu sur l'A7.