Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Septembre 2007

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Samedi 1

 

Dimanche 2

Pour une fois, je pars à l'heure de chez moi, calme zen et détendu, si on savait tout d'avance on ne partirai pas toujours...

Le temps de faire mon plein, à 16h pétantes je décolle du dépot, j'ai RDV à 22h à Toulouse. J'ai bien vérifié avant de partir le calage de mon chargement, bien rangé mes papiers, il fait beau, tout baigne. Une fois sur l'A7, je décide de trier ma tournée, j'ai 2 feuilles rajoutées, "Reprendre une palette refusée au MIN", et une autre "Prendre une palette au sas pour Carcassonne", j'ai dû changer de couleur, merde, 1/2 tour à Loriol, et retour dépot.

Je prends ma palette en vitesse, et cette fois-ci, je pars pour de bon, mais j'ai quand même bouffé 45 minutes sur mon horaire, je téléphone à mon client, tout est OK. Un peu après Montélimar SUD, je me fais doubler par un car, qui en se rabattant me masque la visibilité, je me méfie car souvent, les 22 sont dans la descente avant Pierrelatte, et là, je les vois au dernier moment du coup... En passant, il me regardent d'un sale oeil et immédiatement, je suis escorté par un motard jusqu'au prochain parking.

103 dans la descente, 45€ moins un point. J'ai bien fait de venir bosser moi. Il y a comme moi, d'autres touristes qui se sont fait arreter, un Belge à 160, un Anglais à 140, et un jeune beur à 115, avec le A collé sur la voiture et 6 points en poche, il a du soucis à se faire, les autres par contre, les étrangers, ils s'en foutent, le Belge était carrément mort de rire. J'étais donc le seul cammionneur, et les autres touristes me regardaient avec cette espèce de suscpition, genre, ouh le délinquant, bien fait pour lui. Je vous emmerde tas de cons.

Bref, j'ai reperdu 45 minutes, suis pas arrivé à Toulouse à ce rythme là! Je repasse donc un coup de fil au client pour lui dire que la situation s'aggrave.

A 22h30 je pose quand même ma palette à Carcassonne, et je file à Toulouse ou j'ai 16 palettes des patates à vider, le quai est plein vu mon retard, mais heureusement que je connais un peu les gars sur place et je m'en sors bien.

ça va être ma fête...

Lundi 3

A minuit passé, j'arrive au MIN de Toulouse, je pose 4 palettes d'oignons, et la palette de radis que je dois recuperer ne sera là qu'à 5h, je décide de ne pas attendre et continue mon chemin vers Fenouillet ou je pose une palette de pommes. Je vais ensuite me mettre en coupure vers Cox, près de Cologne dans le Gers, j'adore ce coin, c'est calme et reposant.

Dans le matin on m'a récupéré mon palette d'oignons, il m'en reste encore 4 pour Beaumont de Lomagne, j'irai les livrer après 14h.

A 15h, je suis vide, et je ramasse sur place la semi complète pour notre affreteur à Moissac, mais comme c'est pas prêt j'attends au resto qui est juste à côté. A 17h, c'est chargé et je file vider à Moissac, je m'attends au pire niveau tournée, mais non, c'est comme j'aime, je demarre à 20h de Moissac, direction Marseille, tout par l'autoroute si je veux être à l'heure.

Le bonheur est dans le prè

Mardi 4

En arrivant sur Marseille par Fos, je vois que l'A7 est coupée pour travaux, je passe donc par le port pour rejoindre le MIN des Arnavaux ou j'ai 5 clients à livrer, le premier que j'ai est déjà ouvert à 2h30 du matin, pas feignants les Marseillais, les autres s'enchainent facilement, je dois juste attendre 4h pour le dernier, mais c'est pas un problème, ils font du trés bon café au bistrot du MIN.

A 5h je suis encore le premier à Vitrolles ou j'ai 5 palettes à poser, reste plus que la base d'Aix ou je dois encore poser 14 palettes d'Oignons, c'est livré en un rien de temps, de plus, je passe un moment à papotter avec un collègue, à 6h je suis en coupure sur la parking des TCL, en plein vent, au bord de la D9 surchargée. En me couchant j'ai une pensée pour mon fils qui rentre au lycée, et un cheveux de blanc de plus.

A 15h30, j'ai mon programme, je remonte sur Cavaillon charger 16 palettes de raisin Italien pour Dijon, je complète avec 3 ramasses sur le MIN de Cavaillon, il y a un vent d'enfer, et ça me saoule, niveau conso, face au Mistral, ça fait peur.

Je passe au dépot, pour poser mes ramasses et completer la semi avec du Miribel à livrer à minuit. Depuis la fin de matinée, je passe le plus clair de mon temps au téléphone à pauffiner la pétition contre les mesures de la FNTR avec ma femme.

MIN des Arnavaux

 

Mercredi 5

A minuit pile je rentre en même temps que trois autres camions pour vider au primeurs à Miribel, heureusement ça va vite car l'A46 est fermée vers Paris, et je dois livrer pour 3h à Gevrey Chambertin, faire le crochet par Bourg me fait parde un peu de temps, si bien que j'arrive à 3h15 chez le client, ils vident à 2, et c'est relativement rapide, la pétition est en ligne depuis 1h30 ce matin, et c'est encore assez calme. Une fois déchargé, je monte finir mes heures direction Paris, et dois me taper la traversée de Dijon pour récuperer l'A38, heureusement à 4h du matin, le trafic est nul, arrivé sur Avallon, je vois que l'A6 est coupée plus loin, mais pas moyen d'avoir des info sur cette merde de radio 107.7, je dors donc au calme à l'aire d'Hervaux, les baché-man sont partis, j'ai le parking pour moi seul.

A 15h30, je décolle, et j'attrape un petit bouchon avant Auxerre, ce sont les suites de la coupure de cette nuit, un camion de la boite à Joel a pris feu, il ne reste pas grand chose du bi train, j'espère que le chauffeur n'a rien eu.

Pour 18h30, je suis rechargé à Chateauneuf/Loire, je dois completer en passant au dépot à Macon avec 5 palettes de légumes pour le MIN de Lyon, j'en profite pour couper 45' sur place. Un affrété arrive de Valence en même temps que moi, mais il doit refaire tout le chargement, vu que j'ai le temps, je lui donne la main, en plus après il doit monter sur le 94.

Aire d'Hervaux sur l'A6, bien dormi

Les restes du Bi Train

Jeudi 6

A minuit passé, j'arrive au MIN de Lyon pour y poser mes palettes, ça faisait un petit moment que je n'étais pas venu, et je vois que le ménage a été fait, plus aucun camping car, plus de traves, les rangs des chomeurs ont dû grossir sur Lyon... D'un autre côté il n'y a plus non plus le va et vien des voitures des clients qui roulent à 10km/h pour mieux repérée l'élue de leur coeur pour un moment.

De là, je file poser encore 5 palettes au dépot, et je termine mes heures en descendant à la ESSO de Tavel. Le vent est carrément déchainé, la cabien bouge dans tous les sens, et c'est difficile de dormir 9h dans ces conditions. Alors, je tourne en rond.

Une fois mon disque reposé, je file en même temps que d'autres vers Perpignan pour finir de vider mon voyage, et je recharge le soir au MIN de Perpignan, pour Lyon, quelle aventure! A 18h je suis pret, et je dois passer completer en remontant avec 4 palettes de pommes à Caissargues dans le 30. A 23h, je suis au dépot, et j'ai plus qu'à remettre mon camion dans l'ordre.

Pas facile à prendre en photo : du vent...

 

Vendredi 7

Vu que j'ai le temps, je traine un peu, et je décolle à 0h30 après avoir fait mon plein, à 3h je suis vide et je decroche à quai chez notre client en prevision du rechargement. Bruno arrive de Macon avec le Scania au vieux bras cassé, on prends le petit dej ensemble avant qu'il ne reparte en vitesse faire sa tournée.

A 13h, je décolle direction Chanas pour completer le voyage. Alain26 me passe un coup de fil pour se moquer de moi car il va encore finir sa semaine avant moi, le hasard fait qu'il est juste à 2km, alors on se rejoint au Cachepiou pour le café, en plus, mon chef m'a dit qu'il nous paiyait le café, on s'est pas privés de lui faire une note. Après ça, je laisse mon copain fonctionaire de chez Jacquemoz et je file sur Charnas, pour la dernière fois de la saison, puisque je charge les 2 dernières palettes.

De retour au dépot, je vide et je repars faire une petite tournée autour de Livron. A 19h c'est fini, j'ai plus qu'à rentrer à la maison, et je croise les doigts pour que tout le monde se mobilise contre ces abrutis de la FNTR qui ne savent plus quoi inventer pour qu'on parle d'eux.

MIN de Lyon

3€ la pause café, merci Fredo, t'es un chef.

Samedi 8

Dimanche 9

Partir le dimanche soir pour faire 100km, c'est pas ma tasse thé, mais bon, à 22h, je décolle quand même, et je monte vers Lyon par la nationale, tranquillos, de toutes façons, j'ai RDV à minuit avec Alex, le Routard 74, à Solaise à la TOTAL.

Avec Alex à Solaise

Lundi 10

A minuit, Alex arrive quelques minutes après moi avec sa grosse voiture, car monsieur est en vacances. Je passerai sous silence la photo que j'ai complètement foiré, et mettrai l'accent sur le fait qu'Alex en a un peu marre de la boutique ou il bosse, et voudrai faire du primeur, du coup, je l'embarque avec moi faire le MIN de Lyon. Quand on sait comment ça peu être barbant... C'est une bonne mise en jambe. Tout est OK, et Alex a envie de faire le légumier, je le ramène à son taxi en solo, car j'ai déjà dettelé ma semi chez mon client, et je file attaquer ma coupure au MIN.

A 13h, je rattelle ma semi, il y a juste 4 palettes dedans, le vendeur avait pas la forme ce lundi? Du coup, je dois complter avec des ramasses, une sur le MIN et 3 sur Chanas. A 17h, je suis au dépot, j'ai quand même le temps de mettre un coup de graisse sur la selette, ça peu servir, une douche après ça, et à 19h, je décolle faire ma tournée de savant : Je commence avec 2 clients sur le MIN de Narbonne, j'en profite pour casser la croute sur place.

Future compote

Mardi 11

A minuit je pose une palette en passant à Carcassonne, j'ai croisé Caroto, mais trop tard pour l'éblouir avec mes pauvres phares du FH. De là, je file au MIN de Toulouse poser 5 palettes, 4 clients MOUARF. Le temps de dire 2, 3 conneries au mec du quai, et je file poser 4 palettes de pommes à Fenouillet, il est déjà 3h! Enfin, à 4h30, je me pointe à la base d'Agen, mais je dois attendre 5h, l'heure de mon RDV, entre temps 2 autres camions qui vont aussi au primeurs en profitent pour me griller le tour, des fois le gardien veut pas qu'on entre avant l'heure, mais aujourd'hui, il a dû se faire payer le café. Je rentre finalement 3e, mais le chef de quai me fait vider avant les 2 autres, car j'ai une bonne tête, hé hé hé, c'est pas au gardien qu'il faut payer le jus! En plus, c'est pas vrai, on s'entend bien, point barre, et de plus, un de ceux qui a absolument voulu passer avant, refuse de sortir ses palettes sachant qu'il est complet... Bref, à 5h10, je suis dehors, papiers signés, et pas de bol, ma place habituelle est prise.

Je recharge à Moissac ce soir, vu que ce n'est jamais prêt de bonne heure, j'attends 17h (soit 12h de coupure) pour décoller, et franchement, j'en peux plus d'attendre pour partir. En musardant par la 113, j'ai pas mis loin d'une heure pour arriver à Moissac, je tombe sur Steph22 de chez TEFI, qui vient parfois sur le forum. A 20h30 je suis rechargé et je prends connaissance de mon voyage, bof, pas terrible, je vais attendre de partout à priori, déjà j'ai pas la carte du MIN de Montpellier, et le portail n'ouvre pas avant 5h, ensuite j'ai Vendargues, là aussi, c'est 5h, et enfin Montélimar. Je décide donc de prendre mon temps, et je sors à Carcassonne pour rejoindre la 113.

J'ai la rage, on m'a piqué ma place sous MON arbre!

Moissac par la 113.

 

Mercredi 12

A minuit, je stoppe un peu avant Beziers pour casser une graine, et Caroto me propose de m'attendre pour me preter sa carte du MIN, trop gentil le Yeti, mais je veux pas lui faire perdre de temps, et j'ai décidé de ramer. En passant à Sète, je vois une citerne garée devant un resto gastronomique, j'ai hésité à klaxonner, et puis, finalement non. Bref, j'arrive à 2h au MIn de Montepellier, prêt à glander 3 plombes. D'un coup je vois arriver Momo de chez Dupouy, il a la carte, m'ouvre le MIN, et comble du bonheur, il va aussi à Vendargues, et n'hésite pas à prendre mes palettes, arrive ensuite Babar 7e du nom, et tout ce beau monde refait le monde à la machine à café, il y a des nuits comme ça, ou tout est cool.

A à peine 5h, je suis à la base à Montélimar, et 10 minutes plus tard, j'ai largué mes 8 palettes, et remonte au dépot. Le temps de faire le plein, passer un coup de jet dans la semi, à 6h30 je fais ronfler ma Twingo TURBO Diesel et rentre ronfler à mon tour auprès de bobonne.

En fin d'après-midi, j'ai mon programme, et je vais au dépot pour 18h.

Finalement, je décolle à 19h30 passablement à la bourre, mais j'y suis pour rien, et je dois d'abord descendre sur Cavaillon pour une palette qui repart immédiatement sur Agen. De là, je remonte au MIN d'Avignon, ou on me fait un peu la gueule, mais je peux pas aller plus vite que la musique, et quand on sera à 80, ça sera encore pire. Je fais quand même une pause café avec la Racine, qui n'est pas plus en avance que moi, et je file sur Hyères, lui sur Grenoble.

Momo élu, chauffeur le plus cool de l'année!

Jeudi 13

A 1h, j'arrive à Hyères, Patrick le receptionaire est parti depuis un bout de temps, mince, ça fait un bail que je l'ai pas vu! Finalement, je me pointe à 3h au MIN de Nice, heureusement, c'est pas un jour de marché, normalement il faut être là bas pour minuit, 1 heure. Il est encore tôt, si bien que la traversée de la Turbie se fait au taquet, à vide ça va bien... Je ne suis plus pressé, sauf d'aller au pieu. J'attends quand même que les places se libèrent sur les parking, et à 5h, je stoppe un peu avant Savona, et je trouve la place que j'ai d'habitude, le long du trottoir et sous un arbre. Elle est pas belle la vie?

Je ne suis pas supersticieux car ça porte malheur, mais j'aime pas les 13, qu'ils soient jeudi, vendredi ou autres. Doppo il caffé (qui a augmenté à la MOTO : 0.95€) je file vers Genova. Dès la sortie Genova OUEST qui mène vers le port, il y a un bordel monstre, et j'apprends par un chauffeur, que ce ne sont que les container qui sont bloqués par les douaniers, je peux donc m'enquiller sur la voie de droite restée libre, j'arrive presque sans encombres au terminal fruitier.

Je charge en 1h et je dois attendre les papiers presque autant, de là, je file à la douane, et le transitaire me dit d'espettare. Alors moi, j'espette. Au bout de 45 minutes, j'en ai marre et je retourne chez le transitaire qui me dit d'espettare mais avec le camion, et devant la guitoune du douanier gominé et désagréable, qui manque de déchirer les papiers car il a mal compris le numéro de mon camion. Le transitaire a envie de tuer le douanier (un trou du cul de 20 ans bien gominé) mais il ne le fait pas, la barrière s'ouvre et je file vers Susa ou je fais un bon repas.

La montée après manger se passe comme sur des roulettes, sauf le tunnel, ou je rattrape un imbécile du 38 qui sa'muse à rouler à moins de 60 sous le tunnel, quand on sait qu'on doit garder 150m de distances et que le mec roule à allure irrégulière...

Là j'ai ma place, à Spotorno, alors je suis content.

Merdier à Genova OUEST

Chacun y va de sa petite signature (moi c'est au feutre)... Elle est vielle cette note de service au terminal fruitier de Genova.

 

Vendredi 14

Bref, à une heure j'arrive à Mions chez mon client.

A 8h toc toc, faut ouvrir les portes du frigo, je suis reveillé pas la peine de tenter de se recoucher, en plus 2 autres de la boite sont là, alors ça critique, ça critique, mais dans la bonne humeur autour du café bien sûr.

A 10h coup de fil de la boutique, je dois faire 2 pauvres ramasses sur Villefranche, et poser le tout au dépot à Macon. Je trouve le ptit Bruno qui est au bureau aujourd'hui, débordé le ptit Bruno, en plus le pauvre il doit faire les ramasses avec le 580 du vieux bras cassé, il est plein de boue le Scania, jusqu'au toit, il va être fou le vieux en voyant ça, il est même capable de se peter un autre bras.

Bref, une fois après avoir nettoyé à la brosse à dents le plancher de ma semi, je file charger du poulet à Louhans pour Cavaillon, pas moyen d'avoir un échantillon, merde j'adore les ailes de poulet moi! En passant je pose 8 palettes à Mions dans un de leurs dépots, et je file par l'A46 vers le sud, comme c'est tout bloqué, je suis bon pour faire une coupure. En passant, je croise Lagaffe avec son 6L (6 cylindre en ligne) qui file vers Lyon, j'ai pété le commodo des phares, mais il m'a pas vu, sans doute plongé dans ses pensées.

En repartant de la coupure à Montélimar, je double un 540 Stralis du 88, c'est Pirate 88 qui va à Barcelone pour samedi, on s'arrète vite fait à Mornas, histoire de faire connaissance, ça m'a fait franchement plaisir.

J'arrive pour 21h30 à Cavaillon. En moins de 20 minutes, je suis vide, mais je tombe sur Poney, le Mac Gyver de chez COMTE, alors on discute, on se donne des nouvelles des uns et des autres, j'ai appris le décès d'un ancien, mais n'étant pas trop sûr, je préfère rien dire, ça fait con.

Finalement je me ramène au dépot à minuit, il ne me reste plus qu'à faire le plein et 2 ou 3 papiers, et c'est ENFIN le week end.

Le 580 au vieux bras cassé, même pas de boue sur les cotés...

Louhans, c'est beau.

Samedi 15

Dimanche 16

Ce dimanche soir, je pars pour faire une petite tournée, mais je commence à en avoir l'habitude, encore que. Je demarre donc à 21h30, et commence à livrer 8 palettes à Portes les Valence, soit 7km du dépot. La porte principale est bousillée, et je dois donc passer les palettes par un autre passage plus long évidement. En sortant la première palette, elle est trop haute et ne passe pas, je demande donc au receptionaire de venir degerber la palette avec son fen, il a pas trop envie, et me jure que ça doit passer. Quand je lui ai dit que j'allais rentrer en force et qu'il allait y avoir des salades minute partout sur le quai, il a rapliqué aussitot. Comme quoi! De là, je fonce à Grenoble par la nationale, 80 pas plus, c'est dimanche. Mais le dimanche l'entrée du MIn est fermée, il faut faire le tour et passer sous des branches basses. En descendant pour ouvrir le portail, je vois qu'il manque un feu sur le toit. Persuadé de l'avoir paumé en chemin, je decide de refaire les 500 derniers mètres à pieds, mais je ne trouve rien. Fianlement, il était resté sur le toit coincé dans le déflécteur. OUF.

Je la trouve reposante la TOTAL de Veurey.

Lundi 17

A 1h, je décolle direction Vienne, et je prends mon temps par la nationale jusqu'à Oytier ou j'arrive à 2h30. A 4h, débout, il faut vider, je me magne, j'ai RDV avec Bill d'Isère pour la café à 5h30. Mais d'habitude, ça va vite ici, et là, fait exprès, ils ouvrent qu'à 4h30, et j'ai presque la moitié de la semi, et que des produits différents qu'il faut trier. Reprendre les vides, les refus, le contrôle... Bref, inquiet, Bill vient me retrouver sur la quai. On prendra quand même 30 minutes de pause, et c'est pas grand chose quand on est 2 moulins à parole. De là, je file juste avant le rush sur Lyon, pour y déposer mes emballages et mes 2 palettes de salade refusées. Je monte vite à vide sur St Etienne, et il y a déjà au moins 10km de queue sur l'A47. A 8h, je trouve une place potable dans la ZI à Sorbiers.

17h, j'ai bu mon café, et j'ai donc les yeux en face des trous, direction l'usine pour charger. Une fois à quai, il faut sonner et attendre qu'on vienne vous ouvrir. C'est pile poil à ce moment-là qu'un orage d'enfer s'est abattu sur Sorbiers. Je suis trempe et vert de rage. Heureusement qu'ils sont gentils la bas, j'ai eu droit à un café.

A 18h40, je décolle, et à ma surprise, ça roule plutot bien sur St Etienne, je ne suis pratiquement pas pas embété jusqu'à Nevers ou je fais ma pause repas du soir, à 2 km du resto ou Lagaffe soupe. Je pouvais pas savoir, et puis j'ai mal à la tronche, je préfère manger au camion.

Après avoir roté mon repas du soir, je file poser 7 palettes à Chateauneuf/Loire ou j'arrive un peu après minuit.

Une rue tranquille pour roupiller.

Mardi 18

En moins de 10 minutes on m'a enlevé les palettes et papiers signés, je dois liberer le quai pour un autre camion, tant pis pour le 1/4h de coupure, je trace jusqu'à Compiègne, ou je trouve ENFIN une place pour ronfler une heure.

A 5h30, je suis à quai à Arras, on me vide et me recharge sur place. Comme je suis tombé sur le changement d'équipe, ça va durer jusqu'à presque 7h la plaisanterie. Je trouve le sommeil vers 8h.

A midi le reveil sonne, j'ai RDV avec Luc pour manger. Surprise, Patoche passe par là, sur son chemin du rechargement, et même Adrien26 arrive un peu plus tard, super ce repas de midi. Fous rires garantis! Et comme les bonnes choses ont une fin, Luc nous ramène avec son taxi au camion. Il est 14h30. J'ai fini ma coupure, j'appelle la boutique car je n'ai que 24 palettes. Il y a eu une erreur dans ma commande, j'ai l'air fin de demander aux expé, de vider et recharger la bonne commande!

A 15h30, je décolle avec un complet pour Miramas, RDV demain à 14h. Turbo m'appelle, il est juste quelques minutes derrière moi, on convient d'un café en 5 minutes vers Laon. Je recontre donc José, qui est vraiment quelqu'un de gentil et rigolo. Finalement, vu que je suis un moulin à parole, on restera 45 minutes sur place, en plus c'est son anniv, alors il a droit à son mimi en photo LOLOLOL!

Comme je sui un peu pressé, je garde l'autoroute de bout en bout.

Patoche a posé son Stralis et enfilé son Kway!

Thierry the very best of.

Mercredi 19

J'arrive au bout de mes 10h de volant, à la BP de Morières sur l'A7 au niveau d'Avignon. Il y a là, un parking reservé aux camping car, et vu que je mange au camion, je me situe dans cette catégorie de véhicule. A 3h30, je tire les rideaux, et je suis dans les temps. Parfait.

13h, je mets en route mon camping car, et j'arrive à l'heure à la base de Miramas. 3 autres collègues sont là, pas de problème! Un a RDV à 12h, un autre à 13h et moi à 14h. On rentrera tous à quelques minutes d'intervalle, et sans le vouloir, je sors le premier, je suis tombé sur la bonne équipe. Du coup, on me donne 2 ramasses en remontant sur Cavaillon. Arrivé au dépot, on me vide et recharge pour Perpignan.

A 21h30, je décolle et la descente est bien monotone avec pas plus de 3t dans la remorque.

Parking reservé aux camping car.

Le Lubéron

Jeudi 20

Je pose mes 5 palettes de primeurs au dépot, et je file faire ma coupure devant le client à Polygone NORD, il est 2h.

Ne sachant pas à quelle heure je dois vider, je me dit que s'ils ont besoin de la marchandise, ils viendront taper à la porte. Finalement, c'est le reveil qui me fera sortir du lit à 11h. Des fois, c'est pas très cool de vider chez Botanic, mais là, non, j'ai eu droit au café, et on a vidé dans la bonne humeur.

Une fois vide je repasse par le dépot au MIN, et finalment je dois aller charger une partie de la semi à Port Vendres, ou j'arrive vers 13h. Il y a des camions dans tous les sens, dont certains sont là depuis la veille. Donc ce sera mon après-midi glandage puisque je sors de là à 19h avec seulement 11 palettes. Je repasse à nouveau par le MIN de Perpignan pour completer.

Chez Botanic à Perpignan

Collioures

Vendredi 21

Je fais ma petite coupure à Montélimar ou c'est toujours aussi tranquille la nuit, en passant par le dépot à Valence, je laisse une partie de mon voyage, et je finis à Mions ou je vide tout au sas étant donné qu'il y a de la place. A 3h je trouve une place potable au centre routier de Bron.

A midi, j'ai mon pote Alain26 qui est dans les parages et on se retrouve à table. Bien que je n'aime pas ce centre routier, on en profite pour manger ensemble. En plus, j'ai eu droit à un cours de baché-man qui sera bientot en vidéo. En bon fonctionaire qu'il est, il rentre à la maison de bonne heure (enfin, le pauvre il doit faire un déménagement demain dans le 14). Et moi je vais charger du chocolat dans un nouveau dépot à Macon, vers la gare TGV.

N'ayant que 20 palettes, je pense completer en redescendant, et puis non. J'arrive donc relativement tôt au dépot pour laver mon taxi. Jean-Marc et Georges sont en plein dans l'installation des nouveaux ordinateurs de bord, comme ça, avec le GPS intégré, on pourra nous suivre à la trace, tracteur et semi. Certains grincent des dents, perso, je m'en fout, je n'ai rien à cacher. Mais quitte à avoir un truc sur le toit, j'aurai préféré une clim.

Enfin, on s'en fout, c'est le week end.

Alain26 le Savoyard.

Samedi 22

Dimanche 23

Je suis super content, je décolle du dépot avec une super tournée. Je mets en route à 18h30, j'ai RDV à 22h à Hyères, donc je descends à MACH2 par l'A7, enfin, jusqu'à St Maximin. De Hyères, je fais le mied de grue en attendant l'ouverture du MIN de Toulon, pas de hayon, pas de tire palette, faut attendre.

Lundi 24

A 2h, c'est l'ouverture, et je file à Brignoles pour là encore 2 pal de salade, j'en profite pour roupiller jusque 4h que le bazar ouvre. J'ai ensuite un RDV à 6h chez les mecs qui positivent dans la base d'à côté pour 3 pal de chocolat. Le gardien me promet que ça va aller vite, 3 palettes, tu penses! A 6h je sors de là, direction Salon pour une palette qui est posée en 2 temps 3 mouvements, de là, je fonce à Cavaillon et je finis avec 2 clients à Plan d'Orgon. A 9h30 je tire les rideaux, et j'essaie de dormir, je suis enervé, il y a du bruit, et il fait chaud déjà à 10h.

Après avoir fait 258 fois le tour du camion, j'appelle la boutique à la fin de ma coupure. Je remonte à vide pour charger demain à St Etienne. Donc je musarde sur la nationale, je fais quand même le crochet par le dépot, pour charger et livrer 14 palettes pour Portes les Valence, passage ensuite par la case maison.

J'avais pourtant trouvé un bon arbre, mais pas moyen de fermer l'oeil.

Mardi 25

A 1h, il pleut, et je mets en route pour monter, toujours par la 86 sur St Etienne, que je rejoins à presque 3h.

11h, Fabinou vient me checher pour le café. J'en profite pour appeller l'usine, ils me demandent de venir pour 15h.

Le chargement traine un peu, car la commande est compliquée, du coup je mets les voiles à 16h, je monte par Digoin et la vielle route de Montceau les Mines, desertée depuis longtemps par les routiers, tant mieux.

Je finis ma gamelle un peu après Nevers sur la N7 au moment ou passe Jerome, le roi du Comté, je lui paye le café, et encore une heure de perdue, bon, on est pas en retard. Je continue ensuite par la 7 jusqu'à Montargis, et traverse la capitale de la France comme une flèche.

Je fais des bonnes coupures.

La RN81, une belle endormie.

Mercredi 26

A 2h j'arrive à Arras, il y a déjà du monde et je dois attendre, j'en profite pour nettoyer le chauffeur, j'ai pas le feu, je dois encore livrer pour 5h à Villeneuve d'Ascq. J'y arrive pour 3h30, petit dodo, et à 5h pile je rentre. Bien reveillé le cariste me sort mes 16 palettes de fûts en 15 minutes, je fonce dormir à Arras, il est 6h30.

J'ouvre un oeil vers 13h, et je vois dans le tas une multitude de messages, dont un du Fabien, tu as 10 minutes pour te lever et venir bouffer... Merde je regarde l'heure, déjà une heure que le message est arrivé, du coup je le rappelle, et dans sa bonté, il me ramène un sandwich kebab et on mange ensemble en salle de pause.

Je recharge vers 15h, à 16h, main dans la main, enfin presque on enquille par l'A1. Sachant que les taxi font le boxon sur Paris, c'est une mauvaise idée, alors on coupe la poire en 2, et on passe par Meaux, c'était un peit bordel, juste 10 minutes de perdues au niveau de la RN2, ou là, c'était franchement bouché, sont forts les taxis, eux au moins, ils sont solidaires.

Du coup on arrive pour la soupe à Auxerre, juste un peu après les 4h30 que nous alloue généreusement le législateur.

A 22h30, le ventre plein, on renquille l'A6 direction SUD.

Mon Fabinou qui m'amène des sandwich Kebab

 

Jeudi 27

La descente se déroule sans problème, on fait quand même une pause café à Macon. Sur Lyon, l'A46 est fermée, du coup, des camions étrangers sont garés un peu n'importe ou, pour lire la carte, puisqu'aucune déviation n'est mise en place, ben oui, tout le monde est sensé connaitre Lyon. A 4h je suis dans la cour de la boutique, Fabien va au dodo, et moi je fais ronfler le V8 de la Twingo pour aller à la maison.

Je repars pour 21h avec une super tournée. Le chargement se termine à 22h. Comme je dois commencer à livrer à 2h à Nimes, et comme j'ai pas eu de transpalettes, je musarde, et je descnds par la nationale de manière à ne pas avoir à trop attendre à Nimes.

Pause détente à Macon.

 

Vendredi 28

A 2h, on sort les 4 palettes et je file toujours par la nationale jusqu'au MIn de Montpellier avec 4 clients et 12 palettes, qui sont vidés en pas longtemps. Je garde la 113 jusqu'à Narbonne ou j'ai encore 2 clients, dont la base des mousquetaires, j'attends nulle part, et je vide le reste à quai au dépot, il est 6h30, et je vais au pieu.

Le vendredi, c'est déjà pas la folie à Perpignan, et vu que la saison à encore pas demarré, c'est encore pire. A 18h je suis rechargé et je rentre avec 16 palettes. 15 que je pose à Malataverne, et une à Loriol. A 23h, je suis au dépot, et c'est enfin le week end.

Il est mort le marché.

La lune se lève à Tavel.

Samedi 29

Dimanche 30

Et c'est dans la joie et l'allegresse, que je décolle à 17h. Comme d'hab, je trie ma tournée avant de partir, et je vois que j'ai un client à faire en plus à Pont d'Isère, on me l'avait pas dit au téléphone samedi, ça fait 2 samedi d'ailleurs, à suivre.

Je pose donc joyeusement 2 palettes, et je prends l'A7 à Tain, arrivé sur Lyon, c'est le boxon avec les retours du dimanche soir, l'essence n'est encore pas assez chère visiblement, et bien sûr, les pollueurs, c'est nous. Je fais donc 2 clients sur le MIN de Lyon qui devient de plus en plus moribond, sachant qu'il va être détruit, et que beaucoup déménagent vers Corbas, la SATAR est partie aussi, ça fait vide.

De là, je prends le Fourvière et je vais vider à Auxonne.

A 22h30, j'ai fini. Comment je fais pour roupiller à 22h30?

Départ en fanfarre sur la N7