Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Novembre 2007

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Jeudi 1

Je monte tranquilement, il n'y a plus de camions qui roulent ou si peu, par contre, incroyable les nombre de voitues encore en route sur l'A7. Quand j'arrive au dépot, il est déjà 1h, je suis sensé vider le reste de ma semi au sas et recharger pour ce soir, mais vu que rien n'est prêt, je laisse le taxi au parking et je file à la maison ou je suis encore attendu.

21h, je suis de retour au boulot, le temps de tout vider, recharger, et faire le plein, il est presque 22h, ce qui me laisse tout juste le temps de prendre le kawa avec Kiki. Je tombe sur l'A7 en même temps qu'un flot initérompu d'Espagnol qui ont du tous partir en même temps. Au passage à Mions, je m'arrête pour une palette, et j'arrive un peu avant l'heure de mon RDV à Miribel, pas de bol, il y a déjà 3 camions devant moi, alosr je fais comme Charles, j'attends.

Miribel

Vendredi 2

0h15, on me fait rentrer, ça a été vite, de toutes façons, j'ai que 3 palettes, on plaisante un peu avec le receptionaire et Manu de Val de Saone, de là je tire vers Feillens, pour une fois l'A46 n'est pas fermée. Une fois à quai chez mon client, je vois que le tire palettes est à plat, j'ai plus qu'à faire l'aller retour pour en chercher un au dépot, et bien sûr le ramener. Je termine à Cuisery il est 3h15.

Pour une fois, je dors bien, et c'est Anthony (Sweden) qui vient me reveiller à 11h avec les croissants, c'est cool, on va prendre le café à Cuisery et à midi on doit se séparer, d'abord, il doit partie en week end, et moi faut que je charge. Je complète en patates à Feillens, les ponts ont un bon côté, je passe Lyon comme une fleur, à 16h30 je suis à quai à Valence.

Une fois vide, je décroche ma semi et en récupère une autre que je vais charger en brioches à St Priest pour Vendargues, à 21h30, je suis de retour et je fais le relais avec Pierre le perpignanais. Je récupère ma semi, et on vera le reste dimanche aprème... Comme il y a la star ac à la télé, je traine un peu au café avec quelques collègues.

Avec l'ami Sweden à Cuisery

Samedi 3

Dimanche 4

17h C'est l'heure de décoller, mais avant, je dois prendre 2 palettes au sas du dépot, qu'on Hollandais a posé sans doute ce matin. A peine au péage à Valence-sud que ça bouchonne déjà, ça commence bien! En route je suis estomaqué par les nombreux bouchons que je vois, tout le monde se plaint du prix des carburants, et pourtant, les 6 voies de l'A7 sont pleines, qu'es ce que ça serait si l'essence était moins chère? Je commence mes livraisons au MIN d'Avignon avec 2 clients. A chaque fois, je dois sortir et rentrer les 2 que j'ai chargé en partant... De là, direction Aubagne, et Hyères. Sur place je discute un moment avec un collègue qui me dit avoir plafonné à 60 de Montpellier à Arles tellement il y avait du trafic. Je fais ma pause casse croute sur l'A57 au niveau de Cuers.

Il y a des gars qui se prennent pas la tête.

Hé bé, on est pas arrivés.

Lundi 5

Plutôt que de manger, j'aurai mieux fait de roupiller 3/4 d'heure, dimanche matin, j'ai été réveillé de bonne heure par le téléphone, et du coup, la fatigue arrive plus tôt que d'habitude, et le route est longue jusqu'au MIN de Nice. Le fait de livrer mes 2 clients et de bouger un peu les palettes m'ont reveillé un peu, juste assez pour filer poser une palette à Cannes, et une à Mandelieu. J'arrive un peu après le coup de feu à Le Luc, du coup, j'attends pas, reste plus qu'à livrer mes 2 dernières palettes à Brignoles, j'arrive pile à l'ouverture à 4h, et je m'offre une petite pause machine à café. Je remonte pépère jusqu'à Cavaillon ou le marché bat son plein, perso, je me jette sous la couette, il fait froid et il est déjà 6h.

A 15h, je décolle avec ma liste de ramasses en poche, 5 en tout. Déjà, ça commence mal, ma première ramasse n'est pas prête, bon, c'est pas dramatique, quand j'arrive à a la seconde à Chateaurenard, pareil, pas prêt... Oulah, pour un lundi.... Bon, on ne s'affole pas, il y a là un vieux SG2 Saviem que je peux inspecter en attendant! Les 2 autres ramasses sur Chateaurenard se passent bien, et je file finir à Lapalud. Là, j'ai mal calculé mon coup, il y a eu des rajouts que j'ai oublié d'annoncer, du coup, ça rentre pas tout, alors je dépotte à la main ce qui rentre pas, heureusement, juste 30 colis de kiwis. J'arrive à 20h30 au dépot à Valence, pensant être en retard pour le Rungis, mais finalement, l'affrété qui monte sur le 94, n'est encore pas là, donc pas de soucis pour moi. J'ai fait au mieux de toutes façons.

Il est à peine 22h quand le petit Alain fini de me charger la semi, et en plus, il met mes grilles et ferme mes portes, elle est pas belle la vie? Je prends la direction de Lyon, pour poser et charger une dizaine de palettes au MIN de Lyon, de là je file direction Auxonne. Mais comme le Fourvière est fermé je dois monter par Bourg...

MIN de Cavaillon

L'automne sur ST Andiol RN7

Mardi 6

Donc, une fois passé le péage de Montluel, je m'arrête à la BP qui suit, il n'y a pas si longtemps, il y avait un comptoir et du vrai café, vu que je ne suis pas en retard, je me laisse tenter. Mais, ça a changé, la station est fermée par un rideau de fer, ben dis donc, encore une station qui se barricade, ça devient une mode dans les BP la nuit, c'est pareil à Nimes, Annecy, Valery ect... Ils sont trouillards chez BP? Du coup, pas de café, et j'arrive pour 2h30 à Auxonne, en 15 minutes mon complet est déchargé, et je vais dormir près du camping, au calme.

J'aurai quand même mis 6 ans avant de trouver un endroit qui me convienne sur Auxonne, effectivement, j'ai bien roupillé dans les près, de plus il y a un bar restau à proximité ce qui ne gâche rien. Je ne décolle qu'à 14h30, pas d'affolage, je prends 6 palettes d'oignons pour Rungis juste à du camping côté et je descends les livrer au dépot à Pont de Vaux. De là, je file faire le lein à Feillens et je charge un complet en patates. moi qui pensais redescendre un vieux groupage sur le sud est, et ben, non, bonne surprise. J'aurai préféré aller en Espagne, ou en Italie, mais bon, on va pas facher le chef hein. A 18h30, c'est chargé et je mets les voiles, j'ai galéré un peu pour charger parce que les boxes faisaient un peu la gueule... En plus c'est juste gerbé sur des tasseaux de 5cm, faut y aller molo si on ne veit pas prendre 500kg de patates sur le tronche.

Bonne surprise, je ne suis géné par personne jusqu'à Moulins, c'est suffisement rare pour être souligné, je fais ma pause casse croute au péage juste avant Brive, pile poil 4h30, ça tire un 500.

Voilà ce qui arrive quand le patron du resto vous embrasse sur la bouche.

 

Mercredi 7

Quand je repars à minuit, il fait tout juste un petit degrés et le brouillard tombe petit à petit, par alternance, j'avais oublié ce "désagrément", c'est vrai qu'on s'en passe facilement. Vu que j'ai un peu de temps devant moi, je fais une sièste digestive d'une petite heure juste après Moissac. En passant je pose 2 palettes chez un transporteur à Agen, j'ai du bol, car ma clé ne marche pas, et un chauffeur maison arrive juste à ce moement-là. Il ne me reste plus qu'aller faire le pied de grue en attendant l'ouverture de la base U à 5h. A à peine 6h, j'ai fini et je me cache sous la couette.

Finalement, je ne charge pas à Agen, et je vais donc à vide à Moissac. Arrivé sur place Jean-Claude me file la tournée, surprise, pour une fois c'est carré, et j'ai que 7 livraisons. A 20h, je décolle bien chargé, je crains pas le vent de côté, ni la neige, pas c'est pas encore d'actualité. Vu que j'ai le temps, je remonte comme à mon habitude par la nationale une fois passé Carcassonne. En route, je vois fleurir des panneaux anti PL à Mèze... Une interdiction à venir sans doute si le maire veut être réelu.

L'automne à Agen

Dédicace à Alain26. On ne se moque pas OK?

Jeudi 8

A 2h15 je m'inscris à Logidis Salon, en attendant mon tour j'ai droit à une emmission sur les loups dans le Mercantour dans la salle d'attente. Pas très rock n roll, mais ça fait passer le temps. A 3h je rentre et je pose vite mes 4 premières palettes, de là, je file au MIN de Cavaillon, 2 clients sur une palette, hé bé. J'attends encore un peu chez Chabas, et je file au MIN de la place à quai, quel bol, en attendant, lui il est déjà en week-end. J'attends une heure à quai, et pendant ce temps, la file de camions s'allonge. Il ne me reste plus qu'à aller à Monteux, et à 7h10 ça bouchonne déjà avant le pont de Rognonas. C'est la rentrée! Je finis en tirant mes 12 palettes de pommes au tire pal à main, j'avais perdu l'habitude, et à 8h je me mets en coupure dans les champs!

Au reveil, j'ai une bonne surprise, on me prépare un bon café, ça c'est gentil, et tellement rare! En dicutant je me rends compte à quel point c'est pas facile tous les jours de tenir une ferme par les temps qui courent. Mais je dois partir et aller charger à Barbentane, vu le boxon sur Avignon, je prends le petit morceau Avignon, nord-sud, toujours 10 minutes d'économisées, à 18h30, je suis chargé et je monte sans trop trainer, car je dois déménager mes affaires en arrivant à Valence, mon ensemble passe aux mines demain.

J'ai récupéré un 460XL et j'ai bien du mal à trouver ma place dans un camion pourtant identique au mien. A 22h je décolle, direction Lyon. J'ai 3 quais à faire, ça va aller vite!

Nuit étoilée.

A la ferme de Monteux

Vendredi 9

A minuit passé, j'ai fini et refait mon voyage, d'un coup, je me rends compte que j'ai soif... Mais pas de bouteille, et surtout, pas de portefeuille. J'ai bien pris mon duvet, mes disques et tout le bazar, mais pas un kopek en poche... Heureusement, je tombe sur un pote au MIN, qui me dépanne. ça sert d'avoir de bonnes relations. Je repars de là, soulagé, mais avec quand même l'air con, on est pas habitués à être démuni comme ça. J'arrive frais comme un gardon à 3h30 à Auxonne sous la pluie. Je dors au camping. Il est 4h passé.

A midi, je mange au Pinocchio, c'est cool, et il y a pas foule. Rambert, un chauffeur qui passait par là, me rejoint pour le café, et j'en profite pour le saluer ici!

Mais c'est pas le tout, il faut aller bosser, direction Macon sud pour 2 palettes de chocolat, une ramasse vers Replonges et je vais vider tout ça au dépot à Pont de Vaux. Non seulement ça caille, à priori, il a neigé pas loin sur les hauteurs de Macon... Pas d'embrouilles pour le moment, je recharge un compet d'oignons, à 18h je décolle, le tennel passe comme une fleur, par contre c'est le gros boxon après Solaize. Du coup, j'arrive juste à 21h au dépot, mon taxi est au garage, je vais être équipé du GPS, enfin, le truc pour pister les camions, c'est rigolo, on a sa position GPS, et sur l'A7, le 45e parrallèle il est pas à Pont d'Isère mais au niveau du Pont sur l'Isère j'ai vérifié! Bon week-end à tous.

Le 460XL de remplacement équipé du GPS, avec une vielle CHEREAU (les meilleures)

Samedi 10

Dimanche 11

J'ai beau avoir laché juste un jour mon camion, il me faut quand même près d'une heure pour me réinstaller avant de partir. Remettre les feux orange, la plaque Phil26 et le reste. A 23h je mets enfin les voiles. Et vu que j'ai le temps, je prends l'autoroute à Mornas.

Mon GPS, enfin, le truc qui sert à me localiser.

Lundi 12

C'est complètement dans le coma que j'arrive à Aix2 pour poser 3 palettes vers 2h du matin, et je file me mettre en place au MIN de Marseille. En théorie, je devais faire un client aux Pennes Mirabeaux, mais à 6h, vu que dans cette centrale ils prennent en priorité les navettes, tant pis, je tente de vider mes 2 autres clients sur Aix avant. A Aix1 je bouge mes 6 palettes de chocolat et les mets contre la paroi, à Carrefour, je suis donc le premier pour 6h, impec, du coup je me ramène à 6h45 aux Pennes et ça bouchonne déjà direction Marseille dès Plan de Campagne, ça promet! En 15 minutes les 6 palettes sont livrées, reste plus qu'une palette à la Roque d'Anthéron, ou j'arrive à 8h, pile pour l'ouverture. Je vais me mettre en coupure à Barbentane, il y a un Mistral d'enfer, qui, conjugué à ma régule de merde me mets d'une humeur peu badine. De rage, à 9h je tire les rideaux.

A 18h je suis rechargé, rien que des salades, je remonte direct au dépot à Valence. On refait le voyage avec Adlane et Alain, et je pars assez tôt par rapport à d'habitude, je pose au MIN de Lyon, et complète sur place, ça commence à meuler grave, d'ailleurs à Lyon je tombe sur Jéjé qui est peu enclin à supporter ce froid et se languis de vite redescendre sur son 13 natal.

La café Henry à Barbentane

Mardi 13

Je dois monter par l'A39, dont j'ai une sainte horreur, puisque le tunnel est fermé à Lyon. J'arrive donc sous un petit brouillard givrant, et oui, à Auxonne. Le temps de vider, et de dire 2 ou 3 conneries au client à 2h45 je suis en coupure au camping. Chez Pinnochio à Auxonne.

A 15h, j'ai mon retour. Je me pointe à la ferme du côté de Longvic, mais ça n'est pas prêt avant 18h. Bon, journée glandage donc. Il fait moche, un froid de canard, c'est moyen pour le moral. J'essaie de faire de nouvelles vidéos, mais Movie Maker buggue avec Wista. Merde, il y a rien qui va. Je traine ma misère jusqu'à 18h, et je vais charger. Complet en oignons sur des Big Bag, ce soir je crains pas la neige avec le poids. J'ai le temps, je quitte donc l'autoroute dès Chalon Sud, et je descends tranquillos. Je passe quand même par la case maison prendre mon café. Pile poil 4h30.

ça caille, je sors pas mettre le nez dehors

Chargement à côté de la gare d'OUGES.

Mercredi 14

A 0h30, je décolle, enfin, c'est une image, parce que vu le poids, il y a pas de risque. Je continue donc sur ma lancée tranquille par la nationale 7, à 3h passé je suis devant le portail de mon client, je dors un peu en attendant l'ouverture. A 5h je pèse, et le cariste me sort le voyage en moins de 20 minutes, re-bascule et dodo... ça meule, et j'en ai ras le bol du Mistral.

Je dois camper sur place jusqu'à 17h, rapport à l'amplitude à venir. Une bonne nouvelle quand même, Fredo a bien fait son boulot, je n'ai pas de ramasses à faire, je monte direct au dépot pour charger, le temps de faire le plein et charger, à peine 45 minutes, le gars Bruno et ptit Alain s'en sont donnés à coeur joie, à 19h45 j'enquille direction Paris. Pour une fois, j'ai juste 4 clients à faire, et cerise sur le gateau, le tunnel de Fourvière est ouvert. Par contre, je suis un peu inquiet car je dois faire ma coupure sur Chilly Mazarin car on ne sait pas encore ou je recharge, ça m'occupe l'esprit un moment.

Glandage toute la journée ici.

Jeudi 15

A 2h30 j'arrive sur le MIN le premier dégroupeur que j'ai à livrer, n'est plus à son emplacement, et j'ai pas d'adresse, ça commence bien. Donc j'attends mon tour chez le second, evidement, il y a 2 complets devant, 40 minutes d'attente. Le dégroupeur n'est pas très loin, il a juste changé de quai, je lui ai fait la remarque, et il m'a fait passé pour l'homme des cavernes car j'étais pas au courant... Ben non, c'était pas au journal de Claire Chazal, je savais pas. Je pose en direct quand même un client, 4 palettes. De là, je file à Chilly-Mazarin. Quand j'arrive chez le client, à côté de UPS, je slalomme au milieu des semis décrochées, et je vois le portail fermé... Merde, ils ont déménagé aussi ceux-là!!! Donc je me tape une savante marche arrière, avec en même temps le bipbip du GPS qui me dit que je ne vais pas tarder à depasser les 4h30, et le bipbip encore du GPS qui me dit que je vais avoir bientot 9h de conduite, et que c'est que 2 fois par semaine qu'on peut faire 10h, fait chier, il aurait mieux fait de me dire que le client avait changé d'adresse cette tête de noeud. Enfin, heureusement que j'ai un stock de cartes Michelin à jour, et j'arrive vite fait à leut nouveau dépot, toujours aussi bordélique, mais neuf. Il y a par miracle de la place à côté pour ronfler, enfin, c'est provisoire, jusqu'à ce que le reste de la zone soit loti. 5h30, au pieu, et c'est déjà le boxon sur l'A6 à cause des grèves.

J'appelle après mon café à 14h30, je vais charger à Chateauneuf/Loire, la moitié de la semi, ça roule impec pour sortir de la capitale, à mon avis, ça va pas durer. J'arrive tranquille sur Orléans, et une fois chargé j'appends que mon complément à Vernou en Sologne est annulé. Du coup je complète demain sur Feillens à côté de Macon. Donc j'ai plus que le temps, et je musarde par la nationale. J'arrive à poil avant minuit, j'en ai marre de glander.

Pas de bol, ils ne sont pas en grève...

Vendredi 16

Debout de bonne heure ce matin 11h (!). Je vais dejeuner, et je fais mes ramasses sur Feillens, 4 ou total pour 16 palettes, la semi est bien pleine, je descends tranquille, et passe Lyon bien avant le boxon. Comme je suis au dépot de bonne heure, j'ai le temps de rajouter un peu de flotte aux batteries, il commence à faire froid et ça tire au démarrage.

Je repars faire un tour de ramasses, par contre, c'est franc le merdier sur Romans, à cause d'un camion de cirque en panne au bout de la bretelle de l'autoroute, j'ai un client à faire dans la pampa que je ne connais pas, ben dis donc, force 4 celui-là, bonjour la manoeuvre... C'est toujours le même chauffeur de chez nous qui le fait, et ça se comprend, il faut trouver le fenwick, le tire pal, pour sortir de sa fosse, bonjour l'angoisse! J'ai pas pris de photos, il faisait nuit. De là, je file sur St Donat et Pont d'Isère pour completer. A 20h, j'ai terminé, je fais mon plein, et on vera dimanche pour la suite.

Tournus

Boxon à Romans.

Samedi 17

Dimanche 18

Le dimanche en famille aura été court, j'ai pas pû prendre du rab de gigot. Comme à mon habitude, je pars 15 minutes avant l'heure de départ du dépot. Mon fils me demande de faire le crochet par le stade, et voilà, je suis en retard. En plus en arrivant au boulot, je vois que je dois prendre une palette au sas en partant. Bref décoler à 15h30, pour être avant 17h à Cavaillon, c'est chaud, j'arrive en retard, 17h15. On me fait un peu la gueule, mais je m'en fout. Enfin, quand je dis que je m'en fout.... C'est qu'il n'y a pas de raison vraiment valable. Bref, de là, je retourne sur Avignon pour livrer 3 clients, je trouve Brahim qui arrive de Perpignan, petit café rapide entre 2 palettes. Je file sur Aubagne, et je suis surpris de voir des plaques de neige au sommet de l'A50, c'est bizarre ce froid en Provence. La livraison se passe bien, et je continue sur Hyères. Café clope avec Patrick, le king des receptionaires. De là, je file sur Toulon, ou j'ai 2 palettes de noix à poser. Problème, j'ai pas de hayon, ni de transpalette, de plus mon client n'arrive qu'à 2h du matin. D'un coup je vois un INTER-LEGUMES qui pose pas très loin, et son client à laissé son Fenwick et un tire pal dehors. Impec, miracle! Je roule avec mes 2 palettes de noix, je sais pas si j'aurai pû le faire avec 2 palettes classiques, sans lumière au fen, ça aurait été un coup à les verser.

Gross Stress au grossmarkt de Toulon

Lundi 19

Je continue mon chemin, soulagé d'avoir gagné pas loin de 3h, et surtout de pouvoir livrer le MIN de nice tôt. En passant, je jette une palette à Fréjus, ou je me fais engueler parce la sonnette est restée bloquée. Ben voyons, ça va être de ma faute... Arrivé à Nice je pose mes 2 clients et je vais casser une graine. Vu que j'ai le temps, je ne pousse pas plus loin que l'Autoport de Vintimille, cet apreme, il fera jour.

Comme prévu, il fait jour quand je me lève à 11h30, café brioche, ahhhh enfin, du vrai caffé! Pas de bol par contre, le supermarket est en rade de Carte Bleue, dur dur pour les clopes. Je vais en direction de Savona, on vera plus tard pour les mégots. A 14h, j'arrive au port, mais problème, mon fax de chargement n'est pas arrivé. Finalement, le fax arrive à 15h, pourtant les fax ne font pas grève, eux. Le temps de charger, faire les papiers, à 16h30, je sors du port, je remonte très tranquillement par Turin, ou il y eu un carambolage sur la tengenziale, du coup, vu l'heure, un énorme bouchon. Je stoppe pour la douche, le repas et les clopes à Susa. J'ai RDV avec Nikos73 à St Michel, alors je ne traine pas. Il y avait longtemps qu'on ne s'était pas vus, et ça m'a fait plaisir, on a passé une bonne heure à discuter à la Total. A 23h, il faut quand même y aller, Nikos bosse à 6h demain... Je garde la N6 jusqu'à Epierre ou je reprends l'autoroute.

La vielle guitoune de la dogana

Gros bouchon à Turin

Mardi 20

Je me radine sans encombre à Mions, ou il est déjà 1h du matin, je dors à quai.

La semaine dernière on se gelait, et voilà, le vent a tourné au sud, il y ades bourasques enormes quisecouent la cabine du FH comme un prunier, et moi-même par la même occasion. A midi on me donne un peu de boulot, je commence à ramasser sur St Georges, et je complète en légumes sur Vancia et Cailloux, la remorque n'est pas tout à fait pleine, mais je rentre quand même comme ça. C'est bien calme aujourd'hui, je passe l'A46 tôt, donc comme une lettre à la poste (quand elle ne fait pas grève). En longeant le Rhône, il y a de grosses vagues, on se croirait presque à la pointe du Raz. A 16h30 je suis au dépot, et j'ai pas grand chose à faire sinon que de changer une ampoule et de faire un crochet par la case maison. Le soir, je monte tranquilou pépère sur St Etienne. Je vais charger le plus ong voyage de ma vie de chauffeur ; un St Etienne - St Etienne ; 8km au total que je ferai d'une traite, pas de coupure, je suis un dingue.

Rencontre avec Nikos73 à St Michel

 

Mercredi 21

A 1h, la boucle est bouclée.

A midi je me décide à aller charger à nouveau à St Etienne, à nouveau un complet de chocolat, mais cette fois-ci je fais un CMR, je mets les plaques TIR, je charge pour Villafranca Dèl Penedes, ça rigole moins là! Vu que je décole à 12h30, et que j'ai le temps, je descends par Le Puy, même si j'ai pas le temps, je passe quand même par là, j'adore cette route, il y a personne et c'est beau à pleurer. La météo n'est pas terrible, mais tant pis, c'est encore plus sauvage comme ça sur le plateau ou ça burle. A Langogne, je vois un Iveco Calberson en warning, c'est l'ami "Le Gitan" qui livre ses colis, coup de klaxon et je me gare sur ses conseils dans une petite rue. 15 minutes de pause café, on se revera fin février, car Michel est un pro de modélisme, et il expose vers chez moi. Je continue ma belle route, mais après Mende, il faut se faire une raison, il faut reprendre l'A75.

A 20h, je suis à la Jonquera, un an que je n'y avait pas mis les pieds et il y a des tas de trucs qui ont changé, par contre, plus il y a de parkings, plus c'est blindé, si les mecs de truck étape voyaient ça.... A 22h30, j'ai fini mes courses, ma douche, ma bouffe, et je ne peux me résoudre à reprendre l'autoroute....

Avec Michel "Le Gitan" à Langogne, SUPER !

Jeudi 22

La NII roule nickel, bien qu'ici aussi, ils se mettent à planter des ronds points un peu partout, il y a du brouillard ce soir, mais fort heureusement pas ou peu de trafic, à Gerone sud, il faut reprendre l'autoroute, et à un petit 1h, j'arrive chez mon client à Villafranca.

A 11h je vais vider, 2 gars dans la semi, moins d'1/2 heure pour vider, efficaces ce matin les espagnols. Comme j'ai un peu le temps, et puis que j'ai envie surtout, je rentre sur Barcelone par la 340, elle est terrible cette route, on ressent bien ce qu'était l'Espagne il y a pas si longtemps, et puis vu qu'il y a une eternité que j'étais pas venu, ça me ressource un peu faut dire. Mais à Barcelone, je dois reprendre l'autoroute, je sors quand même vite fait à La Jonquera histoire de manger un bocadillo et un café.

J'arrive pour 15h à Port Vendre, c'est la panique totale, des camions de partout... Bon, on ne s'affole pas, c'est pas la peine. Jerôme est là, et on passe l'après-midi ensemble. J'aime bien Jéjé, un vrai accro du camion. Finalement on ne sera rechargé qu'à 19h. Incroyable ce que vous pouvez bouffer comme bananes! Z'êtes des singes ou quoi? Je dois laisser Jéjé à sa coupure, et je file sur Perpignan. A la Satfer, je tombe par hasard sur Babar alors que je faisais le controle de la température, café, photo, une bonne demi-heure de passé, je fais le crochet par la douche au dépot, et à 21h30, je mets les voiles.

A la Jonquera , Avec Jéjé le roi du COMTé , Avec Babar à la Satfer

Pour Nico

Vendredi 23

En route, le temps se gâte, il y a des bourrasques de pluie et de vent, à des moments sur la Crau surtout, on y voit plus que dalle, heureusement tout le monde est prudent, du coup cette nuit, je garde bien l'autoroute, en plus j'ai pas trop de temps à perdre, mon amplitude en a pris un coup derrière les oreilles hier après-midi. A 3h j'arrive à Brignoles, je vide et direct couchette sous les orages.

Jeannot a eu de la chance, il a passé 4h à attendre dans la salle pourrie d'un autre client à Brignoles, tout ça pour voir son voyage refusé. Du coup, il débarque me rejoindre mais il est à la bourre grave. On prend un café, il file sur Aix et moi à Cavaillon. J'ai pas mal de ramasses sur Chateaurenard, et comme prévu, rien est prêt nulle part, bon, faut prendre son mal en patience. Je finis la tournée sur Cabannes et il fait déjà nuit, je remonte tranquille, et sors à Montélimar sud, à cause d'un bouchon... A 20h30 je suis au dépot, je vide, je fais le plein pour dimanche et au moment de décamper Christophe me demande de faire des plans pour un nouveau collègue. Je saute en courant dans la Twingo Sport Verte, et direction St Peray! Bon week-end.

 

Le matin, je me reveille à Alméria, il pleut

Et Jeannot me pique mon bonnet !

Samedi 24

Dimanche 25

Ce soir, je pars tard, 22h, par contre j'ai une floppée de clients. Je me rends compte que finalement, j'ai pas d'alternative, soit je pars tard et j'ai du boulot pas interessant, soit je pars tôt et c'est déjà un peu mieux. J'ai entendu parler d'un collègue qui a fait pas mal d'Agen-Vérone... Quel bol! En partant je tombe sur Kiki, qui lui aussi en à un bon petit paquet à livrer, un prend un café ensemble avant de décoller. Comme j'ai le temps malgré tout, je descends par la RN7.

Le camion à Dadou. Trop magnifique (!)

Lundi 26

A un petit 1h, j'arrive au MIN de Cavaillon ou il règne un froid glacial à cause du vent. Il y a déjà pas mal de camions qui attendent devant moi, un Heppner et Dadou avec qui je fais un brin de causette. A 2h, j'ai livré mes 4 clients, j'en ai encore un à côté de Robion, et je dois me magner pour faire la base des Schpountz en bleu à 3h.... Vous voyez pas qui c'est? Les 4 palettes de poireaux sont livrées en 5 minutes, en même temps que moi, un gars livre les boxes d'oignons et Patates, je vois qu'il se prend la tête, c'est lamentable cette boutique. Mais je dois continuer sur Salon, ou le vent souffle de plus belle, c'est une horreur de sortir de la cabine à chaque fois. 4h, j'ai livré Salon, je remonte terminer ma tournée au MIN de Chateaurenard, à 5h, il n'y a personne sur le carreau, finalement mon client se pointe à 6h30 pour récuperer ses 6 palettes d'oignons et je termine avec une palette de salades à la ZA du Barret, je vais dormir au calme à la gare.

A 16h, je mets le taxi en route, mais j'ai vraiment mal dormi a cause de ce con de vent, la cabine a été secouée comme un prunier, c'est trés désagréable. Par contre bonne nouvelle, j'ai seulement 2 ramasses à faire et je serai complet pour Divonne les Bains. J'ai donc largement le temps de trouver un café, mais, chaque troquet que je trouve est fermé. Je bois donc mon café à Mc Do, quelle horreur! En plus, il vidangent les canalisations juste à côté, j'ai l'impression confirmée par l'odeur de boire de la merde!

Mes 2 ramasses terminées, je décolle à 18h, je suis pas trop lourd, courges, salades et tomates. Je me tape un bon vent de face jusqu'à Montélimar nord, et j'en ai marre, je ne suis pas à la bourre, alors je sors et je ne récupère l'autoroute qu'à Grenoble.

Le Casteu tient bon malgré le vent.

Mardi 27

Je quitte l'autoroute vers minuit à Cruseilles, et je vois que les travaux de l'A41 Nord avancent à un bon rythme, si bon, que dans peu de temps la N201 et le Pont de la Caille seront sans doute interdits aux PL. A 1h30 je suis à quai à Divonne et j'attends l'ouverture, j'en profite pour une bonne douche brulante. Après avoir vidé et pris un café avec les gars du quai, je file dormir au Col de Ceignes, il est presque 5h.

A 16h bien tassées, je décolle, et le jour commence déjà à décliner, dur dur pour faire des photos cette semaine. Programme facile pour commencer, 2 ramasses sur Feillens. Mais c'est trop beau pour durer, j'ai 1h30 à poireauter pour 20 colis de poireaux. Avec les grands noms de la distribution et les exigences des clients, il y a un nombre incroyable de conditionements, alors, on attend. Je complète mon voyage au dépot à Pont de Vaux, je pars pas tout à fait plein, mais chargé comme j'aime, pas trop trop lourd devant, et bien lourd au milieu, autant dire que je me regalle sur la N6. En passant, je m'arrete à Avallon pour poser une palette, et je fais mes 45' un premier parking après Nitry, c'est le meilleur.

Des fois, il faut mettre du GAS OIL, et tourner le dos à la pompe pour pas déprimer.

Mercredi 28

A 2h, j'arrive à Thiais, je pose en vitesse, j'ai encore 2 clients à poser de suite à Rungis, et pour le reste, il faut attendre, alors j'en profite pour coincer la bulle une grosse heure. A 4h30, je remets le bazar en route, je pose mes 2 derniers clients sur le MIN et je file terminer à Fleury, on me prend de suite à 6h, je sors de là avec juste 4 colis de refusés, car non commandés, 6h20, c'est encore assez tôt , ce qui fait que j'évite le gros des bouchons sur la Francilienne, en plus ce matin, il y a pas mal de brouillard et ça glisse. Je me ramène à 8h40 à la BP à Roye, exactement à la même heure ou arrivent les ouvriers qui refont le parking. Je vais devoir combiner avec le bruit des engins. En rengeant mes papiers, je me rends compte que j'ai oublié de donner une enveloppe importante pour un client. Quel couillon.

Finalement, j'ai pas trop mal dormi, au café je vois la jolie photo des 4 testeurs de restos. J'ai bien payé 3€ la douche, mais il y a pas de pression, mais bon l'eau est chaude et c'est propre. On peut pas demander la lune. A 17h45 je mets en route direction Arras, ou je suis chargé en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Luc arrive pour un rapide café, c'est dommage, c'est toujours trop vite vite vite. Je dois encore completer à Bapaume. A 20h30 je suis chargé, direction Paris, ou je dois m'arreter à Rungis pour l'enveloppe oubliée, il y a moins de brouillard que la nuit passée, tant mieux, je stoppe casser la graine un peu avant Auxerre.

Lever du jour en Picardie.

Il y a toujours un gland pour se garer à l'envers.

Jeudi 29

En descendant, j'attrape un peu de brouillard givrant après Avallon, du coup, j'ai gardé l'A6, je suis pas en avance, je voudrais bien passer Lyon avant le boxon du matin, en plus je dois faire le crochet par Feillens pour ramener les 4 colis refusés la veille. Lyon se passe impec, et j'arrive pile poil avec 4h30 de guidon à Sorbiers, je pose mes 5 palettes et je livre le chauffeur dans la couchette bien au chaud, il fait -1° à 6h30, pour la suite des évenements, on vera cette aprème.

J'ai pas grand chose à faire, dans la mesure, ou de toute façon j'ai la place que de 5 Europ. Je descends tranquille, comme ça. Au dépot, je découvre ma tournée pour ce soir, complet Brignoles en chocolat. Bof. C'est pas que ça m'éclate, mais c'est comme ça. Du coup j'ai le temps de discuter un bon moment avec Eugène que je vois rarement. A 22h, je mets les voiles, cap au sud, via la N7 bien sûr.

Brouillard toute la journée à St Etienne.

Vendredi 30

A 2h, je débarque à la base des positiveurs à Brignoles. La bas, on en rigole pas avec la sécurité, dès demain, il sera obligatoire de porter un gilet fluo sur le site. Par contre, les chauffeurs sont obligés d'attendre dans une très salle d'attente, plutôt que de se reposer, ça aussi, ça doit être bon pour la sécurité, mais je suis con, et je comprend rien sans doute. Je ne me plainds pas, j'ai attendu que 1h30 pour pouvoir me mettre à quai. On arrête pas le progrés, des bases comme ça, ça me démoralise.

A midi il fait un soleil radieux, alors je mets en route, un autre bonheur m'attends, je dois charger 310 pal EUROP à Salon. Sur place, le cariste occupé à écrire des SMS, me donne un tire pal à main un peu pourri, et les piles sont mal faites, du coup, je suis obligé de croiser et les 22 piles que j'ai prennent toute la place du plancher. Quand j'appelle le Fredo, il me dit qu'il st coincé par 2 palettes, 2 ramasses, bon je me débrouille. Arrivé à L'Isle/Sorgues, c'est plus une mais 2 palettes, alors je dois dépoter une partie de la semi pour que tout rentre. Je descends à Lapalud par la route des vins du Ventoux, et bien sûr la traversée catastrophique de Carpentras, heureusement, le reste de la route est belle!

J'arrive tôt au dépot, presque en même temps qu'Alain26. (Le fonctionaire de la Savoie). Le temps de vider et de faire un peu le clown avec Jeannot, je range le camion au parking et je remplis la bagnole avec mes affaires, car ce soir est un jour un peu spécial, je suis en congés. Ah que c'est bon d'être salarié parfois. Allez bon week-end à toutes et à tous !

Dur dur le quai.

Nd d'Aubune, Baumes de Venise.