Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Decembre 2010

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Mercredi 1

Je pourrais faire un copié-collé de mercredi dernier. Passage à l'agence, douche, patati patata…en route pour Madrid.Je m'arrête manger à Alfajarin, et là une illumination ! Si si, ça peut arriver dans mon cerveau malade :pour traverser Madrid ce soir, je vais couper ici 3h,et recouper 9h de l'autre côté de la capitale, puisque selon la RSE ,3 plus 9 font 11 ! C'est débile mais voilà où on en est. Obligé de combiner pour respecter au mieux. A ce sujet, j'ai signé un papelard à Bourogne parce que j'étais pas dans les clous quand je suis allé à Ciudad Real il y a quelques semaines.Infraction de je ne sais quelle catégorie, j'ai pas demandé d'explications, je m'en cogne… En général je respecte, mais là je vois pas trop, j'ai pas le souvenir d'avoir merdé…Bref, je remets en route, au bout de 3 heures. C'est passé vite, j'ai bricolé sur ma semi,changé une ampoule,ensuite Waterair m'appelle et je fais mon programme pour dans 15 jours . Je dîne à l'entrée de Madrid, à mon troquet habituel (j'ai fait que ça aujourd'hui ! ) . Le contournement passe tranquille à 22h et je me trouve une place potable à la première station , route de la Corogne. Je suis à 30 minutes de mon client demain matin, et j'ai ma deuxième coupure de 11. Un souci de moins , je pourrai remonter « vent du cul dans la plaine ».

les rallonges de fourches

un bout de mousse pour protéger

et en avant

Jeudi 2

La rue de mon client est toute petite, dans un petit lotissement, j'avance le nez du camion mais ça pue l'embrouille, une galère dans la semaine ça suffit. Je fais 1 ou2 km, trouve un rond-point et je reviens à ma main pour reculer dans la ruelle. Il y a pas mal de décorations en pierre dans le jardin, je me fais un peu chier avec le chariot, et ne rien casser surtout ! Je vide ,referme la cabane et descends à Madrid pour recharger. J'achète un bout de pain, parce que dans cette boutique, ça va pas trop bien, je serai bloqué là du temps de midi. J'arrive, le chico au bureau me dit :bascule ! Y a personne en attente, j'attends 10 minutes qu'un quai se libère et une bonne heure après me voilà parti.Coupure gas-oil /douche/café à Torremocha , seconde coupure à l'entrée de Pampelune.J'ai pris cette fameuse autoroute où les voitures paient 8€20 et les camions 3€80 pour inciter les PL à rester sur l'autoroute. Un truc que j'ai pas encore vu en France…A hauteur de Biarritz ,super bouchon. Il a grêlé , l'autoroute est bloquée.Il est 20h30. Le temps de faire venir un chasse-neige, il y a 18 km de bouchon ! Les minutes défilent, je bouffe mon quignon de pain restant de midi, ça avance en accordéon . Là je me dis , faudrait couper mais je suis pas tout seul à avoir l'idée… Ca s'entasse sur la B.A.U. Dans l'autre sens même merdier. Finalement je trouve une place sur un mauvais parking à 23h, au taquet des heures et à 10 bornes de Castets.

ce village est une belle merde

je démarre tard

pas grand'chose à manger les pauvres bêtes

Vendredi 3

Je fais les 10 kils que j'ai pas faits hier soir pour déjeuner. La traversée de la ville de Montaigne(Bordeaux quoi ! c'est pour faire genre cultivé…) se passe bien à cte' heure là. J'attrape la neige un peu plus loin, et ça altèrnera toute la journée , les portions dégagées et les portions craignoss.Vers Guéret je m'aperçois que j'ai une merde dans les feux de mon chariot. C'est le cordon entre la semi et le Manitou, je le démonte, les doigts gelés…faut aimer ce boulot…Mais je peux pas rouler sans feux surtout à cette saison.Je ter mine la journée à Beauchemin , comme tous les vendredis soirs en ce moment.

134 des chevaux, intérieur cuir, italien quoi!

le général hiver est là

Samedi 4

Réveil à 5h, café-croissant vite fait, je vais décrocher à Besançon en passant vers chez Casino. Même chargé pour eux c'est interdit de décrocher sur leur parking…Retour à la maison en solo. La logique de la rentabilité aurait voulu que je laisse l'ensemble et rentrer au dépôt avec un pélerin de passage,mais chez Bubu ils sont bien braves avec moi.Ce week end c'est le Téléthon, deux jours bien cafardeux…Bonne fin de semaine à tous.

Dimanche 5

Lundi 6

Il pleut, la neige a bien fondue, ça roule. Je me présente à Besançon à 8h15, comme prévu et j'apprends que j'ai rendez-vous à 10h30 ! 2h d'amplitude cramées à cause d'un malentendu.J'entre à 10h30, ça va bien à vider, je file chez Waterair. Pour y être à 13h30, c'est tendu, je bouffe sur les couilles à Jules.Bon j'ai quelques réserves naturelles qui me permettent de sauter un repas !Après avoir chargé, je repasse au dépôt pour reprendre mon camion qui est rerereréparé.Je perds un peu de temps pour virer tout mon bordel,décroché, raccroché,je quitte la cours à 18h.Coupure 3h30 plus tard à Vitry en Charolais, il y a encore de la place. Ca va être fin pour commencer demain 13h à Toulouse…

166 la campagne tristouille en hiver

Mardi 7

Au café, je tombe sur mon collègue Marc ,un autre waterairien,on reboit un jus ,9h01 de coupure , en route.Il va grosso-modo dans la même direction que moi, on roule une bonne heure ensemble en tchatchant à la cibi. Je casse la graine vers Cahors, à 14 h je suis tout près de chez mon premier client. Une toute petite route en cul de sac , j'hésite ,je l'appelle, il répond pas…Faut prendre des risques dans la vie ! Coup de bol, au bout d'un km il y a une cours de ferme, j'arrive à faire demi-tour tant bien que mal. Je débâche mais le chemin est vraiment étroit, le chariot patine, j'arrête les frais avant d'être enlisé.L'hiver c'est pas cool, je recule le camion jusqu'à la ferme, le paysan est bien sympa, j'ai plus de place mais j'ai perdu pas mal de temps, encore ! Je fonce à 20 bornes de là, pour arriver avant la nuit.Encore une impasse, j'entre en marche arrière ,toujours ce souci de manœuvrer quand il fait jour.Dans une usine de nuit ça va, dans un chemin avec des fossés au bord, c'est une autre paire de manches…Le client pensait que je ne viendrais pas à cause de la neige dans l'Est…Je me pose au CR de St Jory à 13 km du client de demain matin, au poil.

un peu de place pour vider en latéral

ouh la gadoue, la gadoue

Mercredi 8

Le client habite avant Toulouse, au bord de la nationale…circulation, bruit, l'enfer ! C'est une toute petite piscine, pas d'accessoires ça va vite. Un saut de puce de l'autre côté de la Garonne, dans un lotissement neuf, il y a un terrain vague derrière la maison, je peux faire le tour en chariot et ne pas trop m'emmerder. Le suivant est route de Carcassonne, la traversée de Toulouse est tranquille passé 10h. Encore une route étroite, je me gare dans un virage pour avoir de la place en latéral . Le client tient à rentrer le gros escalier balnéo dans son garage… je me fais une grosse couille, ça passe pas en hauteur dans une porte normalisée… je l'incline , je me fais chier, le gars fait semblant de m'aider… c'est normalement pas mon boulot, mais bon…Ca me fait 3 client dans la matinée, c'est rare. Je coupe au travers par Auterive pour éviter Toulouse, le client est absent, c'est son père qui réceptionne, pas de lézard. Mon 5° client est entre Martres Tolosane et St Gaudens. Je pige rien au plan du commercial, je fais comme je le sens et ô miracle, j'ai de la moule. Si j'avais fait comme écrit, je me serais trouvé bloqué devant un pont en arche…coup de bol ! Je finis mes heures à Aubiet , avant Auch, à l'excellent relais 124.Trés bonne cuisine, sur l'ancienne route donc au calme pour dormir, top niveau.

la campagne toulousaine

la rivière Ariège

entre Toulouse et Carcassonne

Jeudi 9

Départ à 7h 15 tranquille, arrivé près de chez mon client, je lis le plan d'accès :après le petit pont ,au Y à droite, première à gauche, maison après la grosse ferme… bon après la ferme, les champs… je vais voir le moujik qui me dit : ah non, eux c'est la route d'après ! Putain le chemin est super étroit, j'essaie de reculer, mais c'est en pente, la route est boueuse à cause de l'ensilage de maïs, ça patine… Je connais la procédure, descendre le chariot, l'emmener en haut de la côte, redescendre à pieds, récupérer le camion, reculer, remonter le chariot…Le gars arrive entre-temps, on va voir en bagnole, encore dans un cul-de-sac, c'est la semaine ! Pour finir, je laisse le camion à un petit carrefour, ça va à peu près, et je peux faire demi-tour. Je recharge un demi-lot et je complète comme l'autre fois à Roanne en passant demain. Je coupe à 20h30 à Roanne près du garage Merco PL. Ce bistro vient de rouvrir, bonne adresse, je soupe avec un compatriote belfortain, il est fan de France Inter et écoute Daniel Mermet, il lit des livres (si si et sans images)…on refait le monde en admirant la fille LePen à la télé…trés bonne soirée, merci à lui.

entre Rodez et Sévérac

les collines du Gers en hiver

encore un cul-de-sac!

Vendredi 10

Vu que j'ai soupé ici hier soir, la douche est gratuite, sanitaires neufs, rutilants, le top. Même pas le temps de faire chauffer le moteur, je suis au chargement, c'est pas prêt… Parking, attente…Grrrrr. Je ne pars qu'à 11h,direction Bourogne. On m'a chargé une semi pour l'Espagne et quelle semi… Tout le monde tourne en piscine la semaine prochaine pour liquider les commandes de 2010. Il ne reste plus que le mulet, la vieille qui n'est plus attitrée !Donc je suis au dépôt à 16h30, mais je suis pas tout seul…Le vendredi , il y a du monde dans la cour, ça pinaille, décrocher, accrocher, une bricole à l'atelier, vérif' de la semi, je rentre à la maison un peu avant 19h, ça va…

un peu d'eau à Châlon

Mac Mahon aurait dit "que d'eau que d'eau"

Samedi 11
Dimanche 12

Lundi 13

Du classique ce matin, départ de la maison à 7h, pause café à Villemotier, seule anecdote je me fais doubler à la bifurcation de Pont d'Ain par Miko57, il prend la direction de l'Italie, étonnant non ? Pause casse-dalle vers Lyon, sur l'A7 je croise Mich07 puis Alain26, petite coupure à Narbonne. J'essaie d'appeler mon client à Perpignan, ça m'arrangerait de vider ce soir, ça sonne dans le vide, le portable est sur messagerie…eh merde ! Je reçois un texto :t'es à Narbonne ? C'est Benji32, il est garé devant moi ! La nuit est tombée, j'ai rien vu ! Tant pis pour mon client, ma petite coupure se transforme en 11h. On va boire un ou deux canons,manger, bonne soirée, mine de rien , grâce à FDR !

le tableau de bord de l'A380

Mardi 14

A 8h pétantes je suis à Perpi, un abri m'empêche d'entrer dans le jardin. Je commence à dépoter la palette, quand le commercial arrive…C'est l'oncle de David Marty (le centre de l'USAP et de l'équipe de France)pour la petite histoire. Je l'embauche, il est bien cool…Bon coup de main. Ensuite je file entre Girona et la mer. Orlando (non, pas le frère de Dalida), un monteur est déjà là, ça traîne pas. En Espagne, il y a plusieurs équipes de monteurs Waterair, composées de gars d'Amérique Latine. Lui il est colombien,ils arrivent à se sortir un salaire et économiser pour se payer un billet d'avion pour rentrer de temps en temps au pays. On arrive toujours à faire bosser des plus pauvres que soi ! Cet été, on a fait deux piscines ensemble,il est venu en camion avec moi. A midi, il avait un sandwich misérable dans un sachet, je lui ai payé à bouffer à Vilafranca… Je ne dis pas ça pour me grandir, mais juste que nous autres routiers français, on a un niveau de vie d'émir du Qatar à côté de ces pauvres gars. La piscine suivante est vers Vic, un petit vieux pas difficile. Direction Barcelone, je pose 3 conneries à l'agence Waterair, la dernière piscine est à Sant Cugat. Ca va bien à vider, je fais demi-tour au rond-poit suivant et je me rends compte que je suis déjà venu dans ce lotissement. Alzheimer me guette… Je finis mes heures à l'excellent routier de Sidamon juste avant Lleida. Grosse journée, j'en ai ras le cake !

j'ai déjà eu plus beau et plus propre

un Tatra

Mercredi 15

La douche a encore augmenté, 3€50 record battu ! Faut vraiment avoir besoin de se laver le fion… Heureusement c'est neuf et propre. Je me présente à Tamarite, dans la province de Huesca à 9h. Un truc foireux, je dois vider dans un hangar, le client n'est pas là, il y a un contre-remboursement, le type qui est là n'a pas le chèque… Ouh là, ça pue ! Je téléphone à Barcelone…attente…ça pinaille… A 10h30 j'ai le feu vert pour décharger. Le mec a fait un virement bancaire au dernier moment, moi je suis bête et con : pas de sous, pas de piscine. Les chauffeurs, on a déjà assez d'emmerdes comme ça… Si le mec paie pas, j'ai pas envie que ça me retombe dessus. Ce coup là ,je suis à la bourre pour mon prochain entre Miranda et Vitoria. Sur le contournement de Saragosse, je regarde dans mon rétro pour déboîter, tient ils ont salé la route, la poussière du sel fait de la fumée… Euh les petites volutes de fumée se transforment en nuage au bout d'une paire de kilomètres. Putain je m'arrête au premier parking correct, y a du gas-oil partout ! Je bascule la cabine, un tuyau haute pression fuit, j'essaie de le resserrer, rien à faire. Bon ,téléphone, dépannage,c'est réparé à 17h30, pour vider entre 2 et 4 c'est mort…Re téléphone à Barcelone pour décaler le rendez-vous. Fin de journée entre Logroño et Vitoria. Je mange du poisson à la plancha, une pure merveille qui me change les idées.

en hiver

en Aragon

Jeudi 16

Je démarre le plus tard possible pour garder de l'amplitude, afin de remonter un bon bout ce soir. Le patelin de ma dernière piscine est à 15km de là. Le gars n'est pas difficile, je lui pose ça comme ça vient. Il y avait aussi un contre-remboursement mais il a fait un virement hier, un souci de moins… Je file à Bilbao à 75 bornes de là,dans une des innombrables boutiques de féraille du Pais Vasco. Y a pas grand monde, un français sort du sas de chargement devant moi. Il me dit : boîte de merde, chuis là depuis hier…Les dieux sont avec moi, même pas 30 minutes après je suis dehors avec les papiers ! J'ai même pas eu le temps de faire une coupure, je m'arrête donc au premier parking venu. Il est quand même 14h. A la radio on annonce de la neige, stockage des camions…Un coup de gas-oil à Oiartzun, dans la traversée des landes il douche bien. Un peu de bouchons à Bordeaux, ça sonne 4h15 de volant quand je suis à hauteur de Carbon Blanc. Il est 7h pétantes je vais souper en 46min au troquet vers l'AS24. Demain c'est vendredi, je finis mes heures en me posant tel un frigo dans une zone déserte dans la cambrousse du 87.


étroite la rue

le client habite dans l'angle à gauche

vingt dieux la belle église

Vendredi 17

Après 9h réglementaires, on repart. Je roule une demi-heure et d'un seul coup je me pêle ,la ventilation souffle froid…A peine le temps de réfléchir à la question, je trouve un petit parking, ça affiche déjà : niveau liq' refroid'…Une petite durit de chauffage a éclaté, c'est pas ma semaine ! Bon quleques tours de scotch ,3 colliers « rilzan » pour finir, je me prends pour McGyver. Pause douche petit déj', je remplis mon bidon d'eau, au cas où, ça a l'air de tenir mon histoire…Jusqu'à la grande côte de Guéret. Putain, commence à me ch' ce camion. Je retourne au garage RVI en bas de la côte. Ils sont bien sympas, mais ça prend presque 2 heures ! La durit est sertie sur un T en plastique, galère. Il est quasi midi, c'est mort pour recharger aux piscines à 17h. C'est un collègue qui s'y colle, il croyait être en congés de bonne heure. 19h je suis au dépôt, je décroche ,je prépare mon Manitou…purée la roue arrière est crevée…les mecs des pneus sont partis…j'aurais pas un peu la poisse là ? Je saute dans la Clio bi-turbo compressor quattro millésime92 de mon pote et retour maison. Cette pauvre Clio kolkhose ne sert que quand on est emmerdé, mais heureusement qu'elle est là.

j'ai pas trouvé plus triste

pas terrible pour dormir

Samedi 18
Dimanche 19

Lundi 20

Les gosses sont en vacances,j'essaie de partir de la maison le plus tard posssible…Je me pointe au dépôt à 8h, mon chariot n'a pas bougé, le pneu toujours crevé ! Finalement c'est la valve qui fuit,y en a pas de rechange… Ma roue de secours est dans ma semi qui est partie…je trouve une pauvre roue toute pourrie dans le porte-palettes de la semi « bleue »…tout ça pour ça ! Avec ces conneries il est 9h passées. En route direction le sud-ouest. Il a tellement plu depuis hier que la merde blanche a bien fondue, tant mieux ! Ca roule sans souci. Pause gas-oil 15 min, puis casse-croûte 30min, dans le 71, puis encore 45min dans le 16. On fait que ça en fait dans une journée…La déviation de la Rochefoucauld est ouverte ,mais que dans mon sens, alors que c'est dans l'autre que ça merde en général. Patience !On grapille quand même 3 ou 4 min.En été avec les bagnoles ça sera encore mieux. J'ai pris l'interdiction entre Dôle et Chalon, puis l'interdiction entre Bellac et Confolens (un vrai rebelle de la forêt) si bien que je suis à Carbon Blanc en moins de 10h de volant. Coup de bol , y a encore de la place pour mon petit camion.

la cause de mes soucis du matin

Mardi 21

La douche est presque bouchée, je le signale au patron qui est là ce matin à la place de la bonne dame habituelle. Il se lance dans un monologue sur le thème : c'est les chauffeurs, mais y en des bons quand même…patati patata…comme j'ai autre chose à faire que de supporter ses lamentations, je prends congé. A 6h la rocade de Bordeaux passe les doigts dans le nez, quasi personne sur la 10, à part 2 pétroliers que je double malgré l'interdiction, y a pas un chat à cette heure, mort aux cons. Je commence dans les environs de Dax, j'apporte le kit puis la palette de margelles et c'est le drame…Le Manitou s'enlise jusqu'au moyeu avec toute cette pluie…Putain ça commence bien la journée ! Coup de bol, le client a, dans le garage, un vieux Toy', BJ je sais pas combien. Son 4X4 a parait-il 30 ans, moi pourvu qu'il me sorte du jardin…2 sangles, 3 minutes, ça s'arrange mon affaire. On apportera l'escalier à la main, ça va bien les conneries. Je saute de l'autre côté de Dax, dans un lotissement, la cour est goudronnée, ça devrait être obligatoire ! A 13h, je suis vers Hagetmau, au bord de la grande route, c'est un peu dangereux, je ne m'éternise pas d'autant plus qu'il tombe des cordes. Ensuite j'ai St Sever, là 2 clients presque voisins dans la même rue ! Le top, pas besoin de déplacer le camion, c'est rare ce genre de truc. Je termine cette journée bien pluvieuse chez Laborde à Mont, vers Lacq. Adresse mythique pour moi et nombre de citerniers .Je sais pas maintenant, mais du temps des parents ,les chauffeurs bloqués le week end mangeaient avec eux dans le resto fermé…

ceux là ont échappé à Noël

pas beaucoup de lumière

Mercredi 22

Je commence la journée de l'autre côté de Pau, chez un type originaire de Sète. Pas pénible, bien sympa même, je lui pose sa rénovation dans le garage. Après ça se corse, le prochain est sur les hauteurs vers Nay. Dans ces coins là pour faire demi-tour , tu fais de l'huile…Je grimpe une petite route, un peu d'angoisse… j'arrive à un carrefour, je suis à 500m de la maison. Avec le chariot, j'emmène la palette de margelles, pour voir. Heureusement que j'ai laissé le camion, ça descend en lacets serrés, ouf ! Après ça , je termine à Anglet en début d'après midi. Derrière un Leclerc, facile pour se garer, le client bien sympa, je lui file un coup de main pour porter les tôles derrière la maison. Mon exploitant habituel est en vacances, j'appelle son remplaçant qui me donne une ramasse, mais pas la suite…Je déteste ça, faut rappeller, sans pouvoir s'organiser. Heureusement que j'ai jamais affaire à lui. Je finis la journée à Bram avec mon collègue Philippe, qui m'attend depuis 2 bonnes heures. On va se jeter un canon et un cassoulet en remerciant l'inventeur du GSM.


juste assez de place pour vider

Jeudi 23

Ma ramasse suivante est un chai à quelques km du resto. Le type me dit : c'est pas prêt,sur un ton particulièrement désagréable. Moi le gentil dauphin ,je n'y comprends rien…..Cette tête de lard finit de bosser là au 31 Décembre, ce qui explique son courroux…coucou (merci Desprosges).Plus tard j'apprends que les services de Michel Edouard n'ont pas passé de commande ! Ca pinaille toute la matinée, je dois prendre 20 palettes de pinard du célèbre cépage local : le Foulachiasse…ça arrive au compte-gouttes, au final je pars de là à midi et demi. Direction Clermont l'Hérault pour finir, le mec est sympa, on pousse un peu pour fermer les portes. C'est bien complet ! Je remonte par la vallée du Rhône, la météo annonce de la neige en Auvergne j'ai pas osé remonter par Millau, Clermont-Ferrand…je suis un petit joueur mais demain soir c'est Noël. Je coupe à 21h30 au CR de Bron. Je tombe avec un chauffeur des convois de chez nous,200 ans d'ancienneté, total respect. Très bonne soirée avec un bon gars qui ne se la pète pas, mais qui pourrait…

la cité de Carcassonne sous la pluie

temps de merde dans le 34

Vendredi 24

Je tire les rideaux à 6h, on voit le goudron. C'est déjà ça ! C'est un peu éxagéré mais je m'arrête à Villemotier pour reboire un café et me jeter un pain aux raisins, trop bon…15 min quand même, gourmand mais professionnel…coupure des 30 restantes au péage de St Maurice. Vu la météo je vais poser mon chariot au dépôt, je serai plus tranquille pour rentrer à vide sur la neige. A 14h je suis chez le transporteur à Colmar pour poser mon lot du 34. Je me présente à la Scapalsace à 14h30 pour rdv à 15h40…Le gars me dit : mets toi vite à quai, je finis le Rouillon et je t'attaque, après on ferme la boutique. Noël lui des ailes, un autre jour j'aurais poireauté jusqu'à l'heure pile voire un peu plus… Petit coup de fil à l'exploit' par acquis de conscience, ben tu rentres. 16h45 je suis au dépôt, putain c'est le village fantôme, plus une bagnole, je suis le dernier con au boulot. Je balance mes affaires dans la Ferrari, maison, vacances une semaine. Bonnes fêtes à tous.

de la Schnee en Alsace

les quais d'un petit épicier

Samedi 25
Dimanche 26
Lundi 27
Mardi 28
Mercredi 29
Jeudi 30
Vendredi 31

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