Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Decembre 2011

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Jeudi 1

Après mes indispensables café-douche, je vais vers L'Isle-Jourdain, pas dans le 32 non, dans le 86.Chez des anglais encore une fois, le pelliste-monteur est là. Je lui pose le matériel comme ça l'arrange et je fais signer les papiers par les sujets de sa gracieuse Majesté. Ensuite je vais à côté de Civray, par des routes …on va dire peu fréquentées ! Le genre de coin ravitaillé par les corbeaux. C'est chez un couple de jeunes gens, ils construisent mais la maison n'est pas finie, je vide chez les voisins. Ils m'expliquent que leur banque leur casse les c… ils doivent trouver d'autres cautions. C'est chouette la crise. D'un côté, on emmerde un jeune couple de salariés et de l'autre, des brinquins qui ont dilapidé des milliards en bourse s'en sortent les couilles nettes. Encore 100 bornes de route à la con et je suis, en début d'après-midi, vers La Rochefoucauld. Le client est patron d'une petite entreprise, il y a de la place pour manœuvrer et il a un Fen pour déplacer les palettes s'il le faut. Pour moi c'est le top. Quand je fais le contrôle, il manque un rouleau de tuyau. Je suis certain de l'avoir chargé, la semi est presque vide, manifestement, il n'est pas dedans…Je ne sais pas ce que j'en ai foutu, je l'ai probablement donné ailleurs par erreur. Je l'ai signalé chez Waterair, ils m'ont dit qu'ils en renverrons un autre par la messagerie. L'incident est clos, mais ça fait chier de ne pas savoir ce que j'en ai foutu. Il n'est pas 4h et j'ai déjà fini la journée, plus qu'à rouler. Je n'ai plus dans la remorque que la piscine impérative de demain. Impératif, alors que le client est absent ! Je rêve ! C'est donc le commercial qui doit venir. Je l'appelle pour essayer de vider ce soir, pas de bol il a un rendez-vous. On se cale pour demain 8h, comme prévu et je remonte couper à l'Escale comme hier soir. C'est rare d'être 2 soirs de suite au même endroit.

propre

propre

Vendredi 2

Je vide donc cette piscine dans un hameau du côté de Valençay. On s'est donné rendez-vous avec le commercial sur la place du patelin d'à côté. On roule un bon moment sur une route minuscule pour accéder à la maison de campagne des parisiens. Au bout de la route…la maison et pour repartir ? On verra plus tard. Premier problème le terrassier a laissé la pelleteuse à l'entrée du jardin, je ne peux pas passer avec le Manitou. Le type habite assez loin, ça va mettre des plombes. Les clés sont sur le contact, bon je fais mon baptême de pelleteuse. En fait c'est tout con, tu tires sur les bandes ça avance, tu pousses ça recule, un coup à droite, un coup à gauche et le passage est libre. On range tout le bazar et on se casse. Ouais deuxième problème, je repars comment ? La route fait un Y. J'essaie dans l'herbe ça s'enfonce avec le temps qu'il fait. Bon ben il ne reste plus qu'à faire riper la semi comme je l'ai déjà fait. Pour passer derrière la semi, je roule dans l'herbe…et j'enlise le Manitou ! Putain quand ça veut pas, ça veut pas ! Une sangle et la 207, on ressort l'engin. Je fais le grand tour par la route cette fois, et je fais riper la semi autour du poteau de téléphone…Mc Gyver ! J'ai d'ailleurs affiné la technique, là au lieu de « translater » j'ai poussé latéralement, c'est pas clair mon histoire, mais pendant la galère je n'ai pas pris de photos. Je remonte au camion, j'ai 15 milliards d'appels en absence. Il faut recharger à St Florent sur Cher avant midi, je pensais que c'était complet, mon cul Paul il n'y a que 3m ! Je complète du temps de midi du groupage chez ND à Bourges. 30 min chargé, papiers faits ! Il me reste 3m au cul : tu passeras à Chalon, j'ai 3m de cartons à prendre qu'il dit. J'arrive à 17h, les caristes sont en pause. Bon, je poireaute…ils me chargent 4 palettes, les autres sont chez le transporteur au bout de la rue. On m'envoie au mauvais dépôt, puis le cariste ne trouve pas mes palettes dans son Cayon…ah, ah ! Retour aux expé' pour les papiers, je décolle à 19h. 2 heures pour charger 6 palettes au sol ! Bon ça valait quand même le coup, on a une belle recette, c'est toujours bon à prendre en ces temps difficiles… A 21h30 je suis à la maison avec 9h45 de guidon, au poil.

va faire demi-tour là toi !

Samedi 3
Dimanche 4

Lundi 5

Je fais le mec courageux ce matin, départ 5h. Les régionaux attendent mes lots, faut pas être en retard. J'accroche ma semi et…ça patine ! Hein, c'est quoi ce bordel ? Ben oui, le parking est en légère pente, mal chargé le poids est au cul, plus le Manitou…ça décolle pas ! Je ne peux pas descendre le chariot, histoire de gagner un peu de poids, il est au-dessus du fossé, putain c'est pas vrai ? Je dois attendre le mécano de la boîte où je me gare pour me sortir de là… J'ai le temps de sortir ma manille et mon petit câble. Il se pointe à 6h30, on choppe un Volvo 8X4 et il me sort sans forcer. Je suis vert, j'étais à peine « pris » ! A 7h30 je suis à quai chez Buffa, je vide la plupart de mes lots. Je garde le groupage pour le vider en direct chez Dantressangle, anciennement Darfeuille. Le téléphone chauffe, ils ne sont pas contents ! J'appelle Norbert pour les calmer…oui j'ai son 06. Bon ça rigole pas de trop quand même, les petits camions de distrib', ils ne démarrent pas à 9h le matin. J'appelle chez Waterair pour prévenir que je suis à la bourre. C'est mon copain Marc qui charge après moi, on échange nos heures de chargement et c'est bon. Je n'ai pas un très gros voyage, on n'est pas obligé de gerber des palettes de ci de là dans la semi, 13m tout au sol, si bien qu'à midi je m'en vais. Je ne suis pas en avance, mais je ne commence qu'à Tarascon c'est pas bien loin. Je finis la journée à Donzère, où je retrouve un collègue qui descend en Espagne avec de l'industriel. C'est un autre collègue qui lui a dit : va au relais de Donzère, Pierre descend par là, c'est son point de chute habituel…Putain la réputation ! Il n'a jamais mis les pieds, ou les roues, en Espagne j'ai le temps de le rancarder.


Mardi 6

A 8h30 je suis à Tarascon. A l'entrée de la ville, la maison des gens est coincée entre la voie ferrée et une cité craignos…on dit sensible en langage politiquement correct. Moi tu me paierais pour habiter là. Bon le gars est bien sympa mais je ne m'éternise pas. Je file entre Lunel et Montpellier, un bled étroit, le GPS veut absolument me faire traverser le patelin. Je fais tout le tour mais à un moment faut bien y aller…C'est chaud entre les angles des maisons et les bagnoles en stationnement, mais ça passe. A midi c'est fait, maintenant passons aux choses sérieuses… Je me suis réservé l'après midi pour monter dans les Corbières entre Narbonne et Perpignan, plus précisément entre Thézan et Tuchan. Déjà la départementale est dure mais quand je la quitte, houille ! Heureusement ça roule très peu, les bagnoles que je croise s'arrêtent et se serrent. Au bout de 7 ou 8 km, à la sortie d'un hameau, la route est interdite aux 7t5…impossible de faire demi-tour ! Je commence à faire de l'huile, s'il y a un petit pont de pierres dans un virage comme ils aiment bien ici…J'ai pas trop le choix je continue. A un croisement je trouve un 6X4 benne, je demande au gars si ça passe en semi, il me dit : normalement oui, mais je suis pas sûr…Wouahh, le genre de phrase qui me rassure bien ! J'arrive quand même chez la cliente, une femme d'un certain âge, elle me file une bouteille de blanc et une de rouge du pays…pour les fêtes me dit-elle. Elle a conduit des bus autrefois et me conseille bien pour repartir. Quand je reprends la départementale, j'ai l'impression d'enquiller l'A12 au triangle de Rocquencourt tellement c'est large ! A 19h je me pose au Poëlon à Perpignan, j'ai effectivement mis tout l'après midi pour faire ça, impressionnant !

j'ai tellement roulé dans le désert que je suis à Durban en Afrique du Sud!

sauvage, le coin

Mercredi 7

Ma piscine de ce matin a été reporté, je ne l'ai pas chargée heureusement. Sauf que les rendez-vous étaient pris, donc je glandouille jusqu'à 10h. Je démarre en même temps qu'un espagnol à côté de moi, il enquille une vitesse, fait un signe de croix et décolle… ça m'impressionne moi ce besoin de se mettre sous la protection d'une hypothèse. Il ferait mieux de demander au petit Jésus de lui changer son Premium 420DCI hors d'âge. Je suis un peu en avance à Perpi Nord. Une maison neuve dans un quartier tout neuf, les maisons sont les unes sur les autres, sur des parcelles de 300 m2, faut pas que les voisins soient trop bruyants. J'appelle le client suivant, prévu à 14h. Je lui demande pour venir avant midi, ça m'arrangerait. Problème, arrivé à la maison, je vois bien qu'il n'y a pas d'accès, il faut tout dépoter à la main. Les monteurs sont prévus à 14h…et merde ! Donc je poireaute ! Un peu avant 14h, ils se pointent. Je les connais, avec ces gens là ça traîne pas. A 15h, je suis vide, j'appelle l'exploitation. Je recharge demain matin à St Martin de Crau, il n'y avait pas de boulot, par chance il a trouvé ça, pour moi c'est bon ça me fait rentrer. Je remonte couper à la Cabane Bambou à St Martin, au plus près pour demain matin. C'est vrai que la Cabane Bambou, c'est bof bof !

vers Perpignan

Jeudi 8

Pfouuuu je n'ai rendez-vous qu'à 11h pour charger, c'est la semaine où je glande le matin. Je tente le coup à 10h, on me fait mettre à quai de suite…fausse joie, ils n'attaquent qu'à 11h et des bananes. Ensuite il me faut changer de quai, ça pinaille bien. En fait je ne suis pas surpris, à une époque on chargeait du Décathlon là-dedans et ça merdait pas mal… A 13h15 je m'en vais, ça fait quand même plus de 2 heures pour charger une semi !!! Et cherry on the cake, il faut vider à 6h demain matin à Montbéliard ! C'est super chaud les marrons leur histoire. Pendant qu'on me sort les papiers, je coupe 15', ça fait toujours un quart d'heure de gratté. En route. La rocade de Lyon passe à peu près convenablement, je finis les 30' à Montluel. Je me tâte, je rentre à la maison ou pas ? J'ai largement les heures , mais entre le petit crochet, rentrer tard, repartir tôt… Je coupe chez le Thierry à Mouchard, c'est plus raisonnable.

ce n'est pas Benji 32, mais le frère jumeau de son Magnum de Belfort

Vendredi 9

9h01 plus tard en route. Il est 4h45, j'aurai une heure de travail de nuit ce mois-ci, mon mois est gagné ! A 6h15 je me présente à Montbé', j'explique mon retard : -oh on a l'habitude, vous, vous êtes plutôt en avance ! Un coup de tire-pal et c'est bon. Pause café-croissant au Pont d'Aspach , à 8h je suis au 2° client à Mulhouse. Le mec est super désagréable : merde un Buffa, avec les Buffa il y a TOUJOURS de la casse… !!! Oh, faut te calmer la station ! Je lui mets une carotte en partant sur le thème : tu vois , faut jamais généraliser… Je vais prendre une douche au centre routier à Sausheim et j'appelle l'exploitation. Le boulot est très calme, parait-il, j'ai juste une ramasse entre Mulhouse et Belfort. Je pose ça à quai du temps de midi, gros lavage, rouleaux, karcher. Je vais chez Waterair, à peine sorti de la cour, il tombe des seaux d'eau…putain mon pauvre camion.

Mon chargement est archi super complet, à tel point qu'on me descend la suite mardi à Toulouse…Quand je referme ma caravane, arrive un espagnol pour vider je ne sais quoi. Le cariste ne comprend pas ce qu'il veut, je joue à l'interprète. On discute un peu, le pauvre il cabote. Il n'avait rien pour rentrer à Madrid depuis la Bretagne, ils l'ont rechargé 2 clients pour le 68…Il me dit : je fais du cabotage comme un roumain ou un bulgare… Il me demande où il peut passer le week end, oh putain dans le Sundgau, pas bon ! Je lui propose de l'emmener chez « Pierrette » à Héricourt, je sais que ce routier est ouvert le dimanche. Vamos. Et puis là, il est bien placé, au milieu de tout (et de rien) pour recharger lundi. Il ne parle pas un mot de français, je vais le présenter au patron du bistro. On boit un canon, faut pas déconner. On discute un brin et on se rend compte que son dépôt est à Valdemoro, juste à côté de chez Waterair , comme il dit : el mundo es pequeño…

dédicace spéciale à l'ami Tonin: V8 en libre...

mon collègue Sevket, aux nouvelles couleurs de la maison Buffa

Samedi 10
Dimanche 11

Lundi 12

Départ à 7h30 après avoir mis mes gamins au bus. Pause café à Beauchemin, mon pote Marc m'appelle, il descend aussi par là. Il est plus de 30' derrière, je ne peux pas l'attendre, tant pis. Je fais le plein à Châlon et à Digoin j'hésite…J'hésite à passer par Vichy ou par St Pourçain. J'en ai ras le cake de la RCEA, je prends donc par Lapalisse, Vichy pour rejoindre Clermont. Cette route s'est vachement améliorée, autrefois Digoin Le Donjon c'était l'enfer, maintenant ça passe à 9 kilos ! Pause casse croûte par là le long et re-pause café à l'aire de la Lozère. En passant comme ça, je n'aurai eu de péage que de Baume les Dames à Dôle et de Gannat à Clermont Fd. A 17h je suis à Millau, quand j'ai vu sur l'enveloppe : rue pas sur GPS, je me suis dit : je crois savoir où c'est… Un nouveau quartier, il faut y accéder par le Géant Casino…bingo ! C'est là. La rue est encore en travaux, c'est tout neuf, je reste garé sur l'avenue. Client pas trop chiant, ça va. Je ressors de Millau, coupe 30' pour finir la journée à Rodez. Fin de journée en beauté à l'excellent routier d'Onet le Château . Bon resto, 9h50 de volant, j'aime quand un plan se déroule sans encombre…

 


Mardi 13

Café et douche comme tous les matins, je suis prêt pour affronter les emmerdes. Ça meule ce matin, les bagnoles garées sont blanches. Au lever du jour je suis à côté de Decazeville, chez un citoyen belge. Grosse piscine, pleins d'accessoires, full options, il me faut pas mal de temps. En discutant, il me dit qu'ensuite je vais chez un de ses amis, M Van grekk grekk. Vous verrez, chez lui c'est moins facile qu'ici. Effectivement, j'ai vu… Déjà, il y a 10 bornes à vol d'oiseaux mais par la route… !!! La maison est dans les gorges de l'Aveyron. C'est une magnifique vieille ferme avec une vue superbe sur les gorges. Mais pour y aller en semi ! On fait le tour en bagnole avec le gars, pas moyen de descendre là ! C'est une petite route qui descend dans les gorges en lacets serrés, en semi tu oublies. Je laisse le camion en haut et je fais deux tours en chariot. J'aurai mis presque deux heures en tout. La suite est à Caussade, les vacances quoi ! Encore une maison pas terminée, on pause tout dans une ferme voisine. Il me faut reculer quelques centaines de mètres sur un chemin, mais c'est rien comparé à ce matin. J'appelle le collègue qui m'apporte la suite du voyage, il est en place au centre routier de St Jory, comme prévu. On transvase juste avant la nuit, nickel. Quand je lui propose d'aller boire un canon pour le remercier du coup de main, le collègue me dit : non non je file, je recharge demain à Montauban. Pfiouuuu, effectivement faut pas trainer, St Jory - Montauban c'est énorme ! Entre-temps arrive un waterairien, du coup j'ai soupé avec lui et pas avec mon collègue pressé…bizarre bizarre.

 


je devais passer par là !

ou par là !

l'Aveyron

Mercredi 14

Bouuuu ouuuu ouuuu… Je mime très bien le camion qui n'a plus de batteries ! Putain ça commence bien. Il n'y a jamais eu de signe de faiblesse avant ce matin, bon je sors mes câbles. Mon voisin de parking me donne un peu d'électricité, je lui propose de lui offrir un café, il refuse , il est pressé. Bon en route. Je vais super loin…à Bouloc, 4km ! Je me gare, descends le chariot, attrape la première palette…pourquoi ça roule comme ça ? J'ai crevé à l'avant gauche ! Wouahh le début de journée… J'ai dû crever hier et ça s'est dégonflé dans la nuit. J'ai bien une roue de secours mais pas de clé de 22 suffisamment balèze. Le client non plus. Bon je vide en y allant mollo mollo. Je retourne à St Jory, près du garage Scania, il y a un atelier de matériel de TP. Ils me prêtent une grosse clé à cliquet, super sympas les mecs. En 5 minutes c'est fait. Je retourne 2 bleds de l'autre côté de Bouloc, pour la piscine suivante, c'est bon je commence à connaître la route. Je me dépêche pour rattraper le temps perdu, je dois en vider une troisième avant midi. J'y arrive à 11h30, ça va. C'est une grosse piscine avec 2 escaliers, dans un petit jardin, la cliente pourra revendre la tondeuse à gazon. La dernière livraison est à Montastruc en début d'après midi, sur un chemin où ça ne roule pas trop, au poil.

Coup de fil à l'exploit', je recharge de la flotte à St Antonin. Il faut y être avant 16h30. Je fonce. En chemin je vois que ça va être chaud, je les appelle pour qu'ils m'attendent 5 minutes. La bonne dame dit : ah mais on ferme à 16h, il n'y a plus personne là ! Putain, j'adore avoir les bonnes infos…et d'après elle, je suis prévu demain à 9h. Je n'insiste pas mais c'est con j'avais les heures pour rouler un bout ce soir…bon ben je roule un bout, jusqu'au routier de Caussade.

étrange

Jeudi 15

Au bar, je sirote mon grand crème tranquille quand une lumière vive jaillit. Le silence se fait, l'ensemble des corps se courbent , se prosternent devant « l'apparition ». Il n'y a pas de doute : la lumière vive, l'auréole sur la tête, la forte aura…la Sainte Vierge ? Non, un FDRien ! Vous l'aviez reconnu : c'est Alex, alias Malibu 12. Ici il est sur ses terres. C'est étonnant, on a en gros le même terrain de jeux, mais on ne s'était jamais vu. Une tournée de cafés et le devoir nous appelle.

A 8h30 je me présente à la source. Le camion de 8h est encore dehors, avec mon rdv à 9h, je peux attendre. Je ne ressors de là qu'à 10h30 passées. Je ne vide que demain à midi, je coupe au travers pour remonter par le centre pépère. A midi je m'arrête au Crystal à Rodez, un type s'arrête avec une Mégane noire…C'est mon cousin, je ne l'ai pas vu depuis longtemps, le monde est décidément bien petit. C'est la journée des divines surprises. On a un peu trainé à table, mais c'est fête. Avec mes palettes de flotte j'ai le temps d'admirer le paysage dans les grandes montées de l'A75. Encore qu'avec le temps qu'il fait, le panorama est bien bouché, il y a même un peu de neige sur les hauteurs. Une coupure de 45' à St Pourçain parce qu'on est bien obligé, un coup de gas-oil à Digoin parce que de temps en temps on est bien obligé d'en mettre et je finis la journée à Beauchemin. Pas obligé juste pour le plaisir.


Vendredi 16

9h de coupure en route. Petit passage à la maison, ma gamine est bââlade, elle a le rhubbe. A 11h et des boulettes je me présente à Mulhouse, un peu en avance mais sait-on jamais ? Bon déjà le rdv, c'est pas midi mais midi vingt cinq ! J'adore la précision ridicule. Ensuite il y a le changement d'équipe, si bien qu'on m'attaque à presque 13h… L'avantage de l'eau, c'est qu'il n'y a qu'une référence, le contrôle est vite fait. Quand tu vides là-dedans de l'épicerie genre bonbons confiserie avec des multi-références…tu pleures. J'appelle l'exploit'. Le boulot est cadré, ce soir je suis en congés, il n'y a donc rien pour moi, je vais juste chez Buffa à Ottmarsheim leur faire une bricole et je rentre. Mauvaise pioche, il tombe des seaux d'eau, le vent est terrible, je suis trempé ! Je passe par Bourogne pour décrocher ma caravane qui doit passer aux mines et à 18h je suis à la maison…vive les vacances.

l'apocalypse à Mulhouse

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