Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!
Janvier 2012
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Lundi 16
Toutes les bonnes choses ayant une fin, il faut y retourner. 4 semaines à la maison, c‘était bien, mais le bricolage ça fait pas bouillir la marmite…
Vendredi, je suis allé charger. J'allais pas faire un cdb pour 3 heures de boulot ! Je pars donc à 7h30 de la maison tranquillou. Ça fait tout bizarre, mais les habitudes reviennent vite. Au péage de Baume les Dames, il y a des lithuaniens en frigo à la queue leu-leu…on est bien en 2012 ! On va pas se laisser abattre, je m'arrête boire le café à Villemotier, comme d'hab'.
A midi je casse la graine vite fait et à 14h je suis au-dessus de Voiron. C'est montagneux, il fait soleil, les promeneurs marchent avec un bâton à la main, le coin est joli mais pas facile en camion…Les clients modifient une vieille piscine, ça me prend autant de temps qu'une complète. Et bien sûr, la route est un cul de sac ! Je recule un bon km jusqu'à une patte d'oie, ça va encore. A 16h la traversée de Grenoble est sans souci. Je grimpe dans un patelin au-dessus de Vif, ça meule, il y a des tas de neige gelée, pas facile pour se garer. C'est bien moins sympa qu'à Voiron. Bon le client n'est pas chiant, c'est déjà ça, il reste au chaud, je me démerde tout seul. Je termine à la nuit, je fais vite demi-tour et je redescends à Grenoble.
Au resto à Voreppe, je tombe sur un ex-Begey de Dijon en citerne…on a de quoi tchatcher toute la soirée.
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Mardi 17
Ce matin ça roule pas terrible sur la rocade, je suis pourtant parti de bonne heure. A la radio, un journaliste économique nous explique que la France a emprunté sur les marchés à 4%...Tout fier, il dit que c'est normal : la banque centrale européenne a prêté aux banques à 1% ! La question c'est pourquoi l'état n'emprunte pas directement à la BCE…parce que c'est interdit…et on se demande bien pourquoi ? On se met des bâtons dans les roues tout seuls, j'adore le néo-libéralisme ! Bon comme j'ai entendu à « là-bas » : après la perte du triple A, pourvu qu'on gagne le quadruple B en Mai prochain…bye bye bling bling.
Je grimpe dans le Vercors, le bled est au bout d'une petite qui se finit là…ça serpente entre les maisons. Sueur froide mais Waterheim le dieu alsacien des piscines est avec moi, il y a une placette, en manoeuvrant un peu je m'en sors. Il fait un froid de canard, le client est bien cool, j'accepte un café pendant qu'on signe les papiers.
La suite est entre Montélimar et Dieulefit, j'y suis à 14h, la température est quand même plus sympa. Le camion est garé un peu loin mais ça à l'air d'être une habitude cette semaine… Pour repartir je prends la jolie route de Grignan, à la belle saison cette route est bordée de champs de lavande, faut reconnaître que c'est beau ce coin.
Ça devait être galère mais ça s'est bien passé, j'ai donc le temps, je prends la nationale par Bagnols pour économiser un peu d'autoroute. Je termine la journée à Poussan avec 8 heures de volant quand même.
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paysage digne du calendrier du facteur, la semaine prochaine je prendrai un chaton dans son panier...
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Mercredi 18
En partant de Poussan, je passe par Mèze et Montagnac pour aller vers Clermont-l'Hérault. J'aime bien le contraste entre Mèze(le littoral, les huîtres, la végétation sèche) et Montagnac. En quelques km, on passe dans l'arrière pays, la route bordée de platanes, les vignes, la verdure…
Le client est dans un lotissement neuf, répertorié nulle part, le dessin du commercial est archi-faux, il ne reste plus que le téléphone. Le terrain est tout petit, je pense qu'il va devoir monter sa piscine…verticalement ! Ensuite, je devais monter à Bédarrieux mais la piscine est reportée, franchement ça m'arrange, j'aime pas beaucoup me balader là-haut en semi. En moto ça doit être le pied mais en camion merci bien. Du coup j'ai le temps. Je mange à la Jonquera, je fais quelques courses et un peu de nectar pour faire avancer le camion.
A 16h je suis à Barcelone, je pose une bricole chez Waterair et ensuite avec Tina, on a tout le temps de se lamenter sur la « crisis » qui n'en finit pas. J'aurais bien aimé avancer ma dernière livraison de demain matin, mais les monteurs ne sont pas là, c'est mort, tant pis. Je termine cette petite journée par une grosse coupure à Vilafranca del Penedes.
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un ancêtre bien conservé
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Jeudi 19
A presque 8h je quitte cette station philvingtsixienne, c'est vraiment une bonne adresse, les douches sont propres, tout bien. J'ai pas bien loin à rouler pour arriver chez mon dernier client, dans un incroyable lotissement « urbanizacion » comme on dit ici. Contrairement à hier, c'est un vieux lotissement mais pas répertorié non plus. Les rues n'ont jamais été goudronné, les trous sont énormes, le porte-palettes gratte sur la terre par endroit. Pas de souci particulier pour vider, j'appelle l'exploit' : je vais charger à Barcelone.
A 10h30 je suis à Castellbisbal dans une boutique qui fait des rails pour le placo. Pas de camion dans la cours, je vais voir le cariste : tu te mets là, tu ouvres les deux côtés. Le côté passager je ne l'ouvre presque jamais, là ça me permet de faire tomber la merde coincée dans le rideau…et j'attends. Au bout d'un moment je fais le tour de la cours, derrière il y a deux camions qui chargent…merde, moi qui me croyais tout seul ! Le cariste est seul, son collègue s'occupe de la prod'…du coup c'est un peu longuet. Une demi-heure par camion, bon ma foi ça va encore et ce cariste est vraiment sympa.
Un café de 15 minutes vers Girona et une 30' vers Montpellier, je finis la journée à Loriol…non je n'ai pas mangé le célèbre couscous, il faut savoir casser les habitudes. Je suis un rebelle !
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la crise est terrible en Espagne, mais pas pour tout le monde
des feux sur la remorque, pourquoi faire?
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Vendredi 20
Départ de bien trop bonne heure pour moi, à 7h la rocade de Lyon est déjà bien chargée, mais rien de méchant. Sur les coups de 9h je suis chez un marchand de matériaux de Chalon…sur Saône bien sûr ! Ils me vident quelques paquets et m'en remettent 2 ! Hein c'est quoi c'te histoire ? Après renseignements à la dernière livraison les espagnols se sont burnés, bof , moi ça ne me change rien. De là je monte à Valdahon, au-dessus de Besançon. Petit calcul des heures, j'aurais bien aimé vider avant midi mais c'est mort. Du coup je prends la nationale, à Besac' je passe pour la première fois par la nouvelle route. Ça fait gagner 5 à 6 minutes quand même et c'est en 4 voies, il n'y a plus le souci pour se croiser entre les rochers… A Valdahon, le jeune cariste est bien efficace, j'ai sur le dessus des paquets pour le 68, il les enlève, vide les siens, remet les autres…putain il me fait courir pour virer mes planches et mes poteaux d'un côté à l'autre mais au moins ça pinaille pas.
Coup de fil de l'exploitation, c'est cramé pour vider dans le 68 ce soir, je dois poser le lot à Bourogne. Puisque j'ai le temps, je passe chez MAN à Voujeaucourt, faire faire une bricole sous garantie. C'est une petite modif' dans la boîte électrique, en une demi-heure c'est torché. Retour à Bourogne, ça va vite, je n'ouvre qu'un côté, j'avais fait posé les colis intelligemment… Quoi ? Vous êtes vexants, vous pensez que je suis incapable de faire un truc intelligent ? Je décroche ma copine, reprends la semi bleue que mon pote Salem m'a chargée ce matin. Je songe à laver mais il tombe des trombes d'eau, un vrai temps de merde, je renonce. A 19h je suis à la maison, semaine de reprise bouclée.
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chez Bata et Ludo, de l'eau dans le Doubs...
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Samedi 21 |
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Dimanche 22 |
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Lundi 23
Départ de la maison à 7h30, on s'est textoté hier soir avec mon ami waterairien Marc, rendez-vous à Beauchemin. Un café ou deux chez José, on ne traîne pas trop. A midi et demi, on se pose au CR de Moulins. Là je me dis que le groupe Accor a bien fait de vendre les Arcotel, on y mange désormais vraiment bien. Ludo du 42 n'était pas là, tant pis, on croûte vite fait, je ne m'éternise pas. Marc ne commence que demain, mais moi je voudrais vider avant la nuit. Sur la 4 voies entre Guéret et la Croisière je rattrape une trapanelle du 70 chargée avec du matériel agricole. Il me fait chier un moment…dans une descente je laisse filer pour le gratter…bingo ! La C4 bleue avec le panneau « suivez-moi » et au final 45€ ! C'est le jeu ma pov' Lucette ! Rien de grave, j'ai joué, j'ai perdu.
A 17h30, je suis au Nord de Brive. C'est une ancienne ferme, je vide dans une grange immense, le top. Ça devrait toujours être comme ça. A 19h je coupe à Noailles avec 8h55 de volant, très bien pour un lundi.
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Sont fort les allemands...
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Mardi 24
Un café, une douche et en avant. Sur les coups de 8h je suis à Decazeville, la route où je dois passer est en travaux, chié… je reviens sur mes pas de 2 ou 3 km alors que le GPS me faisait par là, je n'ai pas voulu le suivre. Bref. C'est le voisin qui réceptionne la piscine, ça va vite. Ensuite je descends vers Montauban, dans les collines près de Lafrançaise, Lauzerte. Encore une déviation, j'enquille une toute petite route. Au bout il faut tourner à gauche, pas le choix, sauf qu'il y a un pont. Je m'y reprends à 2 ou 3 fois, c'est chaud, le porte à faux avant touche le garde-corps du pont et j'accroche le tendeur de la bâche. C'est rien de grave, mais merde, hier 97km /h, aujourd'hui ça…une boulette par jour !
La dernière livraison de la journée est dans le Gers. Je coupe par Castelsarrasin, Beaumont, Auch. A 16h30 je suis à Plaisance du Gers. Mal garé, au bord d'une route où ça circule…ça craint. Heureusement la cliente est bien sympa, elle est avec sa mère… Quand j'ai fini, je demande si ça passe dans le bled en semi. La dame d'un âge respectable me dit :-oh oui en semi ou en camion-remorque ! Moi :-hein quoi ? Vous savez faire la différence ? – Oui, monsieur, je suis femme et mère de routier, je sais de quoi je parle, ici on aime les routiers ! –Eh bien voilà pourquoi je vous trouvais bien sympa !
Effectivement, comme elles m'ont indiqué ça passe, fin, mais ça passe. Coup de fil à Benji 32 puisque je suis sur ces terres, d'après lui le resto où je veux aller est fermé…pfouuu, t'y connais rien mon pôvr' ami !
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Ici vivait une quinzaine de camions, selon le voisin

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Mercredi 25
Il fait encore nuit quand je me gare à Aire sur Adour. Ça roule fort sur la départementale, il n'y a pas de place ailleurs, je reste à cheval sur l'accotement, warning, veilleuses, triangle, blouson fluo…Je fais au mieux pour me faire voir, mais c'est super dangereux…J'essaie de faire vite, mais quand j'ai fini il fait jour et le trafic s'est tassé…Changement de décor à côté de Peyrehorade, village isolé, une grande place pour stationner, client moins cool mais à choisir je préfère être là.
Pause casse-dalle vite fait et je prends la direction du Pays Basque. Là on rigole plus, je sors à Biarritz et je roule dans les collines…un bled, deux bleds…la route rétréci, les branches sont basses, ça pue le pâté. J'appelle la cliente, elle me dit : - au bout de ma route il y a un carrefour, vous pourrez faire demi-tour. J'hésite, je lui fais confiance ou pas ? Vu ce que j'ai déjà avancé, c'est trop tard pour reculer…Chié, merde, c'est joli ici mais faut pas venir en semi. Au bout du chemin, il y a effectivement un carrefour avec une ferme, je me retourne. La route est trop étroite pour vider en latéral, je mets le Manitou dans le chemin de la maison et je déplace le camion pour être en face à chaque palette…qué bordel ! Je suis vide, je ne tente même pas le démarrage en côte…je monte le camion sur le plat et je redescends à pied chercher le chariot, qué bordel ! Coup de fil à notre affrêteur, je suis prévu au chargement demain en Espagne, je peux aller voir, on ne sait jamais… Je poireaute, poireaute… c'est pas prêt. Il y aurait bien un autre lot, pour le 68 aussi , mais il est stocké chez un transporteur à 20 bornes de là. Je me propose pour aller le chercher, j'y suis déjà allé, mais ils ferment à 16h, c'est mort. Bon j'ai compris, mañana por la mañana. Il y a un petit resto à 300m à pieds, je vais me consoler.
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Après la baignade
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Jeudi 26
Sans trop forcer mon talent, je suis le premier au chargement. Quai 8, qu'il me dit. D'autres camions arrivent, ils commencent à les charger et pas moi… Je suis d'un tempérament très patient, mais là, ils commencent à me faire chier. Je retourne au bureau…-ah oui, mais attends, on a un problème…mets-toi au quai 3 ! Bon c'est pas que ça me saoule, mais pas loin. En fait ils m'ont fait déplacer vers deux quais libres, pour transvaser le chargement du camion-navette du transporteur en question dans ma semi. S' ils avaient réfléchi à ça hier…ben on serait pas en Espagne !
Ah je vais enfin pouvoir un peu rouler. Surprise, ça roule pas mal entre Bayonne et Bordeaux, on roule de bons bouts à 90 entre les zones de travaux du passage en autoroute. J'agrémente l'après-midi de quelques coupures de 15 puis de 30 minutes, et attention dans ce sens pas dans l'autre, c'est subtile ! Arrivé à Digoin je me tâte, il n'y a plus rien jusqu'à Chalon…je me pose à l'Euroscar, c'est pas mon adresse préférée, mais bon…
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On dirait une 104, mais c'est une Chrysler
Ils rigolent pas les flics basques
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Vendredi 27
Comme tous les matins sur cette bonne vieille terre, je bois un café et je prends une douche, de la rigueur, de la rigueur. A 10h et des boulettes je suis à Bourogne, je décroche la bleue et je reprends ma copine vide. Il y a « réunion chauffeurs » aujourd'hui chez Waterair. Je passe sur la réunion, ensuite nous sommes conviés à un repas au resto à côté. On va manger avec la logistique, la cheftaine et le boss qui chapeaute tout ça. Un client qui invite ses chauffeurs à une bonne bouffe, c'est la classe ! Retour au boulot, on n'est que deux à charger cet après m'…ça traîne pas.
Je repasse par le dépôt, deux ou trois bricoles, je récupère mon chariot et à 18h30 je suis à la maison. Bon week end.
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ça n'a peut-être rien à voir, mais au moment où ils augmentent leurs tarifs, ils posent des panneaux qui coûtent la peau du cul...
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Samedi 28 |
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Dimanche 29 |
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Lundi 30
Non ce n'est pas une révolte, Majesté, mais une révolution ! J'étais à deux doigts d'aller le raconter à Versailles auprès de Marie-Antoinette et sa célèbre réplique : ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche… C'est rigolo mais apocryphe cette vanne. Bon je m'égare, ma révolution est plus modeste, j'ai décidé de ne rouler que 9 heures aujourd'hui pour garder mes 2 fois 10h pour la fin de la semaine. C'est dingue comme truc, je sais. Sérieusement, c'est l'avantage de connaître son programme pour la semaine, ça permet de s'organiser. Je démarre donc de la maison à 8h, je pose ma gamine au collège en passant. La météo a annoncé de la neige ici, enfin il était temps ! Mais rien, nichts, nada… On verra en chemin.
Je passe un moment au téléphone avec les collègues pour avoir des news des transports Buffa, mais là non plus, rien. Au bout de 4h30, je me pose 45 minutes sur un mauvais refuge de la RCEA, je ne traîne pas je voudrais faire une 11h ce soir. Comme d'hab', je prends l'interdiction après Bellac en direction de Confolens. A partir de là, il commence à neiger, pas mal même par endroit. Les champs sont blancs, à St Claud ça tiendrait presque sur la route, des paquets se forment sur les rétros… Et comme le dit le grand poète Françis Cabrel :- et puis après plus rien ! A Angoulême, il pleut…d'habitude la pluie me fait chier, mais là je suis content de la voir. Il faut savoir se contenter des petits bonheurs.
A 18h et des bananes, je coupe au « casse-croûte charentais », adresse assez moyenne, mais le temps de me garer j'ai 8h59 de volant. J'ai bien fait de venir là. |
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Mardi 31
Départ à 6h histoire de passer Bordeaux avant le bordel. Avant 7h, je roule déjà, ça freinouille un peu dans la descente de Floirac mais rien de méchant. Du coup je suis un peu en avance, je m'arrête boire un café au mythique relais de Bordères. Bon mythique, on se calme, c'est réputé surtout pour être un parfait boui-boui ! Je commence dans le bled d'à côté. Le lotissement me dit quelque chose…ouais j'en ai déjà posé une ici il y a quelques temps.
Il douche, le terrain est détrempé. Je passe dans la pelouse une fois, deux fois, j'arrête là, ça a fait des ornières, ça craint. Je remonte dans le camion, blouson à tordre, godasses pleines de boue…j'adore. La suite est à Oloron Ste Marie, le pelliste est en train de faire le trou. Le jardin est en contre bas, si je descends là je ne remonterai jamais. Le tracto-pelle a des fourches sur le godet, il descend les palettes, tout bien.
J'en fais une dernière pour aujourd'hui à Peyrehorade. Il pleut toujours autant, le client me demande de poser le matos derrière la maison. Je sens pas trop le truc, il insiste. Je mets une roue dans l'herbe, deux, j'avance un peu, ça à l'air de tenir, je fais 5 mètres et plof…enlisé ! Le gars a un RAV4, une bonne corde, il reste sur le dur, et me sort de là. Re-blouson trempé, re-grolles pleines de merde…j'adore l'hiver.
Tout à l'heure en cherchant ma route, j'ai repéré un resto, c'est à 1km. A 18h30 le parking est déjà chargé, c'est bon signe…
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