Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Octobre 2008

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Lundi 20

C’est après avoir déposé mon grand à l’école et le petit chez sa nounou que je me décide à partir vers 9h20 ce matin, je me ferais chier à passer Louhans où l’attraction de la semaine bat son plein, le marché. Une fois l’autoroute pris au miroir, je descends tranquillement sur Lyon, un petit coup de fil de Phil (ah ah…) qui me propose de faire mon CDB, il tente de m’expliquer la capture d’écran… Faudra revoir cette partie de la conversation. L’avantage d’arriver un peu plus tard dans les grandes agglomérations, c’est que l’on a pas droit aux bouchons habituels. Un petit coup de téléphone à Adrien, et j’arrive chez mon client à St priest. Il faut attendre 12h pour que je pose mon chevalet, mais j’ai l’avantage qu’un vide m’attend sur place. Je reçois un sms d’Adrien qui m’annonce qu’il a dû lever le camp plus vite que prévu, dommage pour la rencontre. Vu que Thierry ne m’a pas envoyé de programme, je rappelle mon pote Christophe pour savoir s’il s’arrête dans le quartier pour manger, bingo, on mangera ensemble à Bron. A 14h, Thierry me dit de descendre sur Cuneo pour demain matin. C’est en direction de Grenoble et ensuite le col de larche que je descends; la pluie et les routes tout juste refaites me font lever le pied. En passant à Demonte, je remarque les banderoles souhaitant la bienvenue au tour de France, j’ai envie de m’arrêter pour leur dire que c’est fini pour cette année. C’est vers 21h que je plante la tente dans la cour de Lannutti.

 

chevalet d'avance

Christophe en admiration devant "mon" camion...

avec son p'tit autocollant qui va bien

Mardi 21

Bizarrement, j’ai mal dormi cette nuit, la cour était pourtant bien calme, manquait peut être un petit frigo au fond du parking pour que je me sente à l’aise. Enfin pas de quoi me mettre de mauvaise humeur, surtout que après avoir pris mon p’tit déj, je me mets en place au lavage. Une fois propre, je vais voir à quelle sauce je vais être mangé; on m’annonce un tour d’Autriche, cool, un moment que je ne fais que la transiter. Je charge, et je ne vois que 4 piles sur le chevalet, je devrais pas être trop lourd, impec! Sauf que quand je prends les papiers, Augustdorf se trouve en Allemagne! Pas grave, je regarde ou exactement pour voir par où je dois passer, et ensuite le petit coup d’œil sur l’heure de livraison: 2h00 du mat’ dans le nuit de mercredi à jeudi!!! « Il est frais mon vitrage, arrivé de ce matin ». J’avais déjà eu des heures de RDV à la con, mais là… Ok, je situe ma destination vers Bielefeld, donc, monter par la France. Lavage du bonhomme, mise en marche du thermoking (lol) et je repars tranquille vers les 10h. Arrêt au Grand Bosco pour casser la croûte tranquille et relever mon bidon d’huile sur le col de cygne qui à dû se casser la figure hier dans Larche; passage au Fréjus tranquille, mais bizarrement, coté Français, ça bouchonne sévère. J’enverrai un petit message à Régis dans l’après midi, vu que aujourd’hui il devrait être dans le sens de la descente. Je chope la flotte à partir de Pont d’ain, Nicolas m’appelle et me dit qu’il monte également en Allemagne et qu’il devrait s’arrêter sur Langres. Aller, c’est parti, purée, 2 restaurant dans la semaine, ‘chuis un fou! C’est à Bannes que je m’arrête ce soir vers 20h40 et que je mange tranquille en écoutant les conneries de Nicolas.

 

love machine!

vélo personalisé

du monde au fréjus

Mercredi 22

C’est quand rien ne presse que je me réveille trop tôt, 5 h du matin, et vu que hier soir on ne s’est pas couchés bien de bonne heure, je profite pour faire mon CDB à la fraîche. Café, tartine avec Nicolas, et c’est à 8h qu’on lève le camp ce matin toujours sous la pluie. On s’arrêtera avant le Luxembourg prendre notre vignette pour les 3 jours qui viennent, et pour moi, mes tickets au Toll collect; un moment de solitude vu que l’on monte par la 51 et que l’on alterne autoroutes et nationales. 25 mns après, c’est fait, heureusement qu’il n’y avait pas 15 personnes devant moi, sinon, ont faisait 2 h de coupures
sur place. Nico est tranquille, il a l’OBU « on board ». On s’arrête à Berchem pour manger, c‘est là qu‘un Trans-Charrier klaxonne tout ce qu‘il peut, c‘est l‘ami Loulou qui monte dans les mêmes quartiers que moi mais via Liège, on essayera de se voir ce soir sur Hamm. Et après le grand duché passé, on croisera Christophe qui redescend et écoute nos conneries sur le 17 et nous disant des choses à ne pas mettre entre toutes les oreilles, ça se paiera samedi soir ça! Une coupure duschen à Olzheim, et on continue notre progression sur Cologne, je crois qu’on ne devrait pas arriver dans les bonnes heures pour passer, mais bon, dans l’ensemble, ça passe plutôt pas mal. Un coup de bigo à Loulou, mais du coup il est bien derrière moi quand j’arrive sur Hamm, tant pis, peut être demain. J’arrive tranquillement avant 20h devant chez mon client, et je vais voir s’il ne veut pas son verre ce soir quitte à déposer le chevalet et le récupérer vide au p’tit matin, mais bon, ça marche pas comme ça chez Teuto. D’un coup je regrette l’Italie…

Nico fait le con (pléonasme)

gourmand va!

pour Régis...

Jeudi 23

C’est à 2h30 que mon cher client vient frapper à la porte, purée, c’est tôt ou trop tard, je sais pas vraiment à l’heure qu’il est… 1’heure après je repars et laisse la place à un collègue allemand, je me pose à la 1ère place que je trouve dans la zone et c’est parti pour 9h de coupure. Je me réveil vers 9h30 et prépare mon café tranquillement, la veille, Thierry m’a téléphoné pour me dire qu’il prévoyait à recharger à Tiel en Hollande, je n’en suis pas bien loin. Je fais un bon coup de ménage dans la cabine, met à jour ma paperasse, et passe le temps jusqu’à 12h30, l’heure à laquelle je remets en route. Je trouve une station juste avant de reprendre l’autoroute pour m’acquitter de ma Maut, et c’est parti jusqu’au 1er autohof pour la douche qui finira peut être de me réveiller. Je trimballe un vieux mal de tête tout l’après midi, pas cool! Je réussi une nouvelle fois à passer la Ruhr sans un ralentissement, et une fois en Hollande, Nicolas m’appelle pour savoir à quelle heure je serais à Tiel et quel est mon numéro de commande, il se renseigne pour savoir si je peux charger ce soir. La réponse est positive, mais il faudra attendre un p’tit peu. Une fois arrivé sur place, ils m’annoncent une grosse heure pour la préparation du chevalet, Nicolas qui a déjà chargé m’attend, alors généreusement un café à la machine (gratuite) de l’usine, je sais, mon bon cœur me perdra! C’est après 20h que l’on repartira, c’est pas plus mal, ça nous permet de passer Eindhoven les doigts dans le nez. Le seul ralentissement que l’on trouvera sera à la sortie de Maastricht où un convoi exceptionnel transportant une maison(!) manœuvre sur l’autoroute pour entrer à ce que je suppose sa destination, impressionnant! Je regrette de n’avoir pas vu ça de jour pour faire les photos. Juste avant 23h, on s’arrête à la frontière à Visé devant la baraque à frite qui ferme devant nos yeux chargés de larmes…

une piste cyclable, entré en Hollande

no comment!

Vendredi 24

Après avoir bu notre café préparé avec amour au père Nicolas, on démarre gentiment pour 8h. Dans la traversée de Liège, je me décide à prendre des nouvelles de Jean-Mi qui habite sur mon itinéraire du jour. Sa réponse ne tarde pas, il est à la maison et me propose de venir boire le café, ça va devenir une habitude! On arrive à se garer moi et Nicolas devant chez Jean Mi, je me décide à rabattre mon rétro de droite qui est coté route. Purée, quelle idée; en le repoussant le bras du dessus me pête dans les mains. Heureusement, Jean mi me file du scotch américain costaud pour maintenir le rétro jusqu’à ce soir. Un café et une heure plus tard, on repart quand même. Le temps de manger une frite avant de sortir de Belgique, le gasoil au Luxembourg, et c’est reparti. Au péage de Toul, on retrouve l’ancien patron de Nicolas, on se suivra jusqu’à langres où nous devons faire une coupure pour pouvoir rentrer. C’est à Dijon que Nico part sur l’A 39 pour rejoindre sur jura natal et moi qui file sur Chalon laisser mon camion au dépôt. A 20h je gare l’Express dans ma cour.

café chez Jean mi.

Samedi 25
Dimanche 26

Lundi 27

Ce matin, c'est à 7h que tout le monde quitte la maison, j'ai pas vraiment le feu, mais bon autant partir gentillement. Je suis pas très motivé et vas y que je te prends le temps de regraisser ma sellette, le temps de ranger mes p'tites affaires, le temps de remplir mes papiers de la semaine dernière, enfin bref, j’ai du mal. Ce sera pas mieux une fois l'autoroute reprise, je me cale à un petit 85km/H, bon malgré, il y a pas vraiment beaucoup de monde qui me double jusqu'a Lyon que je vais traverser les doigts dans le nez et les mains dans les poches. Je vais faire un p'tit arrêt à St Rambert, il y a bien quelques camions, mais rien de comparable à d'habitude, même la nana à la caisse à le l'air de se tourner les pouces. J'aurais peut être du partir moins tôt, ça me casse les pieds de savoir que la semaine va sûrement s'arrêter mercredi à la remontée ; je suis pas vraiment à plaindre par rapport à certains chauffeurs du groupe qui se retrouvent depuis quelques semaines à finir dès le mercredi, ou au mieux le jeudi matin. Je mange tranquillement au niveau de pierre lattes, j’évite soigneusement d’écouter les infos ; une fois reparti je descends toujours aussi gentillement et une fois à Nîmes je m’attends à trouver un peu plus de monde avec l’arrivée de l’A 54, bof, pas plus que ça, toujours aussi calme. Une coupure en cours de route où je refais mes carreaux, ben oui, fait beau dans le sud avec le lot d’insectes qui va avec… Un peu plus tard une fois passé le Boulou, j’hallucine sur le peu de camions qui stationnent habituellement sur le parking de la douane. En passant à Girone j’ai une pensée pour Phil qui doit ronfler depuis 1h ou 2. Je m’arrête tranquillement sur l’air de La Selva à 18h30.

un beau Zizzi, comprenne qui pourra...

encore un qui doit pas y voir grand chose!

Mardi 28

C’est sous une petite pluie fine ce matin que je démarre, pourtant il n'a pas fait froid cette nuit, et hier la descente s’est fait sous un soleil radieux, dommage. J’arrive à trouver mon client facilement à Granollers, une belle usine pas bien vieille, je présente mes papiers mais personne n’est au courant que je dois poser 2 volumes. Ça m'a laissé le temps d’agresser la machine à café pour prendre mon « cafe con leche » obligatoire du matin. A 8h30, on m’indique ou je dois reculer et poser mon chevalet, bien entendu, la seule rampe qui est en devers, ils adorent ça les espagnols. Une fois mes 2 carreaux posés, je file chez mon 2ème client, ouais je sais, chuis un fou! Bien 20mns après, j’arrive à Santa Perpetua, je vais m’inscrire, et j’attends que l’on vienne me chercher. Je bas mon record à tetris et j’écoute la FM qui me fait délirer quand j’entends la pub Carglass; ils se sont pas foulés, z’ont du traduire le texte dans toutes les langues. Je rappelle Thierry, mais les nouvelles sont vraiment pas bonnes, il y a pas un kilo de verre à charger, il me dit de remonter et de rappeler sur Lyon pour voir quelle direction je vais prendre, le nord ou la maison… Du coup, je vais au dépôt faire mon gasoil, je mange un bout, une bonne douche et je reprends gentillement la nationale jusqu’à Girona. Un p’tit arrêt à La Jonquera faire 2,3 courses. Ça c’était avant le drame, je vais mettre presque 1h30 pour rallier La jonquera au péage du boulou, des travaux mélangés à un accident. Vu que je suis vraiment pas pressé, je me pose tranquille sur l’aire de Béziers avant 20h ou la seule place qu’il reste me tend les bras.

on vide à la pince

spécialité espagnol

Mercredi 29

Je démarre vers 7H30 la petite journée qui m’attend, je n’ai plus qu’à rentrer chez moi mais avant une rencontre est prévu avec Bibi. Je m’arrête à Montélimar prendre une douche ou les sanitaires ont quand même été rénovés, c’était temps… Un petite séance photo sur le parking d’un joli ensemble Norvégien, et c’est reparti. Vers 11h je me gare sur le parking que Bibi m’a indiqué et quelques minutes plus tard, elle vient me chercher pour aller boire un café dans l’antre du chef chevelu! Impressionné le gars, je lui pique ça place dans le fauteuil. Kinoroute nous rejoint peu après, je suis content, je ne les connaissais qu’a travers le forum et c’est vrai que c’est tellement plus agréable quand on a le temps. Bibi nous mais le couteau sous la gorge pour que l’on veuille bien manger vers elle. Vu que l’on a pas le choix, c’est avec plaisir que j’accepte. Allez, au bout d’un moment, Christian se propose de me ramener jusqu’à mon camion, et tente de me faire le coup du mec qui se perd… Ça ne marche pas avec moi Kino! Je repars dans ma chevauchée fantastique pour faire 20 Kms sans coupure! Ben Régis qui redescendait à son dépôt m’attend sur place et en plus, il remonte dans la même direction que moi. Après avoir fait le tour du dépôt, chercher la carte de Régis, on se remet en route. La montée du grand bœuf se fera sous des trombes d’eau, et ensuite la rocade ne passera pas trop mal malgré un accident entre deux voitures. C’est cool de faire la route avec Rock'n roll Régis, dommage que la cibi soit bien calée au fond d’un placard arrière du XL… On sort au miroir, Régis décroche son Chéreau pour un relais dans la nuit, et je le prends en pitié, alors tel le chevalier blanc, je le ramène à Simard pour un p’tit casse croûte bien mérité et bonne partie de rigolade pour faire la photo de notre rencontre. Vers 23h, je ramène l’énergumène vers son fidèle destroyer.

Rencontre avec Bibi et Kino

quand un volvo rencontre un volvo

Jeudi 30

Comme prévu, il n’y a pas de boulot pour moi cette fin de semaine, me je suis déterminé à laver l’intérieur de ma remorque qui est bien crassou depuis cet été et le remplacement des vérins hydrauliques. Je dépose mon chevalet, et c’est parti pour un lavage complet intérieur, extérieur de mon ensemble; bonne nouvelle, à mon départ de Chalon pour rentrer chez moi, il se met à pleuvoir, heureux le gars… Fin de ma petite semaine, bon week end à tous.

grand lavage.

Vendredi 31