Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Novembre 2008

Retour menu

Samedi 1

Dimanche 2

Lundi 3

7 h 00 - Départ tranquille sous un soleil timide. Quelques nappes de brouillard, mais de bonne humeur, je monte gentiment en direction de Dijon boire le café avec Nicolas. Un peu après Seurre, Thierry me rappelle pour un changement de programme. Je monte pour charger à Moustier pour Cuneo.
Je rejoins l’A31 à Dijon et à peine, remonté sur l’autoroute je croise Freanseb de chez Reinbold avec qui je discute 2 min. à la CB. J’arrive à la Leclerc, Nico me suivait de peu, du coup on fait le même tour et on est 5 à monter.
Après avoir rincé tout le monde en café, on se remet en route. Le déjeuner se fait à la Maxe. Encore une fois, il n’y a pas beaucoup de monde sur la route. Berchem et Capellen en sont la preuve, pas un chat !
L’E411 est toujours un supplice pour nous qui montons à vide avec ces interdictions de doubler. Gasoil au dépôt de Sambreville et on descend pour charger à Moustier. Malgré le peu de commande, on attend +/- 30 min. dehors alors qu’il n’y a presque personne au chargement. Apparemment le personnel proteste contre le fait que les Intérim aient déserté l’usine. En attendant, c’est nous qui trinquons.
Une fois chargé, on file manger un bout et c’est dans le sens inverse que nous reprenons l’autoroute direction la France. A 21 h, on s’arrête au niveau d’Arlon sur un trop rare parking.

Pas beaucoup de monde aux stations du lux

Beaucoup de monde à la station chez Van Hoff...

 

 

Mardi 4

Je m’attendais à quelques gelées à mon réveil ce matin mais non il fait plutôt doux. J’ai bu tranquillement mon café avec Nico en attendant que les autres se lèvent. Départ 8 h, arrêt au Lux, café et on se remet en route. Je perds les gars de vue dans les travaux de Jouy aux Arches, limité à 70 Km/h et souvent flanqué d’un radar.
Le temps de manger à Langres et vu que l’on a qu’une ½ h à faire, je repars le premier pour que l’on ne fasse pas trop la queue arrivés à Chalon devant la douche.
Il faut que l’on y passe déposer et photocopier nos disques, vider les disquettes, pas le choix !
Après un dilemme se pose, passer par Lyon et son bordel organisé ? L’option Mont-Blanc est votée à 3 voies sur 4, j’étais plutôt d’avis de prendre l’A40 et ensuite couper par Satolas, tant pis, je suis le mouvement.
Des trombes d’eau nous attendent de l’autre côté des Alpes et nous accompagnent jusqu’à Aoste où on s’arrête manger et faire un gros dodo sans moustique.

retour en bourgogne

Mercredi 5

Comme hier soir, il peut toujours à sceau sur Aoste. Pas moyen d’aérer la cabine ce matin.
7 h 00 - Le convoi continue sa marche.
Café, brioche avant Turin et ses bouchons matinaux. La pluie perd de son intensité en descendant sur la nationale. Je ne sais pas si le passage au rouleau servira à grand-chose aujourd’hui.
10 h 30 - On arrive pour vider, je me mets en place le premier mais il faut attendre presque 1 h pour savoir pour quel endroit on recharge.
La miss m’annonce « Hanninge » avec l’accent Italien.
Ouais, c’est où ça ???
Nicolas penche pour l’Autriche, Jérôme l’Allemagne, Franck pour l’est de la France. Une fois mon chevalet déposé, je file voir la destination complète. Sweden…
Je me doute de la suite de mon voyage, le chevalet est normalement à déposer au dépôt de Marcinelle, mais s’il n’y a rien à redescendre de Belgique vendredi, je le garde. Quelques bricoles au garage en début d’après-midi et me voilà reparti par le Fréjus cette fois. Je prends des nouvelles de Christophe avant Lyon et je sais qu’il vide ici demain. Bingo, il est à Bron. Je le rejoins pour manger.
Comme d’hab, je vais trouver « le » pénible du restaurant à ma table…

Entrée des artistes

Enfin un gardien sympa

RAAA lOVELY!

Jeudi 6

7 h 00 - Je me mets en route. Si je dois déposer mon chevalet à Marcinelle, je le ferais ce soir au moins. Avant Chalon, je redemande les instructions, Karine est désolée mais je le laisse pour un chauffeur belge qui ne partira que lundi.
Bon, je continue jusqu’à Langres prendre une bonne douche, acheter mon Auto Hebdo.
Thierry m’envoie par message les réjouissances de demain, j’ai bien fait de ne pas traîner ce matin. Je suis au dépôt de Marcinelle vers 17 h 30. Le problème est qu’il n’y a pas de chevalet vide pour moi. Après plusieurs coups de fil, il faut que j’en prenne un dans une remorque décrochée sur place…qui n’est pas là !
Je regarde dans celles qui sont sur place, ouf, y’en a un. Merde, c’est une Langerdorf, et je n’ai pas la clé nécessaire pour ouvrir le boîtier de commande. Heureusement, mon papa qui arrive pour planter la tente pour la nuit, lui, en a une. Je la raccroche, dépose le vide, remets la Suède dedans, décroche, raccroche ma remorque, remets le vide et… basta !!!
Je viens de bouffer la petite heure qu’il me restait en faisant ces manœuvres. Gil arrive après la bataille, lui aussi dort sur place. On ira manger ensemble ce soir.

OUH! J'ai peur...

COUVIN

Vendredi 7

6 h 15 - Je pars en direction de la France pour charger à Boussois. 30 min entre l’entrée et la sortie, impec, ça se déroule pas mal.
Un café avec Brugges et je vide à Zeebrugges. Mon chargement n’est pas près lui.
Vers 11 h 30, ils le mettent en place mais il faut le compléter. 11 h 50, il reste une pile à mettre, niqué… ils sont pas partis manger. Ce n’est qu’à 13 h que je peux charger.
J’en ai profité pour manger. Du coup, je taille faire mon gasoil chez Van Hoff.
16 h 40 - Je pose « ma charge » à Moustier où je n’ai qu’une pile à prendre.
Une heure et demie plus tard, je repars enfin. Malgré l’énorme circulation ce soir, une fois que l’E411, je peux m’exprimer plein pot. Les interdictions de doubler sont terminées depuis quelques minutes. Je sais que Nicolas est à Athus depuis le milieu d’après-midi, son verre est trop chaud pour être chargé !!! On se rejoindra à la Maxe vers 21 h 30.
Gros dodo sur place mais chacun dans son camion, hein !

Nouvelle aménagement à Brugges, enfin!

Samedi 8

Après un grand crème servi avec le sourire (en option), mise en marche avant 7 h 00.
Je laisse Nico à Dijon et rentre direct au dépôt. Pour une fois, je laisse mon tracteur ici cette semaine.
Je démonte mes rideaux pour un lavage bien mérité.
Midi, je rentre chez moi.

Dimanche 9

Lundi 10

Mardi 11

Mercredi 12

Jeudi 13

Vendredi 14
Samedi 15
Dimanche 16

Lundi 17

Ce matin je pars de la maison pour 6h, mais c’est en super5 que je démarre comme un ouf! Je vais récupérer mon pépère au dépôt à Crissey ou je l’ai laissé la semaine dernière, de belle batteries toutes neuves m’attendent sagement. Après avoir remis rapidement mes affaires, je me sauve avec Phiphi qui vient de perdre une heure à chercher un chevalet vide L qui n’est pas sur le parc; ça nous permet de monter ensemble au moins jusqu’à Langres, mais avant ça, c’est mon papa que l’ont rejoins au niveau de Beaune. Pas de pause café ce matin, avec mon père, on profite d’être seul pour ne pas traîner, on prend notre taxe à Toul, pause casse-croûte vers Pont à Mousson et c’est reparti. Aucun de nous n’as besoin de gasoil à la monter ça attendra ce soir de repasser par Rodange. Le Luxembourg passe bien à cette heure là, pas de perte de temps, c’est en Belgique que l’ont en perd le plus avec ces p#### d’interdictions de doubler, je me répète là, non? Un belge qui me double (fais ce qu’il veut) manque de me foutre sa citerne dans la gueule, l’est con lui! Je laisse mon papa vers Wanlin ou je vais chercher un magasine pour mon pote Nicos 73 qu’il m’a demander la veille au soir, je devrais pouvoir lui laisser demain en passant dans la Maurienne. A l’arrivée à Moustier, je suis surpris de trouver le feu de régule au rouge, il n’y a pas beaucoup de monde pourtant… A oui, 5 camions dans la cour de chargement, c’est vrai que c’est la folie! Allez, ça va pas mal cette après midi, en plus je trouve min copain d’in ch’nord, luc, ze spécialiste of england; mais là c’est pour l’écosse qu’il charge. Un p’tit café plus tard le temps de prendre des nouvelles, nous voilà repartis chacun dans des directions opposées. Il est à peine 18h et j’en est plein les bottes, purée, c’est dur le lundi quand même. Les Ardennes vont pas trop mal ce soir, je trouve deux jolies Scania bien éclairés dans mon sens, dommage qu’il fasse nuit, z’auraient mérité la photo. Arrêt gasoil au Lux, et je redescend à Mondelange, reste bien un peu de temps mais les places de parking sont chères, allez, je plante le campement au centre commercial pour ce soir.

Faut attendre...

LUC

Mardi 18

Je démarre après 7h ce matin, j’ai bu mon café, et il n’y a pas grand-chose qui presse. Je chope la pluie à partir de Toul et elle sera omniprésente une bonne partie de la journée. Pause douche à la Leclerc de Dijon . Je reprend l’A39 et descend gentiment jusqu’à l’air du poulet de bresse pour la pause gastronomique préparé par… moi. Je suis pas bien loin de la maison, mais vu qu’il n’y personne ce midi. J’en profite pour appeler Nicos 73 depuis la station pour lui dire vers quelle heure je serais vers lui tout à l’heure et je me remets en marche. Je rejoins Vincent en cours de route qui descend à Cuneo également, en passant le péage de St Quentin fallavier, il y a une grosse concentration de gendarme dans chaque sens, on passe sans soucis pour cette fois mais ils font s’arrêter les camions comme des salauds; Vincent s’arrête à l’Isle d’abeaux pour faire reposer ces méninges, c’est dur la vie d’artiste, surtout en début d’après midi. Je file sur Chambéry et là encore une manifestation de gendarmerie au péage, purée, ça sans la fin d’année, il y des sous à faire rentré. Un p’tit peu avant 17h, je me pose au lieu habituel de rendez vous à St Jean de Maurienne et mon pote Nicos vient me chercher pour se mettre au chaud à la maison, c’est plus d’une heure trente plus tard qu’il me laisse repartir avec mon lots de photos sur CD qui m’occuperons ce soir. Je me fais plaisir en doublant Jérémy Dus sol à St Michel, j’en profite, dans quelques semaines il devrait rouler en V8 560, là, faudra plus que j’y compte. Dernière ligne jusqu’à La Loggia ou je me pose pour la nuit. Merci Nicos pour les photos, je fais faire de beau rêves cette nuit.

 

CASSE CROUTE PRESQUE a LA MAISON

Mercredi 19

En tirant les rideaux ce matin, c’est un épais brouillard qui occupe le terrain. Le temps de faire mon café, et je remet en route avant 8h. On descend par la nationale depuis Turin, pas vraiment agréable vu qu’il il doit y avoir je crois 25 rond points jusqu’à Cuneo; enfin je récupère un très beau soleil à partir de Moretta. J’arrive le 2ème à Cuneo, Samuel s’apprête à repartir, il a charger pour Fougères, mais à déposer à Chalon pour un chauffeur du nord, apparemment, il n’y pas un kilo de verre à recharger en fin de semaine. Pour ma pomme, se sera un chevalet vide, les 3 autres qui arrive derrière moi également. Vu que l’ont est pas pressé, chacun profite pour faire de l’entretien et/ ou le lavage de son vélo, je fais de même et passe le bonhomme à la douche avant midi. On mange sur place et en début d’après midi, on se remet en marche en direction du col de l’arche. La route est bien sèche dans un premier temps mais avec la fin de journée, certaine portion restée à l’ombre se montre assez glissante pour peu que l’on utilise le VEB dessus. La seule neige se trouve au sommet sur les bords de route bien dégager. Petit arrêt à Barcelonnette pour ravitailler en pain la troupe, les restos se font rares quand on prend la direction de Grenoble. On trouve un gentil parking rien que pour nous avant de rattraper l’autoroute.

La Loggia

L'arche; il y fait meilleur!

Jeudi 20

Purée j’en ai écrasé cette nuit, à l’écart de la route dans un coin désertique, il y a rien de mieux pour faire un gros dodo! Je fais couler le café pour moi et les collègues, je profite qu’ils terminent pour relever mes essieux avant maintenant que les routes sont plus agréables. Il n’y plus qu’a redescendre sur Grenoble, pile poil pour les heures de pointes, quel bonheur! Rappel de Thierry en cours de route, je dois prendre l’A39 en direction de Dijon, éventuellement, la maison… Je sors de l’autoroute à Bourg et remonte jusqu’ Cuiseaux et je m’arrête au péage du Miroir pour rappeler et enfin savoir si la semaine est finie ou non? La nouvel tombe une bonne demi heure plus tard, je rentre et Thierry me rappel dans l’après midi si il quelques chose demain; à 12h30 je décroche à la coopérative et rentre à la maison. 16h, je rappel et comme je m’en doutais, je suis en week end. Je suis franchement agacé de cette situation, mais, ni mon chef ni moi n’y pouvons quoi que soit…

Bon week end à tous.

faut queje gare comme il faut vu le weekend qui m'attend.

Vendredi 21
Samedi 22
Dimanche 23

Lundi 24

Mon principal soucie se matin, a-t-il oui ou non neigé? Ben non, mais c’est vrai que hier soir ça donnait pas mal… Donc pas de soucis pour aller raccroché. 7h, c’est parti, je rejoins vite Chalon, reprend la direction du nord. Un petit sms à Miki qui descend et on se boit un jus rapide à Dijon tous juste le temps qu’il finisse sa coupure. C’est reparti, les routes sont plutôt propre, j’en suis assez étonné vu ce que la météo indiquait pour l’est de la France. Je m’arrête manger au niveau de Pont à Mousson, c’est le moment ou Régis me rappel un coup, il est sur la région parisienne. Je monte à Rodange faire mon gasoil, un chauffeur me remarquer ma roue avant droite pas mal dégonflé, merda! J’ai beau regardé partout pas de station de gonflage, enfin pour poids lourds. Je vais à Athus, je m’inscris, et sors la caisse à malice pour en ressortir mon magnifique tuyau avec embout spéciale « Sweden father » qui me permet de regonfler ma roue correctement. Les collègues sur place me regardent sans que un seul vienne voir si j’ai besoin d’un coup de main… Une chose de faites, j’aurais plus qu’a vérifié plus loin la pression correctement. Une bonne demi heure plus tard, je suis appelé pour chargé, en 10mns c ‘est dans la boite. Et c’est reparti. Je prend des nouvelles de Fly qui je sais était au garage ce matin, mais il charge que demain, dommage. Les cotes se montent pas mal, pour une fois je ne suis pas très lourd, 16t c’est très rare, mais ça va bien! Je me pose sur l’aire de Beaune pour se soir, Nicolas me rappel, il à charger pour Athènes, et coup de bol, c’est le client que j’ai fais cette été, je peu sortir l’ordi pour recherché les numéros exactes des sorties à prendre. Bon voyage Nico.

Rencontre avec Miki

usine presque vide par rapport à d'habitude

ça, faut pas le prendre...

Mardi 25

Ce matin, j’ai eu un peu de mal à savoir à quelle heure démarrer rigoler pas, je sais toujours pas quand Est-ce que je prend le bateau à Barcelone. Bon ben, je vais à Crissey pour 7h30, comme ça Thierry pourra m’en dire plus. A son arriver, lui n’on plus n’a toujours pas de nouvelles; il re-téléphone au bureau de Barcelone, et la personne qui s’en charge est malade! Ben merde, la boite s’arrête de tourner quand il est malade? Thierry m’envoi faire mon attestation du chrono chez Laurent, ce qui est fait après une petite demi-heure. Je reviens au dépôt, et je vérifie une nouvelle fois ma roue avant; verdict, 5kgs, purée pas bon! Philippe regarde ça de plus près et me trouve la fuite au niveau de la valve. On change de jante, c’est sûrement un défaut, je fais un peu la gueule, je vois déjà la jante bien dégueu qu’il va me mettre. « tu as de la chance, j’en ai une toute neuve », là, je reprend quelque couleurs… On démonte, et profite pour me retourner le pneu. Et au fait Philippe, je crois bien que les 3 autres fuient également… Toujours pas de nouvelles de l’Espagne, du coup, énervé, je me passe les nerfs sur le karcher, la brosse et le savon, ouais, sa me calme vachement ça! Enfin, c’est peut être le vent d’enfer qui me calme, purée, ça caille ce matin. Midi, après avoir passé le gars à la karcher (eau chaude) aussi, je me casse, je descend et je verrais bien dans l’après midi les nouvelles. A vienne, je double un citer nord en porte voiture qui m’appel aussitôt à la cibi. Merde j’ai rien fais pourtant! C’est Vévé59 du forum et qui descend sur Montélimar, dommage, il est vraiment pressé et voudrait vider cette après midi, donc pas vraiment le temps de prendre un café. On se suivra jusqu’à Montélimar nord. Après je me décide à reprendre des nouvelles de mon bateau, j’ai pas vraiment envi de traverser à la nage, d’après my chef, se sera demain à 21h sans qu’il est eu de confirmation par fax. Ça pue, je le sens pas le truc. Bon ben du coup, j’ai encore plus le temps de descendre, et je m’arrête avant Perpignan en oubliant le réveil de demain.

Ouh de l'air!

on change.

 

Mercredi 26

Quel plaisir de ce lever avec le soleil, comme promis, je n’avais pas mis de réveil ce matin, je me fais couler mon café, refais une nouvelle fois mes carreaux, et je repars pour un run d’au moins 1h sans arrêt. Dès passer la frontière, je sors à La Jonquera chercher se support de téléphone que j’avais trouver; du coup, une fois là bas, j’en profite pour aller à la douche: 3€20!!! Je veux prendre une douche, pas la louer pour la semaine! Sont fous! Et puis pas la peine d’aller voir chez les concurrents, les tarifs sont les mêmes. Après cet épisode, je reprends la nationale en direction de Barcelone, vu qu’il faut que je sois à 21h au port, je pense que ça devrait le faire… Comme je suis un fou, je descend direct au dépôt chercher mon fax de réservation, quand je le demande au mec qui nous reçois, je lis dans son regard un grand moment de solitude; comme j’en le sentais depuis la veille, ma réservation n’est pas faite, Tony qui s’en occupe est malade, et personne c’est occupé de mon cas. Le jeune prend une engueulade par le directeur d’agence, c’est bien, mais moi, je le prend quand mon bateau? Il me dise qu’ils font le nécessaire, et que dès qu’ils ont des nouvelles, ils viennent me chercher. Je mange un bout, et calcule que pour livrer demain, ça va plus le faire là! Je tiens Thierry au courant dès 14h. A 17h45 que commence à faire le pied de grue devant le bureau et juste avant 18h ont me tend héroïquement mes réservations que je m’empresse de lire… Départ demain… 23H!!! Du coup dodo sur place, j’irais au port que demain.

Vitre sale et image subliminale

je suis là depuis le début d'après midi, après on me dira que la coupure est pas bonne!

Jeudi 27

Pas de réveil ce matin encore, cool la vie non? Allez, un café et bonne douche qui réveil surtout qu’a la fin il n’y a déjà plus d’eau chaude, et c’est parti pour une matinée de folie. Je met une petit heure pour arrivé au port de Barcelone, il y a du monde ce matin, mais j’ai l’agréable surprise en me présentant à la Transméditerranea, de me voir inscrit sur le départ de 13H; le mec derrière sa vitre, je l’embrasserais si je pouvais! Je vais déjà pas me faire ch*** toute la journée sur le port. Je monte donc à bord pour midi, je crois que le hors saison m’a sauvé la mise cette fois, je commençais à me demander si j’avais pas la poisse avec les bateaux moi! La traverser se passe plutôt pas mal, même si sa secoue pas mal pour une traverser sur la méditerranée. Il est 20h45 quand je débarque à alma de Majorque, et je file tout de debout à Manacor. Une petite heure plus tard, je me gare dans la belle et grande zone industriel ou se trouve mon client.

Il est malin ce GPS!

Puni au fond de la classe

Magnum au démarrage, oh l'aut'!

Vendredi 28

J’ai eu du mal à m’endormir hier soir, faut dire que je ne suis pas en déficit de sommeil cette semaine. Je me réveil à 7h et je vois déjà le personnel qui s’active chez mon client. Je me présente et, o miracle, je me mets tout de suite en place… dans une magnifique fosse. Il y avait 5 belle porte, mais moi j’ai eu droit à la fosse, celle qui est pas bien large et pas longue non plus, ou il faut monter le tracteur, baisser le col de cygne, relever l’arrière, rebaisser le tracteur, enfin la bonne fosse qu’affectionnent les espagnoles. Des fois je me demande s’ils ne pas des subventions pour faire des boutiques avec des fosses ou des rampes… Ça va pas mal quand même, je repars à 9h45, et si ça veut bien marcher comme hier, je peu prendre le bateau de 12h30; ah oui, c’est vrai que j’étais prévu sur celui de 23h30 ce soir normalement!
Je me pointe au port là ou j’ai débarqué, mais ce n’est pas à celui là que le bateau pour Barcelone repart, là c’est le départ pour Valencia. Je monte de l’autre coté de l’embarcadère et me pointe au bureau de la compagnie. Le messieurs me dit gentiment que c’est pour ce soir 23h30, et me dit également que si je veux changer d’horaire, il faut que j’aille au bat ment d’a coter; tu m’étonne Elton! Mon changement de booking est fait en 3mns chrono et je peu embarquer sur le départ de 12h30. Quand ça veut bien aller…
Je débarque avant 20h à Barcelone, dès les roues sur le port je remonte mes essieux et c’est reparti en direction de La Jonquère. Je m’y arrête vers 22h30 après misèrer pour trouver une place.

hummm, une fosse!

retour à Palma

sympa les créneaux avec ça

Samedi 29

Après avoir bu un bon café "con leche", je remet en route vers 7h30, c'est pas tous ça, mais reste du chemin. La route est assez monotone en remontant. Du brouillard de Remoullins à Orange; coupure sue l'aire de Porte les Valences, et je repars pour la dernière ligne droite, je rentre à 16h chez moi sous un soleil timide.
Ah si, dans la matinée j'ai reçu un coup de fil de Christophe qui m'apprenait qu'il avait réussi son attestation, alors encore une fois je te félicite mon pote, et plein de bonne chose pour l'avenir...

Dimanche 30