Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Décembre 2008

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Lundi 1

Il est 8h30 quand je démarre de Simard ce matin, le week end a été un peu court et j’ai vraiment le temps pour exécuter mon programme des 3 jours à venir. Je monte sur Athus pour charger dans l’après midi. Une monté en direction de l’est sans beaucoup de pression, coupure miam-miam glou-glou à Pont à mousson, et me voilà en début d’après midi à Rodange pour refaire un peu de gasoil. C’est bizarre, c’est quand rien ne presse, que tous marche sur des roulettes. Je ne mets qu’une petite demi heure pour charger à Athus, et je commence le redescente. Christophe qui monte sur la Sarre va s’arrêter ce soir sur Toul; après avoir fais le tour des restaurants que l’on connaît tous les deux, le choix se porte sur le « mouton d’or » vers Velaine en haye. Petite journée et bonne soirée avec mon pote dans un petit restau bien sympa. Christophe me raconte qu’il a rencontré une espèce d’illuminé chevelu ce matin à Andrézieux, un mec qui se la pète grave parce qu’il fait deux, trois bricoles sur internet et qui lui à même refourgué des cartes de son site. J’te jure, y en a qui si croit quand même…

 

Mardi 2

Après avoir sagement attendu que tout le monde se sauve du parking pour ne pas risquer un accrochage stupide, je tire les rideaux vers 7h 30. Un café crème plus tard, je met en route et vu que je suis plein de bonne intention, je prend la nat’ de Toul jusqu’à Dijon. Bon, il y a bien des portions bien sport et des villages où il ne faudrait pas passer les jours de grosse chute de neige, mais ça se fait. Au fur et à mesure que je retourne sur la bourgogne, je retrouve un soleil assez franc; vu que j’ai rendez vous aux mines et que mon ensemble à pâti de mes bonnes intentions (c’est bien la nationale, mais mon camion est pourri…) je me met en tête de laver un coup à Chalon. Je me verrai mal passer la visite médicale sale comme un cochon, il est en est de même pour mon camion. Aller, 2h de lavage ‘a la mano’ plus tard, il me reste juste à repasser mes feux en blanc intégrale et filer aux mines. Intégrale, pas vraiment, j’ai laisser mes anti-brouillard en jaune en demandant au contrôleur si c’est bon ou pas. J’ai la réponse que je voulais entendre, il fut un temps ou ils m’auraient crucifier sur place à Chalon rien que pour oser passer avec des feux teintés, on voit qu’avec la privatisation des centres de contrôle, il y a eu un certain assouplissement, cool! 15h45, je m’enfile une pizza à la boulangerie d’à coter et je me casse pour descendre à Voreppe. J’y serais juste avant qu’ils ne ferment la barrière de la cour, vais dormir au calme ce soir.

 

 

 

Mercredi 3

Oh les sauvages, 6h, il y a un inconscient qui vient frapper à ma porte tous joyeux de me dire «  c’est quand tu veux! » mais c’est des malades ces gens là, il sais pas que j’ai limite 11H 30 de coupure lui! Mon grand cœur me perdra, et surtout que le client est roi (!) je me faufile entre ces satanés arbres et leurs branches qui viennent frottées sur tous l’ensemble; une fois derrière, merde, il y a plus de place pour faire demi tour pour manœuvrer: qu’importe, tel un fou je m’engouffre en marche avant dans la fosse!!! M’en fous, y a une porte pour ressortir de l’autre coté, je vous bien eu, hein! 8h20, un bonhomme tous propre au volant, je repars et envoi un message plein d’espoir à Thierry; mais ou vais-je finir ma semaine? « remonte à chalon maximum », voilà qui à vite fait de refroidir mes ardeurs; purée, ça sent pas bon ça… J’y suis avant 12h, « ben il y plus rien…tu vas certainement rentré » bon ben maintenant que je suis là, je profite pour passer commande chez Volvo du catadioptre que j’avais casser la semaine dernière en lavant, ah ben c’est que je frotte moi, et aussi dune poignée de placard qui met resté dans les mains cette semaine, j’étais persuader qu’il faudrait changé la porte complète mais que nenni, la poignée se commande à l’unité. Après mangé, j’attaque les grands travaux: remettre les feux sur ma porte arrière que l’électricien de Cuneo m’enlève à chaque fois qu’il voit ma remorque là bas. Il est teigneux, mais moi aussi. Je récupère mes pièces chez Volvo, et Thierry m’a trouvé ‘une charge’ à prendre vendredi à Athus, impec, je rentre donc ce soir à Simard sur mer. 18h je suis à la maison (comme les fonctionnaires…)

Jeudi 4

Je pars en début d’après midi avec mon papa qui était rentré hier soir et que Thierry a rappelé. Il monte également à Athus charger demain matin. La route se fait sous des trompes d’eaux, mais heureusement il ne fait pas trop froid. Complément de gasoil au Lux, et pause dodo à coter de l’usine.

Vendredi 5

Il est 7h00 quand on se présente à l’usine, il n’y a pas un chat. 3Omns plus tard, on ressort tous les deux chargé papier en poche, il n’y a plus qu’a rentrer. Il fait vraiment un temps de chiotte tous le long du trajet, une coupure à Langres plus tard, la dernière ligne droite jusqu’à Simard est avalé. A 15h je me gare à la maison. Bon week end à tous.

 

 

Samedi 6
Dimanche 7

Lundi 8

C’est à 7h30 que je met en marche ce matin, temps pas terrible, brouillard givrant. Mais il en faut plus pour un p’tit gars comme moi pour le mettre de mauvaise humeur, je suis plutôt content de descendre dans le sud-ouest, c’est pas si souvent, ça change. Je passe par Chalon, Montceau les mines, je trouve qu’il n’y encore pas beaucoup de monde sur cette nationale ou d’habitude les camions se suivent à la queue leu leu, tant mieux; à Dompierre je trouve une magnifique déviation qui nous amène jusqu’à Chevagnes et retour sur Moulin, une bonne demi heure à regarder les charolaises ruminer dans les champs, il y a bien que ça à voir. Aller une fois de retour sur mon itinéraire, je descends gentiment jusqu’à Guéret ou il était bien temps que j’arrive, il me restait à peine 10 mns. Un bon casse-croûte prend la place du grognement que faisait mon estomac depuis une bonne heure. Je vais faire un tour à la station histoire de digérer 5mns, et, de retour au camion, je me fais accoster par un jeune chauffeur qui fini de se garer; c’est Robi du forum. Du coup nous voilà parti boire un café et discuter le bout de gras et bien entendu faire la photo réglementaire avant de se séparer. J’ai retrouver un franc soleil depuis ce midi, il fait super bon derrière le pare-brise, ça fais du bien. Je m’arrête au routier (si, si…) ‘le viaduc’ après Limoge, c’est la fille d’un chauffeur qui faisait les pays de l’est avec mon papa qui la reprit depuis quelques mois. C’est une heure plus tard que je repars pour cette fois le dernier run. Une fois repris l’a 62 à Montauban, je vois que je pourrais pas arriver chez le client ce soir, la faute à la visite guider à travers les champs de ce matin, du coup je m’arrête à une station Leclerc avant Valence d’agen, il est un petit 19h30.

Rencontre avec Robi

Mardi 9

J’ai bien du mal à me réveiller ce matin, encore coucher trop tard, heureusement que j’ai eu le ‘courage’ de tendre le bras jusqu’à l’interrupteur de la cafetière, l’odeur du café m’aide à me sortir de sous la couette. A 7h15 je mets en route; j’arrive dans la cour de mon client en peu en avance, et en attendant je profite pour fermer mes rapports de la semaine dernière. A 8hoo, euh non, 8h30 (sic) je suis reçu par un Mr qui doit être un peu constipé ce matin, je comprend, pas facile de sourire quand on à mal à son bidou… Je recule le long de fûts sur palettes et j’ai ordre de bien les serrer, bien gentil, mais je fais comment pour accéder à mes commandes pour baisser ma remorque? Alors on nous casse les pieds pour mettre les chaussures de sécurités et le casque le temps de poser le chevalet, et là je suis obliger de grimper sur des fûts pour attendre mes commandes alors qu’il y avait de la place pour se décaler de l’autre coté… Enfin bref. Je met à profit le temps de vider pour remettre mes capuchons de feux en orange, le blanc avec les diodes c’est sympa, mais je préfère le orange; les carreaux sont fait je sais pas vraiment si ça valait le coup, mais bon. Il est 10h55 quand je repars avec en plus une bonne nouvelle, Thierry compte me recharger dès demain! Mais il est fou, suis plus habitué à travaillé plus de 3 jours d’affilés moi! Sans déconner, je suis bien content, j’avais bien peur de remonter direct à la maison vu la conjoncture. Je remonte jusqu’à l’aire de la porte de Corrèze prendre ma douche et manger un bout. Je suis franchement surpris de pouvoir manger un plat chaud au milieu de l’après midi et qui plus est, servi par du personnel vraiment gracieux et sympa, c’est assez rare pour le signaler! C’est au péage de Montmarault que je me retrouve dans une purée de pois digne de figurer dans les annales des plus épais que j’ai rencontrer, sur une dizaines de kilomètres je fais pas le malin, j’en serrais totalement débarrasser à partir de Moulin. Je commence à cogiter ou je vais m’arrêter ce soir sachant que les places de parking sont chères dans le quartier, je jette mon dévolue sur un emplacement au niveau de la sortie St vallier juste avant Montceau, je devrais être pas trop mal pour cette nuit.

C'est bon, je peu me lever

Message inespérer

Il est bien garer lui...

Mercredi 10

Vu la neige qu’il tombait hier soir, j’avais un peu peur de tirer les rideaux ce matin, mais rien n’a tenu, tant mieux! Comme d’hab’, je bois mon café et repars un p’tit peu avant 7h. Je repasse par Crissey compléter mon gasoil, prendre une bonne douche et poser des ablauts que j’ai en rabe; un café avec Nicolas qui démarre pour Cuneo et je repars vers 9h15. Je monte par l’A31 jusqu ‘au péage de Gye ou je m’arrête manger un bout, je pense à Régis en mangeant mes tranches de saumon… J’arrive à Seingbouse avant 15h, il y avait un moment que j’étais pas venu ici j’en ressors 25mns plus tard, il me reste à aller mettre en douane mon chargement à St Avold à l’Europort. Après en avoir profiter pour faire ma coupure, je repars en direction de Bale, ça devrait le faire pour ce soir que je me dis, oui, mais ça c’étais avant le drame!!! + De 45mns pour arriver à passer Strasbourg, Bon ça ira pour aller à Bale, mais je rallonge ma journée; arrivé sur le parking, je savais pas trop si j’avais bien fais ou pas, il faudra 3tours complet de parking pour arriver à trouver une place ‘potable’ garer en ligne derrière les autres, j’aime pas trop mais là il y avait pas vraiment le choix. 20mns après que je me sois garé, je voyais 3 camions de chez Quil encore en train de tourner alors qu’ils étaient arrivés juste derrière moi. Pas terrible…

retour vers le futur

là, je pense à Régis...

c'est pas moi qui est fais ça!

Jeudi 11

C’est dans un concert de klaxonne que je me réveil ce matin, je crois que les gars qui tournaient hier soir ont du se garer à l’arrache, et c’est un sacré merdier ce matin…. Je boie mon café tranquille et vais faire l’ouverture de chez DHL; j’ai connu une époque ou il avait 15 personnes qui attendait à la porte pour l’ouverture à 7h, et bien là je suis le 1er, impec! Quelques 35mns plus tard je suis prêt à repartir, oh, pas bien loin, 2 camions se sont garés devant moi. Le temps que je fasse mon disque et range mes papiers, les gars repartent avec un petit signe sympa qui fais plaisir. Depuis hier soir il neigeait plein pot, mais rien n’a tenu tant que j’étais sur Bale, c’est autre chose dès que je suis ressortie de le ville mais l’autoroute, elle, est super bien dégager mais apparemment l’accès au Gottard lui, est interdit au poids lourds. Je comprends pourquoi les italiens étaient encore tous couchés ce matin… J’arrive à Avry-rosé avant 10h, je ne suis pas en retard, j’étais prévu pour 14h, je vide de suite et reprend un vide déjà sur place, 30mns plus tard je ressors de la cour bien déneigée heureusement. Thierry ne sais pas encore ce que je fais, et me rappel pour me dire de rentrer, je sais pas pourquoi mais je m’en doutais, le fais de remonter par Valorbe ne m’enchante pas plus que ça vu ce qu’il tombe dans le quartier, my chef viendra me secourir en me demandant de faire demi-tour pour remonter sur le Lux, ils ont besoin de mon chevalet là bas. De mieux en mieux, 5 jours de travail cette semaine et peut être les 3000kms que je n’ai pas fais depuis des semaines. Avant 20h je dépose mon chevalet L et reprend un A, je me gare à l’ombre et basta.

ça neige plein pot

faudrait donner des lances-pierres aux gamins du quartier, ça me ferais du boulot!

suisse pauvre? Non, roumain en vacances!

Vendredi 12

C’est avec grande joie que je me présente à mon chargement ce matin, dans quelques heures je serais rentré à la maison, il n’y a personne devant, il fais 30° l’ombre, les oiseaux chante dans un magnifique ciel bleu…. houlà, je m’importe! Bon, il est 7h00 quand je me pointe dans le ‘locale chauffeur’ à attendre que l’on m’appel. Quelques minutes plus tard, le téléphone sonne: ‘c’est toi qui charge pour Cuneo? _euh oui…
_On ne t’a rien dit?
_euh non…
_ la commande ne sera pas prête avant 17h!
Et là, c’est le drame!!! Je m’étonne encore de prendre la chose aussi bien, il y en à un paquet qui voudrait hurler et téléphoner dans tous les sens, eh bien moi, je décide… d’aller faire mon gasoil!
Je traîne une petite heure au centre commercial histoire de retrouver un chargeur de téléphone, et je reviens gentiment me garer à l’usine. Ce qui m’emmerde, c’est de rentré que demain après avoir glandé toute la journée ici donc je me met en coupure, je préviens les gars que je prendrais le chevalet après 19h. C’Est à 19h30 que je met le Thermo King en marche, j’ai dormi un peu cette après midi, je vais me la péter frigo du sud cette nuit, c’est dans les cotes que j’aurais plus de mal, 24t et des brouettes, ça va moins le faire… Un arrêt à Toul histoire de manger un bout avant que ne sois fermer, faut pas oublier que le soir en France, on ne mange plus après 21h30. Le King du Vivarais, le tueur en série de l’Ain, le tombeur des nanas me rappel, il viens de remettre en marche le 520 en direction de la maison, ce fout bien de ma gueule sachant qu’il sera à la maison avant moi pour une fois. La descente se fait au rythme de l’intégrale de Noir Dez ; le brouillard se montre très épais à partir de Langres, et surtout la température dégringole; -3° fais pas chaud dans le quartier! Il pas tout a fait 2h quand je recule dans ma cour, et rentre me coucher. Bon week end à tous!

celui là, je l'ai appelé 'désiré'

pas chaud les marrons

Samedi 13
Dimanche 14

Lundi 15

Ce matin, je me suis loupé un peu beaucoup, il est 6h quand la miss me secoue comme un prunier, l’heure à laquelle j’avais prévu de partir… Syndrome Régis sa s’appelle! Bon ben, on va pas s’affoler pour autant, il est précisément 7h quand je décolle; j’avais prévu de faire la route avec Cyrille, tant pis, on se retrouvera à Cuneo. Je descend jusqu’au Fréjus sans m’arrêter et je trouve bizarre de ne voir aucun italiens monté. Il faut que je sois dans le tunnel pour commencer à les voir arriver… avec au moins 30cms de neige sur les cabines et les remorques; mon esprit vif déduis qu’il doit sûrement neiger de l’autre coté; tu m’étonne elton, c’est certainement pas loin de 1m de neige qui m’attende coté italien, je m’arrête tout de suite pour ma coupure heureusement, le parking à la sortie du tunnel vient juste d’être dégager. En mangeant j’assiste à un ballet de chasse-neige et bulldozer, c’est beau, mais pas rassurant pour la descente. Je fais pas le con, c’est dégagé, mais un petit 40km/h est de rigueur quand même. Après le 2ème tunnel qui suit le ‘grand bosco’, la neige laisse place à une grosse pluie qui me suis jusqu’à Cuneo. Je vide tous de suite et recharge pour la Belgique, c’est bon, ça va m’occuper encore un bout de la semaine, je retrouve Cyrille qui est train de faire réparer son téléphone et l’électricien nous demande de passer chez Volvo à Busca pour remplacer nos coupe-batteries, certainement un rappel constructeur. Il est un peu plus de 17h quand on repart, et la question se pose, va-t-on pouvoir repasser en France ce soir, arriver à Susa, la question ne se pose plus il y a 1h d’attente au tunnel, certainement à cause du paquet de camion planté dans la rampe cette après midi, du coup on s’arrête à l’autoport sans avoir fini complètement les heures, mais ça serre à rien d’aller se planter dans la rampe s’il neige toujours autant là-haut.

en mauriennne, ça roule...

coté italien

je serre les fesses

Mardi 16

Après un bon café et une bonne douche, je suis près à partir, c’est juste le moment ou Thierry m’appel et me dit que je dois poser mon chevalet à Crissey pour un chauffeur belge qui remonte et que moi je vais certainement être en vacances. Je suis vert, oui, un peu comme mon camion. Ma foi, c’est parti, la monté au tunnel ne pose pas de gros problème, c’est pas mal dégager et les chasse-neige continue à tourner sans relâche. A 11H, Thierry me re-rappel pour cette fois me dire que je continue le voyage et que je recharge mercredi à Moustier pour Cuneo à vider vendredi matin, madone, tous ça pour moi!
Du coup je coupe par St Exupéry pour éviter Lyon. Pause syndicale à Bourg, et c’est reparti. Je prends un coup au cœur quand j’arrive à Berchem pour faire mon gasoil, les camions sont jusque sur la bande de décélération! Je jette un coup d’œil, et en fait, ceux là ne vont pas aux pompes mais stationnent tranquillement ici, je passe devant eux et fait le plein pratiquement tout de suite. Je me magne le derrière, Soul and Dance Régis est déjà à Arlon en train de m’attendre, boudiou, 1h d’avance! Il fera moins le malin le jour ou il aura un 420; quand j’arrive, on juste le temps de se boire un café qu’il lui faut remettre en marche. Je suis arriver pilepoil sur la parking avec mon taf d’heure, je n’ais plus qu’a tirer les rideaux ici.

il a du dormir dans le coin lui

je suis consommateur/testeur chez William Saurin et amateur de Bach et Mozart, qui suis-je?

Mercredi 17

Il ne fait vraiment pas chaud ce matin dans les Ardennes belges, je chope un petit -5° entre Bastogne et La Baraque à frites. les arbres sont gelés, le sol blanc et la route grise chargées de sel, j’ai l’impression d’évolué dans un monde en noir et blanc; la pluie me rattrape juste avant Liège, très froide, c’est une pluie givrante, vais p’tète bien laisser de bonne distance avec les camions devant moi. Ça ce confirme après les tunnels, 3 accidents sur quelques 2 kilomètres. Une fois sur l’A3, je ne fais pas trop le malin non plus à la vue de la grosse circulation qu’il y a ce matin et j’attends patiemment de bifurquer sur l’A13 pour être un peu plus tranquille. J’arrive à 10h20 chez mon client à Heusden-Zolder, en sortant de l’autoroute, je me suis arrêter chercher sur un plan la rue ou il se trouvait, et un vieux monsieur s’est arrêter à mon niveau pour me demandé ce que cherchait et ma amener directement chez lui; qui à dit que les flamands n’étaient pas sympa? Certainement un Wallon! (Jean-Mi, si tu me lis…) Je n’ai rendez-vous que à 12h normalement, mais pas de problème, je pose mon chevalet de suite et ils l’attaquent dans la foulée. J’ai le temps d’aller me doucher tranquillement et à 11h40 je ressors de la cour non sans mal; merci les portails automatique! Je repasse Liège et m’arrête faire une dégustation de plat nationale, les frites une fois! Je trouve Bertrand Lemaire sur ce parking, je lui demande l’autorisation de prendre une photo de son Torpedo, sympa ce patron! J’arrive à Moustier ou je vais attendre une heure au feu extérieur, ensuite, une fois entré, il ne me faut que 30mns tous compté pour chargé. Et me voilà reparti en direction du Luxembourg que j’éviterais soigneusement en passant par Longwy, pas fou le gars (surtout à 18h). La neige se remet à tomber à partir de Metz, et du coup la circulation s’en ressent. Je me pose au bout de mes heures à Velaine en Haye pour ce soir.

 

j'aime beaucoup le style Belge

rencontre avec Bertrand Lemaire

Jeudi 18

Il est 7h quand je remets en route ce matin, avec une bonne nouvelle au programme du jour, le Fréjus est fermé! Il y a des jours ou ont se dit: «  tiens, je retournerais bien me coucher…pendant 2jours! » alors moi j’ai le chic pour me retrouver les jeudi après midi au Mt Blanc avec le Fréjus fermé et la circulation qui va avec! Bon ben, faudra faire avec! Je vais déjà prendre une bonne douche à Dijon, le moment ou Phil viens se renseigner sur l’état du col de l’arche, je demande à mon chef s’il est au courant, mais je n’aurais que le numéro de la gendarmerie de l’arche à lui donner pour tous renseignement. Je continue ma descente via l’A39 et m’arrête à Bourg, d’une part parce que j’ai faim et que le père Nicolas me rejoint pour descendre à Cuneo, j’ai pas fini d’entendre des conneries encore… Nos petits bedons remplis, il faut quand même avancé. Je croise Anthony 112 dans la descente du col de Ceigne, il à même eu le réflexe de sortir l’APN! J’entend encore Nicolas me dire: «  regarde le lui qui nous prend en photo! », cherche pas Nico, moi je sais pourquoi… A entendre la radio, c’est au moins 2h d’attende qu’ont devraient se payer au Fayet; tous faux! Presque 3 h à réguler depuis Sallanches jusqu’à la sortie de l’aire du Fayet, plus une bonne demi heure dans la rampe avant le péage, impec! La bonne surprise, c’est qu’il ne neige pas coter italien, la descente se fait (presque) au sec, et arriver sur Turin, il faut se poser la question de savoir ou l’on va s’arrêter pour la nuit. On tente la sortie à Volpiano et on trouve une petite station tranquille pour passer la nuit.

comment vous expliquer le nombre de connerie que j'ai entendu à la minute...

... remarquez, on avait que ça à faire!

Vendredi 19

Tranquille la station, oui, peut être un peu trop; j’ai une belle coupure dans ma bâche coter droit, purée, la journée commence bien…Passer Turin avant 7h, arriver à Cuneo un peu après 8h on vide tous de suite mais pour le reste du programma, il faut patienter au moins une heure. Du coup, je fais réparer ma bâche et lave un bon coup mon ensemble, je sais pas si ça va durer la journée, mais sa enlève au moins le plus gros. Je vois une de nos remorque qui est là bas pour une cure de jouvence, qui à bien ramassé, le toit c’est effondré sus le poids de la neige, elles sont 3 dans ce cas. Je demande si le col de l’arche passe ou pas, et Lucca me dit qu’il y a presque 3m de neige au sommet, et que aujourd’hui, Français et italiens allaient sûrement faire sauter des charges pour éviter les risques d’avalanches. Petit sms à Phil pour lui dire et nous, nous reprenons des chevalets vides pour remonter. Là, je peu déjà dire que nous sommes virtuellement en vacances… La remontée au Mt blanc se fait dans les meilleures conditions, il y a même un beau soleil jusqu’à Ivrea et pas trop de monde, c’est ce qui m’inquiétait le plus. Après un coup de fil à Thierry, on peu rentrer à la maison, on aura plus qu’à téléphoner début janvier.

Je vous souhaite à tous et toutes de joyeuse fêtes, en espérant que ce carnet de bord reprenne assez vite, oui, je suis plutôt pessimiste pour la rentré, j’espère me tromper.

 

les dégats de la neige

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