Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Janvier 2009

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Jeudi 1

 

Vendredi 2
Samedi 3
Dimanche 4

Lundi 5

Bonne année à tous, c’est-ce que l’ont dit en général non? C’est tous ce que je peu souhaiter en se début d’année qui au regard de tous le monde devrait être morose… Pourquoi ne pas passer directement en 2010? C’est peut être ce que j’aurais du faire cette après midi…
Il est presque 15h quand Thierry me rappel cette après midi, et bien entendu, j’étais parti faire quelques bricoles à Chalon, le temps que je rentre et je met le camion en route, toute mes affaires étaient déjà mise depuis ce week-end, j’étais dans les starting-blocks!
Ma remorque en à décider autrement; je raccroche, laisse gonflé, après vérif’ d’usage, je met en marche avant, coup d’œil dans les rétros et une belle trace noir me suis… J’ai roulé dans une flaque d’eau? Non!
Je sors de la cour de la coopérative ou je me gare et m’arrête vérifier; merde, la roue du milieu droit reste bloquée! Marche avant, marche arrière, je défais ma main rouge, la remet plusieurs fois, lève mes suspensions, et après conseil de Philippe mon mécano, il n’y a que de faire des marche avant et arrière pour décoincer ça. C’Est-ce que je fais, mais au bout d’un moment, je suis obliger de reculer, gênant une voiture qui rentre dans sa cour, marche arrière toute. 30m de ce traitement, le pneu éclate… j’enfile mon bleu tous propre et me voilà bon a me traîner parterre pendant une heure, merci au voisin qui ma donner un coup de main!
Une petite heure après, je passe par le dépôt compléter en GO et faire les pressions de ma roue de secours, du coup, je les fais toutes. Il est déjà tard quand je repars de Crissey. Je fais un bout de route avec mister Babanou qui monte lui au Danemark. Après les infos collectées par les collègues qui me précèdent, je garde l’autoroute tous le long. Je m’arrête bien après St Quentin, sur un parking pas déneiger du tout, et vraiment en pente, on verra bien demain…

Mardi 6

Je me réveil vers 8h, mais il me reste pas mal de temps avant que ma coupure se termine, café, et un peu de patience, je regarde les gars de l’autoroute dégager pendant presque 2h (!) la parte voiture… mais pas une minute ne sera accordée au places poids lourds alors que celui-ci un vraiment en faux plat.
Quand je met en marche, Thierry m’appel dans la foulée, et me demande ou en est ma réserve de caleçon propre, il est drôle! Tous content de lui, il me dit que demain, je charge pour la Lituanie à vider lundi matin. Putain, sur le coup, ça ne me fait pas rire du tous, quand je vois les températures qu’il fait ici la neige…
Je fais mon programma de routier inter communal, je charge à Boussois, je vide dans la foulée à Athus, je recharge sur place pour Lodelinsart que je vide le soir vers 21h; une fois vide je vais squatter le dépôt de Marcinelle. J’y retrouve mon papa et Nicolas; comme il fait -12, je discute pas trop longtemps et file me mettre au chaud au fond de mon lit… C’est à ce moment là que mon webasto ce met à jouer avec mes nerfs, celui-ci crache de l’air froid depuis 10 bonnes minutes… Pas le choix, si je veux pas crever de froid cette nuit, il n’y a plus qu’a remettre le moteur en marche et ce pour la nuit…

Deux heures à nettoyer le parking voitures, et pas une minute pour les poids-lourd...

Pas cool quand le webasto tombe en panne

Mercredi 7

À 8h je rappel Thierry pour lui dire que je suis vide, et lui signal que mon chauffage ne marche plus, il est de question de monté comme ça en lituanie. Je vais chez Van Hoff faire remplacé mon pneu éclaté, mais ils n’auront pas le temps de regardé mon chauffage avant l’après midi, et m’envoi chez Volvo pour remédier au problème. A midi, je repars avec un chauffage qui fonctionne à merveille (thermostat hs). En début d’après midi, je n’ai plus qu’à aller charger à Moustier, ma commande est déjà prête et je pars en direction de l’Allemagne. Il est déjà bien tard (pour l’Allemagne!) quand je veux m’arrêter et je galère pour trouver une place de parking correct; à 21h30 je trouve une place sur emplacement voiture d’un petit parking d’autoroute entre Bielefeld et Hannovre.

Sandales déconseillées

Pas sorti de Belgique et déjà pourri

Jeudi 8

8h30. Je me met en route, il n’y a pas grand-chose qui presse aujourd’hui, je monte gentiment, je me permet même de rouler gentiment à 85 sur l’autoroute, je suis pas motivé du tout; je croise Sébastien de chez STVE sur Hanovre, il a de la famille sur Gdansk, et tout est bloqué par la neige là haut, merci, ça me remonte le moral.
La neige est bien présente tous le long de mon trajet, je m’arrête prendre ma douche dans un autohof avant Brandenburg, faire un bon repas, et me voilà reparti. Je prends ma taxe à Frankfort sur Oder, il est plus intéressant de la prendre pour une semaine que pour quelques jours, ce n’est pas plus mal, je n’aurais pas ce souci au retour comme ça. Une fois passé en Pologne, j’ai bien du mal avec ce putain de lave-glace qui ne veux pas fonctionner depuis 3 jours, il est gelé, alors quand arrive la nuit avec un pare-brise dégueulasse, c’est pas le top. Je m’arrête à la station Nevada, je la connais et je sais que je peu y faire des courses pour les jours qui viennent, il y tous ce qu’il me faut. Je reprends la portion d’autoroute qui mène en direction de Poznan, je continuerais jusqu’à Wrzesnia, il me reste encore presque 1h, mais j’assure le coup sur un joli parking qui me tend les bras.

Frankfurt/oder

Station nevada

Vendredi 9

7h55. Je ne fais que quelques kilomètres avant de m’arrêter prendre ma douche, même si je suis déjà venue à plusieurs reprise en Pologne, je sais pas trop quand je pourrais en reprendre une. A Konin, ou d’habitude on sortait pour continuer sur Varsovie, l’autoroute continue maintenant, bête et discipliné, je suis cette autoroute que je n’ai pas sur mon atlas, mais qui indique Varsovie. En faite, elle descend sur Lodz, et ensuite il faut remonter par la nationale sur Krosniewice; là, à mon avis, j’ai pas gagné de temps, je le saurais au moins. En demandant des renseignement à un chauffeur polonais ce matin, je me rend compte que la N2 est toujours interdite au camions en arrivant sur Varsovie, la dernière fois je pensais que c’étais à cause de travaux; il me conseil de dévier par le nord et ensuite, de monter par Bialistok vu le temps qu’il fait. Je suis à la lettre ces conseils, mais la déviation par le nord n’est vraiment pas terrible, la chaussée est défoncée, et les Lituaniens roulent comme des bœufs en doublant n’importe ou. Ça ne m’étonne d’en voir quelques uns dans les fossés. Je suis surpris d’arriver à passer Bialistok ce soir, mais la route qui monte sur Augustow est très glissante, je préfère m’arrêter sur un parking qui est pas mal déneigé, de toute façon, j’arrive au bout de mes heures pour aujourd’hui. Il n’est même pas 19h quand je m’arrête ce soir, mais il faut savoir qu’il fait nuit depuis 17h dans le coin. J’ai un coup de blues quand j’ai mes enfants au téléphone, il vaut mieux que j’aille me coucher.

Rayon de soleil matinale...

mais ça va durer!

Mendiante polonaise

Samedi 10

C’est en pleine forme que je me lève ce matin, je bois mon café et me met en route. La circulation est à peine plus tranquille ce matin, mais, je me demande ce que tous ces camions peuvent bien nous amener quand même. Je vois même un semblant de soleil, putain, c’est bon quand même! Depuis hier, j’hallucine sur le nombre de petit ou gros restau qu’il y a sur cette route, c’est pour ça que je n’ai aucune difficulté à prendre une bonne douche ce matin encore. Avec le beau soleil qu’il y a, le paysage prend une autre couleur, ça me remonte pas mal le moral, et je dois dire que je n’ai pas eu autant de difficulté sur les routes comme je le pensais, bon, je suis pas encore arrivé, mais ça roule. Avant midi, j’arrive en frontière à Budzisko, je prends mes vignettes pour les 3 jours à venir que je colle à mon pare-brise, et me voilà en Lituanie. Je fais quelques kilomètres et je me pose sur une jolie station pour manger un morceau. Après un bon repas, je repars en direction d’une certaine Kaunas, je sais pas ce qu’elle a fait elle, mais ils lui en veulent dans le quartier, c’est écrit partout!!! La route à mon grand étonnement est très très belle, il n’y a pratiquement plus de neige à certain endroit, moi qui m’attendais à rouler sur des routes de chèvres et sur 30cms de neige me voilà rassuré. Je retrouve même des températures positives, c’est le monde à l’envers, -12 à Charleroi et 1° ici en Lituanie…
J’arrive à Panevezys dans l’après midi, je trouve mon client et décide d’aller camper sur une belle station ou j’aurais toutes les commodités pour demain; il est 16h, il fais déjà nuit… Faut pas être dépressif dans le coin!

Et les chauffeurs sont à l'intérieur en attendant une dépanneuse

Ca le fait!!!

Dimanche 11

Il n’est que 6H45 quand j’ouvre un œil ce matin, putain c’est tôt, surtout quand on n’a rien à faire de spécial… Ce matin, c’est rédaction de ce carnet de bord, oui, j’ai été très feignant cette semaine, je n’ai rien fais les soirs.

Lundi 12

Pas eu besoin de réveil ce matin, je me suis levé juste avant qu’il sonne; je bois mon café crème à la station, fais un brin de toilette et je démarre (ouf!) pour aller dans cette magnifique usine qui doit dater du début du siècle ou un truc dans le genre. C’est très très grand, mais apparemment, ça doit abriter plusieurs boutiques différentes. Au poste de garde, on m’amène dans un bureau qui respire la joie de vivre et la déconne; 3 secrétaires sont là, la plus « ancienne » s’occupe de mon enregistrement, qu’est-ce qu’ont c’est marrer… une fois rentrer, je me faufile dans un merdier qui traîne un peu partout, j’arrive à trouver l’endroit ou je dois vider et surprise, il y a même un chevalet d’avance! Je dépose dans un hall qui fait tous juste la longueur de la remorque, non sans mal, je manœuvre sur de la glace, je prend mon vide et retourne voir ma copine de déconne pour signer mon cmr. Une fois fait, je met les voiles, rappel Thierry pour lui dire que la mission est accomplie, et roule ma poule. Il fait un soleil magnifique ce matin, pas chaud, mais beau. Je me prend à mettre un noir dez à fond les gamelles choses que je n’avais pas fais depuis au moins 3 jours. Arrivé sur Marie Jean Paul ( Marijampolé, oui ça me fais rire ce matin), je m’arrête dans une station sans grosse prétention, mais au moins, il y a une douche et propre s’il vous plait! J’avais pas oser demander à l’usine, quand j’ai vu dans quel état était les bâtiments j’ai préférer m’abstenir. Il me reste un souci par contre, la jauge de gasoil commence à crier famine, et d’après mes souvenirs les shell ne courent pas les rues par ici, je compte descendre gentiment après Bialistok pour en remettre. Une fois repassé en Pologne, je me rappel en avoir vu une à Suwalki; ça m’avait tilté, des flics s’y étaient installé pour faire des contrôles.
Ce problème résolu, je décide de prendre un autre itinéraire que pour la montée, je zappe Bialistok et redescend par Ostroleka, vu le beau temps qu’il fait et qu’il n’a pas reneiger, je devrait gagner du temps. La route y est très belle, large, impeccable quoi! En plus je tombe sur la déviation qui m’évite Varsovie, que demande le peuple. Je me pose avant Sochaczewn pour ce soir, ça à bien marcher.

Belle usine non?

Ispice di...

Mardi 13

Malgré que aujourd’hui (encore ?!) rien ne presse, je pars quand même pour 7h30, je n’oublie pas que ce soir je dors en Allemagne et que du coup, faudra pas traîner jusqu’à point d’heure sur la route sous peine de galérer pour se trouver une place à l’ombre…Je roule à peine plus fort que ces derniers jours pour ne pas trop faire chier les locaux qui ont une grosse tendance à rouler bien plus vite que moi. Les voitures elles, n’hésitent pas à s’engager sans crier gare devant vous pour rouler à 50 après, pu**** les pénibles!!!
J’évite la connerie de l’aller et garde la nationale jusqu’à Konin, j’ai plutôt bien fait, la plupart du trafic camions est parti sur l’autoroute, mais bon, vu l’état de la chaussée, il n’y a pas de quoi crier victoire. J’arrive juste en bout d’autoroute quand il est déjà temps de faire une coupure, je pensais pouvoir aller jusqu’à la station Nevada pour manger et prendre une douche en même temps, il faudra en refaire une deuxième de toute manière. Casse-croûte expédié, je file donc vers cette gigantesque station, qui fait supermarché, magasin d’accessoires, lavage, un peu comme on en trouve à La Jonquera. Il y en a plusieurs éloigné les une des autres dans le même genre, et tous est ouvert 24/24, faudrait prendre des leçons à ce niveau. J’en profite également pour prendre ma MAUT pour être tranquille en frontière, et me voilà repasser en Allemagne. Je pousse les heures jusqu’à Magdeburg ou malgré raisonnable, j’ai déjà bien du mal à trouver une place pour stationner, la faute à 5 ou 6 convois garer en travers du parking du fait de leur longueur. Je m’envoi une curry-wurst dont je rêvais depuis une bonne heure déjà, et vais faire mes devoirs bien au chaud dans ma cabine.

Il y a encore des belges qui vont loin...mais avec des chauffuers russes

Comme en espagne je vous dis

Station nevada de jour, c'est mieux non?

Mercredi 14

Ce qu’il y de bien sur des grands tours comme ça, c’est que comme il n’y a que des journées à rouler il y a du coup pas d’impératifs d’horaire, j’en profite encore aujourd’hui il est 7h30 quand je lâche le frein de parc ce matin. Avant d’arriver sur Braunshweig, il n’y a plus personne qui arrive en face, la faute à un accident; je sais pas ce qu’il c’est passé, mais vu le déploiement de véhicules d’urgence qu’il y avait sur place ça devait être assez grave. La pluie fait son apparition à partir de Hanovre, je fais la pause douche dans un petit autohof et en profite pour reprendre des piles, mon appareil photo ne fonctionne plus depuis ce matin, mais le problème à l’air plus grave, les piles neuves ne résolvent pas le problème. Je repasse un coup de fil à Thierry pour savoir s’il connaît le programme du jour, je devrais certainement chargé demain matin à Boussois pour St Priest à vider vendredi, impec! C’est une fois reparti que je repense que j’ai un chevalet de type L et que Boussois ne les prends pas, je le lui rappellerais tout à l’heure, c’est chiant un téléphone qui ne fonctionne qu’a l’arrêt! La descente sur la Ruhr ce fait sans ralentissement, je vais finir par croire que on roule mieux en Allemagne si ça continue, mais un p’tit bouchon sur Cologne me ramène à la réaliser… Je prend mon euro vignette sur Aix la chapelle et je profite de l’arrêt pour dire à Thierry mon soucis de chevalet, du coup, je l’arrange vachement il a un chargement à Zeebrugge pour Salaise. Je fais quand même le crochet par Sambreville pour remettre du gasoil, et je repars en direction de Bruxelles, la boulette!
D’habitude je fais le tour par Mons et Tournai, j’avais pilepoil les heures pour monter à Zeebrugge et avec les GROS embouteillage de la capital Belge, c’est 45mns qu’il va me manquer, du coup, je stop au niveau de Gand. Je partirai plus tôt demain matin, ça change…

Francois Pellet-Moinowski, ma dernière photo avant la mort (?) de mon apn

Jeudi 15

Allez du nerfs ce matin j’ai l’occasion de rentré de bonne heure chez moi ce soir SI tous va bien… Je rentre le premier dans l’usine et en attendant que les ouvriers arrivent, je fais couler mon café. Le grand Bernard qui dormait à l’extérieur, arrive au moment où je range mon bazar. Pas de bol, il a poser son chevalet hier soir, donc ils le chargeront en premier ce matin, à 10h30 je fous le camp, Nanard est parti compléter son chargement à Athus; je passe à la total prendre un casse-dalle parce j’ai pas l’intention de faire 50 arrêt aujourd’hui. Une fois repasser en France, je rallume le truc qui me manque depuis plusieurs jours, LE TELEPHONE!!! Je dois passer le plus clair de ma journée pendue au téléphone. Quand il sonne toute la journée, ça me saoul, et quand je peu pas m’en servir, il me manque… Une coupure du genre 46mns en route ou je vais lire les carnets de bords de mes petits camarades et avant tutti. Je passe par Crissey déposer mes papiers et il est 20h quand je rentre chez moi.

Vendredi 16

Je rentre pas bien souvent à la maison, mais à chaque c’est pour trouver le moyen de me louper, j’ai ronfler une bonne demi-heure de plus, du coup je zappe le café. Je démarre quand même à l’heure dite, 6h; il ne me reste plus qu’à prendre les croissants en cours de route. La traversée de lyon se fait impeccable bien ce matin, pourtant, c’est l’heure de pointe. J’arrive à Salaise à 8h40, le rendez vous étend à 9h, mais on me dit qu’il faudra patienté, Phiphi m’avait prévenu que c’était pas des violents. Il déjà 10h quand je pose mon chevalet et presque 12h quand je le reprend. Je me dépêche de remonter jusqu’à Chasse, ce midi, je mange avec le fils spirituel du grand gourou, Dri-Dri le King of the road! Super moment réuni autour d’une table, je suis très content de cette rencontre. Il me reste plus qu’à remonter à Crissey changé mon chevalet en prévision de lundi; c’est en cours de route que je trouve Dedieu qui se traîne lamentablement à 80km/h pour que je lui paye un café. C’est vraiment petit! Allez, cette fois c’est à Crissey que je change de chevalet, fais un pitch de mon tour de la semaine mais il me tarde de me rentrer.

Je suis vachement content de ce tour, même si je partais pas vraiment sur de moi, surtout à cause de la période hivernale ou ça tombait, j’ai eu la chance d’avoir des conditions climatique plus qu’acceptable et j’espère avoir l’occasion d’y retourner avec mon Gilou, lui qui voulait absolument que l’on y monte ensemble, et tant qu’a faire, au printemps ou en été. Parti remise Gil.

Samedi 17
Dimanche 18

Lundi 19

Je ne me suis pas oublié ce matin, remarquez à l’heure ou je pars, ça serait dommage. Il est 7h25 quand je fini de raccroché et que je met en route. Je file à travers rejoindre la cote d’or et attendre mon pote PHIPHI à la Leclerc de Dijon, le temps de boire un café et nous remontons en direction du nord. Arrêt obligatoire en cours de route pour manger un morceau et c’est sous des trombes d’eaux que nous repartons. On charge à Boussois nos commandes jumelles, rajout de gasoil et une taxe en bonne et du forme, et nous voilà parti outre-Quiévrain. La traversée de Bruxelles en ce début de soirée sera encore laborieuse et c’est à la sortie de Bruxelles que nous nous posons sur un parking pas encore rempli. Le vieux de bus qui serre de baraque à frite viens de fermer, il ne nous reste qu’à manger au camion ce soir, c’est à ce moment que « musetteetaccordéon » Régis se permet de passer devant moi sans s’arrêter faire un bisous; au fait Régis, ne klaxonne plus, tu sais que tu n’as plus de trompes sur le toit… Tu es ridicule!

Mon pote Phiphi

La capelle

Mardi 20

Là par contre faut pas se lever tard ce matin, il nous faut passer Anvers, et là, c’est un peu le lotto. C’est les doigts dans le nez et les mains dans les poches que cette formalité est avalée. Un arrêt café+douche à Meer et nous revoilà reparti à l’assaut d’une Holland hostile au dépassement de poids lourd en ces heures matinales. Enfin, ça roule c’est le principale. En arrivant à Tiel, on fait un saut au magasin d’accessoires du coin, oh, j’aurais pas craquer la paye, j’ai juste repris des crochets de rideaux pour un scania d’un collègue. Arrivé à l’usine, chacun vide et recharge de nouveau des commandes jumelles, cool! Il reste à redescendre en direction de Anvers et ce trouver une petite friterie pour ce midi. Ça fait des années que je ne suis pas retourné sur le port, j’ai un peu de mal avec mes repères. Après avoir fait quelques photos d’un ancien Bjarn Andersen pour le site, il est temps de se remettre en route. Descente via Gand, Lille, et un arrêt à Amiens pour ravitailler PhiPhi le temps de notre coupure. C’est à la Shell entre Neuchâtel et Rouen que la coupure se fera se soir.

Un beau camion, un moulin, je suis en hollande

Ex Bjarn Andersen

Mercredi 21

Un petit café enfiler à la station, et on se met gentiment en route pour arriver dans le bazar de Rouen, allez ça va, la perte de temps reste assez minime et de toute façon on ne sera pas en retard pour notre rendez-vous de 12h à Alençon. Il est à peine plus de 10h quand on arrive sur place. Le réceptionnaire fini juste devant nous de vider le chevalet précédent; l’un de nous deux pourra en profiter. Ben non! On nous vide l’un après l’autre, pas la peine d’avoir des chevalets d’avance… De plus la douche qui était à notre disposition est fermée, et le chef d’équipe nous annonce que c’est définitif; trop de casse et de dégradation successives on eu raison de leur patiente. Il est pas encore midi quand on repars de là en direction du nord. Un arrêt pour manger et se laver dans une douche de 60cm2. Le soleil se pointera pendant quelques minutes dans l’après midi, fallait en profiter. La première station de l’A2 est déjà blindée de monde alors qu’il est à peine 19h; une fois enlevé Polonais et Hongrois, je crois que l’on pourrait se garer en travers des voies. On n’est obliger d’attendre le péage de Bouchain pour pouvoir se poser pour cette nuit.

Phiphi récupère son chevalet et on se sauve

Erik Moldt

Jeudi 22

Ce matin est un grand jour, je n’hésite pas à le dire haut et fort! En ces temps de crise le moindre petit plaisir est bon à prendre, je vais laver!!!! Purée, quelle sensations quand je me glisse sous se portique… Oups je me laisse peut être un p’tit aller là, non? Un bon coup de savon, passage dans les rouleaux et un support de rétro cassé à la sortie… C’est le deuxième qui me reste entre les mains en quelques semaines; ou je suis trop balaise, possible (?!) ou c’est vraiment de la merde, possible également, reste plus qu’a rentrer dans le garage pour remplacer ça. Une fois fait, je file charger à Boussois, une fois arriver au poste de garde, je me rend compte que il ne reste plus rien de ce moment de bonheur intense de toute à l’heure, ses petits bouts de brosse qui passaient avec volupté sur cette carrosserie qui rendait son vert éclatant…. Mais je m’égare encore une fois! Je charge mon Athus et j’attaque les belles routes de Belgique avec son caca sur la chaussée. Après avoir fait l’arrêt douche+ miam-miam à Wanlin, c’est la neige qui fait son apparition dans les Ardennes. Mais c’est que en plus ça ne fait pas semblant, les rétros et essuie-glace on vite d’être bien chargé mais ça ne tiens pas au sol. J’ai reçu le reste du programme en cours de route, je recharge sur place mais normalement que demain. Je demande ’gentiment’ si la commande est prête et si je peu la prendre aujourd’hui. La réponse est affirmative, et en plus, il n’y a pas un chat dans l’usine. Je fais ma petite affaire et ensuite c’est au gasoil que je vais. Je pense qu’un viendra ou certain vont s’entre-tuer dans cette rue de Rodange, il y règne une anarchie complète, vu que je ne suis pas pressé, je patiente gentiment. D’après les nouvelles directives, les trajets d’autoroutes vont être limités dans les prochaines semaines, du coup j’anticipe la chose en redescendant par les Vosges. C’est à Épinal que je stop mon camion propre (ce matin pendant 30mns entre 8h30 et 9h).

Il se met à neiger dans les ardennes belges

Arriver de mon chevalet

Vendredi 23

J’avais pas mis le réveil bien de bonne heure, mais je me réveil vers les 6h; je fais bois mon café et me met en route. Je me retrouve à descendre par Vesoul (j’ai voulu voir Vesoul, j’ai vu Vesoul…) et ensuite direction Dole. Ça faisait un sacré bout de temps que je ne l’avais plus prise cette route. Il n’y pas à tortiller la puissance des camions d’aujourd’hui rend ces portions bien moins pénible quelle ne l’était il y a encore dix ans en arrière. Je vais être de bonheur à la maison, mais Philippe me rappel quand je suis à Tavaux pour savoir à quelle heure je serais à Crissey… J’avais oublié que j’avais cette bouteille d’air à changer, de toute façon, j’avais des papiers à poser. Je continue mon trajet en direction de Chalon; le temps change et le vent se fait de plus en plus fort. Un ensemble de chez Transalliance finira en travers de la route, rouler à vide ce matin ne sera pas gage de sécurité. Arrivé au dépôt, je m’engouffre à l’intérieur pour pouvoir manger tranquille sans risquer de me prendre la porte dans la poire à chaque fois que je monte ou descend du camion. A 16h une fois fini je compte bien laisser mon ensemble ici; ah oui, je suis de nouveau en vacance forcé cette semaine, d’un coté, sa rassurera les mécontent qui savent mieux que moi combien de jour d’inter j’ai ce mois-ci…. Je vous jure! Allez bon week end à tous et si vous pouviez casser quelques vitres cette semaine…

reste de l'évacuation d'un camion du fossé

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