Samedi 2

Dimanche 3

Lundi 4

C’est une pluie fine, toute fine qui tombe sur Crissey ce matin, je suis bien content, moi qui avait fait un lavage de printemps la semaine dernière, je vais même pas en profiter 1kms, c’est la vie ma bonne dame (fais chier quand même!!!) je commence cette matinée par 2 croisures, celle de Magnum 59 au niveau de Beaune et la plus belle blonde du forum j’ai nommé Miko57 et ses phares en toc qui sont même pas branchés, quel feignasse! Je casse une petite graine à Metz, j’avis un peu l’intention de charger et manger ensuite, j’ai bien fait d’écouter mon bidoue, déjà je me tape la traversé complète de Longwy qui doit être quelque chose à pleine charge et ensuite j’attendrais plus d’1h30 avant de pouvoir charger. Une fois fait, je prend les routes de chèvres pour rejoindre le ch’nord, de quoi m’occuper jusqu’à Caudry où j’arrive en début de soirée, je tente d’aller voir chez mon client voir si il y a de la place pour dormir mais vu qu’il est situé en pleine ville, je me rabat sur la zone commercial du coin, je mange et vais me pieuter sans demander mon reste, la fatigue de samedi sans doute...

Mardi 5

ben en voilà un programme!

Je suis devant mon client pour 6h15, j’ai rendez vous à la demi et je me dis qu’ils sont bien matinaux dans la boutique. Matinaux oui; rapide non! Il sera presque 9h30 quand je repars, je passe vite fait à Valenciennes poser mes papiers et disques, passage rapide aux rouleaux qui servira à rien non plus vu qu’il se met à pleuvoir quand je ressors de la cour... C’est pas ma semaine pour rouler dans un camion propre. Je charge à Boussois après le changement d’équipe, et je mets à descendre sur Luxembourg sur ces sympathiques autoroute belge où je trouve un pèlerin (français) qui trouve le moyen de rouler à moins de 80!!! Une fois à Athus, je vide et recharge en moins de quinze minutes, comme quoi! Et ben aller, il me reste plus qu’à reprendre la route en sens inverse. Là je croise Petitdud, il m’a repérer de loin, moi j’ai bien vu le camion s’en trop y croire, il à l’oeil le Dud. Je fini par brancher le mode je double tous ce qui se traîne parce que sa me gave d’être en permanence derrière des traîne savates, à croire qu’ils prennent un malin plaisir à voir 50 camions dans leur rétros. Je débarque à Charleroi vers 20h, je pose mon plein mais le chevalet avec de la casse n’est pas là, je rappel Thierry et après quelques minutes, j ‘ai ordre de repartir à vide pour Moustier; je squatte la zone de Mornimont, j’ai au moins l’occasion de voir où en sont les travaux du futur dépôt, tout n’est pas perdu!

Mercredi 6

Bon allez, je traîne pas trop ce matin, je vais charger dès que mon repos journalier est terminé. Pas trop de monde ce matin, ça va bien. Je repars avec mes 27t de charge, et même pas loin de 28, le 420 à bien du mal dans la côte en sortant de l’usine, heureusement que le reste de la route se déroule sur le plat. Je suis à Zeebrugge 2h30 plus tard, je vide mais avant de reprendre mon chevalet pour repartir, je dois en transférer un à l’arrière de l’usine et ensuite revenir reprendre celui qui m’est destiné. Une fois fait, je vais vite prendre ma douche, comme ça je peu redescendre direct à Moustier pour mon deuxième tour. En route je retrouve mon Phiphi sur la station de Roeselare, lui à charger pour Tarare pour demain matin, moi j’ai juste pris mon casse dalle pour ce midi et je taille la route. Comme ce matin, je charge rapidement et là c’est avec Didier que je fais faire mon deuxième tour, c’est cool, il a l’occasion de me raconter son plantage de 2 jours sur le port de Patras, décidément c’est une habitude pour nous, mais je le bat avec 2 jours de plus pour moi! Je vais faire ma XXXXXXXème croisure loupé avec Loulou61, je l’ai vu au dernier moment dans un petit trou au milieu de la jungle qui sépare l’autoroute à Mons. A Zeebrugge, on vide en mois de 15mns les deux ensembles, on se casse vite fait, à l’heure qu’il est, la traversé de Brugge se passe bien. On s’arrêtera un peu avant Mons, sur un parking équipé beaucoup de personnel roulant au pas et à l’affût du moindre geste équivoque de notre part… Didier mange et fini ses heures, pour moi, se sera un dodo sur place pour pouvoir repartir de bonne heure demain matin.

Jeudi 7

Quand je suis raisonnable le soir, j’ai pas de problème le matin pour me lever, faudra que je repense à ça la prochaine fois! Bizarrement, il n’y a plus un chat sur le parking à cette heure là. Je suis à 6h à Moustier, j’aime pas trop venir à cette heure là, en général il y a tous les gars qui font le régional qui viennent charger et c’est un peu l’anarchie, mais là , pas de soucis. Je charge, je vais boire mon café-gaufre avec Cyrille, je vais aussi me laver avant de repartir, et c’est à cette heure là que c’est la panique dans l’usine; courage, fuyons! Je redonne à boire à mon pépère chez VanHoff, et je reprend la route pour rentrer à la maison. Je repasse par Chalon en fin après midi pauser ma chié de CMR et surtout récupérer une carte du St Bernard pour éventuellement lundi. Je rentre à la maison en fin de journée où j’ai douce surprise de voir que la pelouse est tondu! Merci chérie!

Bon et grand week-end à tous.

Vendredi 8

Samedi 9

Dimanche 10

Je décolle très tard ce soir, il est 22h pile poil... Hein? Quoi? Ah merde, on est dimanche, mon dieu quelle horreur! Ben oui, comme à chaque fois que je pars un dimanche, ça me pourri la journée, c’est pas le fait de partir dimanche qui m’embêté, mais d’attendre 22h pour le faire, vivement le jour où je pourrais partir à 20h. Bon comme je ne suis pas un Régis, c’est à 22h pétante que je retire le frein de parc. Justement en parlant du rocker au grand coeur, c’est avec lui au téléphone que je fais une parti de ma route, mais pour une fois il n’est pas en direction de l’Italie. Sur l’aire de Romagneux, j’apercevrai Jean Mi qui à planté son week end en France, décidément les FDR’s sont partout ce soir.

Lundi 11

Je n’aurais pas doublé ou mettre fait doublé par un camion jusqu’à ma coupure au grand Bosco, pas mal de monde dans l’autre sens, mais dans le mien, Niet, Nada, pas un chat, j’ai un peu l’impression de rouler un jour férié avec un Thermo King au cul. Donc comme dit plus haut, je me pose à la première station coté italien, je suis haut moins sûr de pouvoir boire un café au milieu de la nuit de ce coté des alpes. Ça m’emmerde presque de m’arrêter, je pête le feu ce soir mais bon, pas le choix. Je m’octroi 2h de sieste mais par contre le réveil est laborieux. Un cappuccino et jus d’orange plus tard, je suis de nouveau opérationnel. Je descends sans difficulté jusqu’à Turin, sur la route qui mène à Cuneo sa roule comme il faut, et j’arrive très tôt à la grande maison verte. 8h je dépose ma base, mais il faut attendre pour savoir ce que je fais après. Tellement attendre que j’aie le temps de faire changer mon feu arrière qui merde depuis deux semaines, de passer un coup au lavage et... D’attendre encore jusqu’à que mon amplitude soit morte. Je prend mon chevalet mais je suis obliger de me mettre en coupure au fond du parc sous des arbres qui sont bienvenu cette après midi.

Mardi 12

Minuit, enfin à peine avant minuit, je met le Glass trotter (jeu de mot!) en route; je vois mes collègues chalonnais tous rideaux tirés pas bien loin de moi, Je me demande si je dois klaxonné un coup. J’hésite à prendre le col de l’arche, mais comme il y a eu des éboulements la semaine dernière, je prends la direction de Turin, je fais une monter plein pot, je suis même étonné de voir le temps gagné en pleine par rapport à la journée. La mauvaise surprise, c’est sur la tangenzial di Torino que je la trouve, il est indiqué que le Fréjus est fermé, qu’il prendre soit le Mt Blanc ou Ventimille ben voyons. Je continue sur ma lancé au pire des cas se sera par le Montgenèvre que je passerais, la route est bien triste, pas un chat dans l’autre sens ça fais bizarre! A Suse mon problème est vite résolu, tout le monde sur le parking, le Lituanien qui me précédait vient me demander... Ben je sais pas se qu’il me demande au fait, je vais quand même voir les gars de l’autoroute pour savoir dans combien de temps on pourra repartir et apparemment le soucis est d’ordre électrique et ils ne savent pas quand ils vont rouvrir. Il me reste plus qu’à tirer les rideaux et m’allonger avec le souci de regarder à travers la fenêtre à chaque bruit suspect de camion; ça, je vais le faire une heure et après je lâche l’affaire, on verra demain. Je me réveil tel une fleur (un peu la gueule en vrac quand même) vers 6h, le parking c’est bien rempli et quelques français discutent, je leur demande si ils ont des nouvelles, le tunnel est ouvert depuis 5h mais ils nous lâcheront quand tous le monde aura dégager la plate forme. 6h45 c’est reparti, c’est un peu l’anarchie, mais j’ai pris le bon wagon. J’arrive du coup à 10h chez mon client, ils partent en pause, j’ai plus qu’à attendre. 12h je suis relâché, j’ai plus qu’à remonter sur chalon. Je rentre sur le parc au moment où mon amplitude me fait de grand signe de fatigue, j’ai plus qu’à squatter l’aire de lavage, au début pour enlever les moustiques du pare-brise, et du coup c’est l’ensemble au complet que je lave. Il fait très lourd au moment où je vais me coucher ce soir, je mets en route le Bycool pour la première fois de l’année.

Mercredi 13

Je me lève avant que la radio ne se mette en marche, je bois mon café, prend ma douche et roule Albert. Je tire une putain de gueule en arrivant dans les Vosges quand je vois l’autoroute détremper, la haine! Je fais un pèlerinage devant le rayon cookies de la Maxe en pensant au gars en frigo qui squattait cette place tous les dimanche soir à une certaines époque; j’entend qu’il y a gros contrôle à Sterpenich, j’opte pour le passage de l’autre coter, j’ai pas de temps à perdre avec ça. Le problème en ce moment, c’est qu’ils refont le viaduc de la déviation de Longwy, j’ai donc le droit de visiter le centre ville, pas cool! Après ça, c’est l’autoroute belge que je dois me coltiner, et je suis cette fois pas dans le bon wagon, une citerne chimique est devant et environs 6 camions entre nous. Un italien se risque à doubler le tout, pas de bol le X5 de la gendarmerie est juste derrière, il s’en tire avec une petite remontrance de la main. J’arrive chez Van Hoff pour faire mon gasoil, et là c’est moi qui n’est pas de bol, à sec la station, le ravitaillement est prévu pour 15h, je file charger et je reviens dans la foulé, c’est tout bon. J’ai plus qu’à redescendre jusqu’au premier parking coter français où mon camion sera garder toute la nuit par des messieurs en recherche de sensations...

Jeudi 14

aahhhh, quelle horreur! (terrifiant mon cri, non?), je n’ai plus de café dans le camion, je mettais promis d’en reprendre au lux hier et forcément avec le néant qui habite ma mémoire, j’ai oublier. J’ai plus qu’à aller jusqu’a Pont à Mousson pour pouvoir en boire un. Dieu sait que j’ai envi de le jeter à la tronche de la « charmante » dame qui me le sert sans un bonjour, ni un merci, ni merde! Ça m’agace ça! Je descend maintenant jusqu’a Crissey, j’ai croisé mon pote Babanou en cours de route qui remonte sur Köln, je suis avant midi au dépôt, je prend ma douche vers chercher mon paquet de café et les deux trois bricoles qui me manque, je mange un morceaux et je repars avant 13h. Rendez vous est pris avec Nicos73 à St Jean de Maurienne, il m’attend à notre parking habituel, je lui ramène 3mois de lecture hollandaise à rattraper. J’ai le plaisir de découvrir ses nouveaux modèles réduits en exclusivité. Je repars une bonne heure plus tard, il se met à pleuvoir, je grimpe le Fréjus plutôt bien avec se petit chevalet de 20t. A peine passer de l’autre coter, je reçois un message de Jean-Christophe qui remonte; vous ne le connaissez encore pas? C’est un peu comme mon grand frère qui m’a appris beaucoup de chose sur le boulot et aussi le parrain de mon petit Tom. Je l’attends un peu à Busssolène, une heure plus tard, je vois débarquer les bétaillères, on sera nombreux à table. Faut pas croire que l’on a traîné très tard, les visages sont fatigués, 23h30, tous le monde au dodo!

Vendredi 15

6h je m’en vais, Jean-Christophe dors encore. Je bois mon café à Moretta ce matin, là au moins c’est un plaisir de s’arrêter, il y au moins des visages souriant. Je suis un peu avant 8h à Cuneo, je ne me pose pas la question du lavage aujourd’hui, il pleut comme une vache qui pisse. Je pose mon chevalet et reprend un vide pour aller charger au dépôt de Trinità. J’ai le temps de prendre ma douche, mon chevalet n’est pas encore terminé; 10h45 je met les voiles. Je remonte par Le mont blanc, j’y retrouve les copains de chez Bresse fret qui arrive tous juste devant moi à Aoste, le temps de manger un morceau de pizza et nous sommes reparti.Le temps passe à une vitesse phénoménale quand on roule à plusieurs et surtout à raconter des conneries! J’arrive à la maison sous un semblant de soleil, pourvu que ça dure.

Samedi 16

En cette fin de matinée, je retourne au dépôt, c’est le pot de départ de mon papa, tous les chauffeurs de Chalon sont là.
Je te souhaite une bonne retraite Papa.

Bon week-end à tous et toutes.

Dimanche 17

Lundi 18

Reprise lundi matin qui devrait être courte encore une fois, je démarre de la maison à 7h pour aller déposer mon chevalet pour l’alsace au dépôt Armand qui passe aux mines en fin de matinée partira avec cette après midi, moi je reprend un L pour monter charger à Athus cette après midi. A Dijon je croise la Miko qui est tombé du lit ce matin, mais sa tibia aussi rouillé que ses phares ne nous permet pas de discuter très longtemps. Je monte par l’autoroute, mais je prévois de monter par Luxembourg pour éviter cette traversé de Longwy et ses travaux qui ne sont toujours pas terminés, pour ça je prend ma vignette à l’aire de Loisy, déjà que je sais pas trop si j’ai le droit de passer par ici vaux mieux être en règle. En arrivant devant l’usine, je vois pas mal de camion en attente, du coup je vais commencer par aller compléter mon gasoil, je reviendrais ensuite charger. J’ai du bol, à peine enregistrer que je suis appelé au chargement, une quinzaine de minutes plus tard, je suis reparti.Au péage de Toul, je ferais une rencontre inattendu avec Dany57 qui comme moi c’étais arrêter pour une envi pressante, comme quoi les grand esprit se rencontre J’arrive malgré le temps perdu par les détours au grand duché, j’arrive à redescendre jusqu’à Langres où je trouve une belle place à l’ombre sous les grand arbres qui borde le parking.

Mardi 19

Il fais beau ce matin, il prévoit du beau jusqu’à Vendredi, ce serais dommage de passer à Chalon sans laver un coup non? Si je me dépêche, j’en ai pour moins de deux heures, le plus chiant est de tous sortir, karcher et savon. Je me magne le derrière, je fini par laver le bonhomme également, à l douche lui, parce que le Karcher fait un peu trop mal. Je repars vers 10h, faut faire tourner les roues maintenant si je veux pas planter à une heures de la maison demain, sa roule plutôt pas mal de la journée, j’ai mangé sur le bout d’autoroute entre Montmarault et Montluçon. Je me retrouve au milieu d’une concentration de MAN en reprenant l’autoroute à la croisière, impressionnant. Je suis agréablement surpris d’arriver jusqu’à Agen ce soir, j’étais loin de penser que je descendrais si bas, tant mieux, j’ai plus qu’à me trouver une place au centre routier, j’ai pas une minute de plus.

Mercredi 20

J’ai bien choisi l’endroit pour dormir, pas un pète de bruit de la nuit et je suis encore à l’ombre ce matin, d’autant que le soleil donne déjà fort ce matin. Je me pointe à l’usine un p’tit avant 9h, Fabrice qui est prévu de vider devant moi m’engueule et ça fait de l’effet un mec de 1m58 qui se met sur votre peau comme ça du grand matin, il voulait que je vide le premier pour pouvoir rentrer pas trop tard… sympa, non? Pas grave, si je pars pour 12h je serais encore dans les clous pour rentrer ce soir, no souci. J’ai la désagréable surprise de trouvé un plateau cassé au moment de vider, le dernier paquet, mais vu que j’ai été bien gentil avec le mec qui me vide ce matin, il ne signal rien et prend le paquet, sinon c’était le retour à l’usine, ouf! 11h45, je remet les gaz, je remonte par Clermont, je croiserais Sandy et Jérôme qui se suivent à quelques minutes l’un de l’autres, en discutant avec Jérôme je me plante au moment de reprendre la direction de Vichy, et je me retrouve à Clermont-Ferrand, le téléphone nuit à l’orientation!!! Plus qu’à faire demi tour et remonté sens inverse. Je rentre avec de la marge à Simard, j’y serais avant 21h, quand je vois le boulot qui m’attend j’ose à peine descendre du camion…

Bon et grand week end à tous.

Jeudi 21

Vendredi 22

Samedi 23

Dimanche 24

Lundi 25

Ah ça c’est du week-end, se reposer plus qu’on ne travaille c’est rare, c’est mon cas. On a ordre de démarrer à 14h aujourd’hui mon short, mes tongs et moi, d’habitude je vole largement le départ par commodité personnel mais aujourd’hui je suis pas mais alors pas du tout motivé! Les bruits de couloirs de la semaine dernière on bien entamé ma « positive attitude » comme le chante la grande philosophe Laurie. Je rejoins des collègues sur l’aire de Dijon; pas un pour motiver l’autre, c’est grave... On monte tant bien que mal chacun commentant l’avenir bien sombre pour le dépôt Chalonnais, rien de réjouissant. On se sépare à Chalon sur marne, un groupe monte sur Boussois et Cyrille et moi qui montons sur Rocroi, c’est là qu’on arrête notre journée, j’étais pour bien décider à aller jusqu’à Charleroi ce soir, mais bof...

Mardi 26

Si il faisait chaud hier, j’ai quand même super bien dormi, il en est tombé une bonne cette nuit et j’ai du coup aucun mal à enfiler un jeans aujourd’hui, ben oui, je vais aller charger, pantalon et manche obligatoire dans les usines. Je charge en moins d’une demi heure à Charleroi, dieu a-t-il touché de sa grâce cette endroit si souvent propice au longue attente d’une bonne demi journée? Et bien pour me venger je profite de la présence de Gérard pour me faire payer un café, le sujet de conversation se résume au même qu’hier, stressant non? Je pars chez Van Hoff pour compléter mon gasoil, je suis bien heureux d’être venu jusque là, la pompe ne marche pas, un détours pour rien. Je pars pour aller compléter mon chargement, je le précise pour les mauvaise langues qui me balance que je fout jamais rien et bien si, deux ramasse, ch’uis un fou. Comme quoi ça marche pas à chaque fois, je vais y passer deux heure, 1h30 d’attente pour 30 mns de chargement, bonne moyenne. De plus les toilettes sont maintenant condamnés depuis que sois disant un chauffeur aurait complètement salopé les murs, la classe! Je fais mon gasoil du coup au Luxembourg. Je descend jusqu’à Dijon, le disque n’est pas plein, mais après tout. Nico me rejoins dans la soirée, devinez le sujet de conversation...

Mercredi 27

Bon, encore une bonne nuit bien fraîche pour dormir, je lève le camp pour 7h, le Vallière arrivé en même temps que moi hier dort encore, qui a dit que les frigos du sud étaient des cinglés? Je repasse par Crissey pour, pour? Non, perdu je ne laverais pas ce matin, du moins si, mais juste ma personne c’est tout. Une heure après je repars, je passe chez Casto, parce que chez Casto il y a tout ce qu’il faut pour voir si il vendent des tuyaux pour ma piscine qui on péter hier, je m’en vais bredouille mais au moins j’aurais pu donner les prix des dévidoirs de tuyaux d’arrosage à Christophe, sont pas bien équipés dans le Jura!!! Passionnant jusqu’à maintenant ma journée, je met les voiles en direction de Agen, je m’arrête manger au péage de Montmarault. Rien de bien excitant encore cette après midi, une descente bien peinard j’ai même pas besoin de sortir une carte de France, l’avantage de faire du régulier, je me pose à Montauban ce soir.

Jeudi 28

Le désavantage d’avoir le sommeil léger (sur le matin), c’est qu’on est au courant vite fait de l’heure où les mecs autour de nous se lève, les claquements de portes, les coups de soufflette, faire tourner le moteur un quart d’heure, enfin bref je me lève bien plus tôt que je ne l’avais prévu. J’arrive bien ^trop vite chez mon client, un gars de valenciennes est là depuis hier 16h30 mais vu que l’heure c’est l’heure, ce n’est que ce matin qu’il vide. Je me met en place qu’à 10h45, un chauffeur Belge rentre dans la cour à ce moment là, le pauvre voit son planning du jour s’effondré, ses ramasses ne l’attendrons pas. Je me remet en route à 12h45, je privilégie la nationale pour remonter, un p’tit Mc Do à Terrasson ou la chaleur est vraiment écrasante cette après midi. Je me pose sur le seul parking entre Montluçon et Montmarault pour la nuit, le petit tour à pied du parking me prouve réellement que je suis un des rares Français pour ce soir, j’ai plus l’impression de couper à Varsovie!

Vendredi 29

Je rentre de bonne heure se matin, je passe par le dépôt poser mes papiers. Un des chauffeurs est en train de se renseigner pour connaître les différentes formations auquel il peut prétendre, sa sent le gaz! Je repars aussitôt pour Simard les bains, j’ai de l’administratif à faire cette après midi…

Bonne week end à tous.

Samedi 30

Dimanche 31