Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juin 2009

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Lundi 1

Mardi 2

Ça est, pour ceux qui ne l’aurais pas compris, cette semaine sera ma dernière en tiroir vert, je m’en vais sous d’autres cieux continuer mon petit bonhomme de chemin. Le week end aura été chargé en démontage de peu d’accessoires que j’avais par rapport à Régis cette hiver mais ça occupe bien quand même. A ce propos, je t’attend toujours Régis pour me filer la main, salaud! Je démarre pas trop tard ce matin, 6h je suis parti, je remonte direct sur Dijon pour ma remonter sur le nord, je préviens Thierry ‘officiellement’ que je m’en vais pour de vrai, je crois que ma remorque en vendu dans les 2mns qui suivent mon coup de fils, de là à dire que certain attendaient mon départ… je croise l’ami Alex5 ce matin, mais vu que j’ai entièrement démonté ma cabine, je l’appel un p’tit coup au téléphone pour qu’il ne crois pas que je fais la gueule! A ce propos, ça me fais super bizarre de rouler dans ce camion anonyme, de grand flotte, limite stressant. J’ai également remis l’avertisseur de gaz, fumée, enfin le truc qui sonne dans les FH que j’avais virer dès le premier jour, c’est lui qui sonne depuis ce matin, un petit bip limite perceptible qui doit venir de la pile qui est elle aussi d’origine. Une fois enlevée, le problème est résolu, non mais! Je charge à Moustier cette après midi, l’arrivé des chalonnais occupe ma p’ coupure sur place, mon départ c’est propagée comme une traînée de poudre…
« Et ù tu vas? »
« Qu’Est-ce que tu va faire? »
Mais personne ne m’a dit que j’avais tord de partir bizarrement… je repars pour redescendre coté Français, le petit parking entre Longwy et Metz me tend les bras, je me dis que je vais bien me faire ch… ce soir vu que j’ai laissé l’ordi à la maison, mais les bras de morphe viennent me chercher sans tarder, je les rejoins sans discutions.

il m’aura fais chier celui là!

purée, ça à fait mal là

Mercredi 3

Punaise, quelle nuit de merde je viens de passer, un mal de crâne pas possible m’a tenu compagnie jusqu’à ce matin, et le super sac de couchage que j’ai pris à la maison pour cette semaine doit être tailler pour un enfant de 5ans, je vous laisse imaginer le gars de 1m90 et 100kgs se faufiler là dedans! Et c’est parti pour la semaine complète avec ça. Autant vous dire qu’il faut pas venir me chatouiller dans l’heure qui viens. Je débarque à Troisfontaine pour 8H30, les deux camions prévu avant moi son bientôt vide, je suis en place pour 9h, le temps de prendre ma douche et je suis déjà vide, j’adore cette boutique, tous y est carré, propre, nickel,et surtout sympa dommage que je n’y suis pas venu plus souvent. Je remonte pour charger à Athus un chevalet où le verre qui est dessus est de mauvaise qualité, je n’ai pas de numéro de commande, je me dis que ça va être encore quelques chose pour trouver ce verre; et bien,je ne suis qu’une langue de vipère, parce que les gars sont parfaitement au courant mais il faudra quand même une bonne heure pour me le donner. Je remonte peinard sur Boussois en faisant ma pause dans une friterie, le régime pour cette semaine, je m’en donne à cœur joie, je suis pas près d’en re-manger!
J’arrive tranquillou à Boussois pour 17h, je compte vider et recharger pour m’avancer pour demain, mais je me fais refouler, c’est vrai que depuis que c’est plus calme les gars finissent à 16h et ça m’ai complètement sortie de la tête, j esuis bon pour squatter le parking avec d’autre collègue Lannuttiste, j’aime autant vous dire que les conversations y sont enflammées.

R340 de l’armée dans un état exemplaire, magnifique!

celle là était pour le site, oh, je peu toujours l’envoyer…

Wanlin, Belgique

Jeudi 4

Vu l’heure à laquelle j’ai entamé ma coupure hier soir, je peu largement charger dès l’ouverture ce matin, je suis vide et recharger en quelques minutes, je dois maintenant repasser par Valenciennes pour de l’administratif, j’en profite pour passer une dernière fois entre les rouleaux, peine perdues, il n’y a que de l’eau et pas de savon. Le camion est propre, le bonhomme également, on peu remettre en route. Je suis surpris d’arriver en temps et en heure à Mol 11H55 pour un rendez vous à midi malgré mon détours. Je vide et reprend mon vide en moins de dix minutes. Je reste sur place pour casser la croûte, je n’ai pas encore de programme, moi qui pensais remonter une dernière fois en Hollande, c’est raté, je suis juste bon à re-changé de chevalet sur place et descendre à Moustier pour rechargé demain matin. Je tente la descente par la nationale, j’y est vraiment perdu mon temps vu la circulation de ce milieu de journée, mais j’ai vu aussi que le plat pays recèle de très beau village et châteaux qui m’était inconnu, comme quoi, depuis le temps que je me ballade ici!
J’arrive à Moustier en fin d’après midi, j’y retrouve Alain qui ne me reconnais même pas avec ce camion en configuration d’origine, je tente le chargement ce soir mais rien n’est près, peut être en début de soirée mais vu l’épicerie qui est prévu , c’est pas gagné. J’amène mangé Cyrille avec moi, il attend son chevalet et est bloqué sur place encore pour 2 bonne heures. J’ai plus qu’a squatter la zone de Mornimont où le futur dépôt est presque terminé. 22h je me couche dans mon sac de couchage taille Small.

transport Gheys à Mol, un sacré parc

ah les flamands!

tiens, il y en à un qui à perdu ces piles dans un rond-point

Vendredi 5

Je me réveille bien tôt ce matin, je suis bon pour faire l’ouverture de l’usine, je me dis bien que mon chevalet ne sera pas près mais après tous, sur un malentendu… Peine perdu, celui-ci est prévu pour 18h. Je ne suis pas du tout étonné, imperturbable, zen. Je fini de regroupé mes affaires, nettoyé ma cabine pour que le prochain locataire n’est rien à redire, et… j’attend. Mon sauveur vient me chercher avant 10h30, je peu enquiller mon chevalet. Heureusement que jusqu’au bout j’ai fais mon boulot consciencieusement, celui-ci n’est pas calé à l’avant malgré la feuille de vérif’. Je peu enfin redescendre vers la France en doublant nombre de caravane des premiers vacanciers, je fais semblant de ne pas avoir vu les interdictions ou plutôt les autorisations de doubler de 19h à 6h. Je suis au dépôt avant 19h, je décroche ma remorque qui est chargé pour Voreppe lundi, je rassemble mes affaires, ma douce viens me chercher. J’ai un pincement au cœur en sortant de la cour, c’est le fin d’une décennie où je me suis bien éclater au volant d’un tiroir.

Ciao, ciao…

et c’est parti!

je l’ai suivi un moment, elle n’a rien foutu de l’après midi

oui, je confirme…

Samedi 6
Dimanche 7

Lundi 8

Et bien voilà une nouvelle semaine dans une nouvelles boite, du nouveau matériel, une nouvelle ambiance, de nouveau clients, de nouveaux collègues… enfin bref, tout est nouveau pour moi pourvu que ça le fasse.
Le réveil sonne à 4h ce matin, à 5h45 je démarre de Bourg. Je suis avec le Scania de Jean-Paul cette semaine, après 10ans passé dans un Volvo, le changement de marque ce fait en douceur. Je descend à Anglefort vider du Grès. J’y arrive avant 8h, la tenue de combat doit être complète, gilet fluo, casque, ben mince, moi qui croyait en avoir fini avec tous ça! Bascule, je suis la personne qui m’indique l’endroit où je dois vider. L’adrénaline fait une monté au moment de mettre le fond mouvant en marche; samedi , Fred ma expliqué tous ça, mais pour l’instant ce n’est que de la théorie. Tous est en place,,, reste plus qu’à lancer le fond et… il tombe 3 cailloux! Bon, ça risque d’être long pour vider. Je me suis gourrer, j’ai mis le sens inverse et qui plus est, j’ai pas augmenter le régime du moteur, une fois ça assimilé, les choses vont bien mieux. Il me faut avancé un peu entre chaque ’tas’. Je trouve le moyen de mettre mon jumelage de droite dans un trou alors qu’il ne reste que 3 mètres de plancher, impossible de sortir de là, le poids est sur l’arrière de la semi, je suis bon à joué avec le grappin pour évacuer le plus de caillasse. J’ai choper une bonne suer en 30mns, mais tous c’est bien dérouler. Je file à Bonneville recharger du bois, j’ouvre le dessus et c’est parti. J’ai encore très très chaud en ce début d’après midi, j’ai mis mon bleu, il fais chaud mais faut s’équiper un minimum si je ne veux pas être un gros crassou en fin de journée.
J’ai fini laborieusement de charger, je peu prendre la direction de l’Italie, ça par contre je connais. Je ferais une coupure à Aoste. En fin de journée, je serais arrivé chez mon client avec l’aide de Fred, je profite d’être au calme pour débâcher et être prêt pour demain. Je suis bon à aller prendre une bonne douche, bon faut déjà en avoir envi, mais là, je me laverais n’importe où. Je passe une magnifique soirée avec une bonne centaine de moustiques entassé dans la cabine, toujours sympa comme compagnie!

MON TAXI POUR CETTE SEMAINE

CHARGEMENT DE BOIS

CHARGEMENT A LA PELLE

Mardi 9

6h00, je suis sur le pied de guerre, je me dis surtout que vu la taille de l’usine, il doit y avoir un paquet de camion qui doit vider ici dans la journée. Je pèse, et me met en place de suite, je vais déjà bien plus vite pour mettre mon matos en marche, je me permet même de laisser mon frein de parc desserrer pour que mon ensemble avance tous seul au fur et à mesure que la remorque se vide, merci Thomas! Je range, referme et balai ma remorque; entré, sortie: 1heure, je suis assez content de moi. Je file sur Piacenza recharger des palettes, il me faut jouer avec mes euro les sortir du coffres, je fais deux superbe tas de 15 de chaque cotés, le cariste me dit que je pouvais faire plusieurs tas… Je suis parti pour le sud de la France, la descente de la turbie est un véritable régale avec le Retarder, c’est bien le seul truc de bien sur un Scania. Il fait bien chaud cette après midi, je me dis que la soirée va être bien longue si c’est comme ça toute la nuit. Je suis près de chez client ce soir, et vu qu’il n’y pas de frigo dans le coin, c’est vers un entrepôt frigorifique que je vais me garer; j’adore ça!

Et voilà, j'ai fais mon petit tas!

Genova, j'avais plutot l'habitude de serrer à gauche avant.

ENtrepot frigorifique, j'avais peur que ça me manque de dormir au calme.

Mercredi 10

6h30, dans quelques secondes je suis en place dans cette petite base pour collectivités, je patiente quelques minutes qu’ils finissent de charger leurs camions et je met à quai. Je suis vider par le personnel, ça m’étonne assez, en plus ils sont sympa. Je reprend mes palettes et suis prêt à repartir. Je vais charger sur Istres dans un endroit immense, faut pas être à cour de gasoil pour aller là bas. Quelque coup de godet, et je suis charger, je pèse et étale au maximum ce qui dépasse pour pouvoir refermer ma bâche tranquillement. Je suis prêt à repartir. Le prochain arrêt sera pour gasoil, douche et un petit repas en milieu d’après midi. En fait cette après midi, je remonte en direction de Piacenza comme hier, j’ai des nouvelles de Thomas, rendez-vous en pris à Castel San Giovanni pour manger ensemble ce soir, on aurait pu être 3 à table, Maxime est un peu derrière mais il n’aura pas les heures pour nous rejoindre. Excellente soirée avec le nouveau roi du thermo King qui se permet de faire des coupures plus longues que moi, feignasse!

joli, sobre mais joli

N'importe quoi!

C'est au bull aujourd'hui

Jeudi 11

6h, je pars en direction de Parme, je suis chez mon client avant 8h et j’ai suis surpris de constater qu’il n’y a pas vraiment de monde devant moi, cool. Je vide comme mardi, assez rapidement, les gars à coter vont encore plus vite, mais bon, c’est pas la course. Je balai et referme le tous, et je suis parti de nouveau sur Piacenza, j’ai deux ramasses. La 1ère sera un peu bizarre, le personnel n’est pas sympa du tout, j’avais jamais vu des cons pareil. La secrétaire vous demande (sèchement!) d’attendre dehors, une seul personne à la fois dans le bureau, ok! Ensuite, je sors 4 Europe à rendre, celles-ci ne conviennent pas, j’en sors deux autres, elles ne vont pas encore, enfin bref après avoir sorti la moitié de mon coffres, j’en trouve 4 qui leur conviennent; j’ai eu un petit moment où j’avais vraiment envi de lui jeter à la poire ces palettes, enfin passons, mais une heure pour 4 palettes, faut pas avoir le feu. Je vais ensuite charger mes conserves, là, il y aura pas mal d’attente, des camions sont déjà en place. 16h je suis prêt à repartir, je suis doucher, j’ai plus qu’à rouler. Je remonte jusqu’à Cluses, je serai au frais se soir, nickel chrome pour passer une bonne nuit.

Il y en a qui sont heureux!

On regarde la route svp!

Là, il ne faut pas y dormir à moins être maso (rizière)

Vendredi 12

Je met en route pour être de bonne heure à Bourg, je vide complètement à quai, je prend de quoi faire une paroi et suis reparti sur Pont d’Ain pour charger des aliments pour animaux. La première pesé est un peu légère mais le cariste me dit de rester en place, il va chercher deux autre godets pour être au bon poids. Je suis de retour au dpot pour midi pour rajouté des palettes, midi trente, je repars. Je casse une petite croûte après Macon, je serais chez mon premier client dans l’après midi, faut voir l’accès pour y arriver, impressionnant l’entré de la cour. Je pose mes palettes et défais ma paroi non sans mal, merci au cariste qui m’a bien donner la main. Je repars visiter le Charollais, mais quand je dis visiter, c’est visiter!!! Je suis au milieu de petit chemin, avec des ponts de chemin de fer, des virages d’enfer, enfin c’est très bucolique! Je vide dans une coopérative dans une fosse, c’est tranquille. J’ai plus qu’à rentrer au dépôt, je recharge des palettes à quai, faire mon gasoil, et puis rentrer à la maison pour 21h30. J’ai reçu ma carte conducteur, ça facilitera les changements de camion.

Je suis très content de cette semaine, j’en ai bien chié, j’ai transpirer tous ce que j’avais économiser depuis dix ans, mais je suis très content;

Je vous souhaite un bon week end.


LE cHAROLLAIS

cHAROLLES

Samedi 13
Dimanche 14

Lundi 15

Boudiou, mon réveil se met à faire du bruit en plein milieu de la nuit, il est fou celui là! Ben non, c’est bien l’heure que je lui demandé de me réveiller, c’est moi qui suis fou…
Bon en fait, je pars de Bourg à 3h du matin, j’ai l’occasion de tester les phares du Scania comme ça. Je peu vous dire que ça roule bien à cette heure là sur Lyon, la pluie m’accompagne jusqu’à Vienne, elle peu rester là, j’en ai pas besoin. Il est pas encore 6h et l’idée saugrenue de boire un café avec éventuellement un croissant me vient à l’esprit, le problème est que j’ai oublier que nous étions en France, je m’arrête sur l’aire de Mornas mais la caf’ n’est pas encore ouverte, je dois me contenter d’un café de machine et d’un pain au chocolat sous plastique, beurk, vive l’Italie et ses bar d’autoroute ouvert jour et nuit. Je descend donc chez mon premier client à Perthuis, pas facile la mise à quai dans cette petite cour à j’appréhende encore les porte à faux, je descend encore pas mal du camion pour éviter tout accrochage à la con. De là, je remonte sur Eyguières poser 5 palettes, drôle de village où il ne faut pas s’engager n’importe où avec une semi! De là, je remonte sur Bollène pour recharger du vrac, j’y suis en tous début après midi, le problème ici c’est qu’il faut se charger tous seul!!! D’après le gars qui me reçois, il faut en mettre en peu près 1 tiers de la remorque sur toute la longueurs, pas vraiment précis! Allez c’est parti, je me chargerais en deux fois, la première fois je pèserais à environ 38t et la seconde sera la bonne. Je peu prendre la direction de l’Ardèche profonde et sauvage, celle où les habitants s’habillent en peaux de bêtes, j’ai beau me moquer c’est vrai que c’est un beau quartier de la France, je me trouve un petit parking à l’ombre avec un léger courant d’air, il va faire bon passer à l’horizontal ce soir.

Pour la première fois que je me charge tous seul…

Bienvenu chez les sauvages! Lol

Sauvages oui, mais punaise, c’est beau…

Mardi 16

Comme hier, il est encore très tôt quand je démarre ce matin et c’est bien dommage qu’il ne fasse pas jour pour ces derniers kilomètres, il devait y avoir de beau paysage à admirer encore, l’avantage, c’est que je ne gène pas grand monde dans le col que me sépare de la haute-loire. Je suis super content de moi en arrivant à Lezoux,je trouve l’usine du premier coup, 7h15 je suis le premier sur la bascule, reste plus qu’à trouver quelque un pour me réceptionner; J’en trouve qui me demande ce que je fais là,
_ ben je viens vider de la graine de tournesol
_ oui, mais c’est pas là l’entrée, c’est de l’autre coté, et puis elle ne marche plus la bascule
_ ok, merci du renseignement

Je reprend mon camion et fais le tour du pater de maison, et là l’horreur, 20 camions s’entassent dans un fond de cours, je m’y gare un eu désespérer mais les camions continuent d’affluer jusqu’à rester stationner sur la route. Il doit pas être loin 10h quand je rentre à mon tour pour vider, pas de bol, sur les 2 fosses j’hérite de la plus petite, presque une heure pour vider, la matinée est fichue. De là je remonte à mach 3 jusque à St Julien, juste au dessus de Vilefranche rechargé de cèpes de vignes, et oui, le vin se vend de moins en moins bien, beaucoup de vignerons arrache leur vignes. L’accès au champs ou je dois charger est bien rock’n’roll, heureusement que mon chargeur du jour m’a accompagné jusque là. Il lui faut pas loin de deux heures pour me charger le dernier voyage, pas évident de passer au dessus du fil de téléphone. J’ai plus qu’à repartir en direction de Macon, une bonne douche m’attend avant ça. Je suis un peu prêt sur d’arriver sur Moulins pour pouvoir aller au C.R mais une déviation à partir de Dompierre me jette sur la sortie de Moulins en direction de Nevers, je me suis fais avoir, ça sera pique-nique en tête à tête avec moi-même.

moi qui croyait être le premier!!!

graine de tournesol

chargement en plein beaujolais, bucolique non?

Mercredi 17

Je démarre ce matin avec l’idée de vider en fin de matinée à Chinon, mais avant ça, il faudra que je trouve de quoi refaire un peu de gasoil, pas de bol, la seul IDS qui soit sur mon chemin je l’ai dépasser depuis une bonne dizaine de minutes, quelle poisse! J’ai beau surveiller les éventuelles supermarché équiper de piste poids lourds, celle-ci sont encore fermé et pas équipé de paiement par carte. Enfin, je suis à Chinon, je suis reçu par le patron, il est super content de voir arrivé un fond mouvant suite à un incident avec une benne il y a quelques jours. Je dépote au plus vite mes cèpes dans un coin de cour, sympa, le patron me file de quoi allumer le prochain barbecue. J’ai plus qu’à redescendre jusqu’à Issoudun, je dois avant ça laver un coup ma remorque, lavage, oh oui, un lavage! Mais j’ai pas vraiment le temps de traîner à faire mon extérieur se sera pour plus tard, à 16h j’ai fini de charger, je suis moi-même propre, j’ai plus qu’à redescendre sur Moulins pour enfin remettre ce gasoil qui commence à faire défaut. En discutant avec Christophe, il me conseille un bon restau à Mornay sur Allier, je serais vraiment pas déçu de la méga entrecôte que je me suis farci ce soir, merci court sur patte!

j’ai au moins récupérer de quoi allumer le barbecue

chargement à Issoudun

il y a du matos en Saône et Loire

Jeudi 18

Je suis super matinal encore ce matin, garer suivant notre heure de départ, je suis réveillé quand mes collègues à coté de moi démarre, faut dire que les fenêtres était grande ouverte cette nuit vu la chaleur qu’il à fait. Je suis aussi surpris que le restau soit ouverte à 3h45, c’est rare, et même si je l’avais vu avant j’aurais pu prendre un sceau de café avant de partir. Je fais mon gasoil tant espérer quelques minutes plus tard, et file sur Lyon, oui, le tunnel du Mt Blanc est fermé depuis mardi je crois, j’ai beau écouter 107.7 ce matin, pas d’annonce de réouverture quand j’emmanche l’autoroute à Macon. C’est con, aller à Aoste et passer par le Fréjus! Lyon se passe à merveille pour une fois, c’est par contre Chambéry qui me fera perdre du temps, une manifestation de la DDE pourri ma traversé, un bon 45mns entre les deux péages!!! Jean -Mi qui est quelques grosses minutes derrière moi passera comme une lettre à la poste, rageant! Une fois à Ivrea, je suis bien le seul camion à monté sur Aoste. J’arrive chez mon marchand de bière pour 14h comme je l’avais prévu, je m’inscris, je pèse et je cherche pendant une bonne demi heure quelque un au poste où je dois vider, vous vous dites que j’exagère un peu en parlant d’une demi heure, mais non, trente minutes sans voir personne ça fait bizarre! Enfin je peu vider dans une espèce d’entonnoir, il faut que je branche la prise de terre avant ça, pas évident de trouver un contact sur une remorque toute alu. 16h, je suis vide, je suis laver, et j’ai même pas un pack de bière moi qui n’aime pas ça, j’aurais pu le ramener pour en faire profiter quelqu’un. Je vois aussi que le tunnel à du rouvrir, la circulation des camions est de nouveau en route, bonne augure pour demain. J’ai plus qu’à descendre jusqu’à Viverone passer une bonne nuit entre mouches et moustiques, le pied!

Gros malin, il roule avec une moto 3 roues et il voudrait passer comme si il en avait 2!

ça doit être DHL là…

j’ai bien eu du mal à branché la prise de terre sur une remorque tout en alu

Vendredi 19

J’ai la grasse matinée ce matin, je ne me lève qu’à 5h45, je bois mon cappuccino+ brioche celui qui me met toujours de bonne humeur le matin malgré mes 489 piqûres de moustiques. J’arrive à Piacenza pour 8h30, déjà deux camions attendent sur place, j’en suis un peu vert du coup, le dernier arrivé sautera presque de son camion pour me niquer la gueule et s’incrire avant moi, si ça peu lui procurer un certain plaisir… 10H30 je repars, j’ai plus qu’à remonter au dépôt, j’ai une dalle d’enfer, je pensais monter jusqu’à l’autoport de Aoste pour manger, mais j’anticipe mon repas avant Vercelli. La route est monotone jusqu’à Aoste, pas un chat, pas un Français, rien, nada! Je fini ma coupure là bas sous une chaleur vraiment écrasante, la montée au tunnel m’amène son lot de pluie, pure que ça fait du bien de voir le thermomètre se casser la figure! C’est dingue de voir si peu de camion dans un sens comme dans l’autre, enfin,je me plains pas, je suis bien plus tranquille, si ce n’est arrivé au col de Ceigne où des travaux de réfection de chaussée bloque une bonne patie de la circulation, je n’aurais pas fais chauffé les freins dans la descente. J’arrive au dépôt pour vider entièrement ma remorque et ensuite la rechargé pour lundi pour Jean-Paul qui reprend son bien. Bonne nouvelle, je prend moi aussi mon tracteur dès lundi, je fais mon plein dès ce soir que se sois de gasoil ou ,nouveau pour moi, d’AD blue.

Je suis bien content de cette nouvelle semaine, je maîtrise un peu mieux mon sujet et commence à être plus à l’aise, pour ceux qui se poserait la question, non, rien de rien, non, je ne regrette rien…
Bon week-end à tous et toutes.

une grue pour enlever quelques bordures de travaux, sont fou ces romains!

travaux de la coulée de boue de mardi

vendredi soir 17h au col de Ceigne; elle est où la crise?

Samedi 20
Dimanche 21

Lundi 22

La semaine démarre de bonne heure ce matin, mais j’ai gagné 1heure de sommeil par rapport à la semaine dernière, trop cool! Il est donc 3h45 quand je démarre de Bourg, et je pars avec mon camion, et un modèle que je connais pas trop mal, un FH. Les radios sont plutôt naze à cette heure avancé de la nuit ou tôt le matin, je sais pas trop, il faut vite que je mette un CD pour me réveillé un temps sois peu. Il me tarde franchement d’arriver à Aoste pour boire un bon cappuccino et surtout mettre un peu d’ordre dans les premières affaires que j’ai jetter du coffre de ma R5 à la cabine du FH. Je perds un rangement dans celui çi par rapport à mon ancien camion, mais je gagne au change vu que c’est un frigo qui est à la place, impeccable. Les 45mns sont vites passé, je file pour Casorate Sempione vider le complet d’avoine, je suis tous juste vide pour midi. Je peu entamer ma descente sur Piacenza, je retrouve Fredo qui à bien attendu qu’il fassse jour pour partir LUI! Un rapide café ensemble et je le quitte au niveau de Fiorenzuola, je charge des palettes par ici. Une bonne boutique, deux personnes, une pour charger, l’autre pour faire les papiers, l’un comme l’autre vont super vite une heure après je peu reprendre ma route. Je peu aller jusqu’à Asti ce soir, et vu qu’il n’est pas très tard, je me permet une séance nettoyage des carreaux, remplacement de quelques ampoules sur la remorque avant de manger un morceaux et enfin aller me jeter au lit et ainsi tester le truc qui me faisait fantasmer depuis des années, la clim de nuit....

AAAaaaaahhhhh!

OOOooooohhhhh!

Chef des travaux fini

Mardi 23

4h00, quelle bonne nuit j’ai passer, faut bénir le mec qui à inventer cette machine,dormir au frais ET au calme... Punaise, ça devrait être obligatoire.
Je prends mon cappuccino brioche marmelade et spremute de ce matin, au moins voilà ce qu’il y a de bien en italie, 4h du matin vous vous levez, vous pouvez boire un café qui ne vient pas d’une machine automatique dégueu. Je met en route à la demi, d’après le GPS je ne devrais pas avoir besoin de faire de coupure pour arriver à Chaponnay, encore faut-il qu’il n’y est pas de bordel à l’arrivée sur Lyon. 4h25 plus tard, je suis chez mon client, je me met à quai de suite pour vider mes 30 palettes. Le problème, c’est que sur 5 ou 6 transpalle, il n’y en a qu’1 qui fonctionne et encore, faut le dire vite! Je suis libéré pour 10h15, j’ai plus qu’à remonter charger quelques palettes sur Villeurbanne dans une satanée rue que je vais mettre un moment avant de trouver. Le cariste speed pour me charger avant midi. Je peu donc remonter sur la national 7, je me trouve un petit parking tranquille pour manger. Dommage que l’on puisse plus passer par St Pourcain, mas en fait ça m’arrange presque, ce soir j’ai décider de me poser à Moulin pour manger et surtout prendre une bonne douche avant d’aller faire mon gros dodo.

On pourrai presque faire du surf sur le rhône

Cet endroit me rappel quelque chose

Mercredi 24

S’il n’as pas fais bien chaud cette nuit, tant mieux, ça devait être encore trop juste pour certain, parce que quand je me lève pour aller boire mon café, je passe à coter d’un Géranuim où le Webasto tourne bien fort, n’importe quoi! Bion aller, il est temps de se mettre en route, je livre au restaus du coeur ce matin, je me dis que ça ne doit pas se trouver dans une zone industrielle ça. Bingo! Une belle rue en travaux, le portail fait la largeur de la remorque et l’entré me sera impossible en marche avant vu le sens où j’arrive. Je tente la marche qui recule avec l’aide du pilote de la pelleteuse du chantier, rien à faire, ça ne le feras pas. Je décide de faire demi tour et revenir en contre sens pendant qu’il bloque la circulation, toujours avec son aide ( précieuse!!!) j’arrive à rentré dans cette minuscule cours intérieure après pas mal d’effort. Je vide mes palettes offerte par de grande et petite marque, je repars même avec quelques bouteilles d’eau donner par les bénévoles, sympa les enfoirés! Je peu aller charger à quelques kilomètres de là, un vrac d’avoine dans un coopérative, je m’étonne de la facilité avec laquelle je débache maintenant, disons que je fais les choses dans l’ordre et ça va beaucoup mieux. Je fini de charger sur la bascule pour éviter de re-bouger, surtout avec ce maudit tachy. Je peu redescendre sur Bourg cette aprs midi, je fais mon plein, recomplète mon Adblue, souffle le petit filtre qui se trouve avant le filtre à air parce qu’il est colmater, mais surtout je m’apercois d’une putain de connerie que j’ai faite: mon tuyau hydraulique traîne par terre et ce depuis assez longtemps pour avaoir négocier l’embout. J’ai vraiment honte de se genre de conneries, je suis franchement emmerdé, il ne reste plus qu’à en trouver un de re-change. Ma patronne m’en dégotte un et je n’est plus qu’à le changer avec l’aide de son père, j’en suis quitte pour une méga honte, mais je me dis surtout que heureusement que je l’ai vu ici au dépôt, plutôt que demain au moment de vider. Ca m’a un peu mis le morale à zéro en repartant, heureusement Fred me dit que je suis loin d’être le premier et certainement pas le dernier non plus à qui ça arrive. Je suis bon m’arrêter au mont blanc ce soir, je vais prendre une bonne douche réparatrice, demain est un autre jour.

Enfoiré!

chargement d'orge

Italien pauvre: faire de la bétaillère en 420 Glob même pas XL!

Jeudi 25

Je démarre un peu avant 6h ce matin, je descend jusqu’à Viverone pour boire un bon café et je peu ainsi descendre chez mon client de Casorate que je déjà fais lundi, pas besoin de chercher au moins, je patiente quelques minutes qu’ils finissent de décharger un petit porteur et c’est à moi de jouer. Je vers 11h et je repars, je peu m’arrêter avant Piacenza pour manger tranquillement, ce sera surtout l’occasion de shooter deux très beaux camions d’un transporteurs savoyard: Sigimondi. Un FH et un Scania R de toute beauté, je profite pour faire un saut à la station qui si mes souvenirs sont bon regorge d’accessoires poids-lourds, je suis bien déçu en ressortant, plus rien de vraiment intéressant, mon portefeuille me dit merci. Je peu aller charger mes big-bag, heureusement que le trans-palette est électrique, parce que vu la chaleur qu’il fait cette après midi!!! Une bonne douche plus tard, je peu repartir, je m’arrête vite fait me prendre une glace qui me fait envi depuis que je suis parti, et j’ai du coup l’occasion de tomber sur un des camions de Fast en pleine coupure à Stradella, j’espère que c’était pas lui, je n’ai pas oser aller déranger. Je peu remonter jusqu’à Courmayeur ce soir, un bon endroit pour dormir au frais au moins je mange tranquille et vais me coucher de bonne heure, juste au moment où Jean-Christophe arrive, dommage, on aurait pu manger ensemble!

Ils sont heureux les frigos du sud

Une petite paire de savatte?

Jean-Christophe vient juste d'arriver

Vendredi 26

6H je démarre pour Bourg, je vais vider mon complet au dépôt, le temps de faire une coupure et je repars pour Rocles dans le 03; Marlène ne m’a pas donner d’adresse, juste le numéro de téléphone de mon client. C’est lui qui m’appel un peu avant midi, et du coup il m’explique commet arriver chez lui. Heureusement, je crois qu’une adresse ne m’aurait pas servi à grand chose, je suis donc le fil du téléphone qui m’amène à la ferme, j’ai quand même un doute au moment de m’engager dans la ferme et je préfère aller voir à pied avant. C’est bien là, le chemin d’accès ne pas large mais la cour est assez vaste pour y faire demi tour tranquille. Je me met en place, débauche et mange un morceau en attendant mon chargeur du jour. Le voilà qui arrive et me propose un café avant tout. Il ne faut que quelques minutes pour me charger l’orge, je suis bon pour un deuxième café avant de repartir. Je rejoins Mouins par les petites routes, une déviation barre la route entre Montmarault et Moulins, il faut sinon passer par St Pourcain, je gagne ainsi bien mon temps. Je suis de retour en toute fin de journée, et je peu enfin laver mon tracteur avec l’aide du Pervers01, pardon, de Fred. Rendez- vous compte, plus d’un mois sans laver un camion, j’ai cru ne plus savoir le faire correctement, mis les bonnes habitudes reviennent vite. Il est quand même plus beau comme ça, et demain, il aura de belle plaquettes toutes neuves, ciao mon gros.

Et bon week end à tous.

qu'est que je fais? Je fonce?

ben? elle est où la remorque?

Je vous présente mon nouveau joujou après une bonne douche. Oh toi, tu me plait!

Samedi 27
Dimanche 28

Lundi 29

Si ça continue, je vais bientôt pouvoir dire que je travail au noir, je démarre de Bourg à 3h30, ce matin et j’ai plutôt la forme. Quand j’arrive à Aoste, la première chose que je fais c’est m’accordé 30mns de sieste quand je vous disais que je tenais la forme! Non, ça a été dans l’ensemble, mettons un bon café après ça et c’est reparti. Je suis à Casorate pour 10h, je vide tous de suite mais la surprise vient de la remorque, il me reste 10cms d’orge sur toute la surface de la remorque, je vous laisse le soin d’imaginer le nombre de coup de balai que ça représente... Je suis reparti pour midi, je vais sur Piazza recharger des palettes à destination du sud de la france. Malgré que je sois à l’intérieur du bâtiment il fait une chaleur à crever dans la remorque, à quand la clim pour charger??? Il ne me reste plus qu’à finir mes heures en descendant sur Genova et sur le conseil de Frédo la science, je me pose entre deux tunnel, à l’ombre, quel homme se Fred!

là c'est pas flagrant sur la photo, mais sa roue de secours est pas franchement belle

Topline tous casser

Il est pas mal ce camion

Mardi 30

D’après de savant calcul qui m’ont presque empêcher de dormir (non, mais en fait je rigole, j’ai dormi... Un peu, j’ai toujours été nul en math... Et en français aussi... Et puis l’allemand j’avais du mal, enfin passons) si je décolle à 5h, je serais à Nîmes pour midi, pile poil au rendez vous. Je zappe le gasoil, j’ai de quoi revenir ici pour en refaire, je fais ma coupure un peu avant Aix, tous se passe pour le mieux. C’étais sans compter se pu**** de bouchon avant Arles, plus d’une heure à avancé au pas et quand comme moi on n’est pas encore super habitué au chrono à carte, on chope des sueurs en voyant s’écoulé le capital temps. Ccomme Johnny, j’ai perdu une heure donc je suis arrivé avec une heure de retard, ça n’a pas l’air de poser franchement problème, c’est cool! Je vide donc mes palettes, il fait bien meilleur dans le dépôt que sous la bâche de la remorque. Une fois fini, je reprend la direction de Istres, une boite que j’ai déjà fait, je recharge du bois, mais j’ai cette satanée paroi qui ne veux rester à l’avant de la remorque, alors bon petit soldat, je propose de la maintenir par au-dessus le temps de mettre le premier godet, le mec qui me charge me fait signe que je vais en prendre plein la poire... Ils ont toujours tendance à exagérer dans le sud... Mais là, il avait bien raison; en coup de vent au mauvais moment, et je suis repeins de la tête au pied, noir!!! Je peu bâcher mis la douche se fera plus loin, il n’y en a pas ici. J’ai presque honte de me présenter à la station de Lançon dans cet état, mais purée, là ça vaut le coup! J'ai Plus qu’à aller passer Aix, j’aperçois de gros nuage bien noir devant moi, je me fais une joie de l’orage qui s’annonce, mais on restera tous sur notre faim, pas une goutte pour nous ce soir.

Beurk!

Il faut que j'aille là avec mon camion à moi?

Bronzage intégral à la poussière

 

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