Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juillet 2009

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Mercredi 1

04h, ma coupure est fini et je me remet en marche, un arrêt GO à Le Muy et je peu poursuivre mon chemin. Je passe Nice sans un ralentissement, et file coté italien boire mon café, je profite de la pause pour remettre mes enjoliveurs à avant, joli! J4arrive à Pomponesco avec 4h15 de conduite, je profite pour débacher et manger un morceau et je peu enfin aller vider. Pas con le gars, il m’est son bleu de travail, mais avec la grosse chaleur d’aujourd’hui encore, c’est lourd à supporter. Je fais en beau petit tas, je commence à maîtriser tous doucement. Je rebâche, vais me foutre un coup de flotte sur la tête, refait mon brushing, et je suis prêt à reprendre la route. Je reçois mon programme, 3 ramasses, je commence à Cortemaggiore, 12 palettes. Fred the pervers qui viens de finir dans le coin viens me surveiller pour voir si je ne fais pas de boulettes, il doit pas faire grand chose depuis ce matin, il est bien plus frais que moi, je crois qu’il paye pour qu’on lui charge son camion, si, si, j’en suis sûr. Avec ce qu’il me reste d’heures, je tente la nuit chez mon deuxième client, je pourrais y prendre une bonne douche, l’orage aussi, mais pas de quoi vraiment rafraîchir la température bien longtemps.


les rois de l'essieux

Je commence à faire de beau tas! lol

Jeudi 2

Punaise, je me suis loupé!!! C’est la première chose à laquelle j’ai penser en me réveillant ce matin, plus l’habitude de me lever quand il fait jour sans doute. J’aurais pu dormir encore une bonne heure, mais ma nuit est bien finie. Je vais boire le café au petit bar qui est juste à coté de mon client, un italien c’est démerdé pour rentré devant moi, je sais pas comment il à ouvert le portail lui. Je me pose juste devant pour éviter qu’il y en ait un autre qui fasse la même chose. 8h30 les choses bougent, l’italien part charger, je n’ai plus qu’à patienter avec le cocker qui me tient compagnie. A mon tour; les 17palettes sont vite chargé, je peu partir faire ma deuxième ramasse du jour, 2 palettes à quelques kilomètres de là, c’est vite expédié également. Je vais me rechercher un pack de flotte, ma réserve habituel ne va pas faire la semaine, le Familia juste devant chez mon client tombe à pic. J’ai une dernière ramasse qui vient de tomber, un colis pas bien lourd à prendre à Castel San Giovanni, de l’autre coté de la ville o je suis, tous va bien, je prend cet espèce de tube et la route qui revient en direction de Turin. Je visite, j’ai le temps, je prends aussi le temps de faire des emplettes pour Christophe et pour moi aussi, des t-shirts de la plus grande marque de véhicule industriel jamais produit à ce jour. Je range vite fait mon portefeuille, je pourrais faire des folies ici en équipement pour le camion. Je repasse coté français je prend ma douche à la selle de Modane avant l’heure de l’affluence de fin de journée et je peu finir en roue libre ma descente sur Grenoble. La galère sera de trouver une place pour me garer dans cette zone d’activité; pas de quoi garer une mobylette, je vais quand même tourner une bonne demi-heure avant de trouver un endroit potable et tranquille.

mon pote du matin

Fan de...

Alors, 1 pour moi, 2 pour Christophe...

Vendredi 3

Encore une grasse matinée ce mati,n, je me lève encore bien trop tôt du coup mais je tente d’aller voir chez mon client sur les coups de 7h histoire d’être le premier. Bon prince, je laisse quand même passer le frigo qui ne pose que 2 palettes, et c’est à mon tour. 31 palettes que je vais devoir tirer avec un vieux transpal’ à main, moderne les Grenoblois, le cariste me demande si le fond mouvant ne fonctionne pas, ben si qu’il fonctionne, mais j’ai pas mis les palettes dans le bon sens en pensant que je viderait à quai, la prochaine fois je les mets par deux et je pourrais les vider en appuyant juste sur un bouton. Je récupère mes palettes et je vais charger entre Grenoble et Valence du sable. Quand je parle de sable, pas celui avec lequel vous allez faire des châteaux cet été sur les plages, non, du super fin destiner à un centre équestre. L’entré au site est très laborieuse mais il ne faut pas longtemps pour charger au moins. Je n’est plus qu’à remonter à Mach3 sur Bourg pour vider ça au plus tôt. J’y suis tous juste après 14h, je dépote vite fait mais je pourrais pas nettoyer comme il le faut l’intérieur, ma barre qui tient mes palettes à l’avant c’est fait la belle une nouvelle fois, mes palettes se retrouvent au milieu de la remorque. Je rentre au dépôt et je décroche, le garage m’attend depuis un bon moment pour la vidange, j’ai au moins l’occasion de leur demander de me brancher mes phares et longues portées ensemble, impec! Je lave et range l’intérieur de ma remorque, lave mon tracteur et un peu plus tard, je recharge à quai un complet de palettes ramené par David. Je peu refaire mes pleins et ce soir je rentre à la casa avec mon camion, je pourrais finir d’aménager ce week-end!

Bon et chaud week end à toutes et tous.

5 godets et c'est bon

je vide au centre hippique de bourg

Samedi 4
Dimanche 5

Lundi 6

Quel plaisir de ne pas être aller me coucher en même temps que les enfants hier soir, surtout que eux sont en vacances! Je démarre à 7h15 ce matin dans un camion que j’ai pu finir d’aménager ce week-end (l’intérieur, on verra pour la suite...), je prend la direction de Chalon et j’en profite pour aller dire un petit bonjour à Thierry dans mon ancienne boite. Je prends ensuite plaisir à monter par la nationale tranquillement jusqu’à Sens, une route que je n’avais pas pris depuis bien longtemps maintenant. Mon rendez-vous à Marne la Vallée est prévu pour 15h et j’avais hésité à partir plus tôt pour éventuellement vider plus tôt. J’ai plus bien fais de jouer de pointer juste au rendez vous, il y avait plusieurs camions en retard, je n’aurais pas pu vider plus tôt. Je me déleste de mes 30 palettes mais j’aurais bien du mal à trouver un cariste qui veuille bien soulever ma paroi pour que je puisse ranger mes palettes Europe je le ferais moi-même grâce à un coup de main d’un chauffeur Polonais, les français eux me regardant du coin de l’oeil sans bouger le petit doigt, merci les gars! Avant de partir, je prendrais quelques camions en photos, de beaux modèles Alsacien. J’ai plus qu’à refaire le chemin inverse, je chope des sueurs froide en reprenant la 104, il y a un gros bouchon, heureusement, il se résorbe en quelques minutes et je peux rouler à la régul’ jusqu’à l’A5. Je vais charger du blé à Migennes, je suis scrupuleusement le indications de Fred la débrouille qui m’amène au pied du boisseau où je charge. Je charge directement sur la bascule, 3mns30 plus tard, je suis chargé, on rebâtir, papiers et c’est reparti. Arrivé sur Auxerre, j’hésite un moment entre l’autoroute et continuer sur la nat’, je prend la deuxième option en me disant que je viens trouver un petit parking sympa pour ce soir. Je stop tout à la sortie de Vermenton, basta!

on reprend les bonnes habitudes

punaise, il est beau aussi celui là!

j’ai loupé le moment où il était tous debout sur les roues avant

Mardi 7

J’ai fais un gros dodo, il ne faisait pas très chaud cette nuit, impec pour dormir, je peu me remettre en marche. Je m’arrête dans un petit bled après Saulieu prendre des croissants et je descends gentiment sur Chalon. J’arrive à Bourg pour faire mes pleins, François le mécano de chez Volvo refait une tentative pour brancher l’ordinateur sur le camion et paramétrer mon usure des plaquettes de freins qui ont été changées il y a 2 semaines, tentative qui échoue. Avant de partir, je bois un café avec Christophe, qui viens de se lever, il est au marché à bestiaux juste à coter en attente d’un chargement, on aura peut être plus l’occasion de se voir ici qu’avant. Je continue sur mon trip national et monte par le Cerdon, pareil, je ne me rappel plus la dernière fois où j’ai bien pu le prendre, je pense que ça doit dater du temps où j’étais chez Strabert certainement. Arriver sur Bonneville, je me dis qu’il serait peut être bien temps d’aller se laver; le hasard faisant bien les choses, Thomas est de l’autre coter et ma vu arriver, il est juste bon à me payer un chocolat. Après ça, je file quand même me laver, je suis tout beau tout propre et j’inaugure le beau t shirt de la plus grande marque de camion jamais fabriqué depuis 2000ans, un Volvo bien sur! Je peu enfin passer en Italie, dans la descente qui m’amène sur Milan, je me laisse aller à écouter très fort le dernier Ben Harper, une tuerie, les fans devraient vraiment apprécié. Tous ça m’amène sur la Tangenzial de Milan, oui, je suis un fou, mais j’ai surtout du bol, ma route est super bien dégager alors que l’autre sens est complètement bouché, je peu me poser à la dernière station, une petite place m’y attend pour cette nuit.
Au moment où j’enregistre ces quelques lignes, et que je suis prêt à éteindre l’ordi, un Jacquemmoz pointe le bout de son nez en cherchant lui aussi une place pour la nuit, c’est Lagaffe, le chevalier SFR!
Du coup on aura tous loisir de discuter devant un café et j’aurais l’honneur de voir Mr La gaffe son tour rédiger son CDB.

je prendrais bien mon café croissant ici mais…

le Cerdon

Lagaffe, consciencieux, fait ses devoirs

Mercredi 8

Encore une fois, c’est au moment où je me retourne dans ma couchette en me disant qu’il doit me rester pas mal de temps à dormir que ce satané réveil se met en branle... Ben oui, faut y aller, je bois mon café brioche avec Lagaffe, il repartira quelques minutes derrière moi. Je suis pile poil à 8h au moulin où je vide. Je suis bon pour attendre quelques minutes, je peu ensuite me mettre en place pour vider, mais j’ai toujours ce reste sur le plancher, c’est pénible je passe autant de temps à balayer qu’à vider au fond mouvant. Je peu descendre sur Piacenza recharger des palettes de fûts, j’arrive peu après midi, Jean-Paul, Christophe et Éric m’attendent pour aller manger au petit restau d’à coter. Je charge mes palettes et file à la douche me décrasser. Je peu remonter sur les heures qu’il me reste, une petite demi heure à Aoste où il fait super bon avec le vent qu’il fait. Je m’arrête à Bonneville, ce soir pas besoin de clim’, il fait dormir en haute-savoie.

Opel corsa break; jamais vu ça de ma vie

a se rythme là, ils sont pas fini les travaux

Jeudi 9

5h30, je vais boire un jus, me laver la poire à la station, et s’il à fait frais cette nuit, certain avait vraiment pas chaud, un webasto tourne ce matin sur l’Iveco qui vers moi. 6h je mets en route, direction le dépôt je vide mes fûts là bas. Je peu également voir avec Volvo le petit soucis de démarrage qui m’ennuis depuis mardi, en effet, mon camion est plutôt récalcitrant à démarrer pas comme si il n’y avait pas de batteries mais plutôt comme s’il avait désamorcer. Un changement de pré filtre de gasoil devrait être la solution. Je peu m’en aller charger à Meximieux, de l’orge, j’ai fini de recharger bien avant midi et du coup, je visite un peu pour aller rejoindre l’A43 à l’est de la région lyonnaise. Je refais un peu de gasoil à Chambéry et vais prendre ma douche et aussi manger un morceau. La monté vers le Fréjus est super calme, mais je suis surpris de trouvé une régulation sur l’aire de Rieu Sec, bizarre! En fait, le secrétaire d’état au transport est au tunnel, il inaugure des travaux! En attendant, nous on patiente plus de 30mns sur place, toujours sympa le jeudi! Une fois passer de l’autre coter, c’est mes yeux qui me posent problème, ils sont très très lourds cette après midi, et vu que rien ne presse cette après midi, je profite d’un parking pour en écraser une bonne pendant un e demi-heure, ça fait du bien. Tous ça m’amène sur Milan en début de soirée, la bonne heure pour pouvoir traverser et aussi trouver une place de parking quelques minutes avant le gong qui annonce la fin de mes heures.

bordel au fréjus…

…en voilà la raison, un secrétaire d’état vient inaugurer des travaux

il à fait fort lui, faut aller le chercher à la grue

Vendredi 10

5h15, je suis sur le pied de guerre, je m’arrache vite de la couchette pour partir, j’ai eu Fredo hier soir qui m’a expliquer pour aller chez mon client, heureusement parce que moi je voulais passer par Brescia et apparemment c’est pas le mieux. Je sors donc de Milan sans encombre, et après un peu plus d’heure et demi de route, j’arrive devant une superbe usine, peut être plus grande que le village en lui même. Le portail est déjà ouvert, je rentre et vais directement sur la bascule, les quelques camions qui ont dormi sur place ne sont pas encore réveillés. Je serais donc le 1er à vider, une formalité, la fosse dégage bien et je ne met pas longtemps, le mieux, c’est que j’ai très peu à balayer, les conseils de mon patron sont bénéfique et donc je suis près à repartir plus vite que je ne le pensais. Je vais aller recharger des palettes de cartons pour pizza vers Novarra, en regardant la carte, j’opte pour la traversé via les petites nationales, si je peu éviter un bouchon après tous... Mais ça, c’étais avant le drame, en effet, je vais perdre un temps infini pour passer un bled de merde soigneusement empilé sous une succession de feu et de rond point. Bilan, un peu plus d’une heure perdu dans la bataille. Je vais aussi pas mal galérer à trouver mon client, c’est le moment qu’avait choisi mon GPS pour baguer. Une fois rentrer dans la cour, un exploit, ils m’attaquent tous de suite, une petite heure et quart et je peu repartir. Je remonte sur l’autoroute qui fait Milan-Turin que je trouve particulièrement calme pour un vendredi, il n’y a pas beaucoup de français à la remonter, c’est vrai que demain commence les interdictions de rouler à la con! Je peu enfin aller prendre une bonne douche à Aoste, et là faut en profiter, parce qu’à 3€ la douche... Je suis tous frais pour la dernière ligne droite, j’ai un petit rire moqueur en voyant le nombre de bagnoles qui sont planté, et au tunnel coté français et aussi entre Annemasse et Bonneville pour de malheureux travaux, je rigole moins en pensant au gars qui rentre chez lui et qui voit son capital temps fondre comme neige au soleil. Moi qui pensais ne pas être très loin de Bourg ce soir, je suis bon pour dormir encore en Haute-Savoie avec vu sur Genève, je suis sur l’aire de Valleiry ce soir, je tape mon carnet et hop, au dodo.

faut pas qu’il arrive quelqu’un, faut pas qu’il arrive quelqu’un…

Starsky et Hutch, tata lala, Starsky et Hutch tata lala

ouais, ben, bon courage

Samedi 11

4h30, j’ai 09h01 de coupure, je peu redémarrer. C’est que faut pas croire que je vais rentrer d’une seul traite, je vais déjà au dépôt refaire mon gasoil où je me casse les dents sur une pompe qui ne veux pas fonctionner et remonter à Crançot jeter 30 palettes de cartons. Je me plante bien, l’adresse que j’ai pour mon client, c’est celle de la facturation, en gros celle de son domicile! Après avoir bien galérer pour arriver, j’ai voulu suivre le GPS (!), je réveil mon client et on part direct au dépôt. Avec l’aide de son fils, on ne met pas longtemps à sortir le complet, un café et je suis enfin prêt à redescendre à la civilisation échanger de remorque avec Jean-paul et surtout rentrer à la maison.

Je vous souhaite à toute et tous un bon week end.

pas de Edy et Virginie dans le quartier

Dimanche 12

Lundi 13

Wouah! Ce réveil est vraiment un sadique, je commence vraiment à le détester! Il est « trèstôtdumat’ » quand il se met à me jouer du Eddy Vedder dans les oreilles, je suis prêt à partir quelques minutes plus tard. Je suis pas vraiment enmerder dans ma sortie de Simard les bains. Je file sur Beaune, il me faut refaire du gasoil à l’IDS du centre routier, pourtant la journée commence déjà bien mal, je tombe sur une fermeture de la route entre Verdun sur le Doubs et Beaune, une belle déviation m’emmène à travers des chemins pas franchement étudier pour recevoir un camion, mais depuis que je suis en fond mouvant, plus rien ne me fait peur! Donc j’arrive à Beaune, je remplis mon réservoir coté conducteur et bien entendu la pompe prévu pour le réservoir de droite ne fonctionne pas, et allez, on recule. Je peu enfin attaquer ma monter sur la capitale, je rejoins l’A19 et ensuite l’A5, je vois bien que la déviation va m’empêcher d’arriver en 4h30 chez mon client, j’opte obligatoirement pour une coupure, je vais mettre à profit pour ronfler pendant une demi-heure, bon dieu que ça fait du bien! la francilienne est avalé à la régule, et je suis à l’heure à mon rendez vous, je peu ainsi me mettre à quai aussitôt et vider mes 30 palettes. Je récupère mes europe, mais comme je recharge du vrac, je suis bon à les passées dans le coffre à palettes; je demande quand même si un Fen pourrait me les descendre du cul de la remorque vers les coffres, mais personne ne veux se mouiller, je suis pour les jeter à terre et les ranger tous seul comme un grand. Mon chargement prévu sur Montargis ne va pas coller avec mes heures, je dois du coup recharger sur Migennes, ç’est vraiment impeccable. La joie est de courte durée, pas de rechargement là bas et Marlène se démène pour me retrouver un retour dans les coins. Je dois ainsi recharger 1lot sur Villeneuve sur Yonne; quel bled de merde! Une arche limité à une hauteur de 3m20 trône en plein milieu de l’avenue principale m’obligeant à des détours pas possible. Arrivé peu avant midi, je me dis que je devrais être vite chargé, mais je vois la panique gagné le personnel quand je leur dis que je viens chercher le lot pour la région Lyonnaise, rien n’est prêt! Le matos est même pas en peinture mais on m’assure que je serais parti pour 15h, je n’ai plus qu’à aller manger un morceau et aussi m’allonger pendant une bonne heure. Effectivement,à 14h on vient me réveiller, me charger et je peu enfin reprendre le chemin de la maison. Je rejoins Jean-Paul chez Volvo à Chalon, il récupère la remorque pour la recharger au dépôt et ainsi je pourrais la reprendre mercredi matin. Je rentre à ma maison en toute fin de journée.

 

Ils n’ont pas que des chapeaux ronds

camion diforme

patrimoine bourgignon

Mardi 14

Mercredi 15

Non mais c’est une blague, il est resté bloqué sur le même heure ce con de réveil! Et oui, je redémarre de bonne heure, et en plus il pleut, moi qui avait bien lavé mon camion! C’est même sous des trompes d’eau que je rejoins la capitale de la bresse septentrional, je complète mon gasoil, raccroche la remorque et je peu repartir. Je suis assez surpris de la circulation qu’il peu y avoir en milieu de la nuit, peut être que ce sont des gens qui rentrent chez eux après avoir « gincher » au bal du coin? En tous cas, je passe Lyon comme une fusée, mais, elle va bien cette rocade est! Je vais quand même encore une fois profiter de ma coupure pour dormir un peu, et heureusement que j’avais réveil, parce que j’étais vachement bien parti pour y rester un moment. J’attaque ma tournée par un client en Avignon, 5 palettes qui seront vite jeter, je peu descendre sur Vitrolles chez un grand transporteurs où parait-il,il ne faut ps arrivé trop tard. J’y suis de bonne heure, mais c’est les caristes qui ne sont pas vraiment pressés,par contre quand ils seront décider, je vous raconte pas à quelle vitesse rentre le Fenwick dans la remorque, je comprend mieux pourquoi ils nous obligent à caler les remorques, cinglés! Je peu enfin finir ma tournée en début d’après midi à Frontignan, 6 palettes vider rapidement.
Je suis prêt à recevoir la suite et elle ne tarde pas à arrivé, je recharge du vieux bois broyé vers Montpellier, j’ai vraiment du bol aujourd’hui, je trouve très vite alors que Éric aura galérer une bonne demi heure pour arriver sur place, c’est vrai que le chemin qu’ont à du emprunté n’est pas franchement accueillant. Une fois charger, je redescend sur Montpellier pour me trouver une place dans un coin, je suis déjà au bout de mon temps de travail pour aujourd’hui.

la montée…

et la redescente

Jeudi 16

Il est 5h, et je tourne autour du camion, le camion garer derrière moi empêchait quiconque de m’ouvrir les portes, enfin valait mieux pour lui. Je fini ma traversé de Montpellier à vive allure,le touriste n’est pas très matinale. Je fais un arrêt gasoil et douche ( et non douche au gasoil) au Muy mais j’ai même pas une pièce de monnaie pour me payer un café à la machine, une fois fait, je continue mon chemin vers l’Italie. Je découvre les nouvelles limitations de vitesses pour les voitures qui font temps parler depuis ce week end, moi, je lève juste un peu le pied en arrivant sur la sortie pour Mougins, et après je suis peinard jusqu’à la frontière. Vers les 12h, mon bisou me rappel à l’ordre, il est temps de passer au choses sérieuse, je passe donc coté salle à manger pour casser la croûte. Il fait une chaleur terrible aujourd’hui, la clim’ tourne fort et je relève la température pour ne pas avoir de surprise en descendant tout à l’heure. J’arrive à Pomponesco en fin d’après midi et vu que j’ai envi de ressortir couvert de poussière d ela tête au pieds, j’enfile mon bleu pour débâcher et ensuite vider. J’ai un petit soucis au moment de brancher mes tuyaux hydraulique, j’arrive pas à les mettre en place correctement, la pression n’as pas été enlevé au dernier déchargement, comme l’autre jour, je m’en prend au bonne dose dans la poire au moment où je libère la pression. Je suis enfin vide, mais j’ai fini mes heures,j e me gare tranquille à l’extérieur pour rebâcher tranquillement et balayer ma remorque. Je peu faire sécher mon bleu tel le polonais moyen après la calandre et retourner prendre une bonne douche. Ce soir, je regarde les moustiques à travers la fenêtre en leur tirant la langue, merci mr Bycool.

on allait pas m’ouvrir les portes cette nuit!

faites vite, ça chauffe

Vendredi 17

Quelle nuit d’enfer je viens de me faire, purée nickel. Il est 7h et je peu me mettre en route pour aller faire ma première ramasse, j’y suis en à peine 20 mns mais je n’ai pas trouver de quoi boire le café. J’attend l’ouverture, pèse, prend mes 5 palettes et je me sauve. Je repasse par Cremona, la route y est super belle et j’ai sais où trouver de quoi descendre un cappuccino. Je suis vers 10h30 à ma deuxième ramasse, mes palettes de conserves. Fredo est sur le point de partir, i l me fait un p’tit bisous , inspecte mon camion et se casse lâchement me laissant à mon triste sort. Je peu charger mes palettes, 19 en tout et ensuite passer de l’autre coter de l’usine pour charger mes fûts. Je dois faire redescendre 5 palettes pour optimiser la place qu’il me reste et en même temps en gerber 3, mais à 11h55, mon cariste me laisse en plan comme un con pour aller manger, je suis vert! J4ai plus qu’à faire la même chose dans ma cabine envahi de mouches. A 13h30 mon gars revient, à 13h45 j’ai fini de charger! Je suis encore plus vert, il ne fallait qu’un quart d’heure pour me finir, au pire des cas, le cariste partait à 12h10 et moi je gagnais 1h30 (Johnny m’a appris à compter!) Bon au point où j’en suis, je peu aller vite prendre une douche avant de partir. A Alessandria, ma route se couvre tout doucement mais il faudra que j’arrive à Ivrea pour voir tomber les premières gouttes d’un de ces (pardonné l’expression) putain d’orage qui ne va durée que quelques minutes mais bon dieu, ça tombe! Je m’arrête au Châtelard faire une coupure, la température est passé d’un bon trente degrés à quelques treize degrés, j’ai plutôt l’air con avec mon short et mes tongs. Il me reste à retourner au dépôt, on vide, on charge, on décroche, on raccroche, enfin il est presque 23h que je met ma R5 GT commercial en route; je me dis que je pourrais aller à la clef des champs en boite, mais j’ai peur de me faire critiquer par Régis…

Je vous souhaite un bon et frais week end.

jusque là, ça va

là, ça se gâte

c’est bon, c’est parti

Samedi 18
Dimanche 19

Lundi 20

5h00, je suis sur le départ, je viens de faire mon plein de gasoil, pris mes papiers, c’est parti pour une semaine en taut’. J’ai rendez vous à 7h00 à Annemasse, je suis sur place pour moins le quart et j’ai un gros doute en voyant les heures d’ouvertures de ce magasin de bricolage, 9h00-12h00. Je gueule tous seul dans ma cabine quand une petite AX arrive et ouvre le portail, enfin le mec qui est dedans. Je suis le premier pour le coup et les deux palettes que j’ai à poser sont vite descendues. Je peu prendre la direction de Sallanches maintenant, celui-là c’est sûr n’est pas ouvert et par contre il y a un camion devant moi. J’anticipe et ouvre ma bâche et ma ridelle pour être prêt, au moment de l’arrivée du personnel, le camion devant moi à un complet mais lui n’as pas jugé bon de se préparer, du coup, on vient chercher ma palette en premier, je suis reparti dans la foulé. Il me reste un client à faire avant midi dans le pays de Gex, je sui s largement dans les temps, je profite des superbes paysage du coin en montant sur St Genis Pouilly. A l’entrée, un panneau me demande d’être patient, oui, mais faudrait voir à pas exagérer, 15mns devant cette barrière avec des caristes qui passent sans cessent devant moi sans ce dire « tiens, j’e vais aller lui ouvrir au gars qui est là depuis 5 puis 10 puis 15mns » ben non pour quoi faire. Après m’être appuyé de tous mon poids sur le klaxonne, la barrière se lève comme par enchantement. Je peu ouvrir les deux cotés, oui, il y a deux palettes donc on ouvre les deux cotés, mais l’une d’elles, c’est un chalet en kit, « ah oui mais non! Le chalet faut me l’amener sur le parking clientèle... » Il se fout ma gueule lui ou quoi, le parking est blindé de voitures, et surtout il y a pas de quoi maneuvrer une Ax. Bon après 5mns de marche qui recule et évitant des imbéciles qui vous en chier mais qui tente à tous pris de rentrer sur se satané parking, on me sort ce chalet et je peu me sauver de ce magasin. Je peu redescendre sur Ceyzériat pour charger dans l’après midi. Sur place, je ne suis pas le premier, il me faut patienter, deux camions sont devant moi, mais ça va assez vite, les 26 palettes que je prends me remplissent parfaitement la remorque et en plus je ne suis pas lourd, ma conso va pencher du bon coté. La descente sur Pont d’Ain ne traîne malgré les petites routes, j’ai le temps de faire le topo de mes heures et d’après un savant mélange de calcul et de connaissance du terrain, je pense pouvoir me poser sur l’aire de Montélimar, et devinez où je me pose? Montélimar, ouah! Trop fort! En plus j’explore les bas-fonds du parking et me trouve en endroit sous les arbres où il n’y a pas un chat, que je vais être bien!

Le pays de Gex

Oui, mais ça va un moment

Aire de Montélimar, oui faut aller tout au fond pour être tranquille

Mardi 21

Ouh qu’il était au calme le gars, en me levant j’ai toujours pas une voiture autour de moi. Je peu continuer ma route, je suis arriver à Fassans sur Issole pour 8h, j’ai même eu le temps de boire mon café, je me met à quai tous de suite en arrivant et une bonne trentaine de minutes plus tard je suis sur le départ. Comme prévu, je vais recharger sur Villeneuve-Loubet un client régulier, je suis en place, les deux bâches ouverte, un cariste par coter, il ne faut pas longtemps pour que je sois charger. Le problème c’est qu’il m’ont tordu une de barres qui fixe la bâche à l’avant et vu que c’est de l’alu, elle casse au moment où j’essai de la redresser, j’arrive à me réparer ça avec un bout de ferraille que je glisse à l’intérieur, sauvé! Midi, mes papiers en poche, je suis bon pour reprendre mon pèlerinage des boites de bricolage, je fais mon plein au Muy en passant où j’admire les trois camions qui sont sous les pompes alors qu’aucun chauffeur ne met de gasoil, sans doute sont-ils en coupure... J’hésite mais pas longtemps à remonter via Sisteron, je me fais plaisir et puis je ne suis pas très lourd encore une fois, le seul doute que j’ai, c’est pour les trois ponts qui se succèdent entre Aspres et le col de la Croix-Haute, quand je passais en tiroir, c’étais tous bon, mais là avec la taut’ et mes pneus en 80... C’est bon, ça le fait, mais pour le dernier je n’aurais pas mis ma main au dessus. Vers Monestier je vois qu’il ne me reste qu’une petite vingtaine de minutes alors je me goinfre sur le premier et surtout dernier parking d’autoroute avant d’attaquer la descente sur Grenoble. Il fait super bon ce soir avec un sacré vent, je vais être pas trop mal pour dormir encore ce soir.

Fly c’est lancé?

Là je suis un peu énervé!

Hé! On a quand même un beau pays non?

Mercredi 22

A l’heure où je passe Grenoble, je suis pas bien ennuyé par les bouchons mais par contre une parti de l’autoroute qui monte sur Chambéry est fermé, purée, j’ai calculé mon truc pile poil pour être en temps et en heure chez mon premier client, mince! Allez, je vais pas exagérer, ça va le faire tranquille, d’ailleurs j’arrive au Brico de Veynod en même temps que le cariste, le temps d’ouvrir les cotés, poser les 3 palettes et je peu repartir tranquille 20mns plus tard. Je descends maintenant à Gaillard, je teste d’ailleurs la nouvelle portion d’autoroute qui va jusqu’à St Julien en Genevois, c’est vrai que c’est plus rapide et surtout plus court. Je suis en avance, le portail n’est même pas ouvert, je squatte l’entrée de Annemasse Primeur un nom qui me rappel une certaine semi de chez Lubac, il y en a une d’ailleurs sur place, je sais pas vraiment si c’est l’ancienne de Phil. 8h30 le portail s’ouvre, 8h45 je suis reparti en ayant jeté la seule palette qui venait ici. Je suis en avance sur mon planning, c’est cool, surtout qu’en arrivant à Sallanches, je vois que les itinéraires que j’emprunte aujourd’hui vont être fermé pour midi, because Tour de France. Le cariste de B.A.O me jette dès que j’arrive; alors qu’il vide un Zanon sous mes yeux, il me dit qu’il ne réceptionne pas le mercredi, ben merde! C’est pas le mauvais bougre loin de là, et après quelques minutes il vient m’enlever mes 6palettes, le truc, c’est que quand on regarde le B.L, on s’aperçois tous les deux que je suis pas au bon endroit!!! Je dois amener tous ça au Gamme vert de Sallanches et non à la boite à outil comme lundi, putain quel con je suis! J’ouvre un coté et les porte arrière pour remettre tous ça en place au plus vite et je me casse vite fait au magasin de jardin, le passage du Tour fait que Sallanches est blindé de monde et anecdotique ment de gendarmes tous les 3 mètres mais ceux-ci se foutent pas mal demoi, c’est bien! Ça est, je suis au bon client cette fois et je suis même pas en retard. Cette fois je remonte sur Sillingy, ben oui, c’est con d’avoir deux clients dans le même coin et d’être obliger de venir en deux fois, j’essuie de gros orage en montant, j’imagine les gugusses en vélo, ils vont être coquet. J’ai le temps de manger un morceau en attendant l’ouverture de 13h. C’est bon, je peu aller chez mon dernier client, retour dans le pays de Gex, là je vide à quai, mais bien sur, 2 palettes sont en travers et pas de fen, je suis bon pour aller au Point P voisin pour faire tourner ces deux palettes en ainsi pouvoir les prendre au transpal. Fini! Bonne journée, je redescend maintenant au dépôt, je me prend une petit douche avant ça, et je débarque à Viriat, ce soir je suis décider à laver un bon mon tracteur, je suis tranquille, il n’y a personne et comme c’est soir de fête, je fais craquer ma R5 GTI 4*4 amphibie pour me rendre au Mc Do du coin, je mange mon sandwiche en admirant quelques jolies bétaillères qui viennent lavé au marché voisin, elle pas belle la vie?

déjà vu quelques pars…

Il y a de beau spécimen sur Bourg ce soir

Jeudi 23

Quelle et grande nuit je viens de faire, je peu mettre les voiles pour 8h, je vais charger dans la zone voisines, les 15 palettes n’attendait que moi et on va faire un tour ensemble. Le programme va être un peu tendu aujourd’hui, je dois compléter et j’aimerais, je dis bien, j’aimerais, pouvoir vider mon deuxième client ce soir. Je vais donc charger un groupage chez un transporteur installé sur St Priest, belle plate-forme mais le personnel fait vraiment la gueule. Quand je me présente tous sourire avec mon faxe, personne ne me regarde, personne ne me dit bonjour, huuuummmm, j’adore ça! Cinq bonnes minutes comme ça, on se tais, on reste calme; au bout d’un moment on me donne un quai et un cariste vient à m rencontre, il me montre mon chargement mais c’est pas 6m qu’il me faut mais au moins 8 ou 9, je regarde de plus près et en fait tout est mélangé, je suis à coté du quai pour le sud-est et des palettes pour la région Toulousaine et Carcassonne se baladent au milieu des miennes, là, j’ai déjà gagné de la place. Après ça, j’ai à faire au cariste le plus de l’est Lyonnais, malgré ce que lui dit, il met des palettes n’importe comment, et il est obliger au bout d’un moment de m’écouter juste un p’tit peu. Autant dire que je bous comme une cocotte sur ce putain de quai, le cinéma recommence pour prendre mes papiers. Basta, je me casse et j’espère pas revenir de sitôt. Je descends la vallée du Rhône où souffle un putain de vent d’enfer. Je suis pour un petit quinze heure à Goult, il me faut vider mes palettes qui sont à l’avant et c’est évident, elles sont serrées et le filme les collent entre elles. Je suis en avance sur mes calcules c’est bon, je peu appelé mon deuxième client qui lui est bien aimable, il m’attend après 18h. J’y suis à l’heure dite, je recule vite à quai et là au moins, je suis bien accueilli. Je me permet même de demander si je peu prendre une bonne douche avant qu’il ne parte, il n’y a pas de soucis. Je repars tranquille, ça a bien été aujourd’hui, je descend sur Fréjus via la nationale mais purée, que de panneau qui interdisent les routes aux camions, il faut vraiment bien visé pour faire un trajet non payant aujourd’hui. Je plante le campement sur l’aire d’Estérel bien aidé par un chauffeur Portugais, merci l’ami.

Je vous ai pas présenter mon ensemble de cette semaine

Consciencieux le laveur de carreaux

Bonifay, grand collectionneur de camion

La BD de Régis!

Vendredi 24

Je me réveille de bonne heure ce matin, je crois que j’ai pris le plis. J peu donc donc aller boire mon mon grand crème, du moins, c’Est-ce qu’ils appellent un grand crème chez E. Leclerc, servi par une fille pas gracieuse du tout, le journée commence bien. Comme j’ai le temps et que je suis décider à faire une coupure de 11h cette nuit, il faut que je trouve de quoi m’occuper encore une bonne demi-heure: paperasse en retard, nettoyer mes vitres… Allez, 7H20 je démarre enfin, 8h je rentre chez mon client et je me met en place. Tous n’est pas encore près, ça ma laisse le temps d’ouvrir gentiment mes cotés, de balayer mon plancher et surtout d’aller (re) boire un café mais digne de se nom celui-là. Allez c’est parti, le puzzle est lancé, moi j’ai pas grand-chose à faire sauf à suivre pour refermé au fur et à mesure mais c’est une mauvaise idée parce que des fois, une palettes n’est pas au bonne endroit où bien une autre irait mieux ici et on en enlève, on remet… Je sangle quelques palettes quand même qui sont en équilibre précaire. Je suis trempé quand on à fini, il fait super chaud ce matin, alors avant de partir, je file me rafraîchir les idées sous une bonne douche, j’y serais resté encore bien longtemps, mais j’ai de la route à faire. 11h je sors de la cour et entame la remontée. La pause se fait à Montélimar, je casse une croûte après mettre bien moquer d’un Duarig qui est en train de se faire contrôler, bien fait pour les frigos du sud… Lol! Mais ça, c’étais avant le drame, oui, heureusement que j’ai mangé ici parce que le reste de ma route va être une grosse galère jusqu’à Lyon, gros ralentissement et arrêt totale se succèdent et franchement ça me gonfle. Les orages se mêlent à tous ça à partir de Valence et là c’est vraiment la folie pour ceux qui descendent. Je vois mon Dri-dri qui pose ses remorques chez ALS à St Rambert, moi sur la station. Rillieux, je peu enfin sortir et rouler au vitesse autoriser, je suis le dernier arriver à Bourg ce soir et tous est encore là. Je décroche et je lance ma super sportive dans une spéciale à travers la Bresse jusqu’à Simard en plaine.

Si vous ne savez pas quoi faire ce week end, http://www.chalondanslarue.com

Allez, bon repos hebdomadaire à tous.

Casse tête

Ah! Il doit y avoir un Iveco ou un Renault voir même un Mercedes en panne dans le coin…

bête au lit! Prétentieux!

Samedi 25
Dimanche 26

Lundi 27

Ça me désespère de réveiller Théo si tôt ce matin, mais il est bien volontaire, pas de soucis, on démarre de Bourg un peu avant 5h, une cale en moins, la fauche continue le week end. Je suis à St julien en genevois avant bien avant les 7h l’heure de mon rendez vous. En fait, c’étais pas 7h qu’il fallait être là mais 9h, purée je suis un peu énervé sur le coup mais je calme mon humeur par une grosse sieste, ça détend pas mal. A l’ouverture, je rentre bien évidement en premier, je vide les quelques lots en me fais bien chier pour ressortir de cette cour plus prévu pour recevoir des Daily de maçon que des ensembles venant vider leur cames. Direction maintenant le lac d’Evian, j’ai deux magasins à vider, le premier me réceptionne juste avant 11h30 mais me balance vite fait bien fait que je suis en retard, je le sais, si le magasin précédent, même franchise, c’étais manier le derrière... Au lieu de faire des réflexions, il ferait mieux d’apprendre à compter les palettes. Le troisième distant de quelques kilomètres me ferme la barrière devant le nez, pas grave, c’est l’heure de passer à table. 13h30, je peu poser le lot à toute vitesse et c’est reparti. Direction Annecy et son bord de lac blindé de monde, dur la traversée! Nous voici en Savoie à Aaaaalbertville, réception fermé depuis 12h, donc avec Théo on va se faire un tour de la grande surface juste en face, un petit Mc Do, Madagascar 2 en dix et dodo.

copilote pour la semaine

Annecy

Fin de journée au magasin de bricolage, ce qui est cassé ne reste pas bien longtemps à la poubelle

Mardi 28

La coupure aura été bonne, je me lève tranquillou pour ouvrir le coté de ma remorque. Il est annoncé une ouverture pour 7h mais le personnel commence qu’à 7h30. Quelques minutes plus tard on se remet en route en route direction St Jean de Maurienne, on y sera bien avant l’ouverture, 1 palette plus tard on repart sans avoir klaxonné un petit coup au niveau de la maison de Nicos73 en pleins travaux. On redescend par la nationale jusqu’à Viriat, j’ai cru pouvoir vider avant midi mais c’est loupé. Une fois vide, je retourne u dépôt de l’autre coté de la rue refaire mon plein et mes ordres de rechargement. Un complet m’attend à Villefranche sur Saône, une aire de jeu entièrement démonté. Ça y est, on peu commencé notre route en direction du sud, une bonne douche à l’aire de Roussillon. Il est pas loin de 22h quand on s’arrête pour de bon vers Avignon, mon co-pilote tape du pied depuis un moment, la faim sûrement, je suis un père indigne!

dédicace pour Phil, Stéphdemonack, boulet40...

Oh non, pas tous!

j’suis un rebelle moi! Je double où je veux! Bon en même temps, il est 20h passé…

Mercredi 29

7h,, c’est parti, la nuit à été bonne, je choisi de m’arrêter boire un chocolat à Lançon de Provence je sais que je vais faire plaisir à Théo là bas. La tête dans les nuages, il met un moment pour remarquer le petit coin O.M de la station, par contre après, il se jette dessus. Je suis bon pour repartir avec 2 ou 3 articles pour lui et le petit Tom qui va faire une comédie à la maison si on ne lui ramène rien. Je vais arriver pile poil en temps et en heures à Salernes mais j’ai beau téléphoner au numéro que l’ont m’a donné en partant hier, personne ne répond. Je me renseigne pour savoir où ce trouve le stade de la ville, pas de bol, il y a en 2. J’appelle du coup la mairie et j’ai le service technique qui m’indique où me garer le temps qu’une équipe vienne me rejoindre. C’est des savoyards qui sont chargé du montage de l’aire, mais la première question me fait bien douter du temps que je vais passer ici pour vider;
_ J’espère que t’es un super pilote?
_ Euh, ça dépend des jours en fait...
_ Bon, monte dans la voiture, on va te faire voir!
Traversé du village, jour de marché mais ça, ça le fait sans problème, reste une côte, un virage à 90° sur la droite suivi du même mais sur la gauche tous ça dans des rues qui doivent faire 3m de large! Non, là, vraiment ça va pas le faire. On retourne au camion et l’équipe rappel le service technique, le responsable arrive quelques minutes plus tard et regarde le camion de long en large, effectivement, il admet que jamais ça ne passera. Les téléphones chauffent autant de leur côté que du mien, la solution la plus simple, c’est de vider par ici et faire remonter les palettes par le camion de la commune, reste à prendre le Maniscopic. En fait, il est parti depuis 8h ce matin de Brignoles, il est plus de 12h quand il arrive, je sais par où il est passé le mec! Aller? C’est parti on décharge sur un terre-plein à quelques mètres d’ici. 12h45, on peu mettre les voiles, c’est pas tous ça mais j’ai un rechargement qui m’attend moi, heureusement qu’on a manger un morceau en attendant que l’histoire ce décante. Je suis sur Biot vers 14h, un client à été enlevé, il ne m’en reste que 5 à charger. Une fois terminé, on file à la douche, et on se casse. Vu le temps perdu ce matin, je choisi l’option autoroute, ce soir, c’est dodo à Voreppe, il est fait un super vent.

quelque part dans le var

allo les pompiers

Jeudi 30

Allez, on attaque la tournée des magasins de bricolage, ça commence sur Chambéry, réceptionnaire pas franchement sympa mais rapide c’est tous ce que je lui demande, s’enchaîne Gaillard et Annemasse deux magasins que j’ai déjà fais. Ça n’aura pas été long, chacun n’ayant qu’une palettes à prendre, il me reste à monter à Morzine, j’en prend plein les mirettes, les paysages sont magnifiques. Arrivé sur place il est un peu plus de midi le client se propose de me vider si je veux, mais je dois impérativement faire une coupure sur le champ. On mange tranquille, et on peu vider dès 13h30. Il me reste un client, mais je dois redescendre sur Bourg pour compléter ce soir. Une fois fait, ma patronne me demande si je rentre chez moi ce soir, moi, je lui répond que non, on va prendre une douche et commencer à descendre; quand je pose la question à Théo, la réponse fuse aussitôt, OUI, OUI, on rentre papa. Je crois que je n’en ferais pas un routier de mon grand, et franchement, j’en serais pas vexé.

Haute-savoie je t’adore!!!


Sympa non?

Vendredi 31

Dur dur le réveil, dire que j’aurais pu faire une nuit tranquille en dessous de Lyon... Il est 4h20 quand je démarre le camion à Bourg, je vais à Reventin-Vaugris poser 7palettes dans un entrepôt frigorifique, ça fait drôle quand on rentre en short là dedans. 35mns plus tard et en ayant bu le café je reprend la direction de Grenoble via Jarcieu, passage devant l’entrepôt de Phil, Dridri et Alain26, personne ne traîne dans le coin, de toute façon, j’ai pas le temps. Je vais bien merder à trouver cette foutu rue à St Egrève, mon gps bug tous ce qu’il peu se matin et je vois le moment où il va vraiment passer par la fenêtre. Quand je fini par la trouver, je vois un pont au fond de la rue avec une interdiction au poids lourds, je me dis que mon client doit être de l’autre coter de se pont...QUEL CON! Il y a pas que le GPS qui bug, je me retrouve dans une rue à la con, mais alors grave, un passant m’arrête pour me dire que la rue est de moins en moins large! Bon? De toute façon je ne peu pas faire demi tour ni reculer les bon kilomètres que je viens de faire, reste à avancé, je stresse en voyant un virage se profiler et bien entendu bordé de plot en béton, trop simple sinon. Ça passe mais c’est bien chaud quand même, je peu enfin refaire le tour du quartier et me retrouvé du bon coter de la rue avec le nom de mon client écrit en gros, que dis-je, en énorme dès l’entrée de la rue, punaise! Je vide et demande l’autorisation de faire une coupure à quai, accepter, il faut plus que ça traîne je dois vider avant 11h 30 vers Moirans, je suis encore largement dans les temps quand j’arrive sur place, c’est le plus gros que j’avais dans la remorque mais ça va assez vite, j’attend juste quelques minutes la palette qui retourne chez l’expéditeurs et qui n’est pas fini d’emballer, ça me laisse le temps de balayer un bon coup ma remorque. Allez c’est bon, je peu remonter sur Bourg, je recharge dans l’après midi de l’alimentation, une fois fait, je raccroche celle qui devrait être MA remorque, une benne et je file chargé à St André de Corcy où tous le monde regarde sa montre quand j’arrive; allez, vingt minutes plus tard, je suis chargé et pesé, je peu fermé ma bâche une fois ressorti. J rentre au dépôt, jette mes affaires dans la R5 et rentre à mach3 jusqu’à Louhans, la première fois que je rentre pour rentrer avec ma femme et mes enfants depuis un bon bout de temps.

dépôt de ‘the boss’

j’étais de l’autre côter du pont toute à l’heure p**** de b**** de m*****

dépôt de pâte à crêpe 01

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