Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Aout 2009

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Samedi 1
Dimanche 2

Lundi 3

Ouille! Encore une nuit bien écourtée, je suis bon à prendre la route à 2h45 ce matin, c’est hard! Malgré tous ça va, je tiens bien le choc, j’arrive en une traite à Aoste. Je vois le camion de Nicolas, le fils de Olympe71 mais il doit apparemment dormir, dommage. Je vais faire la même chose pendant une demi-heure et ensuite faire quelques courses, 50mns plus tard, je me remets en marche. Je passe Milan à la régul’, j’y croyais pas vraiment vu l’heure qu’il est, et je suis à Zurlengo avant 11h. Il y a déjà pas mal d’allemand et Slovaques sur place, j’ai le temps de manger un morceau avant d’aller vider. C’est à mon tour, c’est la première fois que je vais lever une benne, j’ai un peu les boules connaissant ce qui lui est arrivé la dernière fois quelle c’est levé... Le réceptionnaire me dit de lever, lever, oh c’est bon là non, c’est assez? Non, en fait j’ai levé qu’un seul vérin hi hi hi. Allezc’est parti, ça coule gentiment et j’ai au moins le plaisir de ne pas avoir à balayer une fois fini, enfin juste pour enlever la poussière. C’est bon, je suis vide; Je file sur Piacenza. J’évite un sacré orage sur Cremona, il est bien noir et bien chargé, j’aurais juste quelques pluies qui le précède. ça n’as pas du être le cas à Castiglione, les égouts refoule et les routes sont bien inondées. Je peu chargé sans trop attendre et finir la petite heure qu’il me reste, je pensais me poser sur la station de Tortone mais elle est en travaux et les places sont déjà toutes prisent, j’ai plus qu’à trouver le premier petit parking que je trouverais, pas de pannino ce soirn, en revanche, il pleut toujours et ça, c’est bien quand on doit se coucher tôt.

au feu, au feu!!!

mais non, il viens juste de benner

1ere fois que je la monte aussi haut et que je la montre à tous le monde lol

Mardi 4

Bon d’accord, il est 3h du mat’, mais là, j’ai super bien dormi il n’as pas fait chaud, et bien entendu je me suis couché bien tôt hier, je file au milieu de la nuit CD de Editors, volume calé sur fort, très fort et avant Vintimille je me consulte moi-même si j’ai envi de boire un café, je me répond par l’affirmative, donc je m’arrête sur une des dernières station italiennes, pas question de boire du café en machine de l’autre coté de la frontière. J’admire le défilé des jeunes gens qui, je suppose, doit rentrer de boite vu l’accoutrement observé sur ces jeunes filles tous juste majeur, ça pique les yeux! Je passe Nice sans un seul ralentissement, du moins je parle des embouteillages, c’est mon jumelage droit qui va en décider autrement, les deux roues éclatent au moment où je termine de doubler un autre camion. Je parviens à me foutre dans un refuge pas franchement bien large et après avoir desserrer mes doigts incruster dans le plastique du volant, je vais voir les dégâts. Putain, tout à ramassé, ailes, carénages, je suis dégoûté de la vie. J’enfile mon gilet jaune, pose mon triangle et remonte l’autoroute pour récupérer, voir virer le plus gros des morceaux qui sont sur la voie de droite, je récupère le dessus de l’aile... Les patrouilleurs arrivent tous de suite et se mettent derrière moi flèche allumés. Je ne peu pas bougé, le correcteur d’assiette à voler dans l’aventure, je suis bloqué, ils appellent un dépanneur. Il vient voir l’étendu des dégâts, et me dit qu’il ne saura pas autorisé à venir avant au moins 9h30, avant ça, l’autoroute ne fermera pas de voie pour ne pas provoquer de bouchon... 12h30, la voie de droite est fermée, le dépanneur peu intervenir, deux heures trente à deux pour remplacer ces deux putains de pneus et remettre le correcteur d’assiette en place, j’ai chaud, je suis fatigué, j’en ai marre, et surtout quand je regarde mon camion dans cette état là, je suis vert pâle. Je continue ma route pas vraiment motivé, heureusement, Jack Sélère est devant moi et me propose de mangé ensemble ce soir sur Rognac, on sera rejoins par Rascal et Seb’ de chez Amato, Chouchen sera le dernier à nous rejoindre ce soir. C’est cool, j’oublie cette journée de merde le temps de cette bonne soirée.

putain le désastre


copyright Jack Sélère

Mercredi 5

Je vais boire mon café seul comme un grand ce matin, jack et Rascal dorment encore, 7h je me casse du Cadet Roussel et prend la direction de Miramas. Belle zone Clesud, je trouve mon client tous de suite, mais ils sont déjà en pause, ça commence! Je me met à quai et surprise, on me vide, ben oui, ils n’ont plus de transpall’ à me prêter. Ils vont me trouver une boite de conserve abîmée, verdict, refus de la palette, ça continue... J’ai ordre d’aller la poser chez un de nos client vers Carpentras, je trouve vite et je peu remonter sur Charmes sur Rhône pour charger. Arriver sur place, je mange un morceau avant d’aller charger, après tous j’ai le temps pour vider demain matin à Heyrieux. Une fois inscrit, je suis appelé une bonne demi-heure plus tard quai n°3, bon tous compte fait, c’est au 8 qu’il faut que je me mette. Et on continue avec les galères, sur 30 palettes annoncées, ce sont en fait 33palettes qu’il faut charger, ça déjà ça le fait pas, et en plus certaines sont gerbés et ne passe pas sous les arceaux, j’avais bien commencé à démonter, mais ils refusent de me charger. Virer comme un mal propre, non, c’est pas vrai, les caristes étaient bien désolé pour moi. Reste plus qu’à trouver autre chose, ce sera 14 palettes à prendre chez Candia à Vienne. 16h45 je suis sur place, mais il y a pas moyen de charger ce soir… Scoumoune quand tu nous tiens!!! Ben du coup je vais faire mes devoirs de vacances, vu que j’avais foutu la semaine dernière, je m’attaque à ces deux semaines de carnet de bord, je vais me prendre une bonne douche une fois le soleil couché et au moins je peu dormir sur place, c’est pas si mal.

Derrière ce feu, l’Ard

Panneau à la con!

Jeudi 6

5h le réveil résonne, je me suis bien tard hier soir, je serais quand m^me le deuxième au poste de chargement, purée, mais il est depuis quelle heure le 1er??? Allez, 6h et des brouettes, je me casse de cette bonne usine, j’avais souvenirs d’y avoir passer des heures avec mon père il y a quelques années en arrières, je vois que ça pas changé depuis. Je remonte dare-dare au dépôt, je pose cette remorque fait réparer mon correcteur d’assiette qui m’emmerde depuis 2 jours je change ‘déjà’ le feu et je reprend un fond mouvant pour charger du bois (beurk!) juste derrière le dépôt, il faut pas loin de 1h30 pour charger et surtout faire les papiers, penser bien du bois destinée au recyclage, ce sont des déchets, donc il faut des autorisations, et que je te fait signer ‘mon’ autorisation, et que je te signe ‘ton’ autorisation… Allez en route, je me trouve un petit parking à l’ombre des platanes, je vais être super bien pour anger un morceau ici, peut être même faire une sieste… Non, non, pas le temps, allez au boulot. Je descend par le fréjus, arrêt à Modane prendre une bonne douche et la route continue, je croiserais bien plus tard mon pote Thomas qui est dans la remontée, sont heureux chez Asotrans quand même, lol. En calculant mes heures, je vois que je pourrais dormir ce soir, tout bénèf’. Impec, j’arrive devant l’usine en temps et en heures mais il y a pas de place pour se garer, je me jette sur la 1ere ZI d’à coter, j’y retrouve un chauffeur Magnin qui viens probablement vider ici aussi vu les courbes généreuses que ses bâches font sur le côté. Une fois bien garer, je vais le voir pour savoir si il sait à quelle heure ouvre cette boutique, je n’ai pas le temps de lui demander que c’est qu’il me demande! Mince aucun de nous ne le sais, un roumain garer entre nous nous annonce 8h, bref, on va tenter le 7h, on verra bien. Une attaque suicide de moustiques enragé nous pousse à aller nous couché alors que qu’on discutait bien, moi je branche la clim’ et je faits des bras d’honneur au plus agressif qui se cognent au vitres, enfoirés! Vous ne m’aurez pas ce soir.

machine à fabriqué les apéricubes

tenue de camouflage

allez, en conserve!

Vendredi 7

Il y a des semaines comme ça où on se demande se qu’on fout dans ce boulot, qu’on serais bien mieux aller à la maison, qu’on aurai peut être pas du partir d’où on était avant, enfin, des semaines de merde. C’Est-ce que je me dis en entrant dans l’usine pour 7h pile poile; il y a 29 camions devant moi………………………………………................................................................................................

Qu’Est-ce que je fais? Je vais me pendre maintenant où j’attend encore un peu? Un italien nous annonce 6-7h pour décharger! C'est pas que je suis franchement pressé mais c’est qui inquiète avec mon collègue Savoyard, se sont les interdictions de rouler dès 16h en Italie aujourd’hui, et les usines pour la plupart vont fermée à 16h également. Bon ben, il y a plus qu’à se mettre dans la file et avancé au coup par coup qu’en l’embauche sera faite. ça va bien ces situations avec une chrono numérique, 45mns dans le cul juste pour pesé! 2h plus tard, je peu enfin déchargé, on me met en place vers les copeaux, trois fois je leur est dis que c’était des gros morceaux, j’aurais pu vider devant ceux qui amène du copeaux, enfin bref, je branche mes tuyaux, met la prise de force,j’allume mes feux, j’appuie sur le bouton ’ON’ et… rien! P***** de p****** de b***** de m****** de non de dieu qu’est-ce qu’il y a encore, je refais encore une fois ma manip’, je réenclenche la prise de force et toujours rien, je re-re vérifie encore tous le merdier, je vois pas. J’appel mon patron, on vois ensemble et ma foi j’ai fais comme d’habitude, il me dis qu’il a une poignée sous le châssis et que sa enclenche le fond mouvant en force, que j’essais de l’activer par là et si ça marche pas, ben je suis dans la merde. Oui, je la vois bien la poigné, elle est entre les deux coffres à palettes qui eux sont pleins, ben oui, sinon ça ne serais pas drôle, allez je vire mes palettes, me couche dans le coffres pour actionner cette poignée et je pris pour avoir un peu de bol quand sur ce coup là, j’en chie, mais le fond mouvant se met en marche, je remet mes palettes, c’est certainement le bouton marche-arrêt qui merde, ben non, le bouton stop ne marche pas non plus et je vais me recoucher dans mes palettes pour arrêter mon fond. Allez, il n’est que 10 quand j’ai terminé, ça va quand même mieux que se que m’avait prédis les italiens tout à l’heure. Je fonce maintenant chez mon marchand de conserve, je voudrais bien charger avant midi, et c’est pas gagné, quand j’arrive la cour est pleine enfin c’est une petite cour, faut pas exagérer. Je trouve Marco, il me fait passer rapidement, Sergio attaque à me charger et dès midi pétante Marco prendra le relais, merci encore mon ami d’avoir terminé de me charger. Je fais mes papiers et à 12h40 je sors de la cour, il me reste 3h30 pour arriver au Mt-Blanc, ça va le faire mais faut pas que ça merde.
Le seul ralentissement, je le trouve justement dans la rampe du tunnel, beaucoup de voiturs reviennent en France, dès que j’atteint le voie pour camion, je peu doubler toute ces touristes en leur jetant toutes les bouteilles de pipi que je garde dans mon camion le reste de l’année! Euh, je plaisante bien sûr.
Sauvé! Je suis en France, je peu m’arrêter prendre une bonne douche, passer un bon coup de soufflette dans une cabine pourri par la poussière de ce matin, et reprnndre ma route direction Bourg. On va vider mon chargement complet pour le remettre dans une benne, la semaine prochaine je pique le boulot de fonctionnaire de Fredo, je vais être tranquille et pas bien fatigué vendredi prochain…
Il est 22h quand je me gare enfin chez moi, je suis surtout content d’en avoir fini, j’en ai vraiment plein les baskets, je vous souhaite un bon week end à toutes et tous.

et ce n’est que le début de la file, il y en a 2* plus derrière le bâtiment

16h, ça y est, je suis un criminel

et ça continue….

Samedi 8
Dimanche 9

Lundi 10

Et voilà c’est reparti pour une semaine de péripétie, enfin moins que la semaine dernière je l’espère, ça commence déjà pas mal je ne pars qu’à 8h et heureusement pour moi, hier on a fêter le départ en retraite de mon papa, couché tard, très tard. Je passe par Crissey déposer une bavette qui était prévu de mettre sur ma remorque, Cyrille en profitera. Je traîne pas longtemps et j’attaque la monte sur la capitale. Je suis énervé à partir de la Rochepot, il se met à pleuvoir à sceaux. Je fini ma coupure à Auxerre, j’en profite pour remettre des ampoules sur la remorque, j’ai vu vendredi soir que beaucoup manquaient à l’appel et je fini ma monté par l’A5. Il doit y avoir un tournage en cours au péage, pas mal de voies de fermées avec des voitures tirant des caravanes, peut être Camping 2 ?
Je suis donc en avance à mon rendez vous à Marne la vallée, pas grave, j’ai le temps de manger tranquillement, je suis appelé juste à 15h comme prévu. J’ai vider et repris mes palettes en une grosse heure, je les laisse dans la benne pour le moment, on verra si il faut les mettes dans le coffres tout à l’heure.
J’ai qu’une vingtaine de minutes de route pour arriver à mon point de rechargement, là inscription obligatoire pour recharger mais je tombe sur un gardien, comment vous dire? Un con, voilà, un gros con qui pense plus à savoir combien d’heure il va travailler demain par rapport à son collègue plutôt que s’occuper de mon cas, je retiens mon crie primaire de justesse. Allez je suis enfin à quai, mai là encore faut montrer patte blanche pour entrer, gilet fluo, shoes de sécurité, donnez les clefs du camion. L’entrepôt est impressionnant quand on voit se qui il y a à l’intérieur. Je suis embauché pour relevé toute les références de chaque colis ou palettes et c’est parti. Je suis plein comme un oeuf en fermant mes portes mais faut dire que j’ai toujours mes palettes à l’avant. Quelle joie de rouler au mois d’août en région parisienne, je rejoins l’A10 sans avoir ralenti une seule fois, trop bon!
Je peu finir ma journée, j’ai pas tout à fait le compte, mais je privilégie une station ce soir, je casse une croûte vite fait, un tour sur le forum, et dodo, enfin, je demande gentiment à mon voisin portugais qu’il baisse le son de la télé qui est accrochée à la porte de son camion pour qu’il la voit depuis son coffre, ingénieux le mec.

tournage au péage

pas tous jeune l’autocollant

Portugais amateur de télé; pas moi!

Mardi 11

Ah, un bon café, ça fait bien longtemps que ça ne m’arrive plus de me faire couler dans le camion. Allez,j’y vais, je tiens à être le premier au magasin où je vide ce matin. Ben louper, au moment où j’arrive, un polonais fini de se mettre à quai, laborieusement mais il est devant moi, chiotte!
Bon, ça n’aura pas duré longtemps, en fait, il vide dans un autre dépôt je peu donc prendre la place, il faut pas mal de temps pour vider entre le vrac et la vérification des référence, je pars pour 10h. Je vais sur Issoudun charger du malt, il faut donc que je descende mes palettes, je file pour l’instant, on verra en arrivant. Je suis chez le transporteurs où je dois impérativement laver, et là, pas le choix, faut que je vire mes palettes, j’emploie la méthode ’Fredo01’, je branche et lève la benne, le tas est par terre et je peu reculer pour les mettre dans les coffres, pas con le Fred! J’ai même le temps de manger un bout, royal! Je lave ma remorque dès 14H et je peu aller charger, 20 bonne minutes après je re-pèse et je peu aller me prendre une bonne douche. Reste pus qu’à descendre sur la Bourgogne pour ce soir, ce sera Macon, 20h30 je suis posé, bonne nuit les petits.

comment vider ses palettes?

on lève…

on fait un petit tas de chaque coter

on recule, on range.

Mercredi 12

Oh que j’étais bien dans mon lit quand le réveil sonne ce matin, mais c’est pas tous ça, faut y aller. Je traverse Macon sans m’arrêter et arrive au petit au dépôt pour faire mon plein de gasoil. Niquer, la machine ne lit pas ma carte et pas moyen de mettre une goutte de gasoil, je profite d’être là malgré tout et complète mon AD blue. Je monte vers le Mt Blanc, et je fais donc mon plein de précieux carburant au Châtelard où j’ai quand réussi à louper la sortie, bon grave, il y en une autre quelques centaines de mêtres plus loin. Passer le tunnel je fini ma coupure en allant à la douche ’gratuite’ du tunnel, c’est pas le luxe mais ça a le mérite d’être propre au moins. L’autoroute est encore bien chargé dans le sens Italie-France, on sent la fin des vacances pour beaucoup, bien fait! Moi ça me permet de passer Milan les doigts dans le nez et les mains dans les poches, je peu ainsi déjeuner tranquille, mais par contre, qu’est qu’il fait chaud. J’ai bien du mal à avancer cette après midi, je baille aux corneilles, j’ai un sacré coup de barre, je ferais bien une sieste mais j’en ai pas vraiment le temps dommage; je suis tous juste chez mon client une heure avant la fermeture, je vide juste par une trappe arrière et surtout je suis surpris de mettre aussi peu de temps en vidant dans un aussi petit trou, un coup de balai et je repars, oh, pas bien loin, je fini la grosse demi heure qu’il me reste en arrivant à l’entrée de Padova.

encore du monde au Mt Blanc

c’est pas gagné

Jeudi 13

Purée, j’en ai écrasé cette nuit, mais là faut se mettre au boulot. Je suis chez mon premier client à Alfonsi pour 8h30, ben ouais j’étais dans la lune toute à l’heure et j’ai loupé ma sortie à Ferrara mais ça change pas grand chose, la personne qui s’occupe des chargements n’est pas encore là et du coup j’ai le temps de repasser un bon coup de balai dans ma remorque. 9h je m’inscrit et échange mes palettes et après ça on file dans un autre dépôt distant d’un kilomètre tout au plus. On charge, bien, même très bien, j’ai le temps de mettre les palettes de poire comme il le faut, voir même de rouler une cigarette entre chaque, dommage que je ne fume pas de rouler... Bon on dit souvent que plus c’est long plus c’est bon, mais moi je voudrais bien faire ma deuxième ramasse avant demain quand même! Aller, à 10h30 je suis reparti et heureusement le suivant n’est pas très loin d’ici, j’y charge 2 palettes et on m’offre même des conserves, cool, j’ai un beau cadeau à offrir à ma miss ce week end, lol! Je met plus longtemps à avoir mes papiers qu’à charger mais bon, je suis en tous cas charger bien avant midi comme je l’espérais. Reste un challenge, trouver une bonne douche pour tout à l’heure, punaise qu’il fait chaud depuis hier et j’ai eu beau avoir un transpal électrique, je suis trempé de sueur, je m’arrête déjà casser une graine après Bologne, il à la dalle le gros. Au niveau de Piacenza je surveille l’autoroute qui arrive de Cremona, mon Fredo d’amour devrait passer en même temps que moi mais niet, moi je tente le coup par Milan, hier ça passait impec et encore aujourd’hui, c’est 90 tous le long mais ça faut pas le dire aux Carabiniers! Je fais ma halte doccia a Carisio, je peu maintenant enquiller les heures qu’il me reste, mais encore une fois je suis pas tous seul au Mt Blanc, ça roule,je vais pas dire que c’est boucher mais ça merdouille pas mal coter italien et ensuite dans le Fayet où il y a 200mêtres de travaux depuis 6mois et où il n’y a jamais personne dessus. Je suis bon pour m’arrêter à Bonneville ce soir, m’acheter un morceau de pain industriel et manger un morceau tranquille. C’est bizarre, il n’y a pas beaucoup de camion de retour d’italie.

les petits agneaux qui ont passé la nuit vers moi

il y a bien des fois où on sait pas quoi prendre en photo, si, si je vous jure!

quoi? Des voitures sur notre voie!!!

Vendredi 14

Il est 5h quand je redémarre, les bétaillère venu d’Italie font leur pause, ils sont au café ça m’évitera d’avoir à les doubler dans les côtes lol. Je suis pour un petit 7h à Bourg, je largue la benne, raccroche la savoyarde, met une palette qui m’attend sur le quai, et en avant Guingamp. Je reprend mes livraisons de magasin de bricolage ce matin, je fais celui de Genis-Pouilly où j’ai déjà vider, je me pose sur le parking du magasin, j’ai des chalets et c’est ici qu’il faut les vider, je le sais je me sui fais avoir la dernière fois. Je vais prévenir l’accueil pour qu’il m’envoi le cariste, et j’ouvre les deux coter. Je vois les porteurs arriver à la queue leu-leu posant chacun une palette, voir deux porteur d’une même société poser chacun une palette et après on dit qu’il y a trop de camion sur les routes… enfin tous ce beau me passe devant chacun prétextant avoir 1 colis à déposer ’j’en ai pas pour longtemps’, je fini par aller chercher le fenwick et son courageux pilote par la force des choses, rendez-vous compte, 4 chalet et 5 palettes à vider, ça en fait du boulot d’un coup! Bon, 1h20 pour déposer tous ça, c’est un peu beaucoup, j’espérais juste avoir le temps de faire une coupure. Je file maintenant sur Sallanche, j’y serais juste juste avant midi, j’ai téléphoner avant, le cariste m’envoi péter, pareil 3 palettes et une 1 autre à me redonner avant de partir manger! C’est pas que j’ai le feu au fesses, mais je voudrais juste rentrer pas trop tard, c’est tout. Le chef plus compréhensif ( et déjeunant sur place) prend le Fen et me vide vite bien fait, merci, un sympa ce matin. Moi aussi, j evais pouvoir manger tranquillement maintenant, je vais même me permettre de boire le café avec Fredo qui arrive derrière. Reste une palette à poser sur Annecy, 14h je la jette, balance, largue en quatrième vitesse, forcement, je traîne en short dans les entrepôts frigorifique. Je peu rentrer à la casa, je retrouve Fred en route en panne avec le 460 qui sort tous juste de réparation, crépine complètement bouchée. On rentre ensemble, il vide sa remorque, je la raccroche pour la semaine prochaine la recharge et je suis enfin bon à rentrer à la maison.

Bon week end à toutes et tous.

reprise de la tournée des magasin de brico

départ en vacances pour Fred; non,, mais pas en transpal…

Samedi 15
Dimanche 16

Lundi 17

Ben c’est reparti, j’aurais presque pu faire un copier-coller pour ce début de semaine mais vu je ne suis pas un bandit, je m’en vis vous narrer mes petites aventures. Bon déjà je commence un peu plus tôt, je pars pour 7h 10 de la maison et je crois bien que plus j’ai le temps, plus je le prend, j’ai horreur de partir plus tard que je ne l’avais prévu mais c’est sans conséquence sur le programme. Je me permet de rattraper Mich07 à la dernière station avant la bifurque pour l’A19, enfin rattraper c’est un grand mot, disons qu’il m’attend plus tôt, c’et sa deuxième croisure après avoir vu Tonin ce matin. J’ai grand plaisir à retrouver un vrai passionné du camion, à bientôt Michael.

Je continue mon bonhomme de chemin, j’ai rendez-vous à 13h à Marne la vallée aujourd’hui. Je suis pile à l’heure en me garant devant la porte d’accueil, je me met en place tous de suite et vais taxer un transpalette électrique à un pauvre chauffeur qui attend ses palettes depuis plus d’une demi heure. C’est super calme sur le quai, j’essai de ne pas faire de bruit pour ne réveiller personne, j’espère qu’ils n’ont pas fermé à clef. C’est à mon tour d’attendre mon rendu de palettes, et en plus elles sont bien pourris, j’essai de demander si quelque un peu me les descendre vers les coffres, mais le cariste n’as pas le temps, ben oui, je vois ça... Je les pose juste aux portes, je suis bien décider à les ranger aujourd’hui, sur le faxe de mon retour, le métrage de plancher est plus important que la semaine dernière, vaut mieux la joué sécurité. Je vais direct à mon rechargement, le parking d’attente est bien vaste et je pourrais tourner autour de la remorque sans gêner personne; ma corvée terminée, je peu enfin m’inscrire et charger dans la foulée. Vu que j’ai deux heures d’avance sur la semaine dernière, je vais gagné un bon deux heures de coupure! Pas con le gars hein! Je descend sur l’A10 peinard, j’ai une pensée pour le forum en croisant le Torpedo des transports Beau, ouais, sans plus.
Tours? C’est pas mal pour passer la nuit non? C’est ce que je me suis dis, alors c’est là que je me suis arrêter, dingue non?

rencontre avec Mich07

mode du futal au raz du cul

Mardi 18

Quelle plaisir de faire une bonne coupure et en plus d’avoir bien dormi, j’ai pu faire couler mon café et démarrer tranquille. Je serais quelques minutes sur place avant l’heure d’ouverture, et je tombe sur un cariste bien motivé, certainement un retour de vacances en forme et tous bronzé. Ça ne met pas longtemps sauf que j’ai deux dépôt à faire ce matin, j’ai bien fais de pas le faire mon copier coller hein? Je suis au deuxième juste pour 10h, l’heure d’ouverture, mais il y a un Polonais en attente et un français, le transporteur qui nous file le boulot d’ailleurs. Le polonais est renvoyé dans les cordes, nous sommes prioritaire et je permet de demander si je peu poser la seule palette que j’ai vite fait avant l’autre camion, ok, tous le monde est d’accord! Je fais une mise à quai en deux temps trois mouvements, je vire la récalcitrante et me casse. Je commence à prendre la direction d’Issoudun, je rappel quand même en route pour voir confirmation et surtout savoir ce que je charge, c’est tous noté. Je suis chez les transports Plisson, c’est là que je lave, je frotte au savon la benne, et profite pour mettre un coup de kärcher sur mes vitres également, une fois sec je peu aller charger mon malt. J’ai fini, je sors tous juste de la douche et il ne reste qu’à rouler, j’adore ça, le meilleur moment de la journée. J’arrive presque à descendre à bourg, j’échoue juste à l’entrée sur un petit parking bien peinard.

sympa d’être garer juste en face des poubelles

oh c’est beau, ça brille!

ça brille plus…

Mercredi 19

C'est dur ce matin, j’étais réveiller il y a quelques heures/minutes (?) je sais pas trop et quand le réveil sonne, c’est super dur de se lever. Je suis au dépôt en quelques minutes, plein de gasoil et AD blue, et je repars aussi sec. Je me permet quand même de monter par le Cerdon, punaise que c’est beau le coin quand même. Je suis à Aoste pour le milieu de matinée, pas une benne à l’entrée ni à l’intérieur, c’est cool, je me met en place de suite et commence à vider. J’ai déjà vider chez ce marchand de bière, la trémies n’est pas des plus rapide alors j’y vais bien mollot. Un bon 45mns, ça reste raisonnable, je vais chercher un morceau de pain au carrefour d’à coter, manger un morceau vite fait et je descend dans la vallée. Passer Milan toujours impeccable, je prend un coup de barre, je m’arrête pour fermer les yeux quelques minutes, je suis naze et cette chaleur ne m’aide pas aujourd’hui. La sieste programmé pour 15mns se transforme en coupure, j’ai bien programmé le réveil mais pas mis l’alarme, p*****! Nom de dieu, je vous raconte pas le redémarrage et l’arrivé chez le client; je suis bon pour charger 5palettes ici avec le pénible qui sers de cariste, il faut lui sortir la moitié du coffre à palettes avant qu’il trouve son bonheur, casse-burne! De là je fonce en quatrième vitesse chez mon second et habituel client, je décide de faire confiance au GPS pour un itinéraire plus court... Plus court, oui, mais faut pas prendre peur!!! J’y suis! Il est 17h20 ET Marco me charge de suite, je rend mes palettes, je prend mes papiers, vais à la douche: 1h10 tous compté! Il y a des jours où tous veux bien aller.
Je suis propre, beau, je sens bon de sous les bras, donc je peu continuer mon chemin, je m’arrête après Tortona en narguant les moustiques et leur dents acérer ce casser sur les vitres, bien fait! J’ai bien de faire la sieste, du coup je tourne des plombes dans ma couchette...

monté du Cerdon

au feu les pompiers la maison qui brûle…

les tomates font leur rentré

jeudi 20

J’ai enfilé mon menu ‘matina’, je suis en pleine forme, je peu me mettre en route. L’autoroute qui monte au Mt Blanc est vraiment déserte, je vois pas vraiment le début de semblant de reprise dont on nous parle depuis plusieurs semaines. Je monte au tunnel plein pot, passe le tunnel et redescend sur Bourg en Bresse pour 13h. Je met la remorque à quai, la montée sur Laval est affrété à un frigo qui sera là est fin d’après midi, moi, j’accroche ce qui est normalement ma remorque, je vais charger un vrac de flocon de maïs sur Pont d’Ain, le temps de faire l’aller-retour et je suis de retour au dépôt pour décharger mes palettes; on les transvase directement dans la remorque de l’affrété. Une fois fini je peu remettre 6palettes de fûts, je raccroche ma remorque, complète un peu de gasoil, et prend la route de Lyon. Il faut absolument que je trouve une douche pour ce soir, je prend donc la direction du C.R de Bron, je passe la nuit tranquille là bas.

fin des vacances!

flocons de maïs

tu m’étonne Elton!!!

Vendredi 21

Malgré la clim, il a fait vraiment très très chaud cette nuit, bon dans l’ensemble j’ai quand même pas trop mal dormi, je me réveil sans soucis à 5h30. Je rentre chez mon client, il est déjà ouvert et ça m’arrange bien. Le cariste me surprend, il rouspet parce que il attendait sa came hier, et que là, il à pas encore embauché que je sonne à la porte. Pas grave, il me vide tous de suite quand même mais il faut peser chaque palette de fûts, nouvelle directive encore heureux que j’en ai que 6. Allez, je me casse et reprend la nationale en dirction de Pont d’Ain, je suis à la coopérative pour un petit 7h, ce qu’il y a de bien dans ce genre de boutique c’est que ça commence de bonne heure. Je charge du SR40, me demander pas ce que c’est, j’en sais rien, je pense que ça rentre dans l’alimentation de bétail je pense. Je vais tester un itinéraire via Châtillon sur Chalaronne, c’est des petites routes mais j’évite Bourg et surtout la traversée de Macon. Je me surprend un belle orage sur le nez à Châtillon justement, le thermomètre fait une grosse dégringolade, que c’est bon! Petite coupure en route, je bois mon café il était bien temps et je fonce, si on peu dire, sur St Didider en Brionnais; 11h30 je suis sur place, 12h je suis vide et pesé prêt à repartir. Je vais maintenant sur Treteau, c’est hard, je coupe par les chemins de traverse, ça roule pas trop mal par rapport à ce que je pensais et je suis à 13h30 à Treteau. La cooporative est assez impressionnante par rapport à la taille du village, on risque pas de la louper au moins. Je charge en deux fois, il me manquait 5t d’avoine après le premier coup. Je sors, referme la remorque méticuleusement et je passe au chose sérieuse: je mange!
Reste à rentré, je remonte par Dompierre sur Besbre, ça fait bizarre de repasser par le village, je crois même que j’avais oublier à quoi ça ressemblait. Je rentre au dépôt, j’ai juste à remettre des palettes dans mes coffres et je prend mes affaires, je rentre à la maison.
Tshüss!

petit coin de paradis au milieu des Dombes


je le connais celui là?!

Samedi 22
Dimanche 23

Lundi 24

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, ben moi, je crois que j’ai en profiter un max. Le réveil sonne à 01H, je saute dans la douche, fini de prendre quelques affaires et démarre le V6 de ma super 5. Bourg en bresse les bains, je jette mon sac, fais les pleins et me voilà prêt à tailler la route et il y a pas grand monde dans les rues pour me retarder. Une fois sur l’A40, je me met le dernier CD de Bernard Peur qui motive bien et via. Comme d’habitude je file bon train jusqu’à Aoste, une p’tit dodo, un bon capuccino et me voilà reparti. Je suis bien tôt chez mon client, je suis pas vraiment gagnant vu qu’ils sont en train de finir de charger leur propre camion, 30mns à poireauter dehors, chiotte! Allez, c’est enfin à moi de vider, je lève juste un petit peu la benne pour avoir une petite pluie fine d’avoine, je ne m’affole pas, la trémie a bien du mal à en accepter plus d’un coup. Il me faut donc prêt 1h30 pour vider. C’est bon, c’est vide, je pars maintenant sur Piacenza charger mes conserves. Un arrêt gastronomique dans un autogrill pour mon repas du midi et me voilà au péage de Piacenza sud... J’y reste prêt de quinze minute, mon badge ne fonctionne pas et apparemment je ne suis pas le seul, deux ou trois voitures sont de le même cas, alors je ne sais se qu’il demande aux personnes mais c’est super long un quart d’heure dans un péage. Casaliggio, enfin! Une fois inscrit avec mes deux numéros de commande, le téléphone sonne et il y a changement de programme, j’en prend plus qu’une seul mais pas pour la même destination heureusement qu’ils ne sont pas chiant ici. Je charge mes palettes dans une benne surchauffée, heureusement que je suis à l’intérieur du bâtiment sinon je crois que je voudrais crever cette après midi. Je prend une douche réparatrice avant de partir, il ne me reste pas grand chose à rouler, je tire tous simplement jusqu’à Tortona, la station est en travaux mais vu l’heure qu’il est je trouve de la place facilement. Je mange un morceau et prend l’idée de m’allongé sur la couchette, mes yeux on vite fait de se fermer, je fini de tirer les rideaux et me pieute pour de bon, ça met pas quinze jours pour s’endormir aujourd’hui.

camion du jour

quelque un peu traduire?

Je viens de louper la photo d’un Gallo, il part quand je rentre

Mardi 25

Bon sang que la nuit à été bonne, même garer en bord d’autoroute, j’ai dormi comme un loir, je peu aller prendre mon capucco avant de partir, ma coupure n’est pas tout à fait terminée. 4h30 je lâche le fauve et deviner ce qu’il écoute encore ce matin? Gagné! Ben Harper and the Relentless7 font joué les guitares très fort ce matin, quelle forme ce Ben à l’heure qu’il est... Je chope de grosse pluie à partir de Ivrea, la température chute bien vite. Tous ça m’amène en France, je m’arrête à Bonneville faire un brin de toilette et bien sur faire la pause imposé (tiens c‘est pas mal ça). Je suis à Bourg avant 11h, je décroche la remorque de Fred, raccroche celle qui devait être la mienne, je donne un coup de main à Christophe à remettre des palettes dans ses coffres. Il est midi passer quand je lève le camp, oh pas pour aller bien loin, Bourg sud, mon ventre me communique sont envie de passer sur le siège passager pour satisfaire un besoin d’être rempli, je suis assez d’accord avec lui. On squatte (mon ventre et moi) derrière une camionnette où il y a beaucoup de va et vient, bizarre cette dame qui reçoit ses amis sur un petit parking comme ici, moi, ça ne me coupe pas l’appétit. La séance digestion va se faire sur les routes du Cerdon toujours sympa à prendre quand on à un peu plus de temps; une fois repris l’A40 et passer le tunnel de Chamoise, je peu voir que celui-ci est fermé dans l‘autre sens, en écoutant 107.7, j’apprend qu’un camion hors gabarit est coincé dessous, ça craint! Je continue ma progression sous des pluies diluvienne, au niveau de Salllanches, les essuie-glaces peinent à leur tache, les voitures n’avancent plus, c’est le déluge. Je fais une pause café au Mt-Blanc avec Christophe qui roule chez Emilia, un bon copain de Fredo, moi je passe de l’autre côter et profite des douches gratuite. Je peu descendre en roues libre jusqu’à Aoste, je me pose devant chez le fabricant de bière qui m’accueillera à bras ouvert demain matin, enfin j’espère, je me fais un mauvais DVD, tape ces quelques lignes et vais me coucher la cabine rafraîchit par la petite pluie tombe sans discontinuer. Ce soir j’ai un choix multiple pour les photos du jour, c’est pas tout le temps le cas.

camion du jour

elle pas dans le bon sens

et là, les essuie-glace sont à font!

Mercredi 26

J’ai passer une bonne nuit dans l’ensemble si je n’avais pas reçu de sms d’un Fdr 03h du mat’, remarquer ça ma permis de descendre satisfaire un besoin naturel (oui Phil veut absolument qu’on arrête de faire pipi dans les bouteilles, une nouvelle lubie…) et j’ai vu que 2 autres bennes étaient arrivées dans la nuit. Du coup je modifie l’heure du réveil. 6h, j etire les rideaux et je comptais boire mon café tranquille en attendant l’ouverture et ainsi rentrer le 1er, mais la cafetière ce m’est tous juste en route que le portail s’ouvre, je peu donc m’inscrire aller vider bien plus tôt que je le pensais. 8h je ressors, vider, balayer, je prend ma direction habituel; Piacenza. Je croise l’ami Fly avant Alessandria qui remonte faire quelques ramasse pour entamer la remonter, on arrivera peut-être à manger ensemble ce soir… J’arrive à l’usine pour 11h20, je sais d’avance que c’est mort pour être parti pour midi, je vais donc manger au petit restau d’à coter avec le chauffeur savoyard du frigo qui est à coter de moi, sympa, on reviens alors qu’on vient le chercher pour aller charger, je le suis dans la foulée. Après une bonne douche je repars tranquille, je remonte tous ça au dépôt pour demain matin. D’après mes calcules, je PEUX être à Bourg ce soir pour aller manger avec les deux bras cassés du 57 mais ça va chaud chaud. Fly calme mes ardeurs en me disant qu’ils ont été retardés au Fréjus et que leur heures les feront s’arrêter bien plus tôt que prévu; du coup je stop au bout de 9h de conduite sur l’aire de Valleiry, basta cosi!

camion du jour

pour les gens qui font l’Italie, c’est banal, j’ai pris la photos pour les autres

jolie cette photo de sortie du Mt Blanc

Jeudi 27

Pas mal motivé ce matin, je démarre sur les chapeau de roues, je sais pas quelle surprise m’attend à Bourg une fois vide, on appel ça ‘le cadeau pourri du jeudi’ avec Christophe.
Ben en fait il n’y a personne au bureau quand j’arrive et j’ai portant pris le temps de boire mon café au pub de Noirefontaine avant d’arriver. Je demande au téléphone ce que je dois faire, je vide mes 30 palettes, Jean-Noël (patron historique de la boite) arrive de suite. Ça va je m’en sors bien pour aujourd’hui, je vais charger à Varambon pour St Didier en Brionnais, c’est plutôt tranquille comme journée. Je file donc sur Pont d’Ain par les petites routes qui vont bien et je charge en fin de matinée un complet de SR40... Au cas où, je précise que ce produit rentre dans la composition de la nourriture de bétail, après on rajoute ce qu’on veux, maïs, blé, choco pops, morceau de pneu, huile de vidange… Je repasse par Bourg pour remettre un peu de gasoil, la pompe est finie d’être remplacé, ils en on mis une belle toute neuve, mais vu que c’est un station libre service, ils sont obligé de retirer l’agrafe qui coince la gâchette; pénible quand on a un gros plein à faire! Allez, je peu reprendre mon chemin, je file à travers la Bresse, je compte bien passer Macon entre midi et deux pour être tranquille et manger un morceau ensuite. Je m’arrête donc sur un petit parking de la N79 et j’y retrouve mon ancien collègue Phiphi, nouveau chomiste qui à retrouvé du boulot en benne pour quelques semaine mais quand même, un 500 pour faire de la benne en régional, il y a pas de justice! Je suis à St Didier en milieu d’après midi et il faut que je vide mon amorce pour poisson, ah oui, j’ai oublié de parler de ça; j’ai donc pris 250kgs d’amorce pour poisson au dépôt ce matin avant de partir, le truc, c’est que c’est conditionné dans de petit sac de, je sais pas, 5-6kgs, je vous explique pas le paquet que ça fait! Je peu lever ma benne, il faut bien moins de temps pour vider 25T de vrac. Je pèse et demande si je vais pouvoir profiter de la douche, réponse affirmative, du coup je vais aller débâcher ma remorque avant de repartir, je serais tranquille tout à l’heure. Je retourne à Treteau, je vais voir si je peu charger avant 18h, je reprend toujours les chemin de chèvres pour y aller, mais je suis pas planté en sortant de St Didier et j’ai perdu moins de temps que la semaine dernière. Je charge à cette grande coopérative juste avant 18h et reprend la direction de Bourg; Régis est une bonne heure devant moi, rendez vous est pris ce soir à Bourg city plage pour aller boire un coup ensemble, ben ouais, il à déjà manger son plat de pâte, super soirée et on bien rigoler encore une fois.
Tu as encore les yeux qui piquent Régis?!

je sais, je sais encore le Cerdon mais j’adore cette vue

camion du jour

nouveau chomiste

c’est la seule qui à accepter que Régis s’approche…

Vendredi 28

C’est pas bon de boire beaucoup de Monaco, ouais j’ai voulu me saouler hier soir, parce que ça fait faire beaucoup de descente du camion, j’aurais du dormir dans l’herbe directement. Deviner qui vient boire le café ce matin avec moi… Régis bien entendu qui vient de laisser son tracteur chez Volvo. Moi une fois ma coupure finie, je décroche ma remorque pour prendre la bâcher, je vide les quelques palettes qui sont en vrac à l’intérieur depuis des semaines et je vais faire un tour de folie; charger à Treffort et rentrer, je trouve même le moyen de charger à quai, il est pas beau le dernier jour?
Après manger, je lave un coup le tracteur et fini d’enlever mes affaires, ma R5 est bien charger.
Je rentre et tombe sur Christophe qui explique une par une toute ses infractions à la maréchaussée à St Trivier, non, je déconne, il y en a qui son capable de le croire encore, du coup je fini ma route derrière min copain, il m’a présenter de belle photo du White Diamond, vous verrez, il y a du nouveau!

Je vous souhaite à toute et tous un bon week-end, je vous retrouve la semaine prochaine pour de nouvelles aventures…

tronche du réveil

camion du jour

ciao ciao

Mr hophe après ses démêlés avec la justice, et il fait le malin en plus!!!

Samedi 29
Dimanche 30

Lundi 31

Et bien voilà, pour ceux qui n’auraient pas lu entre les lignes, j’en ai fini avec la benne. Le boulot en lui-même me plaisait plutôt bien ; les raisons de mon départ précipité se trouvent ailleurs. Je remercie Fredo de m’avoir si bien aidé durant ces quelques mois.
Aujourd’hui une nouvelle page se tourne, je reprends le bâché ; je connais quand même, ça aura été quand même mon 1er taf.
Je monte dans l’Est de la France, Maizières les Metz pour être exact. C’est ma douce épouse qui m’amène, je tiens ici à la remercier de sa patience depuis quelques mois. On arrive en fin d’après-midi sur place, paperasse, perception du packtage et enfin le patron m’emmène à la concession récupérer mon tracteur.
Non, fini les Volvo, après 10 ans et 4 FH. Je passe à la rigueur germanique, ce sera un Mercedes !
J’appréhende la prise en main du bestiau, surtout sa boîte séquentielle.
Quelques explications du mécano sur le maniement (j’ai rien compris) et me voilà parti pour rejoindre le dépôt. La sonorité à quelque chose d’envoûtant, ça me plait bien, je me gare dans un coin de cour pour prendre mes quelques affaires nécessaires pour cette semaine et déjà un petit peu de nettoyage. Je suis bon pour raccrocher et prendre mes instructions pour demain.
Je commencerais à ce moment, 1er du mois, tout simplement.

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