Moustique57 – Le Portrait

Nom Prénom : POSTEMA Frédéric

Surnom(s): Moustique57

Date de naissance : 15/01-1962

Chauffeur depuis : 1980

Différents métiers dans le transport : Bâché, benne, porte-voitures

Type de camions : Semis, Camions Remorques

Marques favorites : ScaniaV8 et Volvo

Modèles detestés : Iveco et Renault

 Citation : Oeil pour oeil et dent pour dent...

J’ai un numéro de carte bien particulier… On pourra dire que je n’aurai pas été le dernier à faire ma demande !

 

 

 

Itinéraire :

  • Chez Altrans : Italie, Espagne et Allemagne en pneus.
  • Chez Transak : Portugal, Gilbraltar, Pologne, Glasgow, Reggio de Calabre avec des pneus ou du film plastique.
  • Chez JPB transports : Arjeplog Kiruna au cercle polaire et Fianlande avec des voitures Smart ou des Mercedes pour test de grand froid.

Mes copains :

La plupart de mes copains sont des routiers, car j’ai malheureusement perdu mes copains de classe de vue, même si j’aimerais beaucoup en retrouver certains. Hélas beaucoup d’entre eux nous ont déjà quitter. Avec les autres, nous continuons de nous voir régulièrement, soit sur la route, soit les week-end ou encore lors de sorties diverses tels que restos ou carnaval par exemple.

Mes passions :

Depuis mon plus jeune âge, je suis fasciné par les camions et les engins de TP, et tout ce qui a trait à la mécanique. Même si beaucoup me reproche d’être toute la semaine dans un camion, je n’y peut rien, c’est une passion dont je n’ai nul honte, car les gens passionnés sont tellement rare de nos jours. C’est ainsi que je participe régulièrement  à des Grands Prix Camions, des Truckers Festival ou bien encore à des journées de F3 à Magny-Cours comme en 1992 avec le team transak par exemple. Je suis quelqu’un de curieux par naissance et m’intéresse beaucoup à tous les défis techniques et lorsque je peux voir, visiter ou assister à une première lors de mes déplacements, je n’hésite pas à le faire, c’est ainsi que j’ai pu assister au premier vol de l’Airbus A380 en direct à l’aéroport de Toulouse 31, à l’inauguration du Viaduc de Millau, à la visite d’un Boeing 747 lors d’un déchargement à l’aéroport de Luxembourg ( voir photos), idem dans les cales-moteurs des ferry. Cependant, j’ai quand même d’autres activités ou passions dans la vie tel que la natation ou le ski, et je m’intéresse particulièrement à la vie politique, même si bien souvent j’en suis dégoûté.

Enfance et famille :

Je suis née le 15 janvier 1962 à Orléans 45, six ans après ma grande soeur Dolorès née à Paris. Ma maman d’origine Portugaise et Espagnole et mon papa Hollandais m’ont très certainement donné le goût des voyages d’au temps que par la suite celui-ci travailla pendant 28 ans pour l’armée américaine en tant qu’analyste de transport ce qui nous conduisit à déménager régulièrement et à aller habiter à Orléans 45, Francfort RFA, Strasbourg 67, Melun 77 et enfin Sarreguemines 57. Passionné depuis mon plus jeune âge par les camions et les engins de TP, le goût des voyages, l’aventure et le besoin d’indépendance, c’est en 1978 avec l’aval de mes parents que nous decidâmes de m’inscrire dans la célèbre école de Bosserville 54, pour y passer un CAP de conducteur routier en 2 ans et de ce fait pouvoir faire la route dès mes 18 ans en 1980. A 21 ans, je décidais de passer mon attestation de capacité transport à l’AFT de Jarville 54, mais malheureusement je ne m’en suis toujours pas servi à ce jour, soit sur les mauvais conseils des autres transporteurs défaitistes ou tout simplement par manque de courage. De 1980 à fin 1984, j’ai roulé chez les transports Altrans ( Alsace/Lorraine Transports) de Frauenberg 57. Ensuite, du 12/1984 au 12/1985 j’ai fait mon armée dans le train. De 1986 à 2000, j’ai roulé chez transak à Sarreguemines 57 jusqu’à sa fin. De 2000 à aujourd’hui c’est à dire avril 2007, je me suis mis avec mon copain de classe de Bosserville pour qu’il ouvre une entreprise de transport de voiture spécialisé dans les « SMART » où il travaillait.

A l’armée :

J’ai été incorporé en décembre 1984 dans le 516ème régiment du train à Toul 54, après avoir reporté mon service militaire à 23 ans afin de faire la Route jusqu’à cet âge-là. Après y avoir effectué mes 2 mois de classe, j’ai été muté au GMR 6 de Metz 57, également régiment du train. Comme je possédais tous mes permis, j’y ai également fait la Route en partant pour des missions de 2 à 3 semaines dans toute la France ainsi qu’en Allemagne. Nous dormions dans les autres casernes en gîte d’étape. Lorsqu’il n’y avait pas assez de transports à effectuer, j’étais moniteur de conduite super lourd à la caserne. Pendant mon armée j’ai eu la chance de pouvoir partir une quinzaine de jours pour apprendre à faire de la plongée sous marine à St Raphaël 83, ainsi que de partir au ski dans les Vosges. Après avoir eu des Berliet GLR, GBC et conduit des Jeep et Peugeot P4, j’ai surtout conduit des camions remorques Unic P270 que j’avais équipé de CB, de plaques de QRZ, de chaînes hi-fi ainsi que d’autres accessoires routiers comme des trompes par exemple. Tout le monde était étonné dans les autres casernes et parfois même les autorités des autres régiments se plaignaient aux nôtre. Même si l’on râlait parfois, je pense que l’armée était une bonne chose pour beaucoup de jeunes et permettait de confondre toutes les classes sociales et les différents milieux ou environnement.

Mes Regrets :

Depuis le milieu des années quatre vingt, nous assistons lentement mais sûrement au déclin de la profession, du tant au niveau du comportement des chauffeurs de plus en plus personnels, égoïstes et de leurs laxismes ( celui-là même que la profession reprochait aux automobilistes envers nous même ) et à celui des transporteurs qui sont lentement entrain d’enterrer la profession de chauffeurs grands routiers en la comparant à celui d’employés d’usine qui n’ont qu’une envie tout au long de la journée, c’est d’arriver en fin de poste pour rentrer chez eux. Même s’il est incontestable que les temps sont de plus en plus durs pour les transporteurs, cela ne devraient pas cependant oublier que les entreprises de transports qui possèdent des dizaines, des centaines voir des milliers de camions aujourd’hui en sont arriver là grâce au durs travails des chauffeurs et ce bien souvent sans avoir été rémunérées à leur juste valeur, car pratiquement toutes ces entreprises ont commencé à zéro et ne devraient l’oublier si souvent.

La profession de routier ne peut être exercée que par des gens qui aiment leur métier et non pas qui en sont de plus en plus dégoûtés comme c’est souvent le cas aujourd’hui vu les conditions de travail de plus en plus déplorable de par le stress. Je ne suis pas du tout un anti patron ni même un syndicaliste, car je pense qu’il y a autant de bons et de mauvais employeurs que d’employés. Bien souvent, suite aux conflits routiers du passé comme par exemple celui de 1992 ( voir photos ), nous n’avons pas su nous faire entendre, comprendre ni même nous faire représenter par des personnes de valeurs, c’est ainsi que s’il y eut des amélioration ( CFA à 55 ans et contrat de progrès par exemple), d’autres problèmes comme le départ le dimanche soir ou avant 5 heures le lundi matin, le problème des petits dépassement d’heure de conduite pour aller manger ou trouver un parking correct et sûre ou les pouvoirs publics et les forces de l’ordre nous harcèlent, les problèmes de chargement et déchargement chez certains chargeurs, les interdictions de circuler des gens qui travaillent au profit de ceux qui partent en vacances.

Je voudrais aussi dire à mes autres collègues de travail qu’ils prennent conscience de ne plus continuer à transformer les parkings ni les accotements en porcherie ce qui a pour conséquence d’être mal vu par les autres usagers de la route, de ne pas accélérer lorsqu’on les doubles (jeunes et vieux le font ) et qu’ils aident leurs collègues lorsqu’ils sont en panne et qu’ont leur demande un coup de main.

Ce que je regrette également malgré avoir traversé de nombreux pays, c’est de ne pas avoir fait La Ligne du moyen orient où mon enfance fût bercé par de nombreux reportages télé dans les années 1970, période faste. Bien souvent, il ne suffit pas seulement de critiquer dans les bistrots, mais il faut aussi essayer de mieux se vendre soi-même en sachant se faire respecter et obtenir un travail qui correspond mieux à ses attentes et ses ambitions. En conclusion, essayons avant tout d’aller de l’avant en croyant à ce que l’on aime et en ayant un comportement constructif et le courage de ses revendications.

Altrans :

C’est en 1980, après être sorti de l’école de Bosserville 54, pour y avoir préparer un CAP Routier en 2 ans que j’ai fait mes débuts sur la Route au sein des transports Altrans ( Alsace/Lorraine transports ) qui ne comptait que 9 camions à l’époque, l’entreprise datant de 1974. D’abord pendant 5 mois sur un MB 709 puis 2 mois sur camion remorque MB 1113B, avant de pouvoir enfin accéder à un ensemble semi-remorque MB 1926 avec une Fruehauf tridem. A cette époque j’étais tout petit et tout maigre, une quarantaine de kilos c’est pourquoi l’on me donna le surnom de 25 Kg, ce n’est qu’après que Gilbert des transports TRF. Fetter de Carling 57 me donna le QRZ de « Moustique 57  » à la CB. Puis, le patron monsieur Jean-Paul JUNG m’acheta un Scania 142 v8 pour ne pas que je quitte la société Altrans qui ne possédait que des camions Mercedes à l’époque et que j’allais toucher pour mes 20 ans. Le 142 venait de sortir, et c’était le véhicule le plus puissant à l’époque ( 388 ch din, environ 400 ch iso de nos jours ). Avec le recul, je me rends compte que ce véhicule était beaucoup trop puissant pour un jeune de 20 ans même si en dehors de quelques accrochages j’ai eu l’immense chance de ne pas avoir d’accident grave. Durant les presque 5 années passées au sein des transports Altrans, c’est à dire jusqu’en décembre 1984, pour faire mon service militaire, j’y ai appris énormément de choses, découvert la France de part et d’autres ainsi que de nombreux pays qui n’étaient pas encore dans la CEE à l’époque et où il fallait faire un TIR comme l’Espagne par exemple et même les autres pays où il fallait encore dédouaner à la frontière avec les fameux T1 et T2 ou encore faire tamponner les carnets d’ATIE qui remplaçaient les licences en zones longues entre 2 tours d’inter. ou encore les tank schein allemand pour les entrée avec plus de 50 litres de gasoil au départ puis 200 litres ensuite. Parfois, vous faisions des transports exceptionnels et c’était Mr Jean-Paul JUNG, PDG des transports Altrans qui conduisait la voiture pilote ( une Mercedes bordeaux voir photo ). Les premières années furent parfois un peu dur pour moi, mais j’y ai appris beaucoup de chose et en garderait un très bon souvenir.

Transak :

C’est en février 1986, que j’ai commencé à rouler chez les transports transak à Sarreguemines 57, alors même que je partais avec leur camion lors de mes congés scolaires depuis l’âge de 15 ans. Cependant, je n’ai pas osé y commencé à 18 ans de peur peut être de ne pas être à la hauteur. Ce fût certainement la période de ma vie ou je me suis senti le mieux au travail, tant au niveau de l’ambiance entre la majorité des chauffeurs que celle avec le patron, Mr Michel Akhverdoff. J’y aurais travaillé jusque fin septembre 2000, année ou les transports Munster nous ont rachetés à l’exception des 3 plus anciens chauffeurs dont je faisais partie et de la majorité du personnel sédentaire et qui ont été licencié économiquement comme moi-même. P.S: Voir également reportage photo sous la rubrique « transporteurs-transak » dans FDR.

JPB Transports :

SEVA Transports :

Après la fin de JPB Transports au mois de mai 2007, c’est en juin 2007 que Jean-Pierre Bahr (mon ex. Boss ) et moi-même sommes aller chez mon ex-patron de Transak, Michel Akhverdoff qui faisait encore du négoce de poids lourds et d’automobiles avec sa femme Maryvonne dans leur société nommée SEVA. (Société européenne de Vente Automobile).

Cependant, comme beaucoup de gens qui ont touchés au transports, et ce malgré toutes ses contraintes et problèmes,ils voulurent après sept années « d’abstinance  » se relancer en créant << SEVA Transports >> une petite entreprise basée sur la qualité et l’exception. Jean-Pierre repris sont ancien Mercedes Actros 1850 méga-space porte-voitures pour rouler principalement des Smart et véhicules accidentées au retour. Quand à moi, j’ai aidé Michel pour la vente, me suis occupé des importations de véhicules avec la DRIRE et le contrôle technique etc… avant de rouler à mi-temps en benne avec un Scania R 164.580 v8 Topline puis un autre Scania 143.450 v8 de collection.

Puis au bout de quelques mois, ce fut Denis allias Moustache 57, également un ancien de chez Transak, qui fut embauché pour chevaucher le magnifique Volvo FH 16. 660 ch. 80ème anniversaire.Quand à moi, ce ne fut qu’au mois de mai 2008 que je pu enfin reprendre la  » Route  » également pour refaire du porte Smart c’est à dire du porte  » Push  » avec un magnifique Scania R 620 v8 Topline tout équipé avec une structure porte voitures Rolfo Formula . Il y a également un Superbe Volvo VNL 770 integral-sleeper équipé du célèbre moteur Detroit Diesel, le tout venant tout droit du Canada.

Si tout va bien,il devrait y avoir un quatrième chauffeur pour cet automne , qui conduira un Scania R 580 v8 en frigo.

Michel AK à pris sa retraite en janvier 2011 et a donc arrêté le transport . Mais avant d’arrêter, nous participé au chantier du TGV Est avec 5 ensembles benne dont j’ai fais partie .

BP TRÄNS :

‘’ Début de  BP TRÄNS en mai 2011  ‘’  Ma dernière entreprise de transport j’espère après que Michel AK nous ait vendu 2 ensembles à moi-même et mon collègue Jean-Pierre B . Ainsi commence donc une nouvelle aventure, nous reprenons le MB 1850 porte voitures ainsi que le Scania R580 Topline  pour créer  ‘ BÄHR – POSTEMA  TRANSPORTS d’où  BP TRÄNS.  Mon collègue JP fera encore du porte voiture pendant 2 ans avant de faire comme moi de la traction et de l’affrètement permanant .