Chauffeur de citerne à bitume

Il est 5hoo du mat je me lève et me prépare à partir.
6h30 départ du dépot. Après 30 minutes de route, j’arrive au chargement.

Je me positionne sous le poste de chargement, il me faut 45 minutes environ j’en profite pour aller boire le café.

Apres avoir chargé je passe en bascule et je fais les papiers pour le transport. Après un bon repas et un contrôle routier (eh oui nous aussi on y passe), Direction Brioudes (43).

Et voila  nous sommes partis pour 45 à 50 minutes de dépotage, après tout cela il nous reste plus qu’a reprendre la route pour d’autres aventures. Mais cela ne m’empêche pas de faire une petite sieste (en bas du col de la chavade). Voila donc à quoi ressemble l’une de mes journées.

Fred (soafre)

Avec Didier, ça gaze !

Depuis de nombreuses années Didier livre du gaz en citerne, si son travail peut rebuter bon nombre d’entre nous tant les contraintes de circulation sont nombreuses, surtout en région parisienne ou il livre souvent.

Son travail consiste à livrer les hôpitaux, les revendeurs d oxygène et parfois les particuliers en oxygène médical liquide à -186°c. Bien sûr, les accés ne sont pas toujours faciles.

« -La cryogénie où gaz de l’air est le boulot le plus sympa que j’ai fait en matière dangereuse : ça regroupe les transports d’ azote d’oxygène et d’argon liquide »

L’azote -196 degrés sert beaucoup pour découpe laser, la surgélation et pour l’inertage alimentaire et industriel.

L’oxygène -186 degrés sert à l’oxygénation des malades, il sert également beaucoup aussi dans l’industrie du verre, dans les fonderies et aussi pour les découpes laser de l’inox.

L’argon sert beaucoup dans le soudage et aussi dans le double vitrage, les applications sont très multiples.

Pour ses livraisons, il a en général peu d’attente, la plupart du temps garé à l’écart, les files d’attente c’est pas pour lui ! Le veinard, du coup, ça gaze toujours pour lui !

Un tour en citerne d’eaux usées

Un petit reportage photos de mon emploi saisonnier en citerne. C’est un boulot qui peut rapporter gros pour la personne qui transporte à son compte sachant que 1 Hectolitre est payé entre 0.50 centimes d’euros à 0.70 même plus… Donc un tour = environ 130euros dans la poche…

J’ai travaillé dernièrement dans le transport d’eaux usées de caves coopératives en citernes. Par eaux usées, je veux parler des eaux de lavage de cuves ou diverses autres lavages internes liés à la fabrication du vin. Il n’est en aucun cas lieu de transport d’eaux usées comme cuve sceptique ou autre.

Le travail est tranquille avec une petite odeur de parfum assez désagréable qu’on oublie vite sauf quand les mouches vous tournent autour au lieu de vidage!! Je dis tranquille car il n’y a qu’à brancher le manche, mettre en route la pompe et attendre, conduire 15min environ (ça dépend des endroits), brancher deux manches, ouvrir les vannes et attendre que les eaux se déversent dans les bassins prévus à cet effet.

Donc 5 tours par jour mini, remplissage 40min, trajet 15min (dont 9 rond point avec un total de 90 rond-points par jour…) vidage 30 min donc un total de 1h30 environ pour remplir et vider. Ca dépend de la puissance de la pompe, des fois 1h30 pour remplir ne serait-ce qu’à peine 250hl (250000l) au lieu de 30 min voir 40min pour remplir 260hl ailleurs … sois un total en 5 tours de 1300hl (1 300 000litres).

Voici quelques images de mon travail saisonnier et de mon proliner qui totalise 1 230 000km, qui souffre un peu dans les nids de poule mais qui fonctionne encore assez bien pour les 100km que je faisais par jour.

Voila mon quotidien, d’un emploi saisonnier que j’ai particulièrement apprécié du fait que je travaillais la nuit en général. Par contre, les moments d’attente sont longs, le boulot en lui-même n’est pas dur du tout comme vous le voyez, juste les manches à brancher et gratter des fois les cuves avec un bout de bois pour virer la terre au fond (quand on trouve un bout de bois approprié). Les odeurs sont assez désagréables, ça sent un peu comme les égout à vrai dire, mais on s’habitue assez vite enfin moi je me suis habitué. (Niko11)

Ouagadougou-Cotonou avec Abdul le citernier

Bonjour,15/05/2018


C’est le premier jour de mon parcours et déjà à 4h00mn je suis sur pied, premier pot de café avalé direction Cotonou au benin pour le chargement de 45000l de fuel oil

40mn plus tard, comme de coutume le plein à la station shell de Ouaga inter ici le gasoil coûte 526 f cfa Soit 0,8019€

5h20mn, nous voilà au péage à la sortie de la ville de ouaga où j’ai pris 5 ticket de 2500f CFA soit un total de 12500f CFA ce qui me permettra d’aller jusqu’à la frontière Burkina -Benin

Suivi du contrôle au poste de controle de la gendarmerie à 5h34 mn Et enfin prêt pour rouler à travers la rase campagne, je traversais les villes comme Mokthedo après 80km, Zorgo après 100km, Koupela après 140km.

Et juste à la sortie de koupela le constat est là, l’axe Koupela-Fada est en pleine construction donc déviation obligatoire. Et pendant que poussière et ralentisseurs nous fait plus transpirer, stop ! il faut laisser passer un convoi hors gabarit en Provenance du niger sous bonne escorte de la gendarmerie.

11h30mn nous voilà à la rentré de la ville de Fada (la belle cité de diaba lompo)
Contrôle gendarmerie, contrôle péage

Et enfin près pour la rase campagne

Suivi de la traversée de la ville de fada à 11h45mn et une Pause déjeuné au parking à la sortie de la dite ville à 12h

15h44mn nous somme déjà à Papa,avant dernière ville avant le Bénin et dernier contrôle de la gendarmerie Burkinabé

17h 15mn, Nadiagou dernière ville du burkina et dernier poste frontalière de la douane burkinabé 17h 22mn dernier contrôle à la police des frontière toujours au burkina 18h11mn,la frontière est là juste après le pont c’est le bénin

Ici c’est porta, enregistrements à la police suivi de la douane béninois juste à 10m après la police

18h25mn ont à un laisser passée
Pas de temps à perdre ont à avancé un peut avant la tomber de la nuit

19h50mn, 50km après la traversée de la frontière voici la deuxième ville du bénin où un routier peu espérée passer une nuit paisible et reposant après une longue journées de 430km, Ici c’est Tanguieta ,décalages horaire oblige une heures de différents entre le burkina et le bénin

 

16/05/2018, deuxième jour de mon parcours


Au réveil,toilette, contrôle d’huile à moteur, complément d’eau de refroidissement radiateur suivie d’un petit café.
À 6h je pouvait tourner la clé de contact pour le premier ronronnement du moteur.

Payement du droit de parkings et près à reprendre la route direction Cotonou

A tour de rôle de traversais les villes de Natitengou, Jougou et à 10h30mn pose déjeuner à Bougou troisième ville après la où j’ai passé la nuit.

Après 30minutes je quitte Bougou, traverse Bassila et à 13h30mn nous voila à Pereketer où ils faut payé 5000f CFA pour le péage même si la route est archaïque où poussière et nie de poule se font concurrence bref juste après le péage petit arrêt le temps de faire le tour camion histoire de voir si tout va benin ! lol

Tout va bien mais juste décoller que l’ont reprend la danse du(dinkou dinkou)encore des nids mais cette fois-ci de dindons.

Pira -bamté font 20km mais ils faut 1h pour le parcourir ,ce qui prouve l’État réel de chemin donc pour éviter de cassé le camion vaut mieux aller molo.

17h38mn au tour de traverser la ville historique de Savalou

53km après Savalou nous voilà à Dassa , on est à 812km de Ouagadougou et à 200 et quelques km de Cotonou
Mais un peu fatiguée donc bien garé au parking de la dite ville histoire de passé la nuit 19h ici
Après avoir passé toute la journée à danser en étant assis un bon bain suivi d’un tour au restaurant complété par un do-do est mérité donc bonne nuit car la suite est pour demain matin.

17/05/2018, jour 3


Le réveil à été un peu humide avec une pluie. Pour ma part comme d’hab toilettes, petit café, et à 5h37mn exactement je reprenais la route direction cotonou encore de grande ville à traverser avant la capitale. La chaussée est un peu humides donc pour éviter tout glissement, molo molo est mieux

En parlant de grande ville, à 8h je suis à Bohicon la dernière grande ville avant cotonou

Juste après la traversés de Bohicon, côté route, la donne à changé : Une route fraîchement bitumé s’étale jusqu’à l’horizon, on commence à sentir peu à peu la capitale.

9h22mn, pause déjeuner à Sehou petite ville à 80km de cotonou

Après Sehou c’est Allada une autre petite ville à 50 km de cotonou et à partir de là changement de direction au-lieu de tournée à gauche pour aller à cotonou où est situé le port et aussi le dépôt Hydrocarbures, je prends tout droit vers Tori Bossito c’est là-bas qu’il y’a le parking réservé au camion citernes en Provenance du burkina Faso et le mali

11h00mn,nous voilà enfin au parking réservé au camion citernes, bon de chargement déposé au bureau du représentant du dépôt (o s p p) ici c’est tori bossito ,là où je
doit patienté en à tendant mon tour de chargement que j’espère le plus tôt possible
Je suis à 50km du dépôt qui est situé à l’intérieur du port autonome de cotonou……

Il à fallu 5 jour d’attente (17/05 au 22/05) avant d’avoir enfin une autorisation d’accès au port donc déjà 8 jours que j’ai quitté ouaga, pour rejoindre le port il faut traverser la ville de cotonou en passant par Ouidah la ville qui à accueillir les premier missionnaires catholique venu de l’Occident dans les années 1800 mais avant cela ils faut attendre l’heure de points qui est 22h00mn pour que les plus de 3t5 puissent entrer en ville.

19h 32mn actuellement

J’ai quitter le parking à 22h directions le port autonome de cotonou et à 22h36mn exactement je suis au péage à la rentrée de la ville côté ouest, après dix minutes de file d’attentes j’ai enfin un ticket de 1250f CFA et bienvenue à cotonou mais ils faut aller à l’extrême Sud de la ville

00h19mn nous voila dans la zone portuaire mais encore une longue file de camions tous désireux de rentrer à l’intérieur du port. Actuellement je suis à près de 15km de la rentrée numéro 5 ou entré hydrocarbures la nuit risque d’être un peut longue.

2h 28mn enfin la traversée du première poste de contrôle,présentations de l’autorisation d’accès suivi du deuxième contrôle 15m après la rentrée au port mais un peut lent à cause du nombre important de camions ça avance à la file indienne.

3h00mn le dépôt est juste à dix mètres devant mais ils paraît que le parking du dépôt est plein donc la suite est pour le levée du soleil parce-que ont est déjà le 23/05/2018,jour 9

Après s’être reposé un peu vers 8h j’avais enfin accès aux dépôt, le chargement à commencé mais mon tour est un peut long je suis septième sur la liste fuoll burkina.
Oui ont n’est pas les seuls : il y’a aussi nos cousins du mali
Et aussi trois compagnies de chargement qui sont (orix,puma et ospp) ce qui fait que Cotonou est le port qui accueille plus de camions citernes par rapport aux autres ports de la sous-région.
Pour la seule rentrée d’hier on était plus d’une centaine de malien et burkinabé.
J’espère que pour le chargement ça va bouger vite ………..

12h comme les avions checklist effectue accès aux poste de chargement accordé

12h 30mn chargement commencé et 45 minutes plus tard chargement terminé.

Et dix minutes plus tart bien garé au parking réservé aux camions chargés.
En attendant les papiers pour la route douanes et benin contrôle, petit entretien qui consiste à changer mes injecteurs.

A 20h tous est ok!!!laissée passer obtenu et à 22h je quittais le port direction Ouagadougou et vers 02h je suis à agon petite ville à 80km après cotonou
Je passe le reste de la nuit ici bonne nuit

24/05/2018, au réveil,en vérifiant le camion pour essayer de détecter l’origine d’un bruit dans le moteur entendu très tard dans la nuit et une fumée blanche au niveau de l’échappement constater le matin vers 6h, je me rends compte que mon turbo a un jeu important au niveau de l’hélice et des traces d’huile
Donc j’appelle la base pour faire part. On m’ordonne de rester sur place pour qu’on m’envoie un autre turbo depuis le ghana où est actuellement le neveu du boss.
Donc en panne et bien garé jusqu’à nouvelle ordre

25/05/2018, après avoir attendue toute la journée du 24 et du 25 vers 19h15mn précisément je voyait enfin mon renforts arrivée du ghana avec un autres turbos pas neuf mais plutôt ce qu’ont appel couramment chez nous (venus de France) c’est mieux que les neufs souvent pas résistants……

Brefs pas de temps à perdre on commence à démonter le turbo défectueux.

21h51mn le turbos défectueux est à terre et le nouveau arrivé est monté,donc tout es ok pour reprendre la route.
Mais le mécano me conseille de laisser le décollage pour demain matin histoire d’être mieux attentif au comportement du turbo, fumée à l’échappement et bruit du moteur ce que je confirme donc : Tomorrow

26/05/2018,


Pour cette journée ,je me suis réveillé vers 5h donc toilettes, petit café et vers 6h je pouvais tourner la clé de contact
A première vue la fumée au niveau de l’échappement et le bruit du moteur semblent prometeurs donc place à la route vers 6h 30mn et vers 9h 30mn je traversait la ville de bohicon. (Bohicon qui signifie en langue locale marché de bétail)

35 km Juste après la ville de bohicon un bruit assourdissant fait vibrer mon camion , arrêt d’urgence le constat est là : encore une complication mais pas trop compliqué juste un pneu qui s’est décroché de la jante donc pas de temps à perdre ont approche la roue de secours et 30mn plus tard je reprenais de nouveau la route.

Vers 12h -13h ont pouvait recommencer à danser la fameuses danse de tous les routier qui roulent sur l’axe cotonou -ouaga le : (dincou dincou) bienvenue à nid-de-poule city

Dassa n’est plus qu’à 30 km la deuxième grande ville après cotonou.

Ça avance lentement mais sûrement après dassa ,savalou la ville de (dankoli)

bref à 17h pose + repas À bamté suivi du péage à Préketté là je paye un ticket de 5000f CFA et je continue vers bassila

22 h bien garé au parking municipal de Bassila un peut fatigués donc un bon bains chaud suivi d’un tour au restos et hop dans la tente

Bonne nuit !

27/05/2018, déjà 13 jours que j’ai quitté Ouagadougou.


Après avoir passé une bonne nuit……..
Au réveil ,comme tout bon routier, toilettes, petit café, vérification du niveau d’huile à moteur, complément d’eau de refroidissement radiateurs, et à 6h je pouvais encore tourner la clé de contact pour les premiers ronronnement de la journée, un dernier tour du camion histoire de voir ci tous va bien côté pneus bref dernières vérification avant départ et vers 6h45mn je quittais le parking de bassila et place à la route de la danse du dincou

11h nous voilà à la rentrée de la ville de Jougou suivi de la traversée ,bassila est déjà à 87km derrière cape sur natitingou la dernière grande ville avant la frontière

12h48mn, la ville de natitingou nous dit bonjour c’est cette ville qui à vue naître l’ancien président du benin yayi boni

15h57mn, petit pose d’une heures à Toucoutouna petite ville après natitingou là ont profite fair un tour au restos d’Évariste un plats de riz à la sauce plus une bouteille de jus de citron après ont serre les frein car une grande décente de 10% sur 7km nous attend à la rentrer de Tanguitta

17h09mn, pour la décente c’est sans accro suivi de la traversée de la ville de tanguieta une ville touristique

vers 22h nous somme à Porga la dernière ville frontalière du benin,ont passe la nuit ici
Bonne nuit

28/05/2018 , jour 14

Actuellement à Porta dernière ville avant la traversé de la frontière,6h déclaration à la douane et à benin contrôle fait donc ont attend le cous de sifflet qui va alerté les chauffeur à ce précipité vers leurs poste de conduite mais à n’attendent ont fait un tour au café où je croise chacoul un pote citernier c’est lui en chemises blanche carrelée et au aussi le chauffeur du camion Renault kerax de total sur quelques photo,ont échange de tout et de rien et c’est vers 9h 10h qu’ont entend enfin le sifflé, tous a sont poste direction pays des hommes intègre

Juste après la sortie en douane, contrôle à la police des frontière 5mn suffit pour cela

Et go vers le pont qui serre de repère pour la frontière juste après le pont c’est le burkina faso

Encore 10h mais cette fois si à natiagou première ville du burkina donc deux fois 10h pour cette même journée
Contrôle à la police et ont avance vers la douane bf

50m après la police c’est la douane, Ont rentre en douane et directement sur le bon bascule Située à l’intérieur de la cours de la douane, 62 T au pont
Maintenant faut ce chercher une place de parking

10h 37 mn exactement bien garé
Donc je me rend à pied au bureau du transitaires (transcom) papier à mains, c’est ce bureau qui traite les dossier de tous les camion qui ont pris les produit sonabel
Comme tous bon commissionnaire agréé en douane déclaration en douane est leurs boulots, pour ma par un tour au resto avec le pote chacoul ,ont espère être dans le convois de ce soir ou demain matin au même moment, près du camion mon apprenti démonte une roue crevé pour que le vulgarisateur puisse la réparé et aussi superviser des jeune laveur de camion

Enfin libérée par la douane du burkina Faso vers 7h après avoir passer le reste de la soirée d’hier à attendre…… Bref

Nous sommes le 29/05/2018


Balises de suivie par satellite accrochées donc prêt à reprendre la route direction ouaga

Pas de temps à perdre à 8h j’ai déjà quitté la douane et 5km plus tard, contrôle à l'(onaser) offices national de la sécurité routière et 10mn suffit par le dit contrôle et à nous aller vers pama

8h 43mn nous somme à pama la deuxièmes ville du burkina en provenance du benin là contrôle à la gendarmerie territoriale….
Natiagou est à 35km derrière et ils faut payé 12500f cfa pour le tronçon pama -Ouagadougou ,

Maintenant cap sur fada qui ce trouve à 87km devant mais vers 11h,un arrêt imprévu : Le témoin de l’air affiche 00 au temoin, on vérifie et constate que le tuyau centrale en fer du compresseur est cassé à cause du mauvais état de la voie côté burkina. Aussi la prochaine villes fada est à 30km , mais coup de chance un passant nous informe qu’il y’a un petit village juste à 3km devant et propose sont aide pour me transporter avec sa moto à conditions de lui payé l’essence…….
Ce qui est salutaire, donc j’accepte sans hésiter

Donc un tour dans le village où je trouve un soudeur à gaz qui me répare le tuyau cassé et 45mn après le tuyau est remonté et ont pouvait encore reprendre la route. 13h 18mn ,la ville de fada vous dit bonjour, traversés de la ville plus contrôle péage et gendarmerie à la sortie pas de stop car la pause…. on l’a faite là où le tuyau était cassé maintenant cap sur koupela la prochaine villes situé à 80km d’ici

Rendez-vous à koupela, Mais avant cela ils faut passer par un une voies en plein reconstruction où poussière, ralentisseur et nids de poules font monter un peu plus la température dans la cabine.

16h 31mn nous voila à la rentrer de la ville de koupela que l’on traverse non stop.
Actuellement ont est à 140km de Ouagadougou

16h44mn,bienvenue à pouytenga
Contrôle péage et pose de 15mn à la sortie histoire de voir si rien n’a cassé dans la déviation et c’est ok

17h25mn ,contrôle de douane suivi de la traversée et une pose dans la belles ville de zorgo,la ville natale du président actuel du burkina Faso il reste encore 100km avant d’arriver à ouaga mais ont fait une pose un peut prolongée le temps refroidies le camions, le chauffeur et l’apprenti et aussi un tour au restos

Après avoir récupérer un peut de force pendant 3h de pose
À 20h exactement je reprend la route vers ouaga dans une obscurité où la seule lumière sont mes phares et les phares des véhicules croisé
Bref ,23h58mn nous voila à l’entrée de la capitale du burkina Faso
4h du temps pour parcourir 100km ne veut pas dire que je roulait à 25km mais par contre que je freinais à plein plein de ralentisseurs à la traversée de chaque village
La traversée de Ouagadougou vers 1h 2h ont n’a l’impression que la moitié de la ville a voyagé ou plutôt dort ! sauf à quelques endroit où certains maquisards continue à faire la fête

30/05/2018, après avoir passé le reste de la nuit d’hier ici ,( carrefour onea) parce que le dépôt sonabhy ferme à 22h le réveil a été un peut Lent
Mais une bonne dose de café à relancé la partie, j’arrive au camion vers 10h…………


L’apprenti m’informe que tous va bien (huile à moteur, radiateur et pneus) donc ont redémarre le camion direction bingo petit village située à 45km de Ouagadougou sur la RN 1 reliant ouaga à Bobo-Dioulasso ces’ là-bas que le dépôt ce trouve

10mn après mon arrivée la police municipale, étant de l’autre côté de la voie, un ensemble daf accroché derrière leur grues me font signe de bouger car la où je suis garé est autorisé que de 20h à 8h donc coup de bol pour moi je suis arriver à temps ce qui m’a évité d’être à mon tour remorqué
Donc ont s’active, ont démarre le véhicules à la va vite et je bouge

J’emprunte une petit voie où je croise une voiture en sense interdit

Me dirige vers la sortie de la ville et vers 12h je prend un ticket de péage à 2000f CFA valable pour un aller retour ouaga à bingo ouaga

Après le péage ,
Traverse tanghin dassouri

12h 53mn j’arrive au carrefour bingo là ils faut laissé la RN1 en tournant par la droite
Et juste tournée à droite que la dance commence 7km pour atteindre le dépôt mais vraiment impraticables, mais ont fait avec

13h 02mn ,enregistrements à la douane section hydrocarbures …… Officiellement à partir de là ont considère que le véhicule est arrivé à bon port donc Cotecna retire la balises de suivi par satellite et on avance jusqu’aux dépôt 5km plus loin

À 13h47mn, exactement je clôture un parcours de 2120km en 15 jours en me trouvant une place de parking à l’intérieur du dépôt………
le dépôt est plein à craquer ce qui veut dire qu’il y’a beaucoup de camions avant moi mais je garde l’espoir d’une sortie très prochaine pour enfin aller dépoter dans l’une des nombreuses centrale de la ville de Ouagadougou.

Merci de m’avoir lu et à bientôt…………………..

 

Ouagadougou-Tema avec Abdul

Le matin du 27 janvier 2018, Abdul met en route son Daf et sa citerne, à Ouagadougou au Burkina Faso. Destination, Tema le port pétrolier du Ghana pour y charger 45.000L de carubrants. Les papiers sont en règle, il faut demarrer.

Premiers kilomètres et premiers passages difficiles, et au passage, il croise un magnifique Scania 143

Premier arrêt indispensable, à la gare routière de Ouaga ou il rempli ses reservoir à ras bord à la Shell. Ici, le gasoil coute 526 f cfa soit 0.8019euro.

Après avoir pris le péage 8h 30 mn…. Enfin prêt pour la rase campagne direct frontières Burkina Faso. Ghana

Après quelques heures de conduite nous voilà au dernier poste frontaliers de la gendarmerie burkinabé, Douane burkinabé La dernière juste avant le Ghana.

Police burkinabé Dernière poste juste avant le Ghana

La traversée du dernier poste frontaliers du Burkina Faso police :

Dès ici mon nom est (freshman???)ET un minimum d’anglais es souhaiter pour tous camionneur étrangers
L’essentiel est de se faire comprendre
Bienvenue au Ghana

Douane et police du Ghana ; en n’attendent le laisser passer de la douane du Ghana une pose s’impose …pas de parking pour les camions entrant donc bien serré au bord de la route …(park well ??)

Tout est en règle :

Première ville du Ghana : Paga Signification de Paga en langue locale =crocodile sacrer et ça existe !!!

Après savoir attendu plus de quatre heures à la frontière, Pour un laissée passer Délivrer par la douane du Ghana enfin prêt pour le Ghana profond Mais Ils fait déjà tard 19h36mn ici donc un bon bain, Un bon repas suivi d’un bon dodo n’est pas à refuser La suite c’est pour demain matin bonne nuit !!!

28/01/2818 deuxième jour de mon parcours Déjà à 5h j’étais sur pied Le toilette, Un petit café et un peu D’echange de f cfa en cidis la monnaie du Ghana je pouvais commencer à rouler directions kumassi. Des Check point de la douane vu de ma cabine Je reconnaît que après l’obtention du laissé passer délivré par la douane du Ghana à la frontière, pour les check point ça va pas vite.

Mais la traversée de certaine ville reste un peu compliquée Quand le taxi et le routier doit faire ami ami c’est souvent pas facile, ici c’est Kitampo.

Après 725 km parcouru Me voilà enfin à kumassi….21h 00mn ici.. La suite c’est pour demain matin bonne nuit

Le 29/01/2018, comme c’était prévu l’escale à kumassi était dans le planning depuis Ouagadougou…. Donc ma journée d’aujourd’hui consistait à suivre le bon déroulement des réparations qui était plus axer sur les systeme de freinage…… Garniture des fer à dos de la semi, patin du disque du tracteur et quelques serrage de part et d’autre bref la journée d’aujourd’hui n’a pas suffit à gérer le tous donc je reste encore pour une deuxième nuit à kumassi… La suite c’est pour demain matin

Pour ma journée hier Rien de concret, juste attendre le mécano qui a passé toute la journée d’hier à chercher pour achat des tambours de la semi et ce n’est qu’aujourd’hui dans l’après-midi qu’il est enfin revenu avec 5 tambours neufs pour remplacer les vieux usés qui servait de frein depuis 1993…… Maintenant prêt à reprendre la route direction Tema pour mon chargement.

Le 01/02/2018 pour cette journée déjà à 3h je Quittais kumassi pour Tema. Et à 10h je traversais la ville d’Acrra réputée pour ses bouchons interminables et ces marchands ambulants qui profitent de ces bouchons pour se faire un peu d’argent avec les automobilistes. Et à 11h30mn je t’ai bien garé dans le parking de tema, bon de chargement déposé …. Maintenant tous ce que j’ai à faire, c’est de m’ armer de patience en n’atendent mon tour pour le chargement.

02/02/2018 Pour cette journée déjà à 7h le chargement commençait à tour de rôle et ce n’est que vers les 10h que j’avais accès aux poste de chargement…… Le chargement dure juste une heure donc à 11h30mn j’étaisi encore garé au parking mais cette fois ci bien charger de 45000 litres d’essence . maintenant j’attends les papier pour pouvoir enfin reprendre la route direction Ouagadougou.

Le 03/02/2018 Ma journée d’aujourd’hui commença vers 3h du matin pour une circulation plus fluide à Accra… vers les 11h30 gros bouchon à kumassi et il a fallu Deux heures pour traverser la ville, puis cap sur thakiman et titampo.

18h bien garé dans un petit village du nom de (babato) pour la nuit… Ils me reste encore près de 400km pour atteindre la frontière. La suite c’est pour demain matin bonne nuit.

Pour cette journée du 4 fevrier,a 04h je quittais babato et vers 10h je traversais (tamale) l’une des grandes villes du Nord Ghana. Mais juste 30km après tamale,un peux crevés et il a fallu 1h pour réparer… Et à 21h21mn Bien garé à la douane de Paga, la traversé c’est pour demain matin pour un pays plus francophone…

Le  05/02/2018 la journée commence par un réveil un peu tard (7h)car l’administration du Ghana commence le travail à (8h). Déclaration en douane et salle d’attente 8h30mn, et vers les 11h ont traversait la frontière.

Et à 12h bien garé à la douane burkinabé pour les formalités d’usage.. Maintenant tous ce que j’ai à faire es de patienter en attendant le convoi sur ouaga.

Des photos prises à la douane de Daloa ville frontalière du Burkina Faso

le 06/02/2018 8h00mn enfin libéré par la douane du Burkina Faso, un grand convoi de plusieurs camion sous bonne escorte douanière Direction Ouagadougou. Une heure après ont traversait la ville de (Pô), Et 30mn après la ville de Pô je payais le péage.

Et vers les 11h30mn ont pouvait enfin voire la ville de Ouagadougou

Mais pour nous citernier du Burkina Faso, voir la ville de Ouagadougou n’est pas synonyme de bien garé ils faut traverser la ville et ressortie de la ville vers l’ouest et parcourir encore 40km avant d’arriver au dépôt de la sonabhy situer à (bingo) petit village à 40km à l’ouest de Ouagadougou.

Donc à 13h30mn bien garé au dépôt de la sonabhy, à n’attendant mon tour de dépotage, repos de quelque jours à la maison car c’est selon l’ordre d’arrivée des camions.. La vidéo c’est la ville de Ouagadougou..

 

 

 

 

 

 

 

 

Routier du désert

Le parcours d’un citernier entre Alger et Tamanrasset à la fin des années 50 pour approvisionner en kérosène l’aéroport de la ville.

 

Fredo77 chez Giraud à Vitry

En MARS1987, j’entre aux transports Léon GIRAUD « LA GRANDE MAISON »située en zone industrielle de VITRY-SUR-SEINE, au sud de PARIS.

A l’origine, Léon transportait le vin de ses deux frères négociants à Bercy, les entrepôts vinicoles de la capitale. Puis l’entreprise s’est diversifiée dans tous les transports en citernes alimentaires, et est l’origine du label « liquides alimentaires » . Il y avait aussi une activité citernes pétrolières et fourgon et bâchée pour les bouteilles sur palettes. Le travail était organisé une semaine à l’ avance pour le respect des heures et de la vitesse. Un petit côté »armée«  qui ne plaisait pas aux jeunes, mais les anciens avaient 20 ; 30 ans et + d’ancienneté.

A partir de 1992, le groupe GIRAUD évolue par le rachat de beaucoup d’entreprises en Europe. Avec la concurrence, le travail est au coup par coup, les téléphones arrivent dans les cabines, et on propose aux anciens un départ en pré-retraite : de 120 chauffeurs, on passe a 38 !et le département « citernes alimentaires »  déménage à CAUFFRY dans L’OISE

Il sera revendu en 1995 a SITRA France dans le nord, une filiale de SITRA SAELENS à YPRES en Belgique.

Concernant le matériel, je n’ai pas connu l’époque de SCANIA nez long 110 et 111, à mon arrivée, les tracteurs étaient en location pour deux ans, et le pneu en contact avec GOOD-YEAR et assistance partout en Europe.

J’ai donc connu successivement : RENAULT G 260 et G 290  pour les fourgons et bâchées, puis avec les citernes : les DAF 2800 a boites Z F, les premiers DAF 95-305 arrivés en France, puis 95-310 et ensuite des MERCEDES 1733 et 1734 .

Sur ces derniers, je cherche encore le frein moteur dans les descentes !……Tous ces camions avaient une puissance moyenne mais suffisante, compte tenu des kms à vide, pour une consommation de 31 l / 100.

Le parc des citernes était diversifié en fonction des produits transportés : des anciennes 2 essieux jumelées a 3 compartiments pour le lait, des 3 essieux en inox bouchonnées pour le vin : de 5 à 28 compartiments pour la ramasse dans les caves, mais j’ai surtout utilisé des citernes biconiques en forme de grosses bananes. La première génération fabriquée par B S L selon les plans d’André GIRAUD pour abaisser le centre de gravité, et la suivante fut livrée par MAGHYAR montée sur un tridem R O R a roues indépendantes et suspensions pneumatiques pour éviter les coups de raquettes. Ces citernes étaient calorifugées, équipée d’un système de chauffage sous la cuve, un filtre et une soupape de dépression au-dessus pour les produits stérilisés et on pouvait vider avec un compresseur ou une pompe hydraulique pour envoyer le produit loin dans l’usine. La cuve était conçue avec un grand compartiment central de 18 à 22000 L pour répartir le poids sur l’ensemble.

Pour ma part de travail, j’ai commencé avec 6 autres chauffeurs pour une campagne de betteraves a transporter de la mélasse entre l’Oise et le nord, puis j’ai continué par une période de remplacement des autres chauffeurs en chargeant du lait ou de l’huile en national, des navettes en région parisienne avec une semi fourgon et des palettes de spiritueux, et des dépôts de brasseries entre le nord et Marseille avec une semi a rideaux coulissants.

Je fus ensuite formée 3 semaines avec PATRICK sur l’Angleterre. Enfin, la direction me fit confiance en m’attribuant mon premier ensemble. A partir de là, j’ai découvert beaucoup de pays de l’Europe de l’ouest : France, angleterre, écosse, Belgique, hollande, Allemagne, danmark, suisse, Italie, Espagne, Portugal, en transportant toutes sortes de produits alimentaires : vin, biere, glucose, porto, whisky, cognac, armagnac, calvados, avéze, ricard, martini, vinaigrette, confiture, chocolat, graisse animale, jus de pomme, jus d’orange et cassis, blanc d’œuf, jaune d’œuf. Ces chargements demandaient du matériel propre à l’extérieur et imposaient un lavage intérieur citerne avec certificat entre les chargements. Et donc des kms a vide pour trouver une station de lavage et recharger .Je considère toujours que c’est la meilleure partie de ma carrière.  ; Boulot clean, bien organisé, et beaux endroits pour charger : les malteries d’Ecosse, les caves de porto, du bordelais ou de la vallée du Rhône, les brasseries ou les chocolateries, c’est mieux que les zones industrielles et leurs caristes compétents et disponibles !….et en citerne, tu évites les bureaux de fret.